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Patent 2982878 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent: (11) CA 2982878
(54) English Title: METHOD FOR VERIFYING A SECURITY DEVICE COMPRISING A SIGNATURE
(54) French Title: PROCEDE DE VERIFICATION D'UN DISPOSITIF DE SECURITE COMPORTANT UNE SIGNATURE
Status: Granted
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • G07D 7/12 (2016.01)
  • G07D 7/20 (2016.01)
(72) Inventors :
  • BERTHE, BENOIT (France)
  • VANDROUX, CORALIE (France)
  • MOREL, YVONNIC (France)
(73) Owners :
  • IDEMIA FRANCE (France)
(71) Applicants :
  • OBERTHUR TECHNOLOGIES (France)
(74) Agent: ROBIC AGENCE PI S.E.C./ROBIC IP AGENCY LP
(74) Associate agent:
(45) Issued: 2023-08-29
(86) PCT Filing Date: 2016-04-15
(87) Open to Public Inspection: 2016-10-20
Examination requested: 2021-01-20
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/FR2016/050880
(87) International Publication Number: WO2016/166490
(85) National Entry: 2017-10-16

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
1553437 France 2015-04-17

Abstracts

English Abstract

A method for verifying a security device (1) comprising an image (2) comprising a signature, having the following steps: acquiring the image (2) in order to obtain a first representation (3), - extracting the signature, - verifying the signature. A verification apparatus, computer program and computer data medium comprising such a computer program, suitable for implementing such a method.


French Abstract

Procédé de vérification d'un dispositif de sécurité (1) comprenant une image (2) comportant une signature, comprenant les étapes suivantes : acquisition de l'image (2) pour obtenir une première représentation (3), - extraction de la signature, - vérification de la signature. Appareil de vérification, programme d'ordinateur et support de données informatique comprenant un tel programme d'ordinateur, aptes à mettre en uvre un tel procédé.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.


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REVENDICATIONS
1. Un procédé de vérification d'un dispositif de sécurité
comprenant une image comportant une signature, le procédé
comprenant les étapes suivantes :
- acquisition de l'image selon un premier spectre optique
pour obtenir une première représentation, ladite image étant
acquise au moyen d'un capteur d'image sensible dans ledit
premier spectre,
- extraction de la signature, et
- vérification de la signature, dans lequel:
- la signature est colorimétrique et comprend une
orientation particulière d'une planche de couleur, ou
- la signature est fréquentielle, l'image comprenant au
moins une période spatiale de référence.
2. Le procédé selon la revendication 1, dans lequel lorsque
la signature est fréquentielle, le procédé comprend en outre
les étapes suivantes :
- application d'une transformation spectrale à la première
représentation, pour obtenir une première transformée
comprenant au moins une première période spatiale,
- vérification que la valeur de l'au moins une première
période spatiale de la première transformée correspond à la
valeur de l'au moins une période spatiale de référence.
3. Le procédé selon la revendication 1 ou 2, dans lequel
l'image est visible selon le premier spectre optique et au
moins un deuxième spectre optique, et où le procédé comprend
en outre les étapes suivantes :
- acquisition de l'image selon l'au moins un deuxième spectre
optique pour obtenir une deuxième représentation,
- vérification que les deux représentations sont
graphiquement identiques, et
- vérification qu'une distance entre les deux représentations
est inférieure à un seuil.
4. Le procédé selon la revendication 3, dans lequel la

29
distance entre les deux représentations est déterminée en
identifiant, au moyen d'un algorithme de recalage, une
transformation pour laquelle une des représentations est
image de l'autre représentation.
5. Le procédé selon la revendication 2, dans lequel l'image
est visible selon le premier spectre optique et au moins un
deuxième spectre optique, le procédé comprenant en outre les
étapes suivantes :
- acquisition de l'image selon l'au moins un deuxième spectre
optique pour obtenir une deuxième représentation,
- vérification que les deux représentations sont
graphiquement identiques,
- vérification qu'une distance entre les deux représentations
est inférieure à un seuil,
- application de la même transformation spectrale à la
deuxième représentation, pour obtenir une deuxième
transformée comprenant au moins une deuxième période
spatiale, et
- vérification que la première transformée est égale à la
deuxième transformée.
6. Le procédé selon la revendication 5, dans lequel la
distance entre les deux représentations est déterminée en
identifiant, au moyen d'un algorithme de recalage, une
transformation pour laquelle une des représentations est
image de l'autre représentation.
7. Le procédé selon la revendication 5 ou 6, comprenant en
outre une étape de :
- vérification que la valeur de l'au moins une deuxième
période spatiale de la deuxième transformée correspond à la
valeur de l'au moins une période spatiale de référence.
8. Le procédé selon l'une quelconque des revendications 5 à
7, dans lequel la transformation spectrale est appliquée sur
au moins une partie de la première représentation et/ou sur
la même au moins une partie de la deuxième représentation.

30
9. Le procédé
selon l'une quelconque des revendications 5 à
8, dans lequel la transformation spectrale est appliquée sur
au moins deux parties d'une représentation, le procédé
comprenant en outre une étape de :
- vérification que les transformées des différentes parties
sont égales.
10. Le procédé selon la revendication 8 ou 9, comprenant en
outre une étape de :
- vérification que les deux représentations sont
colorimétriquement différentes.
11. Le procédé selon l'une quelconque des revendications 3 à
10, dans lequel l'image représente une partie du corps d'un
titulaire associé au dispositif de sécurité, le procédé
comprenant en outre les étapes de :
- acquisition d'une image de la partie du corps auprès d'un
porteur du dispositif de sécurité,
- vérification que l'image acquise correspond biométriquement
à la première représentation, et/ou
- vérification que l'image acquise correspond biométriquement
à la deuxième représentation.
12. Le procédé selon l'une quelconque des revendications 3 à
11, dans lequel le dispositif de sécurité est associé à un
moyen de stockage numérique comprenant une représentation
numérique de l'image, le procédé comprenant en outre les
étapes de :
- lecture de la représentation numérique de l'image,
- vérification que la représentation numérique est identique
à la première représentation, et/ou
- vérification que la représentation numérique est identique
à la deuxième représentation.
13. Le procédé selon la revendication 12, comprenant en
outre une étape de :
- vérification que l'image acquise correspond biométriquement

31
à la représentation numérique.
14. Un appareil de vérification comprenant des moyens de
mise en uvre d'un procédé de vérification selon l'une
quelconque des revendications 1 à 13.
15. Un support de données informatiques lisible par
ordinateur, stockant une suite d'instructions logiques aptes
à mettre en uvre le procédé de vérification selon l'une
quelconque des revendications 1 à 13.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


CA 02 982878 2017-10-16
WO 2016/166490 PCT/FR2016/050880
1
Procédé de vérification d'un dispositif de sécurité
comportant une signature
La présente invention concerne le domaine des dispositifs
de sécurité. Il est connu de réaliser un dispositif de
sécurité et de l'associer à un document sensible en termes de
sécurité, tel un document identitaire, afin de sécuriser
ledit document. Un dispositif de sécurité efficace se
caractérise en ce qu'il est : difficile à produire ou
reproduire, et difficile à modifier de manière indétectable.
De manière connue, un document identitaire comprend une
image associée au titulaire du document identitaire, telle
une photo d'identité. Un contrôle d'identité peut ainsi
comparer une image comprenant une photo du titulaire,
présente sur le document identitaire, avec une acquisition
réalisée sur le porteur du document identitaire, afin de
vérifier si l'acquisition correspond biométriquement, ou non,
à l'image, afin de déterminer si le porteur est, ou non, le
titulaire qu'il prétend être.
Une telle comparaison est d'autant plus probante que
l'image présente sur le document identitaire représente
effectivement le titulaire autorisé. Pour cela il convient
que cette image soit bien celle, authentique et originale,
disposée par une autorité de délivrance, et qu'elle n'ait pas
pu être modifiée depuis la délivrance.
Afin qu'un faussaire ne puisse ni remplacer ni modifier
l'image sur le document identitaire, pour, par exemple tenter
de reproduite l'apparence d'un porteur différend du
titulaire, cette image est avantageusement assortie d'un
dispositif de sécurité. Le dispositif de sécurité est
avantageusement intimement lié à ladite image, afin que les
caractéristiques de sécurité et d'authentification du
dispositif de sécurité s'appliquent aussi à l'image.
La présente invention propose un mode de vérification
multimodal apte à vérifier un dispositif de sécurité
comprenant une image, en permettant de détecter et
discriminer différentes contrefaçons possibles.
La présente invention a pour objet un procédé de

