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La présente invention concerne un bloc d'alarme destiné à détecter une
intrusion dans un local, une effraction, etc. De tels blocs sont généralement
constitués par un circuit d'alimentation connecté au réseau, mais comprenant
une batterie afin de suppléer aux défaillances éventuelles du réseau, un
circuit de détection d'intrusion comprenant au moins un contact ou commutateur
dont l'intrusion change l'état, des premiers moyens actionnés par le changement
d~état dudit contact ou commutateur, qui excitent des seconds moyens cornmandant
la mise en et hors service d'un circuit actionnant un appareil d'alarme.
De tels systèmes risquent d'avoir certains défauts : d'abord une trop
grande sensibilité qui déclenche l'alerte pour des signaux transito$res
étrangerS à une réelle intrusion ) ensuite une dépense d'énergie électrique
exagérée qui mène à une décharge prématurée de la batterie, Ceci est valable
en particulier pour l'état de veille du système où, afin de détecter une
coupure éventuelle, on a tendance à multiplier les circuits normalement parcourus
par le courant.
La présente invention vise a éviter ces défauts et à fournir un bloç
d'alarme qui fonctionne seulement pour une véritable intrusion, et qui ne
fasse pas une dépense exagérée de courant électrique, ce qui permet de réduire
la capacité de la batterie, et tout ceci sans préjudice de la fiabilité du
système~ Elle a pour ob~et un bloc d'alarme composé :
- d'un circuit d'alimentation comprenant un transformateur connecté au réseau
et à un redresseur aux bornes d'une batterie ~
- d'au moins un circuit de détection d'intrusion comprenant au moins un contact
ou commutateur dont l'intrusion change l'état ~
- de premiers moyens constitués par au moins un circuit de déclenchement
d'alarme et actionnés par le changement d'état dudit contact ou commutateur
qui excitent des seconds moyens commandant la mise en et hors servlce d'un
circuit d'alarme comprenant un appareil d'alarme, lesdits seconds moyens se
cornposant d'un premier interrupteur et d'un premier dispositif de temporisation
ledit premier interrupteur armant ledit premier dispositif de temporisation,
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caractérisé par le fait que le circuit de déclenchement d'alarme comporte une
résistancs en séris avec une résistance d'un premier cirruit de detection d'in-
trusion, lesdites résistances formant un demi-pont aux bornes de la batterie,
le point co~mun desdites résistances étant connecté à un point milieu de la
batterie~ la résistance du premier circuit de détection d'intrusion étant asso-
ciée avec au moins u~ desdits contacts ou commutateurs, et des transistors dont
un dé5equilibre du demi-pont rend l'un passant ce qui rend passant ledit premier
interrupteur~
Le dispositif de temporisation permet d'une part d'éviter les alarmes
inutiles, et d'autre part d'arr~ter au bout d'un temps donné une alarme corres-
pondant à une intrusion seulement transitoire. Il est avantageux de commander
ainsi la charge d'un condensateur qui sert de temporisateur grâce à son temps
de décharge, au moyen d'un transistor qui est rendu passant par l'intrusion. Ce
condensateur actionne un circuit vibrateur astable dans le cas où l'appareil
d'alarme est une sirene st le circuit vibrateur est lui-même mis en communica-
tion avec la sirène à travers un second interrupteur qui sert en réalité à
détecter la mise en service de la sirène, donc de l'alarme et sur lequel on
peut donc brancher d'autres appareils d'alarme excités par la même intrusion,
mais donnant l'alarme dans d'autres endroits.
L'intrusion elle-meme est détectée par une ouverture ou fermeture d'un
contact ou par un commutateur rendu passant tel qu~un transistor.
Une disposition avantageuse pour fermer le premier interrupteur consiste
à agir sur lui grâce au déséquilibre d'un demi-pont de deux résistances en
série aux bornes de la batteris, dont le point commun est relié à un point
milieu de la batterie. L'une des résistances est soit en série avec les
contacts ou commutateurs qui sont alors normalement fermés, soit en parallele
avec eux et ils sont alors normalement ouverts, soit encore en série avec des
contacts normalement fermés, des contacts normalement ouverts étant mis en
parallèle sur l'ensemble série constitué par la résistance et les contacts
normalement fermés. Le dés~quilibre du demi-pont est donc obtenu, soit par
l'ouverture du circuit de la résistance en question, soit par la mise en
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court-circuit de cetts résistance.
Pour des raisons d'économie ou autres on peut ne pas désirer prolonger
l'alarme ~usqu'à décharge complète de la batterie, et dans ce cas on peut
prendre des mesures pour que la rupture du circuit de la résistance, ou sa mise
en court-circuit ne durent qu'un temps assez court. Dans ce cas des moyens
sont prévus pour rétablir automatiquement le circuit ou pour faire cesser le
Curt-circuit au bout d'un temps assez court.
Par ailleurs une seconde temporisation peut être nécessaire pour
permettre l'utilisation par un usager autorisé d'une porte d'accès pendant que
l'appareil est en service. Dans ce cas on fait avantageusement appel au temps de
charge d'un condensateur qui actionne un interrupteur, lui-même agissant sur le
premier interrupteur commandant le premier appareil de temporisation.
D'une manière générale il est avantageux de prévoir dans les circuits
électroniques du bloc une polarisation des transistors par la base ~rendant
passant ou bloquant la ~onction émetteur - collecteur~, car cette disposition
permet d'utiliser des courants plus faibles.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va
Suivre de plusieurs réalisations d'un bloc d'alarme selon l'invention, en relation
avec le dessin annexé dans lequel :
- la figure 1 représente un diagramme d'un bloc d'alarme selon l'invention,
- la figure 2 représente un bloc d'alarm~ de base,
- les figures 3a, 3b, 3c représentent des variantes du premier circuit de
détection d'intrusion,
- la figure 4 représente un deuxième circuit de déclenchement d'alarme
avec un deuxièrne circuit de détection d'intrusion,
- la figure 5 représente schématiquement la manière de relier un bloc répé-
titeur au bloc d'alarme,
- la figure 6 rsprésente schématiquem~nt la manière de relier plusieurs
blocs répétiteurs au bloc d'alarme,
- la figure 7 représente une variante du premier circuit de détection
d'intrusion de la figure 3a,
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- la figure 8 représente un dispositif de détection d'intrusion,
- la figure 9 représente le montage d'un module relais permettant l'utilisation
d'une alimentation à débit élevé, en relation avec la figure 2,
- les figures 10a et 10b représentent un module d'adaptation au bloc
d'alarme de base, figure 2, d'un détecteur de choc du commerce,
~ les figures 11a et 11b représentent le montage d'un détecteur d'intru-
sion du commerce en relation avec la figure 2,
- les figures 12a et 12b représentent le montage ds sirènes extérieures en
relation avec le bloc d'alarme de base de la figure 2.
