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Patent 1113664 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent: (11) CA 1113664
(21) Application Number: 1113664
(54) English Title: INSTALLATION POUR LA PRODUCTION DE CHAUSSURES
(54) French Title: SHOEMAKING INSTALLATION
Status: Term Expired - Post Grant
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • A43D 11/00 (2006.01)
  • A43D 37/00 (2006.01)
(72) Inventors :
  • BONNET, PIERRE (France)
  • VILLARET, REMY (France)
(73) Owners :
(71) Applicants :
(74) Agent: ROBIC, ROBIC & ASSOCIES/ASSOCIATES
(74) Associate agent:
(45) Issued: 1981-12-08
(22) Filed Date: 1979-08-29
Availability of licence: N/A
Dedicated to the Public: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): No

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
78 25 591 (France) 1978-09-06

Abstracts

French Abstract


PRECIS DE LA DIVULGATION:
Fabrication à grande cadence de chaussures à semelles
de type soufé sur une chaîne à circulation de formes en continu,
à cadence prédéterminée et variable, où des séries de machines
automatiques viennent, dans la plupart des cas, travailler sur
la forme. L'invention a trait aussi bien à l'installation
complète, en cycle automatique et programmé, qu'à des séries
d'ensembles automatisés permettant notamment: la mise en
place des premières sur les formes avec sélection pied-taille
et le centrage des premières; le collage et le montage simul-
tanés des flancs après pose des tiges; les opérations de
cardage avec préenregistrement de profondeur et suivi du profil
des flancs; le retournement de la semelle, le prépositionnement
sur la tige, la réactivation de la colle, l'affichage et le
soudage de la semelle; les sorties de forme. Application
à la production de chaussures de divers types par unités
assemblées en paires ou par paires.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.


Les réalisations de l'invention, au sujet desquelles
un droit exclusif de propriété ou de privilège est revendiqué,
sont définies comme il suit :
1. Installation pour la production a grande cadence
de chaussures à semelles de type soude sur une chaîne à circu-
lation de formes, alimentée en semelles intérieures ou " pre-
mières ", en tiges avec bouts et contreforts et en semelles
proprement dites, du type comprenant, agencées le long d'une
chaîne de cheminement de formes pleines appropriées, des ma-
chines pour : la pose des premières sur les formes, le montage
et encollage des bouts, des flancs (ou tiges) et des arrières
(ou emboitage) de la chaussure, le cardage des parties à en-
coller, l'encollage des éléments de la chaussure et de la
semelle, la réactivation de la colle, le soudage des éléments
constitutifs et la sortie de forme, l'installation étant
caractérisée en ce qu'elle comporte, à titre spécifique :
a) des moyens de mise en place des premières sur les
formes, avec sélection automatique du pied et de la taille
puis de centrage et accrochage ou " affichage " sur lesdites
formes ;
b) des moyens destinés à préparer la pose de la tige
et le montage bouts à partir d'un magasin d'alimentation à
niveau supérieur constant;
c) des moyens automatiques de collage et montage
des flancs ;
d) des moyens automatiques autorisant successive-
ment : un retournement de la semelle, le pré-positionnement
puis le centrage de celle-ci sur la tige toujours maintenue
sur sa forme, la réactivation de la colle, l'affichage puis
le soudage de la semelle;

l'ensemble des opérations étant effectue en continu, avec
systèmes de sécurité pendant la programmation, sur des séries
de chariots translatables formant une chaine sans fin où les
formes, disposées à l'envers, restent fixes pendant la mise
en oeuvre desdits moyens à l'exception de la phase de montage
des bouts.
2. Installation selon la revendication 1, caracté-
risée en ce que les chariots translatables sont constitues
par des plateaux comportant : en partie médiane deux séries
de supports articules pour la fixation d'une paire de formes;
de chaque cote des supports, des emplacements pour la dépose
de deux semelles de pieds différents; au niveau d'un bord,
deux cames à distance destinées à commander l'une un change-
ment de pointure, l'autre la détection d'une première pour
pied droit ou gauche; au niveau du bord oppose deux goujons
espaces permettant l'aiguillage de signaux d'automatisme vers
les platines de chaque poste de travail.
3. Installation selon l'une quelconque des reven-
dications 1 ou 2, caractérisée en ce que les moyens a) compre-
nant : un magasin circulaire rotatif d'alimentation en pre-
mières à fonctionnement automatique par robot muni de n cases,
a niveau constant, pour n pointures ou tailles différentes,
chaque case étant double pour comporter un empilement de pre-
mières pour pied droit et un empilement de premières pour
pied gauche; un tube souple à ventouse d'aspiration pour la
dépose d'une première sur la forme ; des bras palpeurs laté-
raux coopérant avec des pinces et une tige verticale d'appui
pour effectuer le centrage de cette première sur la forme ;
des marteaux pneumatiques verticaux destines à fixer ou affi-
cher la première sur la forme, préalablement munie de deux
21

