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:~O~Z7~5
L'invention se rapporte ~ un indicateur automatique de
marchure. Plus précisément l~invention concerne un indicateur
automatique de marchure et de trame pour métier ~ tisser d~artisa-
nat, agissant en aide-mémoire automatique en rappelant la marchu-
re à effectuer au fur et à mesure que le tissage progresse.
Le tissage artisanal est une activité aux multiples fa-
cettes: carder, teindre, filer, ourdir, monter le métier, puis
~ enfin tisser.... séquence millénaire où se fondent techniques, as-
3 siduité, inspiration et créativité, design de patrons, jeux des
couleurs et des textures.
, Cette activité qui, d'utilitaire qu'elle était chez nos
ancêtres pour 8tre ensuite estompée par l'automation industrielle,
retrouve actuellement un nouveau souffle. De plus nombreuses heu-
res de loisirs, un désir d'expression personnelle plus prononcé,
l'at~rait renouvelé des matières naturelles, conduisent aujourd'-
hui ~ un développement très rapide de ce type d~activité, L~in-
distrie sous-jacente des fournitures - textiles - métiers - est
importante.
~ L~invention dont la description suit vise à largement
; 20 faciliter une des opérations du tissage qui, tout en étant essen-
tielle, ne présente aucun intérêt en soi ni aucune possibilité ' ~ `
,.......... ..................................................................... .. .
d~expression créatrice. Le contrôle de la marchure d'un patron,
une ~ois cette marchure déterminée (une fois pour toute, ou à
peu près, pour une pièce donnée) peut 8tre extrèmement fastidieux.
Il e~t courant qu~un patron corre9ponde à une s~quence préci9e et
30, 40 voire 60 pédalages différents effectués dans un ordre bien ;
précis. A ces pédalages s~a~outent fréquemment des variations de
texture ou de couleur dans la trame.
Typiquement le tisserand suit cette séquence, très mo~
notone, avec comme référence un mélange de !'par coeur" et de ~-
"bout de papier". La concentration élevée que celà exige souvent
en dépit de sources de distractions diverses peut être très fati-
gante et les erreurs relativement fréquentes. Le dispositif selon
~. .. .. .. : : .:
4 ;- -
:~ :: .~.
l~$Z~65
` la présente invention devrait principalement faire du tissage
une activité plus relaxante et intéressante en permettant au tis-
serand de mieux se consacrer aux aspects importants de son art.
Il devrait aussi accélérer le tissage en réduisant les possibili-
tés dlerreur. -
L'invention concerne un indicateur automatique de
marchure pour dispositif, tel que métier ~ tisser, opérant par
étapes successives sous l'effet de contrôles mécaniques éventuel-
lement appelés à varier d'une étape à L'étape suivante selon une
D marchure prédéterminée. L'indicateur comprend une programmation
sur laquelle sont inscrites à la suite l'une de l'autre les mar-
chures déterminant la nature des contrôles mécaniques pour chacune
des étapes, et des moyens associant cette programmation aux con-
tr81es mécaniques faisant en sorte qu'en agissant sur les contrô-
les mécaniques durant une étape particulière, la marchure de l'é-
tape suivante est immédiatement donnée par la programmation.
Ce dispositif a pour but d'indiquer automatiquement à
l'opérateur, sous une forme immédiatement reconnaissable, le dé-
tail de la marchure à effectuer au fur et à mesure que le tissage
progresse. Il s'agit un aide-mémoire entièrement automatique, et
: .
sans aucune contrainte sur l'opérateur.
