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~ 3~2
La présen-te invention a trait ~ un procédé de fabrica- -
tion d'objets ou d'articles en particules ligneuses agglomérées
ainsi qu'à un dispositi~ pour la mise en oeuvre de ce procédé.
Liinvention a également trait aux articles obtenus se-
lon ce procédéO
Par particule~ ligneuses on entend, dans le cadre de
la présente invention, des particules ligneuses allongées foison-
nantes dont la longueur moyenne est nettement supérieure ~ la lar- -
geur et ~ la hauteur, par exemple 10 fois supérieure ou plusieurs`
dizaines de fois supérieure, ces particules formant des ensembles
ou masses de particules de dimensions variables.
Le foisonnement de ces particules est au moins égal à
30 foi~ le volume de la matière ligneuse~ initiale non défibrée.
A titre d'exemple, de telles particules peuvent être
fabriquées par un proc~dé décrit dans le brevet français no
1.576.376 consistant à défibrer des rondins de bois dans les sen~
du fil du bois à l'aide de cha~nes a rouges, ce qui permet d'ob-
tenir des fibres allongées d'épaisseur e-t de longueur variables
~ormant une population de p~rticules donl; les dimensions oscil-
lent autour d~une valeur moyenne.
Dk telles particules peuvent également, toujours ~ ti-
tre d'exemple, 8tre des fibres ligneuses telles que des fibres
de noix de coco, des fibres obtenues ~ partir de feuilles de gran-
de dimension ou de tous autres ~lements végétaux permettant de
fournir des fibres et ayant les caractéristiques précitées.
Par particules9 on entend également, dans le ~ens de
la pr~sente invention, de~ m~langes de particules ligneuse~ d'o~
rigines différentes et ~ormant alor~ un mélange de deux ou plu- -
sieur~ populations de flbres dont les dimensions oscillent autour
d'autant de valeurs moyennes correspondantes~ -
On a déja imaginé, par exemple dans le brevet français
no 1.573~928 et son addition no 95~386, de r~aliser des articles
. . . . .
~ 382
agglomérés obtenus en utili~an-t de telles particules ligneuses,
notamment des particules de bois9 ces procedés se caract~risant
par le fait que l~on enduit ou impr~gne les particules dlune fai-
ble quantité de liant polymérisable ou thermodurcissable, que
l'on divise la masse de particules imprégnées en doses individuel-
les suffisantes pour la fabrication d'un article ou d'une partie
dlarticle, que l'on déverse ces doses individuellement dans une
presse comprenant une chambre verticale recevant la dose, laquelle
se trouve ensuite comprimée dans cette chambre par une pluralit~
de pistons venant de plusieurs directions pour fo~mer une ébauche
comprimée, puis est ensuite évacuée hors de la chambre dans un
moule ou une partie de moule ayant servi à la compression et po-
lymérisée ou durcie à la chaleur ~ l~extrérieur de la chambre.
La présente invention se propose de fournir un procédé
de ce genre et plus g~néralement un perfectionnement permettant
de fournir ~ une presse, pour llagglomération dlarticles en par- ;
-ticules ligneuses, des doses individuelles de caractéris-tiques
r~pétitives dont les particules sont dans un état permettant à
la presse de mouler l'article avec un maximum d'efficacité.
~invention se propose également, dans un tel procédé,
d~am~liorer la qualité et le contrôle de l'enrobage ou de l'impré-
gnation de liant pour obtenir une amélioration dans la qualité
du produit termin~. ~n outreg liinvention se propose d'une façon
gnérale, de faciliter la manipulation et le traitement des par-
ticules en amont de la presse ainsi que de rendre ces manipulations
et traitements simples, économiques et peu consommateurs d~éner-
gieO
L~invention se propose en outre de fournir un disposi- ~ -
tif permettant de mettre en oeuvre, dans des conditions simples,
viables et économiques, le proc~d~ précit~.
