Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
1055~i3Z
~ a présente invention a pour objet des compositions
organosiliciques, ~tables au stockage au moins 48 h ~ une temp~-
rature pouvant atteindre 50~C, comportant principalement des
polym~res organopolysiloxa~iques ayant des groupes SiOH, des
polymères organopolysiloxaniques ayant des groupes SiH et de~
complexe~ bien définis du platine. Ces compositions convie~nent
pour l'enduction de matériaux plats, cellulosiques ou synthéti-
ques; en particulier elles communiquent à ces matériaux, après
dépôt en couches minces et durcissement, une antiadhérence
élevée qui résiste à des frottement~ répétés. ~-
De nombreuses compositions de rev~tements ont déjà
été proposées pour rendre antiadhérents, vis-~-vis de substances
collante~ ou visqueuses, les supports les plus divers tels que
les différents types de papier, les *euilles et films en matière
plastique. Ces compositions, pour la plupart, sont constituées
,~
de polymères organopolysiloxaniques aya~nt des groupes SiOH, de
polymères organo-polysiloxaniques ayant des groupes SiH et,
~ y
~ comme catalyseurs, de dérivés de l~étain (brevets fransais
1 226 745, 1 474 577, 1 492 531, 1 556 008, 1 572 724, 1 595 718).
~; 20 De tels catalyseurs empêchent cependant les compositions d'atre
-~ stables à la température ambiante. Ainsi au bout de quelques
.,
heure~ elles commencent à épaissir puis se trans~orment totale-
ment en une mati~re gélablneuse. Il en r~sulte que très souvent
une partie non négligeable des bains de traitement (constitués
de ce~ compositions ou en renfermant) est perdue; par exemple
les ~onds de bains, que les rouleaux enducteurs ne peuvent
atteindre, ne sont généralement pa~ mélangés avec des bains
fra~chement préparés, il est plus rentable de les enlever et de
~ les détruire que de risquer de rendre les nouveaux bains
j 30 inutilisables.
Récemment (demande françai~e publiée 2 183 125) il
a été proposé d'augmenter la stabilité de telles compositions
. ~ .
, -- 1 -- .
~, .. - . ~ . .... .. . . .
,.- : : , ~ . - .
. - . . ..
0 5 56 ~'~
de revêt~ment~ en remplaçant les dérivés de l'étain par certain~
complexes d'halogénures du pl~tine. Ces complexes permettent
ef~ectivement de ralentir les proce~sus d'épaissi~sement et de
gélification toutefois ce ralentissement est encore insuf~isant,
il n'évite pas en effet la gélification de~ compositions pendant
une durée d'au moins 48 h à une température pouvant atteindre :
50~~.
. . .
. ~a présente invention a pcur objet de~ compositions
possédant une telle stabilité, plus précisément elle se rapporte
~ des compositions organosiliciques ren~ermant les ingrédients
- suivants (dans tout ce qui suit, les parties et les pourcentages
sont exprimés en poids):
s A/ 100 parties de mélaLges de polym~res choisis dans le groupe
constitué des mélanges:
~:i (i) comprenant 60 à 100 % de polymères diorganopolysil-
.~ oxaniques (a) à groupes hydroxyles terminaux, de viscosité d'au
moins 10 cPo à 25 ~ et 40 à 0% d'huiles diorganopolysila~aniques
~, (b) bloquées à l'une des extrémités de leur cha~ne par un motif
~ triorganosiloxyle et à l'autre extrémité par un motif trior-
~ 20 ganosiloxyle ou un groupe hydroxyle, de viscosité allant de 5 cPo
:. à 500 cPo à 25~C ~) ..~ (ii) comprenant 30 à 90 % des polymères diorganopolysil-
.,
oxaniques précédents (a) et 70 à 10 ~ de gommes diorganopolysil-
.~ oxaniques (c) bloquées ~ chaque extrémité de leur cha~ne par des
;.~ moti~s triorganosiloxyles, de viscosité d'au moins 1 million de
cPo ~ 25 ~C ~'
s les radicaux organiques lié~ aux atomes de silicium des diorga-
nopolysiloxanes décrits sou~ (i) et (ii) sont choisis dans le
r:
groupe constitué des radicaux méthyles, vinyles, éthyles,
n-propyles, au moins 80 % de ces radicaux sont des radicaux
~ méthyles, au plus 3 ~ de ces radicaux sont des radicaux vinyles
-~. et il n'y a qu'un seul radical vinyle lié à un atome de silicium.
.~
''. '
.~ - 2 -
. ~ . . . ... . . j . .
.. . .
..... . .. . . ... . .. . . . . . .
10 5 5~ 32 ~~
B/ 1 ~ 15 parties de polymère~ organohydrogénopolysiloxanique:
- (d) répond~nt ~ la formule gén~rale:
x y 4 2
~ dans laquelle le symbole G repré~ente un radical msthyle, éthyle,
n-propyle, au moins 80 % des radicaux G sont des radicaux
méthyles; le ~ymbole x représente un nombre quelconque allant
de 1 ~ 1,99 et le ~ymbole y représente un nombre quelconque
allant de 0,1 à 1, la somme x ~ y s'échelonnant de 1,7 à 2,6, de
: 10 viscosité allant de 2 cPo ~ 25~C à 4000 cPo à 25~C.
C/0,001 à 0,1 partie de platine sous la fo~me de complexes chlo- .
rure platineux-dérivés du phosphore.
Ce~ compositions sont caractérisées en ce que les
~~. complexes chlorure platineux-dérivés du phosphore répondent à
.; la ~ormule générale: r
~~ R
~.. PtC12.2P N \
. . L R' 3 ~.
.. dan~ laquelle les symboles R et R', identiques ou différents,
~~ représentent Bes radicaux hydrocarbonés monovalents ayant de 1
. ~ 8 atomes de carbone, deu~ de ces radicaux pouvant se réu~ir
'~. pour former avoc l'atome d'azote un radical hétérocyclique
monovalent.
