Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
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La présente invention concerne la fabrication
des chaussures de sport comportant au moins une partie
faisant saillie à l'extérieur de la tige et/ou de la
semelle. On connaît déjà de telles chaussures munies de
parties (ou appendices) saillantes, telles notamment que
les chaussures d'athlétisme munies de pointes sous la
semelle, les chaussures pour l'escalade en montagne dont
l'extrémité est équipée de crampons, les chaussures de
coureurs cyclistes portant des plaques pour cale-pieds,
les chaussures de ski et notamment les chaussures pour
le ski de fond ou de randonnée, etc... En général, les
parties ou appendices saillants sont fixés à la semelle
inférieure de la chaussure ou semelle de marche et il
d~coule de cette disposition un certain nombre d'incon-
vénients, d'une part pour le confort de l'utilisateuret, surtout, d'autre part, pour la chaussure elle-même.
En effet, dans ces types de chaussures connues, la
semelle de marche est soumise directement à des effets
mécaniques intenses (cisaillement, traction, flexion)
notamment dans les zones de liaison entre la semelle et
les parties ou appendices saillants, ces efforts
risquant à la longue de détériorer la semelle et de
provoquer la séparation de celle-ci et des parties ou
appendices saillants.
Ce qui est exposé ci-dessus est valable pour
toutes les chaussures de sport de ce type et tout parti-
culièrement pour les chaussures 40 de ski de fond exis-
tant actuellement sur le marché. Ces chaussures de ski
de fond connues sont généralement concues avec une
semelle de marche flexible comportant un prolongement
sur l'avant, destin~ à coopérer avec la fixation de ski
de fond. Ce prolongement qui fait office de lame de
flexion, doit permettre un bon déroulement du pied lors
de la pratique du ski de fond. Cependant, cette solu-
tion présente certains inconvénients en ce qui concerne
~.
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. -
.
,
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le fonctionnement de cette lame flexible qui est liee à
la fixation par une sorte de pince appuyant sur ladite
lame selon une generatrice transversale à l'axe longitu-
dinal de la semelle. De ce fait, la lame de flexion
ainsi utilisee ne permet pas le deroulement du pied
optimum car, d'une part, l'axe fictif constitue par la
génératrice de la pince de serrage reste situ~ trop en
avant du pied et augmente ainsi le rayon du déroulement
du pied, d'autre part, la semelle de ce type de chaus-
sure subit essentiellement des contraintes mécaniquesdans la zone du prolongement formant la lame de flexion,
ce qui nécessite, entre autres, l'emploi d'un matériau
de semelle particuliarement résistant à la fatigue et de
bonnes caractéristiques mécaniques d'un prix de revient
élevé sans pour autant éviter tout risque de detériora-
tion de la semelle.
Sous son aspect le plus général, la presente
invention propose une solution remédiant a ces inconvé-
nients et elle concerne en premier lieu un procédé de
fabrication d'une chaussure de sport comportant de façon
classique une tige, une semelle de marche liée à sa
périphérie à la tige, un élément intermédiaire disposé
entre la semelle de marche et le pied chaussé et au
moins une partie en saillie vers l'extérieur par rapport
au volume délimité par la tige et la semelle, ce procédé
étant caractérisé en ce que
- on équipe ledit élément intermédiaire avec ladite
partie en saillie de façon qu'ils forment un
ensemble solidaire,
- et on solidarise ledit élément intermédiaire,
équipé de la partie en saillie, avec la tige de
chaussure et la semelle de marche.
On conçoit que grâce à une telle disposition,
la semelle de marche ne supporte plus directement les
efforts mécaniques s'exerçant au niveau de la partie en
,
.
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saillie. Par ailleurs, étant donné que la partie en
saillie est solidaire d'un élément intermédiaire ne
jouant pas de rôle direct en ce qui concerne l'isolement
du pied du milieu extérieur (étanchéité, protection du
pied contre les chocs éventuels, etc...) comme c'est le
cas pour la tige et la semelle de marche, on pourra con-
cevoir une structure de cet élément intermédiaire en
étant guidé pratiquement par le seul souci de la résis-
tance mécanique aux contraintes induites par l'existence
de la partie en saillie.
Dans le cas préféré où la partie en saillie
est une pièce rapportée et fixée à l'élément intermé-
diaire, une partie de cette pi~ce est maintenue à l'in-
térieur de l'élément intermédiaire tandis qu'une autre
partie dépasse à l'extérieur de cet élément.
