Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
10~9~01
~ a pr~ente invention est relative à un nouveau proc~dé
pour r~aliser la mise en plis ou le~ traitements des cheveux hu
mains ainsi qu'~ des dispo6itif~ pour la mise en oeuvre de ce pro-
cédé,
Qn sait que l' on désigne ~JUS le terme de mise en pli~
l'opération qui consiste à donner aux cheveux une forme noD défi-
: . nitive, c'e~t-à-dire une forme temporaire qui dispara~t lorsque
le~ cheveux ~ont ~ nouveau mouillés en particulier lor~qu'ils
~ont soumi~ à un shamp~o~ng.
En.d'autre~ termes, la différe.nce entre une déformation
permanQ~te des cheveux (qui implique un traitement chimique) et
une mi~e en plis, réside dans le fait que par mouillage ou lavage,
l'e~ cheveux ayant subi une mise en plis, retrouvent la forme
qu'ils avaient avant la mise en plis, alors qu'apras une déforma-
tion permane.nte la forme des cheveux n'est pas altérée par un ..
mouillage ou par un la~age.
~e procédé de mise en plis des cheveux le plus couram-
ment utilisé con~iste à partir de cheveux mouillés.~ue l'on en-
roule sur des supports appelés bigoudis ( ou rouleaux de mise en''' ''
plis) puis à sécher les cheveux sous casque ~ une température com-
prlse entre 30 et 60C pendant un temps qui peut varler de 20
60 mn selon la massedes ¢heve~x ~ s~oher. Apras oela, il suffit
d~enle~er les bigoudls ( ou rouleaux de mise eD plis) et de donDer
un ooup de peigne de ~in~tlon ~ la coiffure.
Dan~ une ~ariante, on imbibe le~ cheveux ~ l'aide d'une '
lotion d~ mise en plis qul peut ~bre con9tltuée par e~emple par
une ~olution d~agents de ren~oroèment tels que des réslnes qul,
apr~ chage, galnent les cheveux et les maintlennent dans leur
po~iblon.
On oonna~t également une autre technique, toutefois. ;'
moln~ utili~ée, qui conslste ~ partir de che~eux secs qui sont en- '
roul~s sur bigoudis et sont humectés avec de l'eau, éventuellement
~ ~ ~9 ~ Q ~
pul~ris~e e~ flnes gouttelette~, avant ou apre~ enroulage sur
bigoudis ( ou rouleaux de mi~e en plis), ou sont souml~ à l'ac-
tio~ d'un m~lange d'air et de vapeur d'eau réchau~f~ à un niveau
~upportable pour le cuir chevelu, c'est-à-dire au maximum de
l'ordre de 65C et propulsé vers les cheveux à l'aide d'un casque
soufflant ou d'un sèche-cheveux à mai.n.
Enfin, un autre procédé de mise en plis consiste à uti-
liser la technique ancien~e du fer à friser ou du fer à coiffer.
Selon ce derDier procédé, le cheveu est porté de mani~-
~e non uniforme ~ une température de plus de 100C par applica-
tion sur UD mandri.n métallique chaud. ~e cheveu est éventuellement
~oumis avant ou pendant le traitement à une applicatio~ de ~apeur
d'eau qui peut être délivrée par le fer lui-même. Cette eau doit
8tre évacuée par évaporation avant que l'on nè libère le cheveu
du mandrin chau~fant, cette opération durant de l'ordre de 20 se- ~;
co~ndes.
Ces deux derniers procédés sont assez peu pratiqués car
118 donnent des ré5ultats ~ugés dans l'ensemble peu satisfalsants.
Ia mise en plis à l'aide du fer ~ ~riser présente en particulier
l'inoonvénient de traiter les cheveux d'une manière irréguliare et
de les soumettre a des températures très diff~rentes selon qu'ils
sont a~ contaot du mandrin chauffant ou as~eZ éloigné# de celui-
ol~ .
Il r~ulte des études et des e~sais qul o.~t été effectués
par la ~ooi~t~ demanderesse, que les mellleurs résultats d'une
mi~H ~n pll5 sont obtenus lorsque les cheveux sont portés ~ une
t~mpérature uni~orme en éta~t maintenus dans la ~o~me que l'on
d~ire leur don.ner, c'est-~-dire dans la pratique e~roul~s sur bi-
goudi~ (ou rouleaux de mi~e en plis) et qu'ils contiennent à la
~in de l'applicatioD de la chaleur, la quantité d'eau qui est celle
qui corre~pond ~ l'état d'équllibre à la température ambiante dans
une atmo~phère d'humidité moyenne.
9~0~
Il a été en effet remarqué par la ~ocieté demandere~se
que les mise~ en plis présentent une tenue inférieure lorsqu'
après l'opération de mise en plis, les cheveux doivent subir 80it
une reprise, soit une perte d'humidité pour s'adapter aux condi-
tions hygrométriques ambiantes.
Il en résulte que selo~ l'invention, pour obtenir une
bonne mi~e en plis, on a le plus grand intérêt ~ chauffer l'en-
semble des cheveux à une température uni~orme et à leur communi-
quer une humidité contrôlée qui soit sensiblement la même aux
différent~ point~ de la chevelure, notamment à la surface et
la partie ce~trale des cheveux.
~ a présente invention vise un procédé qui permet d'obte-
nir de manière simple et économique un traitement parfaiteme~t
~ ~,.... ...
homogane et hydratant des che~eux à une température suffisante
pour obtenir la mise en pli9 et conférer aux cheveux la teneur en
eau qui corre~pond sensiblement à l'état d'équilibre avec l'atmos-
phère dans laquelle ils seront ultérieurement placés.
~e procédé aelon l'invention e~t caractérisé par le fait
~ue l'on aou~et de manière uniforme les che~eux secs ou en cours
de ~in de séchage, à l'état enroulés sur un corps tubulaire ou
~ur bigoudis ou sur rouleaux de mlse en plis, ~ l'action de vapeur
d~eau surchauff~e ~ une te~p~rature comprise entre 100 et environ
~50a penda~t une periode d'environ 1 ~ ~0 seoondes~ que l'on as-
~ur~ le refroidis~ems~t ~ la température ambiante de~ cheveux ~ur
i ledit oorp~ tubulaire ou lesdlts blgoudis ou rouleaux de mise en
pll~ ct ~u'o~ déroule les cheveux qui ont ainsi subi une mise en
pli~ ~elo~ l~in~ention.
~i Dan~ u~ premier mode de mlse en oeuvre, le procédé se-
lon l~in~e~tion peut ~tre appliqué sur des cheveu~ secs que l'on
enroule sur bigoudis ou rouleau~ de mise en pli9, ces cheveux
pouvant avoir été lavés récemment ou pouvant même présenter un
oertaln état de salissure auquel cas ils so~t soumis, lors du
.' "
''
, , -,. . .. . . . ...
~9~01
procédé selon l'invention, à une action de nettoyage qui leur don-
ne davantage de brillant et élimine dans une très large mesure
leur état graisseux.
Dans un second mode de mise en oeu~re du procédé selon
l'invention, on applique la vapeur sur de~ cheveux enroulés sur
bigoudis, ou rouleaux de mise en pli8, le~dits cheveux venant
d'être lavés et ayant subi préalablement une opération partielle
de séchage, la vapeur étant appliquée à un moment o~ les cheveux
ne sont pas totalement ~ecs.
Il est caractéristique du procédé selon l'invention que
le chauffage des cheveux assurant la mise en plis soit obtenu par
application de vapeur surchauffée ~ une température de 100 ~ envi-
ron 150C qui baigne uniformément le cheveu en pénétrant la tota-
lité des fibres.
~e procédé selon l'i~vention est utilisé sans la mise en
oeuvre d'aucun élément chauffant à température élevée, agissant
par contact sur 1~8 cheveux, mais dans certaines applications, il
est possible d'en~oyer la vapeur surchauffée entre 100 et environ
150O alors ~ue les che~eux sont enroulé~ sur un m~ndrin cylindri-
que dont la température extérieure e~t portée au-dessus de la tem-
p~rature ambiante, mals doit rester à une température inférieure
~ environ 70C~ la température de ce mandrin devant ~tre notable-
mcnt inf~rieure à la température à laquelle l'opération de mi~e en
pli~ e~t r~ali~e par modifioations des liaiaons hydrogène de la
k~xabinc. Cette température relativement bas~e élimine ~e~iblement
1~ ris~ue~ de br~lure pour l'utilisateur~
Selo~ une varia~te du procéd~ selon ltinvention, o~ e~-
~oie ~uccesslvemenb ~ traveræ la mèche de cheveux enroulée sur bi-
goudi~ de la vapeur surchauf~ée ~ une température comprise entre
100 et environ 150C, puis un courant d'air par exemple à la tempé-
rature ambiante pour procéder au refroidissement du cheveu, avant
de procéder ~ l'enlèvement des bigoudis.
