Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
~6~745G~
La présen-te invention concerne une tete de tra-
vail pour machine à surfacer les lentilles, notamment les lentil-
les ophtalmiques, et plus particulièrement les lentilles ophtal-
miques en matière organique et aussi des machines propres au
surfaçage d'une lentille, notamment d'une lentille ophtalmique,
c'est-à-dire les machines propres au doucissage et/ou au polis-
sage de llune ou l'autre des faces d'une telle lentille.
Ainsi qu'on le sait, une machine à surfacer les
lentilles ophtalmiques comporte d'une manière générale au moins
un poste de travail muni de deux blocs propres à recevoir entre
eux une lentille à surfacer, l'un desdits blocs étant apte à
porter la len-tille et l'autre à porter un outil de surfaçage, et,
en association avec un tel poste de travail, une tête de travail
numie d'un doigt d'appui, qui est porté par un bras monte pivo-
tant sur un bâti fixe, et qui est soumis à des moyens d'applica-
tion aptes à le solliciter en direction d'un -tel poste de travail,
pour action sur l'un des blocs de celui-ci, et application à
ce bloc d'une pression de surfaçage determinee.
Pour surfaçage d'un des faces de la lentille dis-
posée entre les deux blocs du poste de travail d'une telle machi-
ne, qu'il s'agisse de la face concave de cette lentille ou qu'il
s'agisse de sa face convexe, les blocs en question sont animés
l'un par rapport à l'autre d'un mouvement de trajectoire relati-
vement complexe, résultant d'une composition de mouvements cir-
culaires et oscillants divers, et permettant au bloc portant
l'outil de surfaçage correspondant d'intervenir cycliquement
en tout poin-t de la face à surfacer de la lentille au contact
de laquelle il se trouve.
Une telle machine est notamment décrite dans le
brevet des Etats-Unis d'Amérique No. 2,916,857, et dans le
brevet français No. 1,523,358.
I,es machines à surfacer les lentilles décrites
-3~1 - .
L0~ L565
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dans ces brevebs sont plus particulièrement destinées au surfa-
çage de le~tilles ophtalmiques en matière minérale, qui né-
cessitent, pour
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leur surfaçage, des pressions de surfaçage relativement impor-
tantes, supérieures, en pratique, à 106 pascals.
Dabs le brevet des Etats-Unis d'Amérique No 2.916.857
cette pression de surfaçage est assurée par un ressort qui est
attelé d'une part au bras porteur du doigt d'appui et d'autre
part au bâti de la machine.
Dans le brevet rançais No 1.52~.358, la pression de sur-
façage est développée par un vérin pneumatique dont la tige de
piston est attelée au bras porteur du doigt d'appui et dont le
corps est attelé au bâti de la machine.
Ainsi, dans l'un et l'autre cas, le doigt d'appui est ri-
gid!ement lié axialement au bras qui le porte, indépendamment du
mouvement de rotation dont il peut être anime sur ce bras, et
les moyens d'application qui lui sont associés pour en permettre
l'action sur l'un des blocs du poste de travail concerné agissent
sur lui par l'intermédiaire du bras pivotant qui le porte, ces
moyens d'application se confondant en pratique avec les moyens
de manoeuvre associés ~ ce bras pour en permettre une course d'
approche convenable vis-à-vis duclit poste.
Ces dispositions donnent usuellement satisfaction pour le
surfaage de lentilles ophtalmiques en matière minérale, compte
tenu de la pression de surfaçage relativement:importante néces-
saire dans ce cas, comme mentionné ci-dessus.
Il n'en est pas de meme pour le surfaçage des lentilles
ophtalmiques en matière organique, pour lesquelles la pression
de surfaçage doit 8tre relativement réduite, et en pratique atre
in~érieure à 106 pascals~ en étant 1P plus souvent comprise en-
tre 7.105 et 9.105 pascals.
Pour une adaptation des machines à surfacer connues au
surfaçage de lentilles ophtalmiques en matière organique~ on
pourrait cependant songer à simplement ajuster en conséquence
la pression de surfaçage appliquée au doigt d'appui qu'elles com-
~07~S6S
portent,
Mais l'expérience montre que cette solution n'estpas satisfaisante.
