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L'invention a trait à un dispositif de coupe en particulier un coupe-
boulon constitué de deux lames de coupe articulées autour de deux axes fixes mainte~
nus par deux flasques et actionnées respectivement par des bras de leviers pivotant
autour de deux autres axes fixes maintenus par les mêmes flasques.
~ n connaît déjà par le brevet américain n 2.992.576 une pince pour
sertir les cosses sur les extrémités des câbles électriques. Cette pince comporte
deux mâchoires pivotant autour d'un axe fixe et présentant à l'une de leur extrémité
les éléments pré ws pour ledit sertissage. L'autre extrémité de chaque mâchoire est
reliée par un axe d'articulation à une des extrémités d'une biellette. Les deux ,
biellettes, une pour chaque mâchoire, sont reliées entre elles par un axe d'articula- -
tion traversant leur autre extrémité et situé sur l'axe médian de la pince. Ce der-
nier axe d'articulation sert également d'élément de liaison entre ces deux biellet-
tes et l'extrémité supérieure d'un poussoir central unique dont l'axe longitudinal
se confond avec l'axe médian de la piDce. L'autre extrémité de ce poussoir est re-
liée par l'intermédiaire d'un sxe, coulissant dans des rainures realisees dans les
faces internes des flasques, au centre de rotation de deux bras de leviers reliés i -
par des axes d'articulation et par l'intermédiaire de deux bie~ettes aux flasques
de la pince.
Toutefois, c~te pince ne sert qu'a sertir une pièce métallique et, en
général, une p~ce en tôle de faible épaisseur sur un câble électrique et, de ce
fait, l'effort à fournir est relativement faible alors que pour couper un boulonet/ou une tige ronde l'effort a fournir est très important. Ainsi, pour actionner -
la pince, selon ce brevet américain, on rapproche les extremites libres des brasde leviers et on exerce une poussée sur le poussoir central. Sous l'action de
cette poussee verticale, on obtient un deploiement lateral des deux biellettes, c~
qui entra;ne une poussée latérale exercée sur les extremites des mâchoires provo- -
quant leur rotation et donc le rapprochement des deux éléments prévus pour le ser~is-
sage.
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On connaît également, par le brevet américain n 2.229.263, une pince
servant dans la plupart des cas, soit co~me pince à becs plats, soit comme tenaille.
Cette pince comporte deux bras de leviers présentant à leur extrémité antérieuredeux trous a travers lesquels on engage des axes d'srticulation~ L'un de ces axes
d'a~ticulation sert, d'une part, d'élément de liaison entre le bras de levier etl'une des mâchoires et, d'autre part, l'axe de rotation a cette mâchoire et l'autre
axe d'articulation sert d'élément de liaison entre ce même bras de levier et l'au-
tre ~âchoire. De ce fait, chaque mâchoire présente deux trous disposés de part et
d'autre d'une lumiere.
Toutefois, il s'agit d'une simple pince qui, servant de tenaille, ne
permet de couper des éléments mé~alliques qu'uniquement de faible diamètre car
l'ensemble n'est nulle~ent conçu pour couper des boulons ni des fers ronds. Parailleurs, le principe de cette pince est totalement différent du coupe-boulon,
o~jet de la présente invention puisqu'au cours du fonctionnement, il y a un dépla~
cement dans un sens des axes de liaison et un déplacement dans l'autre sens des
axes de rotation des mâchoires.
De meme, on connaît déjà, par le brevet francais n 74.06037, un coupe- ;
boulon comportant deux lames articulées sur un support commun, deux bras également
articulés sur le même support et des moyens de transmission des efforts et mouve-
ments entre les lames et les bras. Les lames et les bras sont articulés sur des
axes de position fixe dans le support commun constitué par au moins une joue, tandis
que les extrémités antérieures du bras sone disposées entre les extrémités posté-
rieures des lames et que les moyens de transmission des efforts entre chaque bras
et lame sont constitués par une biellette dont les extrémités sont articulées ,
l'une à l'extrémité postérieure de la lame et, l'autre a l'extrémité antérieure du
i bras correspondant. Chaque biellette co~*orte a ses deux extrémités une excroissan-
ce cylindrique apte a être encastrée dans un logement semi-cylindrique ménagé res-
`pectivement dans la partie postérieure de chaque ~ame et dans la partie antérieure
de chaque bras, Chaque bras comporte, a son extrémit~ antérieure et en vis-a-visde son homologue, d'une part, une face de butée disposée en arriere de son axe
t'articulation sur les joues et destinée a coopérer avec la face correspondante du
bras en vis-à-vis pour limiter l'an~le de fer~eture des deux bras a une valeur
compatible avec la morphologie humaine et, d'autre part, une face de butée disposée
en avant de l'axe d'articula~ion précité et destinée a limiter l'angle d'ouverture
maximum afin que la valeur maximale de la distance séparant deux poignées fixées aux
extrémités postérieures des bras ne soit pas supérieure aux possibilités humaines.