2
vérification d'un dispositif de sécurité comprenant une image
comportant une signature, comprenant les étapes suivantes :
acquisition de l'image selon un premier spectre optique pour
obtenir une première représentation, extraction de la
signature, et vérification de la signature.
La présente invention a également pour objet un procédé
de vérification d'un dispositif de sécurité comprenant une
image comportant une signature, comprenant les étapes
suivantes : acquisition de l'image selon un premier spectre
optique pour obtenir une première représentation, ladite
image étant acquise au moyen d'un capteur d'image sensible
dans ledit premier spectre, extraction de la signature, et
vérification de la signature, dans lequel : la signature est
colorimétrique et comprend une orientation particulière d'une
planche de couleur, ou la signature est fréquentielle,
l'image comprenant au moins une période spatiale de
référence.
Selon une autre caractéristique, la signature est
colorimétrique et comprend : une orientation d'une planche de
couleur, et/ou un jeu particulier de couleurs de base, et/ou
une teinte particulière.
Selon une autre caractéristique, la signature est
fréquentielle, l'image comprenant au moins une période
spatiale de référence, et le procédé comprend encore les
étapes suivantes : application d'une transformation spectrale
à la première représentation, pour obtenir une première
transformée comprenant au moins une première période
spatiale, vérification que la valeur de la (ou des)
période(s) spatiale(s) corresponde(nt) à la valeur de la (ou
des) période(s) spatiales de référence.
Selon une autre caractéristique, l'image est visible
selon le premier spectre optique et au moins un deuxième
spectre optique et le procédé comprend encore les étapes
suivantes : acquisition de l'image selon le deuxième spectre
optique pour obtenir une deuxième représentation,
vérification que les deux représentations sont graphiquement
sensiblement identiques, vérification qu'une distance entre
les deux représentations est inférieure à un seuil.
Date Reçue/Date Received 2022-05-25

2a
Selon une autre caractéristique, le seuil est égal à 10
pm, préférentiellement égal à 5 pin.
Selon une autre caractéristique, la distance entre les
deux représentations est déterminée en identifiant, au moyen
d'un algorithme de recalage, une transformation pour laquelle
une des représentations est image de l'autre représentation.
Selon une autre caractéristique, le premier spectre
optique est situé dans le spectre visible et/ou le deuxième
spectre optique est situé dans l'infrarouge.
Selon une autre caractéristique, le procédé comprend
encore les étapes suivantes : application de la même
transformation à la deuxième représentation, pour obtenir une
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WO 2016/166490 PCT/FR2016/050880
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deuxième transformée, vérification que la première
transformée est sensiblement égale à la deuxième transformée.
Selon une autre caractéristique, le procédé comprend
encore une étape de : vérification que la valeur de la (ou
des) période(s) spatiale(s) de la deuxième transformée
corresponde(nt) à la valeur de la (ou des) période(s)
spatiales de référence.
Selon une autre caractéristique, la transformation
spectrale est appliquée sur au moins une partie de la
première représentation et/ou sur la même au moins une partie
de la deuxième représentation.
Selon une autre caractéristique, la transformation
spectrale est appliquée sur au moins deux parties d'une
représentation, et le procédé comprend encore une étape de :
vérification que les transformées des différentes parties
sont sensiblement égales.
Selon une autre caractéristique, le procédé comprend
encore une étape de : vérification que les
deux
représentations sont colorimétriquement différentes.
Selon une autre caractéristique, l'image représente une
partie du corps, préférentiellement le visage, l'oeil, ou le
doigt, d'un titulaire associé au dispositif de sécurité et le
procédé comprend encore les étapes de : acquisition d'une
image de la partie du corps auprès d'un porteur du dispositif
de sécurité, vérification que l'image acquise correspond
biométriquement à la première représentation, et/ou
vérification que l'image acquise correspond biométriquement à
la deuxième représentation.
Selon une autre caractéristique, le dispositif de
sécurité est associé à un moyen de stockage numérique
comprenant une représentation numérique de l'image, et le
procédé comprend encore les étapes de : lecture de la
représentation numérique de l'image, vérification que la
représentation numérique est sensiblement identique à la
première représentation, et/ou vérification que la
représentation numérique est sensiblement identique à la
deuxième représentation.
Selon une autre caractéristique, le procédé comprend

4
encore une étape de : vérification que l'image acquise
correspond biométriquement à la représentation numérique.
L'invention concerne encore un appareil de vérification
comprenant des moyens de mise en uvre d'un tel procédé de
vérification. L'invention concerne encore un programme
d'ordinateur comprenant une suite d'instructions logiques
aptes à mettre en uvre un tel procédé de vérification.
L'invention concerne encore un support de données
infoLmatiques comprenant un tel programme d'ordinateur.
L'invention concerne aussi un support de données
infoLmatiques lisible par ordinateur, stockant une suite
d'instructions logiques aptes à mettre en uvre le procédé de
vérification tel que décrit.
D'autres caractéristiques, détails et avantages de
l'invention ressortiront plus clairement de la description
détaillée donnée ci-après à titre indicatif en relation avec
des dessins sur lesquels :
- la figure 1 illustre un document identitaire comprenant
une image associée à un dispositif de sécurité,
- la figure 2 illustre une étape du procédé de
vérification, effectuant une comparaison entre deux
représentations de l'image acquises selon des spectres
optiques différents,
- la figure 3 illustre une autre étape du procédé de
vérification, utilisant une transformation spectrale,
- la figure 4 illustre une possible contrefaçon, qu'une
transformation spectrale permet de détecter.
La figure 1 illustre un document identitaire 20
comprenant au moins une image 2. Le document identitaire 20
peut, le cas échéant, comprendre d'autres éléments 21.
L'image 2 est réalisée de manière à intégrer un dispositif de
sécurité 1. Selon une caractéristique le dispositif de
sécurité 1 consiste en ce que l'image 2 comporte une
signature. Une signature est une caractéristique spécifique
de l'image 2 apte à pouvoir être détectée, typiquement par un
outil d'analyse. Une signature est le plus souvent une
Date Reçue/Date Received 2022-05-25

4a
conséquence du mode de réalisation ou d'une machine utilisée
pour réaliser l'image 2. Une signature peut être ainsi
intrinsèquement liée au mode de réalisation. Alternativement
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une signature peut être volontairement introduite dans
l'image 2, afin de pouvoir y être détectée pour vérification.
La nature d'une signature peut être très diverse.
Plusieurs exemples, non limitatifs, seront décrits par la
suite.
La vérification d'un tel dispositif de sécurité 1
comprend les étapes suivantes. Une première étape réalise une
acquisition de l'image 2 selon le premier spectre optique
pour obtenir une première représentation 3.
Une telle acquisition est réalisée en éclairant l'image 2
avec un éclairage selon le spectre optique souhaité et en
réalisant la représentation 3,4 par une acquisition,
typiquement au moyen d'un capteur d'image, sensible dans
ledit spectre optique souhaité. Le résultat obtenu, soit une
représentation 3,4 est une image, pouvant être numérisée et
stockée dans une mémoire informatique et classiquement
organisée sous forme d'une image, soit une matrice
bidimensionnelle de pixels.
Un spectre optique peut être défini, dans la présente,
par au moins une bande de fréquence optique. Un spectre
optique peut ainsi être tout ou partie du spectre infrarouge,
tout ou partie du spectre X, tout ou partie du spectre
ultraviolet, ou encore tout ou partie du spectre visible, ou
une combinaison quelconque des précédents.
Ainsi l'obtention d'une représentation 3,4 dans un
spectre optique, tel que par exemple le spectre optique
infrarouge, suppose un éclairage de l'image 2 par une source
couvrant au moins le spectre optique infrarouge souhaité et
l'acquisition simultanée de la représentation 3,4 au moyen
d'un capteur, telle une caméra, sensible au moins dans le
spectre optique infrarouge souhaité. La représentation
obtenue est une image, matrice bidimensionnelle de pixels, où
chaque pixel comprend une unique intensité, indicative du
rayonnement optique, dans le spectre optique considéré,
réfléchi par l'image 2. Une telle représentation 3,4 a
généralement la forme d'une image monochrome.
Dans le cas particulier d'un spectre optique comprenant
au moins partiellement le spectre optique visible, un pixel