La figure 1 représente schématiquement un bloc d'alarme comprenant une
alimentation A, un premier circuit de déclenchement d'alarme B, relié à un
circuit de commande d'alarme C, lui-même relié à un circuit d'alarme D, un
deuxième circuit de déclenchement d'alarme E, relié au circuit de commande
d'alarme C par une ligne L3, un premier circuit de détection d'intrusion F,
st un deuxième circuit de détection d'intrusion G. Les circuits B, C, D, E
sont alimentés en courant continu par l'alimentation A, le premier circuit
de déclenchement d'alarme B étant également relie au point milieu de la tension
continua délivrée par llalimentation. Le premier circuit de détection d'intrusion
F est relié d'une part au premier circuit de déclenchement d'alarme B et d'autre
part à la polarité positive de l'alimentation I le deuxième circuit de détection
d'intrusion G est relié d'une part au deuxième circuit de déclenchement d'alarme
E et d'autre part à la polarité positive de l'alimentation.
Un bloc d'alarme peut bien entendu ne comporter qu'un premier circuit de
déclenchement d'alarme et le circuit de détection d'intrusion qui lui est associé ;
ainsi un bloc d'alarme comporte au moins un circuit de détection d'intrusion
tF ou G), et des premiers moyens, constitués par au moins un circuit de déclen-
chement d'alarme t~ ou E~ qui excite des seconds moyens constitués par le
circuit de commande d'alarme C qui commande le circuit d'alarme D lequel comporte
un appareil d'alarme tel qu'une sirène par exempie.
La figure 2 représente un bloc d'alarme de base comprenant l'alimen-
tation A, le premier circuit de déclenchement d'alarme El avec le premier circuit
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ds détection d'lntrusion F, le circult de commande d'alarme C et le circuit
d'alarme D.
L'alimentation A comprend un transformateur TR dont le prlmaire est
rellé au réseau électrlque, le secondalre étant rellé à un pont redresseur
constitué par les dlodes D3, D4, D5, D6. ba sortie négative du pont redresseur
sst connectee à la borne négative d'une batterie ~a par l'intermédiaire d'une
résistance R 21, la sortie positive du pont redresseur étant reliée directement
à la borns positive de la batterie. La borne négative de la batterie est reliée
3 une borne 9. Le premier circuit de détection d'intrusion F est connecté entre
une borne 1 et une borne 5 reliée à une ligne positive L1 elle-même reliée à la
borne positive de la batterie par un contact I2.
Le premier circuit de déclenchement D comporte une résistance R15 dont
une extrémlté est rellée à la borne né~ative de la batterle ~a et une autre
extrémité sst reliée à un contact de protaction K lul-même relié à la borne 1 ;
ledlt contact de protection K est ferm~ lorsqu'un capot du bloc d'alarme de base
~st en position J en cas d'effractlon, c'est-à-dlre d'enlèvemsnt, ou arrachement
dudit capot, le contact K s'ouvre. Le premier circuit de déclenchement 8 comporte
également une résistance R14 dont une extrémlté est connectée à un polnt commun a
la résistance R15 et au contact de protection K, et une autre extrémité de la
résistance R14 est reliée d'une part à la base d'un transistor T8, de type npn,
et d'autre part à la base d'un transistor T4, ds type pnp, L'émetteur du transis-
tor TB est relié par une diode D1 à une ligne auxilialre L2, et l'émetteur du
transistor T4 est relié par l'intermédlalre d'une dlode D2 à ladite li~ne auxi-
liaire L2, Une résistance R10 est branchée entre la réslstance R14 et la llgne
auxlliaire L2, donc entre les bases respectives des transistors T4 et T8 et un
point commun aux diodes D1 et D2. La li~ne auxiliaire L2 est reliée par l'inter-
médlaire d'un contact I1, à un point milleu de la batterie Da t lesdlts contacts
I1 et I2, sltués dans le bloc d'alimentation A sont ceux d'un interrupteur à
clé. Le collecteur du transistor T8 est connecté à travers une résistance R9 à
la base d'un transistor T~, de type pnp, dont l'émetteur est connecté à la ligne
positive L1 ~ une résistance Rd est située entre la base du transistor T3 et la
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ligne positive L1. Le collecteur du transistor T3 est relié à la borne né~atlve
de la batterie ~a par l'intermédiaire de deux résistances R19 et R12 en série ;
le collecteur du transistor T4 est relié par une résistance R11 à un point
commun aux résistanceS R19 et R12. Un condensateur C1 est connecté entre la base
du transistor TB et la ligne positive L1 ; un condensateur C2 est connecté entre
la base du transistor T4 et la borne négative de la batterie Da ; les conden-
sateurs C1 et C2 sont destinés à protéger le premier circuit ds déclenchement
d'alarme contre les perturbations radioélectriques.
Le circuit de commande d'alarme C comporte un transistor T7 de type
npn, un inverseur 300 et deux condensateurs C3 et C'3 ~ l'émetteur du transistor
T7 est relié directement à la borne négative de la batterie La J un condensateur
C6 est connecté entre la base et le collecteur du transistor T7. La base du tran-
sistor T7 est sgalement reliée au point commun aux résistances R11, R12 et
R19 du premier circuit de déclenchement d'alarme 8 ; la base du transistor T7
est également reliég à la ligne L3 qui permet de relier le circuit de commande
d'alarme C à un deuxième circuit de déclenchement d'alarme E, figure 1, lorsqu'un
tel deuxième circuit est utilisé, Le collecteur du transistor T7 est relié à
l'lnvers ur 300 par une resistance R2 ~ les condensateurs C3 st C'3 sont reliés
d'une part à la ligne positive L1 et d'autre part respectivement à un contact de
l~inverseur 300 ~ dans le bloc d'alarme de base de la figure 2 c'est le conden-
sateur C3 qui est relié à la résistance R2 par l'inverseur 300 S le role du
Condensateur C'3 sera explicité par la suite. Une résistance R25 est connectée
d'une part au point commun à l'inverseur 300 et à la résistance R2 et d'autre
part à une borne 6.
