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~i B/GLT
l~iinvention concerne un dispositif d'accouplement rnécanique et électrique
pour charges aéroportées, notamment militakes, telles que les projectiles. Elle
concerne également les projectiles équipés de tels dispositifs.
I Plus précisément, 1'2nvention concerne un tel dispositif d'accouplemen~
5 capable d'assurer simultanément les fonctions d'accrochage et de calage d'une
pluralité de charges, des projectiles, par exesnple, en vue de leur emport sous
aéronef, ainsi que leur éjection une par une en commençant par celle qui se
trouve la plus éloignée de cet aéronef.
Un moyen d'emport de charges multiples sous avion consiste à accrocher à
10 un pylone, solidaire de l'avion, une pièce intermédiaire généralement appelée"adaptateur" qui présente une pluralité d'emplacernents d'accrochage pour les
charges à transporter. A chacun :le ces emplacements, sont installés les organespermettant, l'accrochage, le calage, la comrnande des sécurités, et l'éjection de
la charge. Sur les avions volant aux~vitesses actuelles, un système d'éjection est
en général installé dans l'adaptateur pour éjecter la charge vers le bas à une
vitesse déterminée. A chaque emplacement, l'installation de la charge requiert
successivement l'accrochage, puis le calage (généralement à l'aide de vis de
calage portées par des ~ras), enfin la liaison électrique ou mecanique avec les
organes de commande de sécurité. L'éjecteur, généralement pyrotechnique. est
20 inclus dans l'adaptateur a chaque emplacement. Il est actionné par un impulseur
à poudre. Du fait que sur ces adap tateursJ il n'est possible d'accrocher et
d'éjecter qu'une charge par emplacement, une mission nécessitant le largage
- successif d'un grand nombre de charges (par exemple un largage en chapelet)
pose des problèmes considérables si le nombre de pylones n'est pas suffisant ou
25 slil convient d'en réserver certains pour d'autres usages.
La présente invention a pour objet de pallier ces inconvénients et
concerne un dispositif d'accouplement solidaire de chacune des charges
comportant une combinaison de moyens coopérant entre eux pour accomplir les
quatre fonctions essentielles suivantes à savoir ~ I'accrochage d'une charge à une
30 autre, le calage de chacune des charges ainsi accrochées à la précédente, la
liaison électrique nécessaire à la mise en oeuvre des séquenceurs équipant ces
charges et l'éjection l'une apres l'autre de ces char~es ainsi superposées en
commençant par la char~e la plus éloi~nee de l'adaptateur
La présente invention concerne plus précisément un dispositif d'accouple-
3~ ment mécanique et électrique pour charges, notamment militaires, en vue deleur emport sous aéronef, caractérisé en ce qu'il comprend une combinaisorl de
moyens d'accrochage, de calage, de liaison électrique et d'éjection assurant
l'accrocha~e mécanique d'une pluralité de charges de rangs successifs n, (n- 1)
(n - 2) O.O (n) étant le rang de la charge la plus éloi~née de l'aéronef durant
l'empor~, ces moyens coopérant entre eux pour, d'une part7 assurer simultané-
ment durant la phase d'accrocha~e et autornatiquement sans opération de
réglage, I'accouplemen t mécanique ét l'accouplement électrique entre les
5 différentes charges, pour, d'autre part, durant la phase de largage de ces
charges à partir de l'aéronef leur éjection une à une~ celle de rang (n3 étant
- é3ectée seule et en premiere position, suivie de la charge de rang (n -1) puis de
la charge ~e rang ~n - 2~ et ainsi de sui-te.
L'invention sera mieux comprise à l'aide des explications qui vont suivre et
10 des figures jointes parmi lesquelles: -
- ~a figure 1 représente schéma-tiquement de~lx charges assemblées au moyen
d'un dispositif d'accouplement conforme à l'invention;
la figure 2 représente schérnatiquemen~ des détails agrandis d'éléments de la
figure l;
15 - Les figures 3 à 7 représenten~, vues en coupe ou de face, les parties
essentielles de l'organe assurant l'accrochage et le calage des différentes
charges ~es unes par rapport aux autres;
- la figure 8 représente un organe de liaison contenant notamment des éléments
assurant la liaison électrique et l'éjection des charges;
20 - la figure 9 représente des schémas explicatifs.
Pour plus de clarté, les mêmes éléments portent les mêmes réEérences
dans toutes les figures.
Sur la figure 1, deux dlarges sont partiellement représentées, accrochées
l'une à l'autre au moyen d'un dispositif d'accouplement conforme a l'imention.
2~ En fait ce nombre n'est pas limitatif, et une succession ~e charges peuvent ainsi
être superposées. Il peut s'agir notamment de projectilesj tels que des bombes
destinées a être transportées sous avions pour être larguées ensuite une à une.
I es figures 2a et 2b représentent chacune un détail de la figure 1. I.a première
et ~a seconde bombe 1 et 2 sont respectivement appelées bombe portelJse de
30 rang (n - 1) et bombe portee de rang ~n). I e nombre (n) est fonction des critères
de résistance des matériaux et des contraintes mécaniques mis en jeu.