La liaison entre la pièce rapportée et l'élé-
ment intermédiaire pourra être réalisée soit par sur-
moulage de l'élément sur la pièce, soit par l'aménage-
ment dans l'élément intermédiaire d'un logement dans
lequel on introduit et on fixe une partie de la pièce
rapportée par tout moyen approprié, tel que rivets,
agrafes, adhésifs,etc...
De préférence, la semelle de marche sera sur-
moulée sur l'élément intermédiaire équipé de la pièce
rapportée et assurera la cohésion de cet ensemble avec
la tige.
L'invention concerne également les chaussures
de sport réalisées selon ce procédé et comportant une
tige, une semelle de marche, un élément intermédiaire
situé entre la semelle de marche et le pied de l'usager
et au moins une partie en saillie vers l'extérieur par
rapport au volume délimité par la tige et la semelle,
ladite partie en saillie étant assemblée directement à
l'élément intermédiaire de facon à former un ensemble
solidaire avec ce dernier, tandis que ledit élément
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,
.. . .
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:
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intermédiaire est lié avec la tige de chaussure et la
semelle de marche.
L'élément intermédiaire pourra être constitué
soit par une partie au moins d'une semelle existant
habituellement à l'intérieur des chaussures et appelée
couramment première de montage, soit par un ensemble
compos~ d'une première de montage associée à une pièce
auxiliaire fixée à la première de montage et destinée à
s'intercaler entre ladite première de montage et la
semelle de marche.
Dans le cadre de certaines applications
(chaussures d'escalade, chaussures de ski de fond ou de
randonnée), la pièce rapportée sera ancrée dans la
partie avant de l'élément intermédiaire située à la
pointe de la chaussure et s'étendra dans le plan dudit
élément intermédiaire et sensiblement dans l'axe longi-
tudinal de la chaussure.
Dans le cas plus particulier d'une chaussure
selon l'invention conc~ue pour la pratique du ski de fond
ou du ski de randonnée et destinée à coopérer avec une
fixation de ski comportant un organe d'articulation dans
lequel est destinée à s'engager la pièce rapportée en
bout de chaussure, la pièce rapportée sera rigide et
déterminera un plan percé, dans sa partie extérieure à
la chaussure, d'au moins un orifice débouchant de part
et d'autre du plan de la pièce rapportée.
Grâce à cette disposition, on améliore la
liaison de la chaussure avec la fixation de ski de fond,
de telle sorte que le déroulement du pied lors de la
pratique de ce sport 51 effectue selon un axe réel et
qu'il est possible ainsi d'utiliser des matériaux de
semelle de marche de moindre coût, remplissant néanmoins
les conditions de fonctionnement recherchées. De
manière avantageuse, les moyens de liaison constitués
par la pièce rapportée disposée sur la chaussure selon
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la présente invention seront amenés, par exemple, à coo-
pérer avec une fixation d'une chaussure sur un ski du
type décrit par la demanderesse dans sa demande de
brevet français n 78 30199 déposée le 24 octobre 1978
sous le titre "Dispositif de maintien d'une extrémité
d'une chaussure sur un ski, notamment fixation pour ski
de fond ou de randonnée".
Conformément a un aspect particulier de l'in-
vention, la chaussure de ski de fond ainsi réalisée peut
comporter au moins une piece rapportée rigide de confi-
guration variée et constituée de matériaux divers, pour
peu que ces derniers possedent les caractéristiques
mécaniques requises.
Selon un mode de réalisation préféré de l'in-
vention, la chaussure de ski de fond est composée d'unetige montée sur une semelle interne appelée premiere de
montage de façon connue en soi, cependant que ladite
première de montage comporte une piace rapportée rigide
s'étendant sur l'avant dans le sens longitudinal de la
chaussure. Cette piace rigide est ancrée directement
dans l'épaisseur de ladite première, soit au moyen de
rivets, soit par surmoulage, etc..., de telle sorte que
ladite piece rapportée et la premiere forment un ensem-
ble unique. Afin de faciliter le montage de la tige sur
la premiere, ladite tige comporte une ou plusieurs
ouvertures selon la forme de la pièce rapportée s'éten-
dant a l'extérieur de la chaussure. Une semelle de
marche surmoule l'ensemble constitué par la tige et la
premiere de montage en laissant libre l'extrémité de
ladite piece et en assurant l'étanchéité de la chaussure
en plus des fonctions propres à la pratique du ski de
fond et/ou de randonnée.