picots, ceci sans d'agrafes ou utilisation de crampons; les-
dites cames de chaque plateau du chariot pour la détection de
la première appropriée et le changement de pointure étant ac-
tionnées sélectivement par des palpeurs fixes, solidaires du
chassis du chariot, conformément à l'information donnée sur
un tableau de commande électropneumatique.
4. Installation selon la revendication 1, caracté-
risée en ce que les moyens b) sont constitues par une combi-
naison de pinces et d'un dispositif de préhension, de la forme
permettant : la montée de la forme au-dessus du plateau, sa
saisie par pince et son pivotement à 90 degrés, la pose de
la tige et le montage du bout de chaussure étant effectues à
l'aide d'une machine de type connu en soi mais alimentée par
un magasin circulaire rotatif de tiges, à niveau constant,
muni de n cases correspondant à n pointures différentes, cha-
que case étant double pour comporter des empilements pour pied
droit et pied gauche et la pose d'une tige étant programmée
pour s'adapter à la première déjà affichée.
5. Installation selon la revendication 1, caracté-
risée en ce que les moyens c) sont constitués par une machine
unitaire et automatique de collage et rabattage ou " montage "
des flancs comprenant essentiellement : des canalisations
d'alimentation en colle thermo-fusible ; un ensemble de pis-
tons pneumatiques articules dont les extrémités s'appuyent,
à cadence programmée, sur le contour des formes par l'inter-
médiaire d'une jupe de protection; un dispositif d'envoi d'air
chaud pour ramollir des flancs; ladite machine permettant si-
multanément de coller et monter les flancs de deux formes cor-
respondants à une paire de chaussure de taille donnée.
22

6. Installation selon la revendication 1, caracté-
risée en ce que le retournement de la semelle est effectué
de façon automatique par un dispositif muni essentiellement :
d'un premier piston chassant horizontalement la semelle sur
un plaque plate-forme provisoire apte a basculer à la verti-
cale, de pinces de serrage arrière de la semelle ; et d'un
second piston apte à permettre le basculement de la semelle
puis son transfert en retournement sur la plateau de chariot
approprié.
7. Installation selon la revendication 1, caracté-
risée en ce que les moyens (d), après retournement de la
semelle sont constitués par une machine automatique comprenant :
un ensemble de centrage et affichage de la semelle sur la forme
avec système d'enregistrement automatique de la longueur de
la chaussure et de la hauteur de semelle ; des éléments de
chauffage pour la ré-activation de la tige et de la semelle
encollées; une presse de soudage munie d'une membrane souple
enveloppant la chaussure, cette dernière étant fermement main-
tenue entre des pinces caoutchouc pendant le soudage pour
éviter l'éclatement de ladite membrane.
8. Installation selon la revendication 7, caracté-
risée en ce que l'ensemble de centrage avec système d'enregis-
trement automatique des dimensions de semelle comprend au
moins deux séries de vérins à verrouillage-déverrouillage com-
mandes et à actions coordonnées, ces vérins étant solidaires
de pinces et/ou de ventouses pour positionnement et maintien
de la forme.
9. Installation selon l'une quelconque des reven-
dications 1 ou 2, caractérisée en ce que les plateaux portant
23

les formes sont translatés par mouvement pas à pas sur les
longerons d'un bâti selon deux chemins horizontaux situés en
plans différents, à savoir un premier chemin de circulation
le long des postes de travail correspondant aux moyens a) à
d) jusqu'au stade d'encollage des surfaces cardées et des
semelles, puis un second chemin de circulation situé sous le
premier et au cours duquel ont lieu le séchage et l'évapora-
tion de la colle ; le transfert des plateaux vers le bas, en
bout du premier chemin, s'effectuant sur une échangeur de
niveau muni d'une platine et de guides-plateaux ainsi que
d'un vérin de descente de plateau.
10. Installation selon la revendication 1 caracté-
risée en ce que le transport de la chaussure montée, après
extraction de sa forme recommence un nouveau cycle, s'effectue
par voie aérienne jusqu'a la phase de polissage en tunnel, la
chaussure enduite étant ensuite transportée sur tapis roulant.
pendant l'inspection et jusqu'a l'emballage-stockage.
11. Installation selon la revendication 1, caracté-
risée en ce que l'on assure une climatisation par envoi d'air
froid sur une partie au moins de la chaine, notamment lors
de la mise en oeuvre des moyens a) à d), lorsque la tempéra-
ture ambiante le long de ladite chaine est supérieure à 25°C.
12. Installation selon la revendication 1, caracté-
risée en ce que chaque poste de travail opère sur une seule
forme, à l'exception du montage des flancs, la production
finale à l'empaquetage s'effectuant par paires de chaussures.
24

13. Installation selon la revendication 1, caracté-
risée en ce que une partie ou la totalité des postes de travail
est doublée de façon à réaliser la chaine des paires complètes
de chaussures.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


1~3~
La présente invention a trait au domaine de la
fabrication des chaussures et plus spécialement des chaussures
à semelles soudées dont les diverses parties constitutives sont
assemblées, montées et conformées autour d'une forme. Elle a
trait tout particuli~rement à une installation de prodllc-tioll
dans laquelle tout ou partie des postes de travail tradition-
nels a été automatisé.
On sait que la confection dlune chaussure dans une
usine à chaine de fabrication comporte un grand nombre d'opé-
rations exigeant une main-d'oeuvre importante et hautement
spécialisée pour certains postes. Ces opéra-tions peuvent se
classer en trois groupes principaux: la coupe des diverses
pièces constitutives telles que semelles intérieures ou premières,
tiges ou empeignes, les phases de piqûre et l'ensemble des
travaux de montage et finissage. Si les deux premiers stades
ont fait l'objet, à ce iour, d'une automatisation poussée par
la mise en oeuvre de machines perfectionnées, à fonctionnement
relativement sûr et autorisant de bonnes cadences de travail,
tel n'est pas le cas de l'ensemble des phases de montage de la
chaussure.
Brièvement résumées, ces opérations de montage puis
finissage d'une chaussure de type soudé peuvent slénoncer
comme suit sur une chaine traditionnelle où sont déposées les
formes de base et autour de laquelle s'effectuent les divers
travaux: sélection de la semelle intérieure ou "première"
correspondant au pied et à une taille donnés; centrage puis
agrafage ou "affichage" de la première sur la forme, galbage
des contreforts; montage des bouts; montage des flancs,
montage des emboitages (par-tie arrière de la chaussure);
arrachage des crampons d'affichage, cardages successifs des
parties à encoller, encollage des tiges montées sur forme;
encollage des semelles exterieures (généralement ob-tenues par

