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La présente invention concerne un dispositif mécani-
que simple de raccordement de fibres optiques, qui permet des
liaisons à faible attenuation de fibres à fibres.
Elle s'applique au domaine des télecommunications par
signaux optiques, pour preparer en usine et assurer en chantier
le raccordement des câbles.
Il est connu d'assurer l'alignement de deux fibres
optiques en regard au moyen d'un canal defini par trois cylin-
dres metalliques pleins tangents entre eux, deux à deux. Les
connecteurs utilisant ce principe d'alignement ont l'inconvénient
de ne pas exister pour un très grand nombre de fibres nécessaires
au raccordement des câbles. Chaque connecteur est coûteux et
en multiplier le nombre serait très onéreux.
Le dispositif selon la présente invention remédie à
ces inconvénients. Il peut être applique à un grand nombre de
fibres à raccorder appartenant, par exemple, à une même tête de
câble. Il est aussi beaucoup moins onereux car le nombre de
pièces est réduit et leur usinage ne nécessite pas une grande
précision. Un autre avantage de ce dispositif est qu'il permet -
de reprendre une jonction sans modifier les performances de ses
voisines. On peut ainsi réparer une jonction ou l'améliorer
facilement.
La présente invention a pour objet un dispositif de
raccordement dès fibres optiques comportant pour chaque jonc-
tion deux embouts constitués chacun de trois tiges cylindriques
tangentes deux a deux laissant un canal à l'intérieur pour le
passage de la fibre optique, caracterisé par le fait que chacun
des groupes de trois tiges est disposé a l'intérieur d'une rai-
nure en V~ usinee sur le pourtour d'au moins un noyau à axe de
symétrie parallele aux fibres et perpendiculairement à un
flasque circulaire receVant ledit embout, que deux flasques
sont solidaires dudit noyau de part et d'autre de celui-ci, que
C ~- 1- ,~
les deuxdits em~outs sont dans l'aliclnement l'un de l'autre, et
que des moyens d'immobi].isatiorl des trois tiges sont obtenus
par appui Lransversal sur les dcu~ ~ic~es dis~osees au sommet du
Vé.
Selon un mode de realisation lesdits moyens d'immobi-
lisation sont constitues par des patins de serra~3e disposés per-
pendiculairement ~ l'axe ~
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dudit noyau et prenant appui sur une couronne extérieure
enveloppant ledit noyau.
Selon un autre made de réaLisation lesdits moyens d'immobi-
lisation sont constitués par au moins un cylindre ou une
couronne cyLindrique d'élastomère dont l'axe est parallèle à
celui du noyau, ledit c~lindre ou ladite couronne d'élastomère
étant comprimés sous l'effet de moyens de rapprochement des-
sites flasques.
En se référant aux igures schématiques 1 à 4 ci-jointes
on va décrire ci-après un exemple de mise en oeuvre de la pré- -
sente invention, exemple donné à titre purement illustratif et
nullement limitatif. Les mêmes éléments représentés sur plu-
sieurs de ces figures portant sur toutes celles-ci les mêmes
références.
La figure la représente une coupe longitudinale d'un embout
de guidage et de centrage de fibres optiques tel qu'il est
fabriqué en usine.
La ,figure lb représente une vue agrandie de la coupe trans-
versale, selon b-b de la figure la, de l'embout proche de son
.. . . .
extrémité.
La figure 2a représente une vue schématique en coupe
longitudinale d'un dispositif de raccordement tel qu'il est
utilisé sur le terrain.
La figure 2b représente le détail d'une coupe transversale
proche de l'extrémité.
La figure 3 représente une vue shcématique en coupe
longitudinale d'un autre mode de realisation d'un dispositif ,-
de raccordement tel qu'il est utilisé sur le terrain.
La figure 4 représente une coupe transversale selon A-A du
dispositi~ de raccordement de la figure 3.