~ln~ention a pour objet un procédé de fabrica-tion d~ar-
ticles en particules ligneuses agglomérées dans lequel une masse
-2-
: ,. : ~, . . . . . . . .. . . . .
de particules foisonnantes liylleuses circulant en con-tinu, après
avoir été éventuellement séchée au préalable, se trouve imprégnée
ou enrobée d'un liant en faible quantité, puis divisée en doses
lnclivi~uelles qui sont delivrees à une presse pour la fabrication
de l'article fini ou d'une ébauche ou partie de l'article fini,
caractérisée par le fait que l'on effectue l'enrobage ou l'impré-
gnation de liants en déversant les particules pour les laisser
librement descendre sous l'effet de la gravité selon un trajet
vertical, et a une distance suffisante au dessous du point de
deversement on pulvérise sur le flux de particules en train de
tomber la quantité nécessaire de liant liquide, de préférence sans
utiliser de fluide comprimér l'éventuel séchage et l'acheminement
s'effectuant sans modification sensible du degré de foissonnement
initial de la masse de particules.
Ainsi le foisonnement des particules qui, à l'origine,
est de préférence supérieur à 45 et avantageusement compris
entre 50 et 80, se trouve sensiblement maintenu dans les parti-
cules imprégnées ou enrobees.
De cette facon, on parvient à obtenir une impregnation
ou un enrobage efficace pratiquement sans perte de liant et en
étant assure d'obtenir, grâce à l'absence de remous d'air dans
le flux de particules, une application de liant sur la quasi-
totalite de la surface des particules.
En outre, de cette fac,on, les particules impregnees ou
enrobees qui aboutissent, à la fin de leur trajet de chute, sur
un moyen de convoyage, se presentent sur ce moyen dans un etat
~V'~;38~
de foisonnemen-t proche ou identique à l~état de foisonnement ini-
tial.
De préférence, on prévoit plusieurs emplacements de pul-
vérisation verticalement espacés le long du trajet de chute de
particules. Ainsi~ on peut avantageusement prévoir en un premier
niveau un ou plusieurs points de projection de liant et, ~ un ni-
veau inférieur~ un ou plusieurs autres points également de pré~
férence angulairement décalés par rapport aux précédents.
De façon avantageuse, on peut également assurer de pla-
ce en place une déflexion des particules situées sur la périphé-
rie du flux de particules pour les ramener dans le flux9 cette
défle~ion étant de préf~rence assurée légèrement au-dessus des
points de pulvérisation.
Ie réglage de la pulvérisation est effectué de façon
obtenir~ selon les nécessités d'usage, Ime teneur en poids de ~ ~
liants, en extrait sec, compriæe entre 6 et 10 kg pour 100 kg de ~ -
particules.
De ~açon particulièrement avanl;ageuse, le dosage des
particules peut ~tre e~fe~tué en adressant7 sans modif`ier leur
foisonnement, les particules enrobées ou impr~gnées recueillies
la base de leur trajet de chute, sur un convoyeur à bande muni ~-
de séparations transversales formant des compartiments égaux sur -
la bande de façon à assurer le remplissage complet ou en excès
du compartiment, à la suite de quoi on procède ~ un écr~tage de
19~ventuel surplus de particules à la partie sup~rieure du compar- -
timent, de préférence par soufflage d'air selon des jets dirigés
de façon sensiblement horizontaleO ~e convoyeur se prolonge en
suite par une partie inclinée ~ la fin de laquelle les séparatlons
transversalss se trouven-t escamotées l~une apres l~autre par~et-
tant chaque fois le déversement par glissement d~une dose de par-
ticules.
Toutefois~ en variante, on peut réaliser tout d'abord
-4-
', " :'
,. . ......... . . . . .....
,, , ,,, ;, i, . ,, . : ",", "
~23~
un écr8tage de la nappe de particules pour en éliminer le sur-
plus, à la 3uite de quoi on divise la nappe en doses individuel-
les, par exemple par sectionnement de la nappe à l'aide d'un mas-
sicot, soit immédiatement après l'écr~tage, soit ultérieurement
après avoir soumis la nappe à d'autres traitements.
~ '~cr~tage de la nappe, au lieu d'8tre ef~ectué par le
soufflage d'air peut également être effectué à l'aide de rouleaux
rotatifs munis de dents ou de picots, lesdits dents ou picots
étant de préférence disposés sur le rouleau selon un trajet héli-
co~dal tendant à provoquer un déplacement latéral des particulesprises en charge par les picots. De~ moyens de souf~lage auxili-
aires peuvent également 8tre utilisés pour favoriser l'action de
ces rouleaux écrêteurs.