1~3~t~4
injection, en chlorure de polyvinyle ou analogue) et mise sur
chaine, réactivation de la colle des semelles et des tiges,
positionnement des semelles sur les tiges; affichage, soudage
sous pression, éventuellement coupe des faux lacets et sor-tie
de la chaussure de sa forme, vernissage de la chaussure,
généralement par pistolage, séchage; vérification de la
chaussure finie, mise en boîtes (généralement fabriquées à
coté de la chaine), compostage de la pointure et des divers
signes distinctifs, emballage, cerclage, stockage et expédition. ~;
Dans une usine de fabrication de chaussures, une telle
chaine de montage-finissage exige une main-d'oeuvre dlenviron : .
15 personnes, dont plus de la moitié est hautement spécialisée
et qui a de fréquentes interventions manuelles à faire. Ceci
pour une production horaire moyenne d'environ cent paires de
chaussures. ~ :
Afin de tenter de remèdier à ces inconvénients de
longue formation du personnel, de réduire les couts et d'amé-
liorer la qualité de fabrication, on a déjà proposé d'alimenter
les différents postes de travail et d'assurer le transfert et
l'évacuation des objets semi-finis et finis à l'aide de chaines
autorisant une fabrication semi-automatique ou automatique des
chaussures. Selon un premier groupe connu de lignes de trans-
fert, essentiellement d'origines italienne et soviétique, la
chaine est constituée par une séri.e de chariots commandés pour
une avance pas à pas le long d'un parcours donné, par exemple
polygonal, les chariots portant des formes qui, à certaines
exceptions près~ sont fixes et orientées dans le sens perpen-
diculaire à celui du déplacement des chariots; ainsi ce sont
les têtes des machines qui se déplacent le long de la ligne
pour venir travailler sur la forme immobilisée. Divers incon-
vénients ont déjà été soulignés pour ce type d'insta:Llation,
en particulier, on a mis en évidence la nécessité d'avoir des
--2--

temps d'arrêt relativement longs pour certaines opérations (par
exemple l'encollage ou le pressage) ce qui condui-t à adopter
des pas d'avancemen-t de longue durée pour les chariots et
aboutit à des productions horaires considérées comme insuffi-
santes, par exemple de l'ordre de 60 à 70 paires de chaussures.
Afin de pallier ces inconvénients, on a alors proposé une chaine
de transfert dans laquelle les chariots porte-formes sont
autonomes c'est-à-dire munis d'embrayages-débrayages et de
systèmes à vitesses variables et où les formes peuvent être
mises en rotation selon des orientations différentes en fonc-
tion des types de machine de travail. Grâce à ses possibili-tés,
une telle ligne peut permettre des gains de temps entre cer-
taines opérations mais, outre une complexité dans la réalisa-
tion technique des chariots et de leur déplacement, elle
exige encore l'invention de main-d'oeuvre spécialisée pour des
séries de réglages manuels, notamment selon les types de
pointures.
Un des buts de l'invention est de proposer une instal-
lation de transfert par chariots de conception nouvelle à
fonctionnement sûr et autorisant des cadences élevées de
travail.
Une autre bu-t est de fournir une installation quasi-
totalement automatisée de fabrication de chaussures de type
soudé dans laquelle le personnel peut être réduit à un cin-
quième de celui habituellement employé dans une chaine -tradi-
tionnelle et conduisant dlune part à une amélioration de la
qualité des objets finis, e-t d'autre part, à une productivité
sensiblement supérieure à celle des chaines automatisées
susvisées.
Selon un autre perfectionnement, llinvention vise la
réalisation d'une chaîne évolutive c'est-à-dire apte à substi-
tuer, dans la ligne de fablication classique, certains postes
-3

~ 3~
.
manuels par des mac~lines de travail automatiques. Ceci grace
à l'interposition de modules autonomes en tout ou partie d'une
chalne traditionnelle telle qu'utilisée actuellement dans les
manufactures de chaussures.
Selon la presente invention est prevu une installa-
tion pour la production à grande cadence de chaussures à semel-
les de type soude sur une chalne a circulation de formes, ali-
mentée en semelles interieures ou " premières ", en tiges avec
bouts et contreforts et en semelles proprement dites, du type
comprenant, agencees le long d'une chaîne de cheminement de for- ` ,
mes pleines appropriees, des machines pour : la pose des premiè-
res sur les formes,le montage et encollage des bouts, des flancs
(ou tiges) et des arrières (ou emboitage) de la chaussure, le
cardage des parties à encoller, l'encollage des eléments de
la chaussure et de la semelle,la réactivation de la colle, le
soudage des élements constitutifs et la sortie de forme, l'ins-
tallation étant caracterisee en ce qu'elle comporte, à titre
spécifique: a) des moyens de mise en place des premieres sur les
formes, avec sélection automatique du pied et de la taille,
puis de centrage et accrochage ou " affichage " sur lesdites
formes; b) des moyens` destines a préparer la pose de la tige et
le montage bouts à partir cl'un magasin d'alimentation à niveau
supérieur constant; c) des moyens au-toma-tiques de collage et mon-
tage des flancs; d) des moyens automatiques autorisant successi-
vement : un retournement de la semelle, le pré-positionnement
puis le centrage de celle-ci sur la tige toujours maintenue
sur sa forme, la réactivation de la colle, l'affichage puis le
soudage de la semelle; l'ensemble des operations etant effectue
en continu, avec systèmes de securite pendant la programmation,
sur des series de chariots translatables formant une chaîne
sans fin où les formes, disposees à l'envers, restent fixes
pendant la mise en oeuvre desdits moyens a l'exception de la
-- 4
: . : . ~ .

