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37~1D
. .
La presente invention se rapporte, d'une maniere generale,
à un procede de mesure en continu de paramètres circulatoires
d'un patient par voie externe ou non sanglan-te.
Ces paramètres sont :
- la pression arterielle
- le pouls
- et certaines grandeurs cardiovasculaires
Le procede de l'invention, suivant le résultat final souhaite,
peut être adapte en vue de :
-realiser une sphygmographie peripherique continue c'est-à-
dire de determiner de façon continue la forme, I.'amplitude
et la frequence du pouls
- surveiller en continu des variations de la pression arte-
rielle
-determiner periodiquement et d'afficher digitalement les
pressions systolique, moyenne et diastolique. :~
L'invention concerne egalement un appareil pour la mise en
oeuvre du procede de mesure en continu de paramètres circulatoires
selon l'invention.
Elle vise en outre les perfectionnements apportes à ce-t
appareil en vue de :
-determiner de fa~on continue la forme, l'amplitude et l.a
frequence du pouls
-surveiller en continu des variations de la pression arte-
rielle
-determiner periodiquement et d'afficher digitalement les
pressions systolique, moyenne et diastolique.
On connait des appareils pour la mesure de chacun des para-
metres circulatoires precites mais aucun ne permet l'obtention
d'une telle pluralite de resultats.
On rappellera ici que les methodes courantes de mesure par
voie externe de la pression arterielle, par exemple, sont des
.~ 1 ~
3~$o
méthodes manuelles ne permettant qu'une mesure ponctuelle. Elles
consistent ~ fermer une artère en envoyant une contre-pression
importante dans un brassard, puis à faire diminuer cette contre-
pression de manière à percevoir l'apparition de paramètres liés
à la turbulence intra-artérielle par exemple le bruit de Korotkoff.
Il existe également un méthode de détermination automatique
des pressions systolique et diastolique basée sur l'effet Doppler
d'ondes sonores réfléchies par la paroi artérielle. Toutefois,
sa manipulation est délicate puisqu'elle nécessi~e la pose d'un
capteur contre l'artère.
En outre, elle ne donne que des informations périodiques et
les résultats fournis ne sont pas affichés digitalement.
Enfin, l'appareil en question ne permet pas la mesure de la
pression moyenne.
D'autre part, il existe un appareil pour la surveillance de
la pression moyenne basé sur une méthode oscillométrique. Cepen-
dant, cet appareil ne peut pas déterminer les autres parame~res
circulatoires cités ci-dessus. De plus, il ne fonctionne qu'épiso-
diquement~
3'7~
Divers appareils permettan-t de determiner certains
des parametres circulatoires preceden-ts ont ete décrits par
exemple dans les brevets français nos. 1,105,~81, 1,258,471,
1,310,264 et dans le premier Certificat d'Addition no. 63,60
au brevet français no. 1,036,6~3.
Ces appareils sont incapables de determiner la plura-
lite de parametres circulatoires qui peuvent être mesures au
moyen de`l'appareil selon l'invention. D'autre part, les
resultats que ces appareils peuvent fournir dans leur application
sont relativement imprécis et jamais affichés digitalement.
Dans tous ces appareils de l'état de la technique,
la transformation en grandeur electrique d'impulsions pneumatiques
fournies par un brassard est effectuee au moyen de dispositifs
mecanique et pneumatique.
L'appareil selon l'invention, qui exploite egalement
la transformation d'impulsions pneumatiques en grandeur electrique,
utilise a cet effet, une jauge de pression differentielle elec-
tronique depourvue de tout element mecanique et qui n'a jamais
ete utilisee jusqu'à present pour la realisation d'une telle
transformation dans le cadre de l'application envisagee.
~'appareil selon l'invention permet de remedier aux
desavantages enumeres ci-dessus en offrant, au clinicien, un
appareil unique permettant de determiner, de ~esurer ou de
surveiller une pluralite de parametres circulatoires, par voie
externe et ce, avec grande precision et simplicite d'utilisation.
A cet effet, la présente invention propose un procedé
p~our la détermination et l'indication périodique et automatique
des pressions systolique et moyenne d'un patient, le procédé -
consistant à:
appliquer une contre-pression a llaide de moyens
d'application de pression a une partie du corps du patient,
- 2 -
3~ 0
.
varier la contre-pression d'une pression supfirieure
à la pression systolique du patient à une pression inferieure
a la pression diastolique du patient,
transformer une onde de choc issue de phenomenes
intra-artériels en un signal electrique au moyen d'une jauge
electronique de pression différentielle ayantau moins une entree
couplee aux moyens d'application de pression A~in que les
phenomenes intra-arteriels provoquant des variations de la con-
tre-pression dans le brassard soient captés par la jauge et
transformes en une premiere grandeur electrique continue et
proportionnelle aux phénomenes intra-artériels,
percevoir la contre-pression absolue instantanee
- exercee par les moyens d'application de façon continue et trans-
former la contre-pression absolue instantanee en une seconde
grandeur electrique au moyen d'une ]auge electronique de pression
absolue connectee aux moyens d'application, la seconde grandeur
électrique etant ~ournie de facon continue et ayant une amplitude
qui est proportionnelle a l'amplitude de la pression recue,
obteni~ et afficher, pour deux points caracterisant
la courbe de variation de liamplitude de la grandeur electrique
provenant de la jauge electronique de pression differentielle
en fonction de la contre-pression exercee par les moyens d'appli~
cation, les deux grandeurs de la contre-pression exercee par les.
moyens d'application correspondant aux deux points et indiquant
les pressions systolique et moyenne,
caracterise en ce que les etapes d'obtention et
d'affichage incluent une etape d'integration en "signaux en
marche d'escalier" des grandeurs electriques delivrees par la
jauge de pression differentielle electronique, l'amplitude des
marches étant proportionnelle aux differences entre les amplitudes
de deux grandeurs électriques echantilIonnees successivement, en
différentiant ces grandeurs, par rapport au temps, pour obtenir
une serie d'impulsions electriques positives et une serie d'im-
- 2a -
376~
pulsions electriques negatives, en comparant l~s impulsion~
avec deux seuils d'amplitude prea:La~lement programmés de fa~on a
identifier les deux impulsions correspondant aux deux ,
points, et autorisant une unite électronique à lire la secon-
de grandeur électrique représentative de la pression absolue
quana les impulsions ont une valeur prédé-termine,e par
rapport aux seuils pour ainsi déterminer les pressions sys-
tolique. et moyenne~ -
- On sait que la déformation de la paroi artérielle pro-
duite par la variation de pression intra-artérielle au.cours du
cycle cardiaque provoque l'apparition d'une onde de choc. Cette
onde de choc est engendrée par deux grandeurs intra-artérielles
de nature dïfférente suivant l'~tat de compression de l,'artere. ,
Les deux.grandeurs en question sont d'une part une
variation de pression mtra-artérielle normale au cours du cycle
cardiaque et d'autre part une turbulenae intra-artérielle lnduite.
