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L'invention a pour objet un escalier télescopique ~
à inclinaison variable utilisable pour permettre l'accès à un - ~ -
endroit dont la hauteur et l'éloignement sont variables. ~;
L'invention s'applique en particulier aux escaliers
qui, à partir d'un bâtiment ou d'un quai, permettent d'accéder -
à une plate-forme telle qu'un pont de navire. ~a hauteur de
cette plate-forme et son éloignement pouvant varier, on utilise
normalement des escaliers dont on peut ré~ler l'inclinaison
et la longueur. Généralement, un tel escalier comprend au
10 moins deux châssis constitués chacun de deux poutres~parallèles
formant limon, l'un des châssis étant articulé à une extrémité
sur un bâti fixe, à la hauteur d'un palier d'accès dans le
bâtlment, l'autre châssis étant monté coulissant le long du
chassis articule.
Dans les modes de réalisation classiques, chaque
châssis porte une volée d'escaliers qui se rentrent ainsi l'un
. . .
sous l'autre à la manièred'une échelle double. Cette solutlon
présente un point dangereux au passage d'une volée sur l'autre.
L'invention a pour objet un escalier télescopique
20 qui, tout en conservant une possibilité de modification de
longueur et d'inclinaison, supporte une série de marches
constituant une volée continue.
Selon la presente invention, il est prévu un
escalier télescopique a inclinaison variable comprenant au
moins`deux châssls constitués chacun de deux parties parallèles~ ~'
formant llmon, l~'un des châssis étant articulé à une extrémité
sur un bâti fixe, autour d'un axe horizontal, l'autre ch~ssis
.:
étant monté coulissant le long du ch~ssis articulé, et un moyen
de réglage de l'inclinaison de-l'escaliert cet escalier
.. . . .
comprenant une série de marches articulées chacune
respectivement autour d'un axe parallèle à
'
, ~ '': :: '
~ ~ .. .: :
-
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l'axe d'articulation sur le bati fixe. Cet escalier est
caractérisé par le fait que la série des marches comprend un
premier groupe de marches dont les axes sont montes directement
sur le châssis coulissant et un second groupe de marches dont
les axes sont montes individuellement chacun sur deux supports
deplaçables le long de deux glissières menagees chacune sur
une poutre du chassis articule et prolongees sur le bâti fixe
d'une longueur au moins egale a celle du chassis coulissant,
un moyen de maintien d'un meme ecartement entre les axes d'arti-
culation des marches, un moyen de maintien du parallelisme des
marches entre elles et un moyen de fixation de l'orientation
d'au moins l'une des marches.
L'invention va maintenant etre decrite en se
référant a un mode de réalisation particulier, donné a titre
d'exemple et représenté sur les dessins annexés.
La figure 1 est une vue en élévation et en coupe
longitudinale d'un escalier selon l'invention.
La figure 2 est une demi-vue de dessus selon II-
II, figure l.
La figure 3 est une coupe transversale selon III-
III, figure 2.
La figure 4 est une vue de détail d'une variante de
l'extrémité de l'escalier.
Dans l'exemple représenté, llescalier est monté
sur un bâti fixe 1 qui peut être, par exemple, un palier d'accès
dans un bâtiment, l'escalier permettant diacceder a une plate~
forme 2, par exemple, le pont d'un navire.
,
L'escalier se compose essentiellement de deux châssis ;
3 et 4 susceptibles de coulisser l'un sur l'autre. Le châssis
3 se compose de deux poutres parallèles 30 formant limon et
.
articulées autour d'un axe 31 sur le bati fixe l. Le châssis
4 se compose de deux poutres parallèles 40 qui passent chacune
.
-- : .
: ' "
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entre deux galets 33 montés rotatifs aux extremites des poutres
30, chaque poutre 40 étant elle-même munie à ses extrémit~s
d'une paire de galets 43 montés fous et places de part et
d'autre de la poutre 30 correspondante du châssis 3. Les galets
des deux poutres 33 et 43 sont ecartes l'un de l'autre chaaun
de l'épaisseur de la poutre correspondante de te.lle sorte qu'ils
s'appuient respectivement sur les faces supérieure et inférieure
des deux poutres. Ainsi, le châssis 4 peut coulisser librement
le long du châssis 3. Le maintient du châssis 4 en une position
donnée et son coulissement le long du châssis 3 sont commandés
par un systeme classique .. ~
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que l'on n'a pas représenté pour ne pas compliquer la figure/ ce
système de télescopage pouvant être réalisé au moyen d'un jeu de
câbles, de chaines ou par verins.
De meme il est possible de regler l'orientation de
l'escalier par rotation autour de l'axe 31, par exemple au moyen
d'un verin qui n'a egalement pas ete representc.
L'escalier proprement dit se compose d'une serie de
marches articulees chacune autour d'un axe parallèle à l'axe
d'articulation de l'escalier, et qui se divise entre deux groupes.