De façon avantageuse, et notamment lorsque 170n réali-
se un séchage en co~tinu des particules avant leur enrobage, on
réalise, notamment à la sortie du séchage 9 une accumulation de
particules pour re~roidissement sur une ~urface plane, les parti- ~
cules étant amenées à une extremité de ladite surface et ~vacués ~`
à l'autre extrémité, au moins une seconde surface plane horizon-
2 tale de stockage étant prévue, par exemple au-dessus ou au-dessous
de la première ou de préférence perpendiculairement ~ la premiare
pour reoevoir les particules sortant du dispositi~ de séchage
en cas d'arr8t ou d'interrup-tion en aval de ladite surface de
stockage. -
~'invention a également trait à un dispositif pour la
mise en oeuvre de procédé précité, comprenant un poste d'amenée ~-
ou de fabrication d'une masse de particules foisonnantes eventuel-
lement un dispositif de séchage en continu, de~ moyens d'enrobage
ou d'imprégnation des particules avec une faible quantité de liant
~ et de moyen3 pour la division des particules rev8tues de liants
en doses individuelles destinées ~ alimenter une presse, caracté-
risé par le fait que les moyens d1enrobage ou d'imprégnation com-
-5-
38~
prennen-t une enceinte verticale de forme allongee, des moyens
pour deverser a la partie superieure de l'enceinte un flux de
particules, au moins une buse de pulverisation de liant sans
fluide auxiliaire si~uee dans l'enceinte à un niveau inferieur,
ladite buse etant alimentee par un liant sous pression sans fluide
auxiliaire, et un poste d'evacuation situe à la partie inferieure
de ladite enceinte.
De preference, la hauteur de l'enceinte est au moins
egale à 8 m.
De façon avantageuse, le dispositif comporte plusieurs
buses de pulverisation, de preference disposees par groupessi-
tuees à des niveaux differents, par exemple un premier groupe de
deux buses diametralement opposees dans l'enceinte et à une
certaine distance au dessous, un second groupe de deux buses
diametralement opposees et decalees d'environ 90 par rapport
aux premières.
De facon avantageuse, la hauteur de chute des particu-
les dans l'enceinte avant la buse de niveau le plu9 élevé est au
moins égale à 3 m.
La distance entre deux niveaux de buses de pulvérisa-
tion peut avantageusement être de l'ordre de l,50 m
Dans cette ~orme de realisation preferee, l'enceinte
~ presente, au niveau de chaque groupe de buses de pulverisation, ;
; un dé~lecteur en forme gen8rale de tronc de cône ou de pyramide
a concavité dirigée vers le haut pour ramener les particules
périphériques vers le flux de particules et les empêcher de venir
en contact avec les buses disposées à la périphérie de l'enceinte.
De preference, les moyens de separation de la masse
de particules en doses individuelles comportent, d'une ~açon en ~ -;
soi connue, un convoyeur à bande présentant un premier brin su-
périeur sensiblemènt horizontal suivi d'un brin incliné vers
l'ouverture de là presse, ledit convoyeur circulant entre deuxpa-
rois latérales immobiles e-t possédant en outre des clo~ons de sépara-
- 6 -
'';~ ~ .',
~ 38~
tion transversale~ delimi-tant~ sur le convoyeur, des comparti-
ments dont les côtés latéraux sont représentés par lesdites cloi-
sons fixes. Con~ormément à l~invention le~dites parois latérales
fixes présentent, au moins en un emplacement du trajet de convoyeur
à une hauteur correspondant à la hauteur de la dose indi~iduelle
désirée dans le compartiment, une ou plusieurs buses de souffla-
ge d'un fluide comprimé disposées au ras de cet emplacement de
llune des parois pour projeter les particules surabondantes du
compartiment qui d~file au-dessus de l~autre paroi et réaliser
ainsi un écrêtage de la masse de particulesO
De façon avantageu~e, des moyens de déflexion sont pré-
vus latéralement pour recevoir les particules projetées et, le
cas échéant~ les recycler.
De façon avantageuse, lesdite~ zones de hauteur déter-
minée~ peuvent ~tre réglables, en m~me temps que la position en
hauteur de la buse de souf~lage de façon à obtenir facilement la
hauteur d~sir~e du niveau de partieules dans le compartiment.
~accu~ulation des particules avant leur imprégnation
de liant 9 notamment dans le cas o~ les particules sont séchées
dans un dispositif de séchage en continu s~effectue de préféren- ;
ce dans un poste comprenant au moins un premier tapis horizontal
d~accumulation et au moins un second tapis de stockage horizon-
tal, par exemple situé sur le premier.