La raison en est globalement que, pour les
pressions de surfaçage relativement faibles à developper dans
ce cas, le doigt d'appui de la tête de travail concernee a
tendance à être l'objet d'oscillations axiales conduisant a un
surfaçage defectueux de la lentille travaillée, du fait du
broutage qui en résulte pour l'outil de surfaçage appliqué a
10 celle-ci,
La présente invention a d'une maniere génerale
pour objet de permettre le surfaçage de lentilles ophtalmiques
en matière organique sous des pressions de surfac,age relativement
réduites , sans qu'il en résulte un quelconque brou-tage de
l'outil de surfac,age correspondant,
Selon la présente invention, il est prévu une
tête de travail pour machine a surfacer les lentilles, notam-
ment les lentilles ophtalmiques, et plus particulierement les
lentilles ophtalmiques en matiere or~anique, caractérisée en
ce qu'elle comporte un ~ras monté pivotant, un doigt d'appui
monté globalement mobile axialement sur ledit bras, des moyens
d'application qui sont intégralement portés par le bras et qui
sollicitent le doigt d'appui en direction d'un poste de travail,
lesdits moyens d'application comportant un vérin pneumatique
a cylindre et piston et des moyens élastiques, un boitier soli-
daire du bras, une broche, qui est montee coulissante axialement
dans ledit boitier et qui porte le doigt d'appui, et un levier
en un premier point duquel est attelée ladite broche, dont un
deuxiçme poin-t est soumis au piston du vérin pneumatique, et qui
est articule audit bras en un troisième point.
Selon la presente invention, il est aussi prevu
une machine a surfacer les lentilles, notamment les lentilles
5~5
oph-talmiques, et plus particulierement les lentilles oplltal-
miques en matiere organique, du genre comportant au moins un
poste de travail muni de deux blocs propres a recevoir entre
eux une lentille à surfacer, l'un des blocs étant apte a porter
la lentille et l'autre à porter un outil de surfaçage, et une
tête de travail, caracterisee en ce que la tête de travail
comporte un bras monte pivotant, un doigt d'appui monte globa-
lement mobile axialement sur le bras, des moyens d'application
qui sont integralement portes par le hras et qui sollicitent le
doigt d'appui en direction du poste de travail, les moyens d'ap-
plication comportant un vérin pneumatique à cylindre et pistonet des moyens élastiques, un boitier solidaire du bras, une bro-
che, qui est montée coulissante axialement dans le boîtier et
qui porte le doigt d'appui, et un levier en un premier point
duquel est attelée la broche, dont un deuxième point est soumis
au piston du verin pneumatique, e-t qui est articule à ce bras
en un troisième point.
Il en resulte un meilleur contrôle de la pres-
sion de surfa~age developpee par ces moyens d'application~
Les essais montrent qu'une telle realisa-tion
donne totalement satisfaction.
Les caracteristiques et avantages de l'inven-
tion ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre,
à titre dlexemple, en reférence aux dessins schématigues annexes
sur lesquels:
la figure 1 est une vue en coupe d'une tête de
travail pour machine à surfacer suivant l'invention, et d'une
partie du poste de travail auquel elle est associee;
la figure 2 est, à echelle superieure, une
autre vue partielle en coupe de cette tête de travail, suivant
la ligne II-II de la figure l;
-- 4
la figure 3 en est une autre vue en coupe partielle
suivant la ligne III-I~I de la figure l;
la figure 4 est un bloc diagramme illustrant les moyens
d'application et d'amortissement associés au doigt d'appui que
comporte cette tête de travail.
Sur ces figures, la t~te de travail suivant l'invention
10 est associée a un poste de travail 11 du type de celui dé-
crit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique No 2.216.857 men-
~ionné ci-dessus.
Un tel poste de travail ne faisant pas partie de la
présente invention il ne sera pas décrit en détail ici.
Il suffira de préciser qu'il comporte deux blocs 12, 13
propres à recevoir entre eux une lentill~ à surfacer 14, le bloc
12 étant apte à porter La lentille 14, par exemple par glantage,
tandis que le bloc 13 est apte à porter un outil de surfaçage
ou constitue par lui-me~me un tel outil.