Avantageusement, la piece rapportée a la con-
figuration d'une boucle, ou d'un U, réalisée dans un
matériau rigide tel que de l'acier par exemple, dont la
.
'
.
` 113~5~)
branche centrale de la partie extérieure joue le rôl~
d'un axe d'articulation et assure la cooperation avec la
fixation. Bien evidemment, la pièce rapportee peut
avoir une configuration différente, se rapprochant de
celle des prolongements de chaussures de ski de fond
connues à ce jour. De la m~me façon, la première de
montage peut être realisee en une ou plusieurs parties
eventuellement superposees ou assemblées bout à bout,
sans que cela constitue une limitation de l'invention
pour peu que la pièce rapportée soit liée de maniere
rigide à cette première de montage.
Selon une autre variante de réalisation de
l'invention, une chaussure de ski de fond est composée
d'une tige montée sur une première de montage de manière
connue en soi, mais à la différencé du mode de réalisa-
tion précédent, la piace rapportée dest née à coopérer
avec la fixation n'est plus montée directement sur
ladite premiare, mais se trouve assemblée à cette
derni~re par l'intermédiaire d'un support auxiliaire
dans l'épaisseur duquel est ancrée ladite pièce rappor-
tée. Ce mode de construction évite de pratiquer des
ouvertures dans le bout de la tige pour laisser passer
ladite pièce rapportée au travers de la paroi de la
chaussure, ce qui améliore les conditions d'étanchéité.
Le support auxiliaire comportant la piace rapportée est
assemblé à la premiare sur laquelle est montée la tige
et une semelle dite de marche en matériau souple vient
enrober, par surmoulage par exemple, tout l'ensemble
précédemment décrit.
Comme dans le cas précédemment décrit, la
piace rapportée rigide peut avoir diverses configura-
tions réalisant un axe d'articulation sensiblement
transversal à l'axe longitudinal de la chaussure. L'an-
crage de la piace rapportée dans le support auxiliaire
peut être obtenu par tous moyens d'assemblage rigide
, .
~ .
-'
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-- 7
assurant une bonne cohesion entre ladite pièce rapportee
et le support. Ce dernier peut avantageusement s'eten-
dre sur toute la longueur de la premiere et comporter
des evidements, dans le cas d'une piece moulee, procu-
rant un allegement du poids de l'ensemble.
On decrira ~ present, à titre d'exemples non
limitatifs, plusieurs formes de realisation de l'inven-
tion, en reference aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 représente en perspective une pre-
mière forme de réalisation d'une chaussure selon l'in-
vention conçue pour la pratique du ski de fond, coopé-
rant avec une fixation de ski de fond;
- la figure 2 représente en coupe partielle une
chaussure d'escalade equipee de crampons et realisee
selon llinvention;
- la figure 3 représente en perspective une pre-
mière forme de réalisation d'une chaussure selon l'in-
vention conçue pour la pratique du ski de fond ou du ski
de randonnee;
- la figure 4 represente schématiquement la chaus-
sure des figures 1 et 3 coopérant avec une fixation de
ski de fond;
- la figure 5 est une coupe longitudinale selon la
ligne V-V de la figure 3;
- la figure 6 est une vue en perspective d'un
détail des figures 3 et 5;
- la figure 7 est une vue en perspective montant le
montage d'une partie de la chaussure des figures 3, 5 et
6;
- la figure 8 représente en coupe longitudinale
l'extrémité avant d'une deuxième forme de réalisation
d'une chaussure de ski de fond ou de randonnée;
- la figure 9 est une vue de dessus de l'élément
intermédiaire de la figure 8 équipé de la pièce rappor-
tée;
.
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.
.
:: - .
-- , . .
-
. .
1~3~350
-- 8
- la figure 10 est une coupe representant l'avant
d'une troisième forme de realisation d'une chaussure de
ski de fond ou de randonnee; et
- la figure 11 represente en coupe longitudinale
une quatrième forme de realisation d'une chaussure de
ski de fond ou de randonnee.
La figure 2 a pour objet de montrer que la
presente lnvention interesse toutes les chaussures de
sport equipees d'une partie ou appendice faisant saillie
par rapport a la chaussure proprement dite, meme si
l'invention a été réalisee plus particulièrement dans le
domaine des chaussures concues pour la pratique du ski
de fond ou de randonnee.
Ainsi, la chaussure de la figure 2 represente
une chaussure d'escalade 100 par exemple, dont la
semelle présente a son extrémité avant, une partie en
saillie 150, munie de crantages 151 servant de crampons.