~ 3~
(. . ,
phase de montage des bouts.
Selon une caracteristique de l'invention, les chariots
translatables sont constitues par des plateaux comportant ~ en
partie mediane deu~ séries de supports articulés pour la fixa-
tion d'une paire de formes; de chaque côte des supports, des ,
emplacements pour la depose de deux semelles de pieds diffé-
rents; au niveau d'un bord deux cames a distance destinées à , ;,~
commander l'une un changement de pointure, l'autre la détection
d'une premiere pour pied droit ou gauche; au niveau du bord
opposé deux goujons espacés permettant l'aiguillage de signauxd'automatisme vers les platines de chaque poste de travail.
En pratique, chacun des moyens nouveaux susvisés ' .
correspond à une machine automatique sans intervention manuelle,
qui peut être incorporée seule ou associée a d'autres selon
l'invention dans une chaine traditionnelle de confection de
chaussures.
Avant d'entreprendre une description plus detaillée :
des organes essentiels et du fonctionnement des divers postes
de travail~ on indiquera ci-dessous les caractéristiques prin-
cipales et'preferentielles des dispositifs qui peuvent être
aptes à être,mis en oeuvre dans une chaîne selon l'invention.
Les moyens a),sont constitués par un ensemble com-
prenent : un mangasin circulaire rotati d'alimentation en pre-
mières à fonctionnement automatique par robot muni de n cases,
., _ _ . _ _ . . . . _ _ . . _ ... . _ _ _ _ _ . .... . _

~36~
pointures ou tailles différentes, chaque case étant double
pour comporter un empilement de premières pour pied droi-t e-t
un empilement de premières pour pied gauche, un tube souple
à ventouse d'aspiration pour la dépose d'une première sur la
forme; des bras palpeurs latéraux coopérant avec des pinces
e-t une tige verticale d'appui, pour effectuer le centrage de
cette première sur la forme; des marteaux pneumatiques verti-
caux destinés à fixer ou afficher la première sur la forme,
préalablement munie de deux picots, ceci sans pose d'agrafes
ou utilisation de crampons; lesdites cames de chaque plateau
chariot pour la détection du type première et le changement de
pointure étant actionnées sélectivement par palpeurs fixes,
solidaires du chassis du chario-t, conformément à l'information
donnée sur un tableau de commande électropneumatique.
Les moyens b) sont constitués par une combinaison de
pinces et d'un dispositif de préhension de la forme permettant:
la montée de la forme au-dessus du plateau, sa saisie par
pince et son pivotement à 90 degrés, la pose de la tige et
le montage du bout de chaussure étant effectués à l'aide d'une
machine de type connu en soi mais alimentée par un magasin cir-
culaire rotatif de tiges, à niveau constant, muni de n cases
correspondant à n pointures différentes, chaque case étant
double pour comporter des empilemen-ts pour pied droit et pied
gauche et la pose d'une tige étant programmée pour s'adapter
à la première déjà affichée.
Les moyens c) correspondent à une machine unitaire et
automatique de collage et rabattage ou "montage" des flancs
comprenant essentiellement: des canalisations d'alimentation
en colle thermofusible; un ensemble de pistons pneumatiques
articulés dont les extrémités s'appuyent, à cadence programmée,
sur le contour des formes par l'intermédiaire d'une jupe de
protection; un dispositif d'envoi d'air chaud pour ramollir
.. . .

3~
les flancs; ladite machine permettant de coller et monter
simultanément les flancs de deux formes correspondant à une
paire de chaussure de taille donnée.
Les moyens d) sont constitués par un ensemble compor-
-tant successivement: un dispositif de pr~-enregistremont de
la profondeur de cardage, un poste de degrossissage du car-
dage au moyen de bandes a~rasives; un poste de cardage des
bouts et arrières avec inversion du sens de rotation des cour-
roies entra;nant une meule abrasive; un pos-te double ~pour une
paire) de cardage latéral des flancs muni d'un copieur élec- .
tronique avec détecteur de proximité permettant de suivre le
profil de la carre de forme et d'éliminer ainsi la mise en
oeuvre de gabarits.
Les moyens e), après retournement de la semelle comme
il sera expliqué plus loin, sont constitués par une machine
entièrement automatique comprenant: un ensemble de centrage
et affichage de la semelle sur la forme avec système d'enre-
gistrement automatique de la longueur de la chaussure et de la
hauteur de semelle, des éléments de chauffage pour la réac-
tivation de la tige et de la,semelle encollées; une pressede soudage munie d'une membrane souple enveloppant la chaussure,
cette dernière étant fermement maintenue entre des pinces
caoutchouc pendant le soudage pour éviter l'éclatement de
ladite membrane.
L'ensemble de centrage avec système d'enregistrement
automatique des dimensions (longueur et épaisseur) de semelles
comprend au moins deux séries de vérins à verrouillage-dever-
rouillage commandés et à actions coordonnées, ces vérins étant
solidaires de pinces et/ou ventouses pour positionnement et
maintien de la forme.
Enfin, les moyens f) de sortie de forme de la chaussure
comprennent essentiellement: un organe de basculement de la
., , ,~ /,.
.