En pratique, et comme décrit dans le brevet des Etats-
Unis d'Amérîque mentionné ci-dessus, le doigt d'appui 15 équi-
pant la tête de travail 10 agit sur le bloc 12 portant la len-
tille 14 par l'intermédiaire d'un étrier 16, et le bloc 13 por-
tant un outil ou constituant un outil est animé d'un mouvement de
trajectoire complexe vis-à-vis du bloc 12 portant la lentille à
surfacer, comme mentionné ci-dessus.
Les mo~ens propres à l'obtention d'un tel mouvement sont
décrits en détail dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique
No 2.216.857 mentionné ci-dessus.
De manière connue en soi, le doigt d'appui 15 de la t~te
de travail 10 est porté par un bras 17 monté pivotant autour d'un
arbre 18 appartenant à un bati désigné par la référence générale
20 sur la figure 1.
Des mo~ens de manoeuvre sont associés au bras 17 pour en
permettre le pivotement autour de l'arbre 1~.
~7456~
Par exemple, et tel que représenté, ces moyens de manoeu-
vre peuvent comporter un vérin 2L dont le corps est monté pivo-
tant sur le bras 17 tandis que son piston est articulé en 22 sur
une console 23 appartenant au bati 20.
Quoi qu'il en soit, ces moyens de manoeuvre ont pour but
de permettre~ par pivotement du bras 17 auquel ils sont appliqués,
une course d'approche convenable du doigt d'appui 15 de la t~te
de travail 10 vis-à-vis du poste 11 auquel celle-ci est associée.
Pour un positionnement positif du bras 17 au terme de
L0 cette course d'approche, la console 23 du bati 20 présente un
tenon en V 25, figures 1 et 3, avec lequel coopère une mortaise
complémentaire 26 rapportée sur la face inférieure d'une console
27 solidaire du bras 17.
De manière connue en soi, le doigt d'appui 15 est, dans
l'exemple de réalisation représenté, porté en position e~centrée
par une broche 29 montée rotative dans une douille 30, des roule-
ments 31 étant interposés entre cette broche et cette douille,
chacune des extrémités de celle-ci.
Par exemple, et tel que représenté, le doigt d'appui 15
peu~ 8tre engagé à force dans une noix 32 rapportée à l'extrémité
de la broche 29, par exemple par vissage.
Quoi qu'il en soit, les roulements 31, qui sont main~enus
axialement vis-à-vis de la broche 29 par des anneaux élastiqu~s
fendus engagés dans des gorges de celle-ci, suivant des modalités
connues par elles-m mes, assurent une solidarisation axiale de
cette broche vis-à-vis de la douille 30 dans laquelle elle est
montée rotative, par coopération avec des épaulements prévus à
cet effet à la surface interne de cette douille, sui~ant des mo-
dal;tés également connues par elles-memes.
Suivant l'invention, la douille 30 est montée mobile a~ia-
lement dans un bo~tier tubulaire 34 solidaire du bras 17, en
sorte que le doigt d'appui 15 est ainsi lui-même globalement monté
mobile axialement sur ce bras.
En pratique, le bo~tier 34 est engagé dans un manchon 35
porté par la console 27 solidaire du bras 17, et il est bloqué
dans ce manchon 35.
Le bo~tier 34 porte, ~ sa périphérie interne, un ergot 36
engagé dans une rainure longitudinale 37 de la douille 30, en
sorte que celle-ci est ainsi emp~chée de tourner.
La broche 29 portant le doigt d'appui 15 comporte, à l'op-
posé de celui-c;, un prolongement cannelé 39, par lequel elle
est calée en rotation sur une poulie 40 et le bras 17 porte un
moteur 42 pour l'entrainement de celle-ci.
En pratique, dans l'exemple représenté9 Le moteur 42 est
porté par une console 43 solidaire du bras 17, et une courroie
44 est passée en boucle sans fin sur la poulie 40 et sur une pou-
li2 45 calée en rotation sur l'arbre de sortie du moteur 42.
De manière connue en soi, des moyens d'application sont
associés au doigt d'appui 15 pour le solliciter en direction du
poste de travail 11.
