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La présente invention concerne un procédé de
codage binaire ~ariable, superposable a un système de coda-
ge fixe par bâtonnets disposés les uns à la suite des autres
avec un certain intervalle.
On connalt en eEfet un système de codage par
batonnets tel que celui appelé ~CMC 7 utilisé pour porter
certaines indications sur des cheques bancaires tel que leur
numéro notamment.
La lecture de ce code fixe a bâtonnets est obtenue
par une détection magnétique des bâtonnets qui ont eté pré-
alablement aimantés, et le décodage est réalisé en interpré-
tant les intervalles entre bâtonnets ou l'intervalle entre
les points amonts et avals de ces bfitonnets.
L'invention se propose de superposer a ce code
fixe bien connu un code binaire magnétique que l'on peut a
volonté modifier comme on le fait sur une piste magnétique
ordinaire.
L'invention a donc pour objet un procédé pour réa-
liser un codage magnétique modifiable, en superposition d'un
codage fixe realisé par une suite de bâtonnets magnétises,
séparés les uns des autres par un intervalle, caracterisé en
ce que l'aimantation des batonnets est effectuee selon deux
directions différentes par une tête d'ecriture.
Selon une première réalisation de l'invention
chaque bâtonnet de la suite est aimanté dans une seule des
deux dites directions, l'une des deux directions d'aimanta-
tion représentant l'une des deux valeurs-d'une variable
binaire et l'autre direction d'aimantation, l'autre valeur de
la variable binaire.
Selon une deuxième réalisation de l'invention,
chaque bâtonnet de la suite est divisé e~ deux zones dont
l'une est aimantée dans l'une des deu~ dites dixections et
l'autre zone dans l'autre des deux dites directions, l'ordre
de succession de ces deux sens d'aimantation au sein d'un
~- ;.
~ 1 ~
i~
.: ~
même b~tonnet dete~minant conventi~n~ellement sa v~leu~
selon l'une ou l'a,utre valeur d'une.va~iable bin.ai~e.
Selon une troisième ~éalisation de l'inventio~,
une premiere valeur binaire est ~ep~ésentée.par un b~t~nnet
aimanté dans une direction uniqub et une seconde valeux
binaire est représentée par un b~tonnet divisé en deux zones
magnétisées en directions opposées l'une par rapport à l'au-
tre..
. L'invention a également pour objet un dispositif
pour la réalisation d'un codage magnétique modifiable, en
superposition d'un codage fixe réalisé par une suite de
- bâtonnets magnétisés séparés les uns des autres par un inter-
valle! caractbrise en ce qu'il comprend une tête magnetique:`
d'ecriture effectuan~ l'aimantation des batonnets selon deux ,.
directions diffbrentes et une tête magnbtique de lecture
distantes l'une de l'autre, un registre ~ decalage qui reçoit
l'image d'un code batonnet lu par
t ` ` 2
la tête de lecture, le décalage du registre étant réalisé par un générateur
d'horloge délivFant des impulsions synchronisées avec la cinématique de deplace-ment d'un support du code bâtonnet, ledi-t registre etant vlde, lors
de l'écriture, par le même générateur d'horloge, la tête magnétique d'écriture
portant un enroulement de lecture relié à un générateur de déclenchement
` d'éoriture qul émet un signal autorlsant le vidage du registre lorsque le
J premier bâtonnet passe sous la tête magnétique d' ecriture.
L'invention a aussi pour objet un dispositlf pour la mise en oeuvre
du procédé selon la troisième réalisation de l'invention caractérisé en
ce qu'il comprend une tête magnétique comportant un enroulement de lecture
et un enroulement d'écrlture, et des moyens pour n'autoriser l'écrlture
que sur la seconde moitié des bâtonnet~.
Selon une réalisation préférée de l'invention, lesdits moyens compren-
nent un génerateur émettant un signal de début de passage d'un bâtonnet
sou~ 1'entrefer de la tête magnétique déclenchant un organe de temporisation
~ dont la sortie est reliée à un générateur d'écriture relié à l'enroulement
j d'écriture.