Si l'artère n'est pas comprimée ou n'est que très l~gè-
rement comprimée, l'écoulement du sang à l'intérieur de cette
artère s'effectue de façon supposée laminaire: la turbulence est
pratiquement négligeable mais la paroi artérielle.est.périodique- ;
ment-déformée par l'ondée systolique. . . `.-
~ Par,contre, Sl l'artère est comprimee, l'écoulement:laminaire est perturbé. Il apparait une turbulence intra.-artérielle
qui exerce un "coup de butoir'1 sur la paroi artérielle.
. Ces deux grandeurs, d'une part la pression intra-arté-
rielle e~ d'autre part la turbulence induite,-ainsi que leurs ,~
variations, seront utillsées, - ~ ~ ~~
.... .
. .,
~ ~ 3!~ ~
Tou-tefois, l'une des entrees reçoit les variations en
question de la con-tre-pression modifiees lineairement d'un facteur
~ après passage dans un réservoir étanche d'air relié à ladite
entrée.
La jauge de pression différentielle mesure les variations de
la contre-pression dues aux phenomènes intra-arteriels modifiées
d'un facteur~
L'invention vise en outre, u:n appareil pour la mesure de
paramètres circulatoires, par voie externe, appareil comportant
essentiellement un brassard, duquel débouche une canalisa-tion en
\I/dont l'une des branches est relié à un premier capteur d'une
jauge dc pression differentielle electroni.que, en soi connuc,
et l'autre branche à un réservoir etanche d'air en amont duquel,
par rapport au brassard se trouvent un systcmc d'obturation de
ladite branche et la canalisation de refoulement ,~'une pompe à
air, la seconde sortie du reservoir d'air étant reliee au
deuxième capteur de la jauge de pression differentielle.
Comme système d'obturation, on peu-t concevoir par exemple
un robinet d'arrêt ou un système électronique tel qu'une électro-
vanne.
Selon une forme particulière de l'appareil selon l'invention,la.canalisation de refoulemen-t de la pompe à air pourra être
placee directement à la sortie du brassard ou sur la branche de :
- la canalisation en ~ ne comportant pas le reservoir étanche d'air.
Suivant une autre variante de l'appareil selon l'invention,
on supprime le reservoir d'air e-t on rclic le brassard à la jauge
de pression differentielle electronique. Cette variante sera
utilisec uniqucmcnt lorsc~uc lc proccdc dc mcsurc des paranrctrcs
circulatoires s'effectue avec isolation d'une des entrees de la
jauge de pression differentielle par rapport au brassard.
Selon une autre variante de l'appareil selon l'invention,
on supprime le système d'obturation insere dans l'une des branches
. 3
~3~
de la canalisa-cion en~ .
On pourra utiliser cette variante, par exemple, dans les
cas où le procéde de mesure des paramè-tres circulatoires peut
être accompli sans isolation préalable d'une des entrées de la
jauge de pression différentielle électronique par rapport au
brassard.
Suivant les paramètres circulatoires à déterminer,.le pro-
cede de l'invention sera complété par une serie d'opé~ations
supplémcntaircs suivant lc rcsultat f:inal rcchcrche.
De même, l'appareil selon l'inven-tion comportera des
perfectionnements suivant les paramètres circulatoires à déterminer.
Comme on l'a mentionné précédemment, le procédé de l'inven-
tion exploite différemmen-t l'onde de choc provoquée sur la paroi
arterielle par l'écoulement sanguin, suivant que cette onde de
choc est engendrée par l'évolution de la pression intra-artérielle
au-cours du cycle cardiaque ou par la turbulence induite par la ~ :
compression de l'artère. - .
Ainsi, on exploitera les variations de pression intra-arté-
rielle d'une artère non comprimee communiquées à un brassard
gonfle à une pression constante, très inférieure à 1A pression
diastolique du patient afin de visualiser et/ou d'enregistrer de
fason continue la forme, l'amplitude et la fréquence du pouls. :
Le procédé de l'invention utilisé en vue de visualiser et/ou
d'enregistrer, de fason continue, la forme, l'amplitude et la ..
frequence du pouls consis-tera à appliquer initialement aux deux .
entrees de la jauge de pression differentielle electronique, une
pression egale à la contre-pression règnant dans le brassard,
contre-pression Inaintcnue constantc et inLericurc a~la pression
diastolique du patient, à isoler, par rapport au brassard l'entrée
de cette jauge reliée au réservoir d'air afin que les phénomènes
intra-arte;riels normaux provoquant des varia-tions de la contre-
pression dans le brassard soient captes par l'autre entree de
-4-
03~
ladite jauge et transformés en une grandeur électrique continue
et proportionnelle aux phénomènes intra~artériels puis a
visualiser et/ou enregistrer de fason continue, les paramètres
circulatoires souhaités.
De préference, la grandeur electrique issue de la jauge
de pression differentielle electronique sera amplifee avant son
traitement ulterieur.
L'appareil selon l'invention adapté à la détermination de
[OrlllC, ~Ic~ U(Ic c~ ;l .r.l-C(Illl.!ll(,'~! (111 l~)U ~ U i.V.lJI~
procede decrit ci-dessus comportera, en outre, à la sortie de
la jaugc dc yressioll diEEeren~ielle elcctronique, des moyens
aptes à visualiser et/ou enregistrer le signal électrique issu
de cette jauge.
Comme système de visualisation, on pourra utiliser, par
exemple, un oscilloscope tandis que le système d'enregistrement
pourra être tout type d'enregistrement classique, par exemple
un enregistreur à plume.
Quant à la ~réquence du pouls, on peut également la visualiser
au moyen d'un frequencemètre classique ou à affichage digital.
Avantageusement, l'appareil ainsi conçu comportera egalement
des moyens d'amplification electronique relies d'une part à la
sortie de la jauge de pression differentielle électronique et
d'autre part aux moyensr
... .. . . . . . . . . ~ _ .. _ _ _ _ _ . .. _ ... _ . .
3~
de visualisation et/ou dlenxe~istxement~ I a
Le sphy~mograPhe ainsi concu permet de d~terminer de fa-
çon continue, par voie externe non traumatique les param~tres cir-
culatoires desires.
La contre~pression~ constante maintenue dans le brassard
est tr8s faible de l'ordre de 15 mm Hg lorsqu'il est applique sur
la carotide et de l'ordre de 30 a 40 mm Hg lorsqu'il est fixe sur
un membre. De cette façon ni la circulation artérielle ni le retour
veineux ne sont perturbes.
Les sphygmographes utilises ~ l'heure actuelle sont d'u-
tilisation assez délicate. Ils exigent un positionnement rigoureux
du capteur. Cet inconvenient peut ~tre supprim~ au moyeu du sphyg-
mographe selon l'invention. ~a sensibilita de ce dernier es~t très
grande ce qui lui permet de deceler de tres ~aibles modifications
des parametres enregistres. D'autre part, la finesse du tracé, dans
des conditions d'utilisation aussi simples, est remarquable. Ce
tracé permet notamment de determiner d'autres renseignements sphyg-
mographiques que ceux cites ci~dessus notamment la fréquence respi-
ratoire.
