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O
L'invention a pour objet une pile de soutenement capable
de se déplacer par un mécanisme d'entraînement propre tout en as-
surant un service continu sous charge permanente.
On connaît par la demande de brevet publiée DT 1139 o84,
; une pile de soutènement comportant deux paires parallèles de che-
nilles constituant, dans chaque paire, l'une une semelle, l'autre
un chapeau, appliquées respectivement au mur et au toit par des
étançons hydrauliques. Ces étançons agissent à leurs extrémités
sur des chassis sur lesquels glissent respectivement les chenilles
de mur et les chenilles de toit. Chaque paire de chenille comporte
ses moyens propres d'entraînement.
Une telle pile s'adapte mal aux inégalités de terrain
et peut donc être amenée à supporter, par exemple sur un étançon
une charge considérable tandis que l'autre étançon reste peu char-
gé.
~;j Le but de l'invention est de proposer une nouvelle pile
glissante dans laquelle la charge soit très régulièrement répartie.
!~i Ce but est atteint, selon l'invention, dans une pile de
soutènement, capable de se déplacer par un mécanisme d'entraînement
;j 20 propre tout en assurant un service continu sous charge permanente,
'i constituée par au moins deux paires parallèles de chariots ~ che-
:j nilles constituant, dans chaque paire, l'une une semelle et l'autre
i un chapeau applicables respectivement au mur et au toit d'une gale-
, ;,
rie par des moyens de mise en charge par extension en pression agis-
sant par un effort d'écartement entre deux traverses de liaison,
'~ l'une entre deux semelles parallèles, l'autre entre deux chapeaux
:;;
parallèles de deux paires parallèles de chariots, laquelle pile
comporte au moins trois traverses entre deux paires parallèles,
;- dont au moins deux traverses entre deux semelles parallèles de
~; 3 deux paires parallèles de chariots, grace au fait que les traverses
~ et les chariots sont liés les uns aux autres par des articulations
`~ à au moins deux axes de rotation y contenus longitudinalement.
.,
. ~ .
i~5ti170
Selon un mode de r~alisation, la oile comporte au moins
quatre traverses dont au moins deux entre deux chapeaux parallèles
de deux paires parallèles de chariots.
Selon l'invention, le sens d'entraînement de la pile est
fixé ~ar des moyens sélectifs de possibilité de déplacement unidi~
rectionnel de chaque chenille par rapport à son chariot, et ces
moyens sélectifs ~ action unidirectionnelle sont réversibles sur
~ commande.
^- Selon un mode de réalisation les traverses supérieures
, --
et inférieures sont arrangées en couples vis-3-vis et chaque couple
de traverses est réuni par un dispositif de mise en charge par ex-
tension en pression.
.jj Il est avantageux, dans une pile comportant, sensiblement
au milieu de chaque intervalle entre deux paires parallèles de
chariots, deux longerons, respectivement inférieur et supérieur,
liant respectivement, d'une part, les traverses inférieures et,
d'autre part, les traverses supérieures, et au moins un dispositif
-~ de mise en charge par extension en pression agissant sur les tra-
verses par l'intermédiaire des longerons, que lesdits longerons
,i ,.. .
et les traverses soient liés les uns aux autres par des articula-
tions à au moins un axe de rotation. Il est également avantageux,
selon une variante, que les traverses soient constituées par deux
~ pièces pivotant autour d'un axe longitudinal. Selon une autre va-
- riante, au moins un longeron est divisé en éléments longitudinaux
lies par articulation, la liaison d'articulation étant, par exem-
ple, une liaison en rotation 3. axe longitudinal.
Selon une variante les éléments longitudinaux d'un même
;~ longeron sont liés par un vérin pouvant être commandé pour les
,':! rapprocher et les écarter l'un de l'autre.
1 3 Selon un mode de réalisation, dans lequel chaque chariot
: est constitué par une poutre de renvoi de la chenille, la poutre
~ est divisée en éléments longitudinaux.
.....
~ 2
,.,
.. . . . . . . .
` 1~)5ti~70
~ elon des modes particuliers de réalisation les éléments
longitud;naux de chaque poutre sont espacés et liés par des barres
de torsion, le chariot comporte au moins deux rails de guidage de
la chenille, dont l'un au molns est fixé a chaque élément et s'é-
tendant substantiellement le long de la poutre, au moins sur sa
face en appui, y comprls dans les espaces entre éléments longitu-
dlnaux.
Dans ce cas, il est avantageux que les rails de guidage
constituent barres de torsion liant les éléments longitudinaux.