~es polymères diorganopolysiloxaniques (a) comprenne~t
les huiles peu visqueuses de viscosité allant par exemple de
~; 10 cPo à 25~C à 3000 cPo à 25~C, les huiles visqueuses de
i~ visco~ité allant de 3000 cPo à 25~C à 1 million de cPo à 25~C
et les gommes de vi~cosité supérieure pouvant dépasser 80
3 millions de cPo à 25~C. Ces polymères sont constitués essentiel-
lement de moti~s de formule G'2SiO (les radicaux organiques
représentés par le symbole G' étant choisis~comme déjà indiqué,
. ~
.: ,
105563Z
dans le groupe constitué des radicaux m~thyles, vinyles, éthyles,
n-propyles et au moins 80G~ de ce~ radicaux sont des radioaux
méthyles) cependant la présence de motifs de formules SiO~ et
G'SiO1 5 n'est pas exclue à raison d'au plus 1 % du nombre de
moti~s G'2SiO.
i A titre illustrati~ peuve~t 8tre cités comme moti~si particuliers dérivant de ~ormule générale G'2SiO ceux ayant les
formules suivantes:
(CH~)2SiO, CH3(CH2_CH)SiO, CH3(c2H5)sio~ CH3(n.C3H7)SiO,
(C2H5)2SiO, (n.C3H7)2SiO, C2H5(n.C3H7)SiO. De préférence sont
- utilisés comme polymères (a) les diméthylpolysiloxanes hydroxylés.
Les polymares (a) sont commercialisés par le~ fabricants
do silicones et leurs techniques de ~abrication sont bien connues.
~'une des techniques les plus courantes consiste, dans une
première phase, à polymériser des diorganocyclopolysiloxanes
l'aide de quantités catalytiques d'agents alcalins ou acides
puis à traiter les polymérisats avec des quantités calculées
.:
"5 d'eau (brevets ~rançais 1 134 005, 1 198 749, 1 226 745) les
quantités d'eau introduites étant d'autant plus élevées que les
polymères à préparer ont une viscosité plus ~aible. Ensuite,
'' dans une deuxième phase, le~ polymères sont isolés en ~liminant,
à une température en générale supérieure ~ 100~C et sous une
pression de préférence in~érieure à la pression atmosphérique,
~-~ les diorganocyclopolysiloganes de départ équilibrant la réaction
ainsi que les autres polymères de poids moléculaire peu élevé
~ormés lors de cette réaction. Il est recommandé avant de
di~tiller les produits volatils de neutraliser les agents alcalins
- ou acides utilisés comme catalyseurs de polymérisation.
~' ~'ensemble des polymères volatils représente par rapport
à la masse des polymérisats (c'est-à-dire polymère~ de viscosité
. ?
~r~ supérieure ~ 10 cPo à 25~C plus polym~res volatils) un pourcentage
variable qui ne dépasse pas 25 % dans le cas de la ~abrication
.
. . .
.
r 4
.. . . . . . . .
.... . ... .
105563~
des gommes. Dans le cas de la fabrication des produits moins
visqueux ce pourcentage est nett~ment inférieur et peut tomber
à 10 %.
~e~ gomme~, lorsqu'elles sont préparée~ selon la
-~ technique précédente, peuvent atre ultérieurement utilisées non
isolées donc en melange a~ec les polymères volatils. Sou8 cette
forme elles se mélangent souvent plus aisément avec les autres
- ingrédients des compositions.
' Les huiles diorganopolysiloxaniques (b) po~sèdent une
faible Yiscosité s'étalant de 5 cPo à 500 cPo à 25~C de préférence
8 cPo ~ 300 cPo à 25~C; elles sont constituées également de
motifs de $ormule générale Gl2SiO (le symbole G' ayant la
signi~ication précitée~ parmi lesquels la présence de motifs de
-'~ iormules SiO2 et GISiO~ 5 n'est pas exclue à raison d'au plus
' l 1 % du nombre des motifs G'2SiO. Elles peuYent être bloquées à
chaque extrémité de leur chalne par des motifs triorganosiloxyles
(de formule G'3SiOo 5) ou bloquées seulement à l'une des extré-
mités par un motif triorganosiloxyle et à l'autre'extrémité par
'~ un groupe hydroxyle. De préférence sont utilisée~ comme huiles
0 (b) celles portant essentiellement des radicaux méthyles.
es'huiles bloquées à chaque extrémité de leur cha~ne
~' par des motifs triorganosiloxyles sont fabriquées à l~échelle
industrielle, en outre leur préparation peut avoir lieu en
s~l sui~ant le mode opératoire décrit pour la fabrication des
-s~i polymère4 diorganopolysiloxaniques (a) à condition que les
;i~' quantité~ calculées d'eau soient remplacées par celles de dior-~' ganopolysiloxanes (e), de faible poids moléculaire, ayant les
extrémités de leur cha~e bloquées par des motifs G'3SiOo 5.
A titre indicati~ peu~ent être utilisés comme
diorganopolysilo~anes (e) ceux répondant aux formules parti-
culières suivantes: !
'' s?
(CH3)3SiOSi(CH3)3 , C2Hs(aH3)2siOsi(CH3)2a2H5
.,:
i~ 5 -
.~. ~ . . . .
~ ~, . . : .:: . .
105563Z
2 3 2 ( 3)20Si(CI~)2C~-C~I2 , (CH3)3SiOSi(CH-iCH )(CH )
n.C3H7(C~3)2SiOSi(CH3)2n.C3H7
(CH3)2(C~I2=C~)Si ~Si(C~I3)2_7~oSi(CH=CH2)(CH3)2
le symbole v représente un nombre quelconque ne dépassant pas 40.
Les huiles (b) bloquées à l'une des extrémités de leur
chalne par un motif triorganosiloxyle, et ~ l'autre extrémité
par un groupe hydroxyle peuvent être préparées selon le mode
opératoire précédent, toutefois dans ce cas il est nécessaire
d'introduire à la fois de l'eau et des diorganopolysiloxanes
(e) de faible poids moléculaire, le rapport molaire eau/diorgano-
polysiloxane (e) étant oalculé de manière à donner aux huiles
(b) la viscosité désirée et un rapport molaire SiOH/G'3SiOo 5
~ensiblement égal à un.
D'autres modes opératoires, comme indiqué dans le
brevet français 1 370 884, sont également utilisables; i~si on
peut faire réagir des polymères diorganopolysiloxa~iques (a) à
groupes hydroxyles, choisis parmi ceux de viscosité lnférieure
500 cPo à 25~C, avec des silanes de formule G'3SiCl en présence
par exemple d'une amine tertiaire comme accepteur d'a¢ide, le
~ . .
rapport molaire des deux réacti~s en présence étant calculé sur
la baRe de 2 moles du groupe SioH pour 1 mole des silanes.
~ es gommes diorganopolysiloxanlques (c) sont des
polymares de viscosité d'~u moins 1 million de cPo à 25~C et
pouvant dépasser 80 millions de cPo à 25~C, leur constitution
est semblable à celle des huiles diorganopolysiloxaniques (b)
. .
bloquées à chaque extrémité de leur cha~ne par des motifs
triorganosiloxyles, elles s'en di~férencient par le nombre de
motifs G'2SiO qu'elles ren~erment, nombre qui peut atteindre
50 000 alors qu'il s'étale e~viron entre 10 et 250 pour les
huiles (b). De pr~férence sont utilisées comme gommes (c) des
gommes diméthylpolysiloxaniques bloquées à chaque extrémité de
leur cha~ne par des moti~s choisis parmi ceux de formules
( 3)3SiO0,5 et (CH3)2CH2=CHSiOo 5.
