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DISPOSITIF D'ATTELAGE A HONOBRANCARD POUR VEHICULE
HIPPOMOBILE
La présente invention concerne un nouveau
dispositif d'attelage monobrancard pour véhicule
hippomobile.
Les attelages pour véhicules hippomobiles à
monobrancard unique existent depuis des temps très reculés:
déjà les Sumériens (environ 3000 ans avant J.C.)
utilisaient le principe d'un brancard unique dorsal sur
leur chars, le brancard étant attaché au cheval par un
collier de cou. Mais ce type d'attelage obligeait à
répartir les efforts sur plusieurs chevaux attelés de
front.
Cette technique a été totalement abandonnée
jusqu'au début du XXème siècle o~ l'on trouve quelques
réalisations nouvelles:
- on a d'abord proposé un attelage articulé à une
sellette par un axe d'articulation vertical, la sellette
étant montée sur le cheval par un collier d'épaule. Ce
dispositif était étudié plus particulièrement pour les
travaux de trait agricole et l'articulation à pivot permet
de manoeuvrer facilement en bout de champ. Cependant il ne
permet de se déplacer qu'à l'allure du pas.
- un autre dispositif décrit au brevet US-A-
3.847.408: le brancard est monté sur une sellette de
manière semi-rigide ce qui permet d'éviter le louvoiement
lors des déplacements à vive allure. La sellette est
sanglée de manière traditionnelle au moyen de sangles sous-
ventrières et maintenue en position longitudinale par un
collier du genre collier de chasse et une lanière qui
passent par le front du cheval, qui l'empechent de se
déplacer vers l'arrière. Cependant cet attelage ne permet
pas les virages serrés et ne peut etre utilisé que sur les
parcours plans et droits ou très faiblement courbes. En
outre le collier et la lanière frontale n'assurent pas le
maintien attendu et sont rapidement trop tendus ce qui gène
considérablement l'animal.
- une solution récente décrite au WO 89.057.48
propose un monobrancard monté sur un berceau de traction
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relié ~ un harnais. Ce berceau repose sur le dos du cheval
par l'intermédiaire de deux volets (coussinets) qui
appuient sur les muscles superficiels à la jonction du dos,
du garrot et de l'épaule. Le brancard est articulé sur le
berceau autour d'un axe de pivotement vertical. Ce
dispositif, s'il donne satisfaction sur terrain plat, ne
convient cependant pas car les volets finissent par
meurtrir le cheval, et en terrain accidenté le berceau a
tendance à glisser latéralement sur le dos dans les chemins
en devers. En fait les efforts de tractions sont mal
répartis tant sur le plan vertical que sur le plan
horizontal.
Ainsi lorsque l'on attelle le brancard à un collier
qui prend appui devant ou à l'aplomb du garrot, les efforts
de traction peuvent etre importants mais genent les
mouvements et blessent le cheval, et lorsque l'on utilise
une sellette d'attelage maintenue de manière connue, par
des sangles en arrière du garrot, elle ne permet pas de
supporter d'importants efforts de traction et
l'articulation à pivot provoque un louvoiement indésirable.
La présente invention vise à résoudre ces problèmes
et propose un attelage léger utilisable en promenade, sur
tous terrains, et en courses.
L'invention a pour objet un dispositif d'attelage
pour véhicule hippomobile caractérisé en ce qu'il comporte
en comblnalson:
- un ar~on de selle d'une longueur entre pommeau et
troussequin d'au moins environ 350 millimètres, prolongé
vers l'avant de chaque côté du garrot et comportant des
rembourrages sur toute la surface en appui sur le dos du
cheval,
- deux paires de sanglons latéraux de longueurs
réglables montés de manière connue sur les flancs de
l'arçon et reliés à une sangle sous-ventrière,
- une rotule sphérique solidairement fixée à
l'extrémité avant du pommeau de l'arçon, faisant saillie
vers le haut,
et l'extrémité avant du brancard comporte une
cloche, de type connu en soi, de forme correspondant à la
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rotule sphérique de telle sorte que la cloche puisse
s'incliner dans toutes les directions sur la sphère.
L'invention est encore remarquable par les
caractéristiques suivantes:
- la sphère est inclinée vers l'avant dans l'axe
longitudinal du cheval d'un angle d'environ 7-;
- l'arçon est un ar~on du genre selle de cavalerie;
- - le sanglon latéral avant vient en prise sur
l'arçon à un point le plus avancé et le sanglon arrière
vient en prise à l'arrière de manière que la résultante des
forces exercées sur la sphère et appliquées sur l'arçon
soit parallèle au plan défini par la sous-ventrière;
- la sous-ventri~re est de largeur minimale 70
millimètres et de préf~rence 150 millimètres;
- en outre le dispositif est complété par un
collier de chasse utilisé comme une bricole, et par un
culeron.