Dans un chariot dans lequel la poutre est ~ extrémité
arrondie enveloppée directement par sa chenille montée guidée à
frottement sur la poutre et sur les extrémités arrondies de ren-
voi, il est conforme à l'invention que la chenille soit guidée avec ?~-
jeu latéral sur la partie droite de la poutre et sans jeu sur les
extrémités arrondies de renvoi.
Selon une variante, les chariots et les longerons sont
extensibles, le mécanisme d'entraînement comporte, pour chacun des
longerons, un vérin de rapprochement et d'écartement de ses élé-
ments longitudinaux et les moyens sélectifs ~ action unidirection-
nelle sont constitués par des moyens de blocage unidirectionnel
d'au moins un patin de chaque chenille sur son chariot.
... j ,
Selon une autre variante, le mécanisme d'entraînement
est constitué par un premier vérin de commande de déplacement pa-
. ~ .
rallèle relatif de deux chariots constituant chapeaux voisins et
un second vérin de déplacement parallèle relatif de deux chariots
:~,.
constituant semelles voisines et les moyens sélectifs ~ action uni-
directionnelle sont constitués par des moyens de blocage unidirec-
tionnel de chaque chenille sur son chariot.
Il est avantageux, dans ce cas, que les liaisons entre
j 30 chariots et traverses soient des liaisons à articulations sphériques.
.~! D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de
i la description qul sera donnée ci-après, unlquement ~ titre d'exem-
.:~
-~i ples, de modes de réallsatlon de l'lnvention.
,~.
~ 3
,
~n se reportera aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en plan schématique avec coupe
partielle sel.on I de la fi.gure 2 d'une pile selon un premier mode
de réallsation de l'invention 5
- la flgure 2 est une vue en coupe longitudinale selon
~ ïe plan de symétrie selon II de la f;gure 1 ;
`~ - la figure 3 est une vue en coupe partielle selon III
de la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue en coupe partielle selon IV
de la figure 1 ;
- la figure 5 est un dessin d'exécution semblable au
schéma de la figure 3 montrant en outre certai.nes possibilités
. d'articulation ;
- les figures 6 à 8 sont les équivalents des figures 1
~:~ à 3 pour un autre mode de réalisation de l'invention ;
.~. - la figure 9 est un détail d'exécution s'appliquant à
la pile précédente ;
- les figures 10 à 12 sont les équivalents des figures
1 à 3 pour un troisième mode d'exécution de l'invention ;
- les figures 13 et 14 représentent, de façon analogue
-~ aux figures 1 et 2, une autre variante de la pile selon l'invention ;
- les figures 15 et 16 représentent, de facon encore ana-
logue aux figures 1 et 2, une autre variante de l'invention.
La pile des figures 1 à 4 comporte quatre chariots à
:j chenille désignés chacun dans leur ensemble par 10, 20, 30, 40 ar-
~, rangés par paires superposées. Deux chariots 10 et 20, arbitraire-
.~ ment mentionnés ci-après comme du côté gauche et visibles sur la
figure 2, constituent respectivement l'un, 10, une semelle, l'autre,
~`~ 20, un chapeau qui seront mis en serrage au toit et au mur comme
"',!' 30 il sera exposé plus loin. Deux chariots parallèles 30 et 40, arbi-
trairement mentionnés ci-après comme du côté droit, sont de cons-
truction identi~ue ~ celle des chariots 10 et 20.
:~,
.~ 4 ~ .
,, .
. .
10~
Deux traverses identiques 50 réunissent, au voisinage de
leurs extrémités les deux semelles 10, 30 et deux autres traverses
60 identiques aux précédentes réunissent au voisinage de leurs ex-
trémités, les deux chapeaux 20, 40.
Les deux traverses 50 sont liées par un longeron 70 et
les deux traverses 60 sont liées par un longeron 80.
Deux vérins 90, faisant fonction d'étançons, servent à
mettre la pile en charge par extension en pression par effort d'é-
cartement entre les traverses 50, 60 par l'intermédiaire des longe-
rons 70, 80.
; La pile comprend en outre, dans chaque chariot 10, 20, 30,
~ 40 un mécanisme constitué par un vérin 101 dont le cylindre 102 est
v fixé au bâti servant de poutre du chariot et dont la tige de piston
103 porte un sabot 106 prenant appui directement sur les patins 2
de la chenille 1 du chariot. L'extrémité de la tige de piston 103 ?
porte également un galet 104 de guidage le long d'une glissière 105
. du bâti du chariot. De cette facon, chaque élongation du vérin 101
a pour effet de déplacer le chariot vers la droite, car le sabot
106, disposé ~ cet effet au-del~ du point d'attache du galet 104 à
l'extrémité de la tige 103, est bloqué sur la chenille par réaction
du galet 104 sur la glissière 105. En sens inverse, le rappel de
la tige de piston ramène par glissement le sabot 106 qui n'est plus
arc-bouté par le galet 104. On obtient ainsi une possibilité de dé~
placement unidirectionnel de chaque chariot.