.. ~ .
~ _ 6 --
.... . . . .
105563Z
Ces gommes sont fabriquées ~ l'échelle industrielle et
leur préparation peut atre réalisée en suivant le processus
:: indiqué pour les huiles (b) bloquées par des moti~s triorganosil-oxyles excepté que les quantités de diorganopolysiloxanes (e)
sont ajoutées en plus faible quantité.
. Le~ polymères organohydrogénopolysiloxaniques (d)
utilisés ~ raison de 1 à 15 parties, de pré~érence 2 ~ 10 parties,
pour 100 parties des polymères (A) réponde~t ~ la formule générale
moyenne précitée G~HySiO4 x dans laquelle le sy~bole G a la
--.Y
signification déjà indiquée, le symbole x représente un nombre
. quelconque allant de 1 à 1,99, de pré~érence 1,05 à 1,95, le
symbole y représente un nombre quelconque allant de 0,1 à 1, de
,:
préférence 0,2 à 0,95, la somme x + y s'échelonnant de 1,7 ~
2,6, de préférence 1,80 à 2,55. De préférence sont utilisés
comme organohydrogénopolysiloxanes (d) des méthylhydrogénopolysil-
oxanes.
e~ organohydrogénopolysiloxanes (d) sont disponibles
sur le marché des silicones, de plus leurs techniques de prépara~
,;, .
~i tion sont maintenant bien au point. ~'une des techniques les
~ ' 20 plU8 utilisées consiste dans un premier temps à cohydrolyser des
: mélanges appropriés constitués de chlorosilanes choisis parmi
oeux de formules G3SiCl, G2SiCl2, GSiCl~, SiC14, HG2SiCl~
~GSiC12, HSiCl3. Par mélanges approprlés doivent 8tre compris
- des mélanges qui renferment chacun un nombre de radicaux G par
s atome de silicium et un nombre de radicaux h~drogènes par atome
~ de silicium co~ncidant respectivement avec les valeurs représen-
~ tées par les symboles x et y de la formule générale moyenne,
. ~, , .
~'! ' la somme de ces nombres devant également co4ncider avec les
:. valeurs pe~mises pour la somme x ~ y.
.
~ 3o Dans un deuxième temps les cohydrolysats sont portés
.1 à une température allant de 80 a22~Cdepréférence ~ présenced'agent~..; .
:. acides tels que l'acide sul~urique, les terres activ&es par un
.-
_ 7 _
,
: ~ :. '. ' : .
.
0 5 56 3 2
acide. ~ors de ce chau~fage il se produit un r~arran6ement des
~ liai~on~ siloxaniques ainsi que la condensation de~ groupes
:- SiOH Ces tran~formations condui~ent au~ pol~mères organohy-
drogénopolysiloxaniques (d) qui poss~dent ain~i, en ~onction
des mélanges de chlorosilane~ de départ, des structure~ linéaires,
cyclique~ ou rami~iées.
Parmi les polymères linéaires peuvent 8tre cités, à
titre illu~trati~, ceux répondant aux formules suivantes:
(CH3)3S ~ SiH(CH3) ~ gOSi (CH3)3, H(CEI3)2Si~ SiH(C~3)~ gOSi(CH3)2H
(CH3)3Si~ SiH(C~I3) ~ ~ Si(CH3)2 ~ hOSi( 3)3
H(CH3)2S ~ SiH(CH3)~ ~ Si(CH3)2 ~ hOSi( 3)2
( H3)2C2H5 ~Si(CH3)H ~pOSi(CH3)3
(CH3)3S~ Si~CH3)H~p ~ Si(CH3)C2H5 ~ qOSi(CH3)3
~, i (CH3)2C2H5S ~ Si(CH3)H~pOSiC2H5(CH3)2
(CH3)2(n.C3H7)Si ~ Si(CH3)H_7pOSi(n.C3H7)(CH3)2
(CH3)3S ~ Si(C2H5)H ~p,~ Si(CH3)2 ~ q, ( 3 3
- dans lesquelles le symbole g représente un nombre quelconque
allant de 3 à 90, h un nombre quelconque allant de 1 a 30, p un
nombre quelconque allant de 6 ~ 60, p' un nombre quelconque
.? 20 allant de 1 à 5, q un nombre quelconque allant de 1 ~ 4~ q~ un
~' nombre quelconque allant de 7 à 20.
Ce~ polymère~ linéaires pos~èdent gé~ralement une
I vi#cosité peu élev~e~ elle s'éohelonne par exemple de 5 oPo
--~ 250 cPo ~ 25~C.
~;i Parmi les polymère~ cycliques peuvent 8tre cités à titre
illustratif ceux répondant aux formules suivantes:
... ~ Si(CH3)H~ 4, ~ Si(CH3)H~ 5 , ~ Si(C~3)H ~ 6 ~ ~ Si(CH3)H ~ 3
~.~ ~ Si(C2H5)CH ~
i.' Quant aux polymères ramifiés ils sont constitués ch~cun
d'une combinaison de motifs choisis parmi ceux de formules
G SiO, G2SiO , GSiO1 5 , SiO2, HG2SiOo,5 , 1,5
- ., .
. - 8
-. .
:,
105563Z
chaque combinaison qui définit un polymère renfexme au moins un
motif choisi parmi ceux de formules GSiOl 5 , ~iO2, HSiOl 5,
; les motifs étant cependant répartis d'une manière telle que la
formule moyenne, ramenée à un .3ilicium, de chaque polymère est
englobée dans la formule générale moyenne précitée.
~a viscosité de ces polymères s'étale en général de
2 cPo à 25~C à 4000 cPo ~ 25~C.
A titre d'exemples concrets de polym~res rami~iés ayant
une structure bien dé~inie, de faible viscosité, peuYent être
cités ceux répondant aux formules ci-après:
3 ~ ( 3)2H~ 3 , S ~ Si(C~13)2H ~ 4 , HSi~ Si(C~I )
, ~" ~5Si(CH3)2H~2 ~ n-C3H7S~5Si(CH3)2H_73~ Si~Si(CH3)(C2H5)H_7
~~ .~ Si(CH3)2H~ 3-
. ~
~e platine utilisé ~ raison de 0,001 à 0,1 partie, de
pré~érence 0,005 à 0,05 partie, pour 100 parties de polymères
:. diorganopolysiloxaniques (A) est introduit dans les compo~itions
sou~ la forme des complexes (C) répondant à la formule générale:
PtCl2.2P
~ \ R'
~. _ 3
'. ~omme exemple de radicaux hydrocarbonés ayant de 1 ~ 8
atome~ de carbone représentés par le~ s~mboles R et R' de cette
i formule peuvent être cités:
- le~ radicaux alcoyles ayant de 1 à 4 atomes de carbone tels
.;I que les radicaux méthyles, éthyles, propyles, butyles,
les xadicaux alcényles, à une seule liaison double, ayant de
2 à 4 atomes de carbone tels que les radicaux vinyles, allyles,.