Dans les dessins qui illustrent l'invention, ~;~
LA FIGURE l~est un schéma montrant la suite des opéra~ `
tions d~un dispositif selon l~invention,
LA FIGURE 2 est une perspective arrière du dispositif
selon l~invention,
hA FIGURE 3 est une vue de coté montrant le tambour en
voie de s'engager dans une position d'arrêt,
LA FIGURE 4 est une vue de c8té du m~me tambour en po-
sition d'arr8t, -
LA FIGURE S est une vue de la partie inférieure du tam-
: :
bour et de la programmation avec détail du mécanisme de contr81e,
LA FIGURE 6 est une vue partielle de la programmation et
- 2 -
~ Lf~;7~5
du dispositif faisant appara~tre la programmation pour une mar-
chure donnée,
La FIGURE 7 est une vue du mécanisme de contr81e s~en-
gageant pour le retour du tambour en position de départ;
a FIGURE 8 est une vue du mécanisme de contr81e mon-
trant le réengagement en position de départ.
Le dispositif illustré 1 est constitué dlun tambour cy-
j lindrique transparent 3 qui pivote autour de son axe en étant sup-
~ porté sur sa périphérie au niveau de ses circomférences gauche et
.!, 10 droite (respectivement droite et gauche sur la FIGURE 2) 5 et 7
l par de petites roues où butées à faibles frottements 9 et 11. Il
3i est à noter que ces supports ou petites roues 9 et 11 sont fixés
pour entrainement libre, de façon connue, sur un chassis 13 (le
chassis est en matériel transparent sur le prototype illustré dans
les dessins, afin de mieux montrer l'intérieur; il pourrait éven-
tuellement être en bois ou en métal ou tout autre matériau conve-
nable. Une bande de papier 15 préparée d~avance et sur laquelle
, la marchure du métier à tisser 17 a été codifiée, est fixée au
tambour 3 par une pince non montrée sur les dessins, à une posi-
tion angulaire déterminée par une butée de remise à zéro 19 dont
on reparlera plus bas. Ce papier 15 est constitu~ d~une grille
.~
~ pouvant être numérotée de 1 à (dans ce prototype) 47 correspon-
; dant aux pas de la séquence (séquence qui peut se terminer d~elle~
même où on le désire, tel qu~on le verra plus loin). Les colon-
nes principales au nombre de 4 ou 6 pour un métier à 4 ou 6 lames)
correspondent une à une aux pédales 21 du métier 7. La marchure
y est codifiée comme on le désire, la meilleure façon, comme on
l~a illustrée dans les dessins, consistant à perforer un trou cir-
culaire 23 dans chaque case de la grille où une pédale doit être - ~
30 abaissée. `
Des butées 25 insérées dans des trous filtrés 27 sont
dispos~es le long de la circomférence gauche 5 (droite sur
- 3 - :
l .... ; :
,.. .,, ,,."
10427~S
`. FIGURE 2) du tambour, ~ distance régulière les unes des autres
au nombre de 48 et ~ une distance d'un centimètre sur le proto- -
~ type, ces chiffres pouvant 8tre modifiés au besoin. Ces butées
-' 25 déterminent un nombre correspondant de positions sur le tam-
bour du cylindre, positions qui correspondront aux pas d'une
marchure.
' Les pédales 21 du métier 17 sont reliées à un simple
~ syst~me de cordes 29 qui commandent en parallèle un lévier 31 pi-
;~j votant en 32, avec butée 33 par l'intermédiaire d'un ressort 35.
Le lévier 31 est relié à un bloc 37 par l'intermédiaire dlun ca~
ble souple 39 placé à l'intérieur d'un gaine semi-rigide 41. Le
cable parvient au dispositif 1 à travers un second bloc ~3 qui
constitue également le support de l'ensemblelorsque inséré dans
un réceptacle 45 fixé au métier. Le cable 39 effectue une demi-
circonf~rence autour du tambour 15 et vient se terminer sur un
ressort d'élongation 47. Le dimensionnement est calculé de sorte
;,
li que lors~ue aucune pédale n'est abaissé, le c~ble touche à peine ~-;
au tambour, le ressort 47 étant alors comprimé au maximum comme ~`
on l'illustre en FIGURE 4. Le dispositif 1 comprend aussi un
ressort de compression 49 lequel est associé au cable 41 ainsi ;~
qu on le montre sur les FIGURES 2, 3 et 4 des dessins. ~e plus,
on notera la présence d'une butée sur cable 51 dont on reparlera
plus loin en décrivant l'opération du dispositif.