forme vers l'arrière: une combinaison pince-marteau permettant
de tirer la chaussure depuis le talon en la relevant et de
faciliter la poussée par pression,i et un dispositif à pinces
multiples de saisie de la chaussure, avec basculement de celle-
ci à 90 degr~s et d~pose sur un transporteur pour Eairc ensuite
subir à la chaussure les opérations de polissage-vernissage,
inspection-contrôle et mise en emballage.
Selon un mode avantageux de réalisation de l'invention,
les plateaux portan-t les formes sont translatés par un mouve-
ment pas à pas sur les longerons d'un bati selon deux cheminshorizontaux situés en des plans différents, à savoir un premier
chemin de circulation le long des postes de travail correspon-
dant aux moyens a) ~ e) jusqu'au stade d'encollage des surfaces
cardées et des semelles, puis un second chemin de circulation ,~
situé sous le premier et au cours duquel ont lieu le séchage
et l'évaporation de la colle, le transfert des plateaux vers
le bas, en bout du chemin, s'effectuant sur un échangeur de
niveau muni d'une platine et de guides-plateaux ainsi que d'un
vérin de descente de plateau.
Dans une installation de production où la plupart des
postes de travail sont automatisés conformément à la mise en
oeuvre de l'ensemble des moyens précités, chaque poste opère
sur une seule forme d'un plateau, à l'exception du montage des
flancs o~ le travail sleffectue par paire, et l'on obtient en
bout de circuit une chaussure de chaque pied correspondant
à une pointure donée, l'empaquetage est donc réalisé par paire.
Selon une variante d'exécution, un ou plusieurs postes
à machine de montage automatique peut etre doublé de facon à
travailler simultanément, comme dans le cas précité du montage
des flancs (moyens c), sur les deux formes disposés sur un
plateau pour sortir les chaussures par paire en bout de chaîne.
L'invention sera mieux comprise par la description
--8--

` ~ $~3Ç~4
détaillée de quelques modes de réalisation, non limitatifs,
illustrés par les dessins annexés qui représentent, sous
forme schématique :
. Figure 1: une unité de montage au-tomatique de chaus-
surcs conformc ~ l'objet principal dc l'invcntion,
. Figure 2: une représentation en plan de la struc-
ture d'un plateau ou plaque-chariot,
. Figure 3: une coupe de llopération de transfert
d'un plateau en bout de chaîne,
. Figure 4 a et 4 b: le principe de fonctionnement
de l'appareillage effectuant la distribution des semelles
premières et leur mise en place sur la forme (centrage et
affichage),
. Figure 5: la représentation schématique des opéra-
tions: sortie de forme, pivotement de celle-ci, alimentation
et pose des tiges;
. Figure 6: le principe de la machine de collage t
montage des flancs;
. Figure 7: le pré-enregistrement de la profondeur de
cardage au moment de l'opération de cardage de dégrossissage,
. Figure 8a et 8b: des vues simplifiés du cardage
latéral des flans avec dispositif électronique du suivi de
profil des flancs,
. Figures 9a et 9c: les opérations du dispositif
autorisant le retournement de la semelle avant sa pose sur la
forme munie de la tige cardée et encollée,
. Figures lOa et lOb: des vues décomposées illustrant
la structure et le principe de fonctionnement de l'unité
automatique effectuant: le prépositionnement et le centrage
de la semelle sur la forme, la réac-tivation de la semelle et
de la forme avec tige, l'affichage des deux éléments précités
_g_
.

puis le soudage de la chaussure,
. Figure 11: des diagrammes montrant les principales
phases de la sortie de forme de la chaussure et du transport
de celle-ci vers les opérations finales de finissage.
Bien ~ue, comme dit ci-dessus, l'invention ne soi-t
pas limitée à une installation complète en marche automatique
ou quasi-automatique comme la représente la figure 1 et ait
également pour objet l'une quelconque des machines automatisées
de principe illustré sur les autres figures et apte à être
introduite, comme module, dans une chaîne manuelle classique,
la description ci-dessous se réfèrera essentiellement à cet-te
chaine automatisée avec des développements, pour chacune des
phases originales, relatifs aux diverses figures des autres
planches.
Dans cette cha~ne du type figure 1, les chariots trans-
porteurs qui desservent en continu la ligne opérationnelle des
postes de travail suivent le cheminement suivant: un premier
trajet XX' à l'extérieur pour servir lesdits postes puis,
après descentè automatique des chariots comme il sera expliqué
ci-après, un second trajet YY' effec-tué sous le premier au
sein du même bâti-support et pendant lequel les objets encollés
subissent un séchage, la remontée des chariots se produisant
ensuite automatiquement pour revenir en surface et suivre à
. nouveau la ligne XX'.
: Chaque chariot transporteur est constitué, comme on
peut le voir sur les figures 2 et 3, par ~n plateau 1 du type
plaque métallique muni de supports 2, 3 destinés à fixer les
tourelles à piston 4 et 5 qui servent à soutenir et a maintenir
en place la forme 6 sur laquelle seront effectuées toutes les
opérations de montage de la chaussureO Chaque chariot comporte
deux formes 6 et dispose d'espaces libres 7 et 8 sur lesquels
sont disposées les semelles extérieures à un stade donné de la
,
.. --10--
,. . . .
:- . . .