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peut comprendre plusieurs intensités, indicatives des
intensités de couleurs élémentaires. Une représentation 3,4 a
alors la forme d'une image polychrome, soit la forme d'une
superposition de plusieurs images monochromes, dites images
composantes.
Au cours d'une deuxième étape, il est ensuite procédé à
une extraction de la signature. Le mode opératoire de cette
étape d'extraction dépend de la nature de la signature. Au
cours d'une troisième étape, la signature est vérifiée, pour
contrôler que la signature extraire de la représentation 3
issue de l'image 2 correspond bien à une signature, telle
qu'elle doit être présente, en ce qu'elle a été introduite et
insérée dans l'image 2 lors de la fabrication de l'image 2.
Le mode opératoire de cette étape de vérification dépend
encore de la nature de la signature et est détaillé plus
avant.
Selon un premier mode de réalisation, la signature est
colorimétrique. Ceci recouvre encore de nombreux modes
opératoires, qui sont illustrés par des exemples non
limitatifs. Une idée générale de ce type de signature est de
tirer profit de l'avance technologique, en termes de moyens
de fabrication et de moyens de vérifications, généralement
constatée entre les industriels du domaine des dispositifs de
sécurité et/ou les officines gouvernementales délivrant les
documents identitaires, relativement à des contrefacteurs.
Un premier exemple de signature colorimétrique utilise
l'orientation d'une planche de couleur donnée. Ainsi, dans un
procédé d'impression offset, chaque couleur de base (par
exemple RGB(K) ou CMY(W), typiquement au nombre de 2 à 5, est
imprimée au moyen d'une planche de couleur. Afin d'éviter des
effets de moiré préjudiciables, chaque telle planche de
couleur est orienté selon un angle différent, afin que chaque
planche de couleur soit angulairement espacée relativement
aux autres. Ainsi l'angle de chaque planche de couleur est
caractéristique d'une machine d'impression.
Un mesure très précise de ce jeu d'angles, ou même une
modification volontaire d'au moins un angle, peut permettre
d'identifier et/ou de particulariser une machine

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d'impression, et en généralisant un organisme émetteur. Avec
des outils de vérification précis, il est ainsi possible
d'utiliser au moins un angle de ce jeu d'angles comme
signature.
Un deuxième exemple de signature calorimétrique utilise
la teinte précise de chaque planche de couleur. Chaque
planche de couleur comprend une couleur de base. Les
différentes couleurs des différentes planches de couleur
définissent ainsi une base calorimétrique, à l'instant d'une
base vectorielle. Les couleurs de base doivent comprendre des
couleurs sensiblement répartie afin de disposer d'une bonne
puissance d'expression calorimétrique. Il est ainsi connu
d'utiliser une base RGB : Rouge Vert (Green) et Bleu,
éventuellement complétée par du Blanc (White) et/ou du Noir
(blacK). Une autre base est CMY : Cyan Magenta et Jaune
(Yellow). Mais il est possible de définir n'importe quel n-
uplet de couleurs de base, ou encore en partant d'un triplet
classique de légèrement modifier au moins une des couleurs de
base en décalant sa teinte de quelques %. Une mesure précise
peut ainsi permettre de détecter avec précision une machine
d'impression, en tablant uniquement sur les inévitables
dispersions d'une machine à l'autre ou encore en créant un
décalage volontaire. Un décalage volontaire est avantageux en
ce qu'il peut permettre de particulariser toutes les machines
d'une même entité et ainsi caractérisé un émetteur, tel un
service ou un état.
Un troisième exemple de signature calorimétrique est
l'utilisation d'une teinte particulière. Une telle teinte,
combinaison particulière des couleurs de base peut ainsi être
employée pour réaliser une partie spécifique d'une image 2.
Il peut, par exemple, s'agir d'un cadre, ou même d'un point
particulier, réalisé avec une définition de teinte, absolue
ou relative donnée, apte à être vérifiée avec une grande
précision. La position du point utilisé peut être partie à la
signature.
Selon un autre mode de réalisation, la signature est
fréquentielle. Pour cela l'image 2 comprend au moins un
période spatiale de référence. Ici encore plusieurs modes de

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réalisation sont possibles et certains sont illustrés plus
avant. La période spatiale de référence peut être intrinsèque
en ce qu'elle est introduite par le procédé de fabrication de
l'image 2 ou elle peut encore être artificielle, en ce
qu'elle est ajoutée à l'image.
La présence d'au moins une telle période spatiale de
référence constitue une signature dont il est possible de
vérifier la présence et la qualité. Du fait du mode de
réalisation de l'image 2, la ou les périodes 6,7 est (sont)
intégrée(s) dans la totalité de la surface d'une
représentation 3,4, et doit (doivent) être égales à la ou les
période(s) spatiale(s) de référence telle(s) que présente(s)
dans le dispositif de sécurité 1 à l'origine.
L'extraction de la signature est alors réalisée au moyen
des étapes suivantes. Il est appliqué une transformation 8
spectrale à la première représentation 3. Ceci permet
d'obtenir une première transformée 9.
Une telle transformation 8 spectrale se caractérise en ce
qu'elle met en évidence dans l'image/représentation à
laquelle elle est appliquée, du fait d'une décomposition en
série de fonctions périodiques, les fréquences spatiales
présentes dans ladite image/représentation. Une telle
transformation 8 spectrale peut être toute transformation
réalisant une décomposition selon une série de fonctions. Une
transformation de ce type couramment utilisée, en ce qu'elle
dispose avantageusement d'une implémentation numérique
efficace et rapide, est une transformée de fourrier rapide
(en anglais : fast fourrier transform, FFT). Une telle
transformation peut être monodimensionnelle. Dans le cas
d'une transformation 8 applicable à une image, il existe une
version bidimensionnelle de cette transformation (transformée
de fourrier rapide bidimensionnelle, FT2), qui transforme une
représentation 3,4, homogène à une image, en un
spectre/transformée 9,10, lui-même homogène à une image. Un
point de forte intensité, figuré par un point noir sur les
figures, est indicatif d'une période spatiale 6,7, présente
dans la représentation 3,4.
Il est ensuite procédé à une étape de vérification