Les traverses 50, 60 et les chariots 10, 20, 30, 40 sont
.~ .
assemblés de la fac~on qui va maintenant être expliquée.
Pour recevoir une traverse 50 ou 60, chaque chariot 10,
20, 30, 40, porte, au voisinage de chacune de ses extrémités, un
tourillon 11 d'axe longitudinal c'est-à-dire que les deux tourillons
extremes 11 de chaque chariot sont sensiblement coaxiaux. Chaque
traverse 50 ou 60 comporte un manchon 51 venant tourillonner sur
l'un des tourillons 11. En outre chaque traverse 50, ou 60 est `~
:
'i :
~--` lUS~17 0
visée en deux parties, l'une 52 comportant un tourillon 53 d'axe
joignant les deux extrémités 51, l'autre 52~ comportant un manchon
54 venant tourillonner sur le tourillon 53. De cette façon, on ob-
tient une très grande souplesse de débattement des éléments de
liaison essentiels de la pile.
Pour obtenlr une plus grande souplesse les manchons 5ll
sont conformés extérieurement en tourillons pour recevoir les lon-
gerons 70 ou 80 portant ~ cet effet un manchon 71.
Les étançons 90 sont montés aux extrémités des longerons
70 et 80 auxquels ils sont liés par articulation.
La figure 5 illustre un mode de réalisation pratique des
articulations de la pile décrite, sur laquelle on a représenté en
trait mince les possibilités de débattement des chariots et des
étançons par rapport à une traverse et au longeron associé.
Il est encore possible d'améliorer la souplesse d'utili-
sation de la pile en divisant chaque longeron 70 ou 80 en deux élé-
ments 81, 82 réunis par un axe de tourillonnement longitudinal ob-
",
tenu, sur l'un 81, par un tourillon 83 et sur l'autre 82, par un
.~ manchon coopérant avec le tourillon 83.
., 1;
Un autre moyen permettant d'augmenter la souplesse est de
diviser chaque poutre cons~ituant les chariots 10, 20, 30, 40 en
deux éléments longitudinaux 8, 9, non jointifs, ceux-ci se trouvant
ainsi en liaison articulée par l'intermédiaire des traverses et du
~`~ longeron et en liaison souple avec la chenille 1. Un seul mécanisme
d'entraînement est disposé dans l'un des chariots, mais on peut
également en prévoir un dans chaque chariot, par exemple pour chacun
des deux sens de marche.
~ Sur les figures 6 à 8 on voit une variante de l'invention,
;~; dans laquelle l'organe moteur n'est plus situé dans les chariots,
`.i 30 mais dans chacun des longerons. Dans cette variante les quatre cha-
riots 110 sont divisés chacun en deux éléments longitudinaux 108,
~' 109 entre lesquels subsiste une solution de continuité. On a ainsi
,
. , : .
: s. ., ~
'70
atre demi-chaneaux et quatre demi-semelles. Deux demi-chapeaux
d'une même extrémité sont assemblés par une traverse rigide 160.
Il en est de même pour les deux demi-chapeaux de l'autre extrémité.
Il en est de même encore pour les demi-semelles prises deux à deux.
Chaque demi-chariot 108, 109 porte une pièce 112 pouvant tourillon-
- ner selon un axe longitud;nal sur deux portées 113, cette pièce 112
; étant transversalement percée pour recevoir une des deux extrémités
161, conformée en tourillon, de la traverse 160.
Les longerons 170 sont constitués par deux demi-longerons
10 171, 172 réunis par un vérin 173 qui permet de les écarter et de
. les rapprocher à volonté. Chaque demi-longeron est assemblé ~ sa
traverse associée 160 par une articulation pivotante 174 d'axe per-
pendiculaire à la fois ~ la traverse 160 et au longeron 170.
:~,
, Dans ce mode de réalisation, comme dans le précédent, la
chenille 1 est montée guidée à frottement sur la poutre du chariot
et sur les extrémités arrondies de cette poutre de la maniere dé-
crite dans la demande de brevet français N 76 01961 du deman-
deur.
C'est cette chenille 1, dont les patins 2 sont utilisés
;~ 20 directement pour déterminer une possibilité de déplacement unidi-
¦ rectionnel de la pile.