3~4
chaîne. En outre, selon une caractéristique de l'invention,
chaque chariot comprend: sur l'un de ses bords orienté vers
les têtes des pricipales machines de travail, deux cames 9 et
10 qui serviront à commander soit la détection d~une semelle
ou premi~rc pour piod droit ou gauche (N~9) soit un changorllcrlt
de pointure (N10), sur le bord opposé, deux goujons 11 et 12
permettant de commander l'aiguillage des signaux d'automatisme
vers les platines de chaque poste de travail.
Ces chariots sont du type avance pas à pas et se dépla-
cent sur les longerons 13 d'un bâti 14 au moyen de roulettes
15 supportées par une cornières 16 type IPN. Selon une varian-
te, non représentée ici, chaque plaque est supportée et mise
en mouvement par des séries de rouleaux transversaux (par
exemple trois ou quatre par plaque) dont les paliers d'axes
roulent sur des chemins de glissement prévus le long et à
l'intérieur des longerons 1. On notera que les éléments hachu-
rés 17 et 18 correspondent respectivement à la représentation
des sections selon BB et AA indiquées sur la partie haute de
la figure 3.
L'opération de transfert d'un chariot c'est-à-dire sa
descente au sein du bâti 1~ à la suite du chemin XX' pour
prendre le chemin YY' puis la remontée en sens inverse pour
reprendre la ligne XXY, est illustrée sur la figure 3 et aux
emplacements 19,19' et 20,20' du schéma général de la figure
1. Le piston (ou platine) 21 recule pour dégager un support
de sépara-tion prévu entre deux plateaux 1 puis, alors que le
vérin 22 monte pour venir supporter le plateau, les guides 23
du chariot sont mis en recul pour écarter le bati 14 du chariot/
le plateau descend (position basse de la figure 3) et la pla-tine
21 ainsi que les guides 23 se remettent en place pour l'opéra-
30~ tion suivante, les phases étant du même -type pour la remontée
du plateau au niveau supérieur à llernplacement 20' fig. 1).
- --11--

~ ~3~i4
Ces transferts sont effectués à cadences régulières selon la
vitesse d'avancement des chariots et sont commandés automati-
quement depuis les pupitres généraux 24 et 25. A l'exception
du poste de travail: pose de -tiges, du moins dans llexemple
non limitatiE de la figure 1, les formes 6 restent fixent s~r
les plateaux 1 et ce sont les têtes de machines qui viennent
donc effectuer le travail sur elles.
On décrira maintenant en détail la séquence des opéra-
tions complètes de montage d'une chaussure depuis le point de
départ repéré par D sur la chaîne jusqu'a la sortie de la
chaussure montee, désignée par la lettre S.
La première opération consiste en la mise en place et
la fixation de la première sur la forme, effectués par l'en~
semble automatique 26 (fig. 1) et schématisées sur les figures
4 a et 4 b. L'alimentation en semelles intérieures ou premières
27 se fait au moyen d'un magasin circulaire 28 divisé en une
série de compartiments doubles 29 (par exemple huit pour huit
pointures différentes) dont chacun renferme des semelles pied
droit 27 a et des semelles pied gauche 27 b. Le magasin est
à niveau supérieur constant et distribue sélectivement, grace
aux doigts 30 et 31 fixés sur le bâti 14 et qui établissent
un contact avec les cames 9 et 10 du plateur, une première
soit de pied droit soit de pied gauche ainsi qu'une position
- donnée correspondant à la chaussure finale désirée. L~rsqu'on
désire monter trois paires successives de chaussure d'une même
pointure (par exemple taille quarante deux, la plus courante),
la came 10 de changement de pointure est enlevée du chariot.
Alors que la forme 6 est maintenue fermement par les griffes
ou pinces 32 une première 27 est déposée sur la forme par une
canalisation d'aspiration à ventouse 33 puis centrée sur celle-
ci à l'aide notamment d 9 une tige d'appui 34. Le même disposi-
tif automatique réalise ensuite l'affichage c'est-~-dire la
-12-

~3~
fixation définitive de la première 27 sur la forme 6 au moyen
d'une frappe par les marteaux 35 tandis que la forme est
fermement maintenue par les pinces avant et arrière 36 et 37.
La deuxième opération correspond à la pose de la tige
sur la forme et est repérée par le chif-fre g~néral 38 de la
figure 1. Dans la réalisation illustrée ici, la forme est
enlevée de son support selon les phases de la figure 5 à savoir
montée de la forme en 39; saisie de celle-ci par les pinces
40 d'un dispositif de préhension 41 avec bras-robots, pivo-
tement à 90 degrés selon 42 puis présentation à un opérateurmanuel 43 qui effectue le mon-tage des. tiges 44 à l'aide dlune
machine 45 de type connu, elle-même alimentée par un rnagasin
circulaire 46 ~ niveau supérieur constant e-t agencé selon le
même principe de fonc-tionnement que:le magasin 28 des premières,
de fa~on telle que l'opérateur ait toujours à son immédiate
portée la tige du pied et de la pointure correspondant à la
première sur forme qui vient d'ê-tre disposée sur le plateau de
desserte de la machine 45. Un système à marteau 47 (fig.l)
. ~
vient ensuite enfoncer la tige sur la forrne.
Vient ensui-te la phase de collage et rabattage ou
"montage" des flarics, repérée par le chiffre 48 sur la figure
1 et effectuée par une machine originale totalement automatisee
dont la structure et le principe sont successivement schémati-
sés sur la figure 6. Cette machine effectue le collage et le
montage simultanés d'une paire de flancs c'est-à-dire travaille
sur les deux formes 6 d'un même plateau ou chariot 1. Elle
comprend comme organes essentiels: des canalisations 49 d'ali-
mentation en colle munies de bras souples de dépose de colle
sur les tiges (non représentés)' des séries multiples de
pitons-presseurs (50,51,52...etc~ dont les têtes permettent
de rabattre en chaque point les extrémités encollées des
flancs de tiges sur le haut dlune forme. Ces têtes sont isolées
-13-