D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront
! de la description d'exemples de mise en oeuvre de l'invention faite ci-après
en référence au dessin annexé dans lequel :
La figure 1 représente un 3ystème de codage connu 30US forme de bâton
nets
_~ La ~lgure 2 représente troi3 possibilités ~elon l'invention de réaliser
un codage variable superposé au codage rlxe des bâtonnet3
La figure 3 montre un dispositif permettant de réaliser le codage
~ .
superposé selon l'invention
La figure 4 montre un autre di~po~itif permettant de réaliser le codage
superposé selon l'invention.
~n se reportant à la figure 1, on voit un ensemble de sept batonnets
définissant 8iX intervalle~ dont deux grands et quatre petit90 De la position
respective des erands et des petits intervalles il ré ulte une signification
précise du code. Dans l'exemple donné où les grands intervalles sont en
première et en troisième position 9 il s'agit par exemple du chiffre 3.
Habituellement, un tel code est lu magnétiquement et pour ce faire,
_ 35 leq bâtonnets, qui sont des bâtonnets imprimés, sont magnétisés au moment
;j de la lecture.
~ Selon l'invention, les bâtonnets sont magnetisés dèq le départ pour
enregistrer un message modifiable.
La figure 2 montre trois exemples, lignes a, b et c, permettant ~elon
l'invention de réaliser un code variable en superposition d'un code fixe
'
I
~,
par bâtonnets. Le code fixe représenté dans cette ~igure est le meme que
celui représenté ~igure 1 et repré~entant le chiffre 3.
Sur la ligne a, chaque bâtonnet est uniformément aimanté dans un sens
ou dans un autre. Selon le sens d'aimantation, un bâtonnet représente soit
un "1" soit un "O".
Sur la ligne b, chaque bâtonnet est séparé en deux zônes aimantées
en sens opposés. Selon l'ordre d'aimantation des deux zônes dans un bâtonnet,
il représente un "1" ou un no".
Sur la ligne c, certains bâtonnets sont aimantés uniformément et ils
représentent l'une des valeurs de la variable binaire par exemple un "1"
et les autres bâtonnets représentant des "O" sont séparés en deux zônes
aimantées en sens opposé, Ia première zône étant aimantée dans le même sens
que l'aimantation des bâtonnets uniformément aimantés et représentant un
"1~. On entend par première zône celle rencontrée la première par la tête
d'écriture, non représentée, si le sens du déplacement du support du code
est celui représenté par la flèche Fo
Une difficulté de ce système de codage réside dans la synchronisation
nécessaire entre la tête d'écriture et le déplacement du support porteur
du code ~ixe par bâtonnets. Les figures 3 et 4.donnent deux exemples per-
mettant de réaliser le procédé de codage variable selon l'invention.
Le dispositif de la figure 3 qui peut être utilisé pour les troisexemples de codage représentés figure 2 comporte une tête de lecture 1 et
une tête d'écriture 2. La tête d'écriture 2 comprend deux enroulements :
un premier enroulement 3 qui est l'enroulement d'écriture du code superposé
2~ et un deuxième enroulement 4 qui est un enroulement de lecture destiné au
déclenchement de l'écriture. Un ampli~icateur 5 amplifie les signaux délivrés
par la tête de lecture 1 et la sortie de l'amplificateur est envoyée d'~ne
part vers un générateur de signal "écriture en cours" 6 et d'autre part
vers la première entrée d'un circuit ET 7 dont la seconde entrée est reliée
3 à la sortie du circuit 6. La ~ortie du circuit ET 7 est reliée à l'entrée
d'un registre à décalage 8. Le dispositif camporte encore un générateur
d'horloge 9 synchronisé sur le déplacement d'un document portant un code
par bâtonnet. Le document est par exemple ~ixé sur une bande transporteuse 10
entra~née par un mécanisme non représenté. Les ignau~ d'horloges ~abriqués
par le générateur 9 sont envoyés sur la première entrée de deux circuits
ET 11 et 12 dont les sorties respectives sont envoyées sur les deux entrées
d'un circuit OU 13 dont la ~ortie commande le décalage du registre 8. La
sortie du registre 8 est reliée à la premlere entrée d'un circuit ET 14
~ ~ .
, ;' '
:
~ 4
d~.lt la sortie est reliée à l'entrée d'un générateur 15 élaborant le code
que l'on désire superposer aux bâtonnets. La sortie du générateur 15 est
reliée à l'enroulement d'écriture 3. Le deuxième enroulement 4 alimente
un circuit 16 de déclenchement d'écriture émettant à sa sortie un signal
envoyé sur la deuxième entrée du circuit ET 11 et sur la deuxième entrée
du circuit ET 12.