Dans ce dispositif de coupe, l'effort est un effort de poussée. Lors-
qu'il s'agit d'écarter les deux lames articulées, le lo~ement semi-cylindrique
de la partie antérieure de chaque bras exerce une traction sur l'excroissance cy-
lindrique de la biellette. Cette derniere, par sa deuxieme excroissance, exerce une
traction sur le logement semi-cylindrique de la partie postérieure de chaque la~e.
.1. .
~ 3 ~ 1 ~ 7 0 S 1
Toutefois, les efforts exercés sur les logements semi-cylindriques du bras et/oude la lame se concentrent sur les parties de ces logements situés au-del~ du dia-
mètre desdits logements. De ce fait, on obtient une usure pré7~aturée de ces parties,
voire même une cassure, ce qui entraîne une dissociation entre les biellettes etles bras et/ou les lames articulées. Par ailleurs, ces logements présentent une
zone ouverte, d'ou risque de pénétration de corps étrangèrs.
La présente invention a pour but d'apporter un remede a cette diffi-
culté. L'invention, telle qu'elle est caractérisée par les revendications, résout
le problème consistant a créer un dispositif de coupe, en particulier un coupe-
boulon dont l'effort est un effort de traction exercé sur les extrémités postérieu-
res des lames de cnupe par l'intermédiaire d'éléments d'articulation reliés, d'une
part, aux lames de coupe et, d'autre part, aux bras de leviers par des axes d'arti-
culation permettant d'obtenir une grande démultiplication. De ce fait, on peut,avec le même effort, couper des boulons ou des tiges rondes d'un diamètre supérieur
à celui des boulons ou des tiges rondes coupés avec les dispositifs connus.
Les avantages obtenus grâce a cette invention, en plus de celui cité
ci-dessus, consistent également dans le fait que le dispositif de coupe présentedes moyens de liaison situés dans un plan différent que celui des bras et/ou des
lames de coupe, ce qui permet d'obtenir un espace vide entre, d'une part, les bras
et/ou les lames de coupe et, d'autre part, les deux flasques. De ce fait, on élimine
tout frottement des lames de coupe sur les faces internes des flasques. Par ailleurs,
on augmente considérablement la robustesse de l'outil de coupe puisqu'on peut insé-
rer entre les lames de coupe et les flasques une entretoise, ce qui permet, sousl'effet de pression et/ou de traction exercé sur les axes d'articulation des la~es -
~de coupe, d'éviter une ovalisation des trous réalisés, d'une part, dans les lames
de coupe et, d'autre part, dans les deux flasques.
Dans ce qui suit, l'invention est exposée plus en détail à l'aide de
dessins représentant seulement un mode de réalisation.
- la figure 1 est une vue en élévation du mécanisme actif du coupe-boulon conforme
à l'invention,
- la figure 2 est une vue en plan du coupe-boulon, le flasque supérieur étant par-
tiellement e7.~evé,
- la figure 3 est une vue partielle en plan du coupe-boulon conforme à l'invention
selon un autre mode de réalisation,
- la figure 4 est une vue partielle en coupe selon ligne de coupe IV-IV de la fi~ure
3,
- la figure S est une vue partielle en coupe selon ligne de coupe V-V de la fi~ure 3.
~ n se réfère aux figures I et 2.
Le coupe-boulon I comporte deux flasques paralleles 2, 3 reliés entre-
eux par des entretoises 4, 5 présentant une tête tronconique 6, 7 noyée dans un
.1 .
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trou tronconique 8, 9 réalisé dans la face externe 10 du flasque supérieur 2 et
un alésage fileté 11, 12. Dans cet alésage fileté 11, 12 est vissée une vis 13,]4 dont la tête tro~conique ]5, ]6, noyée dans un trou tronconique 17, 18 réalisé
dans le flasque inférieur 3, présente un six pans creux 19, 20.