Le sphygmographe, selon l'invention, peut être utilisé
en hemodynamique cardiovasculaire humaine et véterinaire et pour la
surveillance de la circulation peripherique.
Outre la détermination de la forme, de l'amplitude et de
la frequence du pouls, le procede de l'invention pourra etre utili-
se pour la determination d'autres parametres circulatoires.
Ainsi, le procede de l'invention suivant dlautres appli-
cations, permettra soit de surveiller en continu les variations de
pression arterielle soit de d~ter~iner de façon automatique et
periodique les pressions systolique, moyenne et diastolique.
En ~ue de surveiller en continu les variations de pres-
sion arterielle, on utilisera les variations da l'amplitude maxi-
mum de la pression intraarterielle dans une artere ~aiblement com-
primee en continu ~ une pression constante tr~s infarieure ~ la
'7~
pression diastolique du patient~ Par contret en vue de mesurer
périodiquement les pressions systolique, moyenne et diastolique,
on exploitera les vari~tions de l~amplitude de la turbulence intra
arterielle dans une artere decomprimee depuis une pression supra-
systolique jusqu~ une pression infradiastolique.
Les caractéristiques et avantages de l'invention ressor-
tiront d~ailleurs de la description qui va suivre, ~ titre d'exem-
ple, en réference aux dessins schématiques annexes sur laquelle:
la figure 1 représente des courbes de variations de la
turbulence intra-artérielle induite en ~onction de la contre-pres-
sion d'un brassard comprimant une artere. Ces courbes représentent
egalement les variations de l~amplitude de la grandeur electrique
issue de la jauge de pression différentielle electronique ~pres
integration par rapport au temps.
la figure 2 represente l~enveloppe mathématique de
l'amplitude "a" des impulsions electriques issues de la jauge de
pressian diffêrentielle en fonction de la contre-pression "P"
dans le brassard.
la figure 3 represente un diagramme d'amplitudes "a",
~0 diagramme obtenu après integxation des amplitudes de la figure 2
"en signaux en marche d'escalier" en fonction de la contre.pression
"P" dans le brassard.
la figure 4 represente un diagramme d'amplitudes "a",
diagramme obtenu apres differentiation~ par rapport au temps, des
"signaux en marche d'escalier" repr~sentés ~ la figure 3, et ce
en fonction de la contre-pression "P" dans le brassard.
la figure 5 repr~sente un diagramme d'amplitudes "a",
diagramme obtenu apres integration des amplitudes negatives de
la figure 4 en `'signaux en marc~e d~escalier" puis differentia-
tion par rapport au temps~ de ce~ "signaux en marche d~escalier"et cet en fonction de la contre.pression '`P`' dans le brassard.
la flgure 6 représente un diagramme de l'appareil selon
l'inven*ion
- 5a
~s ~ 37~1
la ~i~ure 7 xepx~sente un dia,~ram~e du sph~gmographe
selon l'in~ention,
la figure 8 repr~sente un di~ramme de l'appareil selon
l'in~ention adapte a la ~urveillance continua de variation~ de la
pression art~rielle.
la ~igure 9 repr~sente un diagramme de l'appareil selon
l'invention adapte a la d~termination p~riodiqu0 et ~ l'affichage
des pressions systolique, moyenne-et diastolique.
la figure lO qui appara~t ~ur la m~me planche de dessins
que la figure 1 représente un diagramme d'un int~grateur en
"signaux en marche d'escalier"~
La courbe (l) de la fi~ure l repr~sente les variations
de l'amplitude de la turbulance induite dans une art8re ou le~
yariations de l'amplitude de l'onde de choc sur la-face interne
d'un brassard en ~onction de la,contre-pression "P" appli~u~e sur
. . .
celte art~re par le brassard en ~_ ~-~
~s ~ 3 i'~
question depuis une pression suprasys-tolique jusqu'à une pression
infra-diastolique.
L'allure générale de la courbe (1) de la figure 1 traduit
parfaitement les observations expérimentales décrites par la
suite.
Si on applique, sur une artère, une pression extérieure
au moyen, par exemple d'un brassard gonflé à une pression suffi-
sante pour écraser l'artère jusqu'à la fermer complètement, le
sang ne peut plus circuler librement. Par consequent, si les
parois de l'artère sont collabées aucune force pulsatoire n'est
transmise au brassard. Si la pression d'écrasemen-t est graduel-
lement rédui-te, l'artère tend à se réouvrir : au moment de la réou-
verture, la valeur de la contre-pression du brassard correspond
à la pression systolique du patient. Si on diminue davantage
la pression exterieure, la turbulence induite dans l'artère augmen-
te ainsi que l'amplitude de l'onde de choc sur les parois de
l'artere se traduisant par une variation de pression captee par
la face interne du brassard. Si la contre-pression continue a
diminuer, la turbulence sanguine passe par un maximum : a cet
instant, la contre-pression dans le brassard correspond à la
pression moyenne du patient. Une diminution poursuivie de la
- contre-pression se traduit alors par une diminution de la -turbu-
lence intra-arterielle induite et, par conséquent, par une dimi-
nution de l'amplitude de l'onde de choc ainsi produite.
A un moment donné, la turbulence intra-artérielle s'atténue
brutalement et le flot sanguin redevient pratiquemen-t laminaire :
à cet instant, la contre-pression correspond à la pression diasto-
lique du patient.
En admettant que la pression artérielle du sujet soumis à
3n 1 ~ experience ne varie pas, l'allure générale de la courbe de
variations de la turbulence intra-arterielle en fonction d'une
nouvelle contre-pression suprasystolique suivie d'une diminution
-6-
. . . ,, ;
3'7G~
de cette contre-pression jusqu'a une valeur infradiastolique
se superposera à la courbe (1) de la figure 1.
Si pour une raison quelconque, la pression artérielle du
sujet se modifie, cette modification entralnera une translation
de la courbe (1) le long de l'axe des contre-pressions : une
baisse de pression artérielle du patient se traduire par une
translation de la courbe (1) vers la gauche, soit la courbe (2)
tandis qu'une hausse de pression artérielle entralnera une trans-
lation de cette courbe (1) vers la droite, soit la courbe (3).
Par conséquent, toute baisse de pression artérielle pour
une contre-pression constante dans le brassard entralne une augmen-
tation du phénomcne intra-arteriel mesure e-t reciproquement toute
hausse de pression artérielle du sujet en-tralne une baisse du
phenomene intra-artériel mesure;.
Le procedé de l'invention, appliqué à la surveillance con-
tinue de variations de la pression artérielle consistera à
maintenir la contre-pression dans le brassard a une valeur cons-
tante et inferieure à la pression diastolique du patient, à
isoler ou pas, par rapport au brassard, l'une des deux entrees de
la jauge de pression differentielle electronique afin que les
phenomènes intra-ar-teriels provoquant des variations de la contre-
pression dans le brassard soient captes par ladite jauge et
transformes en une grandeur electrique continue et proportionnelle
aux phenomènes intra-arteriels, à integrer, par rappor-t au temps,
la grandeur electrique ainsi produite puis à declencher une
alarme visuelle et/ou sonore pour toute modification d'amplitude
de la grandeur electrique integree.