Cette partie en saillie est de préference en acier de
haute qualité de sorte que ladite partie résiste a
l'usure, aux chocs, etc.., et est insérée selon l'inven-
tion dans un élément intermédiaire constitué par une
semelle intérieure appelée premiere de montage 154 de
ladite chaussure de la maniare qui sera décrite ci-apres
en réference a la figure 6.
Des moyens d'assemblage tels que des rivets
126 maintiennent solidement par sa zone plane 150a
ladite partie 150 dans ladite premiere de montage. La
tige 111 de la chaussure 100 est assemblee a l'ensemble
constitué par la partie 150 et la premiere 154 par des
moyens connus non représentés, une découpe dans ladite
tige étant prévue pour laisser passer la partie 150 vers
l'extérieur de celle-ci. La semelle de marche 157 sux-
moulee ensuite assure finalement la cohesion et l'etan-
cheite de la chaussure ainsi realisee.
On decrira a present l'invention plus en
1~3~;8~
g
detail, en se referant au cas non limitatif des chaus-
sures de ski de fond ou de randonnee dont plusieurs
formes de realisation sont representees aux figures 1 et
3 à 11.
La chaussure a ete designee de facon generale
par la référence 10 et la tige ou empeigne porte le
chiffre 11 dans l'ensemble des dessins.
Comme on le voit à la figure 3, la chaussure
presente une semelle de marche 12 réalisée de preference
en elastomère surmoulé (dans les exemples représentés)
selon les techniques connues sur la périphérie infé-
rieure de la tige. A l'avant et sensiblement dans l'axe
longitudinal de la chaussure, cette dernière présente
une piece rapportée en forme de V désignée de façon
générale en 13 et qui fait saillie a l'extérieur de la
chaussure. Cette piece 13 pourrait avoir toute configu-
ration appropriée et être réalisée en tout materiau
rigide convenable. Dans les exemples representes, il
s'agit d'un anneau monobloc d'acier de forme generale
rectangulaire dont la partie en saillie est de section
circulaire, tandis que la partie ancrée dans la chaus-
sure est aplatie. Comme on le voit a la figure 6, la
partie extérieure de l'anneau présente deux bras laté-
raux 13a réunis par une traverse 13b qui delimitent avec
la pointe de la chaussure un orifice O dont on indiquera
le role plus loin.
La partie de l'anneau ancree dans la chaussure
présente également des bras latéraux 24a réunis par une
traverse 24b, ces parties etant plates et percees de
trous 25 permettant la solidarisation de la piece 13
avec la partie de la chaussure qui va la porter et qu'on
appelle de facon generale l'element intermediaire. A la
figure 6, cette solidarisation est realisee par des
rivets 26 traversant l'élément intermédiaire 22 et les
trous 25 ménagés dans la pièce 13. On comprendra
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cependant que l'on pourrait prévoir tout autre moyen de
solidarisation, par exemple clous, adhésifs, etc...
L'anneau 13 dont est équipée la chaussure est
destiné à coopérer, comme on le voit à la figure 4, avec
une fixation de ski de fond d'un type qui fait l'objet
de la demande de brevet de la demanderesse déjà rappelée
plus haut. On se contentera donc de décrire succincte-
ment en quoi consiste cette fixation. Sur le ski 5 est
fixée par vis une assise 15 présentant une aile verti-
cale 16 transversale à l'axe longitudinal du ski et pré-
sentant un profil sensiblement en V destiné à servir de
palier pour la traverse 13b de la pièce 13, ladite tra-
verse est immobilisée par rapport à l'assise 15 tout en
pouvant pivoter autour de son axe par un organe de
pression mobile désigné de façon générale en 14 et qui
se compose d'un levier 17, présentant un logement cylin-
drique 18 destiné à s'appuyer sur la traverse 13b, et
d'un étrier 19 élastiquement déformable articulé d'une
part en 20 sur l'assise 15 et d'autre part en 21 sur
l'organe de pression 14. Les bras latéraux de l'étrier
19 sont réalisés en fil d'acier à ressort et dans la
position verrouillée de la figure 4, maintiennent
l'étrier 13 en place. Ce dernier étant libre de tourner
dans un palier permet le soulèvement de la chaussure 10
selon la flèche F. On notera que l'organe 14 peut être
ouvert grâce au levier 17 pour libérer la chaussure.
Comme on l'a déjà indiqué, la piece rapportée
13 est ancrée dans un élément intermédiaire de la chaus-
sure situé entre la semelle de marche et le pied de
l'usager.