. méthallyles,
'- ~0 - les radicaux cycloaliphatiques ayant de 5 ~ 6 atomes de carbone
' nucléaires tels que les radicaux cyclopentyles, oyclohexyles,
:. méthylcyclopentyles, cyclohexe~yles,
.~.'. .
_ g _
.... --
. " ~ . , - , , . -
,~. -; . , - . -
.- . ~ .. . -~ - .
... . .
' ' lOS563Z
- les radicaux aryle~ ayant de 6 à 8 atomes de carbone tels que
les radicau~ phenyles, tolyles, xylyles.
~ orsque deux des radicaux X et R' forment un radical
hétérocyclique avec l'atome d'azote ce radical h~térocyclique
renferme 5 ou 6 atomes nucléaire~, deux au plus de ces atomes
étant des hétéroatomes. Comme radicaux de ce type peuvent
être cités, à titre illustratif, les radicaux pipéridino,
morpholino, pyrrolidinyle, pipérazi~yle, diméthylpipéridino.
~ a préparation de ces complexes a lieu par mise en
contact d'une mole de chlorure platineux avec au moins 2 moles
d'aminophosphine de formule:
R
P N /
\R'
_ _ ~3
de pr~férence au sein de diluants. Une température située dans
l'int¢rvalle 70~C à 100~C ~avorise généralement la ~ormation de
ces complexes. Des détails concernant la préparation de ces
complezes ~igurent dans le brevet ~rançais 1 524 288.
Il doit être compris que le~ complexes peuvent être ;
directement utilisés en solution dans les diluants au sein desquels
il8 ont été préparés sans subir de puri~ication ult~rieure. Ce
processus est particulièrement avantageux lorsque les quantités
de complexes à mettre en oeuvre devie~nent importantes par
exemple plusieurs centaines de grammes, il permet en effet d'éviter
des phases de puri~ication telles que l'isolement du milieu
réactionnel et les recristallisati~ns successives. Il n'a pas
été trouvé de dif~érence~ sensibles portant sur l'activité
catalytique entre les complexes purifiés et ceux non purifiés.
A titre d'exemple sont indiqué~ ci-après, au moyen
de leur formule, des complexes qui caractérisent les compositions
conformes à l'invention:
.
- 10 -
105563Z
L ~ 3 2 ~ 3
\ C.13 ~ < C
PtCl2.2P IN \
1 ~orsque la viscosité des mélanges (A) ne dépasse pas
,¦ 3000 cPo ~ 25~C les compositions peuvent être préparées par
simple mélange ~ la température ambiante des constituants A, B
d et C. Dans ce cas les mélanges (A) sont choisis parmi les
~; mélanges (i) constitués de 60 à 100 ~ de polymères diorganopoly-
~ siloxaniques (a) huileux de viscosité allant de 10 cPo à 3000
,di cPo à 25~C et de 40 à 0 % d'huiles diorganopolysiloxaniques (b)
~-d, 1 20 de viscosité allant de 5 cPo ~ 500 cPo ~ 25~C, de pré~érence les
~, huiles (b) sont bloquées à chaque extrémité de leur cha~ne par
des groupes triorganosiloxyles.
rl ~oute~ois il est posaible d'utili~er des polymères (a)
~'~ ~ orsque ces polymères ne oonstituent pas 100 % des mélanges
~, (i) ~ de viscosité supérieure ~ 3000 cPo à 25~C étant donné que
cette viscosité peut être abaissée par l'introduction de
quantités appropriées des huiles (b).
~ ~'ordre d!incorporation des constituants A, B et C
; peut 8tre quelconque mais il est souvent plus pratique de
mélanger ~ et ~ et d'ajouter ensuite les compl0xes (C) ce qui
fa~orise leur miscibilité. Ces complexes, pour ~aciliter leur
s manipulation et ultérieurement leur dispersion, peuvent être
- .
' -- 1055632
dilués, au prealable, dans des diluants organiques ~ des
concentrations ne dépassant pas 2 ~, de l'ordre de 0,005 à 2
par exemple. Comme diluants organiques conviennent les hydro-
carbures chlorés tels que le chlorure de méthylène, le chloro-
~orme, les divers chloréthylènes et chloroéthanes.
~orsque les mélanges (A) présentent une viscosité
supérleure ~ 3000 cPo à 25~C les compositions doivent 8tre
diluées dans des solvants organiques usuels. Dans ce cas les
mélanges (A) sont choisis parmi les polymères (a) de viscosité
supérieure à 3000 CPo à 25~C ou parmi les mélanges (ii) constitués
de 30 ~ 90 % des polymères (a) et 70 à 10 % des gommes diorgano-
polysiloxaniques (c), dans ces mélanges (ii) la viscosité des
polymères (a) est généralement supérieure à 3000 cPo ~ 25~C mais
cela n'est pas nécessaire lorsque ces polymeres sont associés
.i
~ avec des gommes très visqueuses. ~es dilutions obtenues
;'~ pe~mettent de mélanger aisément les constituants A, B et C, e~
outre elles ~acilitent, par la suite, le dépôt en couches
x~ minces des compositions sur les divers supports à traiter.
6 Il est indiqué d'utiliser de 500 à 5000 parties de
solvants, de préférence 800 a 4500 parties, pour 100 parties des
constituants (A). Ces solvants peuvent être ajoutés directement
- au~ mélanges des constituants A, B et C, cependant il est
judicieux pour obtenir plus rapidem~nt des solutions homogènes
de dissoudre les mélanges (A) et (~) dans une ~raction ou dans
la totalité des solvants, d'ajouter éventuellement le reste des
~olvants puis les complexes (C). Ces derniers comme indiqué
précédemment, peuvent atre utilisés sous forme de solutions,
.~. .. .
dans des hydrocarbures chlorés, ~ui en contiennent de 0,005 à
2 %.
~0 ~es solvants peuvent 8tre choisis dans le groupe
.
' constitué
-- - des alcanes et des cycloalcanes halogénés ou non tels que
,,',
,
- 12 -
.. . : . .