On va décrirs à présent le circuit d'alarms D dans lequel un transistor
TZ, de type pnp, a sa base reliée d'une part au collecteur du transistor T7 à
travers une résistance R20 et d'autre part à la ligne positive L1 à travers une
résistance R7, son emetteur relié directement à la ligne positive L1, son
collecteur relié par un point 200 a un multivibrateur astable qui comprend les
transistors T5 et T6, de type npn, ainsi que deux condensateurs de liaison
C4 et CS. Plus précisément ledit point 200 est relié par une résistance R6 au
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collecteur du transistor T6, par une résistance R16 à la base du transistor T6,
st par une résistance R18 à la base du transistor T5. Le condensateur C4 est
branché entre la base du transistor T5 et le collecteur du transistor T6, la
base du transistor T5 étant reliée à la borne négative de la batterie Ba par
une résistance R17 ; le condensateur C5 est branché entre le collecteur du
transistor T5 et la base du transistor T6 ; l'émettsur du transistor T5 est
relié directement à la borne négative de la batterie, et le collecteur du
transistor T5 est relié à la borne positive de la batterie par deux résistances
R5 et R4 en série. Un point commun aux résistances R5 et R4 est relié à la base
d'un transistor T1, de type pnp, dont l'émetteur est relié directement à la
borne positive de la batterie aa, le collecteur étant r~lié à la borne négative
de la batterie par l'intermediaire de deux résistances R1 et R3 en série ; le
collecteur est également relié à une borne 7 à travers une diode DB et une
résistance R24 en série s l'émetteur est également relié à une borne B à travers
une résistance R23 et une diode D7 en série. Un transistor T9, de type npn, a sa
base reliée à un point commun aux résistances R1 et R3, son émetteur relié a la
borne négative de la batterle, et son collecteur relié à un inverseur 400 dont un
contact est rslié à deux bornes 14 et 1e, et à une sirène S, la4uelle est connectée
par ailleurs à la ligne positive L1, et un autre contact est relie, a travers uns
r~sistance R22 et une diode électroluminescente DL en série, à la ligne positive
L1.
La ligne positive L1 est reliée aux bornss 3, 12, 16 et 17 qui peuvent
être utilisées à la place de la borne 5 ; les bornes 2 et 4 sont disponibles ~ les
bornes 10 et 11 sont disponibles et reliées entre elles ~ les bornes 13 et 15
sont disponibles et reliées entre elles.
Les figures 3a, 3b, 3c représentent différentes variantes de réalisation
du premier circuit de détection d'intrusion F. Dans la figure 3a, des contacts
à fermeture a, b, c, d, dont le nombrs n'sst pas limité, sont en parallèle
sur une résistance R13 branchée entre les bornes 1 et 5 ~ les contacts à ferme-
ture sont donc normalement ouverts.
Dans la figure 3b, on a entre les bornes 1 et 5 un circuit constitue
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par la resistance R13 en série avec des contacts ~ ouverture, e, f, g, qui
sont donc normalement fermés, et dont le nombre n'est pas limité. La ~igure
3c comprend à la Pois les contacts à fermeture et les contacts à ouverture
des figures 3a et 3b; on se trouve donc entre les bornes 1 et 5 le circuit
constitué par la résistance R13 en série avec les contacts à ouverture e,
g d'une part, et en parallèle avec les contacts à fermeture a, b, c, d,
d'autre part. Les contacts a, b, c, d, et e, ~, g, sont destinés à détecter
une intrusion; en cas d'intrusion l'un au moins des contacts a, b, c, d se
ferme (~igures 3a, 3c), ou au moins l'un des contacts e, ~, g, s'ouvre(figures
3b, 3c) ou encore on a à la fois au moins un des contacts a, b, c, d qui se
~erme et au moins un contact e, f, g, qui s'ouvre (~igure 3c). La résistance
R13 est située de pré~érence dans le bloc d'alarme de base, alors que les
contacts à ~ermeture a, b, c, d, et les contacts à ouverture e, f~ g, sont
situés en des endroits déterminés tels que par exemple portes et fenetres.
Le fonctionnement du bloc d'alarme de base de la figure 2 est le
suivant :
Lorsque le capot du bloc d'alarme est en place, contact de protection
~ fermé, et lorsque l'interrupteur à clé est fermé, contacts I1 et I2 fermés,
les transistors T1, T2, T3, T4, T5, T6, T7, T8, T9 sont bloqués ; si l'un des
contacts ~ fermeture a, b, c, d du premier circuit de détection d'intrusion F,
figures 3a, 3c, se ferme, la résistance R13 est court-circuitée et le demi-pont
formé par les résistances R13 et R15 est déséquilibré; le transistor T8 devient
passant et c = ande le transistor T3 qui à son tour devient passant et c = ande
le transistor T7 qui devient également passant.
Si au contraire l'un des contacts à ouvertures e, f, g,figures 3b,3c
s'ouvre, ou si la ligne reliant ces contacts aux bornes 1 et 5 est coupée,ou
encore si la ligne reliant les contacts à ouverture e,f,g,(figures 3b,3c) est
coupée, c'est le transistor T4 qui devient passant et rend le transistor T7
pass#nt .
Le contact de protection K est ouvert par enlèvement, ou arrachement
du capot; l'ouverture dudit contact de protection a le meme ef~et que l'ouverture
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d'un des contacts à ouverture e, f, g.
Ainsi une intrusion ou une tentative de mise hors service du bloc
d'alarme de base ou du premier circuit de détection d'intrusion F, a pour effet
de rendre le transistor T7 passant.
Cette partle du dispositif fonctionne comme suit -
Lorsque le transistor T7 devient passant le condensateur C3 se chargeet le transistor T2 devient passant. Même si le transistor T7 se bloque peu
après, le transistor T2 restera passant pendant le temps que le condensateur C3
mettra à se déchar~er (à travers les résistances R2, R20 et R7). Le multivibra-
teur est actionné tant que le transistor T2 est passant et rend le transistor
T1 passant à sa fréquence propre. Le transistor T9 est commands par le transis-
tor T1 et est rendu passant en rnême temps, ce qui actionne la sirène S.
La sirène marchera donc tant que le transistor T7 sera passant, c'est-à-dire
tant qus l'alarme se manifestera par le déséquilibre du demi-pDnt de résistances
R13-R15, puis si l'alarme cesse, pendant le temps que le condensateur C3 mettra
à se décharger.
L'inverseur 400 est destiné à essayer l'alimentation du circuit ds la
sirène, sans employer la sirène, donc sans bruit. On commute l'alimentation sur
un circuit remplaçant la sirène et constitué par la résistance R22 et la diode
électroluminescente DL.
En plus ou au lieu du premier circuit de déclenchement d'alarme O et
du premier circuit de détection d'intrusion F, on peut prévoir que l'ouverture
d'une porte d'accès doit constituer une alarme déclenchant la sirène.
La figure 4 représente le deuxième circuit de déclenchement d'alarme E,
et le deuxième circuit de détection d'intrusion G, qui sont une solution avanta-
geuse au problème de l'ouverture de la ports par les personnes autorisées pendant
que le bloc d'alarme de base, figure 2, est à l'état de veille. Deux cas son~
prévus : le cas du délai pour sortir après avoir mis le bloc d'alarme de base à
7'état de veille ; et le cas du d~lai pour entrer alors que le bloc d'alarme de
30 base est encore à l'état de veille.
