Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
9~
La presente invention a pour objet un contenant pour
produits rigides et, plus precisemen-t, un etui pour bâton de
rouge a lèvres.
On connaît deja des contenants tels qu'etuis de
rouge à levres, stylo-mine, colle en baton, etc... qui com-
prennent un corps avec une ouverture et un element flexible
sur lequel on agit au moyen d'un poussoir pour provoquer
l'extraction du contenu par l'ouverture. On peut citer en
particulier:
- le brevet français 721.239 qui decrit un contenant
pour un rouge à lèvres qui comprend un poussoir relié à un
élement flexible au moyen dlun talon rigide engage dans une
lumiere et retenu ainsi au moyen d'une goupille rigide
solidaire de l'element flexible. Ceci est une dlsposition
contraire à la presente invention qui prevoit que le poussoir
doit être relie à l'extremite de l'element flexible selon un
montage elastique du poussoir.
- Le brevet français 933.926 decrit un etui de rouge
a lèvres dont le support est relié à un élément flexible mais
celui-ci ne slétend pas au-dessus de l'ouverture superieure qui
ne peut etre obturee que par un couvercle articule à l'extré-
mite flexibIe.
La presente invention, au contraire, prevoit expres-
sement la presence de l'element flexible au droit de l'ouverture
superieure, au moins en partie, lorsque le poussoir est en
position de ~ermeture et la non articulation rigide du poussoir
par rapport a l'element flexible afin que le poussoir soit
applique elastiquement lorsqu'il obture l'ouverture.
- Le brevet americain 2O453~250 est analogue aux deux
brevets ci-dessus car le couvercle-poussoir est articu]e à
l'extremite de l'elemen-t flexible, lequel ne peut pas se trou-
ver, meme en partie, au droit de l'ouverture superieure puisque
- 1 ~ ~
~7~
celle-ci se trouve dans un plan perpendiculaire à l'axe de
l'e-tui et non pas dans un p~an incline. g
- Le brevet français ~63.721 est presque identique
au préceden-t car le couvercle qui forme poussoir est articulé
sur un talon par une charniere et le talon est prevu a l'ex-tre-
mite de l'élément flexible, l'ouverture etant perpendiculaire
et non pas inclinee par rapport a l'axe general de l'etui.
- Il en est de même pour le brevet americain
1.776.0~8.
La presen-te invention se differencie tout a fai-t
de ces dispositions antérieures en prévoyant un montage. elas-
tique du poussoir par rappor-t à des rainures guides internes
qui s'etendent, au moins en partie, jusqu'au droit de l'ou-
verture superieure.
I,'invention, telle que revendiquee ici dans son
aspect général, vise essentiellement un contenant comprenan-t:
un corps allongé delimitant un logemen.t interne ayant une
ouverture à une extremite pour le passage d'un contenu dudit
contenant; une lumière le long d'un c~té dudit corps, lumière
se prolongeant jusqu'à.ladite ouverture par
une partie courbée de raccordement; des premiers moyens de
guidage formant des rainures le long et au droit de ladite
lumière et se terminant sur les côtés de ladite ouverture; un
élement flexible coulissant dans lesdites rainures et etant
fixe a une extremite au contenu coulissant dans le logement
interne, son autre extrémite etant fixée à un poussoir de
manoeuvre qui coul1sse a l'exterieur du corps le long de ladite
lumière et peut venir se placer sur ladite ouverture pour
la fermer; des deuxièmes moyens de guidage formant des rai-
nures au droit de la lumière et sous les rainures desdits
premiers moyens de guidage; les rainures de ces deuxiames
moyens de guidage etant sensiblement parallèles aux rainures des
- la -
~ 7Z9~
premiers moyens et se terminant également sur les cotes de
ladite ouverture~ un patin monté coulissant dans les rainures
des deuxiemes moyens de guidage; des moyens fixant le patin au
poussoir et des moyens sollicitant le poussoir vers le patin.
Llinvention sera bien comprise par la description
detaillee ci-apres faite en reference au d~ssin annexe. Bien
entendu ~-~~~ ~ ~`~ ~ ~~~ ~
.... . _ .... .. _
_............ _ .... . .... _. . _ _ .. . .
. . .
~7~96
la description et le dessin ne sont donnés qu'à titre d'exemple
indicatif et non limitatif.