Les marches 45 du premier groupe sont articulees direc- -
tement sur les deux poutres 40 du chassis 4 chacune autour d'un
axe 450. Les marches 35 du second groupe sont egalement arti-
culees chacune autour d'un axe 350, mais chaque axe porte à ses
extremitesl de chaque c8te de la marche, un galet 36 qui roule
l'intérieur d'une glissière 6 ixée le long de chaque poutre 30.
Comme on le voit sur la partie gauche de la figure 3, qui est une
coupe transversale aux poutres 30, chaque glissière 6 est un fer
en U dont les ailes supérieure et inférieure encadrent les
galets 36. L'écartement des ailes est légèrement supérieur au
diamètre des galets 36 de telle sorte que ceux-ci puissent coulis-
ser librement à l'intérieur de la glissière en s'appuyant sur
l'aile inférieure. ~ ;
Les axes d'articulation de toutes les marches sont
écartés les uns des autres d'une distance fixe.
En ce qui concerne les marches 45 le maintien de l'écar-
tement est obtenu du fait que les axes d'articulation450 sont
montés directement sur les poutres 40.
En revanche, les marches 35 s'appuient individuellement,
chacune autour de son axe d'articulation et de ses galets, sur
les poutres 30. De ce fait, l'écartement des marches doit etre
maintenu au moyen de bielles de longueur egale 34 interposees en-
tre les marches, chaque bielle ayant ses extremités artic~llees
- 3 -
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sur les axes 350 de deux marches consecutives. Sur la figure 2,
les bielles 34 ont ete seulement symbolisees pour simplifier la
figure.
~ ormalement, le bâti fixe 1 est muni d'un palier hori-
zontal 10 qui donne acces a l'escalier. Selon une caracteristique
essentielle de l'invention les glissieres 6 fixees le long des
poutres 30 sont prolongees chacune par une glissiere horizontale
61 fixee au palier 10. Ce prolongement des glissieres permet de
rentrer au moins une partie des marches sur le bâti 1 lorsque
l'on diminue la longueur de l'escalier par coulissement du chassis
4. Il est possible par consequent de donner aux glissieres 61
une longueur suffisante pour rentrer la totalite du châssis cou-
lissant 4, cette longueur devant donc être egale au moins a celle
du châssis coulissant. Cependant, un prolongement horizontal des
glissières 61 pourrait etre genant. L'un des avantages de l'in-
vention est de permettre un rangement vertical de l'escalier.
A cet effet, chaque glissière 61 est prolongee par une
courbe 62 qui se raccorde a une glissiere verticale 63.
Etant donne que les marches 35 sont supportees indivi- -
duellement chacune par une paire de galets, ek sont reliees entre
~, . .
elles par des bielles articulées 34, on voit que lorsque le châs- :
sis 4 coulisse le long du châssis 3, les galets 36 peuvent suivre
les glissières 6 puis les glissières 61-62 et 63 de fa~on ~ venir
se ranger verticalement les unes au-dessus des autres le long
de la glissière 63.
Chaque marche etant articulée autour d'un seul axe, il
est nécessaire de maintenir le parallelisme des marches. On
utilise a cet effet un systeme de parallelogrammes articulés.
Sur chaque marche 45-35 est fixée rigidement une tige,
respectivemen~t 47 ou 37. Les tiges font un angle fixe avec les
marches; cet angle ne doit pas être trop aig~, et, pour les rai-
sons que l'on verra par la suite, il est choisi de telle sorte
- 4 -
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que, lorsque la marche est horizontale, chaque tige ayant son
extremite inferieure fixee ~ proximite d'un bord de la marche,
l'extremite superieure se trouve sensiblement a la verticale de
la marche.
Les tiges 47 et 37 sont ainsi toutes paralleles, et on
leur donne la même longueur de telle sorte que leurs extremites
superieures forment une ligne parallale aux poutres 30 et 40.
Les extremites superieures des tiges 47 sont articulées
sur une barre 74 parallale aux poutres 40 et de longueur sensible-
ment egale a celles-ci.
Les extremites superieures des tiges 37 sont articulees
deux a deux sur les extremites de barres de liaison 73 parallèles
aux poutres 30 et reliant chacune deux tiges consecutives. Chaque ~ ;~
barre 73 est ainsi parallèle et d'egale longueur a la bielle 34
reliant les axes d'articulation de deux marches correspondantes.
La barre 731 correspondant a la première marche 351
du chassis 3, et suivant le châssis 4 en allant vers le bati 1,
est articulee à l'extremite de la barre 74 et de la tige 471 de
la derniere marche 451 de la volee 45 fixee sur le châssis 4, de
meme que la première bielle 341 articulee sur l'axe de la marche
351 est articulée à son autre extremité sur l'axe de la derniare
marche 451 de la volée 45.
Sur toute la longueur du chassis 3, les barres de liai-
son 73 sont placées dans le prolongement l'une sur l'autre et
.: . . .
forment une barre rectiligne avec la barre 74, l'ensemble formant
ainsi une rampe d'appui le long de l'escalier. -~ -
On voit que l'ensemble forme un parallelogramme articule
et qu'il suffit de fixer l'orientation d'une seule marche pour ob- -
tenir l'orientation de l'ensemble des marches. ~ ;
A cet effet, les marches 35 sont munies chacune à leur ~`
partie inférieure, de préférence du cBte tourne vers le bati 1, -
diun galet 80 tourne vers le bas. Sur le bati 1, à la hauteur de
..