- 4 -
1059~01
~ e procédé selon la pré~ente invention permet d'apporter
une amélioration considérable de la mise en plis m8me Vi9-~-Vi8
des mises en plis traditionnelles qui étaient considérées jusqu'
alor~ comme les meilleures.
On note tout d'abord une amélioration importante de la
tenue de la mise en plis, les cheveux ne reprenant que plus tar-
divement leur forme initiale sous l'action de l'humidité atmos-
phérique. -
On remarque également que le cheveu traité est plus dou~,
que les couleurs de la chevelure sont plus ravivées et plu8 sail-
lantes, que le cheveu est plu9 brillant, et qu'il regraisse moins
vite après la mise en pli9. De plus, notamment en ce qui concerne
les cheveux f~ns, la chevelure pré~ente un volume plu9 important
après la mise en pli8 selon l'invention.
Il est également remarquable ~u'alors que la littérature
80ienti~ique mentionne la dégradation des cha~nes kératiniques par
la vapeur d'eau aux températures de 100 à 150¢, le procédé selon
l'invention, même appliqué de manière répétitive sur le~ cheveu~,
n'apporte aucune modification décelable de leur structure.
C'est ainsi que les analyses chimiques qui ont eté effec-
tuéo8 ~ur de8 oheveux naturels ayant subi 32 applicatLons succes-
~i~e~ du procéd~ ~elon l'in~ention (vapeur surchau~fée ~ 120~ et
applications de 5 aeoondes) ~lont rév0lé aucune modi~lcation de
~truoture.
~e procédé selon l'in~ention présente également l'a~anta-
~c que l~ qualit~ ~u'il apporte à la mise en plis sont dlautant
plu~ grandes quo les che~eux subissant la mise en pli8 ont été
pr~alable~ent 8ensibilisé~ ou dégradé~, par exemple par des trai-
t~ment~ de décolorations, de déformation~ permanentes, ou de tein-
~ure~.
Dans une variante du procédé selon l'inventlon, au lieu
d'envo~er dans la chevelure de la vapeur d'eau, ~ une température
-- 5 --
10~0~
de 100 ~ environ 150~, on en~oie soit des composé~ chimiques qui
~ont su~ceptible~ d'avoir une action ~ur le cheveu, soit un méian-
ge de vapeur d'eau et de tels composés~ notamment sous forme de
solutions, azéotropes, suspensions.
C'est ainsi par exemple que l'on peut réaliser une dé-
formation permanente des cheveux, c'e~t-à-dire une déformation
deg cheveux qui résiste au mouillage ou au lavage en envoyant
dan3 un premier temps dans les cheveu~ un mélange de vapeur et
de gaz réducteur et, dans un deuxième temps, un mélange de vapeur
et de gaz oxydant.
Pour e~fectuer le premier temps, on peut par exemple
utiliser une solution aqueuse de sulfite d'ammonium ou d'hydra-
zine, tandis que l~on peut utiliser pour réaliser le deuxième
temps une solution d'eau oxygénée.
Avec le procédé selon l'invention, nn peut également
utiliser le traitement à la vapeur à une température de 100 à
environ 150C pour accélérer ou provoquer des réactions chimiques
de composés qui sont déjà placés sur la chevèlure.
0~ peut également, si on le désire, provoquer une réac-
tion sur le cheveu entre un composé qui est dé~à appliqué sur lecheveu et un autre composé qui est entra~né sur le cheveu par la
~apeur d~eau à la température de 100 ~ en~iron 150C.
Avec le procédé selon l'inventio~, on peut egalement
utili~er un bigoudi ou roulcau qui oomprend une substance spon-
gieu~e~ ~r~alablement imprégnée d~une composition chimique qui
eot ~ouml~e ~ l~action de la vapeur ~urchau~f~e.
~ es essais ~ui ont été e~fectués par la société demande-
. X~8~ ont révél~, d~une manière surprenante, que le traitementla ~apeur ~elon l~ ention, pour réaliser ou pour initier des
r~aotions chi~iques sur le ¢heveu, présente le grand avantage de
molns dégrader le che~eu que lorsque les mêmes réaotions chimiques
~ont mlses en oeuvre con~entionnellement. Dans le~ cas de l'i~en-
.
~ 10~9~01
tion, ces reactions ont tendance ~ se produire dans toute lamasse des cheveux et non à la surface de ces derniers, comme cela
est le cas avec les traitements traditionnels.
On obtient ainsi des résultats qui sont supérieurs en
intensité, quisont plus rapides et qui laissent la surface du
cheveu en meilleur état.
La présente invention vise également un appareil destiné
a la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. L ' appareil
selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend un corps
muni d'une poignée, un réservoir de liquide, des moyens pour
prélever du réservoir une quantité prédéterminée de liquide,
un élément de vaporisation comprenant une résistance de
;- chauffage, dans lequel passe le liquide prélevé du réservoir et
; dans lequel de la vapeur surchauffée est engendrée à partir du
liquide, un injecteur alimenté depuis l'élément de vaporisation, ~:
I l'injecteur étan-t adapté pour amener en contact avec les
~; cheveux à traiter, la vapeur à une température de 100 à environ
150C; cet injecteur comprend une aiguille creuse présentant
près de son extrémité des orifices de passage de vapeur,
inclinés par rapport à l'axe de l'aiguille et dirigés vers
l'arri~re.
De préférence, l'appareil comporte en outre un organe
soufflant et/ou aspirant qui permet d'envoyer un courant d'air
ambiant à travers les cheveux enroul~s et/ou aspirer un courant
, .,
: d'air ambiant ~ travers les cheveux enroulés.
Dans un mode de r~alisation preféré de l'invention,
l'~lement de vapoxisation est muni d'un thermostat de maniere à
contr~ler la temp~rature de surchauffe de la vapeur qui est émise
par l'appareil.
Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention,
l'elément de vaporisation est constitué par un corps, par exemple
. ~:
- m~tallique, qui contient à son intérieur de la grenaille métallique
~` chauffee à travers laquelle passe le liquide et la vapeur qui est
B ~ 7 _
. .
,~ , . . . . .
- ` 1059(~01
engendree par l'element de vaporisation.
Dans un premier mode de realisation, l'injecteur de
vapeur est situe dans le courant d'air souffle par l'appareil selon
l'invention.
- 7a -
B
~ ~ ~9 ~ ~ 1
Dan~ un second mode de réali~ation, l'injecteur de va-
peur est situé au-de~sus d'une rampe qui permèt la diffu~ion de
l'air ~rais. On peut ainsi envoyer directement la vapeur ~ur-
chauf~ée dans la mèche de cheveux enroulée sur bigoudi, tandi~
que la rampe de diffu~ion d'air frais assure une circulation d'air
et un refroidissement au niveau du cuir chevelu pour éviter une
élévation de température due à la vapeur.
Dan~ ~a forme la plus simple, l'i~jecteur de vapeur e~t
constitué par une aiguille creuse dont l'extrémité peut être ar-
rondie et qui est munie au voisinage de son extrémité d'un certainnombre d'orifices qui avantageusement peuvent atre i~clinés par
rapport à l'axe de l'aiguille et dirigés vers l'arrière. Cette
alguille peut être enfoncée à travers le bigoudi ou le rouleau
de mise en pli8 pour déboucher au centre de la mèche de cheveux
et cxéer une circulation de vapeur qui va du centre vers l'exté-
rieur de manière à réaliser un traitement uniforme du cheveu.
~ ana un mode de réalisation plus perfectio~né de l'inven-
tlon~ et pour éviter que de la vapeur chaude ne soit projetée au
~oi~inage du cuir chevelu en raison d'une inadvertance de llutili-
~0 ~ateur de l'appareil, l'ln~ecteur est entouré d'un m3nchon de pro-
tectlon télescopique qui, ~ l'état de repo~, e~t repous~é vers
l'oxtérieur et obture le~ orifices de sortie de l'in~ecteur, l'élé-
ment de ~aporisation ~tant alors mis en liaison avec des orifices
dlspo~ latéralement sur le corp~ de l'appareil.
Pour l'e~ol de vapeur dan~ la ohevelure, on enfonce
l'inJ~oteur et son ma~obon en direction de la mèche de cheveux-
~'in~eot~ur peut pénétrer à l'intérieur de la ma¢he mais le ~anqhon,
en rai~on de sa sur~ace d'appui frontale, ne peut y pénétrer et il
~e trouve repoussé vers l'lntérieur de l'appareil. Ce déplacement
du mancho~ de protection libère alors les orifices situés sur
l'in~eoteur et obture les orificea de dégagement latéral de la va-
peur ~ui ~ont situés da~ le corps de l'appareil.