Autour du tambour 3, au niveau de la circomf~rence 7, on
retrouve un second cable 53 fixé à la surface du tambour à une
de ses extrémités (non illustré sur les dessins), lequel cable 53,
supporte un contrepoids 55 passant par l'extrémité 57 d'un bras
59.
Le pourtour droit 7 du tambour comprend une seconde sé-
rie de trous file~é~ 61 vis à vis la série de butées 25. Une bu-
tée de fin de course 63 est insérée dans un trou approprié dont
le choix sera déterminé par des considérations dont nous reparle-
rons plus loin. ,
, -'
~04~76S
A l'arri~re du tambour 3, et sur le bati 13 du disposi-
tif 1, on verra un axe 65 qui peut entrer en rotation ~ volonté
~ par rapport au bati 13. un premier levier (cliquet) 67, solidai-
- re de l'axe 65 est prévu vis-à-vis la rangée de butée 25 et est
montée de fa~on à ce que son extrémité 69 se promène sur les bu-
tées 25 quand le tambour tourne dans le sens indiqué par la fleche
;~ 71 (FIGURE 3) et s'appuie sur une butée 25 quand le tambour tour-
ne en direction opposée selon la flèche 73 (FIGURE 4), sous l'ef-
¦ fet de la compression du ressort 47.
'~3 10 Un ressort en compression 75 orienté convenablement est
fixé entre le levier 67 et le chassis 13 de la façon illustrée
dans les FIGURES 7 et 8 des dessins, et confère au levier 67 une
caractéristique de bistable m~canique. On verra donc que dans
sa position haute, le levier s'appuie sur les butées 25 comme on -~
le montre dans la FIGURE 8 des dessins.
Le dispositif comprend aussi un levier 77 solidaire de
l'axe 65, lequel levier 77 peut être actionné au moment voulu par
la butée 63, comme on l'expliquera plus loin. Enfin, il existe ~'
un troisième levier 79, également solidaire de l'axe 67, lequel
est placé pour rencontrer la butée 19 lorsque celle-ci est en-
: :.
trainée en rotation par le tambour 3. On remarquera en se réfé-
rant aux dessins que l'orientation des trois leviers 67, 77 et 79
l'un par rapport à l'autre est choisie afin d'obtenir le fonction-
nement que nous allons décrire plus bas.
Chaque fois que le tisserànd appuie sur une ou plusieurs
pédales 21 du métier 17, le point 81 le long du c~ble 39 se dépla-
ce longitudinalement dlune distance donnée fixe. Ce mouvement
est transmis au dispositif 1 à partir du bloc 37, par l'intermé-
diaire du c~ble souple 39. Le dimensionnement est calculé de
sorte quel~rsque aucune pédale n'est abaissée, le cable 39 touche ~ -
à peine au tambour 3, le ressort 49 étant compress~ au minimum
Dans ce cas, donc, le cable n'est pas embrayée sur le tambour.
Par ailleurs, le c~ble 53, qui supporte un contrepoids 55
- 5 -
~ . ': '~
1G)42765
engendre un mouvement de recul du tambour, ce mouvement étantcontré par la série de butées 25 déjà décrites. Ces butées
viennent s~appuyer sur le premier levier 67 de la fa~on indiquée
~ en FIGURE 4 des dessins, et l'on verra que le premier levier 67
i est maintenu en position haute par le ressort en compression 75.
~j En appuyant sur une ou plusieurs pédales, le cable 39
;~ se déplace dlune distance constante. Grace à la tension du res- ;
~i~ sort 47, un embrayage par friction s'établit entre le cable 39 et
~ le tambour 3, le tambour 3 effectue une rotation donnée (qui cor- ~ -
-~ 10 respond ~ un peu plus dlun pas individuel) et le levier d'arr8t ~'~
. 67 passe sur la butée 25 suivante. En relachant la ou les péda-
les, le ressort 49 rappelle le cable 39 et désembraye le tambour.