Les flasques p~rallèles 2, 3 sont traversés par une première paire
d'axes verticaux fixes 2], 22 servant d'axes d'articulation à des lames de coupe 23,
24. Par ailleurs, les flasques parallèles 2, 3 sont traversés par une seconde paire
t'axes verticaux fixes 25, 26 servant d'axes d'articulation aux extrémités antérieu-
res 27, 28 de deux bras de levier 29, 3Q. L'extrémité postérieure 3], 32 des lames
de coupe 23, 24 et l'extrémité antérieure 27, 28 des deux bras de levier 29, 30 sont
reliées par des éléments d'articulation 33, 34 dont le plan horizontal est différent
du plan horizontal des lames de coupe 23, 24 et/ou des deux bras de levier 29, 30.
Ces éléments d'articulation 33, 34 permettent une grande démultiplication des ef-
forts.
Selon un premier mode de réalisa~ion, on prévoit des éléments d'articu-
lation supérieurs 33, 34 et des éléments d'articulation inférieurs 35, 36. Ces
éléments d'articulation 33 à 36 sont reliés aux extrémités postérieures 3], 32 des
lames de coupe 23, 24 par des axes d'articulation 37, 38 et aux extrémités antérieu-
res 27, 28 des deux bras de levier 29, 30 par des axes d'articulation 39, 40. De ce
fait, on obtient entre le dessus 41 et le dessous 42 des lames de coupe 23, 24 et
les faces internes 43, 44 des flasques 2, 3 un espace libre 45, 46 dont la hauteur
correspond à l'épaisseur des éléments d'articulation. On insère dans cet espace
libre 45, 46 deux entretoises horizontales 47, 48 reliant entre eux des axes d'arti-
culation 21, 22. L'épaisseur de ces entretoises 47, 48 correspond à l'épaisseur des
éléments d'articulation. De ce fait, les flasques 2, 3prennent appui simultanément
sur les entretoises et sur les éléments d'articulation et les surfaces de ces flas-
ques sont parallèles entre elles. Ces entretoises 47, 48 confèrent à l'ensemble une
certaine robustesse et annihilent toute ovalisation des trous 49, 50 sous les effets
de poussée et/ou de traction exercés sur les axes d'articulation 21, 22. Ces entre-
toises 47, 43 permettent de réduire l'épaisseur des flasques 2, 3 tout en leur con-
servant une résistance minimum de 20 Kg/mm2 en compression comme en traction. En fin
de parcours, les chants internes 5t, 52 des extrémités antérieures 27, 28 des deux
bras de levier 29, 30 forment butée.
Pour une synchronisation de la transmission du mouvement aux deux lames
de coupe 23, 24, on pourvoit le chant interne 53, 54 de ces lames de coupe 23, 24
~'un engrenage 55.
Pour couper le boulon ou la tige ronde, on rapproche les deux bras de
leviers29, 30. Ces bras de l~viers 29, 30 pivotent autour de leurs axes fixes 25,
26. De ce fait, les axes d'articulation 39, 40 décrivent un arc de cercle autourdu centre des axes fixes ~5, 26 et ayant pour rayon la distance entre le centre
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des axes fixes 25, 26 et le centre des axes d'articulation 39, 40. Au cours de
cette rotation, on exerce une traction sur les elements d'articulation 33 a 36.
Ces derniers transmettent cette traction, par l'intermediaire des axes d'articula~
tion 37, 38 sur les extrémités posterieures 31, 32 des lames de coupe 23, 24. De :`
ce fait, les lames de coupe 23, 24 pivotent autour des axes verticaux fixes 21, 22
et les arêtes coupantes de ces lames de coupe 23, 24 se rapprochent jusqu'3 cisail-
lement complet du boulon ou du fer rond.
On se refère aux figures 3, 4 et 5 representant un autre mode de reali-
sation de l'outil de coupe. Selon ce mode de réalisation, on prévoit dans l'extré-
mité postérieure 31, 32 des lames de coupe 23, 24 une fente 56 dans laquelle oninsère l'extrémité 57 de l'élément d'articulation 33, 34 relié à cette extrémitépostérieure 31, 32 des lames de coupe 23, 24 par l'axe d'articulation 37. De même, :~
on pratique dans l'extrémité antérieure 27, 28 des deux bras de leviers 29, 30une fente 58 dans laquelle on insère l'autre extrémite 59 de l'element d'articula-
tion 33, 34. L'axe d'articulation 39 relie l'élément d'articulation 33, 34 à l'ex-
tremite anterieure 27, 28 des deux bras de levier 29, 30.