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absolue, vérifiant que la valeur de la (ou des) période(s)
spatiale(s), au moins les plus remarquables, de référence
corresponde(nt) à la valeur de la (ou des) période(s) 6 de la
première transformée 9.
Cette correspondance est vérifiée en s'accordant une
tolérance afin de tenir compte des éventuelles erreurs de
mesure et/ou de calcul. Il est ainsi vérifié qu'un point de
la transformée 9, figurant une période spatiale, correspond
bien à une période spatiale de référence, à une tolérance
près.
La valeur de cette tolérance doit pouvoir être configurée
afin de tenir compte des performances du capteur optique
utilisé. Une tolérance égale à 50 pin peut être employée pour
un capteur peu performant. Cependant cette tolérance est
choisie aussi petite que possible. Une tolérance
préférentiellement égale à 30 pin, et
encore
préférentiellement égal à 10 pm, est retenue si les
performances du capteur le permettent. Dans le cas
d'utilisation d'un capteur mobile, tel la caméra d'un
smartphone, la valeur du seuil peut être adaptée en fonction
de la distance, variable, de prise de vue.
Cette étape de vérification fréquentielle, permet de
vérifier que l'image 2 correspond à l'image d'origine telle
que réalisée par l'organisme émetteur du dispositif de
sécurité 1, en ce qu'elle comporte bien les fréquences de
référence présentes à l'origine. Ceci peut permettre de
discriminer une contrefaçon tentant de modifier tout ou
partie de l'image 2 sans en respecter lesdites fréquences de
référence.
Selon une autre caractéristique, l'image 2 est réalisée
de telle manière à être visible selon un premier spectre
optique et au moins un deuxième spectre optique. Le premier
spectre optique et ledit au moins un deuxième spectre optique
sont avantageusement disjoints, deux à deux.
Il sera détaillé plus avant plusieurs modes de
réalisation permettant d'obtenir une telle caractéristique de
l'image 2. Il convient de noter que ce qui caractérise le
dispositif de .sécurité 1 est que, par construction, un même

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composant constitutif de l'image 2 est visible selon un
premier spectre optique et selon au moins un deuxième spectre
optique.
Il peut encore être noté qu'une telle caractéristique
permet au dispositif de sécurité 1 d'être intimement lié avec
l'image 2, rendant ainsi toute dissociation quasiment
impossible. Un tel dispositif de sécurité 1, s'il est
vérifié, authentifie ainsi de manière relativement certaine,
son authenticité et son origine, et ainsi l'authenticité et
l'origine de l'image 2.
La vérification d'un tel dispositif de sécurité 1
comprend les étapes suivantes, illustrées en référence à la
figure 2. Une première étape réalise une acquisition de
l'image 2 selon le premier spectre optique pour obtenir une
première représentation 3. Une deuxième étape réalise une
acquisition de l'image 2 selon le deuxième spectre optique
pour obtenir une deuxième représentation 4.
Une telle acquisition est réalisée en éclairant l'image 2
avec un éclairage selon le spectre optique souhaité et en
réalisant la représentation 3,4 par une acquisition,
typiquement au moyen d'un capteur d'image, sensible dans
ledit spectre optique souhaité. Le résultat obtenu, soit une
représentation 3,4 est une image, pouvant être numérisée et
stockée dans une mémoire informatique et classiquement
organisée sous forme d'une image, soit une matrice
bidimensionnelle de pixels.
Un spectre optique peut être défini, dans la présente,
par au moins une bande de fréquence optique. Un spectre
optique peut ainsi être tout ou partie du spectre infrarouge,
tout ou partie du spectre X, tout ou partie du spectre
ultraviolet, ou encore tout ou partie du spectre visible, ou
une combinaison quelconque des précédents.
Ainsi l'obtention d'une représentation 3,4 dans un
spectre optique, tel que par exemple le spectre optique
infrarouge, suppose un éclairage de l'image 2 par une source
couvrant au moins le spectre optique infrarouge souhaité et
l'acquisition simultanée de la représentation au moyen d'un
capteur, telle une caméra, sensible au moins dans le spectre

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optique infrarouge souhaité. La représentation obtenue est
une image, matrice bidimensionnelle de pixels, où chaque
pixel comprend une unique intensité, indicative du
rayonnement optique, dans le spectre optique considéré,
réfléchi par l'image 2. Une telle représentation 3,4 a
généralement la forme d'une image monochrome.
Dans le cas particulier d'un spectre optique comprenant
au moins partiellement le spectre optique visible, un pixel
peut comprendre plusieurs intensités, indicatives des
intensités de couleurs élémentaires. Une représentation 3,4 a
alors la forme d'une image polychrome, soit la forme d'une
superposition de plusieurs images monochromes, dites images
composantes.
Il a été vu que, par construction, un même composant
constitutif de l'image 2, forme l'image 2 et est visible
selon les différents spectres optiques. Cette caractéristique
est mise à profit pour la vérification, qui compare les deux
représentations 3,4 afin de vérifier, que les deux
représentations 3,4 sont graphiquement sensiblement
identiques. De plus au cours d'une deuxième étape, il est
vérifié que les deux représentations 3,4 ne sont pas décalées
l'une par rapport à l'autre, en ce qu'une distance 5 entre
les deux représentations 3,4 reste inférieure à un seuil.
Ainsi, tel qu'illustré à la figure 2, il est vérifié que
la première représentation 3 figure un premier motif qui est
sensiblement identique graphiquement à un deuxième motif
figuré par la deuxième représentation 4.
Cette première étape vérifiée, il est possible de
déterminer une distance entre le premier motif et le deuxième
motif et de vérifier que cette distance est inférieure à un
seuil.
Il s'ensuit que le dispositif de sécurité 1 est vérifié
si et seulement si, les deux tests précédents sont validés :
le premier motif est graphiquement sensiblement identique au
deuxième motif, et la distance entre les deux motifs est
inférieure au seuil.
Tel qu'est conçu le dispositif de sécurité 1, un même
composant de l'image 2 est visible selon le premier spectre

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optique et selon ledit au moins un deuxième spectre optique.
Aussi un décalage ou une distance entre les deux
représentations 3,4 est théoriquement nul. Afin de tenir
compte des imprécisions de mesure et/ou de calcul, une
tolérance est introduite sous forme dudit seuil. Cependant ce
seuil peut être choisi très petit. Afin de permettre une
discrimination entre un dispositif authentique, où l'image
visible selon un premier spectre optique est réalisée
conjointement et simultanément avec l'image visible selon un
deuxième spectre optique, et une éventuelle contrefaçon qui
réaliserait, en deux étapes, une première image visible selon
un premier spectre optique et une deuxième image visible
selon un premier spectre optique, alignée avec la première
image, il convient que ledit seuil soit inférieur aux
capacités d'alignement (en anglais : registration) des
technologies et machines de production actuelles. Un seuil
égal à 10 pm, préférentiellement égal à 5 pm, répond à ce
besoin, en ce qu'une telle performance d'alignement est
inatteignable quelle que soit la technologie employée.
Il a été vu qu'une première étape de vérification
consistait à comparer la première représentation 3 avec la
deuxième représentation 4 et à tester l'identité graphique
des deux représentations. De nombreuses techniques de
traitement d'image sont applicables pour réaliser une telle
comparaison.
Selon un mode de réalisation illustratif, l'identité
entre les deux représentations 3,4 peut être vérifiée en
identifiant, au moyen d'un algorithme connu de recalage, une
transformation permettant de passer d'une représentation 3 à
l'autre représentation 4. Dans ce cas la vérification est
acquise si ladite transformation est suffisamment proche de
la transformation identité. Un avantage de cette approche est
que l'identification de la transformation fournit encore, en
tant que module de cette transformation, la distance entre
les deux représentations 3,4, qui peut alors être comparée au
seuil.
Dans le cas où l'une au moins des représentations 3,4 est
une image polychrome, la comparaison peut être appliquée sur