- 8 -
~ 0 59 ~ 0 1
Dans une variante, l'injecteur peut 8tre con~titue par
un diffu~eur qui est appliqué contre la mèche de cheveux
Dans une variante de réalisation de l'appareil selon
l'invention, il e~t po~sible d'envoyer ~ l'intérieur de la chambre
de ~apori~ation de l'eau ou une autre compo~ition liquide ~ui est
contenue dans un récipient sous pres~ion ou une recharge de pré-
férence aetable.
Da~s un mode de con~truction particulier, la commande de
l'env~i du llquide da~s la chambre de vaporisation provoque si-
multanément la suppres~ion du soufflage de l'air.
~'appareil selon l'invention peut être du type dans le-
~uel l'on injecte la vapeur surchauffée dans une mache de cheveux
enroulée sur un bigoudi indépendant.
Il peut être également du type dan3 lequel l'appareil
Constitué lui-mêms un bigoudi, la mèche étant enroulée sur le corps
de llappareilj ladite mèche rece~ant de préférence successivement
un envoi de vapeur ~urchauffée puis un envoi d'air destiné à 80n
refroidissement avant la libération de la meche de l'appareil.
Dan9 le ca~ où l'on utilise des bigoudis ou rouleaux de
mi~e en pll9 lnd~pendant~, il e~t pr~férable, conformément à l'in-
~tio~ de faire e~ sorte que la mèche enroulée sur le bigoudi ne
~oit pas au contact direct du cuir chevelu, afin de per~ettre une
isolatlon thermi~ue de ce dernler. A oet e~fet, il est posslble
d~utlli~er des dispositifs de t~pes divere, tels que par exemple
d~ bigoudl~ ou rouleaux de mi~e en plis munls latéralemen~ de
~la~ues ou autres organes destinés ~ les eoarter du cuir che~elu.
Il e~t ~galement possible d'utiliser des bigoudis ordi-
nalr~s muni~ d'organes tels que des aiguilles ou des supports qui
lc~ ~cartent du ouir che~elu.
Il est enfln possible conformément à l'in~ention d'utili-
~er comme épingle de blgoudi ou de rouleau de mise en plis, des or-
ganes creux ~ l'intérieur desquels il est facile d'engager l'injec-
_ 9 _
1 ~ 59 ~ 0 1 ~
teur qui a pour but d'introduire la vapeur à l'intérieur du bigou-
di.
~ aQ~ le but de mieux faire comprendre l'invention, on
~a en décrire maintenant à titre d'illustration et ~an~ aucun ca
ractère limitati~, plusieur3 modes de réali~ation représentés sur
le dessin annexé.
Sur ce dessin:
- la figure 1 est une vue en coupe schématique d'un pre-
mier mode de réalisation de l'appareil selon l'inYention;
- la figure 2 est une coupe selon II-II de la figure 1;
- la figure 3 est une coupe selon III-III de l'élément
de vaporisation des figures 1 et 2;
- la figure 3a illustre une variante d'aiguille d'injec-
tion utilisable dans un appareil selon l'inve~tion;
- la figure 4 est une vue schématique d'une varia~te de ~ :
réallaation de l'appareil de la figure 1;
- la figure 5 est une vue de ~ace de la tate d'injection
et de diffusion d'air frais;
- 1Q figure 6 est une vue ~ plu~ grande échelle en coupe
selon VI-YI de la figure 5 ~ontrant la structure du dispositi~ de
~curit~;
- la figure 7 est une vue en aoupe d'une ~ariante de
llin~eoteur;
- la figure 8 ~st une vue schématique en coupe d'un troi-
aia~o ~ode de r~alisatlon de l'appareil selon l'in~ention;
- la ~igure 9 est une ~ue e~ coupe selon IX-I~ de la
rigure 8;
- le~ figures lO ~ 16 représentent différents modes de
r~ali~ation de bigoudis utilisables pour la mise en oeuvre du pro-
b~d~ 8elo~ l'invention;
- la figure 17 représente une variante de réalisation
dlun dlspositif d'injection utilisable dan~ un appareil selon
10 -
. .
iO59~01
l'invention;
- la ~igure 18 représente une ~ue ~chématique en coupe
d'u~e variante de réalisation de l'appareil ~elon la figure 8;
- la figure 19 est une vue ~chématique en coupe d'un
autre mode de réali~ation de l'appareil selon l'invention;
- la figure 19a est une ~ue ~chématique en coupe d'u~e
recharge utilisable da~s l'appareil selon la figure 19; et
- la figure 20 représente une vue ~chématique en coupe
d'une Yariante de réalisation de l'appareil selon la figure 19.
On a schématiquement représenté sur la figure 1 u~ mode
de réalisation d 'un appareil pour la mise en oeuvre du procédé
selon l'invention. Cet appareil se compose d'un corps 1 réuni
une poignée 2.
~ e corp~ 1 comporte à sa partie arrière un moteur 3 muni
d'une turbine 4 qui assure une circulation d'air à l'intérieur du
corps de l'appareil dans le sens représenté par les flèches de la
~igure 1. Cet air est aspiré à la partie arri~re du corps 1 et
est envoyé dans l'embouchure 5.
Un ~lément de vaporisation et de surchauf~e 6 est placé
au o~té de l'.embouchure 5 à l'i~térieur du.corps 1 de l'appareil
e~ lai~a~t cirouler l'alr autour de lul.
Cet él~me~t de vaporisation 6 est relié ~ une aiguille
oreu~e 7 qui d~bouche ~ l'avant de l'appareil et qui e3t munie
80n extr~mit~ d'ouvertures 8 pour lai~er échapper la ~apeur.
~ a poign~e ~ e~t munie à ~a partie i~férieure d'un réser-
~olr 9 muni d'u~ bouchon de remplis~age 10. U~e pompe mécanique 11,
aotion~ée pa- un~ ~chette 12, est reliée d'une part par un tube~ 13 ~. :
au r~er~oir 9, et d'autre part par un tube 14 ~ l'élément de ~a- :
pori~atlon 6. ~a pomp~ 11 est d'une structure classique et elle
oom~orte ~eux clapets 15 et 16, ce qui permet chaque fois que l'on
a~puie sur la gaohett~ dans le sens de la flèche F, d'envoyer u~e :
~usntité prédéterminee de liquide dans l~élément de vapori~ation 6.
_ 11 -
59 ~ 0 1
~ omme on peut le voir clairement sur le~ figures 2 et ~,
l'élément de vaporisation 6 eqt constitué par un corps métallique
17 de forme parallélépipédique aplatie. Ce corps est perforé d'un
ori~ice central 18 débouchant dans un embout 19 relié au tube 14
d'un c~é et communiquant de 1 autre avec l'aiguille creuse d'in-
jection 7 ~ui est munie au voisinage de son extrémité de trous 8
destinés ~ l'évacua~ion de la vapeur gurchauffée.
~ 'orifice central 18 est garni, dans le mode de réalisa-
tion représenté9 de petites billes ou autres particules métalli-
que~ qui permettent de communiquer rapidement la chaleur au liqui-
de qui est envoyé dans l'élément de vaporisation.
De part et d'autre de l'orifice 18, sont situés deux
autres orifices 21 qui contiennent des résistances électriques
alimentées par les fils 22.
Un dispositif thermostatique 23 disposé au-dessous de
l'élément ~e vaporisation 6 permet de réaliser un contrôle continu
de la température de vapori~ation.
~ 'él~ment de vaporisation 6 est monté dans le corps 1 de
l~appareil par l'intermédiaire de cous~ins isolants 24 en s'appuyant
eoit contre la paroi du co~ps 1, solt contre des supports radiaux
25.
~ es parties latérales du corps 17 de l'élément de vapori-
~atlon sont munies de ~antes 26 pour é~iter qu'une quantité trop
import~nte de chaleur ne ~oit dif~usée ver~ le corp~ 1 de l'appa-
reil.
Dan~ le mod~ de réalisatio~ representé ~ la figure 3a
l'alguille d'i~eotion 7' comporte de~ ori~ices 8' inclinés par~
rapport ~ son axe et dirigés ~ers l'arrière ce qui diminue encore
le rlsque d~u~e atteinte accidentelle du cuir chevelu par la va-
pcur surohauffée.