1055632
l'hexane, l'heptane, l'octane, le dodécane~ le cyclopentane,
le cyclohexane, le méthylcyclohexane, les coupe~ pétrolières
renfermant des composés paraf~iniques et/ou cyclopara~finiques,
le perchloréthylène, le trichloréthylène, le dichloro-1,2 éthane.
- des hydrocarbures aromatiques halogénés ou non tels que ~e
tolu~ne, le xylène, le cum~ne, la tétraline, le chlorobenzène,
' 1'orthodichlorobenzène.
- des cétone~ aliphatiques telles que la méthyl~thylcétone,
la méthylisopropylcétone, la méthylisobutylcétone.
- des esters alcoyliques d'acides monocarboxyliques tels que
l'acétate d'éthyle, l'acétate de butyle.
' ~es compositions diluées ou non, ~ont stables,
-~ abandonnées dans des récipients ouverts à l'air ambiant, pendant
; au moins 48 h ~ des températures pouvant atteindre 50~C. Ainsi
elles peuvent ~é~ourner dans les bacs d'enduction des machines
d'enduction du papier, pendant plusieurs jours à la température
-
ambiante, sans qu'il soit nécessaire de jeter les parties non
utilisées vieilles seulement de quelques heures.
Les compositions telles quelles, c'est-à-dire non
, .
diluées, sont appliquées à l'aide de dispositifs aptes a déposer,
d'une façon uniforme, de faibles quantités de liquides. On peut
uti1iser à cet e~fet par exemple le dispositif nommé "Helio
glissant" comportant en particulier 2 cylindres ~uperposés: le
:. ~
rale du cylindre placé le plus ba~, plongeant dans le bac
d'enduction o~ se trouvent les compositions, est d'imprégner en
:. 1
une couche très mlnce le cylindre placé plus haut, le rôle de
ce dernier est alors de déposer sur le papier les quantités
désirées des compositions dont il est imprégné, un tel dosage
-- est obtenu par réglage de la vitesse respective des deux cylindres qui tournent en sens inverse l'un de l'autre.
~ es compositions diluées peuve~t être appliquées à
l'aide des dispositifs utilisés sur les machines industrielles
denomination commerciale
- 13 -
. ~. . . - : :
:
105563Z
d'enduction du papier telles que le cylindre grav~ "Mille points",
le système nommé "Revc~se Roll". Une fois deposées sur les
supports les compositions sont durcies en quelques secondes
par circulation dans des ~ours-tunnels chau~fés vers 60-220~C,
le temps de passage dans ces fours varie généralement de 2 à
30 s. Il es~ fonction, pour une longueur donnée des fours, de
la vitesse ~ laquelle circulent les supports enduits (cette
vitesse peut dépasser 200 mètres par minute); généralement un
support constitué de matériaux cellulosiques circulent plus
rapidement (par exemple à la vitesse de 3 m/seconde pour une
température supérieure à 140~C) qu'un support à base de matière
plastique. En ef~et ce dernier ne peut subir l'action de
températures élevées il sera donc soumis ~ une température plus
basse mais pendant une durée plus longue, par exemple il
circulera ~ la vitesse de 0,75 m/seconde pour une température
de l'ordre de 80~C.
~es quantités de compositions (constituées des ingré-
., .
dlents A, B et C) déposées sur lès supports sont variables et
s'échelonnent le plus souvent entre 0,1 et 5 ~m2 de surface
traitée. Ces quantités dépendent de la nature des supports ~
traiter et des propriétés antiadhérentes recherchées. Ainsi les
quantités déposées sur les supports non poreuY sont généralement
faibles, elles ne dépasserlt guère 1,5 ~m2 (parmi ces supports
- peuvent 8tre cités les papiers très raffinés traités par de la
.. . .
carboxyméthylcellulose, les feuilles en matière plastique);
par contre sur des supports poreux il est nécessaire, pour
obtenir le mame degré d'antiadhérence, de déposer des quantités
nettement plus élevées; ces quantités peuvent rester cependant
assez faibles, de l'ordre de 1,2 ~ 2 g/m2, si l'on prend soin ~ -
de choisir des polymères diorganopolysiloxaniques (A) de
viscosité élevée, par exemple des gommes ~-~ dihydroxydiorgano-
polysiloxaniques de viscosité 15 à 50 millions de cPo ~ 25~C.
.~
- 14 -
...
-- 105563Z
Les couches durcies des compositions confèrent aux sup-
ports sur lesquels elles sont accrochées de très bonnes propriétés
antiadhérentes qui se conservent da~s le temps. De plu9 Ce9 COU-
ches durcies résistent bien au frottement, en particulier elles
ne sont pas enlevées par abrasion lors du passage de supports en-
duits sur les cylindres de renvoi des machines d'enduction ou d'adhé-
sivation, cylindres constitués de matériaux dont les surfaces so~t
plus ou moins rugueuses.
~es compositions de l'invention peuvent être appliquées
sur tous les matériaux qui seront ultérieurement en contact avec
des substances collantes, visqueuses, pateuses ou libérant de
l'humidité. Ces matériaux cellulosiques ou synthétiques, poreux ou
- non, comprennent donc les diverses variétés de papier (comme le pa-
..
'~ pier Kraft dont le degré de raffinage peut être quelconque, le pa-
pier cristal, les papiers sulfurisés) les cartons, le parchemin
~. ~
végétal, les papiers enduits de polyéthylène ou de carboxyméthyl-
cellulose, les feuilles en cellulose régénérée (comme la cellophane)
ou en polyacétate de cellulose, les feuilles en matières plastiques
telles celles en polyéthylène, polypropylène, polytéréphtalate
d'éthylène, les feuilles en métal, les tissus à base de fibres syn-
'~ thétiques, de verre ou d'amiante, les matériaux fibreux non-tissés
. ~. .
qu'ils ~oient à base de fibrescellulosiques ou de fibres synthéti-
ques ou d'un mélange de ces fibres.
:; Les matériaux rendus ainsi antiadhérents sont utilisés
.~
comme intercalaires, supports séparateurs, papiers et pellicules
pour transferts, emballages 1~ de matières collantes telles que
la confiserie, la pâtisserie, les caoutchoucs crus, les brais et
bitumes, les cires ou 2~ de matières alimentaires libérant de
l'humidité telles que le polsson, la viande, le fromage.
~'emploi des compositions conformes à l'invention est
plus spécialement apprécié pour l'enduction sur les deux faces
. i .
de supports protecteurs d'adhésifs dont l'une des deux faces
. * marque de commerce enregistrée
i B 15 -
:.
~' 105563Z
recevra ult~rieurement une couche d'un adhési~, couche déposée
l'aide d'une machine d'adhésivation cloisonnée, de faible
encombrement, équipée d'une multitude de cylindre~ de renvoi.