On a représenté entre les bornes 4 et 5 un contact à ouverture SOO qui
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est normalement ferme et s'ouvre lors de l'ouverturs de la porte d'accès. Ce
contact est relié par la borne 5 à la ligne positive L1 et par la borne 4 d'une
part à un condensateur C11 connecté par ailleurs à la ligne positive L1, et
d'autre part à un point d'un pont de resistances R101 - R103 - R106 situé entre
ladlte ligne positive L1 et la borne négative de la batterie aa, ce point étant
situé entre les résistances R101 et R103. Une résistance R102 partant du même
point aboutit à la base d'un transistor T11, de type pnp, dont l'émetteur est
relié à la ligne positive L1 et le collecteur à travers une résistance R104,
aboutit à la base d'un transistor T12 de type npn, Une résistance R107 et un
condensateur antiparasite C13, en parallèle, relient la base de T12 à la borne
négative de la batterie Ba à laquelle est également connecté son émetteur. Le
collecteur du transistor T12 re~oint la base du transistor T11 à travers une
résistance R105. Un condensateur C12 est connecté entre la llgne positive L1
st un point situé entre les résistances R103 et R106,
Le collecteur du transistor T12 est également relié par des rsistances
R108 et R110 à la base d'un transistor T13, de type pnp, la résistance R108
fitant par ailleurs reliée à la ligne positive L1 par le condensateur C14, et la
résistance R110 étant reliée à la ligne positive L1 par la résistance R109. Un
condensateur C15 entre la base du transistor T13 et la ligne positive L1 protège
20 le transistor T13 contre les parasites.
L'émetteur du transistor T13 est connecté à la ligne positive L1 et
son cDllecteur est relié à travers une résistance R116 à la ligne L3 qui est
reliée à la base du transistor T7 ~figure 2). Par ailleurs le collecteur du
transiStor T13 est également relié à la base d'un transistor T14, de type npn,
à travers une résistance R112. La base du transistor T14 est reliée à la borne
négative de la batterie 8a par une résistance R114.
L'émetteur du transistor T14 est relié directement à la borne négative
de la batterie 8a et son collecteur est relié à la base du transistor T12. Le
collecteur du transistor T13 est encore relié à la base d'un transistor T15, de
30 type npn, à travers un condensateur C16 et une résistance R113 en série. La base
du transistor T15 est reliée à la borne négatlve de la batterie 8a à travers une
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résistancs R115 et son émetteur est rslié directement 3 la borne négative de la
batterie Ba s son collecteur est relié 3 la base du translstor T13 par une
résistance R111.
Le deuxièms circuit de déclenchement d'alarme fonctionne comme suit :
Lors de la mise en service du bloc d'alarme de base de la -~igure 2 par
fermeture des contacts Il et I2 de l'interrupteur à clé, le condensateur C12
commence à se charger. Pendant le temps qu'il SB charge l'ouverture du contact
500 ne produit pas d'effet et une personne autorisée peut par exemple en profi-
ter pour sortir sans déclencher l'alarme, après avoir fermé l'interrupteur à clé.
Lorsque le condensateur C12 est chargé, l'ouverture du contact 500
provoque la mise en circuit de la résistance R101 qui était court-circuitée
auparavant, et le transistor T11 devient passant ~ la base du transistor T12 est
alors commandée par le transistor T11 à travers la résistance R104, et du fait
que le transistor T12 est devenu passant il assure la polarisation du transistor
T11 par la résistance R105, de sorte que même si le contact 500 se referme le
transistor T11 reste passant, la résistance R102 empêchant que la base du tran-
sistor T11 soit bloquée par le court-circuit de la résistance R101. Le transis-
tor T12 étant passant, il charge le condensateur C14 à travers la résistance
R108~ C'est le temps de charge du condensateur C14 qui permet d'entrer dans le
local où se trouve le bloc d'alarme de base en état de veille sans faire fonc-
tlonner la sirène, à condition d'ouvrir irnmédiatement l'interrupteur à clé.
Mais si l'interrupteur à clé reste fermé, lorsque le condensateur C14 est chargé
le transistor T13 devient passant, et commande le transistor T7 à travers la
résistance R116, ce qui met en marche la sirène cornme on l'a vu plus haut
tfigure 2).
Cependant le transistor T13 devenu passant rend d'une part le transis-
tor T14 passant en polarisant sa base à travers la résistance R112, et d'autre
part le transistor T15 passant en polarisant sa base à travers le condensateur
C16. Le transistor T14 bloque alors le transistor T12, et le condensateur C14
30 cesse d'être alimenté et se décharge à travers les résistances R109 et R110 I mais
le ~ransistor T15 reste passant pendant le temps de charge du condensateur C16, ce
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qui maintient le transistor T13 passant en polarisant sa base à travers la résis-
tancs R109 J le transistor T13 etant passant maintient 1B transistor T14 passant.
Lorsque le condensateur C16 est charg~, le transistor T15 se bloque ~ lorsque le
condensateur C14 est déchargé le transistor T13 n'étant plus polarisé se bloque,
et bloque le transistor T14, lequel permet au transistor T12 ds redevenir
passant. Gn revient alors à l'état antérieur tant que la porte d'accès et le
contact 500 sont ouverts. Mais s'ils sont fermés pendant le blocage du transistor
T12, le transistor T11 est alors bloqué et la sirene s'arrête à la fin de la
décharge du condensateur C3.
On voit que tant que la porte reste ouverte le transistor T12 se blo-
que et se débloque à intervalles régulisrs par suite de l'intervention dss tran-
sistors T14 et T15, ce qui n'empêche pas le fonctionnement permanent de la sirène.
Un bloc d'alarme tel que représenté figure 1, comporte donc 18 bloc
d'alarms ds base, figure 2, et le deuxième circuit de déclenchement d'alarme E
avec le deuxième circuit de détection d'intrusion G qui lui est associé, figure
4, le deuxième circuit de déclenchement étant alors protégé par le capot.