Telles qu'on les voit sur les figures la et lb, les fibres
-- 2 --
-
-
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optiques sont préparées en uslne ain de ormer des embouts
terminant les canaux ~ptiques. Pour cela les ibres gainées
composant un câble sont préparées une à une. Le6 gaines pro-
tectrices so~t enlevées par tous moyens adaptés. Chaque fibre
est coupée à l'aide d'un outil adéquat pour obtenir une face
plane et bien perpendiculaire à l'axe. Trois tiges cylindriques
1 tangentes deux à deux serrées longitudinalement dans une
bague 2, ou tout autre moyen de maintien, tel une bague thermo-
rétractable, définissent un canal où la fibre 3 est introduite.
La distance L entre l'extrémité de la fibre et la bague 2 est
reproduite avec une grande précision à l'aide d'un garbarit qui
positionne les faces des ~ibres dans le plan de section des tiges.
La gaine extérieure 4 protégeant la fibre est fixée à la bague
2, par exemple à l'aide d'un manchon 5 en résine époxy, collé
à celle-ci et permettant d'obtenir un embout robuste. Les
embouts préparés à chaque extrémité de fibre sont immobilisés
et protégés, pendant le stockage et la pose du câble, par un
boitier cylindrique (non représenté).
Sur les igures 2a et 2b on voit un dispositif de raccorde-
ment utilisé sur le terrain. Il permet de raccorder une plu-
ralité de ibres par exemple des fibres disposées concentrique-
ment dans un câbLe. Chaque fibre est terminée par un embout
semblable à celui des figures la et lb. Le dispositif sert
à aligner deux à deux les fibres de deuxcâbles qui sont à
raccorder.
Un noyau central c~lindrique 6 comporte sur sa périphérie
des rainures en Vé 7 usinées dans le bloc du noyau. Ces
rainures servent de structure d'alignement aux tiges 1 et à
la ~ibre 3. Deux flasquès latéraux 8 percés d'une pluralité
de trous 9 permettent le positionnement dans chaque struc-
ture d'alignement dedeuxembouts afin de les amener face à face
,: , .
. ;: .
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à la distance étalon L. Une couronne extérieure 10 porte une
pluralité de paires de patins de serrage 11 ain d'immobiliser
successivement les embouts en amenant les tiges 1 au fond des
Vés. Pour cela le patln ~1 appuie sur les deux tiges 1 situées
au sommet du Vé. Chaq~e extrémité est mécaniquement indépen-
dante de sa voisine. Les faces des ibres optiques à raccorder
sont situées de quelques microns à quelques dizaines de microns,
l'une de l'autre. Cet espaCe peut être rempli d'un corps
fluide ou solide ayant paur but une meilleure propagation de la
1~ lumière d'une fibre à l'autre. Pour cela ce corps dont l'indice
de réfraction est proche de celui de la fibre est in~ecté ehtre
le noyau 6 et La couronne 10.
Les embouts raccordés par paire à l'aide de la structure
d'alignement sont p~otégés des attaques du milieu ambiant par
un boitier étanche résultant de l'assemblage de toutes les
pièces en présence.
Une variante du montage est représentée aux figures 3 et 4.
Deux cylindres emboités 12 et 13 comportent les struc-
tures d'alignement a~ec les rainures en Vé 7. Deux flasques
latéraux 14 percés de trous 15 permettent l'introduction des
embouts. Une plaque d'arrêt 16 maintient les embouts en posi-
tion. Deux cylindres d'élastomère 17 et 18 sont disposés à
l'intérieur des cylindres 12 et 13~ tous ces cylindres ayant
le même axe~ Sur cet axe, sont situés une tige filetée 19 et son
écrou 20. Par serrage dè l'écrou 20 les flasques 14 sont rap-
prochés ce qui a pour eet de comprimer les cylindres d'élasto-
mère 17 et 18 et par voie de conséquence de plaquer les tiges
1 au fond des rainures en Vé~. Dans ce dernier cas, les
extrémités des ~ibres à raccorder ne sont plus indépendantes.
Le boitier obtenu par assemblage de toutes les pièces pré-
citées est étanche à l'eau et aux poussières pour protéger les
I
....
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jonctions du vieillissement.
Le dispasiti de raccordement, objet de l'invention, permet
d'établir des jonctions étanches à ~aible perte de propagation
lumineuse entre deux c~bles à ~ibres optiques.
Les applications sont du domaine des fibres optiques pour
télécommunications~
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