~es supports ainsi adhésivés, enroules pour le stockage, se
déroulent facilement au moment de leur utilisation, la face
inférieure traitée par les compositions ayant résisté, après
. circulation sur les cylindres de renvoi, ~ l'usure par ~rottement.
Par ailleurs la couche d'adhési~ se décolle facilement du support
et de ce fait s'applique aisément sur les matériaux à coller.
~es exemples suivants illustrent l'invention (les
parties et les pourcentages sont exprimés en poids): ~
'' EXEI~PIE 1 -
Un bain de traitement est préparé, selon le mode
opératoire donné ci-après, par mélange des ingrédients suivants:
-158 parties d'une gomme~L-~ bi~(triméthylsiloxy)diméthylpolysil- -
oxanique de viscosité 50 millions de cPo à 25~C
i~ - 130 parties d'une huile ~-~ di(hydroxy)diméthylpolysiloxanique
de viscosité 1 million de cPo à 25~C
- 12 parties d'une huile ~ - ~ di(hydroxy)diméthylpolysiloxanique
-~ 20 de viscosité 50 cPo à 25~C
. ~j, -,. . .
~. 10 parties d'un polymère méthylhydrogénopolysiloxanique de
formule moyenne (CH3)3Si~SiH(CH3)k 450Si(CH3~3, de vi~cosité
enViron 22 cPo ~ 25~C
- 3700 parties d'une coupe pétrolière prise entre 93~C et 114~C, ~-
~; ~ormée principalement d'hydrocarbures paraffiniques
- 20 parties d'une solution, dans le trichloréthylène, à 0,5 % ~ ;
du complexe de ~ormule PtCl?.2P ~ (CH3)
partie de platine).
~a gomme et les deux huil~ W di(hydroxy)
diméthylpolysiloxaniques sont mises en solution dans la coupe
pétroliare, à la solution obtenue est ensuite ajouté le polymère
~éthylhydrogénopolysiloxanique: après agitation quelques mn un
. , .
_ 16 -
. . .
... ..
1055632
ensemble homog~ne est ~ormé dans lequel est finalement introduite
la solution du complexe de platine.
Ce bain est divisé en deux fractions sensiblement
égale~ A' et B', la fraction (~') est abandonnée dans un
récipient ouvert à l'air ambiant (l'humidit~ relati~e étant de
50 % environ et la température de 20~C) et la fraction (A') est
immédiatement déposée, à raison de 10 ~m2, sur la face, recou-
verte d'une couche-barrière en carboxyméthylcellulose, d'un
papier Kra$t pesant 80 g/m2. Ce papier, préparé à partir d'une
pâte ra~inée à 64~ Shopper, est préalablement enduit de la
couche-barrière précitée dans le de~sein de ren~orcer ~a résis-
'i~ tance aux solvants.
... .
~; Le dép8t du bain est ef~ectué à l'aide d'une barre
égalisatrice de Mayer montée sur une machine industrielle
~ d'enduction du papier. Ia couche déposée est simultanément
'~ séchée et durcie par passage du papier enduit, à la vitesse de
200 m/mn, dans un four-tunnel porté a 200~C, le temps de passage
du papier dans le iour étant de 5 s.
.~, ~ . .
,r~ Dans le papler ainsi traité est decoupee une bande
~ 20 de 5 cm de large et d'environ 21 cm de long, qui est déposée sur
. ~ .
un cylindre en acier de 9 cm de diamètre et de 15 cm de long, la
face siliconée de la bande étant directement en contact avec le
cylindre. Cette bande est ensuite mise sous tension en a¢cro-
chant ~ l'une de ses extrémités un poids de 685 g et en plaçant
l'autre extrémité dans les macho~res d'une pince plate disposée
parallalement à l'axe du c~lindre; la longueur de la bande en
contact avec le cylindre est de 10 cm. Le cylindre est mis en
.
mouvement a la vitesse de 32 t/mn; après 2 mn de frottement le
; papier est enlevé et sa surface qui a été soumise au frottement
~ 30 (soit environ 50 cm2) est lavée avec de l'éthanol.
'~ Après séchage à l'air cette surface est mouillée a
; l'aide d'un morceau de tissu de coton imbibé d'eau colorée par
: ..................................................................... . .
. . . - 17 -
. .~ .
-,. . ,: : . .
~;. :' ,' ' . : . ., . ~ . " .; ~ ., .
105563Z
de 1'encre rou~e: on constate qu'aucune tache rouge (indice de
pénétration de l'esu dans le papier) n'e~t visible, l'eau colorée
- est seulem~nt dispersée sur la surface traitée sou~ la forme
d'une multitude de petites gouttes; la couche de silicone durcie
sur le papier n'a donc pas été enlev~e par frottement.
Un essai semblable est mainten~nt réalisé avec la
fraction (B') du bain, fraction abandonnée depuis 4 jours ~
l'air ambiant; on constate que la couche de silicone durcie,
- accrochée à la face recouverte de carboxyméthylcellulose d'un
papier Kraft identique au papier précédent possède les mêmes
propriétés que la couche formée à partir de la fraction (~').
Le bain peut donc rester au moins 4 jours exposé ~ l'air ambiant
sans subir une baisse de son activité.
Sur la face des papiers traitée par les fractions A'
et Bl, donc enduite d'une couche de ~ilicone durcie, est
appliqué, pendant 24 heures et sou~ une pression ae 70 ~cm2,
un ruban adhésif du type Sparadra; la force nécessaire pour
décoller le ruban des papiers est ensuite mesurée. Pour exécuter
cette mesure une extrémité du ruban adhésif est repliée de 180~
puis une force est exercée sur cette extrémité, par l'intermé-
. ~ .
diaire d'un dynamomètre, de façon à provoquer le décollement du '! "'
ruban à la vitesse de 25 cm/mn. Pour l'ensemble des papiers
la force de décollement est ~eulement de 2 g pour une largeur
du ruban de 1 cm, par conséquent l'antiadhérence qui résulte de
la présence de la couche de silicone est excellente.
EXEMP~ 2
. . _
Pour préparer un bain de traitement sont utilisés les
ingrédient~ suivants:
- 291 parties d'un mélange gommeux (préparé comme décrit à la fin
de cet exemple) de polym~res diméthylpolysiloxaniques, de plasti-
;~ cité William 120, titrant 0,007 % de groupes hydroxyles liés aux
atomes de silicium
~ ~ marque de commerce
,' ~3 - 1~3 -
105563Z
- 9 parties d'un polymere méthylhydrogénopoly~iloxanique de
formule
( H3)2~1 ~ Si(C~3)H ~5gOSi(CH3)3~ de ~iscoaité
36 cPo à 25~C
- 700 parties de xylène
- 3000 parties de méthylcyclohexane
- 30 parties d'une solution dans le chloroforme, à 0,5 % du
complexe de formule PtC12.2P~(C2H5)2 ~ 3 (soit environ 0,038
partie de platine).