On conçoit facilement d'apr~s la description ~ui vientd'~tre donnée que l'appareil illustré souffle en permanence un
- 12 -
' ' ~ ' ` ' :
~ ~ 59 ~ O ~
courant d'air froid par son embouchure 5 autour de l'aiguille
d'injection 7 ou 7~ et que, chaque fois que l'on appuie sur la
g~chette 12, on envoie une quantité prédétermin~e du liquide con-
tenu dans le ré~ervoir 9 ~ l'intérieur de l'élément de vapori~ation
6, de telle ~orte que de la vapeur surchauffée s'échappe par les
orifices 8 et respectivement 8' de l'aiguille d'injection 7 ou 71.
Gr~ce ~ cet appareil, on peut ain~i réaliser facilement
le traitement à la vapeur surchauffée conforme au procédé selon
l'i~vention, l'envoi du courant dlair frais assurant d'une part
la protection du cuir chevelu vis-à-~is de la ~apeur qui e~t en-
voyée ~ l'intérieur du bigoudi, et d'autre part le refroidissement
rapide de la mèche de che~eux enroulée sur bigoudi avant l'enlève-
; ment de ce dernier.
~n a schématiquement représenté sur la figure 4 un autre
mode de réalisation de l'appareil selon l'invention dan~ lequel on
retrou~e le corps 1 de l'appareil et sa poignée 2. ~es organes
intérieur~ de l'appareil tels que la sou~flerie et le dispositif
de pompage du liquide n'ont pas été représentés en détail du fait
qu'ila peu~ent etre de type quelconque et qu'u~ mode de réalisation
en a dé~à été décrit.
~'élément de vaporisation et de surchaufi~e 6 a été sché-
matique~ent repr~e~té.
Oet ~lé~ent cnvoie la vapeur ~urohauffée dan~ un injecteur
27 qpi sera d~orlt ultérieurement de manière plus détaillée.
~e oourant d'air du ventilateur est envoyé d3ns une ram-
po do dlffu~ion 28 dont o~ peut plu9 ~acilement voir la ~tructure
our la flgure S. Cette rampe est con~tituée par une fente 29 qui
di~t~lbue une lame d'air froid propul~ée par un moto-ventilateur
non repr~ent~ sur le de~sin.
On voit également sur la figure 5 un mode de réalisation
oo~prenant deux aiguilles d'in~ection 7 qui so~t identique~ et
qui sont dlspo~ées c8te ~ côte. ~ien entendu, chacune de ce~ ai-
- 13 -
, , . . , _ . .
~os9~o~
guilles est reliée à llélément de vaporisation et de surchauf~e.
On voit que, gr~ce ~ ce mode de réalisation, il est pos-
sible d'enfoncer les deux aiguilles d'injection 7 dans le bigoudi
sur lequel est enroulé le cheveu alors que l'on ~ouffle par la
rampe 29 une lame d'air frais au voisinage du cuir chevelu, ce
qui évite que la ~apeur pro~oque un échauffement trop important
de ce dernier.
On a représenté, à plu~ grande échelle, sur la figure 6
une vue en coupe d'un injecteur 27.
Ce mode de réalisation plu9 perfectionné a pour objet
d'éviter que, lorsque l'on ne dé~ire pa~ envoyer de la vapeur à
l'intérieur de la mèche de cheveu, la vapeur ne puisse ~'échapper
par l'aiguille d'injection 7 qui est mu~ie d'orifices 8 comme dans
le mode de réalisation précédemment décrit.
Dan~ le dispositif représenté sur la figure 6, l'aiguille
creuse d'injection 7 est entourée par un manchon de protection 30
qui est monté de manière ~ pouvoir coulisser télescopi~uement en
étant repoussé par u~ ressort de rappel 31.
Un ergot 32 coulissant dans une fente 33 du ma~ohon per-
20 met de llmiter oe mouvement de va-et-vient.
~ 'extr~mit~ extérieure du manchon de protection 30 com-
porte une tate élargie 34 do~t l'utilité sera expliquée ultérieure-
mont~
~ 'ori~ioe 35 dan~ lequel coullsse l'aiguille 7 est relié
ment ~n~r~teur de vapeur surchauff~e.
Do~ oxifioe~ tel8 que 36 font oommNniquer la partie la-
t~ale d~ la pi~oe 27 a~ec l'alésage qui contient la base de l'a~i-
guille 7.
De~ oriflces complémentaires 37 pratiqué~ dans l'aiguille
permettent une communlcation de l'intérieur de l'aiguille(par eù
arri~e la ~apeur surchauffée) avec la zone périphérique o~ débou-
ohent le~ orifioes 36.
...
- 14 -
,. - . . .
~OS9~01
Dan~ la position représentée en trait plein sur la figure
6 qui oorrespond à la non-utilisation de l'injection de vapeur à
l'intérieur de la m~che, le manchon de protection est repous~é
vers l'extérieur par le ressort 31 et il obture les orifices 8 de
l'aiguille d'injection 7. Par contre, la vapeur ~ui arri~e en 35
peut s'évacuer Yers l'extérieur en passa~t par les orifices 37 et
les canalisations 36. Cette évacuation se fait latéralement et
ne risque pa~ de br~ler le cuir chevelu.
~u contraire, lorsque pour réali~er l'injection de la
vapeur ~ l'intérieur des bigoudis on enfonce le manchon contre le
bigoudi, la t~te élargie 34 du manchon ne peut pas pénétrer à
l'intérieur du bigoudi et ~e trouve repoussée dans la po~ition
représentée en traits interrompu~, tandis que l'aiguille d'injec-
tion 7 pénètre à l'intérieur du bigoudi. Dans le même temps, les
ori~ices 8 sont dégagés et le manchon coulissant à l'i~térieur
obture les orifice~ 37. Il en résulte que, dans cette position
représentée en traits interrompus, la vapeur surchauffée est en- ;
voyée vers l'extrémité de l'aiguille d'injection et elle di~fuse
~ l'intérieur du bigoudi~
Bien entendu, lor~que l'on retire l'aiguille du bigoudi,
le man¢hon de protection revient prendre la place représentée en
trait pleln sur la figure 6.
On retrouve, représent~ schématiquement sur la figure 6,
le di~u~ur d'air 29.
On a xepr~senté sur la figure 7 une variante de l'injec-
teUr 7 selon laquelle la vapeur surchauffée ~'échappe par une mas-
~e poreuse 7a par exemple en métal fritté, au lieu de s'échapper
par ~es orlfices 8 de l'aiguille~ On obtient ainsi une diffu~ion
moins rapide et plu8 dispersée de la vapeur surchauffée.
On a représenté schématiquement sur la figure 8 un autre
mode de réalisation de l'appareil selon l'inventlon avec lequel
les cheveux qui doivent ~tre traités ~ont enroulés autour de l'ap-
~L~59~01
pareil, alors que, dan~ le mode de réalisation précédent, la va-
peur était envoyée par u~ injecteur qui était piqué à l'intérieur
d~une mèche de cheveux enroulée ~ur un bigoudi.
On retrouve dans le mode de réali~ation de la figure 8
un moteur 3 qui actionne une turbine 4 qui envoie à l'intérieur
du corpæ de l'appareil un courant d'air dans le sens des flèches.
~ e corps 1 de l'appareil qui contient le moteur 3 et le
ventilateur 4 est relié à une partie tubulaire 38 mu~ie d'orifices
périphériques 39.
Une pince articulée 40 commandée par une poignée 41 et
munie également d'orifices 42 peut être appliquée contre le corps
tubulaire 38 ou écartée à la manière des pinces de fer à friser.
A l'intérieur de la partie tubulaire 38 se trouve monté
un ensemble coulissable axialement ~ui est composé des piaces sui-
vantes: un bouton-poussoir 43 des.tiné à provoquer l'injection de
vapeur, une cartouche 44 contenant le liquide à vaporiser, et un
élément de vaporisation constitué par exemple par un corps poreux
qui peut atre obtenu par ~rittage.
~ 'él~ment de vaporisation comporte une résistance élec-
trigue 21 de préfére~ce commandée par un ther~ostat (~on représen-
té) et une chambre de vaporisation 46 ~ l'int~rieur de laquelle
d~bouche une ca~alisation 47 qui est reliée au réservoir de liqui-
.
de 80U8 pres~ion 44.
~ n ressort 48 repousse e~ permanence vers la gauchel'e~80mble px~cité et maintient l'extrémité de l'élé~ent de ~apori-
~ation 45. Da~s la position des organes telle que représentée sur
la figure 8, l'air envo~é par la turb~ne 4 passe à travers les spi-
r~ du re~ort ~8.
~ e r~ervoir oontenant le liquide sou~ pression est cons-
titue dans le mode de réalisation décrit par une enveloppe étanche
4~ ~ l'int~rieur.de laquelle se trouve une membrane 50 qui déli-
mite un volume 51 o~ se trouve un gaz 90U9 pression et un volume
- 16 -
~ ~ ~9 ~ 0 ~
52 où se trou~e le liquide ~ui doit être envoyé dans l'élément de
vaporisation et de ~urchauffe.