De preference, la grandeur electrique délivree par la jauge
de pression differentielle sera amplifiee avant son integration.
L'appareil, selon l'invention, adapte à la surveillance
en continu de variations de la pression artérielle, suivant le
procéde décrit ci-dessus comportera, en outre, à la sortie de la
-7-
3'76~
jauge de pression differentielle electronique, un circuit inte-
grateur, par rapport au temps, des impulsions electriques delivrees
de façon continue par ladite jauge suivi de moyens de detection,
à seuils reglables, des variations d'amplitude de la grandeur
electrique integree, ces moyens de detection etant capables de
declencher une alarme visuelle et/ou sonore et comportant des
moyens aptes à supprimer les "art:ifacts'', c'est-à-dire les
variations fugaces d'amplitude electrique resultant de varia~ions
brèves de la grandeur electrique integree provoquees par des
mouvements du patient.
Avantageusement, l'appareil ainsi concu comportera egalement
des moyens d'amplification electronique relies d'une part à la
sortie de la jauge de pression differentielle electronique et
d'autre part au circuit integrateur.
Lorsque la mise en oeuvre de l'appareil ainsi decrit s'effec-
tue après obturation de la branche de la canalisation en y reliée
au reservoir d'air, la jauge de pression differentielle électro-
nique joue le rôle de jauge de pression absolue electronique.
Il est evident, que dans ces conditions, la jauge de pression
différentielle électronique pourrait être remplacee par une jauge
de pression absolue de type electronique ou pneumatique.
Suivant un perfectionnement à l'appareil decrit precedemment,
pour la surveillance en continu de la pression arterielle, on
relie le detecteur de variations d'amplitude à un système quelcon-
que de visualisation et/ou d'enregistremen-t de la pression arte-
rielle. ~ r
Suivant un autre perEectionnement a l'appareil decrit prece-
demmen~, on ajou~e, à la sortie de la jauge de pression differen-tiell(
electronique des moyens aptes à visualiser et/ou enregistrer la forme,
l'amplitude et la frequence du pouls.
L'appareil,selon~l'invention, adapte à la surveillance de varia-
tions de la pression arterielle fonctionne par voie externe non trauma
~`-? ~
8--
3'76~
tique.
Le contre-pression constante maintenue dans le brassard, est
suffisamment faible pour ne gêner ni la circulation artérielle ni
le retour veineux. . . . . ._____ ,
~/
., " ,
. : ,- .
-8a-
3'~
L'appareil en question est d'un emploi très facile et
d'une très grande sensibilite. Il permet de deceler, par exemple,
des hausses ou des baisses de pression diastolique avec une
sensibilite importante. Par exemple, il pourra détecter des
variations de pression diastolique de l'ordre de ~ lmm Hg.
L'appareil selon l'invention pour la surveillance de
variations de la pression arterielle peut etre utilise dans les
mêmes domaines que le sphygmo~raphe decrit precedemmen-t.
En outre, l'appareil en question trouvera ses applications
aussi bien en medecine humaine quc veterinaire ainsi que dans
la recherche pharmacologique en vue, par exemple, d'etudier des
medicaments hypotenseurs.
La mesure automatique et periodique des pressions systolique,
moyenne et diastolique au moyen du procede de l'invention ainsi
que leur aEfichage digital, repose sur l'exploitation de la
courbe de la figure 2 representant les variation de l'amplitude
des impulsions electrique à la sortie de la jauge de pression
differentielle en fonction des variations de contre-pression dans
le brassard depuis une valeur superieure à la pression systolique
du patient jusqu'à une valeur inferieure à la pression diastolique
de ce patien-t.
Les pressions systolique (Ps), moyenne (Pm) et diastolique
(Pd) correspondent chacune à un des trois points caracteristiques
de la courbe de :La figure 2, ces points correspondant aux
chan~ements de pen~c de la cour~e.
Le principe de la mesure des pressions systolique, moyenne
et diastolique d'un patient, au moyen clu procede de l'invention,
consistera essentiellement à faire varier la contre-pression dans
le brassard depuis une valeur suprasystolique jusqu'à une valeur
infradiastolique tout en affichant digitalement les valeurs de la
contre-pression dans le brassard correspondant aux points Ps,
Pm et Pd de la courbe de la figure 2.
.~ .
D. _ 9 _
~ 13'~6Q
Le procede ~e l'invention, applique à la dé-termination
periodique e-t automatique ainsi qu'à l'affichage digital des
pressions systolique, moyenne et diastolique consistera à faire
varier la contre-pression dans le brassard depuis une valeur
superieure à la pression systolique du patien-t jusqu'à une
valeur inferieure à la pression diastolique de ce patient, à
isoler ou pas, par rapport au brassard, l'une des en-trees de la
jauge de pression differentielle electronique afin que les pheno-
mènes intra-arteriels provoquant des variations de la contre-
pression dans le brassard soient cap-tes par ladite jauge et
transformes en une grandeur electrique continue et proportion-
nelle aux phenomènes intra-arteriels, à relever en continu et à
transformer les contre-pressions instantanees règnan-t dans le
brassard en une grandeur electrique au moyen d'une jauge de pres--
sion absolue electronique reliee à ce dernier, cette dernière
grandeur electrique etant delivree de manière continue avec
une amplitude proportionnelle à l'impulsion pneumatique reçue,
à relever simultanement et électroniquement des renseignemen-ts
aux trois points caractéristi~ues de la courbe de variations de
l'amplitude de la grandeur electrique issue de la jauge de pres-
sion differentielle electronique en fonction de la con-tre-pression
dans le brassard et à afficher digitalement les trois valeurs de
la contre-pression dans le brassard qui correspondent aux trois
points precites et qui indiquent les pressions systolique, moyenne
et diastolique.
De preference, les grandeurs electriques issues respectivement
de la jauge de pression differentielle electronique et de la
jauge de pression absolue electronique seront amplifiees avant leur
traitement ulterieur.
L'obtention electronique des renseignements, dont question
precedemment ainsi que l'utilisation precise de ces renseignements
seront explicites en detail ci-dessous.
~ J
~ -10-
3~6~
La figure 2 represente l'enveloppe matllema-tique des
amplitudes ''a'' de la grandeur electrique delivree par la jauge
de pression differentielle electronique en fonction de la
contre-pression ''P'' du brassard.
- La derivee da quitte la valeur zero en Ps, s'annule et
dP
change de signe en Pm et devient très grande en Pd.