~e mélange gommeux et le copolymère méthylhydrogénopoly-
siloxanique sont tout d'abord mis en solution dans le xylène,
ensuite est ajouté ~ cette solutionle méthylcyclohexane; après
quelque3 minutes d'agitation un en~emble homogène est obtenu dans
lequel est coulée la solution du complexe à base de platine.
Ce bain est divisé en deux fractiona sensiblement
- égales Al et B1.
~ a fraction (B1) est abandonnée dans un récipient
ou~ert à l'air ambiant (l'humidité relative étant de 50 ~ environ
~6 et la température de 20~C). ~a fraction (A1) est immédiatement
déposée, à raison de 5 g/m2, sur la face, recouverte d'un film
; .
de polyéthylène d'épaisseur sensiblement 15 microns, d'un papier
Kraft blanchi, formé à partir d'une pate non raffinée.
Le dépôt du bain est effectué à l'aide d'un cylindre
gra~é "Mille points" monté sur une machine industrielle d'enduc-
tion du papier. ~a couche déposée est séchée et durcie par
paaaage du papier enduit, ~ la vitesae de 60 m/mn, dans un four-
tunnel porté à 110~C, le temps de passage dans le four étant
de 15 s.
A,
Pour mesurer la résistance au frottement de la couche
de ailicone durcie le test de frottement décrit à l'exemple t
est utilisé: le papier sous forme d'une bande de 5 cm de large
est mi~ en contact, par sa face siliconée, avec le cylindre en
i ~ dénominations commerciales
~. - 19 _
.,
~. . - . -. .
105563;~
acier pendant une durée de 2 mn. Sur la surface qui a été soumise
au frottement est appliqué, de lalmanière décrite à l'exemple 1,
un ruban adhési~ du type Sparadra. ~a ~orce de décollement,
mesurée à l'aide du dyn~momètre, s'élève à 4 g pour une largeur
du ruban de 1 cm. Un~ mesure identique d'adhérence est réalisée
sur la face enduite du papier n'ayant pas été soumi~e au frotte-
ment: la force de décollement est de 3 g/cm; il ressort de ces
mesures que le ~rottement n'a pratiquement pas dégradé la couche
~' de silicone.
~a face, recouverte d'un ~ilm de polyéthylène, d'un
. .
papier Kraft blanchi identique au papier précédent, est traitée -~
avec la ~raction (B1) abandon~ée depuis 3 jours à la température ~ -
ambiante. ~e processus de traitement est celui utilisé pour la
~raction (A1) ; après exécution du même test de frottement, la
force nécessaire au décollement du ruban adhési~ (ruban appliqué
sur la surface qui a été soumise au ~rottement) est mesurée, elle ~-
atteint également 4 g/cm. ~a couche de silicone a donc bien
résisté à l'abrasion provoquée par le ~rottement du cylindre en
acier.
~e mélange gommeux est préparé de la manière suivante:
dans un ballon de 2 1 , protégé de l'air ambiant par le passage
d'un courant d'azote anhydre, sont char~és 1000 g d'octaméthyl-
cyclotétrasiloxane; le contenu du ballon est porté à 160~C, on
lui ajoute alors 10 mg de potasse puis cette température est
maintenue pendant 30 mn. Au bout de cette période le mélange a
l'aspect d'une gomme.
. . .;, .
40 mg d'eau sont introduits dans le ballon ensuite le
~ chau~age à 160~C est poursuivi pendant 3 h ; 30 mn avant la fin
,~ de ce chau~fage le courant d'azote anhydre est remplacé, uniquement
pendant une période de 10 mn, par un courant d'azote humide.
Au bout des ~ h de chauf~age le mélange gommeux est neutralisé
::$
~ par introduction d'anhydride carbonique gazeux dan~ le ballon;
'.:. ' '
- 20 -
-,
.. -.; . .. ,.. -- ,..... . ~ ~ . ,... ,.... .. - , - .
.... . .
105563Z
après re~roi~issement le mélange e~t abandonn~ ~ la température
ambiante en récipient fermé.
EXEMP~E 3
.
Dan~ un ballon, muni d'un dispo~iti~ d'agitation, sont
chargées 96 parties d'une hulle ~ di(hydroxy)diméthylpoly-
siloxanique, de viscosité 500 cPo à 25~C, et 4 partie~ d'un
polymère méth~lh.vdrogénopolysiloxanique de formule (CH3)3S ~ SiH
(CH3)3, 7450Si(CH3)3 de viscosité 22 cPo ~ 25~C. Après ob-
tention d'un mélange homogène sont ajoutées 7,5 partie~ d'une
~olution, dans le trichloréthylène, ~ 0,5 % du complexe de for-
mule PtCl2~2pr ~(CH3)2~ 3 (soit environ 0,0126 partie de platine),
Cette composition egt divisee en deux fractions sensi-
~ blement égales A2 et B2. ~a fraction (B2) est abandonnée dans
-' un récipient ouvert ~ l'air ambiant (l'humidité relative étant
de 50 % environ et la température de 20~C). ~a fraction (A2)
est immédiatement déposée, ~ raison de 0,9 g/m2, sur la ~ace,
i- recouverte d'une couohe- barrière en carboxyméthylcellulose du
~ papier Eraft utilisé à l'exemple 1. ~e dépôt est e~ectué à
"
l'aide du dispositi~ nommé "Helio glissant" monté sur une machine
industrielle d'enduction du papier.
~1 ~a couche de silicone déposée est durcie par passage
du papier enduit, ~ la vitesse de 180 ~mn, dans un four-tunnel
porté à 160~C, le temps de passage dans le four étant de 9 s.
; Dans ce papier est découpée une bande de 5 cm de large
s et d'environ 21 cm de long; la résistance~u frottement de la ~ace
siliconée de cette bande est mesurée ~ l'aide du dispositi~
décrit à l'exemple 1. Cette face ayant subi l'action abrasive
du cylindre en acier pendant 2 mn, est nettoyée à l'alcool pui~
mouillée, comme montré à l'exemple 1, au moyen d'un morceau de
ti3su de coton imbibé d'eau colorée en rouge.
; On constate qu'il n'y a pas de taches colorées visibles
l 30 à la sur~ace du papier, l'eau est seulement dispèrsée sur la ~ace
.
- 21 -
.~. . ~ . .
- , ~ .