Suivant l'invention, ces moyens d'application sont dans
~0 leur in~égralité portes par le bras 17 que le doigt d'appui 15
équipe, et ce doigt d'appui est en outre soumis à des moyens d'
amortissement
En pratique, dans l'exemple représenté, les moyens d'ap-
plication en question comportent un vérin pneumatique 48 dont le
corps 49 est porté par la console 27 appartenant au bras 17, et
dont la tige 50 du piston 51 agit sur le doigt d'appui 15 par
l'intermédiaire de moyens élastiques appartenant a~ moyens d'a-
mortissement auxquels ce doigt d'appui est soumis.
A cet effet, la broche 29 portant le doigt d'appui 15 est
attelée ~ un levier 53, en un premier point 54 de celui-ci, et
ce levier 53 est, en un deuxième point 55, soumis au vérin pneu
matique 48, ~andis qu'en un troisième point 56 il est articulé
1~7~565
à une colonnette 57 solidaire du bras 17.
Rn pratique, dans l'exemple représenté~ le bras 53 forme
une chape dont les deux branches 58 encadrent, à lPur extrémité
libre, une bague 59 qui est calée axialement à l'extrémité du
prolongement fileté 39 de la broche 29, avec interposition de
roulements 60.
Cette bague 59 porte radialement en saillie à sa périphé-
rie externe, en positions diamétralement opposées, deux ergots 54
sur lesquels sont montées pivotantes les branches 5~ du levier
53.
Dans leur partie médiane, ces branches 58 du levier 53
sont, de manière semblable, montées pivotantes sur des ergots 55
portés radialement en saillie, en positions diamétralement oppo-
sées, par une pièce intermédiaire 61 ainsi interposée entre ce
levier 53 et la tige 50 du piston 51 du vérin 48.
Dans l'exemple representé, cette pièce intermédiaire est
une coupelle dont la tige 50 traverse avec jeu la partie médiane
63, c'est-à-dire le fond, la face externe de cette partie médiane
coopérant en butée avec un épaulement transversal 64 de la tige
2~ 50, avec interposition d'une rondelle 65 dans l'exemple représen-
té, tandis que sa face interne sert d'appui à un ressort 66 for-
mant les moyens élastiques interposés entre cette tige 50 et le
doigt d'appui 15.
Ce ressort 66 prend par ailleurs appui sur une b~tée d'ar-
rêt 67 solidaire de la tige 50, à l'extrémité libre de celle-ci.
En pratique, dans l'e~emple représenté, cette butée d'ar-
r~t 67 est une coupelle maintenue contre un épaulement 68 de la
tige 50 par un écrou 69 vissé sur un prolongement ~ileté 70 de
cette tige, et son bord libre s'étend en regard du bord libre de
la coupelle 61.
L'un quelconque des bords libres en ~uestion, et en pra-
tique celui de la coupelle 61 dans l'exemple représenté~ présente
;6$
annulairement une gorge 71 dans laquelle est logé un élément a-
mortisseur de bruit 72, en matière élastique par exemple, pour un
fonctionnem~nt silencieux de l'ensemble.
Pour constitution d'une partie au moins des moyens dla-
mortissement auxquels le doigt d'appui 15 est suivant l'invention
soumis, le corps 49 du vérin pneumatique ~8 est en liaison avec
une capacité tampon 72 portée par la console ~3 solidaire du bras
17.
La canalisation 73 reliant la capacité 72 au corps 49
du vérin 48 se raccorde à l'e~trémité de ce corps globalement si-
tuée entre le piston 51 qu'il contient et le doigt d'appui 15,en
sorte que, quelle que soit la position de ce piston 51, la capaci-
té tampon 72 intervient dans le volume pneumatique intéressant le
doigt d'appui 15.
Un distributeur de type quelconque 75 est prévu, pour
liaison contr~lée de l'une ou l'autre des extrémités du corps 49
du vérin 48, tantot avec une source d'air comprimé, tel que sché-
matisé par la flèche Fl à la figure 4, tantôt avec une décharge,
tel que schématisé par la flèche F2 de cette figure 4.