Les figures 1 et 2 sont des vues en coupe dlun étui de
ro~ge à lèvres selon un premier mode de réalisation, représenté
respectivement en position de fermeture et en position d'ou-
verture
La figure 3 est une vue schématique partielle en pers-
pective du même étui.
La figure 4 est une vue en coupe d'un autre mode de
réalisation de l'invention.
Les figures 5 et 6 représentent en coupe axiale un
contenant conforme à un autre mode de réalisation dans deux
positions différentes du poussoir.
La figure 7 est une vue schématique à plus grande échel-
le montrant l'association du poussoir, du patin et de l'élément
flexible.
les figures ~ et 9 représentent en coupe axiale un
contenant réalisé selon un autre mode de réalisation de l'`in-
vention.
La figure 10 est une vue partielle faite en coupe selon
la ligne X-X de la figure 8.
Un contenant conforme à l'invention est du type compre-
nant d'une part un corps 1 avec une ouverture 2 pour le passage
du contenu A et d'autre part un élément flexible 3 qui coulisse
dans des guides internes 4 du corps 1 au droit d'une lumière
5, qui est fixé par une de ses extrémités à un organe 7 d'e~-
traction du contenu A et qui est associé par son autre extrémité
à un poussoir de manoeuvre 6 qui doit être placé soit en regard
de la lumière 5 pour dégager l'ouverture 2 soit en regard de
ladite ouverture 2 pour l'obturer à la manière d'un opercule, et
est caractérisé en ce que le poussoir-opercule 6 est monté élas
tiquement par rapport aux guides 4 du corps 1.
~7'~
Selon le mode de réalisation de~ figures 1 à 3, le
poussoir-opercule 6 est monté élastiquement du ~ait de sa
liaison avec une partie 8 constituée par une section de l'élé-
ment flexible 3 elle-même élastique.
Selon une variante, la partie 8, par laquelle le
poussoir-opercule 6 est relié a l~élément flexible 3, est consti-
tuée par une section de cet élément 3 retrécie pour pouvoir
s'étendre hors de la lumière 5, entre les bords de cette der-
nière n
Avec ces dispositions, on voit que l'élément flexible
3, qui est constitué ici par une lamelle élastique, peut être
très étroit, pour donner aux guides 4 un écartement faible
et de toutesfacons inférieur aux dimensions intérieures du
corps 1.
Simultanément, aussi étroit que puisse être l'élément
flexible 3, l'opercule constitué par le poussoir 6 peut être
aussi large qu'on le désire, ne sera:it-ce que pour des raisons
esthétiques, du fait que ce poussoir opercule 6 se déplace à
l'extérieur de la lumière 5 et s'app:Lique également à l'extérieur
de l'ouverture 2.
: Pour faciliter la manoeuvre du poussoir-opercule 6,
celui-ci présente un bec 9 situé près de son extrémité adja-
cente à l'élément flexible 3 afin qu'en agissant sur ce bec
9 on provoque d'abord le pivotement du poussoir-o~ercule 6,
puis, ensuite, son coulissement le long de la lumière 5.
Afin que le poussoir-opercule 6 s'applique parfaite-
ment sur l'ouverture 2, et afin d'être sûr qu'aucune manoeuvre
accidentelle ne peut provoquer l'ouverture du poussoir-opercule 6
il est avantageux de le relier à l'élément flexible 3 par une
partie 8 constituée par l'extrémité amincie de l'élément
flexible 3 et qui ainsi constitue une languette pouvant passer
entre les bords longitudinaux de la lumière 5, cette languette
étant cambrée selon un angle 10.
--3--
L'élément flexible 3 étant élastique, la cambrure selon
l'angle 10 provoque le rabattement énergiq~e du poussoir-opercule
6 dès qu'il échappe aux côtés du corps 1, à la maniere du
couvercle d'un briquet par exemple.
Pour extraire un bâton de rouge à lèvres A, on agit
sur le poussoir-opercule 6 en appuyant sur son bec 9 dans le
sens de la fleche F1, puis l'on continue le mouvement de coulis-
sement le long du corps 1 selon la flèche F2, ce qui a pour
effet corrélatif de déplacer la douille 7 dans le sens de la
flèche F3.
Le poussoir-opercule 6 devant pivoter et démasquer
l'ouverture 2 avant de coulisser, l'extrémité du bâton de rouge
à lèvres A ne peut jamais toucher l'opercule, même s'il est
plus long que prévu, dès lors que cette longueur est compatible
avec la fermeture correcte de l'étui.