A cet effet, on prévoit, dans le chemin de guidage 21
prévu pour des bossages 22 des patins 2 dans la poutre du chariot
un évidement 23 pour un sabot 24 qui peut etre pressé dans un sens
. par un excentrique 25 ou y échapper dans l'autre sens. Cette option
est obtenue par le fait que l'excentrique 25 est muni d'un taquet
s 26 venant d'un caté en butée contre une butée fixe 27 et pouvant
presser un ressort 28 de l'autre caté. Le choix du sens de marche
autorisé est déterminé par les positions respectives de la butée 27
30 et du ressort 28, ces positions étant inversables au choix.
~^ Etant donné que le chariot est constitué par deux demi- -
.~ - .
` chariots dont la distance va varier en fonction de l'éloignement et
.'~
: ';
., :.
~ 7
,
-'
, - : - , . , - - . . . . -
ti1 70
.J rapprochement des deux demi-longerons associés, il va se produire,
pour la posit;on rapprochée, du mou dans la chenille. L'experience
~du demandeur montre que ce mou ne présente pas d'inconvénient
pratique.
Il est avantageux que les deux dem;-chariots 108, 109
comportent chacun d'un côté, et au moins sur l'une de leurs deux
` faces, un rail de guidage 119 se prolongeant en pont jusqu'à l'au-
tre demi-chariot sur lequel il peut coulisser tout en continuant
à y faire fonction de rail de guidage.
La description donnée en regard des figures 6 à 9 montre
- que la pile peut avancer pas à pas par extension et raccourcissement
~ du vérin 173, mais également cependant d'une valeur quelconque non
'`r~ nécessairement multiple de ce pas.
i Dans la pile des figures 10 à 12 chaque chariot 210 est
divisé en trois éléments, soit deux éléments extrêmes symétriques
211 et un élément central 212. Ces éléments sont espacés les uns
des autres et réunis par une paire de barres de torsion Z13 dispo-
sée du côté de la face en appui, ces barres de torsion servant en
même temps de rails de guidage pour la chenille 1. L'élément 212
~ 20 est un simple caisson donnant une bonne stabilité transversale,
;~ mais laissant, grâce aux barres de torsion, une souplesse torsion-
~ nelle avantageuse.
. .~
Les éléments 211 vis-à-vis sont assemblés par des traver-
ses rigides 260 auxquelles ils sont liés par des articulations à
.! rotules 214. Deux traverses superposées 260, liant, l'une, deux
:,
chapeaux, l'autre, deux semelles sont réunies par un étançon 90
monté par articulations sphériques. Un dispositif de verrouillage
unidirectionnel identique à celui de la figure 9 est prévu dans
chaque chariot pour sa chenille.
Les deux chapeaux sont attelés en outre l'un à l'autre
par l'intermédiaire d'un vérin 273 parallèle, dont l'allongement
ou le raccourcissement a pour effet de déplacer parallèlement l'un
. ~
.~ 8
''',~
1~ 170
~r rapport .`1 l'autre les deux chapeaux. I.e meme montage est appli-
qué aux deux semelles.
Il est commode que les points d'attelage des chariots at-
telés ensemble soient sur deux éléments 211 les plus éloignés l'un
de l'autre et que les llaisons d'attelage 274 soient des liaisons ?
sphériques, telles que liaisons ~ rotules ou à cardans.
Les figures 13 et 14 représentent une pile dont les cha-
riots 10, 20, 30, 40 sont constitués de façon identique ~ ceux de
~ la pile des figures 1 à 5, mais les longerons 70, 80 sont d'une
> 10 seule pièce et sont maintenus en écartement par un unique étançon
90. Les autres caractéristiques compatibles de la pile des figures
1 à 5 sont conservées.
Les figures 15 et 16 représentent une autre variante dans
t' laquelle les quatre chariots 10, 20, 30, 40 sont constitués par des
--~ poutres rigides. Les assemblages entre chariots et traverses, entre
traverses et longeron inférieur des semelles sont identiques à ceux
de la pile des figures 16 et 17. Mais les deux chapeaux sont joints
par une traverse unique et l'étançon maintient l'écartement entre
le longeron inférieur et la traverse unique à laquelle il est lié
20 par un manchon 73.
~ Dans toutes les variantes décrites, il est avantageux,
;~ pour faciliter la souplesse de passage de la pile, que la chenille,
notamment lorsqu'elle est guidée à frottement sur la poutre, soit
guidée avec jeu sur la partie droite de la poutre, mais sans jeu
sur les extrémités arrondies de renvoi de cette poutre.
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