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l'une quelconque des images composantes de ladite image
polychrome, ou encore après un prétraitement de l'image
polychrome afin de la rendre monochrome, par quelque méthode
que ce soit (moyenne, saturation, etc...).
Les deux spectres optiques peuvent être quelconques, dès
lors que l'on dispose d'un composant, visible simultanément
selon ces deux spectres optiques et apte à entrer dans la
réalisation de l'image 2.
Avantageusement, afin de permettre certains tests à l'oeil
nu, un des spectres optiques est situé dans le spectre
visible. Un spectre optique inclus dans le spectre visible
présente encore l'avantage de simplifier l'éclairage de
l'image 2 lors de la réalisation de l'acquisition, puisqu'il
peut être réalisé par la lumière du jour ou encore par tout
type d'éclairage artificiel habituel.
L'utilisation du spectre visible est encore avantageuse
en ce qu'elle permet d'obtenir une représentation polychrome.
Comme il est décrit plus avant, la polychromie peut fournir
une vérification supplémentaire.
Alternativement, un des spectres optiques peut être situé
dans l'ultraviolet, UV.
Alternativement, un des spectres optiques peut être situé
dans l'infrarouge, IR.
De tels spectres optiques, non situés dans le visible,
améliorent la sécurité en ce que leur utilisation n'est pas
nécessairement détectée par un contrefacteur. Ils compliquent
légèrement l'étape de vérification en ce qu'un éclairage et
un moyen d'acquisition spécifique sont nécessaires. Cependant
il convient de noter, dans le cas d'un document identitaire
20, que les officines de contrôle, tels les postes
frontières, sont le plus souvent déjà équipés de scanners
aptes à réaliser une acquisition IR ou UV.
Les modes de réalisation de l'image 2, permettant qu'elle
soit visible selon au moins deux spectres optiques, sont
détaillés plus avant.
Certains de ces modes de réalisation contribuent,
intrinsèquement ou artificiellement, à doter l'image 2 d'une
signature fréquentielle, de manière à ce qu'elle comprenne au

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moins une période spatiale.
Il a été vu précédemment que la signature fréquentielle
d'une image 2 peut être vérifiée de manière absolue.
Lorsque l'image 2 est visible selon au moins deux
spectres optiques, il est encore possible d'appliquer une
vérification relative. Pour cela, il est encore appliqué la
même transformation 8 à la deuxième représentation 4. Ceci
permet d'obtenir une deuxième transformée 10.
A partir de ces transformées 9,10, il peut être vérifié
que la première transformée 9 est sensiblement égale à la
deuxième transformée 10.
Cette égalité peut être testée selon de nombreuses
méthodes. Si les transformées 9,10 sont des images, il est
possible de leur appliquer toutes les méthodes de comparaison
d'image, telles que la méthode précédemment décrite pour
comparer les représentations et vérifier qu'elles sont
identiques (identification du recalage).
Dans tous les cas, les transformées 9,10 figurent des
points caractéristiques des périodes remarquables. Il est
possible d'utiliser des méthodes extrayant un ensemble des p
périodes les plus remarquables pour chacune des transformées
9,10 et de comparer les p périodes de chacun des ensembles.
On considère que deux transformées sont égales si au moins
une certaines parties des périodes remarquables d'une
transformée 9 se retrouvent dans l'ensemble des périodes
remarquables de l'autre transformée 10.
Si une égalité est trouvée, l'étape de vérification est
positive et le dispositif de sécurité 1 est réputé vérifié et
donc valide. A défaut, l'étape de vérification est négative
et le dispositif de sécurité 1 et/ou son authenticité sont
mis en doute.
L'étape de vérification précédente est relative en ce
qu'elle compare les transformées 9,10 respectives des deux
représentations 3,4. Ceci permet de vérifier que l'image 2 a
bien été réalisée conjointement, pour sa partie 3 visible
selon un premier spectre optique et pour sa partie 4 visible
selon au moins un deuxième spectre optique, et que l'on

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retrouve sensiblement les mêmes spectres fréquentiels dans
les deux représentations 3,4, indicatifs de la présence d'une
même signature fréquentielle 5 d'origine.
L'étape de vérification absolue, réalisée pour la
première transformée 9, peut encore être appliquée à la
deuxième transformée 10, afin de vérifier que la (ou les)
période(s), au moins les plus remarquables de référence sont
bien présentes dans la (ou les) période(s) 7 de la deuxième
transformée (10). Cette deuxième étape de vérification
fréquentielle, permet de vérifier que la périodicité
particulière de l'image 2 correspond à celle réalisée par
l'organisme émetteur du dispositif de sécurité 1.
Selon un premier mode de réalisation, la transformation 8
spectrale est appliquée à la totalité de la première
représentation 3 et/ou, de même, à la totalité de la deuxième
représentation 4.
Alternativement, selon un autre mode de réalisation, la
transformation 8 spectrale est appliquée à au moins une
partie de la première représentation 3 et sur la même au
moins une partie de la deuxième représentation 4. Chacune des
transformées partielles peut alors être comparée, à une
transformée partielle de l'autre représentation, par exemple
à la transformée partielle correspondante, cette comparaison
pouvant être réalisée partie à partie, mais pas
nécessairement, et/ou à une autre transformée partielle de la
même représentation.
Un intérêt d'une vérification utilisant
une
transformation spectrale 8 va maintenant être illustré en
relation avec la figure 4.
Il est supposé qu'une image 2 est contrefaite afin d'en
modifier au moins une partie 11. Ainsi, tel qu'illustré à la
figure 4, une partie 11 modifiée vise à modifier les yeux sur
une photo d'identité. Alors que l'image d'origine 2 et donc
sa représentation 3 comporte une signature fréquentielle 5,
la partie 11 modifiée, que ce soit par ajout ou par
remplacement, quelle que soit la technologie employée, a
toutes les chances de présenter une signature fréquentielle
5' différente de la signature fréquentielle d'origine 5, y

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compris le cas où aucune signature fréquentielle 5' n'est
présente. Aussi une comparaison des transformées 9,10
spectrales, réalisées sur tout ou partie d'une représentation
3,4 fait nécessairement apparaitre une différence détectable.
Il va maintenant être décrit plusieurs modes de
réalisation permettant d'obtenir une image 2 comprenant un
dispositif de sécurité 1 visible selon un premier spectre
optique et selon au moins un deuxième spectre optique.
Selon un premier mode de réalisation, un dispositif de
sécurité 1 peut être, de manière connue, une image 2 réalisée
par gravure laser monochrome. Un tel dispositif de sécurité 1
est connu et largement répandu dans le domaine technique. Le
principe est de disposer une couche sensible au laser, dans
laquelle il est possible de réaliser, au moyen d'un faisceau
laser, une carbonisation localisée. Il est ainsi possible, au
moyen d'un laser, de dessiner et de réaliser une image 2. Ce
mode de réalisation permet de réaliser une image,
nécessairement monochrome, telle une photo d'identité. Il est
connu qu'un point de l'image 2, noirci par le laser, est
visible dans un premier spectre optique : le spectre visible
et que de plus un point de l'image 2 est encore visible selon
un deuxième spectre optique : le spectre infrarouge.
Il convient de remarquer ici que cette propriété de
visibilité selon au moins deux spectres optiques est connue
est exploitée par les contrôleurs. Il est vérifié, pour une
image obtenue par gravure laser monochrome que l'image est
visible dans le spectre optique visible et que, de plus,
l'image est visible dans le spectre optique IR. Ceci permet
au contrôleur de vérifier qu'il est bien en présence d'une
image réalisée par gravure laser monochrome. Cependant
aujourd'hui, cette vérification est uniquement humaine et
qualitative : le contrôleur vérifie visuellement qu'une image
peut être vue, selon les deux spectres optiques. Cependant
l'art antérieur ne vérifie ni que les deux représentations
3,4 sont identiques, ni que leur distance est inférieure à un
seuil. L'invention, qui apporte une approche quantitative,
permet avantageusement que ces deux opérations puissent être
réalisées automatiquement, avec beaucoup plus de précision,