Le corps 1 peut avantageusement être obtenu par la
réunion de deux parties analogues (ou "coquilles", une seule
est visible sur la figure 3~ obtenue~; chacune par moulage en
une seule pièce d'une matière synthétique
Les deux coquilles sont réunies après introduction de
l'élément flexible 3 entre les guides 4 et de la douille 7
au centre du corps 1,
L'élément flexible 3 peut être rendu solidaire d'une
part du poussoir-opercule 6 et d'autre part de la douille 7
par surmoulage de ces organes comme cela est représenté.
Le maintien en place du poussoir-opercule 6 en regard
de l'ouverture 2 peut être obtenu en prévoyant un encliquetage
de tout type connu.
Selon un autre mode de réalisation, la partie 8 par
laquelle le poussoir-opercule 6 est relié à l'élément flexible
3, est constituée par un patin 6a solidaire du poussoir-opercule
6, comme cela se voit sur la figure 4.
7~
En se reportant maintenant aux figures 5 à 7, on voit
un contenant selon un autre mode de réalisation.
Ici le contenant est caractérisé en ce que l'élémen~
3 a une largeur constante même dans sa partie la plus proche
du poussoir 6 et que cette partie est traversée librement
par un talon ll d'un patin intérieur 12, ce talon ll étant
relié élastiquement au poussoir 6, au voisinage de la partie
centrale de ce dernier.
Selon une caractéristique de l'invention, le patin 12
est placé en regard d'une nervure 13 parallèle aux guides 4
de l'élément flexible 3 et est sollicité contre cette nervure
13 par un organe élastique tel qulune corde à piano 14 qui
traverse un passage 15 du ~alon ll et prend appui sur deux
bords 16 du poussoir 6 sensiblement parallèles au plan de
l'élément 3, afin que le talon 11 et le poussoir 6 puissent
être élastiquement écartés l'un de l'autre et élastiquement
sollicités l'un vers l'autre.
En se reportant à la figure 5, on voit que le poussoir
6 se trouve dans la partie rectiligne de son parcours c'est-
à-dire en-deçà de la courbe de raccordement entre cette partie
rectiligne et le plan d'obturation de l'ouverture 2.
Derrière le guide 4 le plus intérieur, on a prévu
un espace qui crée la nervure 13. Contre celle-ci, le patin
12 est appliqué élastiquement du fait que la corde à piano
14 prend appui sur deux bords 16 du poussoir 6 et que ce dernier
est en appui sur le corps 1, de part et d'autre de la lumière
5.
Les épaisseurs sont calculées de manière telle que le
patin12 s'appuie élastiquement contre la nervure 13 sans frot-
tement excessif.
Le talon ll traverse llélément flexible 3 par un trou~3a de dimensions telles que le talon 11 puisse traverser cet
9~
élément 3 tout en le laissant relativement libre mais, bien
entendu, le talon 11 prend appui sur l'un ou l'autre des ca-
tés transversaux du trou 3a, selon le sens dans lequel on
agit sur le poussoir 6.
Dans la position da la figure 5, la corde à piano
14 a une action assez faible et l'écartement X entre la face
du poussoir 6 qui s'appuie sur le corps 1 et la face du
patin 12 qui s'appuie sur la nervure 13 est minimum.
Lorsque l'on fait rentrer le rouge à lèvres A dans
l'étui, on agit sur le poussoir 6 dans le sens inverse de
celui de la flèche F2. Pour pouvoir amener le poussoir 6 dans
sa position d'obturation de l'ouverture supérieure 2, il est
indispensable que l'ensemble mobile relié à l'élément fle-
xible 3, à savoir poussoir 6 -patin 12 dépasse la partie
courbe puis retrouve la partie rectiligne inclinée au droit
de l'ouverture 2 (partie supérieure de l'étui, figure 6).
Or, dans la position de cetl:e figure 6, on voit que
ce passage n'est possible que si le poussoir 6 et le patin 12
peuvent s'écarter l'un de l'autre, faute de quoi il y aurait
coincement de l'ensemble mobile.
Avec le premier mode de réalisation, ceci est obtenu
grâce au fait que la partie de l'élément flexible 3 s'étendait
de l'intérieur vers l'extérieur jusqu'au poussoir extérieur
6 et constituait un organe intermédiaire élastique.
Ici, cela est obtenu grâce à l'élasticite transversale
de la corde à piano 14 (figure 6).