Il peut être avantageux de prévoir d'autres blocs d'alarme commandés par
le bloc d'alarme qui vient d'être décrit. Ces autres blocs d'alarme dits "blocs
rép~titeurs" sont branchés sur le bloc d'alarme par les bornes 7 et B qui sont,
comme représenté sur la figure 2, connectées, la borne 8 à l'émetteur du tran-
sistor T1 par la diode D7 et la résistance R23, et la borne 7 à son collecteur
par la résistance R24 et la diode D8. Les figures 5 et 6 représentent le mode
de branchement de ces blocs répétiteurs, qui sont semblables au bloc d'alarme de
base, à l'exception du premier circuit de détection d'lntrusion F dont il ne sub-
siste que la résistance R13. Mais sur les blocs répétiteurs 1B condensateur C3
est remplacé par le condensateur C'3, représenté sur la figure 2, qui est mis en
service par l'inverseur 300. Ce condensateur C'3 a une capacité beaucoup plus
faible que celle du condensateur C3. Sur la figure 5 le bloc d'alarme est
désigné par la reférence 201, et le bloc répétiteur par la référance 202. Comme
on le voit, la connexion entre le bloc d'alarme 201 et le bloc répétiteur 202 se
fait par la résistance R13 du bloc répétiteur 202 qui est mise le plus près
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possible du bloc d'alarme 201, et de préférence dedans, pour des raisons de
sécurité. En effet si la liaison qui relie la résistance R13 aux bornes 1 et 5
du bloc répétiteur Z02 est coupée, l'alarme est donnée immédiatement dans le
bloc répétiteur 202. Si les circuits de détection d'intrusion du bloc d'alarme
201 sont excités par une intrusion le transistor T1 du bloc d'alarme 201 devient
passant, et le circuit dinde D7, résistance R23, transistor T1, diode D8 et
résistance R24 est en parallèle sur la résistance R13 du bloc répétiteur 202 qui
est alors excité.
On voit pourquoi le condensateur C3 a été remplacé dans le bloc répé-
lO titeur par le condensateur C'3 à temps de décharge beaucoup plus bref ; c'est
que le temps de déchar~e du condensateur C'3 du bloc répétiteur 202 s'ajoute au
tsmps de décharge du condensateur C3 du bloc d'alarme 201. Or comme les règlemen-
tetions s'opposent à un temps de fonctionnement des sirènes dépassant une limite
donnée et que l'on désire conserver à l'alarme principale une durée volsine de
ce temps, il est nécessaire de rendre très courte la durée d'alarme supplémen-
talrs des blocs répétiteurs.
La figure 6 représente le mode de branchement de deux blocs répétiteurs
302 et 303 sur un bloc d'alarme 301. Les résistances R13 de chacun des blocs répé-
titeurs 302 et 303 sont connectées en parallèle aux bornes 8 et 7 du bloc d'alarme
20 301, le plus près possible dudit bloc d'alarme, mais avec interposition pour cha-
cune d'une diode, respectivement D302 et D303, qui empêche chaque bloc répétiteur
d'interferer avec l'autre.
D'après ce qui précede figures 2, 4, 5, 6, on voit qu'une détection d'in-
trusion temporaire, c'est-à-dire une ouverture de contact suivie d'une fermeture,
ou l'inverse, ne provoque le fonctionnement de la sirène que pendant le temps
d'ouverture tou de fermeture), dudit contact plus le temps ds décharge du
condensateur C3.
Par contre, si la cause de l'alarme, ouverture ou fermeture d'un contact,
persiste, la sirène est actionnée ~usqu'à décharge de la batterie. Il peut
être avantageux d'éviter la décharge de la batterie en arrêtant l'alarme au bout
d'un temps donné.
La figure 7 représente une variante du premier circuit de détection
~109Z677
d'intrusion de la figure 3a I dans cette figure 7 chaque ~ontact à ouverture d~
la figure 3a est remplacé par un contact à réarmement automatique aux bornes de
la résistance R13.
Sur la figurs 7 on retrouve la résistance R13 connectée aux bornes 1
et 5 du bloc d'alarme de base. En parallèle on a représenté par des rectangles
en pointillés trois dispositifs selon l'invention 401, 402, 403, le dispositif
401 étant seul schématisé dans ses détails. Chaque dispositif est composs par un
contact inverseur 406 représenté en position normale tsans alarme~ sur la figure
7, un condensateur 40~ et une diode 409, une résistance 407 étant mise aux
bornes d~ ocndensateur 408 en position normale du contact inverseur. Lorsque
l'alarme provoque le déplacement du contact de l'inverseur, le condensateur 408
est chargé à travers la résistance R15 du bloc d'alarme de base et la diode 409.
Pendant la charge de 408, il y a court-circuit momentané de la résistance R13 et
l'alarme ne dure que le temps de décharge du condensateur C3. Si le contact de
l'lnverseur revient à sa position normale le condensateur 40a se décharge rapi-
dement à travers 407.
La figure ~ représente un dispositif de détection d'intrusion utillsé
dans le cas de contacts fermés en position normale.
On a représenté les bornes du bloc d'alarme de base de la figure 2
avec les mêmes références. La borne 9, comme on le voit sur la figuré 2, mène à
la borne négative de la batterie Ba. La borne 7 aboutit au collecteur du transis-
tor T1 dans l'alimentation de la sirène. La borne 1 fait partie du demi-pont de
détection constitué par les résistances R13 - R15. La borne 4 correspond au con-
tact de porte d'acces et est reliée au deuxième circuit de déclenchement d'alarme,
figure 4.
Enfin la borne 5 aboutit à la ligne positive L1.
Ce dispositif de détection d'intrusion est destiné à remplacer soit le
premier circuit de détection d'intrusion F de la flgure 3b, et alors la borne 4
n'est pas utilisée, soit le deuxième circuit de détectlon d'intrusion G tcontact
500 de la figure 4~ et alors la borne 1 n'est pas utilisée, et la résistance R13
n'existe pas.
Il se compose d'un contact inverseur 501 représenté en position norma7e
14
1092677
relié ~ la borne 5 d'une part et, en position normale,`soit à la borne 4 soit à
la borns 1 à travers la résistance R13, selon que l'on utilise l'une ou l'autre
de CBS bornes. L'autre contact de l'inverseur relie la borne 5 d'une part à
l'émsttsur d'un transistor T51, de type pnp, et d'autre part à l'émetteur d'un
transistor T52 de type pnp. Le collecteur du transistor T51 est relié soit à la
borns 4, soit à la borne 1 à travers R13. Le collecteur du transistor T52
re~oint la borne 9 à travers les résistances R509, R510, R511, Le point commun
aux résistances R511 et R510 est relié à la base d'un transistor TS3, de type
npn, dont l'émetteur est relié à la borne 9. Le coilecteur du transistor TS3 est
relié à la borne 5 par le second contact de l'inverseur 501, à travers d'une part
les résistances R50~ et 504 en série, et d'autre part des résistances R508 et
R505 en série. Le polnt commun aux résistances R506 et R504 est connecté à la
bass du transistor T51 et le point commun aux réslstances R508 et R505 est relié
à la base du transistor T52. Ces deux points communs sont reliés par une résis-
tance R507,
Le point commun aux résistances R510 et R509 est relié à la borne 7 à
travers une résistance RS12. Entre la bo m e 9 et la borne 7 à travers la résistance
~512 est branché un condensateur C51.