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en incluant la prise de décision.
Selon un autre mode de réalisation, un dispositif de
sécurité 1 peut être une image 2 réalisée par gravure laser
couleur. Pour cela, un dispositif de sécurité 1 comprend un
arrangement comprenant une matrice de couleur. La matrice de
couleur est un tableau de pixel, chaque pixel comprenant au
moins deux sous-pixels de couleurs avantageusement
élémentaires et différentes. Selon un premier mode de
réalisation la matrice de couleur est sensible au laser, un
tir laser permettant sélectivement pour chaque pixel,
d'exprimer une teinte par combinaison des couleurs
élémentaires des sous-pixels. Selon un autre mode de
réalisation, la matrice de couleur est insensible au laser,
et ledit arrangement comprend au moins une couche sensible au
laser. Ladite au moins une couche sensible est disposée au-
dessus et/ou en-dessous de la matrice de couleur. Une gravure
laser, selon la technologie monochrome précédemment décrite,
permet de réaliser, dans ladite au moins une couche sensible,
un masque monochrome, permettant sélectivement pour chaque
pixel d'exprimer une teinte par combinaison des couleurs
élémentaires des sous-pixels.
Ces deux modes de réalisation permettent la réalisation
d'une image en couleur par gravure laser. Ici encore, le
point carbonisé par laser constitutif de l'image 2 est
simultanément visible dans le spectre optique visible et dans
le spectre optique IR. Il s'agit donc d'un même composant,
qui est ainsi nécessairement situé au même endroit dans la
première représentation 3 ou dans la deuxième représentation
4.
Selon encore un autre mode de réalisation, un dispositif
de sécurité 1 peut être une image 2 réalisée par une
technique d'impression. La technique d'impression peut être
n'importe quelle technique d'impression :
offset,
sérigraphie, retransfert, sublimation, jet d'encre, etc...,
tant qu'elle utilise une encre comprenant au moins un
composant visible selon le premier spectre optique et le
deuxième spectre optique. Ce composant, intégré dans l'encre,
détermine ainsi selon quels spectres optiques l'image 2 peut

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être vue. Une image 2 peut ainsi être invisible dans le
spectre visible, mais être visible dans l'IR et dans l'UV.
L'impression de l'image 2 crée des points d'image qui sont
simultanément visibles selon les au moins deux spectres
optiques. Ici encore, un point image est un unique composant,
nécessairement situé au même endroit dans la première
représentation 3 ou dans la deuxième représentation 4.
Une technique simplificatrice de contrefaçon consiste à
réaliser une image 2 en monochrome. Ainsi un contrefacteur
peut être tenté de réaliser une image 2 monochrome, plus
simple à fabriquer ou nécessitant un outillage plus simple.
Ainsi une impression polychrome peut être remplacée par une
impression monochrome. De même un contrefacteur peut être
équipé d'un laser de gravure monochrome, et maitriser cette
technologie déjà assez ancienne, et être tenté de remplacer
une image 2 couleur créée par gravure laser, dont la
technologie très récente est encore peu diffusée et
vraisemblablement difficilement accessible à un
contrefacteur, par une image 2 monochrome créée par gravure
laser.
Aussi, et pour peu que le dispositif de sécurité 1
authentique comprenne une image en couleur et que l'un au
moins des spectres optiques soit le spectre visible, le
procédé de vérification peut avantageusement comprendre une
étape supplémentaire vérifiant que les deux représentations
3,4 sont colorimétriquement différentes. Ainsi, typiquement,
une des représentations figure une acquisition polychrome de
l'image 2 et l'autre représentation, par exemple parce
qu'elle est visible dans un spectre optique situé hors du
spectre visible, figure une acquisition monochrome. Cette
étape de vérification, contrôle une présence effective de
couleur l'une des représentations. Les représentations 3,4
sont ici colorimétriquement différentes, même si elles sont
graphiquement identiques (même motif).
La différence colorimétrique peut être vérifiée par toute
méthode de traitement colorimétrique. Selon un mode de
réalisation possible, les représentations 3,4 peuvent être
modélisées selon un modèle colorimétrique CIE Lab. Il peut

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alors être vérifié que la représentation réputée être en
couleur présente effectivement des valeurs des coefficients
a,b généralement élevées, alors que la représentation réputée
être monochrome, est grise, et présente des valeurs des
coefficients a,b faibles. Une approche analogue pourrait
utiliser une conversion des représentations 3,4 selon un
modèle HLS, et une observation de la valeur de la saturation
S.
Il a été vu au moins trois modes de réalisation d'un
dispositif de sécurité 1 visible selon au moins deux spectres
optiques : gravure laser monochrome, gravure laser couleur et
impression avec encre spéciale.
Une image 2 réalisée par gravure laser monochrome
comprend une signature fréquentielle 5, du fait que les tirs
lasers sont réalisés selon une matrice de tir. Une telle
matrice de tir, par exemple rectangulaire, est
avantageusement périodique. Il apparait donc, spatialement,
au moins une période 6,7, par dimension. Dans le cas d'une
matrice rectangulaire, il peut ainsi apparaître une période
6,7 selon un premier axe et une deuxième période 6,7 selon
l'autre axe de la matrice.
Aussi si l'on applique une transformation 8 spectrale à
une représentation 3,4 issue d'une telle image 2, la
transformée 9 de la représentation 3 est égale à la
transformée 10 de la représentation 4. Cette transformation 8
spectrale fait apparaître, et ce pour les deux spectres
optiques, au moins les deux périodes 6,7. Si la matrice
rectangulaire est orientée parallèle à l'image 2, et que la
transformation 8 spectrale est une FFT2, il apparaitra au
moins un premier point 6,7 sur l'axe des ordonnées,
représentatif de la période selon l'axe des abscisses et au
moins un deuxième point sur l'axe de abscisses, représentatif
de la période selon l'axe des ordonnées.
Une image réalisée par gravure laser couleur comprend
intrinsèquement, le plus souvent, une signature fréquentielle
en ce que l'arrangement permettant de graver une telle
image 2 en couleur comprend une matrice de couleur. Bien que
cela ne soit pas une obligation, afin de faciliter la

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gravure, les pixels et les sous-pixels comprenant les
couleurs sont avantageusement disposés dans ladite matrice de
couleur de manière périodique. Il est ainsi possible de
trouver, selon au moins une dimension, une période principale
6,7 correspondant à la distance entre les pixels. De plus,
chaque pixel comprend un nombre n, au moins égal à 2, et
classiquement égal à 4 (Cyan, Magenta, Jaune, Noir), de sous-
pixels comprenant chacun une couleur de base. Ces n couleurs
sont avantageusement spatialement équitablement réparties,
formant ainsi une période spatiale secondaire n-sous-multiple
de la période principale 6,7.
Selon un mode de réalisation, la matrice de couleur est
arrangée en lignes, par exemple horizontales, alternant selon
une séquence avantageusement identiquement répétée les n
couleurs.
La matrice de couleur n'est théoriquement visible que
dans le spectre optique visible. Cependant, des points
réalisés par gravure laser sont visibles d'une part dans le
spectre optique visible et d'autre part dans le spectre
optique infrarouge, IR. Aussi, dans une image 2 gravée, les
points gravés étant nécessairement disposés selon la matrice
de couleur, vont permettre de faire apparaître les périodes
spatiales principale 6,7 et secondaire de la matrice de
couleur. Cette caractéristique suppose que la densité de
points gravés soit suffisante. Ceci est le cas pour une image
complexe et particulièrement pour une photographie. Les
périodes spatiales principale 6,7 et secondaire apparaissent,
tant dans la première transformée 9 issue d'une
représentation 3 selon un premier spectre optique, ici le
spectre visible, que dans la deuxième transformée 10 issue
d'une représentation 4 selon un deuxième spectre optique, ici
le spectre IR.
Pour un dispositif de sécurité 1 authentique, la même
signature fréquentielle 5 issue de la matrice de couleur est
révélée et mise en évidence par les points gravés et les deux
transformées 9,10 doivent être sensiblement identiques. De
plus les périodes 6,7 mises en évidence par la transformation
8 spectrale doivent correspondre aux périodes principale et