En effet, le patin 12 a obligatoirement une certaine
longueur qui se place selon la corde par rapport à l'arc de
cercle de la nervure 13 dans sa partie courbe. Dès lors, le
talon 11 doit pouvoir entrer à l'intérieur de l'étui tandis-
que le poussoir 6 reste contre le corps 1 et cela sur une
longueur égale à la flèche correspondant à la corde et à l'arc
énoncé ci-dessus t ce qui donne un écartement Y entre la face
du poussoir 6 appliquée contre le corps 1 et la face du patin
12 appliquée contre la nervure 13, cette distance Y étant
donc supérieure à la distance X.
Cette déformation élastique de l'ensemble est possible
puisque la corde à piano 14 repose par ses extrémités sur
lès deux bords 16 du poussoir 6 (figure 6).
Dès que le poussoir 6 arrive au-delà de la zone courbe,
au droit de l'ouverture 2, la corde à piano 14 rappelle élas-
tiquement le talon 11 et le patin 12 de sorte que l'ensemble
retrouve la position qu'il occupe sur la figure 5 mais, cette
fois-ci, au droit de l'ouverture supérieure 2.
Le poussoir 6 est ici caractérisé en ce qu'il présente
une Pace extérieure creusée en cuvette afin de constituer un
logement pour le talon 11 et pour la corde à piano 14, un
couvercle 17 étant rapporté et maintenu en place par tous
moyens connus pour dissimuler ces organes 11-14 et constituer
une surface d'appui pour la manoeuvre de l'ensemble du poussoir
6.
Selon un mode de réalisation avantageux tigure 7),
les moyens pour maintenir en place le couvercle 17 sont consti-
tués par des crochets 18 et 19 placés de part et d'autre de
la corde à piano 14 pour assurer le maintien en place convenable
de cette dernière.
Ici, les crochets 18 et 19 ont sensiblement la Porme
de harpons et sont déformables élastiquement du fait qu'ils
sont constitués d'une seule pièce avec lé couvercle 17 en
matière synthétique. Ils sont engagés dans l'espace qui sé-
pare les deux bords 16 de telle sorte qu'après avoir retrouvé
leur position primitive, leurs extrémités en Porme de harpons
se trouvent sous les côtés adjacents aux bords 16.
La corde à piano 14 ayant une certaine longueur contrai-
fi
rement à la partie superieure du talon 11 qui est relativement
mince, il pourrait se faire que la corde à piano se déplace
obliquement puis finisse par quitter la position qui doit etre
la sienne. En prévoyant des crochets 18 et 19 de part et
d'autre de cette corde à piano et en les prévoyant relativement
écartés longitudinalement ~figures 5 et 6), on assure le main-
tien de la corde à piano 14 qui ne peut pas pivoter et quitter
sa position correcte.
On voit que l'on assure un montage élastique du pous-
soir 6 par rapport au corps 1 ainsi qu'un guidage positif desmouvements relatifs du poussoir 6 et de l'élément flexible 3.
Par ailleurs, le poussoir 6 étant guidé positivement
jusqu'à sa position extrême d'obturation de l'ouverture 2,
il est convenablement appliqué et maintenu en place.
Son coulissement étant rendu aisé et souple par
l'élasticité que procurele montage décrit ci-dessus, le poussoir
6 pourrait glisser accidentellement et démasquer un peu l'ou-
verture 2. Par l'espace ainsi créé, des poussières et petits
déchets pourraient s'introduire et souiller l'intérieur de
l'étui. Outre que cela pourrait nuire au coulissement des
pièces le long des guides 4-13, le bâton de rouge serait lui-
même sali.
Selon une variante de l'invention, on evite ces
inconvénients en prévoyant que l'ensemble mobile relié à l'élé-
ment flexible 3, à savoir poussoir 6- patin 12, est muni de
moyens susceptibles de coopérer avec un organe solidaire du
corps 1 pour immobiliser élastiquement cet ensemble mobile
en position d'obturation de l'ouverture 2.
Ces moyens peuvent consister en une languette et
l'organe solidaire du corps 1 en un petit logement situé à
l'extémité du parcours du poussoir 6.
Mais selon une variante préférée, les moyens dont
est muni l'ensemble mobile sont constitués par des bossages
latéraux 20 devant coopérer avec des encoches 21 situees
sur le~ côtés de l'ouverture 2.