Le dispositif de détection d'intrusion fonctionne comme suit :
Lorsque l'inverseur 501 quitte la position normale pour la position
d'alarme, tout se passe pour le bloc d'alarme de la figure 1 de la même façon que
lorsque le contact 500, figure 4, ou l'un des contacts en sérle avec la résis-
tancs R13 s'ouvre, figures 3b, et 3c. Le condensateur C51 est entre la borne 9,
donc la borne négative de la batterie, et le ~ollecteur du transistor T1 tfigure
2) par la borne 7 donc puisque le transistor T1 est passant, la borne positive de
la batterie.Il se charFe donc et le transistor T53 devient passant. La présence du
condensateur C51 est rendue nécessaire par le fait que le transistor T1 qui fait
partie du circuit d'alarme est alternativement passant et bloqué dès qu'une
intrusion est détectée. Même quand la sirène s'arrête après décharge du conden-
30 sateur C3, le transistor T53 continue à être passant à cause du transistor T52
rendu lui-même passant, qui le maintient passant. Le transistor T51 qui est
alors également devenu passant, court-circuits le contact 501 peu de temps apres
lC~92677
le début de l'alarme de sorte que ou l'équllibre est rétabli dans le pont de
résistances R13 - R15 si la borne 4 n'est pas utilisée, ou la rssistance R101
de la figure 4 est court-circuitée si la borne 1 n'est pas utilisée et l'alarme
ne se renouvelle pas. Lorsque le contact revient à la position normale les tran-
sistors se bloquent apr~s la déchar~e du condensateur C51: en effet 18s émetteurs
des transistorS T51 et T52 ne sont plus alimentés, et le transistor TS3 se
bloque. Le dispositif est de nouveau prêt à envoyer une nouvelle alarme.
Il peut être intéressant que le bloc d'alarme commande des circuits
isolés de l'installation d'alarme, par exemple des circuits nécessitant un courant
10 élsvé.
On peut citer des sirènes à tres longue portée alimentées en continu ou
en altsrnatif, des circuits d'éclairags, des ~rilles de protsction à fs~meture
automatiquB~ des systèmes d'appel téléphoniqus. Pour csla on fait appsl au module
relais rgprésente sur la figure 9.
Le module relais est branché d'une part entre les bornes 9 et 3 de la
figure 2 qul représentent respectivement la borne négative de la batterie Ba et
la ligna positive L1, et d'autre part la borne 7 reliés au collscteur du tran-
sistor T1,
Un transistor T61, de type npn, a sa base connectés au point commun des
20 résistanceS R601 et R603 situées sn séris sntre 1BS bornss 9 et 7. Un condsnsa-
teur C61 sn parallèle sur la résistance R601 malntient le transistor T61 passant
psndant les périodss ds blocage du transistor T1. L'émettsur du transistor T61
est relié à la borns 9 st 1B collsctsur à la borne 3 à travers les r~sistances
1~604, R605 et R606 en série. Un transistor T6?, ds type pnp, a sa base connsctés
au polnt commun aux résistances R605 et R606, son smstteur à la borne 3, et son
collecteur à la borns 9 à travErs l'enroulement 61 d'un relais 60. LB contacteur
62 du relals commande l'appareil à courant fort qui doit être excité par l'alarme. ~-
Une résistanc~ R602 est connectée entre la base du transistor T61 et 1B collscteur
du transistor T62 soit directement, soit par l'intermédiaire d'un bouton poussolr
30 Op. Un condensateur C62 connecté entre le point commun des résistances R604 et
R605 et la borne 3 complste 18 circuit.
16
1109Z677
Lorsque l'alarme est donnés, la base du transistor T61 est polarisée
puisque le transistor T1 est devenu passant. Le transistor T61 rendu passant
rend le transistor T62 passant et le relais 60 est excité. Le transistor T62
maintient le transistor T61 passant à travers la résistance R602, même lorsque
la sirène s'arrête et que le transistor T1 se bloque. Le bouton poussoir Bp
permet alors la désexcitation du système en interrompant ce maintien.
Des exemples d'adaptation d'appareils de detection d'intrusion existant
dans le commerce vont maintenant être examinés.
Le bloc d'alarme qui a été décrit ci-dessus est conçu dans un double
but
un~ faible consommation qui pgrmet l'emploi d'une batterie de capacité raison-
nable pour une grande autonomie, et une protection contre les fausses alertes
provoquéeS par des déséquilibres transitoires dans le courant d'alirnentation.
Cette protection entraine un certain retard dans la réponse du système à une
excitatiOn. Or il existe dans le commsrce des détecteurs de chocs constitués par
une masselotte fixée sur une lame flexible réglable qui comporte un contact à
ouverture. Ces détecteurs réagissent à une action violente : bris de glace, en-
foncement de porte, etc. Or la durée d'ouverture de ce contact est très brève
~moins de 5 millisecondes). Pour que le bloc d'alarme selon l'invention réagisse
20 à la sollicitation de ce détscteur de choc on peut employer le module d'adapta-
tion représgnté sur la figure 10a.
Le module d'adaptation est connecté sntre les bornes 1, 3 et Y de la
figure 2, la borne 3 représentant la ligne positivs L1, la borne 9 la borne néga-
tive de la batteri~, et la borne 1 la liaison avec le contact de protection K et
la résistance R15. Le contact de choc 700, normalement fermé est connecté entre
la borne 9 et la bGrne 3, avec une réCistance R707 en série. A l'état fermé il
court-circuite un condensateur C73 et une résistance R706 connectés entre la
borne 9 et la résistance R707. La base d'un transistor T71, de type npn, est
connectée au point cornrnun du condensateur C73 et de la résistance R706 à travers
30 uns résistance R705. L'émetteur du transistor T71 est connecté ~ la borne 9, et
son collecteur à la borne 3, d'une part à travers une résistance R702 et un
1092677
condensatsur C71 en série, et d'autre part à travers deux résistances en série
R703 et R704. La base d'un transistor T72, de typs pnp, est connectée au point
commun des résistances R703 et R704, et son émetteur est connecté à la borne 3,
Son collecteur est connecté d'une part à la borne 1 à travers une diode D71 et
d'autre part à la base du transistor T71 à travers un condensateur C72 et une
résistance R701 en s~rie. Un condensateur antiparasite C74 relie la base du
transistor T72 à la borne 3.