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le cas échéant secondaire de référence de la signature
fréquentielle 5, telle que fabriquée.
Une image 2 réalisée par un procédé d'impression ne
comprend pas nécessairement de signature fréquentielle 5.
Cependant, certains procédés de réalisation peuvent induire
un arrangement périodique des points qui forme alors une
signature fréquentielle 5, dont au moins une période spatiale
6,7 est la distance entre les points. Ce motif périodique
forme ainsi une signature fréquentielle 5 qui peut alors être
utilisée pour vérifier le dispositif de sécurité 1 en
appliquant une transformation spectrale 8.
Selon un autre mode de réalisation, il est encore
possible d'inclure dans l'image 2 une signature fréquentielle
additionnelle, volontairement ajoutée, par impression d'un
motif périodique. Il est ainsi possible d'insérer une
signature fréquentielle 5, dans une image 2, en remplaçant
certains points ou lignes, avantageusement périodiquement
disposés, par une couleur donnée. Ainsi, à l'instar d'une
matrice de couleur apte à permettre la réalisation d'une
image couleur par gravure laser, ou encore pour tenter de
simuler une telle matrice, il est possible de modifier une
image 2 en remplaçant une ligne sur p par une ligne noire.
Ceci modifie suffisamment peu l'image 2 pour qu'elle reste
exploitable, tout en lui conférant une signature
fréquentielle 5 utilisable pour les besoins d'une
vérification après application d'une transformation 8
spectrale.
Si de plus une image 2 est imprimée avec une encre
spéciale, il est possible de vérifier la présence, l'identité
et la distance des deux représentations 3,4 issues
d'acquisitions selon au moins deux spectres optiques. Si
l'image 2, ou au moins ladite signature fréquentielle 5
additionnelle est imprimée avec une encre spéciale, la
signature fréquentielle 5 ainsi réalisée est visible selon au
moins deux spectres optiques et doit être présente dans les
deux transformées 9,10 issues de ces deux représentations
3,4, ces deux transformées étant alors égales.
Selon une autre caractéristique l'image 2 représente une

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partie du corps d'un titulaire associé au dispositif de
sécurité 1. Le procédé de vérification peut encore comprendre
les étapes suivantes. Une première étape consiste en une
acquisition d'une image de ladite partie du corps auprès du
porteur du dispositif de sécurité 1. Une deuxième étape
réalise une vérification que cette image acquise correspond
biométriquement à l'image 2 du dispositif de sécurité 1.
L'image 2 du dispositif de sécurité 1 est réputée être une
représentation du titulaire autorisé. Aussi si une
correspondance biométrique peut être vérifiée entre une
acquisition en direct auprès du porteur accompagnant le
dispositif de sécurité 1, il peut être assumé que le porteur
est bien le titulaire qu'il prétend être.
Si l'image 2 est visible selon deux spectres optiques, la
vérification peut être doublée, en vérifiant que l'image
acquise 13 correspond biométriquement à la première
représentation 3, et/ou en vérifiant que l'image acquise 13
correspond biométriquement à la deuxième représentation 4.
Il est ici utilisé le terme de correspondance biométrique
car une telle étape, comparant une acquisition en direct
auprès du porteur et une image 2, associée au dispositif de
sécurité 1, issue d'une acquisition ayant été réalisée lors
de la délivrance, pouvant être relativement ancienne, et
l'apparence du porteur ayant pu évoluer, est nécessairement
plus complexe qu'une vérification d'identité entre deux
images. Les techniques de correspondance biométriques sont
supposées connues.
Ceci s'applique par exemple au cas où la partie du corps
est le visage, l'image 2 représentant alors une photographie
d'identité du porteur d'un document identitaire 20 associé au
dit dispositif de sécurité 1. Selon un autre mode de
réalisation, il peut encore s'agir de l'oeil, de l'un des
doigts ou de toute autre partie du corps.
Le procédé de vérification combine ainsi plusieurs étapes
de vérification ciblant différents aspects d'un contrôle. Il
est vérifié que l'image 2 est authentique, et n'a pu être
modifiée depuis la délivrance du dispositif de sécurité 1. Il
est de plus vérifié que le porteur correspond au titulaire.

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Les garanties apportées par chacune de ces vérifications
renforcent la sécurité du dispositif de sécurité 1.
Selon une autre caractéristique, le dispositif de
sécurité 1 est associé à un moyen de stockage numérique
comprenant une représentation numérique de l'image 2. Un tel
moyen de stockage est typiquement un dispositif sécurisé (en
anglais : secure device, SD) proposant des services d'accès à
une mémoire interne, de manière sécurisée, tel un
microcircuit. La représentation numérique de l'image 2 a été
préalablement stockée, de manière contrôlée, par l'autorité
de délivrance du dispositif de sécurité 1. Elle est donc
réputée être une représentation du titulaire. La sécurisation
garantit qu'elle n'a pas été modifiée.
Une telle caractéristique permet de redonder le
dispositif de sécurité 1 et de compléter le procédé de
vérification en ajoutant une autre vérification au moyen des
étapes suivantes. Selon une première étape la représentation
numérique de l'image 2 est lue depuis le moyen de stockage.
Selon une deuxième étape le procédé compare la représentation
numérique avec l'une et/ou les deux représentations 3,4. La
vérification est réputée acquise si la représentation
numérique est sensiblement identique à toutes les
représentations 3,4 auxquelles elle est comparée.
Si une acquisition d'une image du porteur est réalisée,
il est encore possible d'ajouter une autre vérification en
testant une correspondance biométrique entre ladite image
acquise auprès du porteur et la représentation numérique de
l'image 2 issue du moyen de stockage.
Les différentes caractéristiques du procédé de
vérification ayant été détaillées, la description va
maintenant être complétée au moyen de cas d'utilisation,
permettant de mettre en évidence les capacités discriminantes
de chacune de vérifications.
Cas d'utilisation A - dispositif authentique
Un document identitaire 20 authentique comprenant une
image 2 figurant une photo d'identité réalisée par gravure
laser couleur et un microcircuit contenant une représentation

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numérique de la photo d'identité est contrôlé.
Le procédé de vérification effectue une acquisition,
avantageusement en couleur, de l'image 2 selon un spectre
visible pour obtenir une première représentation 3, une
acquisition, monochrome, de l'image 2 selon un spectre IR
pour obtenir une deuxième représentation 4, une acquisition
directe, avantageusement couleur, du visage du porteur et
extrait une représentation numérique du microcircuit.
Une première vérification confirme que la première
représentation 3 (visible) est graphiquement identique et peu
distante de la deuxième représentation 4 (IR).
Une deuxième vérification confirme que l'acquisition
directe correspond biométriquement à la première
représentation 3 (visible), et correspond biométriquement à
la deuxième représentation 4 (IR).
Une troisième vérification confirme que la représentation
numérique issue du microcircuit est identique à la première
représentation 3 (visible), est identique la deuxième
représentation 4 (IR), et correspond biométriquement à
l'acquisition directe.
Une quatrième vérification applique une transformation
spectrale 8 à la représentation 3, avantageusement rendue
monochrome, et à la représentation 4, compare les deux
transformées 9,10 obtenues pour vérifier leur égalité et
vérifie que les périodes spatiales 6,7 détectées sont les
périodes de la signature fréquentielle 5 de la matrice de
couleur utilisée. La présence de la signature fréquentielle 5
de la matrice de couleur originale, visible tant dans le
spectre visible que dans le spectre IR assure que les deux
transformées 9,10 sont égales et que leurs périodes 6,7
correspondent aux périodes de la matrice de couleur
originale.
Une cinquième vérification vérifie que la représentation
3, en couleur, diffère colorimétriquement de la
représentation 4, monochrome.
Cas d'utilisation B - dispositif contrefait 1
Un document identitaire 20 contrefait en ce qu'il