L3Ç~ ~
des formes 6, munies leur tige, parrdes jupes intermédiaires
53, par exemple en cuir ou autre matériau souple, de façon ~
bien répartir les efforts de pression e-t à ne pas endommager
les tiges. La machine descend sur les formes du plateau pour
effectuer son travail, les formes étant solidement maintenues - ;
par pinces et mâchoires (54, etc..O) pendant le rabattage.
En outre, la machine est pourvue de canalisationsdesoufflage
d'air chaud 55 pour ramollir les flancs avant l'opération
précitée.
En quatrième opération, symbolisée par le chiffre 56
sur Ia figure 1, s'effectue la phase d'emboitage c'est-à-dire
du collage de la tige au niveau du talon, réalisée à llaide
d'une machine de type connu mais rendue automatique par dépla-
cement programmé de la tete de passage sur la formeO Le repère
57 correspond au groupe hydraulique de commande de ladite machine
et se trouve normalement situé au-dessous d'elle.
V1ennent ensuite les opérations de cardage des flancs,
faites ici sur une série de quatre postes, à savoir: cardage
de dégrossissage (chiffre 58) pour les bouts avant à l'aide
d'une meule à bande sans fin à toile emeri ou analogue,
cardage des bouts arrière et avant (59) avec inversion du
sens de rotation des courroies d'entrainement des meules,i
deux machines de cardage latéral (60,61) pour chacun des pieds
formant la paire d'un chariot. Tous ces dispositifs sont
également à fonctionnement automatique et accompagnés d'un ou
plusieurs dépoussiéreurs 62 pour récupérer les fines de cardes
éliminées.
Selon une caractéristique de l'invention, illustrée
sur la figure 7, la machine à carder 58 est précédée d'un
dispositif électromécanique 63 muni de sonde de profondeur
64 et de tiges de niveau 65, destiné à pré-enregistrer le ni-
veau exact de cardage à effectuer pour obtenir un résultat
-14-
,-:

~ ~3~
optimum. Selon une autre caractéristique illustrée sur les
figures 8a et 8b, les meules 66 des cardes latérales 60 et 61
sont équipées d'un copieur ou palpeur électronique 67 de forme
évasée dont l'extrémité effilée peut suivre parfaitement les
contours des flancs de fa,con à servir de guide à l'action de
la meule 66. Lors de chaque contact de la -tige 68 de ce
copieur avec un détecteur de proximité 69, on change la dis-
tance d'écart entre llextrémité du copieur et le contour de
la forme et l'on peut ainsi, grâce à une ~onne sensibilité du
dispositif, épouser en tous points la conformation de la tige
sur forme.
Après un brossage en 70 de.s parties cardées et aspira-
tion simultanée des poussières par 62, ceci à l'aide de deux
brosses rotatives inclinées travaillant chacune sur un flanc,
on effectue sur les machines 71 et 72 un encollage des flancs
pour prévoir la fi~ation ultérieure des semelles.
L'opération suivante, représentéemanuellement sur la
figure 1 par l'opérateur 73 mais apte à être automatisée,
consiste en l'encollage 74 des semelles (extérieures) 75 issues
de la fabrication 76. Les semelles encollées sont déposées
talon sur plateau sur les deux emplacements prévus (un pied
droit et un pied gauche) sur chaque chariot 1.
On arrive ainsi, selon le mode de réalisation de chaine
illustrée figure 1, au bout de la première ligne XX' où ont
lieu les transferts cadencés des chariots en 19 dans la partie
inférieure du bâti, comme cela a été prélablement expliqué
(position basse de la figure 3), Ainsi qu'on l'a illustré sur
le schéma supérieur de la figure 1, les chariots cheminent
selon la flèche 77 le long de la ligne YY' sans que les tiges
montées sur forme et les semelles ne subissent d'opération,
ce temps de transfert est destiné au séchage de la col:Le et
peut être programmé en des cycles de temps variables selon la
-15-
.. - : ,~

1~3~1~4
cadence de production désirée. En bout de chaîne 'Y' chaque
chariot est remonté en position travail (numérotée 20, figure
, L'opéra-tion suivante, qui a lieu en 78 et dont le
principe est schématisé sur les figures 9a et 9c, consiste en
un astucieux système de retournement de la semelle en vue de ,'
l'opération suivante où cette dernière doit se trouver coté ,~
talon vers le haut. Selon le procédé, la semelle 75 est
d'abord poussée par un bras à vérin 79 sur la plate-forme 80 ~ ,
d'un bras articulé 81, munie d'une paire de pinces 82 qui ser- ,
rent le talon. ',',
La plate-forme 80 derrière laquelle est pret ~ inter- ~,
venir un piston 83 muni de pinces 84, bascule ensuite à la
verticale (position (fig. 9 b), la semelle se trouvant alors
suspendue, c'est alors que le piston 83 avance vers le
chariot et provoque le retournement de la semelle au moment
où l'extrémité supérieure de cette dernière parvient sur le -
plateau 1 (figure 9 c). '
Après le retournement de semelle, a lieu un série
d'opérations toutes effectuées sur une machine 84 automatisée
à séquence proyrammée et illustrées sur la figure lOa, à
savoir: le centrage de la semelle 75 sur la forme munie de
'' sa tige, l'élévation de la semelle au-dessus du chariot, la
réactivation à la fois de la semelle 75 et,de la tige sur
forme (6,44) grâce à une rampe de chauffage 85, par exemple
à lampes survoltées ou système analogue; l'affichage 86 de la
semelle sur tige, et, enfin, l'opération de soudage effectuée
dans la presse 87 qui vient s'appliquer sur la forme maintenue
par des pinces caoutchouc 88 et qui, de fa,con connue en soi,
travaille avec mise en oeuvre d~une membrane élastique enve-
loppant la chaussure pendant le travail de pressage.
Selon une autre caractéristique originale de cet
-16-
,
:,: ., , ................ ~ , ~ i .