La derivee da peut être convertie en une derivee mathema-
dP
tique de l'amplitude ''a'' par rapport au temps ''T ", suivant
l'egalite da dax _Tce qui eq i t 3 da
dP dTdP dP
da da
dT = dT
,, ~
dP vitesse de degonflement du brassard.
dT
La vitesse de degonflement du brassard, si elle n'inter-
vient pas dans la determination de Ps et Pm par contre dev~a être
la plus petite possible pour pouvoir determiner Pd avec precision.
Cette vitesse de degonflement du brassard peut être maintenue
- constante durant la manipulation de sorte que la derivee da
peut être assimilee à k da , k etant une constante.
Du point de vue electronique, on ne considèrera pas da
mais bien la differentiell~ ~ a = ~ a dP
T . Dans cette
' P
~ T
equation, ~ a represente la difference d'amplitude de grandeur
electrique entre les instants T +~T et T alors que P represente
la difference de contre-pression dans le brassard entre les
instants T ~ T et T.
Pour unc plus grclndc facilite, on choisit un intervalle de
temps~_"T constant et egal par exemple à l'intervalle entre deux
battements cardiaques. D'autr~ part, la vitesse de degonflement
du brassard etant choisie de façon à être lente et constante
durant la manipulation,~ P est lui-meme assimile a une constante.
Par consequent, la suite du raisonnement pourra être effec-
--11--
. . . .: . . ; . ,
3'~
tue sur les G a uniquement.
On remarque qu'en Ps,~ ~a quitte une valeur pratiquementnulle, pour une valeur positive, qu'en Pm, / ~a s'annule et change
de signe et qu'en Pd,/ a devient tres grand.
Le procede electronique decri-t ci-après a pour bu-t d'ob-
tenir uniquement en Ps, Pm et Pd, des~ a quit-tant une valeur
nulle et franchissant une valeur d'amplitude seuil prealablement
programmee.
A cct crLct, on transformc cn ''signaux cn marchc d'csca-
lier'', les differences d'amplitudes a des impulsions électri-
ques representees sur la figure 2. Ces marches d'escalier, qui
evoluent comme le montre la figure 3 sont obtenues à l'aide
d'un circuit integrateur comprenant un dephaseur. La hauteur
de chaque ''signal en marche d'escalier'' est proportionnelle à
i ~ a et de même signe.
''Les signaux en marche d'escalier'' de cette figure 3 sont
alors differenties, par rapport au temps, ce qui donne une serie
d'imp~llsions tres brcvcs, proportionncllcs .i l'ocart cntrc chaquc
marchc d'escalier. Ces impulsions evoluent commc l'indique la
ri~ur~ 9.
Le point A de la figure 4 represente l'instant où les
impulsions apparalssent, c'est-a-dire quit-tent une valeur nulle.
Comme 1'indique la figure 4, l'axe des amplitudes nulles se situe
sur l'axe des abscisses.
Le point A correspond à la pression systolique. Quant au
point B, il represente le moment où les impulsions changent de
signe, c'est-à-dire passent par une valeur nulle et la quittent ~-
en conservant le signe acquis par le changement.
Le point B correspond à la pression moyenne.
Pour detecter le point C où l'amplitude de l'impulsion
est negative et maximum, des procedes analogues a ceux qui ont
permis de passer de la figure 2 à la figure 4 sont appliques aux
12-
L
~1~3'7~
impulsions negatives de la figure 4, ces impulsions negatives
etant au prealable rendues positives au dephasage près.
Au point D, on a, comme aux points A et B, une amplitude
d'impulsion qui passe par une valeur nulle et la quitte. Le re-
sultat, ainsi obtenu, est represente à la figure 5.
- Le point D represente la pression diastolique du patient.
Au moment où l'impulsion au point A franchit le seuil
d'amplitude correspondant prealablement programme, et represente
sur la figure 4 par un -trait discontinu, un ''top'' es-t emis,
c'est-à-dire une impulsion electrique très brève qui bloque une
memoire electronique. Le même procede est applique respectivement
aux points B et D de sorte que deux autres m(moires peuvent etre
bloquees.
Pendant le degonflement du brassard depuis une pression
suprasystolique jusqu'à une pression-infradiastolique, on
relève en permanence la pression instatanee a l'interieur de ce
brassard et on la transforme au moyen d'une jauge de pression
absolue electronique en une grandeur electrique continue et
d'amplitude proportionnelle a l'impulsion pneumatique reçue.
2~ Cette grandeur electrique est alors digitalisee par un voltmètre
numerique. L'information digitale obtenue est alors envoyée sur
les trois memoires dont question precedemmen-t, chacune d'elles
etant suivies d'un affichage digital.
Au moment du blocage de chacune de ces trois memoires,
l'information digitale correspondant à la pression dans le bras-
sard a cet instant est aff:ichee. Le blocage des memoires s'effec-
tuant uniquement aux point A, B et D des figures 4 et 5, la
pression instantanee a l'interieur du brassard au moment des
trois blocages en question correspond aux pressions systolique,
moyenne et diastolique du patient.
L'apparei:L selon l'invention adapte a la mesure periodique
et automatique des pressions systolique, moyenne et diastolique
~ . , .
~ -13-
, . . .
~3~
ainsi qu'à leur affichage digi-tal, comportera en outre, d'une
part, une jauge de pression absolue electronique reliee au
brassard et à un voltmètre numerique lui-même connecte à trois
memoires electroniques suivies chacune d'un système d'affichage
digital et d'autre par-t à la sortie de la jauge de pression dif-
ferentielle electronique des moyens d'integration en "signaux
en marche d'escalier'', l'amplitude de ces signaux etant propor-
tionnelle aux impulsions electrique delivrees par ladite jauge
de pression different:iellc a:insi clue des moyells ~e dlEferentiation,
par rapport au tcmps, des nouvelles impulsiolls ainsi obtenues,
ces moyens de diEferentiation etant eux-mêmes connectés à trois
systèmes a seuil d'amplitude prealablement programmee, ceux-ci
etant relies chacun a une des trois memoires electroniques.
Un premier moyen d'integration est relie a un premier moyen
de differentiation lui~même connecte à deux des trois systèmes
à seuil en question en vue d'un affichage digital ulterieur
de la pressiorl systolique e-t a la pressioll moyenne.
D'autre part, le premier moyerl de diEférentiation est relie
a un second moyen d'integration en ''signaux en marche d'escalier''
suivi d'un second moyen de differen-tiation lui-même connecte a
un systeme a seuil d'amplitude prealablement programmee en vue
d'un affichage digital ulterieur de la pression diastolique.
Avantageusement, l'appareil ainsi conçu comportera en outre
des moyens d'amplification electronique situes directement à la
sortie de la jauge de pression differentielle electronique et à
la sortie de la jauge de pression absolue electronique.
Lorsque la mise en oeuvre de l'appareil decrit precedemment
pour la determination de la pression arterielle s'effectue après
~obturation de la branche de la canalisation en ~ reliee au reser-
voir d'air, la jauge de pression differentielle electronique jouele rôle de jauge de pression absolue electronique.
Il est evident que dans ces conditions, la jauge de pression
-13~-
, . . .. .