~ a t~bulure 47 est solidaire d'une val~e 53 qui est fer-
mée par l'action d'un ressort 54. ~a tubulure 47 e~t elle-même
guidée par un support 55 ~olidaire du corps de l'appareil.
~ ~e fonctionnement de l'appareil décrit est le suivant:
. Dans la position représe~tée, la turbine e~voie de l'air
frais qui circule dans le sens des flèches et cet air frais se
trou~e diffusé à travers la mèche qui est enroulée autour du corps
~0 38 du bigoudi en étant maintenue par la pince 40.
~ orsque l'on désire envoyer la vapeur surchauffée ~
travers la che~elure, il suffit d'appuyer dans le sens de la flè- :
che F ~ur le pousaoir 43. ~e déplacement vers la droite du pous-
80iX provoque tout d'abord le déplacement de l'ense~ble constitué ~.
pax le réser~oir 44 et l'élément de vapori~ation 45 sans que, dans
un premier temps, l'on provoque l'ouverture de la valve 53, tandis
~ue l'on comprime progressivement le ressort 48.
~ orsque le res~ort 48 est totalement comprimé, l'on a
coupé l'arrivé~ d'air, puisque la turbine 4 débite dans un espace
~ermé~ .
A ¢e moment-l~ seulement~ l'o~ peut lutter contre le res-
~ort de rappel 54 et ouvrir la ~alve 53.
~ e gaz 80U~ pre~sio~ contenu dans le volu~e 51 provoque
alor~ l'e~pul~ion du liquide oonte~u dans le volume 52, ledit li-
quid~ aboutis~a~t dan8 la cha~bre de vaporisation 46 o~ il est im-
m~diate~ent tra~s~ormé en vapeur surohau~ée. ~a ~apeur peut
~'~ohapper ~ travers les parois poreuses de la chambre 46; elle
abo~b~t aln~i ~ur la périph~rie de l'élément de vaporisation où
oll~ subit encore une opération de surchauffe pour être ensuite
; 30 ~vaou~e par le~ orifices 39 qui sont dans la paroi du corp~ tubu-
laire 38. ~a vapeur ainsi surchauffée traverse ré~ulièrement les
m~¢hes de cheveux enroulées autoux de l'élément 38.
,
.. .... ...
- 17 -
~ ~ 59 ~ 0 1
Pour arr8ter l'en~oi de vapeur, il suffit de rel~cher
la pres~ion sur le pou~soir 43 et les ressorts 48 et 54 ramènent
les différentes pièce~ dan~ la position repré~entée sur la fi~ure
8 en provoquant ~ nouveau l'envoi d'air frai~ par les orifices 39
pour assurer le re~roidissement rapide de la chevelure.
Il suffit en~in d'appuyer sur la poig~ée 41 pour libérer
la mèche de cheveu~ qui avait été préalablement enroulée ~ur le
corps ~8 de l'appareil.
On a repré~enté sur la figure 9 une vue en coupe où l'on
retrouve la paroi du corps 1 de l'appareil et le moteur 3 qui est
maintenu en po~ition par des pièces radiales 56 de ma~ière à per-
mettre un passage de l'air.
On voit clairement que l'appareil représenté à la ~igure
8 se distingue fondamentalement des appareils du t~pe fer ~ friser
dans lequel on procède à un envoi de vapeur.
En effet, dans le mode de réalisation de la figure 8, o~
réalise deux traitements fondamentalement différe~ts et di~tincts
du cheveu.
Dan~ un premier temps, o~ coupe l'envoi d'air et l'on
e~voie de la vapeur surchauffée, alors que dans un seco~d temps
on cesse l'émission de vapeur et l'on e~voie sur les che~eux un
courant d'alr à température ambiante.
~ e mode de réalisation de la flgu~e 8 se distingue de plu9
ae~ appareils a~t~rleurement oOnnU8, par le ~alt que le9 cheveu~
onroul~ ~ur l~ ment 38 de l'sppareil ne so~t ~amais 80umi8 à
un apport de ohaleur par le corps 38.
En ~r~et, confor~éme~t ~ ce mode de réalisatio~ partiq
ller, 1~ oorps 38 est constitué par une paroi métallique mince, ou
u~e paroi isolante plus ~paisse, qui po~sède une tr~s faible iner-
tle bhermique et qui est instantanément portée soit à la températu-
re de la vapeur qui est émise dans la phase d'émission de vapeur
~urchauffée, soit à la température ambiante par l'air qui traverse
_ 18 -
.
01
la paxoi de cet élément 38 a~ec un flux important.
Il en résulte que les cheveux enroulés sur 1'élément 38
de llappareil ne ~ont jamai9 ~oumis ~ un apport de chaleur par
conductibilité et sont, soit traités à une température homogène
par la masse de vapeur qui diffuse à travers la chevelure, Yoit
refroidi~ par le flux d'air froid.
Au contraire, dans le cas des fer~ à vapeur antérieure-
ment connus, les cheYeux étaient en permanence soumis à un apport
de chaleur provenant du mandrin ou du corps sur lequel ils étaient
tO enroulés, l'envoi de vapeur s'effectuant en plus de manière inter-
mittente. Il en résulte ~u'a~ec les appareils antérieurement con-
nus, il n~étalt pas possible' de réaliser un refroidissement u~
forme des cheveux lorsqu'ils étaient placés sur l'appareil. ;
Il va également de 80i quel'on peut facilement remplacer
la cartouche 44 qui est actionnée par le poussoir de manière à
modifier la nature du liquide vaporis~, ce qui pexmet de réaliser
des traiteme~ts succe~sifs avec des produits chimiques divers.
On a enfin représenté sur le~ figures 10 et 16 des modes
de réalisation de bigoudis qui peu~ent être avantageusement utilisé~
dans le procéd~ selon l'invention.
On a ~hoématiquement représenté sur la figure 10 un bi- ;
goudi~ ou rouleau de mise en pli8, qui est co~stitué à la ~anière
con~entio~nelle par un corps cylindrique 57 muni de picots analo-
gue~ ~ des poil~ de bro~es disposés radialement et destinés à
~corooher le oheveu. Ce bigoudi~ ou rouleau de mise en plis, est '
muni de deux ~lasque~ circulaires 58 destinés à reposer sur le
~ ~ .
cuix ohe~elu 59 et ~ écarter les cheveux du cuir chevelu pour évi-
' ter qu~ la vapeur sortant du bigoudi ne porte le cuir chevelu
un~ te~pérature trop éle~ée.
~in~ection de vapeur se fait en enfonçant l'aiguille
d~in~ection ~ travers les cheveux enroulés sur le bigoudi.
~a variante représentée sur les figures 11 et 12 comporte
- 19 -
~ ~ ~9 ~
un bigoudi de type conventionnel 60 qui, après avoir reçu le~ che-
veux enroulés ~ur lui, est placé dans une pince de serrage 61 qui
l'entoure sur plus de la moitié de sa périphérie et ~ui est munie
de pieds 62 destinés à reposer sur le cuir chevelu 59.
On a représenté sur la ~igure 12 une vue latérale de la
pi~ce 61 placée sur le bigoudi.
Dans la variante des figures 13 et 14, on utilise une
épingle 63 de forme p~rticulière pour simultanément fixer la mèche
de che~eux sur le bigoudi 60 et écarter le bigoudi du cuir chevelu
59. A cet effet, la pince a une forme ar~uée en 63a pour s'élever
au-dessus du cuir chevelu.
On voit sur la figure 14 la forme en U de l'épingle qui
Joue ainsi les fonctions d'une épingle double et qui maintient cor-
rectement en place le bigoudi 60 au-des~u~ du cuir chevelu.
Dans la variante des figures 15 et 16, on utilise pour
maintenir la mèche de cheveux sur un bigoudi 60 (par exemple un
,b~goudi muni de flasques latéraux 58 comme dans le mode de réali-
sation de la figure 10), une aiguille creuse 64 qui est munie d'o-
rlfices 65. Pour effectuer un traitement ~ la vapeur, il suffit
alors d'e~foncer l~aiguille d'injection de vapeur 7 tfigure 1) à
l~intérieur de l'aiguille 64.
' Un entonnoir 66 placé'à l'entrée de l'aiguille 64 permet
de facillter cette introduction~
On a représenté sur la figure 17 un dispositif d~inJec-
tion utilisable notamment dans l~appareil selon la figure 1.