~ 3~4
ensemble automatique 84, on effectue un enregistrement de la
longueur de la forme (avec tige) et de la hauteur dlélévation
de la semelle après centrage de la semelle sur forme et avant
relachement de la première sur la seconde. Cette opération
est effectuée grâce au dispositif 89 illustré sur la figure
10 b e-t qui fonctionne de la fa,con suivante: les qua-tre
vérins à double tige 90 à 93 descendent sur la semelle 75 et
aspirent cette dernière par les ventouses 94, 95 en provoquant
ensuite la fermeture des pinces 96, les tiges 97 de ces
quatre vérins sont ensuite verrouillées par frein en 98 par
suppression de la pression pneumatique et l'ensemble est
remonté à l'aide des deux vérins 99 et 100. C'est à ce moment-
là qu'à lieu la réactivation par chauffage en 85 tfig. lOa)
comme expliqué précédemment. Ensuite les vérins 99, 100
redescendent et a lieu la pose de la semelle 75 sur la tige
(opération 86 fig. 10 a), les quatre tiges 97 sont déverrouil-
lées, l'aspiration par le vide est coupée et les pinces 96
s'ouvrent pour libérer la semelle. Les vérins dénommés 101
et 102 constituent des organes d'appui pour l'extrémité de
semelle et pour la cambrure.
La chaussure étant soudée il convient ensuite de la
libérer de la forme et de préparer celle-ci pour un nouveau
cycle de montage. Un ensemble automatique symbolisé par 103
sur la figure 1 permet d'effectuer successivement la série des
opérations suivantes, illustrées par le schéma de la figure
11: après la position (a) avec point d'appui du piston 104
sur le talon, basculement vers l'arrière de la chaussure en (b), "
déchaussage de la tige et ouverture de la forme en (c), cette
dernière restant sur son plateau-chariot, puis saisie de la
chaussure 105 par des bras-robots 106 munis de pinces avant
et arrière ~107,108) et qui, après retournernent (109), dépo-
sent la chaussure sur les pla-teaux 110 d'un transporteur aérien

i4
11~ La forme est alors refermée (repère 112 de la figure 1) et
se trouve prête pour un nouveau cycle de montage de chaussures,
à partir de D (fig. 1), selon la séquence opérationnelle qui
vient d'être décrite.
I1 sulfit alors dc ~roceder aux opéra~ions de ~iniss~ye
et de contrôle avant stockage et expédition des chaussures ainsi
produites. Pour ce faire, selon la réalisation illustrée figure
1, les chaussures sont envoyées par le convoyeur aérien 111 selon
la flèche 113 dans une cabine de vernissage 114 où chaque chaus-
sure, déposée sur appui et maintenu par griffe est soumise à
l'action de buses montées sur bras rotatif qui distribuent
uniformément le vernis sur toute la surface. Avant vernissage,
il est opportun d'effectuer un brossage et nettoya~e de la tige,
; lequel peut par exemple être effectué en 115 avant la sortie
de chaussure et son transport aérien.
Après vernissage à séchage quasi-instantané, les chaussures
partiennent par paire sur le tapis roulant 116 où elles sont sou-
mises à un contrôle. Un opérateur 117, auquel parviennent les
bo;te fabriquées par la machine 118 de conformation et agrafage
et transportées par le tapis 119, efEectue l'emballage en 120,
les chaussures étant ensuite stockées et envoyées à l'expé-
dition (121).
Une cha;ne automatique, correspondant au schéma de
principe de la figure 1 a été réalisée en mettant en oeuvre 80
plateaux de 56 cm pour une longueur totale d'environ 26 mètres.
Une telle cha;ne fonctionne avec un personnel extrêmement
réduit, pouvant varier de 1 à 3 personnes au lieu des 14 ou 15
personnes normalement nécessaires dans une chaine traditionnelle
de montage. ~n outre, la qualité des objets finis est supérieure,
grâce à l'élimination des erreurs et/ou imperfections humaines
et la cadence de production est accrue, celle-ci se situant
généralement entre 90 et 120 paires de chaussures par heures.
-18-

i4
De tels résultats ont été atteints grâce à la mise au
point de séries de machines entièrement automatisées, telles ~:~
que par exemple celles correspondant aux postes de travail :
26, 48, 56 à 72, 78, 84 e-t 103 (voir figure 1) et ~ la syn~
chronisation de l'ensemble des appareils, munis de sécurités
en cas d'arrats intempestifs ou pour con~rale, colrunande~ par
les pupltres de visualisation 24, 25.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à ce type
de réalisation purement illustratif qui peut subir des varian- .
tes ou mettre en oeuvre des moyens équivalents. Par exemple,
-
certains postes manuels tels que ceux dénommés 38 et 73 peuvent l~;
être automatisés. Par ailleurs, les postes automatiques ;
peuvent être doublés de fac~on que chaque machine (comme c'est
le cas pour le montage des flancs en ~8) puisse travailler
sur une paire à la fois. Selon un perfectionnement, il est ~ :
judicieux, lorsque la température ambiante le lon~ de la :`
chaine est supérieure à 25C, d'assurer une climatisation par
envoi d'air froid sur une partie de cette dernière au sein
du bati de circulation des chariots, par exemple le long du trajet :,.
r~péré en Z-Z' sur la figure lo Conformément à une variante, :~
l'opération de transport aérien (111, 113) peut être supprimée
et remplacée par l'envoi direct des chaussures, à la sortie S,
,. .
sur un tapis convoyeur conduisant à la phase de projection de
vernis puis aux opérations de contrôle et amballage.
Enfin, comme il a été di~ ci-dessus, l'un quelconque
des ensembles automatisés susdécrits peut être intercalé,
sous forme de module, dans une chaîne traditionnelle à inter-
ventions manuelles pour mécaniser cette dernière de fa~con
évolutive.
.,
--19--

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Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Claims 1994-03-31 6 206
Drawings 1994-03-31 8 226
Abstract 1994-03-31 1 24
Descriptions 1994-03-31 19 829