Enfin, un manomètre 76 est prévu, pour contr81e de la
pression dans le volume pneumatique auquel participe la capacité
tampon 72
` Comme mentionne ci-dessus, le vérin 21 permet, par pivo-
tement du bras 17 ~u'il commande, une course d'approche convenable,
vis-à-vis du poste de travail 11, du doigt d'appui 15 qui équipe
ce bras.
Pour compléter cette course d'approche, puis assurer 1'
application d'une pression de surfaçage convenable aux blocs 12,
13 par le doigt d'appui 15, il suffit, par le distributeur 75, de
3~ mettre cell.e des extrémités du corps 49 du vérin 48 qui est entre
le piston 51 correspondant et le doigt d'appui 15, en liaison avec
une source d'air comprimé.
~45~
Le pis~on 51 tire alors sur la tige 50 qu'il porte, et
le ressort 66 assure élastiquement une transmission de la force
correspondante au levier 53, celle-ci étant alors transmise à
son tour par ce dernier à la broche 29, et donc au doigt d'ap-
pui 15, indépendamment du mouvement circulaire dont celui-ci est
l'objet du fait de la commande en rotation qui lui est appliquée
à partir du moteur 42.
Les éventuelles oscillations et vibrations dont peut e~tre
en service l'objet le doigt d'appui 15 lors du surfaçage d'une
lentille 14 sont alors conjointement amorties d'une part par le
volume pneumatique auquel participe la capacité tampon 72, et
d'autre part par le ressort 66 interposé entre ce doigt d'appui
et le piston 51 qui le sollicite en direction du poste de tra-
vail 11.
De préférence, la force d'amortissement due au ressort 66
est légèrement inférieure à celle due au volume pneumatique au-
quel participe la capacité tampon 72~ pour la pression minimale
d'alimentation du vérin 48.
Ainsi, le ressort 66 n'assure en pratique que la compensa-
tion des petites oscillations dont peut être l'objet le doigt d'appui 15, tandis que le volume pneumatique auquel participe la
capacité tampon 72 compense élastiquement les oscillations éven-
tuellement plus importantes de ce doigt d'appui 15.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle une telle capa-
cité tampon 72 a été, suivant l'invention, associée au corps 49
du vérin 48, le volume de ce corps n'étant pas par lui-meme suf-
fisant pour assurer la compensation d'oscillations recherchée.
Ainsi qu'on l'aura noté, suivant la forme de réalisation
représentée, le vérin pneumatique 48 appartient donc aussi bien
aux moyens d'application associés au doigt d'appui 15, qu'aux
moyens d'amortissement également associés à ce doigt d'appui, et
il est distinct du vérin 21 associé au bras pivotant 17.
lo
~ 6 ~
Bien entendu la présente invention ne se limite pas à
La forme de réalisation décrite et représentée~ mais englobe toute
variante d'exécution.
En particulier~ la pièce intermédiaire 61, au lieu d'e~tre
une coupelle, pourrait e~tre un simple étrier.
En ou~re, l'élément amortisseur de bruit 72 qu7elle porte
pourrait aussi bien e~tre placé sur la coupelle formant la butée
d'arrêt 67.
Par ailleurs, le domaine d7app~icatlon de l'invention n'
est pas limité à un poste de travail 11 du type de celui décrit
dans le brevet des Etats-Unis dlAmérique No 2.916.857, mais s'é-
tend à tout autre Poste de travail, et notamment ~ celui décrit
dans le ~revet français No 1.523.358.
En effet~ il est indifférent que le doigt d'appui 15
porte sur l'un ou l'autre des blocs 12, 13, c'est-à-dire sur le
bloc qui porte la lentille à surfacer, comme dans le brevet des
Etats~Unis d'~mérique mentionné ci-dessus, ou sur le bloc qui porte
l'outil ou qu~ constitue un outil, comme dans le brevet français
également mentionné ci-dessus.
Quant au ressort 66, il p~eut s'agir d'un ressort réalisé
partir d'un matériau à élasticité variable, de manière à amé-
liorer encore l'amor~issement des éventuelles oscillations et vi-
brations.
Enfin, l'invention s'applique aussi bien au surfaçage des
lentilles sphériques qu'au surfaçage des lentilles toriques.