Lorsque le contact 700 s'ouvre le condensateur C73 se charge et le
transistor T71 devient passant. Il assure la charge du condensateur C71 et pola-
rIss le transistor T72 qui devient passant. La réaction provoquée par le condsn-
5ateur C72 prolonge la conduction du transistor T71 ~usqu'à charge complète du
condensateur C71. Ensuite le transistor T71 se bloque, tandis que le transistor
T72 reste conducteur ~usqu'à la fin de la décharge du condensateur C71.
On voit que l'on court-circuite le premier circuit de détection d'intru-
sion F du bloc d'alarme de la figure 1 par le transistor T72, et que l'on remplace
ainSi une rupture de contact extrêmement brève par une fermeture de contact de
durée appréciable (temps de conduction du transistor T72~, supérieure 3U temps de
réponse du bloc d'alarme selon l'invention.
Il est à remarquer qu'au lieu de relier ce module d'adaptation aux trois
bornes 1, 3 et 9, il serait possible de ne le relier qu'aux bornes 1 et 3 selon
le schéma rsprésenté sur la figure 10b. La borne 9 de la figure 10a est remplacée
par un point 702 connecté à la borne 1 à travers une résistance R70B et un~
diode 072, et à la borne 3 à travers un condensateur C75. Le reste du schéma est
idsntique à celui de la figure 10a.
Un autre exemple de détecteur d'intrusion trouvé dans le commerce sst
celui de "détecteur à infrarouges passif" (Thermal intruder sensor) dcnt le fonc-
tionnement repose sur la perception de rayons infrarouges lorsqu'un intrus travers
le "champ de vision" du système.
Deux exemples de branchement de détecteurs d'intrusion ont été represen-
tés sur les figures 11a et 11b, dans lesquelles le bloc d'alarme de la figure 1est represente par un rectangle B01 sur lequel les bornes représentées portent
les références as la figure 2. Deux détecteurs d'intrusion semblables sont
1B
ll~9Z67~ ~
représentés respectivement par les rectangles 802 et 803 qui sont alimentés par
leurs bornss 804 et 805, ou 804' et 805'. Les contacts du relais des détecteurs
d'intrusion ahoutissent aux bornes 806, 807 et 808 tou 806', 807', et 808'). La
borne 806 correspond au point commun du relais, la borne 807 au contact repos
(c'est-à-dirs en l'absence d'alarme) et la borne eO8 au contact travail tc'est-
à-dire lorsqu'une intrusion est détectée).
La figure 11a représente un mode de branchement des détecteurs d'in-
trusiOn qui permet de donner une alarme imm diate en cas d'intrusion détectée
par las détecteurs d'intrusion 802 ou 803. La borne 80~ du détecteur d'intrusion
80Z est reliée ~ la borne 3 du bloc d'alarme 801, c'est-à-dire, à la ligne posi-
tive L1, figure 2 ; la borne 804 est également reliée à la borne 804' du detecteur
d'intrusion 803. Ii est bien entendu que le détecteur d'intrusion 803 représente
le dernier détecteur d'intrusion d'une cha~ne qui peut comporter un nombre
quelconque de détecteurs d'intrusion entre 802 et 803, chaque borne analogue à
804, 804' étant reliée à la borne correspondante du détecteur d'intrusion
precédent et à la borng correspondante du détecteur d'intrusion suivant.
La borne 805 du détecteur d'intrusion 802 est connectée d'une part à la
borne 9 du bloc d'alarme aO1, c'est-à-dire à la borne négative de la batterle
Oa et d'autre part à la borne 805' du détscteur d'intrusion 803.
La borne 8C6 du détecteur d'intrusion 80Z est connectée à la borne 6 du
bloc d'alarme 801. On voit sur la figure Z que cette borne 6 est connectée à
travers une résistance R25 au point commun au condensateur C3 et à la résis-
tance R2. La borne 806 est également reliée à la borne 806' du détecteur d'in-
trUSion 803.
D'autre part on relie directement la borne 805 à la borne aOB, la borne
805' à la borne 808' et de la même façon toutes les bornes correspondantes des
blocs intermédiaires.
Tant que le contact du relais d'un détecteur d'intrusion est au repos,
le bloc d'alarme 801 ne recoit aucun signal. Mais si, par suite d'une intrusion
30 détectée par le détecteur d'intrusion 80Z lou 803 ou l'un des détecteurs d'in-
trusion intermédiaires) le contact du relais est établi entre les bornes 806 et
808 tou 806' et 80a') on voit quP la borne 6 est alors connectée par les
l~D92677
bornes 806, 808, ou 808' 805, et 9, 3 la borne négative de la batterie. Le
condensateur C3 ~u bloc d'alarme aO1 est donc chargé à travers la résistance R25
et l'alarme est donnée par la sirène, comme décrit en relation avec la figurs 2.
On a égale~ent représenté sur la f$gure 11a en pointillé un circuit qui
permet de donner l'alarme en cas de coupure ou de court-circuit, ou bien en cas
de non alimentation des systèmes détecteurs.
Il consiste en un cable qui connecte la borne 2 du bloc d'alarme à une
borne extérieure 8D9 et cette borne extérieure à une 8Q9' (et à toutes les
bornes extérieures des détecteurs d'intrusion intermediaires). Des résistances
R~1 et R82 sont connectées dans le dernier détecteur d'intrusion ao3, respecti-
vement entre 804' et 809', et entre 805' et 809'. La borne 2 étant reliée, soit
directement, soit par l'intermédiaire d'une cha~ne de contacts normalement
fermés 811 et 812 à la borne 1, on voit que ces résistances R81 et R32 forment
avec la résistance R15 du bloc d'alarme 801 un pont qui est normalement équili-
bré, la résistance R13 n'existant pas dans ce cas. Mais si le câble est coupé ou
court-circuité, ou si les détecteurs d'intrusion ne sont pas alimentés, l'équi-
libre du pont est rompu et l'alarme est donn~e comme il a été décrit à propos de
la figure 2 pour le déséquilibre du pont de résistances R15 - R13.
On remarque que dans ce montage l'alarme est donnée aussitôt qu'une
intrusion se produit dans le champ d'un des détscteurs d'intrusion 802 ou 803,
L'usager autorisé doit donc éviter de passer dans ce champ après avoir fermé
l'interrupteur à clé. Il peut être intéressant d'éviter cette sujétion et de
prévoir une temporisation.
Dans ce cas on utilise le montage de la figure 11b sur laquelle on
retrouve le bloc d'alarme 801, mais dont on utilise la borne 4 à la place de la
borne 6, et les détecteurs d'intrusion 802 et 803 avec leurs bornes 804 à 809 et
8D4' à 809', auxquslles il est toutefois nécessaire d'ajouter une borne extérieure
810, 810' pour servir de contact intermédiaire à certains cables.
