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L'invention se rapporte a un dispositif pour la
trempe thermique simultanee de plusieurs feuilles de verre sus-
pendues verticalement à un convoyeur, par refroidicsement
brusque a l'air, dispositif constitue de deux caissons de souf-
flage se faisant face et dont les faces frontales sont muniesd'une pluralité de buses de soufflage.
Dans la fabrication discontinue de feuilles de verre
trempees de petits formats comme les vitrages lateraux de vehi-
cules automobiles, il est usuel de suspendre plusieurs feuilles
de verre à l'aide de pinces a un meme convoyeur se deplaçant
sur un rail, de rechauffer simultanement les feuilles de verre
dans un four et de les tremper simultanement à l'aide d'un dis-
positif de soufflage. Les dispositifs de soufflage utilises à
cet effet sont constitues de caissons de soufflage de grande
surface munis sur toute leur face frontale d'ori~ices pour l'e-
mission de l'air de soufflage.
Dans ce procede connu, on travaille par ~-coups, 1 e
convoyeur auquel les feuilles de verre sont suspendues se de-
plaçant d'un poste de travail au suivant, ~ un rythme determine,
d'un pas egal ~ celui de leur espacement.
En principe il est encore avantageux d'utiliser ce
procede connu pour tremper des feuilles de verre relativement
petites, ~ventuellement bombees. De cette façon, on peut utili-
ser au maximum, pour la trempe de plusieurs feuilles de verre
relativement petites, la capacite d'un dispositif conçu pour le
traitement de feuilles plus grandes mais l'experience montre
que, dans cette technique connue, le degre de trempe des diffe-
rentes feuilles de verre suspendues au même convoyeur n'est pas
toujours uniforme.
Ce phenomene est d'autant plus marque que les feuilles
sont plus minces: si leur epaisseur est seulement de l'ordre de
l ~a
3 mm, les irregularites de trempe sont assez importantes pour
qu'il ne soit plus possible de garantir l'uniformite de la fine
fragmentation necessaire dans les vitrages de securite.
L'invention se propose de modifier le procede et les
dispositifs de soufflage mentionnes plus haut, de façon que,
sans se heurter à une augmentation importante des frais d'inves-
tissement et de mise en oeuvre, on pu;sse obten;r une trempe
uniforme et sans defauts sur toute la surface des feuilles de
verre, même dans le cas de la trempe simultanee de plusieurs
feuilles de faible epaisseur.
Selon l'invention, les deux caissons de soufflage
sont divises en un certain nombre de caissons elementaires cor-
respondant au nombre des feuilles de verre a tremper simultane-
ment, ces caissons elementaires, raccordes ~ un même caisson
repartiteur d'a;r ou bofte à vent, etant separ~s par des canaux
d'evacuation de l'air de soufflage.
La dimension de chaque caisson elementaire est choi- ~-
sie de façon que sa face frontale ne s'etende pas sensiblement
au-delà de la surface necessaire pour la trempe d'une seule
~euille de verre.
On sait que les difficultes ci-dessus mentionnees, en
ce qui concerne la regularit~ de la trempe, apparaissent norma-
lement dans le cas de caissons simplement perfores sur leur
face frontale ou bien dont les faces frontales ssnt munies de
busettes de soufflage relativement courtes. Dans le cas des
caissons munis de buses relativement longues, de l'ordre de 20
cm et plus, le problème de l'evacuation de l'air de soufflage
est moins grave car cet air peut s'~couler dans l'espace situe
entre les longs tubes formant les buses de soufflage. Cependant,
ces caissons presentent d'autres inconvenients, de sorte que,
dans la-pratique, on utilise autant que possible des caissons
,,
de soufflage a busettes courtes.
La présente invention permet d'utiliser ces caissons
a busettes courtes avec de bons résultats même dans le cas o~
l'on désire tremper simultanément plusieurs feuilles de verre
relativement minces qui, en raison de leur fa.ibre capacité
calorifique, exigent un refroidissement intense.
Alors que l'on s'obligeait jusqu'à présent à suspendre
les feuilles de verre le plus près possible les unes des autres
sur le convoyeur, il est important, conformément à l'invention,
d'augmenter suffisamment l'espace qui les sépare pour créer
entre elles des zones dans lesquelles l'air de soufflage puisse
s'évacuer. ~ans ces zones, l'invention prévoit des canaux d'é-
vacuation de l'air de soufflage qui, dans des dispositifs selon
l'invention, n'exigent aucune structure particulière mais qui
sont simplement formés par l'espace ménagé entre les caissons
élémentaires de soufflage.
Selon la présente invention, le pas d'avancement du
transporteur est un multiple du pas d'espacement des feuilles
de verre. Ainsi, en augmentant l'espace compris entre les
côtés adjacents des différentes feuilles de verre suspendues à
un meme convoyeur et grâce à la configuration des caissons de
soufflage, il est possible d'éviter les zones d'accumulation
d'air de soufflage, de sorte que l'on peut imposer aux feuilles
de verre, par le soufflage, une vitesse de re~roidissement beau-
coup plus grande qu'il n'était possible jusqu'à présent avec de
tels dispositifs, ceci sans modifier sensiblement la structure
simple et robuste des caissons de soufflage à busettes courtes.