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comprend une image 2 réalisée par impression.
L'image 2, ici imprimée, ne présente aucune visibilité
dans l'IR. Aussi la deuxième représentation 4 est une image
nulle. L'image imprimée ne comporte aucune signature
fréquentielle 5.
La première vérification échoue en ce qu'elle détecte une
différence entre la première représentation 3 (visible) et
(l'absence de contenu de) la deuxième représentation 4 (IR).
Il peut être supposé que le contrefacteur a réalisé une
image 2 représentant une photo du porteur. Aussi la deuxième
vérification réussit en ce qu'une correspondance biométrique
est trouvée pour la première représentation 3 (visible).
Cependant elle échoue pour la deuxième représentation 4 (IR).
Sous réserve que le contrefacteur ait pu modifier la
représentation numérique dans le microcircuit, la troisième
vérification réussit en ce qu'une identité est trouvée pour
la première représentation 3 (visible) et une correspondance
biométrique est trouvée avec l'acquisition directe. Cependant
elle échoue pour la deuxième représentation 4 (IR). Si le
contrefacteur n'a pas réussi à modifier la représentation
numérique dans le microcircuit, toutes les vérifications
échouent.
Du fait de l'absence de signature fréquentielle 5 dans
l'image 2 imprimée contrefaite, la quatrième vérification
peut trouver une égalité entre les deux transformées 9,10
(absence de spectre signifiant) mais échoue en ce qu'elle ne
retrouve pas les périodes de la matrice de couleur, ni dans
la transformée 9 issue du spectre visible, ni dans la
transformée 10 issue du spectre IR.
La cinquième vérification réussit en ce que l'image 2 est
en couleur.
Cas d'utilisation C - dispositif contrefait 2
Un document identitaire 20 contrefait en ce qu'il
comprend une image 2 réalisée par gravure laser monochrome.
L'image 2, ici gravée au laser est visible dans le
visible et dans l'IR et présente deux représentations 3,4
identiques et superposées (non distantes). L'image gravée

CA 02982678 2017-10-16
WO 2016/166490 PC T/FR2016/050880
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monochrome ne comporte pas de signature fréquentielle 5.
La première vérification réussit en ce qu'elle détecte
une représentation 3 (visible) identique et superposée avec
la deuxième représentation 4 (IR).
Il peut être supposé que le contrefacteur a réalisé une
image 2 représentant une photo du porteur. Aussi la deuxième
vérification réussit en ce qu'une correspondance biométrique
est trouvée, tant pour la première représentation 3 (visible)
que pour la deuxième représentation 4 (IR).
Sous réserve que le contrefacteur ait pu modifier la
représentation numérique dans le microcircuit, la troisième
vérification réussit en ce qu'une identité est trouvée pour
la première représentation 3 (visible), pour la deuxième
représentation 4 (IR) et une correspondance biométrique est
trouvée avec l'acquisition directe.
Du fait de l'absence de signature fréquentielle 5 dans
l'image 2 gravée contrefaite, la quatrième vérification peut
trouver une égalité entre les deux transformées 9,10 (absence
de spectre signifiant) mais échoue en ce qu'elle ne retrouve
pas les périodes de la matrice de couleur, ni dans la
transformée 9 issue du spectre visible, ni dans la
transformée issue du spectre IR. Dans le cas particulier où
une signature fréquentielle est présente, elle n'a aucune
ressemblance avec une signature fréquentielle 5 d'une matrice
de couleur et la vérification spectrale échoue.
La cinquième vérification échoue en ce que l'image 2 est
monochrome.
Cas d'utilisation D - dispositif contrefait 3
Un document identitaire 20 contrefait en ce qu'il
comprend une image 2 réalisée par impression, ladite
impression incluant des lignes simulant une signature
fréquentielle 5 d'une matrice de couleur.
L'image 2, ici imprimée, ne présente aucune visibilité
dans l'IR. Aussi la deuxième représentation 4 est une image
nulle. L'image imprimée comporte une signature fréquentielle
convaincante, mais uniquement dans le visible.
La première vérification échoue en ce qu'elle détecte une

cimnn2017--16
WO 2016/166490 PC T/FR2016/050880
27
différence entre la première représentation 3 (visible) et
l'absence de contenu de la deuxième représentation 4 (IR).
Il peut être supposé que le contrefacteur a réalisé une
image 2 représentant une photo du porteur. Aussi la deuxième
vérification réussit en ce qu'une correspondance biométrique
est trouvée pour la première représentation 3 (visible).
Cependant elle échoue pour la deuxième représentation 4 (IR).
Sous réserve que le contrefacteur ait pu modifier la
représentation numérique dans le microcircuit, la troisième
vérification réussit en ce qu'une identité est trouvée pour
la première représentation 3 (visible) et une correspondance
biométrique est trouvée avec l'acquisition directe. Cependant
elle échoue pour la deuxième représentation 4 (IR).
Si la signature fréquentielle imprimée est suffisamment
bien réalisée pour simuler une signature fréquentielle 5 dans
le visible, la quatrième vérification peut réussir en ce
qu'elle trouve une transformée 9 acceptable dans le visible.
Cependant la quatrième vérification échoue en ce que la
transformée 10 dans l'IR n'est pas acceptable (absence de
spectre signifiant) et n'est pas non plus égale à la
transformée 9 (visible).
La cinquième vérification réussit en ce que l'image 2 est
en couleur.

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
Administrative Status

For a clearer understanding of the status of the application/patent presented on this page, the site Disclaimer , as well as the definitions for Patent , Administrative Status , Maintenance Fee  and Payment History  should be consulted.

Administrative Status

Title Date
Forecasted Issue Date 2023-08-29
(86) PCT Filing Date 2016-04-15
(87) PCT Publication Date 2016-10-20
(85) National Entry 2017-10-16
Examination Requested 2021-01-20
(45) Issued 2023-08-29

Abandonment History

There is no abandonment history.

Maintenance Fee

Last Payment of $277.00 was received on 2024-03-20


 Upcoming maintenance fee amounts

Description Date Amount
Next Payment if standard fee 2025-04-15 $277.00
Next Payment if small entity fee 2025-04-15 $100.00

Note : If the full payment has not been received on or before the date indicated, a further fee may be required which may be one of the following

  • the reinstatement fee;
  • the late payment fee; or
  • additional fee to reverse deemed expiry.

Patent fees are adjusted on the 1st of January every year. The amounts above are the current amounts if received by December 31 of the current year.
Please refer to the CIPO Patent Fees web page to see all current fee amounts.

Payment History

Fee Type Anniversary Year Due Date Amount Paid Paid Date
Application Fee $400.00 2017-10-16
Registration of a document - section 124 $100.00 2017-11-14
Maintenance Fee - Application - New Act 2 2018-04-16 $100.00 2018-03-26
Maintenance Fee - Application - New Act 3 2019-04-15 $100.00 2019-03-22
Maintenance Fee - Application - New Act 4 2020-04-15 $100.00 2020-04-01
Request for Examination 2021-04-15 $816.00 2021-01-20
Maintenance Fee - Application - New Act 5 2021-04-15 $204.00 2021-03-23
Maintenance Fee - Application - New Act 6 2022-04-19 $203.59 2022-03-23
Maintenance Fee - Application - New Act 7 2023-04-17 $210.51 2023-03-21
Final Fee $306.00 2023-06-27
Registration of a document - section 124 2023-09-12 $100.00 2023-09-12
Maintenance Fee - Patent - New Act 8 2024-04-15 $277.00 2024-03-20
Owners on Record

Note: Records showing the ownership history in alphabetical order.

Current Owners on Record
IDEMIA FRANCE
Past Owners on Record
OBERTHUR TECHNOLOGIES
Past Owners that do not appear in the "Owners on Record" listing will appear in other documentation within the application.
Documents

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List of published and non-published patent-specific documents on the CPD .

If you have any difficulty accessing content, you can call the Client Service Centre at 1-866-997-1936 or send them an e-mail at CIPO Client Service Centre.


Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Request for Examination 2021-01-20 4 111
Examiner Requisition 2022-01-27 5 248
Amendment 2022-05-25 23 960
Claims 2022-05-25 4 137
Description 2022-05-25 29 2,579
Interview Record Registered (Action) 2022-11-30 1 32
Amendment 2022-12-05 13 421
Claims 2022-12-05 4 204
Abstract 2017-10-16 1 70
Claims 2017-10-16 4 132
Drawings 2017-10-16 2 49
Description 2017-10-16 27 1,351
Representative Drawing 2017-10-16 1 10
International Search Report 2017-10-16 6 176
National Entry Request 2017-10-16 5 136
Cover Page 2017-12-28 2 42
Final Fee 2023-06-27 4 114
Representative Drawing 2023-08-10 1 10
Cover Page 2023-08-10 1 41
Electronic Grant Certificate 2023-08-29 1 2,527