Cette fois encore les bornes 804 et 804' sont reliées ensemble et a la
borne 3, donc a la ligne positive L1. Les born~s 805 et 805' sont reliés ensemble
et à la borne 9, donc à la polarité né~ative de la batterie Ba. La borne 804
est également reliée à la borne 807.
2û
~9267~7
La borne ao6 est connectée à la horne 807'. La borne extérieure 810 est
connectée d'une part à la borne 4 et d'autre part à la borne 806', servant ainsi
d'intermëdiaire pour réunir 806' à la borne 4, S'il y a des détecteurs d'intrusion
Intermédiaires leurs bornes 804 et ao6 seront reliées à celles des détecteurs
d'intrusion précédents et suivants ainsi que leurs bornes 810, mais leurs bornes
806 seront reliées aux bornes 807 du détecteur d'intrusion suivant afin de
mettre en série tous les contacts des relais entre les bornes telles que 806 -
807,
On utilise la temporisation du deuxième circuit de déclenchement d'alar-
me E qui a été décrit en relation avec la figure 4 et qui comprend le contactnormalement fermé 500. C'est le contact repos du relals entre les bornes telles
que 806 - 807 des détecteurs d'intrusion qui ~oue le rôle du contact 500, qui
bien entendu n'existe pas dans ce cas.
On voit que tant qu'aucune intrusion n'est détectée la ligne positive
L1 est bien reliée à la borne 4 par la borne 3, la borne 804, la borne B07, la
borne 806, la borne B07', la borne ao6' et la borne extérieure B10 lpoint inter-
médiaire seulement). De cette manière la résistance R101, figure 4, est court^circuitée.
Mais si l'un des systèmes est alerté, le contact du relais entre les
bornes 806 - B07 [ou 807' - 806') est coupé et tout se passe comme lorsque le
contact 500 s'ouvre. L'usager autorisé a le temps d'atteindre l'interrupteur a
clé, contacts I1, I2 s'il traverse le champ de détection quand les détecteurs
d'intrusion sont ~ l'état de veille, ou de traverser le champ avant que l'état
de veille soit atteint s'il vient de fermer l'interrupteur à clé. Il n'est plus
nécessaire de réserver une zone inerte.
Comme sur la ~igure 11a on a représenté en pointillé un câblage per-
mettant de détecter le manque d'alimentation des systèmes, ou la coupure ou le
court-circuit de ce câblage. La borne 1 ou 2 du bloc d'alarme 801 est connectée
à une borne extérieure 809 du détecteur d'intrusion ~02 puis à une borne exté-
rieure BO9' du détecteur d'intrusion 803. Les résistances R81 et R82 sont connec-
tées respectivement entre les bornes B04' et BO9', B05' et 809'. Le fonctionner,lent
est le même que dans le cas de la figure 11a.
~092677
Certains circuits analogues ~ celui de la fi~ure 2 comportent deux
slrènes extérieures, disposées à distance et aux endroits les mieux appropriés,
Une tentative de sabotage classiqus est la coupure des conducteurs de liaison à
l'une des slranes, Dans ce cas, il est admis que la sirène restante doit se
mettre à fonctionner dès la mise en service du bloc d'alarme. Une solution est
l'utilisation d'un cordon de liaison 4 fils pour chaque sirene, dont 2 sont
utilisés pour la liaison au moteur, les Z autres étant reliés entre eux au
niveau sirène et servant à assurer la continuité du circuit de détection d'alarme.
Cette solution est représentée sur la figure 12a où l'on retrouve des
bornes 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17 et 18 de la figure 2.
La borne 10 est la borne d'aboutissement des contacts représentés sur
les figures 3a, 3b, 3c, dans le cas des sirènes extérieures, au lieu de la borne
5 dans le cas d'une sirène intérieure ~ la borne 10 est reliée directement à la
borne 11. Les bornes 12, 16 et 17 sont reliées à la ligne positive Li. Les
bornes 14 et 18 sont reliées au collecteur du transistor T9 par l'inverseur 400
du bloc d'alarme de base, figure 2. Les bornes 13 et 15 sont reliées entre
elles. On voit que la coupure de l'un des câbles reliés aux bornes 11 st 13 ou
15 et 16 déclencherait l'alarme, tandis que chaque sirène S91 reliée aux bornes
12, 14 et S92 reliée aux bornes 17, 1B est commandée par le transistor T9 comme
la sirène intérieure.
Mals on peut si l'on veut n'utiliser que les deux fils de liaison indis-
pensables en appliquant le circuit représenté sur la figure 12b. Sur cettè
fl~ure on a représenté par des conducteurs 901 et 902 les liaisons à la polarité
négative de la batterie et à la ligne positive L1 du bloc d'alarme de base de la
figure 2, La borne 1 représente la borne 1 de la figure 2 qui est en llalson
avec la résistance R13, Le transistor T9 est également celui de la figure 2,
ainsi que l'inverseur qOO. Chacune des sirènes S91 et S92 est commandée par le
collecteur du transistor T9 comme la sirène S de la figure 2, mais on a interposé
les diodes D92 et D91 entre les sir`nes et le collecteur du transistor T9, En
variante on pourrait prévolr un transistor T9 par sirène. Deux condensateurs C91
et C92 sont reliés respectivement aux sirènes S91 et S92, pour le condensateur
, . . .
1092677
C91 à travers la résistance R903 et la diode D93, et pour le condensateur C92 à
travers la résistance R905 et la diode R94. Une résistance R904 permet au conden-
satsur C91, de se décharger, et une résistance R906 permet au condensateur
C92, de se décharger. Un autre circuit de charge des condensateurs C91 et C92
passe par les résistancss R901 et R902 en série, et par la diode D95 et la
résistance R903 pour le condensateur C91, par la diode D96 et la résistance R905
pour le condensateur C92. Au point commun des résistances R901 et R902 est
connectée la base d'un transistor T91, de type pnp, dont l'émetteur est relié au
conducteur 902 et le collecteur à la borne 1. Un condensateur C93 entre la base
et le conducteur 902 complète l'équipement du transistor T91. Enfin deux fusibles
F91 et F92 sont situés respectivement entre la sirène S91 et la diode D91 et la
sirène S92 et la diode D92.
Quand tout est normal, les condensateurs C91 et C92 sont chargés par le
circuit des sirènes à travers les diodes ng3 et D94. En cas de coupure de l'un
des circuits, la charge du condensateur correspondant est assurée par le pont de
résistanceS R901 - R902 et le transistor T91 devient passant. Il court-circuite
la résistance R13, qui déclenche l'alarme. Les fusibles F91 et F9Z assurent la
protection contre un court-circuit ou un blocage sirèns, et la sirène restée
active donne l'alanme après fusion du fusible de l'autre sirène.