Suivant une forme avantageuse de réalisation de l'in-
vention, on donne aux canaux d'évacuation une section transver-
sale suffisante pour que le débit d'air émis par la paroi fron-
tale du caisson élémentaire de soufflage puisse d'écouler dans
un canal d'évacuation sans risque de confinement.
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Pour faYoriser l'ecoulement de l'air de soufflage, on
peut prevoir des dispositifs d'aspiration agissant dans les ca-
naux d'evacuation. Un moyen particulierement simple et efficace
pour favoriser l'ecoulement de l'air dans lesdits canaux consis-
S te a disposer à l'interieur, sur les caissons elementaires desoufflage ou sur le caisson repartiteur d'air et en communica-
tion avec ceux-ci des injecteurs aliment~s en a;r sous pression.
Pour obtenir une trempe reguliere dans chacune des
feuilles de verre, il est en effet avantageux que chacune des
10 parois frontales des caissons elementaires de soufflage presen- -
te une courbure correspondant a celle des feuilles de verre ~
tremper, la longueur des busettes et la distance separant leurs
orifices de la surface des feuilles de verre etant constante et
comprise entre 3n et 70 mm environ.
On decrit ci-apres, en reference aux dessins annexes,
une forme de realisation preferee de l'invention. Dans ces des- ~
sins, -~ -
- la figure 1 represente en perspective un caisson de soufflage
suivant l'invention divise en trois caissons elementaires
et
- la figure 2 represente une coupe horizontale de l'ensemble du
dispositif de soufflage avec ses deux caissons subdivises
opposes.
Au convoyeur 1, susceptible de se deplacer (sur un
rail non represente) a travers les differents postes de travail
d'une ligne de trempe, on suspend trois feuilles de verre iden-
tiques 2, a l'aide d'un dispositif de suspension dont les pin-
ces 3 soutiennent les feuilles de verre par leurs bords supe
rieurs. Les feuilles de verre ont une epaisseur de l'ordre de
3 mm et ont ete bombees dans un poste de travail anterieur.
Elles sont destinees a constituer des vitrages lateraux d'auto-
mobi1es,
La distance A entre deux feuilles de verre est de
l'ordre de 20 cm. Chacun des deux caissons de soufflage opposes
4 comprend trois caissons elémentaires de soufflage 6 dont la
paroi frontale est munie de busettes de soufflage 7.
Les busettes ont une longueur de l'ordre de 80 mm, le
diamètre de leur ouverture atteignant environ 4 mm. Les parois
frontales 8 sont courbees en correspondance du bombage des
feuilles de verre 2.
10Les caissons el~menta;res 6 sont disposes sur un re-
partiteur d'air ou boîte à vent 10 qui comporte une bride 11
permettant de la fixer à l'aide de boulons traversant les per- -
forations 12 a la contre bride 13 du caisson arrière 14 relie
à une conduite d'alimentation en air de soufflage lS.
15Les caissons elementaires 6 ont une profondeur C d'en-
viron 20 à 30 cm. Leur espacement mutuel B est de 15 à 20 cm.
Dans ces conditions, on cree entre eux des canaux d'evacuation
verticaux 18 dans lesquels l'air emis par les orifices de souf-
flage 7 peut ê~re evacue vers le haut et vers le bas du dispo-
siti~.
Pour favoriser l'ecoulement de l'air dans les canaux
18, en creant dans ces canaux une aspiration, il ~st prevu des
injecteurs 20 qui sont fixes sur les parois laterales des cais-
sons elementaires 6, c'est-à-dire a la partie superieure et à la
partie inferieure des parois laterales formant les canaux 18.
Ces injecteurs ont la forme de tubes en communication avec l'es-
pace interne maintenu sous pression des caissons de soufflage.
Durant l'operation, l'air sous pression s'echappe par
ces injecteurs 20 et determine ainsi a l'interieur des canaux 18
un-effet d'aspiration par "trompe à air" qui favorise l'ecoule-
ment de l'air de soufflage sortant lateralement des regions si-
tuees entre les parois frontales 8 et les feuilles de verre 2.
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Sur la figure 2, on a represente l'ensemble des deuxcaissons de soufflage opposes. On voit que les plaques fronta-
les 8 et 8a des caissons de soufflage elementaires de la figure
1, opposees par paire, comportent deux courbures correspondan-
tes, respectivement convexe et concave.
Durant l'operation, les caissons peuvent avantageuse-
ment être maintenus en oscillation dans une direct~on perpendi-
culaire au plan de la figure pour ameliorer la regularite du
refroidissement sur l'ensemble de la surface des feuilles de
verre.
Les orifices des busettes 7 sont situes a une distan-
ce des feuilles de verre comprise entre 3 et 7 cm. La pression
statique de l'air dans les caissons el~mentaires 6 est, durant
le soufflage, de 1500 a 1700 mm d'eau.