~3~6~
differen-tielle electronique pourrait être remplacee par une
jauge de pression absolue de type electronique ou pneumatique.
En definitive, toute jauge de pression capable de fournir
a sa sortie, une grandeur electrique dont l'amplitude decrit la
courbe de la figure 2 en fonction de la con-tre-pression dans le
brassard peut remplacer avantageusement dans cet-te application
la jauge de pression differentielle electronique en question.
De même, toute jauge de pression capable de transformer les
contre-pressions dans le brassard en une grandeur electrique conti- ;~
nue et proportionnelle a celles-ci pourra etre utilisee avan-ta-
geusement en lieu et place de la jauge de pression absolue prevue
a cet effet.
L'appareil selon l'invention ainsi perfectionné en vue de
determiner les prcssions sys-tolique, moyenne et diastolique, fonc-
tionne par voie externe non trauma-tique.
Son utilisation est a la fois simple et précise. Il permet
de determiner et d'afficher les pressions systolique, moyenne
et diastolique, avec une precision de + 2 mm Hg, a la fois en
medecine humaine et veterinaire.
~n cela, l'appareil en question est superieur aux appareils
dejà connus dans cette application. Par ailleurs son système
d'affichage est entierement nouveau et permet de visualiser la
valeur de la pression moyenne.
On precisera egalement qu'il est possible de combiner en un
seul appareil, l'appareil selon l'invention pour la mesure de la
pression arterielle avec celui pour la surveillance de variations
de cette même pression arterielle.
~ :I'apl~.lrcil scloll ]'invclltio~ o~lr la mcsurc (lc la prcssion
arterielle, on peut adjoindre, à la sortie de la jauge de pression
differcntielle, un integrateur, par rapport au -temps, des impul-
sions electriques issucs de cette jaugc suivi dc mQyens dc dctectio
a seuils reglables des variations d'amplitudc de la grandeur
-13b-
3'~76~D
électrique intégrée, ces moyens étant capables de déclencher une
alarme visuelle et/ou sonore.
D'autre part, on peut envisager de placer à la sortie du
premier intégrateur de ''signaux en marchc d'escalier " prévu
dans l'appareil pour la mesure de la pression artérielle, des
moyens de détection à seuils réglables des variations d'amplitude
de la grandeur électrique intégrée, ces moyens étant capables de
déclencher une alarme visuelle et/ou sonore.
On a ainsi conc;u un appareil permettant de surveiller des
1~ variations de la pression artérielle, par exemple, entre deux
déterminations et affichages de celle-ci.
Il est egalement possible d'ajouter, a la sortie de la
jauge de pression differentielles electronique, dans le cas des
deux variantes decrites ci-dessus, des moyens aptes à visualis~r
et/ou enregistrer la forme,~
.
l'amplitude et la Erequence du pouls,
~ n tel appare.~l sera utile, par consequent, pour deter~
miner la forme, llamplitude et la ~requence du pouls ainsi que
les pressions systolique, moyenne et diastolique. En outre, cet
appareil permettra de sur~eille~ des variations de la pression .
arterielle.
Toutes les yariantes de l~appareil selon l'invention dé-
crites ci-dessus font egalement partie de la pr~sente invention.
On mentionnera egalement que dans l~appareil selon
l'invention, dans ses perfectionnements decrits ci-dessus ainsi
que dans toutes leurs variantes, il est possible de rendre
automatique certaines phases de fonctionnement.
. Par exemple, il est possible de prevoir un systeme
- electronique permettant le gonflement du brassard jusqu'à une
pression predeterminee ainsi que la f~rmeture automatique du
systame d~obturation ~ixe sur llune des branches de la canalisa-
tion en Y .
De même, on peut envisager de rendre automatique les
gonflements et degonflements du brassard suivant une frëquence
pre-programmee.
Conformement a la forme de realisation illustree par
la figure 6, un appareil selon l~invention pour la mesure de
paramatres circulatoires par voie externe comporte un brassard 1
réalise sous la forme d'une enveloppe torique creuse en matière
plastique ou en caoutchouc dont la cavite intérieure étanche est
reliee ~ une canalisation 2 se diyisant en deux branches 2a et 2b.
La branche 2a aboutit directement au.capteur 3a de l'appareil 3
tandis que la branche 2_ aboutit a une entree d'un reservoir
etanche d~air 4, la sortie de ce ~servoir d~air etant reliee au
3a capteur 3 de l~appareil 3, Un robinet d~arr~t 5 est ins~re dans
la branche 2_ dans laquelle d~houcher en aval dudit robinet par
rapport au brassard, la tuyauterie de refoulement 6 d~une pompe
e~
,~
... . ~ . ,
~ ~LlV37~
a air 7.
Llapparell 3 e~t ~vantageusement r~alise sous la forme
d'une jauge de pression di~farentlelle 81ectronique, en soi connue,
qui ~ part~r de deux pressions di~erentes ~met un signal analogi-
que electronique proportionnel a la différence des pressions consi-
dérées reçues respectivement par les capteurs 3a et 3b de cette ..
jauge. Il peut s'agir, par exemple~ de l'appareil qui se trouve
dans le commerce sous la re~erence LX 3700 D de la Société
Am~ricaine National Semi~Conductor lequel comprend un pon~ de
Wheatstone a quatre piézo~resistances. Les capteurs 3a et 3b de
cet.te ~auge de pression différentielle électro.nique sont en
réalite deux piezo~résistances voisines du pont de Wheatstone
a quatre piézo-résistances dont il est fait mention plus haut~
. - On peut également utiliser comme appareil 3 des syst~mes
commercialisés par Crouzet ou Schlumberger soit ~ pont de piezo- .
resistances avec incorpoxation év~ntuelle d'un amplificateur
et d'un circult.therm.ostate .--------- --------~''' ~'~
.. .. _ _
~ 33t76~
soit à haute fréquence avec décalage de phase proportionnel aux
différences de pression.
La canalisation 2 sera realisée avantageusemen-t au moyen
de tuyaux en matière souple de préférence en caoutchouc et le
diamètre interieur de ces canalisations sera d'environ 2 mm.
Le reservoir d'air 4 pourra être constitué, par exemple
d'une enceinte creuse -telle qu'une sphère creuse ou un cylindre
creux en verre du genre résonnateu:r de type He]moltz. Il
pourra s'agire également d'un ensemble de cavités creuses.
Quant au robinet d'arre-t 5, il pourra s'agir, par exemple
d'un simple robinet manuel ou de preference d'une électrovanne.
On decrira, p.~r la S~l:itc, lc fonctionncmcnt de .l.'~)l?arc i l
selon l'invention.
Après que le brassard ait e-l;e placé autour d'un mcmbre du
patient, la pompe 7 est enclenchée, le robinet 5 étant ouvert.
On gonfle le brassard jusqu'à une certaine valeur de pression :
cette pression est identique dans le brassard et dans les deux
capteurs 3a - 3b de l'appareil 3. On ferme le robinet. La pres-
sion reste la même dans le capteur 3b du fait de l'étanchéité du
corps de pompe 7. Le réservoir d'air 4 sert uniquement de pres-
sion de reference de façon a pallier un éventuel manque d'etan-
chéité du corps de la pompe.