Ce di~positi~ comprend une aiguille creuse d~in~ection
67 dc~ti~ée ~ être reliée ~ l~élément de ~aporisatio~ (non repr~-
8ent~ ~ur la figure 17) de l'appareil et un élément de protection
oon~bitu~ par un soufflet en caoutchouc 68 et un embou$ conique
69. ~aiguille 67 est montéa à la partie frontale de l'appareil
au moyen d~un éle~ent de fixation~ tel qu'une ~is 70 percée axiale-
ment. Une rondelle en caoutchouc 71 est montée autour de l~aiguille
- 20 -
~ ~ 59 ~ O ~
67 et assure une fonction de déflecteur de la vapeur émise par
l'appareil.
On a représenté sur la figure 18 une variante de réali-
sation de l'appareil repré~enté à la figure 8.
0~ retrouYe dans ce mode de réalisation un moteur 3
qui actionne une turbine 4 qui envoie ~ l'intérieur du corps de
l'appareil, un courant d'air comme da~s le mode de réalisatio~
de la figure 8.
Dan9 le mode de réalisation de la figure 18, il est en
outre prévu un dispositif constitué d'un redresseur 72 et d'un
inverseur 73 pour modifier le sens de rotation du moteur 3 et de
la turbine 4, et dont l'utilité sera expliquée plus loin.
De la même manière que dans le mode de réali~atio~ de la
figure 8, le corps 1 de l'appareil qui contient le moteur 3 et la
turbine 4 et en outre le dispo~itif d'inversion du sens de marche
du moteur, est relié à une partie tubulaire 38 munie d'orifices
périphérigues. Une pince articulée 40 command~e par une poig~e
~1 et ~unie également d'orifice peut 8tre appliquée contre le
corp~ tubulaire ~8 ou en être écartée à la manière des pince~
d'un fer ~ ~riser.
~ ap~rtie tubulaire 38 renferme une cartou~he 44 contenant
le llquide ~ vaporiser et un élément de vapori~ation.
~ 'extrémité de la cartouohe 44 est munie d'un embout do-
~eur oon~titué d'un manchon 74 ~ l'int~rleur duquel e~t monté un
pl~ton 75 dont l'extr~mit~ ~ient au contact du liquide contenu
dan~ la cartouche 44. ~a tlge du piston 75 e9t munie d'un filetage
p~rlph~rique corresponda~t à un filetage interne du manchon 74,
le d~plaoement par ~i88age OU dévlssage de la tige par rapport au
ma~chon permetta~t d'ava~cer d'une longueur déterminée le piston
~0 75 da~s la cartouche 44 de telle manière que lors de l'utili~ation
de l'appareil en déplaçant de gauche à droite le manchon 74 et le
pi~ton 75 qui en est solidaire on injecte dan~ l'élément de vapo-
- - 21 -
1 0 59 ~ 0
ri~ation une quantité déterminée du liquide contenu dan~ la car-
touche 44.
~ 'élément de vapori~ation comporte une chambre de vapo-
risation constituée d'une rainure hélico~dale 76 ménagée entre
un corps e~terne, par e~emple en laiton, 77, et un corps inte~ne
78 également en laiton. ~'élément de vaporisation comporte une
résistance interne chau~fante, de préférence commandée par un
thermostat. ~a chambre de ~aporisation 67 est reliée à la car-
touche 44 par une canalisation 80.
En fonctionnement et en variante du dispositif de la
figure 8, on ne coupe pas le coura~t d'air fourni par la turbine 4
et envoyé dans la masse de cheveux enroulés pendant que l'on envoie
sur les cheveux de la vapeur produite dans la chambre 76 et proYe-
nant du liquide contenu dans la cartouche 44. En fin de traite-
ment, afin d'accélérer le refroidissement de la masse de cheveu~
enroulés il est avantageux, grâce au dispositif d'inversion du
sen~ de marche du moteur, d'inverser le sens de rotation de la
turbine 4 de telle sorte que celle-ci aspire de l'air exterieur
tra~ers les oheveux e~roulés, l~air passant ensuite à l~i~térieur
du corp~ de l~appareil ce qui assure un refroidissement plus rapide
des cheveux r~duisant la duré~ totale du traitement.
On a represent~ aux figures 19 et 20 des variaates dlu~
autre ~oda de r~alisation de l~appareil ~elon l~in~entio~.
~apparell represe~té ~ur ce~ figures comporte u~e en-
~lopp~ ~xterne 81 oomporta~t à sa partie avant un élément en
fOr~Q d~ dôme, réalis~ de préférence en caoutchouc souple, 82, ~
l~int~ri~ur ~uquel passe u~e aiguille d'in~ection 83, creuse, te~lle
~' quo par exemple celle représentée sur la figure 3a et comportant
quatre orifices dirig~s ~ers l~arri3re suivant un anglede 45.
~alguille d'injection 83 est rellée par une canalisa-
tio~ 84 ~ une élément de ~aporisation constitué d'une chambre de
~aporisation 85 sous la forme d'une rainure hélico~dale d~finie
.
- 22 -
1059~01
entre un élément externe 86 pré~enta~t une forte ine~tie thermique,
notamment en laiton, et un élément interne 87, également en laiton.
Une rési~tance chauffante 88 est dispo~ée ~ l'intérieur de l'élé- -
ment 87.
Un thermocontact 89 en série a~ec la résistance chauf-
fante 88 e~t mis en place au voisinage de l~extrémité de la cham-
bre 85 ~oi3ine de l'orifice d'amenée du liquide à vaporiser. ~e
thexmbcontact est du côté de la chambre où se produit la vaporisa-
tion, la surchauffe ~e produisant dan~ la partie opposée de la cham-
bre. Ce thermocontact a pour fonction de fermer le circuit élec-
trique dès que la température devient trop basse, c'est-à-dire
das que l'opération de vapori~ation nécessite un trop grand apport
d'énergie calorifique.
Dans le mode de réalisation de la figure 19, le réservoir
90 est de type jetable et est con~titué d'une enceinte en chlorure
de polyvi~yle, en caoutchouc ou en tout matériau a~alogue. Ce
réser~oir mis en place à la partie arrière de l'appareil présente
une paroi frontale 91 percée lors de la mise en place de la car-
touohe 90 sur l'appareil par une aiguille creuse 92 en communica-
tlo~ avec la chambre de vaporisation 85.
~ a cartouche 90 ¢omporte une partie arrière 93 ~ur la-
~uelle l'utillsateur de l'appsroil appuie pour envo~er une certai-
n~ ~ua~bité du l$quide co~te~u da~s la cartouche dans la chambre
de vapori~ation au travers de l'a~guille 92.
De la ~apeur est alors envoyée dan~ les che~eux par
l'interm~diaixe de l~aiguille d'in~ection 83
D~ns le ~ode de r~alisation selon la figure 20, le rél
~ervoir 94 ~galement r~alisé en un matériau souple comporte à sa
partie arrière u~ orifice de rempli~age 95 fermé par u~ bouchon
protecteur 96. Ce réserroir est mis en place dans un cyli~dre 97
eu~ceptible de ooulisser par rapport au corps 81 de l'appareil.
~ne conduite 98 permet d'as~urer le passage du liquide
- 23 -
l~9~V~
contenu dans le réservoir 94 dans la cha~bre de vaporisation 85.
Pour faire fonction~er le dispositif et envoyer une
quantité déterminée de vapeur par l'aiguille d'injection 83,
l'utilisateur ~ait coulisser le cylindre 97 de la droite vers la
gauche de la figure 20 ce qui comprime l'e~veloppe souple consti-
tuant le réservoir 94 et ^hasse une quantité déterminée de liquide
du réservoir dan~ la chambre de vaporisation, ce liquide étant
ensuite vapori~e par l'aiguille d'injection 83.
~e mode de réalisation de~ figu~es 19 et 20 offre une
grande simplicité de fonctio~nement et permet une utilisation par
des utilisateurs non spécialisés avec une grande sécurité et une
bonne efficaoité de traitement.
Dans le but de mieux faire comprendre l'invention, on va
maintenant décrire un certain nombre d'exemples de mi~e en oeuvre
du procédé selo~ l'in~ention.
ED~MPI E 1 . -
Pour r~ali~er une mise en plis l'on part de cheveu~ secs,
o'e~t-~-dire de cheveu~ contenant en moyenne de 5 ~ 20% d'eau que
l'on enroule ~ur des bigoudis de 10 mm de diamètre.
On procède à une i~ection de vapeur ~ u~e température
de 130C penda~t une durée de 5 secondes ~ l'aide d'un dispositi~
tel ~ue d~oxit pr~c~demment en in~ecta~t une quantité d'eau de
0~ 2 om3, ~ous ~orme de vapeur surchauffée.