~in~ention a ~alement pour objet les objets en par-
ticules agglomérées fabriqu~s par le proc~dé selon l~invention
ain~qi qut~ titre de produit industriel intermédiaire, les do~es -
de particules ligneuses imprégnée~ ou enrob~es d~une faible quan
tit~ de lian-t et pr~tes à 8tre distribuées ~ une pre~se.
~autreq avanta~es et caractéristiques de l~invention
appara~tront à la lecture de la description suivante, faite à ti~
tre d~exemple non limitatif et se référant au dessin annexé dans
lequel:
'
~Z3~ :
- la figure 1 représente une vue de dessus du poste de
: stockage d'un dispositif selon l'invention,
- la figure 2 représente une vue en élévation de ce pos-
te de stockage,
- la figure ~ représente une vue en élévation d'un pos- -
~ te d'encollage de ce dispositif avec son b~ti,
-. - la figure 4 représente une vue de ce poste d'encolla- ~ :
ge sans son bi~ti,
- la figure 5 représente, i~ une échelle agrandie, une
: 10 coupe partielle du poste dlencollage,
~ - la figure 6 représente une vue en élévation du poste
de séparation en doses individuelles,
- la figure 7 représente à une échelle agrandielune sec- :~
; tion transversale VII-VII de la figure 6~ ~
. - la figure 8 représente une vue analogue à la figure 7 :: :
dans une variante de l'invention.
A l'aide d'une machine défibreuse, par exemple sembla~
ble à celle décrite dans le brevet fran~ais no 1.576.376, on réa-
lise en continu, ~ partir de rondins de bois, une masse de parti-
cules allongées, découpées par deis gouges selon le fil du boiset ayant une ~ection plus ou molns variable oscillant autour
d'une vaIeur moyenne de 0,6 mm2 et une longueur, également varia~
" : :
ble, oscillant autour d'une valeur moyenne de 70m~. ~ette ma~se : :.
i de particules, qui pré entent un degré de foisonnement très éle-
! ~ vé, de l'ordre de 60 est ach~minée, par un convoyeur ~ bande
(non repr~enté) vers un dispo~itif de séchage accéléré5 par exem-
- ple un tunnel de séchage (non représenté) permettant de provoquer,
en continu7 l'elimination de la quasi-totalit~ dc 17humi~ité. A
. la sortie du tunnel de séchage, les particuleis9 à l'aide d'un
, 30 convoyeur quelcon~ue, sont amen~eis dans un di~positif d'accumu
lation représenté sur les fitures 1 et 2. --
Ce dispositif comporte~ sur un b~ti conven~ble 1~ un
-8- . :
. .
382
premier tapis roulan-t horizontal 2 renvoyé par des rouleaux d'ex- :
trémité 3 et présentant un brin supérieur disposé selon une sur-
~ace horizontale, De part et d'autre du tapis 2 s'étendent deu~
:~ cloisons verticales allongées 4 d~stinées à maintenir les parti-
cules se trouvant sur le bord du tapis.
~es particules sont amenées vers llextrémité arrière
du tapi~ 2 par l'in~ermédiaire du convoyeur distributeur 5 qui
les déverse dans le sens de la fleche6. ~a largeur du convoyeur
5 est net-tement inférieure ~ celle du tapi~ 2 et le convoyeur 5
est animé dlun mouvement oscillant allant d~un bord du tapis à
llautre selon la fl~che 7 de sorte qu'en fonction des vite~sses
d7avance relatives de~ tapis 2 et convoyeur 5, il se fo~me sur
; le tapis soit une masse continue de particules, soit une bande .`~
plus ou moins sinuso~dale de par-ticules. ~a matiare accumul~e sur
le tapis 2 forme ainsi un volant pe~mettant la régularité désirée
.( du fonctionnement en avalO A llautre e~ctrémité du tapis 2, les
¢ particules sont déversées à l~intérieur d~une enceinte en forme
de trémie 13 et de 1~ sur un con~oyeur transversal 14 dont la
partie se trouvant sous la trémie est de préférence hori~ontale.
z 20 Au-dessus du tapis 2 se trouve un second tapis plus . .
court 8 renvoyé par des rouleaux 9 dont l~un débouche egalement
dans la trémie 13. De part et d~autre du tapis sont également dis
posées deux cloisons 10 cette fois plus hautes que les cloisons 4
du tapis 2. ~e tapis 9 est a~encé pour pouvoir soit avancer, soit ~ .
reculer.