Le contrepoids 55 fait alors reculer léyèrement le tambour jusqu'-
. ,.
à~ ce que la butée 25 suivante s'appuie sur le levier 67 de la
fa,con illustrée dans la FIGURE 4. Pendant toute cette opération,
s le levier 67 est demeurée dans sa zone stable haute.
~ : -
On obtient ainsi un déplacement angulaire constant à
chaque coup de pédale. La remise à zéro automatique sleffectue
de la façon suivante:
Tel que décrit plus haut, à chaque coup de pédale, le
.
tambour 3 avance d~un pas en étant retenue par le levier 67 en po-
sition stable autre. Cette opération a pour résultant de faire
appara~tre sur le tambour 1 la marchure à effectuer au prochain
coup de pédale. Cette opération se répète jusqu~au pas ~ d~une
. .
marchure. En appuyant de nouveau sur les pédales r le tambour pas-
se à la position ~ plus 1. Ce faisant, la butée 63 vient s'ap-
puyer sur le levier 77 et imprime ainsi un mouvement angulaire à ,
l'axe 65 suffisant pour faire passer le levier 67 à sa position
stable inférieure indiquée à la FIGURE 7 des dessins. Le tambour
devient ainsi complètement désembrayé et est alors rappelé vers
~a première po~ition de la marchure par le contrepoids 18. En
.
parvenant ~ cette première position, la butée permanente 19 vient
s~ap~uyer sur le troisième levier 79 imprimant ainsi à l~axe 65
- 6 -
'
:1~)42765
un mouvement angulaire inverse qui bascule le levier 67 à sa
position stable autre. On se référa plus particulièrement ~ la
FIGURE 8 des dessins.
On voit que par ce simple mécanisme, facile à utiliser,
(puisque l'opérateur n'a qu'à placer la butée de fin de course 63 ~ ~
, à la position N plus 1) on obtient une remise ~ zéro automatique ~- -
à la fin de chaque séquence. Cette partie du système synthéthise
en quelque sorte un compteur modulo-N où N est facilement program-
~s mable par la position d'une seule butée.
j 10 Alors que la remise à zéro s~effectue normalement de
¦ facon automatique à la fin de chaque séquence, elle peut aussi ~-
8tre commandée manuellement en tout temps par le bouton 83 comme - ;
3$ on le verra en FIGURES 2 et 5. Ceci est utile si, par exemple, ;~
l'on désire tisser alternativement les bandes à la marchure très
simple pour laquelle l'indicateur est superflu et les bandes de
marchure compliquée.
Le tambour cylindrique étant transparent, le pédalage
est simplement lu par transparence grace à la pièce de PLEXIGLASS
peinte en noir 85 qui fait ainsi clairement appara~tre la marchu-
re à effectuer. Ce type de lecture a tous les avantages suivants: `
,~' ;::
Clart~, simplicité, relation visuelle directe entre la
; présentation et l'effort à effectuer sur les pédales, absence ,
d'alimentation électrique. Le regard est naturellement attiré
sur la marchure couran~mais llopérateur a loisir, s~il le dési-
re, de lire au~si les pas suivants et précédents, par exemple
; ~ .. .
pour corriger une erreur. Finalement la partie droite de la ban- `
de de papier est libre pour des annotations diverses, relatives
aux caractéristiques de chaque duite. ~
. , , " , :
; Ainsi con~u, le dispositif apparait simple, économique,
; ~ 30 aussi facile à ~tiliser qu~à construire.
;~
''.- ' . '
' ~
.
. ...
1~)4Z76S
De fa,con alternative, des cellules photoélectriques
~ ou des contacts électriques peuvent éventuellement ~tre
-. adjoints au dispositif pour la commande électro-mécanique des :
- pédales. ;
, 1, .
i .
.' ,, ''" ''
~'... .'
. '` '~:
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. ~ '
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~,
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