Dans le cas des figures 5 à 7, l'élément
intermédiaire en question est constitué par une semelle
interieure 22 de la chaussure appelée communément pre-
mière de montage.
A la figure 6, on voit que pour assembler la
.
~ , ,
,
113~850
piace 13 et la première de montage 22, on a fendu la
partie avant de cette dernière dans le sens de l'épais-
seur en ménageant un logement 23 dans lequel on a intro-
duit la partie plate 24a-24b de la pièce 13. Les rivets
25 placés à travers la semelle 22 et la pièce 13 assu-
rent la liaison de l'ensemble. On notera que, de préfé-
rence, la longueur "L" d'ancrage de la piece 13 dans la
semelle sera sensiblement égale à la longueur moyenne
des phalanges du gros orteil afin de ne pas g~ner la
pliure du pied et de la chaussure dans le cas de la
marche normale.
A la figure 5, on voit que le bord périphé-
rique de la tige 11 de la chaussure est rabattu en R
sous la premiare de montage 22, et lié a celle-ci par
des moyens de liaison appropriés 31 tels que clous ou
agrafes.
Dans ce cas, il convient pour permettre ce
type de montage, d'aménager sur la tige 11 deux fentes
26 (voir figure 7) terminées éventuellement par des
trous 27 afin de permettre le passage de la pièce 13.
Ainsi, lorsqu'on monte la tige selon le sens des fleches
28-29 de la figure 7, la languette 30 s'engage dans
l'anneau et on peut rabattre le rebord R de la tige sous
la première de montage, la présence des fentes 26 per-
mettant par ailleurs d'éviter la formation de plis auniveau de la partie rabattue.
En variante, la pièce rapportée 130 pourrait
etre solidarisée avec la premiere de montage 134, ou une
partie de celle-ci par surmoulage comme prévu aux figu-
res 8 et 9. Dans ce mode de réalisation, la premiere demontage est composée de deux parties 134 et 137 montées
bout à bout dans la chaussure. La partie 134 surmoulée
sur la partie plate 133-133a de la piace rapportée est,
comme dans le cas précédent, liée au bord R rabattu de
la tige par des clous 136 ou agrafes. Le bord R étant
' ' ' : ~ :
. .:
~3~
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sous la partie 134, la tige presentera les decoupes 26
de la figure 7.
Par ailleurs, avantageusement on prevoit dans
la partie 134 des trous 135 debouchant des deux côtes de
la partie 134 comme dans l'exemple représenté ou simple-
ment menages dans la face inférieure sans déboucher sur
la face supérieure.
Lors de l'opération de surmoulage de la
semelle de marche 120', la mati8re constituant cette
derniere viendra remplir les trous 135 en réalisant
ainsi un ancrage des éléments formant la chaussure.
A la figure 10, l'élément intermédiaire
portant la piece 50 est constitué d'un support 53 en
matière plastique identique a celui de la figure 9 et
surmoulé sur la zone aplatie 52 de la pièce rapportée
50. Ce support 53 est fixé, par des clous ou des
agrafes 55 sous l'avant de la première de montage 54.
Dans ce cas, le bord rabattu R de la tige est pincé
entre le support et la premiare de montage, ce qui ne
nécessite pas de prévoir sur la tige les fentes 26 de la
figure 7.
Le support 53 présente également des trous 56
permettant leur remplissage par la matière 58 surmoulée
constituant la semelle de marche 57.
ha figure 11 represente une variante de la
figure 10 dans laquelle l'élément intermédiaire est là
aussi constitué par la première de montage 64 liée par
i des clous 63 à un support 62 dans lequel est ancrée la
partie plane 61 de la pièce rapportée 60.
Le bord 65 de la tige est pincé entre le
support et la premiare de montage comme à la figure 10.
Toutefois, contrairement à la figure 10, le
support 62 occupe dans ce cas la totalité de la surface
de la chaussure. Eventuellement, la partie talon du
support sera allégée en y aménageant des cavités 67.
:
.
~13~SO
- 13 -
La semelle de marche 66 est surmoulée sur l'ensemble
dont il assure la cohésion mécanique et l'étanchéité.
L'invention ayant maintenant été exposée et
son intéret justifié sur des exemples détaillés, la
demanderesse s'en réserve toute l'exclusivité sans limi-
tation autre que celle des termes des revendications
ci-après.
. . . . .
,
.
. . - :
- . - , :
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~. . . . . . . :
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