Au ca~ où pour une raison quelconque le dispositif est
arr8t~ en aval du poste d~accumulation, le tapis 2 ne peut pra- ~
tiquement plu9 recevoir de matière et doit être arrêté~ A ce mo-: -
ment par des moyens convenables (non repr~sentés) la mati~re pro-
venant du dispositif de.séchage, au lieu d~8tre achemin~e par le
convoyeur 5, est acheminée par un autre convoyeur, (non repré~sen-
té) pour etre déversée dans le sens de la flèche 12 sur le tapis
_g_ ~'
,;, , . , - . . .. .... .
~V~38Z
supérieur 8.
Lorsque l'on déverse la matière sortant du séchoir sur
le tapis 8, le mouvement d'avance de celui-ci est plus lent que
le mouvement d'avance du tapis 2 du fait que la hauteur stockée
qui correspond à la hauteur de la paroi 11, est plus importante.
~- La capacité de stockage du tapis 8 est telle que tout le disposi-
tif de séchage peut 8tre vidé.
~; ~orsque l'on désire déstocker, il est possible notamment
de faire avancer le tapis en sens inverse pour déverser la matière
sur le tapis 2 qui, à son-t tour, la déverse sur le convoyeur 14. -
En variante9les tapis pourraient être éloignés llun de --
l'autre pour etre relié~ par des moyens de convoyage quelconques.
;~ Le-convoyeur 14 présentet apres la partie horizontale
représentée sur la figure 2~ une partie ascendante visible sur la
figure 3 et aboutis~ant à l'extrémité supérieure d'une enceinte
verticale 15 en forme de tour. Cette encein-te, suppor-tée par un
bâti convenable 16 présente une partie supérieure a section car-
rée 17 se raccordant par un élargissement 18 ~ une partie allon-
`~l - gee cylindrique lg à laquelle ~ait suite une par-tie en forme de
~ ...... ... :
20 -trémie de d~versement 20. A un premier niveau situé environ à
2,5 m au-desssus de la partie 17, et situé dans la partie 19~ se
trouve un déflecteur en forme de tronc de c8ne 21. Ce déflecteur
présente une ouverture centrale et est agencé de façon à ~assem-
; bler le~ particules qui sont dé~ersées par le convoyeur 14 dans
l'enceinte de façon à éviter que le flux de particules tombant en
chute libre ne se rapproche de la paroi de la partie 19 au-dessous
du niveau 21. On voit sur la figure 5, d'après le sens des flè-
ches, comment les différentes particules se trouvent rassemblées
dans la partie centrale de l'enceinte.
Il est d'ailleurs pos~ible de mo~ifier a volonté l'an-
gle de déflexion en faisant reposer9 sur le déflecteur 21, d'au;
tres déflecteurs en forme de tronc de cône, par exemple 22, pour
-10~
'
~23~2
une déflexion tr~s inclinée ou 23 pour une déflexion moins
inclinée.
Au-dessous du niveau du déflecteur 21 ~e trouvent pra-
tiquées, dans la paroi l9, quatre lumières 24 angulairement espa-
cées de 90, à travers lesquelles il est possible de faire passer
des support3 25 supportant une buse de pulvérisation 26 reliée à
travers la base 25 ~ une source de liant sous pres~ion (non repré-
sentée).
A 1,8 m au-dessous du niveau 21 se trouve un second ni-
veau comprenant également un déflecteur 27 analogue au déflecteur21 et sous lequel se trouvent egalement pratiquées dans la paroi
l9 quatre ouvertures 2~ décalées entre elles de 90 et décalées
angulairement de 45 par rapport aux ouvertures 240 Ces ouvertu-
res 28 peuvent également recevoir des buses de pulvérisation de
liant. Lorsque tou-tes les ouvertures 24 ou 28 ne sont pas utili-
sées pour recevoir les buses de pulvériclation, les ouvertures
inutilisées sont obturées.
~ e dispositi~ comporte encore un certain nombre d'ou-
vertures obturables telles que 29 et 30 permettant llinspection
ou le nettoyage de l'intérieur de l'enceinte 15.
