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L'in~ention est relative ~ des -tuyaux ~lexibles
ayant un tube en élastomere et une bride métallique terminale
de raccordement ~ chacune de ses extremités, le tube ~tant
renf~rce par une armature comportant des éléments métalliques
continus comme des fils, des torons ou des câbles s'étendant
d'une bride ~ l'au~re.
L'in~ention s'applique tout particulierement aux
brides dites integrees. Les brides intégrées sont mises en
place et liées ~ l'armature du tuyau lors de la confec~ion de
ce dernier; lorsque le tuyau est ~ulcanise, elles en sont veri-
tablement une partie.
Lorsque les tuyaux ont une armature comportant des
el~ments metalliques continus et sont munis de brides metalli-
ques liées a leur armature, leur resistivite electrique mesuree
de bride à bride est extrêmement faible. Par exemple, certains
tuyaux destinés ~ vehiculer des produits pétroliers dans des
` conditions di~ficiles ont une armature constituee de câbles
metalliques et sont munis de brides integrees; la resistanc~
~ ohmique de ces tuyaux, mesuree de bride ~ bride, est extrême-
ment faible, de l'ordre de quelques millièmes d'ohms. Or,
pour que nlexistent pas de risques d'etincelle et donc d'explo-
- sion ou pour que la protection cathodique contre la corrosion
des installations ne soit pas perturbee, il est apparu souhai-
table que~les tuyaux destinés à ce genre d'application presentent
de bride a bride une resistance electrique qui, mesurée a
1'ohmmetre, soit superieure à 25.000 ohms ou encore qui soit
telle qu'une ampoule electrique ne s'allume pas lorsque l'on
realise un circuit electrlque comportant en serie le tuyau,
ladlte ampoule et une source de courant electrique continu a
4,5 volts.
La presente invention vise à remedier ~ ces inconve~
nients et a pour objet une bride de raccordement metallique
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telle que la résistance du tuyau soit suffisamment élevée pour
que n'existent pas de risques d'étincelle, même si l'armature du
tuyau comporte des éléments métalliques continus d'étendent d'une
bride à l'autre et même si ces éléments métalliques viennent au
contact de la bride ou très près de cette dernière.
L'invention repose sur la constatation surprenante que
si on revêt les parties de la bride métallique en regard des élé-
ments métalliques de l'armature d'une couche d'une résine connue
pour être électriquement isolante, la résistance électrique du
tuyau demeure faible mais qu'en revanche, cette résistance devient
extrêmement élevée et atteint les valeurs recherchées si on associe
à cette résine un matériau fibreux de résistance mécanique et de
résistivité électrique élevées.
L'invention, revendiquée ici, vise en conséquence un
tuyau flexible ayant un tube en élastomere et une bride métallique
terminale de raccordement à chacune de ses extrémités, ce tube
étant renforcé par une armature comportant des éléments métalliques
continus allant d'une bride terminale à l'autre, dans lequel les
surfaces des brides qui sont en regard des éléments métalliques
de l'armature sont recouvertes d'une couche d'isolant constitué
d'un tissu de verre à forte résistance mécanique et à haute résis-
tivité électrique et d'un liant solide électriquement isolant com-
portant une résine époxydée. Ce liant adhère, d'une part, aux
surfaces métalliques des brides et, d'autre part, au tube en
élastomère.
Dans une réalisation particulière, le tissu de verre se
présente préférablement sous la forme de plusieurs plis superposés
et croisés de 45 l'un par rapport à l'autre.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention res-
sortiront mieux de la description de deux exemples de réalisationillustrés par les figures 1 et 2 quireprésentent schématiquement
des coupes axiales de deux tuyaux munis de brides, selon
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l'invention; sur ces figures les mêrnes références désignent
les mêmes éléments.
Chacun des tuyaux des fi~ures 1 e-t 2 est essentielle-
ment constitue par une couche inférieure (le tube) 1 en un
élastomère de nature adaptée au fluide vehicule, par une
armature 2 formée de deux nappes 3 et 4 de cables metalliques
et par une couche extérieure 5 (le revêtement).
Dans l'exemple correspondant ~ la f:iyu~e 1, la bride
6 est col~stituée d'une couronne ou collerette 7, perpendiculaire
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à l'axe du kuyau, munie d'orifices cylindriques 8 dans lesquels
- passent les boulons de fixation et: par une jupe cylindrique 9
coaxiale au tuyau et soudée à la collerette 7 la jupe cylindri-
que 9 comporte des anneaux proéminents 10.