Les bossages 20 ont un profil arrondi, ainsi que les
encoches 21, afin que leur coopération et leur séparation se
produisent sans à-coup. L'entrée des bossages 20 dans les
encoches 21 provoque un véritable encliquetage du fait que la
corde à piano 14 sollicite en permanence le patin 12 vers la
nervure 13 et donc ~ans la direction des encoches 21 prévues
dans cette nervure 13. La sortie des bossages 20 hors des
encoches 21 se fait donc à l'inver6e en sollicitant la corde
à piano 14.
On voit qu'un intérêt de cette variante est de faire
participer le montage élastique au fonctionnément de l'encli~
quetage.
Le poussoir 6 est, ainsi, vi.goureusement appliqué
que le sommet du corps 1 et assure une obturation de l'ouverture
2 suffisamment étanche pour s'opposer a l'entrée des poussières.
Ce poussoir est donc, à la fois, maintenu en regard de l'ou-
verture 2 et appliqué sur ses bords.
~ n se reportant aux figures 8, 9 et 10, on voitque selon un autre mode de réalisation, un contenant conforme
à l'invention est caractérisé en ce que le poussoir-opercule
6 est monté élastiquement du fait de la constitution en une
matière souple au moins de son talon 6a et d'un patin 6b qui
es~ solidaire du talon 6a et qui prend appui sur une nervure
13, ce patin 6b étant de préférence arque pour présenter une
convexité dirigée vers le talon 6a selon une courbure telle que
la distance x qui s'étend depuis les points d'appui du patin
6c contre la nervure 13 jusqu'au poussoir-opercule 6 soit
sensiblement égale à la distance qui sépare la nervure 13 de la
face extérieuxe la du corps 1 sur laquelle le poussoir-opercule
'96
6 doit prendre appui.
Cela procure le même fonctionnement que celui décrit
ci-dessus car c'est l'ensemble élastique qui joue le rôle
de la corde à piano 14.
Selon une caractéristique de l'invention, le patin 6b
- a des bords 6c qui sont substantiellement transvers~ux à
l'axe de la nervure 13 et qui sont arrondis.
On est ainsi assuré que lors des déplacements succes-
sifs du patin 6_ il ne se produira pas d'usure, d'érosion ou
de coincement avec l'entretoise lb.
Selon une autre caractéristique de l'invention, des
bossages latéraux 20 devant coopérer avec des encoches 21
situées sur les côtés de l'ouverture 2 sont prévus près de l'un
des bords arrondis 6_, sur la face convexe du patin 6b.
On obtient ainsi les mêmes avantages que ceux décrits
plus haut c'est-à-dire que le poussoir-opercule 6 se trouve
élastiquement maintenu en place lorsqu'il se trouve au droit
de l'ouverture 2.
Le fait que le poussoir-opercule 6, le talon 6a et le
patin 6b sont obtenus par moulage en une seule pièce, permet
également de réaliser en une seule pièce avec ces éléments
l'élément flexible 3 et éventuellement l'organe 7 d'extraction
du contenu A.
L'ensemble du cont~nant se résume alors en trois
pièces: deux demi-coquilles constituant, par collage, le corps
1 et une pièce unique comprenant l'élément flexible 3, l'or-
gane 7 et le poussoir~opercule 6.
Selon l'invention, les guides internes 4 ainsi que
la face extérieure laducorps 1, sur laquelle le poussoir-opercule
6 doit prendre appui par sa face interne 6e, ayant un profil
courbe qul raccorde leurs profils rectilignes au droit de
l'ouverture 2 et au droit de la lumière 5, la courbure du patin
~7~
6b a un rayon intermédiaire entre ceux que la nervure 13 d'une
part et une entretoise interne lb du corps 1 d'autre part
présentent dans la zone de proEil couxbe, ledit patin 6b s'é-
tendant entre la nervure 13 et l'entretoise 1_.
On voit sur la figure 9 que le patin 6b passe sans
possibilité de coincement le coude constitué par le profil
courbe de la nervure 13 et de l'entretoise lb, lesquelles
suivent le profil courbe des guides internes 4 et de la face
extérieure la du corps 1.
La matière choisie pour le moulage doit être suffisam-
ment souple pour être élastique mais doit présenter "du nerf"
pour ne pas perdre, avec le temps, sa capacité de sollicita-
tion élastique permanente.
L'invention n'est pas limitée aux seuls modes de réali-
sation décrits et représentés mais en embrasse au contraire
toutes les variantes.