Les varia-tions de pression dues aux phénomènes intra-
arteriels engendrent une onde de choc reçue par la paroi arterielle
qui la re~ransmct a la face intcrllc du ~rassarcl induisant dans
l'enceinte intérieure de celui-ci de faibles variations de pression.
La pression dans le brassard augmentée des faibles variations de
pression dues aux phénomènes intra-artériels est transmise dans
le capteur 3a.
La difference de pression entre les capteurs 3a - 3b après
amplification, deséquilibre le pont de Wheatstone a quatre piézo-
resistances de l'appareil 3, ce qui engendre une tension electrique.
~7
~?,~",
-16-
,
~1~3~
La tension electrique issue de l'appareil 3 est continue et
proportionnelle aux variations de pression dues aux phénomènes
intra-arteriels.
L'appareil selon l'invention peut egalement fonctionner
en maintenant le robinet d'arrêt 5 ouvert durant toute l'operation.
Dans ce cas, la pression initiale de gonflement du brassard
augmentee des variations de pression dues aux phenomènes intra-
arteriels sont transmises d'une part au capteur 3a e-t d'au-tre part
au reservoir d'air 4 qui modifie lineairement, d'un facteur ~,
l'amplitude du phenomène vibratoire de frequence constante. Le
reservoir d'air joue, ainsi le rôle de resonnateur.
Le coefficient ~ de modifica-tion en question est le suivant :
~ Q
\J (1-lu2~ ~ 4, 2 U2
Q =nombre de cavites resonnantes.
u Frequence cardiaque (- 1,2 Hertz) ou ses harmoniques
Frequence de resonnance propre du resonna-teur
~= coefficient d'amortissement du système resonnant.
~ ~ 2~ si on utilise du verre et du caoutchouc.
La jauge de pression differentielle electronique 3 mesure
alors la difference entre les pressions règnant dans les capteurs
3a - 3b, il la multiplie par un coefficient K et la transforme
en une grandeur electrique comme decrit precedemment.
Le sphygmographe selon l'invention, conformement à la forme
de realisation representce i la figure 7 comprend le brassard 1,
la canalisation 2 divisee en ses deux branches 2a et 2b, le
rob;nct 5, la pompe ~i air 7, lc reservoir d'air 4 et la jauge
de pression difEerentielle elcctronique 3 comportant les capteurs
3 a et 3b. En outre, à la sortic dc l'appareil 3 se trouve un
système d'amplification electronique 8 tel qu'un amplificateur
electronique forme de un ou plusieurs etages lineaires d'ampli-
~ .
-17-
~3~7~i~
fication à circults intégres, suivi d'un frequencemètre 9 et
d'un enrcgistreur 10 de -type graphique ou oscilloscopique.
Le fonctionnement du sphyymographe ainsi consu peut être
decrit comme suit.
On place le brassard 1 autour d'un membre du pa-tien-t et on
enclenche la pompe 7, le robinet 5 etant ouvert. On gonfle le
brassard jusqu'~ obtention, à l'interieur de celui-ci d'une
pression très inferieure à la pression diastolique du patient
(environ 15 mm l~g). On ferme le robine-t 5. La jauge de pression
differentielle 3 mesure entre les pressions règnant dans les
capteurs 3a - 3_, il la multiplie par un coefficien-t K et la
transforme en une tension electrique qui es-t envoyee dans l'ampli-
ficateur electronique 8. La tension elec-trique amplifiee est
alors envoyee dans le frequencemètre 9 qui affiche la frequence
cardiaque et dans l'enregistreur 10 dont le stylet trace des
courbes representant la forme du pouls.
Conformement à la forme de realisation representee à la
figure 8, un appareil selon l'invention pour la surveillance de
variations de la pression arterielle comprend le brassard 1, la
canalisation 2 divisee en ses deux branches 2a et 2_, le robinet
5, la pompe à air 7, le reservoir d'air 4,1a jauge de pression
differentielle electronique 3 comportant les capteurs 3a et 3b.
En outre, à la sortie de l'appareil 3 se trouve un système
d'amplification electronique 11 tel qu'un amplificateur electronique
forme de un ou plusieurs etages lineaires d'amplification à
circuits intégres, par exemple un amplificateur SFC 2741 EC
commercialise par la firme Sescosem.
L'ampliicateur 11 est lui-même relie à un integrateur 12 de
type classique suivi d'un système d'alarme 13 à seuil reglable qui
detecte et compare des~amplitudes d'impulsions electriques à un
niveau d'amplitude prede-termine. Le systeme d'alarme en question
delivre des signaux sonores et/ou lumineux pour des amplitudes ~ 3
-18-
,
3~76Q
d'impulsions electriques de duree suffisammen-t longues depassant
l'amplitude seuil.
L'appareil ainsi concu, pour la surveillance en continu de
variations de la pression arterielle fonctionne comme suit.
On a donné, à titre d'exemple, le fonctionnement et l'utili-
sation de cet appareil dans le cas d'une surveillance de baisse
de pression artérielle.
On place le brassard 1 autour d'un membre du patient. Le
robinet 5 étant, par exemple ouvert, on enclenche la pompe 7 et
on gonfle le brassard jusqu'à obtention à l'interieur de celui-ci,
d'un pression constante et inférieure à la pression diastolique
du patient.
La jauge de pression différentielle 3 mesure la différence
entre les pressions règnant dans lcs capteurs 3a - 3b et comme
decrit precedemment, la transforme en une tension electrique. Les
impulsions electriques recueillies a la sortie de l'amplificateur
11 sont alors integrees en surfaces par rapport, au temps, au ~ ~-
moyen de l'integrateur 12, pour obtenir un niveau continu et
proportionnel à l'aire de l'impulsion. La tension electrique issue
de l'integrateur 12 est alors dirigee vers le système d'alarme 13. ;
L'alarme fonctionne lorsque l'amplitude de la tension electrique
atteint une amplitude seuil prealablement fixee durant un temps
\ suffisamment long par exemple 5 et 6 secondes.
Sur la figure 1, on a suppose que al représente, pour une
contre-prcssion P' du brassard, l'amplitucle dc la tension elec-
trique issue de l'intégrateur au départ de la manipula-tion. L'ex-
perimenta-teur programmera, par exemple comme amplitude seuil, la
valeur de l'amplitude a' / al.
Si au cours de l'expérience, la pression artérielle du sujet
diminue, la courbe (1) obtenur au départ de l'essai se déplace et
vient occuper la position de la courbe (2) par exemple. Dans ce
cas, une alarme se déclenchera pour l'amplitude a2 / a'.
~19- :.