- 5 -
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la plate-forme 10, est ménagee une rampe 81, sur laquelle peuvent
venir rouler les galets 80 des marches se trouvant à la hauteur du
palier. La rampe 81 est parallele aux glissieres 61 et l'ensemble
fixe l'orientation de toutes les marches, géneralement a llhori-
zontale. L'entree de la rampe 81 est a une distance de l'axe 31
egale à la distance separant sur les marches 35 les galets 80
des galets 36 de telle sorte que le galet 80 d'une marche entre
sur la rampe 81 au moment o~ le galet 36 quitte la glissière 6
pour entrer dans la glissière 61. La longueur de la rampe Sl
est calculee de manière qu'il y ait toujours au moins un galet 80
en prise de chaque côte de l'escalier ce qui impose à llensemble
des marches 35 et 45 de demeurer horizontales puisque la marche
en prise dans les glissières 61 et 81 est horizontale et que toutes
les marches restent paralleles entre elles.
Les barres de liaison 73 étant parallèles aux marches,
celles qui correspondent aux marches se trouvant sur le palier 10
seront également horizontales. De la sorte l'ensemble des barres
73 et 74 forme une rampe de sécurité, les tiges 47 et 37 pouvant
avoir la hauteur dlun garde-corps.
On voit que, lorsque l'on fait varier l'orientation de
l'escalier, les marches restent toujours horizontales. D'autre
part, lorsque l'on fait coulisser le châssis 4 le long du châssis
3, éventuellement jusqulà ce que le bord du chassis 4 vienne à
proximité de l'axe d'articulation 31, les marches 35 roulent le
long des glissières 6 puis sur les glissières 61 et viennent se
ranger l'une au-dessus de l'autre le long des glissières vertica-
les 63. Si l'extrémite superieure des tiges 37 se trouve a la
verticale du bord des marches 35, l'ensemble de l'escalier se
range verticalement sur une largeur n'excedant pas celle des
marches.
On peut sans difficulté faire varier simultanement
llorientation et la longueur de l'escalier. D'autre part, les
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marches etant horizontales, l'escalier peut, soit monter vers le
palier 10, comme on l'a représenté sur la figure, soit descendre;
bien entendu, pour passer d'une orientation a l'autre il est
nécessaire que chaque marche ait une longueur au plus égale à
l'écartement des axes d'articulation 350 ou 450. Dans ce cas,
lorsque l'escalier est dans une position sensiblement horizontale,
il forme une passerelle continue.
Un perfectionnement de l'escalier a été représenté sur
la figure 4. Il comprend un escabeau 9 se composant de deux
limons articulés aux extrémités extérieures des poutres ~5 autour
d'un axe 41. Les deux limons sont fixés rigidement sur la premie-
re marche 452 de la volée 45 et garde donc une orientation cons-
tante quelle que soit l'orientation des poutres 45. Sur les
deux limons 9 sont fixées des marches 95 ayant la même orientation,
de même que deux rampes 94 reliées aux limons 9 par des montants
verticaux et dont les extrémites sont articulees sur l'extremité
740 des montants 74. Un tel escabeau articulé peut être utile
par exemple pour la liaison entre un quai et un pont de navire a
niveau variable en permettant notamment l'accès au pont 20 du
navire en passant au-dessus du pavois 21 à un endroit o~ il n'y
aurait pas de coupée.
Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux dëtails
du mode de réalisation qui vient d'etre décrit, mais elle en cou-
vre les variantes, notammen-t celles qui n'en différeraient que
par l'emploi de moyens équivalents.
C'est ainsi que, s'il est judicieux d'utiliser comme
garde-corps les barres 73 et 74, le parallelisme des marches pour-
rait cependant être obtenu par d'autres moyens. Il en est de
même du maintien de leur orientation.
Pour simplifier la construction, on pourrait egalement
remplacer les galets de support individuel des marches par des
pièces de frottement le long de glissières. Il en est de même
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, '
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des galets inférieurs passant sur la rampe horizontale du palier
d'acces.
Enfin, il serait facile d'envisager d'autres disposi.-
tions constructives utilisant les memes moyens. Ainsi, les
glissieres de guidage des marches pourraient être placees diffe-
remment, et la rampe d'orientation des marchles placées sur le
palier pourrait aussi bien se trouver au-dessus des glissieres
en adaptant évidemment la position des galets d'appui sur cette
rampe. :
Le dispositif selon l'invention permet ainsi de modifier
en permanence la longueur et l'orientation de l'escalier tout en
conservant le parallé~isme des marches entre elles. Bien enten-
du, on pourrait utiliser une disposition analogue pour un esca-
lier de longueur réglable mais d'orientation fixe.
D'autre part~ on a décrit l'escalier dans le cas de
deux chassis coulissant l'un sur l'autre, mais en adaptant le
système de glissière des galets d'appui des marches, on pourrait
envisager la réalisation d'un escalier à plus de deux châssis. ~:
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