Enfin sous la trémie 20 se trouve disposée une seconde
trémie 31 débouchant sur une partie horizontale d'un convoyeur à
bande 3~.
Lorsque les particules sont déversées en continu par
le convoyeur 7 dans la partie supérieure 17 de llenceinte, elles
se mettent à tomber en chute libre vers le bas. I1 peut d~ailleurs
~tre avantageux de faciliter la dissociation des amas de particu- ~
les pouvant subsister en prévoyan-t immédiatement au niveau du -~.-
point de déversement dans la partie 17, des moyens de projection
d~air comprimé, étant entendù que l'orientation du jet d'air com-
primé doit 8tre telle qu'il ne produise aucune perturbation sen-
sible de l~atmosphère ~ l'in-térieur de l~enceinte et notamment de
.
..
~ 38Z
la zone 19. Cependant, de préférence un cylindre ~ picots 17 a
tournant dans le sens de la flèche est prévu dans la partie su-
périeure 17. Les particules déversées sur ce cylindre par le con-
voyeur 14 sont eparpill~es et tombent dans le volume 180 Une
plaque inclinée 17 b est située à droite du cylindre pour orienter
vers lui les par-ticules déversées trop loin. Le cylindre po~sède
par exemple un diametre de 45 cm et tourne à 150 t/minute. ~es
particules qui tombent en chute libre traversent la zone 18 et
la partie supérieure de la zone 19 puis le d~flecteur 21 dans les-
: 10 quelles les particules les plus périphériques se trouvent déviées .:
et ramenées plus au centre. Immé~iatement au~dessous du déflecteur
21, les particules reçoivent une imprégnation par projection de
liant grâce au~ buses 26 disposées dans les ouve.rtures 240 Cette
projection s'effectue par simple pulvérisation du liant liquide
sous pression sans u-tilisation dlaucun agent auxiliaire tel qu'un
fluide comprimé. Il en résulte que cette projection de liant ne
crée aucune perturbation no-table de l'atmosphère et comme le mon- -
tre l'exp~rience, l~imprégnation des par-ticules se fait dans d~ex-
: cellentes conditions. Apras avoir abandonné la zone des buses 26
les particules parviennent, après un certain trajet, à un nouveau
déflecteur 27 qui les rassemble à nouveau comme dans le cas pré-
cédent. Sous le dé~`lecteur 27, les particules reçoivent une nou- .
ve1le pulvérisation de liant à partir de buses angulairement dé- .
calées par rapport aux buse~ du niveau supérieur. Cette projec-
tion de liant s~e~fectue naturellement dans les m8mes conditions. :.
Enfin les particules se trouvent rassemblées dans la
trémie 20 et de 1~, par la tr~mio 311 elles sont délivrées au .. ~
convoyeur ~ bande ~2. :
On conqtate ~ l~expérience que la quasi-totalit~ du - .
liant se trouve recueillie par les particules, la paroi de la ..
zone 19 ne recueillant pratiquement pas de liant. Seul un dép~t .: -~
de liant sur le déflecteur 27 et sur la trémie 20 se produit en
12- .
~ .
..
.: , , , . , . , ,:
~07~3~
raison du glissement de certaines par-ticules sur GeS surfacesO
En outre l'expérience prouve que la répartition de liant est ex-
trêment homogène et, dans 17 article fini, il ne se produit pas
de ~.ones dans lesquelles le liant manque.
On se réfère maintenant aux figures 6 et 7.
` A la sortie de l'enceinte 15, les particules recueillies
par le convoyeur 32 sont dévers~es3 depuis l'extrémité supérieure
dlun brin incliné du convoyeur 32, sur un tapis doseur 33 formant
un brin horizontal 34 renvoy~ par un rouleau de grand diam~tre
35 pour former un second brin 36 incliné vers le bas renvoyé par
un rouleau de plus petit diamè-tre 37 pour former le brin de re-
tour 38 re~voyé a son tour par un rouleau 39. Comme on le voit,
le tapis circule entre deux parois verticales 40 qui suivent le
~ trajet des bords des brins 34 et ~6. En outre, le tapis est
. divisé par des cloisons transversales de section rectangulaire
41 en un certain nombre de compartiment~ 42. On voit que les
parois 40 diminuent progresQivement de hauteur dans une zone 43
pour atteindre une hauteur constante da.ns la zone 44, cette hau-
- teur se poursuivant en 45 le lon~ du brin inclin~ ~6. La hau-
teur des parois latérales en 44 et 45 est ~gale à la hauteur des
séparations transversale3 41.