1~3~
ConEormément à la formc de réalisation représen-tée à la
figure 9, un apparcil sclon l'inventioll pour la cletermination ct
l'affichage des pressions systolique, moyenne et diastoliquc
comprend le brassard 1, la canalisation 2 divisee en ses deux
branches 2a et 2b, le robinet 5, la pompe a air 7, le réservoir
d'air 4 et la jauge de pression différentielle élec-tronique 3 com-
portant les cap-teur 3a e-t 3b.
En outre, à la sortie de l'appareil 3 se trouve un système
d'amplification électronique 14 tel qu'un amplificateur électro-
nique formé de un ou plusieurs étages linéaires d'amplification
à circuits intégrés, par exemple un amplificateur SFC 2741 EC.
L'amplifica-teur 14 est lui-même relié à un premier inté-
grateur 16 de ''signaux en marche d'escalier''. Un tel inté-
grateur est représenté à la figure 10. Celui-ci comprend le
dephaseur 17 de ~I compose d'un condensateur e-t d'un amplificateur
sans contre reaction, le différentiateur 18 de type classique
forme d'un condensateur et d'une résistance, les diodes 19 et 20,
l'amplificateur électronique 21, la por-te 22, le condensateur 23
et l'amplificateur 24 monté en adapteur d'impédance.
L'intégrateur 16 est connecte à un premier differentiateur
25 de type classique. A la suite du differentiateur 25 se trouve
un deuxième intégrateur 26 de ''signaux en marche d'escalier''
identique à l'élément 16.
A la suite de cet integrateur 26 se situe le differentiateur
27. Les deux differentiateurs 25 et 27 sont eux-mêmes connectes
à des circuits à seuils d'amplitude : le différentiateur 25 est
relié au circuit 28 seuil de la pression systolique c-t au circuit
~ 29 seuil de la pression moyenne tandis que le différen-tiateur 27
est relié au circuit 30 seuil de la pression diastolique.
Ces circuits seuils sont constitués de telle manière que les
impulsions issues des différen-tiateurs sont envoyées en opposition
~.~
~ -20-
3~
à une tension électrique seuil : seules les impulsions, issues
des differentiateurs, superieures à la con-tre-tension peuvent
passer vers un amplificateur.
Les circuits seuils 28, 29 et 30 sont reliés respectivement
aux memoires electroniques 31, 32 et 33 elles-memes connectees
respectivement aux systèmes d'affichage digital 34, 35 et 36.
D'autre part, le brassard est relie a une jauge de pression
absolue electronique 37 a pont de Wheatstone de piezo-resistances,
cette jauge etant elle-même connectee a un amplificateur elec-
tronique 38 -tel que ceux cites precedemment. L'amplificateur
38 est relie au voltmètre numerique 39 connec-te aux trois memoires
electroniques 31, 32 et 33.
Le système d'affichage 34 indique la pression systolique, le
système d'affichage 35, la pression moyenne et le sys-tème
d'affichage 36 la pression diastolique.
L'appareil ainsi consu pour la determination et l'affichage
de la pression arterielle fonctionne de la fason suivante.
On place le brassard 1 autour d'un membre du patient~ Le
robinet 5 etant, par exemple ouvert, on enclenche la pompe 7 et
on gonfle le brassard jusqu'à obtention, à l'interieur de celui-ci,
d'une pression superieure à la pression systolique du patient.
On procède alors au degonflement du brassard, suivant une
vitesse lente et constante, depuis la pression initiale, suprasys-
tolique, jusqu'a une pression infradiastolique. La vitesse de
degonflemen-t sera telle que le passage de la pression suprasysto-
lique s'effectuera par exemple en 15 à 20 secondes.
La jauge de pression diEferentielle 3 mest~re, a chaque ins-
tant du degonflement, la difference entre les pressions regnant
dans les capteurs 3a - 3b et, comme decrit precedemment, la
transforme en une tension electrique. Les impulsions electriques
recueillies a la sortie de l'amplificateur 14 sont ensuite deviees
en totalite vers le dephaseur 17 de l'integrateur 16 "en signaux
"~'; '
-?~-
~3~
en marche d'escalier'' represente à la fi~ure 10. Ce dephaseur
17 est constitué d'un condensa-teur et cl'un amplificateur sans
contre reaction dans lequel le siynal electrique penètre par
l'entree negative.
Le signal, dephase d'une valeur de ~ est alors differen-
tie, par rapport au temps, au moyen de l'element 18. La diode20 selectionne alors la partie positive du signal dif~erentié,
ci qui, après passage dans l'amplificatcur 21, commande l'ouvcr-
ture de la porte electronique 22.
D'autre part, les impulsions provenant de l'amplificateur
14 sont egalement deviees vers la diode 19 qui en selectionne la
partie positive et la transmet à la por-te electronique 22.
Ceci permet d'enregistrer, sur le condensateur 23, la valeur
maximale du signal provenant de l'amplificateur 14, ce qui donne
des ''marches d'escalier'' dont la hauteur est proportionnelle à
l'amplitude du signal issu de cet amplificateur.
Llamplifica-teur 24 monte en adapteur d'impedance permet de
lire la tension aux bornes du condensateur 23 et de la retrans-
mettre en basse impedance vers le differentiateur 25.
A la sortie du differentiateur 25, le signal est envoye
d'une part vers les systèmes à seuils d'amplitude 28 et 29 et
d'autre part vers le second integrateur 26 en ''signaux en marche
d'escalier'' identique à l'integrateur 16. Toutefois, dans ce
second integrateur 26, le signal electrique penètre dans l'ampli-
ficateur sans contre reaction non plus par l'entree negative mais
bien par l'entree positive.
Un ''top'' ou impulsion brève es-t emis, par le circuit 28,
dès qu'y parvient une impulsion d'amplitude superieure à l'ampli-
tude programmee. Ceci a pour effet de bloquer la memoire elec-
tronique 31. Ensuite, la memoire electronique 32 puis la memoire
electronique 33 se bloquent, à leur tour, de la même manière,
c'est-à-dire des qu'un ''top'' parvient respectivement des circuits
-22-
.iV 3!jj~
29 et 30.
D'autre part, durant le degonflement du brassard, les
pressions instantanees règnant dans ce brassard sont transformees
en une tension electrique continue par la jauge de pression
absolue electronique 37. Cette tension electrique est alors :
amplifiee par passage dans l'element 38 et dirigee vers un
voltmètre numerique 39 où elle est digitalisee. L'inforrnation
digitale est alors envoyee sur les trois memoires 31, 32 et 33.
Lors lu blocayc, dollt qucs~ioll prc~ccdc~ cll~, lcs melnoires
affichent sur les systemes d'affichage diyital 34, 35 et 36 res-
pectivement la pression systolique, la pression moyennc ct la
pression diastolique du sujet.
En vue de surveiller des variations de la pression arterielle
entre deux determinations de celle-ci, il es-t possible de relier
l'amplifica-teur 14 à un integrateur classique suivi d'un système
de detection de variations d'amplitude comme decrit à la figure 8.
De même, il est possible de relier l'integrateur 16 "de signaux
en marche d'escalier'' à un système de detec-tion de variations
d'amplitudes.
-23-
. . .