Lors de la confection du tuyau, l'armature 2 a été
enroulée sur le tube 1 et sur la jupe cylindrique 9 puis une
nappe 11 de câblés métalliques a été enroulée presque perpendicu-
lairement à l'axe du tuyau sur la partie de l'armature placée
sur la jupe 9 de fa~on à constituer une sorte de frette. Une
couche de caoutchouc 12 a été appliquee et sur cette couche
un fil d'acier 13 de diamètre relativement important a été
enroulé en hélice; sur l'hélice 13 a été placée une nappe 14 de
tissu et le revêtement 5 a été mis en place,un bourrelet de
caoutchouc 16 a été appliqué à l'extrémité du tuyau et l'ensem-
ble a été sanglé et vulcanisé.
Après vulcanisation, la bride liée très fermement à
l'armature du tuyau fait véritablement partie de ce dernier.
Sans précaution, la résistance électrique d'un
tel tuyau muni de la même bride à chacune de ses e~trémités est
20 - extrêmement faible. Il en est de même si les parois de la
~ bride sont revêtues d'une couche, même d'épaisseur relativement
- importante d'une résine électriquement isolante, comme par
exemple une résine époxyde.
L'invention consiste à revatir au moins les parties
de la bride qui sont en regard des éléments métalliques de
l'armature dlune couche 15 constituée d'un matériau fibreux
qui, comme un tissu de verre, a une résistance mécanique et une
r~sistivité él~ctrique ~levées et qui est noy~ dans un liant
solide et électriquement isolant comme une résine époxydée
ou époxy.
Dans l'exemple de réalisation, la couche 15 est
constituée de plusieurs plis de tissu de verre, d'armure toile,
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ayant chacun une épaisseur d'environ 0,1 mm, superposés et
- croisés à 45 les uns par rapport aux autres et imprégnés d'une
résine époxydée connue sous la marque de commerce VITEX
211.
Comme il a été indiqué, le liant qui imprègne le
matériau fibreux~doit être solide et électriquement isolant;
il faut aussi qu'il soit d'une nature telle qu'on puisse
facilement provoquer son adhésion d'une part au métal des brides
et d'autre part au caoutchouc dans ~equel l'armature est noyée.
Pour cette r-aison, les résines époxydées, comme celle connue
sous la -marque de commerce VIPOX 52, conviennent tout
particulièrement mais il est bien entendu que l'invention ne se
limite pas à l'emploi de ces résines.
L'invention n'est pas limltée, non plus, à l'utilisa-
tion du verre, toute fibre électriquement isolante et mécani-
quement réslstante pouvant être utilisée.
Dans l'exemple de réalisation correspondant à la
figure 2, la bride est constituée de deux collerettes 16 et 17
perpendic~laires ~ une gorge ménagée dans l'une et une partie
proéminente correspondante que présente l'autre; l!armature 2
qui s'épanouit radialement ~ l'extrémité du tuyau est enserrée
entre les deux collerettes 16 et 17 et adhère fermement à
l'une et à l'autre.
Les parois des collerettes 16 et 17 qui sont en
regard de l'armature 2 et qui se font face sont revêtues d'une
couche isolante 18 identique a lacouche 15 de l'exemple précédent.
Un cercle métallique 19 est placé sur la jonction des collerettes
16 et 17; son rôle est d'une part d'empêcher la formation d'un
bourrelet de caoutchouc et d'autre part de protéger L'armature
2 du milieu extérieur. La paroi intérieure de ce cercle 19
est revêtue d'une couche isolante 20, identique à la couche
18 précédente.
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Chaque collerette présente des orifices 21 et 22
qui sont alignés dans lesquels passent les boulons de fixation.
Pour protéger l'armature 2 du milieu extérieur et éventuelle-
- ment l'isoler électriquement des boulons de fixation, des
tubulures 23 sont placées dans ces orifices à cheval sur la
~;jonction entre les collerettes 16 et 17. Ces tubulures ont été
réalisées par moulage d'une résine polyimide, connue sous la
marque de commerce VIMYDE 4, dans laquelle ont été
dispersées de longues fibres de verre.
Un tuyau de 10 m de longueur, ayant un diamètre
intérieur de 200 mm et une armature constituée de deux nappes
de câbles métalliques, dont chaque extrémité était munie d'une
bride analogue à celle de la figure 2 mais ne comportant pas
les couches isolant~s 18 et 19, a présenté une résistance
électrique de 6.10-3 ohm.; le meme tuyau dans lequel les brides
étaient revêtues des couches 18 et 19 réalisées uniquement avec
une résine époxydée a présenté une résistance électrique de
1 ohm; le meme tuyau dont une extrémité était munie d'une bride
conforme à celle de l'exemple de réalisation et dont l'autre
était munie d'une bride identique mais ne comportant pas les
couches 18 et 19 a présenté une résistance électrique de 150.000
ohm sous une tension continue de 100 volts.
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