105563Z
~ilicor.ee sous la forme de chapelets de petite~ gouttes; ainsi
la face siliconée a parfaitement résisté ~ l'abrasion.
Un ~sai analogve de traitement d'un papier Kra~t,
identique au papier Kraft précédent et ayant sur une face la
meme couche-barriare en carboxyméthyl-cellulo~e, est ef~ectué
avec la fraction (B2) ahandonnée depuis 4 jours à la température
ambiante. Au test de frottement on constate que la ~ace traitée
du papier présente sensiblement les caractéristiques de celle
traitée par la fraction (A2).
EXEMP~E 4
Dans un ballon, muni d'un dispositif d'agitation, sont
chargées 77 parties d'une huile ~_ ~ di (hydroxy)dIméthylpoly-
siloxanique de viscosité 750 cPo à 25 ~C, 19 parties d'une
huile ~- ~ bis(triméthylsiloxy)diméthylpolysilo~anique de
. ~j . . ..
~ viscosité 20 cPo à 25~C, 4 parties d'un polymère méthylhydro-
;~ génopolysiloxanique de ~ormule générale moyenne
-~ (CH3)3Si~ Si(CH~)HJ 390Si(CH3)3
de viscosité 19 cPo à 25~C. ~'ensemble est agité pendant 10 mn;
~ dans le mélange homogène obtenu sont alors introduites ~,5
;~ 20 parties d'une solution (dont la préparation est décrite ci-après)
. ~ 1,05 % en poids, dans le dichloro-1,2 éthane, du complexe de
~ormule PtC12.2P ~ (CH3)2~ 3, soit environ 0,0261 partie de
platine.
Cette composition est divisée en deux ~ractions
~- sen#iblement égales A3 et B3. ~a ~ra¢tion B3 est introduite
dans un récipient ouvert à l'air ambiant puis le récipient
est placé dans un bain thermo~t~tique porté à 25~C. ~a fraction
A3 est immédiatement déposée à raison de 1 g/m2, sur la ~ace
d'un papier Kraft (préparé ~ partir d'une pâte ra~inée ~ 64~
Shopper) pesant 80 ~m2, cette ~ace ayant été préalablement
recouverte d'une couche-barrière constituée d'un ~élange de
.~ .
~ carboxyméthylcellulose et d'amidon.
.,
- 22 - -
.~ .. . . . . . . . . .
~OS563Z
Le dépôt es~ ef~ectué ~ l'aide du dispo~itif nommé
"Helio glis3ant", monté sur une machine industrielle d'enduction
du papier.
~ a couche de silicone déposée est durcie par pas~age
du papier enduit, à la vitesse de 70 m/mn, dans un four-tunnel
porté à 200~C, le temps de passage dans le four étant de 8 s.
Sur la ~ace du papier maintenant recou~erte d'une
oouchede silicone durcie, on dépose, ~ l'aide d'un couleuse,
60 g/m2 d'une solutisn d'un adhési~ (c'est un polymère
acrylique vendu sous la marque "Sol~r~n A 1030 E" à 40% dans
l'acétate d'éthyle. ~'ensemble est placé pendant 3 mn dans
une étuve ventilée portée ~ 130~C puis abandonné 5 mn à la
température ambiante. Il en resulte le dép8t, sur la face
Q'~ siliconée du papier, d'une couche uni~orme d'adhésif dans
:.-~ , .
;~ la proportion de 24 g/m2.
:.~
~ur cette couche d'adhésif est appliqué un film en
polytéréphtalate d'éthylène qui est maintenu en place pendant
.. ~ . .
24 h sous une pression de 24 g/cm2. Au bout de cette période
de temps on mesure la force nécessaire pour décoller lè ~ilm
' 20 (en polytéréphtalate d'éthylène) du papier; cette mesure est
exécutée à l'aide d'un dynamom~tre en suivant le processus
' décrit à la ~in de l'exemple 1. On constate que la ~orc~ de
décollement est de 15 g pour une largeur du iilm de 1 cm.
Un essai analogue de traitement du m8me papier Eraft
est e~fectué avec la ~raction B3 maintenue depuis 2 jours
(en récipient ouvert à l'air ambiant) à une température de
25~C. On constate (après le dép8t de la couche d'adhésif
sur la face siliconée du papier).au test de décollement du
~ilm en polytéréphtalate d'éthylène que la ~orce de décollement~
est de 18 g pour une largeur du ~ilm de 1cm.
A titre comparati~ on prépare une composition,
.. . .
;~ 30 semblable à celle venant d'être décrite, par mélange des
:,
~ - 23 -
~05S~3Z
m8meR constltuants de depart excepte que le~ 7,5 parties de
la solution ~ 1,05 ~ en poids du complexe PtCl2.2P~ (CH3)2~ 3
sont remplacées par 2,9 parties d'une ~olution à 2 % en poids
dans le tolu~ne du complexe PtCl2.2S(C2H5)2 (soit également
0,0261 partie de platine). Cette solution à 2 % en poids du
complexe est décrite à l'exemple 1 de la demande françai~e
., ~
~ publiée 2 183 126.
; Cette nouvelle composition est traitée de la meme
manière que la composition ren~erma~t le complexe PtC12.2P
~ (CH3)2 ~ 3
division en deux fractions dont l'une est conservée à 25~C,
l'autre étant utilisée immédiatement, enduction du papier
Krait, durcissement dans le four-tunnel, dépôt de l'adhésif
i~, .
;~f acrylique sur la face siliconée du papier, mesure de la force
~; de décollement.
~' On con~tate avec la fraction utilisée immédiatement ~ -
que la force de décollement est de 14 g pour 1 cm de largeur
~; du ~ilm en polytéréphtalate d'éthylène; par contre la fraction
mainte~ue à 25~C ne peut 8tre utilisée pour l'enduction du
... . .
papier Kra~t; en effet elle e~t complètement gélifiée après
~ seulement 4 h d'abandon à cette température.
.. .
~a solution à 1,05 ~o en poids du complexe PtCl2.2P
~' ~ (C~3)2 ~ 3 est préparée comme indiqu~ ci-après: une dispersion
de 13,3 g du chlorure platineux dans 75 cm3 de dichloro-1,2
éthane est portée à 75~C, une fois cette température atteinte
le chauf~age est coupé et une solution de 16,3 g de la phosphine
P ~ (CH3)2 ~ 3 dans 35 cm3 de dichloro-1,2 éthane e~t coulée
sur une période de 10 mn; le mélange en résultant e~t agité
pendant 15 mn à une température de 75~C puis il est dilué par
addition de 2652 g de dichloro-1,2 éthane.
- 24 -
, ~ .
, , . . ~ ... .. . . -