Le ~onctionnement est le sulvant :
On suppose qu'un code à bâtonnets est situé sur la bande 10 ou sur
un support fixé sur la bande 10. Lorsque le premier bâtonnet passe devant
l'entre~er de la tête de lecture 1, celle-ci émet un signal qui declenche
ie générateur de signal "écriture en cours" 6 lequel émet sur sa sortie
un signal qui dure tout le temps de la lecture du code bâtonnets par la
tête de lecture 1 et autorise le décalage du registre 8 au moment de l'arrivée
de~ lmpulsions du générateur d'horloge 9. Le dispositif 6 peut par exemple
être constitué par une bascule qui monte à la première impulsion et redescend
à la septième impulsion 9 ~ agit d'un code bâtonnets à qept bâtonnets.
Le générateur 6 étant déalenché, la ~uccession des bâtonnets vient se placer
dan~ le registre, le décalage étant réallsé à chaque impulsion donnée par
l'horloge 9,
La séparation entre deux impulsions d'horloge correspond à une longueur
rixe de la bande 10, de l'ordre par exemple d'une fraction de l'épaisseur
d'un bâtonnet. On a donc dans le règistre une succession de 1 et de O corres- -pondant à la présence de bâtonnetq et à l'intervalle entre les bâtonnetq,
le nombre de 1 et de O qucoessifs dépendant de l'épaisseur des bâtonnets
~5 et de~ intervalles qui leq séparent. Le code étant contenu dans le registre
sous ~orme d'image9 lor~que le premier-bâtonnet arrive sous l'entrefer de
la tête d'écriture 2, l'enroulement 4 détecte ce premier bâtonnet et le
générateur 16 donne un signal d'autorisation du décalage du registre envoyé
sur la porte ET 11 et d'autorisation d'inscription envoyé sur la porte ET 14
3 le décala~e se Paisant au rythme de l'horloge 9 c'est-à-dire en fonction
de la vits3se de défilement de la bande 10. Le registre 8 se vide et a chaque
sortie d'un "1" du registre le générateur 15 est activé pour l'aimantation
qu'il doit réaliser qur le bâtonnet correspondant situé sous l'entrefer.
On ne réalise pas de code superposé sur le premier bâtonnet qui ne ~ert
ain i qu'à donner le signal de départ du décalage du registre. De la même
~agon que le générateur 6, le générateur 16 peut par e~emple être constitué
par ur~e baYcule qui monte au premier bâtonnet et ne rede~cend que lors de
la réception de la septième impulsion.
~a figure 4 donne un autre exemple de réalisation correspondant au
4 codag~ selon la ligne c de la Pigure 2.
5 ~ Z~3
Dans ce dispositif, il n'y a qu'une seule tête magnétique comportant
un enroulement de lecture 18 et un enroulement d'écriture 19. L'enroulement
de lecture 18 est relié à un générateur 20 de signal "début de bâtonnet"
dont la sortie est reliée à un organe de temporisation 21, la temporisatior~
correspondant au temps de passage de la moitié d'un bâtonnet sous la tête
magnétique 17. Enfin, le dispositif comprend un générateur d'écriture 22
qui est synchronisé par le signal en sortie du dispositif de temporisation 21
et commandé par une entrée 23 recevant le code à superposer. Dans ce dis-
positi~, uniquement la seconde æône du bâtonnet (voir figure 2c) est modifiée
à chaque réécriture, et à l'origine, tous les bâtonnets sont uniformément
magnétisé~ dans le sens qui correspond à l'aimantation permanente de la
première zône.
Dans ce dispositif, la vites~e d'entralnement du support sur lequel
~ont inscrits les bâtonnets est cupposée constante avec une tolérance de
quelques pour cents et l'organe de temporisation 21 est conçu pour cette
vitesse compte tenu de l'épaisseur des bâtonnets.
Le fonctionnement est le suivant : A l'arrivée d'un batonnet sous
la tête magnétique 17, l'enroulement 18 excite le générateur 20 qui déclenche
l'organe de temporisation 21, le courant d'écriture est alors appliqué après
la temporisation donnée par l'organe 21.
., .