L'invention porte également sur la selle complète,
c'est à dire utilisable en monte, caractérisée en ce que le
2~ pommeau comporte à son extrémité avant un organe de
fixation, intégré dans le corps du pommeau, destiné à
recevoir une tige portant une sphère de rotule d'attelage.
Afin de mieux comprendre l'invention on a
représenté un exemple de réalisation au dessin annexé sur
lequel:
- la figure 1 est une vue schématique de profil
d'un cheval équipé du dispositif selon l'invention,
- la figure 2 est une vue schématique de profil de
l'arçon de selle selon l'invention.
Comme on le voit sur le dessin la voiture
hippomobile 1 porte à l'avant un brancard unique 2 dont
l'extrémité est munie d'une prise cloche 3 de type connu en
soi.
La cloche est en prise avec une sphère 4 montée à
l'extrémité avant du pommeau 5 d'un arçon de selle 6. La
sphère est montée rigidement solidaire du pommeau de sorte
que les forces appliquées par le brancard sur la sphère
sont intégralement transmises au pommeau. La cloche 3 peut
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donc prendre toutes les orientations possibles autour de la
sphère sans appliquer d'effort de torsion sur l'arçon 6.
La sphère est portée par une courte tige 7 montée
dans le pommeau 5 par tout moyen connu. Par exemple la tige
peut être vissée dans un écrou 8 noyé dans de la résine
formant le corps de l'extrémité du pommeau ou encore le
pommeau lui même peut être réalisé en fibre de verre et
l'extrémité inférieure de la tige est noyée au moulage dans
la fibre. On peut prévoir d'autres montages non représentés
par exemple un emmanchement conique à encliquetage, etc.
En outre la tige est légèrement inclinée vers
l'avant, d'un angle ~ d'environ 7.
L'arçon est symétrique et porte de chaque côté une
paire de sanglons l'un g à l'avant, l'autre 10 à l'arrière
qui sont tous deux reliés à la sangle sous-ventrière 11.
Comme le montre la figure 2 la sous-ventrière est de
préférence à l'aplomb de la sphère ou très légèrement en
arrière, et les points d'appui 12, 13 des sanglons 9 et 10
sont les plus écartés possible. De chaque côté les sanglons
sont réglables en longueur indépendamment l'un de l'autre
de manière à pouvoir appliquer l'arçon sur le dos de
l'animal avec une pression parfaitement contrôlée. De la
sorte la composante des forces de traction appliquées par
la sphère 4 sur la selle est dans le meme plan que celui
défini par la sous-ventrière 11. Il n'y a donc plus de
force de frottement vers l'avant ou l'arrière faisant
glisser la selle.
L'arçon selon l'invention présente une grande
surface d'appui sur le dos du cheval, obtenue par la
longueur 14 de l'arçon. Il mesure au moins 350 millimètres
entre les extrémités du pommeau 15 et du troussequin 16, et
de préférence environ 400 millimètres, et l'arçon s'étend
sensiblement de part et d'autre du pommeau, c'est à dire de
la sphère, vers l'avant juste de chaque côté du garrot l9
en arrière des épaules du cheval. En outre la surface
inférieure de l'arçon comporte des rembourrages.
De plus en variante l'arçon peut etre réalisé en un
matériau thermomal~able ce qui lui permet de se conformer
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parfaitement à la morphologie du cheval et assure un
contact maximal sur le dos.
De la sorte les efforts de traction imposés à la
sphère sont répartis régulièrement sur toute la surface de
l'arc,on: il n'y a donc pas de point d'appui localisé sur
une faible surface favorisant frottements et blessures, et
la force par unité de surface est insuffisante pour
provoquer des glissements.
La selle ainsi décrite est de préférence du genre
selle de cavalerie.
La sangle sous-ventrière 11 est de grande largeur,
d'au moins environ 7~ millimètre et de préférence de 150
millimètre, du type des sangles utilisées dans les
exercices de voltige.
En outre l'équipement est complété r comme le montre
la figure 1, à l'avant d'un collier 17 de type chasse qui
est utilisé comme une bricole, et à l'arrière d'un culeron
18.
Ce dispositif d'attelage utilise ainsi une selle
comme moyen de traction, ce qui n'est habituellement jamais
le cas, les sellettes d'attelage ne permettant que de
porter le poids de l'attelage et très peu (environ 10%) des
efforts de traction.
Le dispositif permet d'utiliser un véhicule dans
toutes les conditions de terrain notamment les terrains
accidentés et pentus où les positions en dévers et les
virages sont fréquemment serrés, sans aucune difficulté du
fait de la liberté de rotation du brancard sur la sphère,
et les efforts appliqués sur la selle sont toujours très
régulièrement répartis.
Enfin, la parfaite répartition des forces élimine
tout effet de louvoiement ce qui permet d'utiliser sans
risque le dispositif pour des épreuves sportives: courses,
obstacles,...