~'exp~rle~ce a été ~aite 8UX des cheveux ~aturels et sur
de~ ¢he~eux décolor~. Pour mesurer l'effioacité du traiteme~t,
o~ a d~ter~in~ dan~ ohaque ca~ le pource~tage de réteution, encore
app~ rendem~nt de la mise e~ plis. Ce pourcentage de réten
tion ~t déterminé ~ la manière suivante:
Une mèche de che~eux avant un traitement de mise en plis
pr~sente u~e longueur ~0 mesurée entre les racines et les pointes.
Aprè~ un traltement de mise e~ plis sur des bigoudis d'un diamètre
d~terminé, si l'on suspe~d ~erticalement cette mèche par les raci-
- 24 -
.
1~59~01
nes, on peut mesurer au bout d'un temp~ ~ une distance ~ entre
les racines et le~ pointe~ bouclées de la mèche. On définit le
pourcentage de rétention comme étant le rapport
. O-I~ X 1 00
~0 :
~ a mi~e en plis sera d'autant meilleure que ce rapport
sera plu8 grand. Pour définir avec précision ce rapport, il im-
porte d'effectuer le~ mesures dans des conditions déterminées de
température et d'hygrométrie et mesurer la longueur ~ après un
temps déterminé. Da~s toutes les expériences faites, cette lon-
gueur ~ a été mesurée au bout de 2 heures, la température étant
ae 26 et l'humidité relative de 55%. ;
Dans l'expérience réalisée a~ec de~ cheveux natureltraités selon l'exemple, on a pu mesurer un pource~tage de réten-
tion ¢ompris entre 30 et 35%, c'est-à-dire sensiblement meilleur
au pouroentage obtenu avec des mises en plis classiques qui se
~itue en général entre 20 et 25%.
~ 'esp~rience réalisée sur des cheveu~ décolorés a permis
de mettre en eviden¢e u~ pourcentage de rétention compris entre
35 et 40~ alors qu'avec u~e mise e~ pli~ conventio~nelle on obtient
d~n~ les ~eilleurs conditlons des pouroentages de réte~tio~ de 25
30% pour lea m8me~ oheveux.
E~ plu~ dea caractéri~tiques de tenue nettement 8Up~Xi-
oure~ on oo~tate que le cheveu appara~t plus brilla~t et plu8
~or~eux, l'improssion de volume est améllorée. En oùtre, on cons-
tat~ un ralenti~ement du regral~sage des cheveux gras.
On p~ut remar~uer ~ue le séchage d'une t~te complète
pxo~d environ 10 mn alors qu'une mise en pli~ conventio~nelle sur
blgoudi~ neoes~ite environ 40 mn, dlo~ un gain de temps et de con- ;
~ort appr~clabl~ pour le~ utilisateur~.
E~XEMP~E 2.-
On r~alise une mise en pli9 en proceda~t d'abord ~ un
.. ' .'; '
- ~5 -
.. . . . . . . ...
10~
lavage des cheveux à l'aide d'un shampooing habituel. On coule les
mèches de cheveux encore humides, c'est-à-dire contenant plu~ de
20% d'humidité en poids sur des bigoudis de 20 mm de diamètre.
On procède ~ une injection de vapeur à une température
de 120~C pendant une durée d'environ iO secondes aYec une quantité
d'eau vaporisée de 0,5 cm3-
On termine ensuite le séchage sous casque pendant 20 m~
à une température de 55C.
On obtie~t une mise en plis qui présente de~ caractéris-
tiques de tenue nettement meilleures que celle des mises en pli9
conventionnelle~.
Ainsi, un e~sai fait æur des cheveux naturels met en
~idence un pourcentage de rétention de 35 à 40~0, et un essai sur
les cheveux décolorés montre un pourcentage de rétention de 40
45% déterminé comme indiqué dans l'exemple 1.
~XEMPIE 3.-
0~ réalise ~ne mise en pli~ sur cheveux secs ~ l'aide
de l'appareil représenté sur la figure 18.
On enroule une mèche autour de la partie tubulaire 38
qul présente un diamètre de 19 mm. On en~oie de l'air tiède sur
la ~ache de cheveux par l'intermediaire de la turbine pe~dant en-
~iro~ 10 ~eoondes.
On in~ecte penda~t une durée d'une seco~de une quantité
de 0~$ om3 d'eau sous ~orme de vapeur ~ 110~C.
Qn poursuit le tiédisseme~t pour éliminer toute oonden-
~ation pe~da~t une durée d'en~iron 10 secondes. Puls on inverse
lo ~e~ de marohe du ~oteur ce gul ~a~t passer de l'air ~rais
trav~rs les cheveu~ a~surant un refroidissement complet. Cette
opération dure envlron 10 ~econdes.
~'op~ration totale sur une mèche a duré en tout 30 se-
oo~des. On a pu mesurer pour des cheveux naturels un pourcentage
de rétention de 35% et pour des cheveux décolorés un pourcentage
- 26 -
~ ~9 ~0 ~
de 52%, c'est-à-dire des résultats supérieurs à ceux obtenus à
l'aide de fer ~ friser à vapeur conventionnel qui qe situent res-
pectivement dans les m~mes conditions ~ 26 et 44~.
~ es cheveux pré~entent égaleme~t une brillance et une
- nervosité accrues.
~E~PIE 4.-
On réalise selon cet exemple le lissage de cheveux,c'est-à-dire que l'on cherche ~ obtenir des cheveux lisses à par-
tir de cheveux cr8pés ou ondulés.
On utilise des bigoudis à diamètre de 50 mm sur lesquels
on enroule des cheveux secs, préalablement lavés ou non. On in-
jecte 2 cm3d'eau sous forme de vapeur à une température de 150C
pendant un temps d'environ 30 secondes.
~es résultats obtenus sont netteme~t supérieurs à ceux
que permet d'obtenir une mise en pli9 classique avec des bigoudis
de m8me diamètre.
EXEMPIE 5.-
Pour réaliser une déformation permanente des cheveux,
on imprègne les mèches mouillées à l'aide d'une solution aqueuse
~ 0,2% en poids de thioglycolate d'ammonium aya~t un pH de 9~3.
On enroule les cheveux sur des bigoudis de permanente
ayant un diametre de 6 mm.
0~ in~ecte de la vapeur d'eau ~urchauffée ~ u~e tempéra-
ture d'environ 110C pendant environ 1 minute.
On procèd~ ~ventuellement ~ un rinçage des mèches.
On r~alise ensuite la ~ixation d'une maniare classique
~oit a~ec une solutio~ d'eau oxygénée, soit avec une compositi~n
ox~da~te ¢lassique pour ef~ectuer le deu~ième temps des permanen-
tc~ pour cheveux.~
0~ obtient de cette mani~re une déformatio~ permanente
dee cheveux avec un rendement de boucles particulièrement bon,
o'e~t-à-dire avec une bo~e résistance des boucles formées vis-à-
.
- ~7 -
~ ~ ~9
vis des déformations ultérieures.
Il est remarquable qu'un ré~ultat de cette qualité
puis~e être obtenu aYec une composition réductrice ayant une con-
centration e~ thiol aussi ~aible que 0,2%.
Dan~ une varia~te, au lieu de réaliser le deuxième temps
de fixation à l'aide d'une solution oxydante, il est possible
d'utiliser l'air atmosphérique selon la méthode déjà connue.
EX~MP~ 6.-
On peut accro~tre la tenue des mises en plis pratiquées
sur les cheveux en mettant en oeuvre la techni~ue de lanthionisa-
tion des cheveux.
Pour cela, on imprègne les cheveu2 mouillés avec un gel
ayant la compositlon suivante:
Bromura de lithium .......................................... 26%
~ithine hydratée ............................................ 2%
~ydroxyéthylcellulose WP 4400 ............................... 4%
Ce gel a un pH de 10,9.
On enroule les cheveux sur bigoudi~ et on les traite par
in~ection de vapeur à une température d'environ 110C.
~es taux de lanthlonisation obtenus sont de 20~ pour un
traltement ~ la vapeur pendant 30 seconde~ et d'environ 33% pour
un traitement d'en~iron 80 seconde~.
On réalise un renforcement de la mise en plis des cheveu~
en i~pr~gnant une m~che de cheveux à l'aide d'une solution aqueuse
5% de glyoxal.
~ cheveux enroules sur bigoudis sont séchés sous ca~que
p~ndant 30 minutes puis sont soumis à un traitement ~ la vapeur
une temp~rature d'environ 120C pendant 40 secondes.
~n obtient par ce traitement une amélioration de la tenue
des mises en pli8.