~: ; En se référant à la figure 7 on voit qu'au niveau de .
`~ la paroi 43 de droite et à l'extérieur de cette paroi se trou~ent
~i~ dispos~es une ou plusieurs buses de projection d'air 46 qui pro-
. ~ .
`. jettent chacune un puissant jet d'air horizontal perpendiculaire~
ment ~ la direction d'avance du brin 34. Du ~ait que les buses
46 sont placées dans une position rasante par rapport au bord . ~
supérieur de la paroi 4~ seules les particules qui dépassent au- . -
dessu3 du niveau des parois 43, se trouvent projetées vers une
hotte de r~ception latérale 47 d~où elles sont recyclées, par exem~
ple sur le convoyeur.32. Une buse 46 au moins est placée à la
~;. fin de la ~one 43, ~ la hauteur de la zone 44 pour évacuer les
,
- -13~ : .
''.
~7~8~
~.
particules depassant au-dessus de ce-tte hauteur.
On comprend donc que dans les compartiments situés en-
tre deux séparation~ 41 successives, qui quittent la ~one de
sou~flage, la hauteur de la nappe de part:icules est sensiblement -~
~gale à la hauteur des parois en 4~ et 45 de sorte que ces compar-
timen-ts contier~ent chacun une dose volumétrique constante de
particules.
En outre on comprend que lorsque le compartimen-t se trou-
ve achemine sur le brin incliné 36 et que sa séparation transver-
sable antérieure 41 pivote autour du cylindre 37 7 la dose de par-
ticules comprise dans le compartiment glisse vers le bas et, sui-
vant la position d~wle plaque d~aiguillage 48 elle est acheminée
vers une chambre 49 de presse ou bien vers llextérieur. Un obtu-
rateur 50 commandé par vérin permet, le cas échéant~ de faire at-
tendre sur une surface 51 des particules isolées qui seraient ame-
nées entre deux doses avant de llenvoyer dans la chambre 49.
De façon avantageuse, on peut également disposer en-tre
la zone de déversement du convoyeur 32 et la zone 43 dans laquel-
le s'effectue le soufflage, un dispositif écreteur, par exemple
~ peignes ou ~ dents pivotantes pour supprimer des amas de parti- -
cules dépassant trop au-dessus du niveau de la paroi 40.
Ainsl dans la variante représentée sur la flgure 8 les
moyens d'écrêtage comportent un rouleau horizontal 52 susceptible
de tourner au-dessus de la nappe. Ce rouleau 52 comporte des pi-
oots 5~ orient~s radialement et répartis selon deux hélices de
pas opposé. La rotation du rouleau 52 est telle que les particu-
les qui sont prise~ en charge par le~ picots se trouvent en outre
déplac~es lat~ralement vers le~ bords du convoyeur 5~ gr~ce ~ la
disposition en hélice des picot~. ~ien entendu au lieu d~u-tili er ~ -
des picot~ répartis sur deux hélice~ opposées on peut ~galement
utiliser des picots disposés selon une seule hélice. De préfé~
rence plusieurs rouleaux successifs sont prévus et des moyens de
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~Z3~%
sou~flage d~air p~uvent aider les rouleaux à évacuer les parti-
cules prises en charge par les picots.
La bande transporteu~e 54, au lieu dl~tre une bande do-
seuse comme la bande 34 peut étre une bande continue ordinaire de
sorte qu'une nappe ordinaire de particules écr8tées se trouve dé-
livrée par ce convoyeur 54~ La séparation en doses individuelles
peut alors etre ef~ectuée ultérieurement, par exemple par massi-
cotage ou tout autre moyen de coupe~ chaque tronçon de nappe cou-
pée étant alors accéléré pour etre éloigné du reste de la nappe
qui le suit.
Bien entendu de nombreuses variantes peuvent 8tre appor-
t~es ~ l~invention telle qu~elle a eté décrite à titre d'exemple~
En outre on utilise de pr~férence un rouleau ~ picots
répartis sur deux hélices immédiatement en aval de la zone de dé-
versement des particules ~ur la bande ~3 de façon à répartir et
faire dispara~tre le monticule dans l'axe longitudinal du tapis
formé par le~ particules déversées.
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