On a également constaté une amélioration de l'effet ren-
- ~8 -
1~5g~V~
forçateur des cheveux d'agents renforçateurs conventionnel en
solution aqueuse ou hydro-alcoolique.
0~ a constaté par exemple d'excellents résultats avec
des polymères tels que:
des polymères de vinyl pyrrolidone, bromure de diallyl-
diméthyl ammonium en æolution dans l'eau ~ 1-3% pH 5 (acide tar-
trique),
des polymères d'acétate de vinyle, stéarate d'allyle,
aclde allyloxy-acétique en solution dans l'eau à 3% ~ pH5 (acide
lactique),
des cyclo-polymères de bromure de polydiallyl, méthyl,
dodécyl-ammonium en solution dan~ l'alcool absolu.
Il est intére~sant de constater qu'avec ces produits on
obtient gr~ce au traitement à la vapeur des résultats de tenue des
cheveux meilleurs qu'avec la vapeur seule alors que la majorité `~
des polymères a~outés seuls n'apportent pratiquemeut aucun progrès
Gur ce plan.
On a également constaté d'excellents résultats par ~usion
de produits déposés en poudre sur les cheveux secs ou de produit~
déposés ~ partir de suspension sur des cheveux humides.
On a alnsi par exemple utilisé la cire de aARNAu~A~ le
thymol, l'acide stéarlque, la paraf~ine, l'alcool salic~ ue, 18
cire d'abellle, le~ cires color~s, qu~ donnent d'excellents résul- ;
tat~,
EX~MPIE 8.-
. . ,.~ ~. - . . .
On réall~e une teinture des cheveux à l'aide d'une solu-
tlon aqueuse à 0,25% de nitroparaphénylènediamine contenant 5% `~
dlun produit dispersa~t constitué par un alcool Oléocétylique
oxy~thyléné ~ 25 ~oles d'oxyde d'éthylène vendu dans le commerce
~OU9 le nom de REMCOPA~o
On imprègne les cheveux préalablement décolorés ou descheveux gri~ ~ l'aide de cette solution.
- 29 -
. .
1 ~ ~9 ~ ~1
On injecte de la vapeur d'eau surchauffée pendant environ
40 secondes à une température d1environ 120C.
On obtient une teinture des cheveux avec un pouvoir tinc-
torial particulièrement élevé.
E~[PI,E 9.-
On réalise une teinture de~ cheve~x à l'aide d'une solu-
tion de 10 g par litre de vert de méthylène en milieu ammoniacal.
On imprègne le~ cheveux de cette solution e-t on les en-
roule sur des bigoudis de 30 mm de diamètre. On soumet le~ cheveu~
à un traitement à la vapeur pendant un temps de 30 secondes en in-
jecta~t 3 cm3 d'eau vaporisée ~ une température de 105~.
On obtient un accroissement spectaculaire de la fixatio~
de la teinture qui normalement se fixe difficilement.
; EXEMP~E 10.-
0~ réalise une restructuration du cheveu à l'aide d'une
solution de triméthylolmélamine en solution à 3~ à pH2 (HCl).
On enroule les cheveux sur des bigoudis de 25 mm de dia-
m~tre et on les soumet à un traitement à la vapeur à l'aide de 15
ln~ectlons d'une seconde de vapeur à 135C avec une quantité de 90-
lution de 2 cm3.
On obtient des résultats meilleurs qu'avec l'applicatio~de la solution s~ule.
Pour r~aliser une défoxmation permanente des cheveux, on
utili~e une ~olution aqueuse de sul~ite d'ammonium SO~(N~4)~ à 4
an poid~.
0~ place oette solution dans le réAervoir de l'appareil
rateur de vapeur.
~ 8 ch~veux ~tant enrouléa sur bigoudis, on envoie pen-
da~t 30 8econdes la vapeur surchauffée résultant de la vaporisa-
tlon de la ~olution aqueu~e précitée, ~ travers la mèche de che-
veux enroulée sur des bigoudis de 6 mm de diamètre.
On place ensuite dans le ré~ervoir de l'appareil géné-
rateur de vapeux de l'eau oxygénée à 5 volumes et l'on envoie, sur
- 30 -
. ~ . , . . , . , , :
Vl
le~ cheveux pendant 30 secondes, la vapeur ré~ultant de cette ~o-
lution.
On réalise ainsi la reconstitution des liaisons de la
kératine qui avait été rompue par le traitement au sulfite d'am-
mo~ium qui, par décomposition, dégageait du gaz S02 et du gaz NH3.
On obtient de cette manière une bonne déformation
permanente des cheveux.
Dans une variante, au lieu d'utiliser pour réaliser le
premier temp~ de réduction une solution de sulfite d'ammonium,
on peut utiliser une solution à 5% da~s l'eau d'hydrate d'hydrazi-
ne.
~a solution d'hydrazine peut également servir à imprégner
une masse spongieuse placée à l'intérieur du bigoudi, la vapeur
surchauffée pénétrant dans la masse spongieuse entra~nant la com-
po~ition traitante dans les cheveux.
On remarque que, dans cette variante, il n'est pas néces-
~a$re de procéder ~ la fixation par des moyens chimiques, et que
l'on peut réaliser facilement cette fixation à l'aide de l'air
atmo~phérique.
EXEMP~E 12.-
On réalise la mise en plis des cheveux en procédant comme
lndique ~ l'exemple 2 en ayant rempli le r~ervoir de l'appareil
d'une ~olution azéotropique d'alcool benzylique à 9~ dan~ l'eau.
On con~tate, apr~ traitement, de~ résultsts de tenue
d~ la mi~e en pli~ qui sont au39i bons qu'avec l'eau ~eule vapori-
oo~me dans l'exemple 2 et on constate de plu8 une amelioration
~igniflaati~e d~ la qualité de démêlage des che~eux secs. On ne' ;
oon~tate pas d'odeur résiduelle.
~, _
0~ er~ectue la mise en plis des cheveux conrormément à
l'exemple 2 en introduisant dans le réservoir une solution de
phtalate de diéthyle à 1,6~ dans l'eau.
- 31 -
l~S~6~01
On obtient des caractéristiques de tenue aussi bonnes
qu'avec l'eau seule mais on constate de plus une amélioration de
prè3 de 9% du coefficient de friction des cheveux ~ur eux-meme.s~
EXEMP~E 14 -
. . . .
On réalise la mise en pli8 du cheveu comme dans l'exemple
- 2 mais, d'une part, on met en place dan~ le réservoir de l'appareil
de l'eau oxygénée à 6 volumes et, d'autre part, on imprègne le~
cheveux avant le traitement à la vapeur d'une solution ayant la ,-
composition sui~ante: i
acide thioglycolique 0,5 % ¦ -
copolymère acétate de vi~yle-
acide crotonique 1,5 g
p~ 2,6 .
eau q8p 100 cm3.
On obtient une excellente tenue de mise en plis avec une
légare fri~ure de permanente malgré la très faible concentration -
en thiol.
EXEMP~E 15 -
0~ procède à la mise en plis des cheveu2 comme dans
l'exemple 2, le réservoir de l'appareil utilisé étant rempli d'eau
oxyg~n~e à 3 volumes, et les cheveux étant imprégnés avant le trai-
tement à la vapeur d'une lotlon agant la oomposition suivante:
acide thiolactique 0,2 %
copolym~re acétate de vin~le-vin~l
pyrrolidone 2 g
pH 2,9
J eau q~p 100 cm3
On obtient une tr~s bonne tenue de mise en plis encore
~up~rleure ~ celle obtenue avec une lotion renforçatrice,
Il est ~ne~tenduque les modes de réalisation qui viennent
d'~tre déor$t~ ci-dessus ne pré8entent aucun caractère limitatif
et qu'ils pourront recevoir toutes modification9 dé9irable~ sa~8
-- 3~ -- ,
01
sortir pour cela du cadre de l'invention.
En particulier, il est clair que le procédé selon l'in-
Yention n'est pas limité à la réalisation de la mise en pli9 de~
cheveuxt ~ais qu'il peut s'appliquer également à toutes sortes de
traitementspermettant d'effectuer toute3 sorte~ de réactions chi-
mi~ues sur le cheveu telles que des déformation~ permanentes, des
teintures ou des traitements de renforcement ou de solidification
du cheveu.
Il est en~in évident que le procédé selon l'invention
n'est pas limité au cas de mise en plis ou de traitement réalisé
~ur des bigoudis ou des rouleaux de mise en plis, mais que l'on
peut également l'appliquer dans le ca~ où l'on désire réaliser des
mises en plis ou des traitements de cheYeux crépus qui doivent être
placés dans une forme moins ondulée que leur état naturel, notam- -
ment par li3sage comme dan~ l'exemple 4.
,'