Seulement une partie de ces bombes est représentée à l'exception de la partie
avan$ (AY) et de la partie arrière (Ar). Le dispositif d'accouplement conforme al'invention est référencé 2Q de manière genérale. Il comporte essen-tiellement
35 une combinaison de moyens mécaniques d'accrochage et de calage, de moyens
électriques de transfert des signaux de commande, et de moyen d'éjection~ ll
fait soit partie inté~rante du corps de la charge (dans l'exemple décrit). Mais il
peut etre indépendant et est alors relié solidairement à celle-ci par tout moyenne compromettan~ pas les qualités aérodynamiques del'ensemble. Dans tous les
~ ~3~
cas, il est posi-tionné au voisina~e du centre de gravité de la charge.
Les moyens d'accrochage et de calage comportent essen-tiellement un
élément de liaison 70 reliant en-tre elles une partie m~le 3 et une partie femelle
6. La première partie, dans un exemple de rëalisation cornprend un cylindre
5 pivotable 4 portant des billes 5 et un système de plots conducteurs 83 (fiKure 2b)
dont la lonction sera décrite ul-terieurementO La seconde partie 6 dite embase
fixe comporte comme le montre la figure 2a, une cavité 7 délimitée par un
rebord 8 interrompu par des alvéoles 9. Elle comporte également un jell de plotsrnobiles bons conducteurs de l'électricité 82 destinés à coopérer, comme cela
10 sera expliqué plus loin, avec les plots fixes 83 du cylindre pivotable. Le nombre
et la disposition des billes 5 à la périplhérie du cylindre d'accrochage 4 d'unepart, la répartition des alvéoles 9 dans la cavi~é 7 d'autre part, sont tels quedans un premier temps le cylindre d'accrochage de la bombe portée ayant roté
d'un certain angle, puisse être introduit à l'intérieur de la cavité 7 de la bombe 2
15 portéeS les billes co;hcidant alors avec les alvéoles 9 le long desquelles elles
peuvent glisser et dans un second temps, le cylindre 4 porte-billes 5 ayant
retrouvé sa position initial~, les billes 5 se trouvent supportées par le rebord 8
de la cavité 7 jouant alors un rôle de support pour les billes 5. l 'accrochage
entre la bombe 1 porteuse et la bombe 2 portee est ainsi assuré. Des premiers
20 moyens 10 sont prévus pour assurer la rota tion du cylindre d'accrochage 4,
por~e-billes 5, tandis que des seconds moyens 11 assurent le déplacemen~ de
coins de calage 12 destinés à coopérer avec les surfaces obliques d'un appui 13.La bombe portée se trouve alors calée dans les trois directions, grâce a l'ac.~ion
conjuguée de la liaison par le cylindre d'accrochage~ des coins de calage et des25 premiers appuis 13 et des seconds appuis fixes 15 dont la ~orme épouse
sensiblement celle du corps de la bombe. Comme cela sera expliqué ci-dessous,
un logernent 90 mérlagé dans une équerre 111 est prévu pour recevoir une clé
dont la rotatlon entrainera celle du cylindre 4 porte-billes S.
Ces différents moyens sont maintenant décrits plus en détail au moyen des
30 figures suivantes et plus particulièrement des fi~ures 3 à 7.
I es figures 3 et 4 représentent schématiquement~ vue- en coupe et de
dessus les moyens 10 et 11 destinés respectivement a assurer le déplacement du
cylindre d'accrochage 4 portant les billes 5 et celui des coins de calage 1~. Ces
moyens sont représentés sur ces figures dans la configuration correspondant à
35 I'état dit de repos, c'est-à-dire celui qui correspond au stockage des bombesavant accrochage en vue de l'emport. La bombe porteuse 1 sur laquelle sera
accrochée une première bornbe portée 2 est équipée d'un dispositif conforme à
l'invention. Outre la partie mâle 3 avec son cylindre d'accrochage 4 et ses billes
5? coopèrent un coulisseau dit coulisseau supérieur référencé 21 sur lequel peut
3~
venir agir la clé introduite dans le logement 90 et une glissière référencés? 22reliee solidairement au cylinclre d'accrochage 4 etl'entraînant en rotation. Undoigt 23 coordonne les mouvements du coulisseau supérieur 21 et de la glissière
22 et est solidaire d'un deuxième coulisseau dit coulisseau inférieur ré~érencé 24
attaché à l'enve~oppe 25 au moyen de plots 26 et 260 perme ttant 50n
coulissemen~ entre l'enveloppe et la tete de ces plots. Ce coulisseau 24
comporte une lumière 27 qui permet le coulissement du coulisseau 24 au niveau
dù plot central 26û ~Figure 3) tout le lon~ de la lumière 27. Ce coulisseau 24 est
egaliement rendu solidaire des deux coins de calage 12 qui suivront son
déplacement mais qui sont rappelés dans la position initiale dite de repos au
moyen d'un ressort de rappel 29. Dans l'exemple décrit, le dispositif conforme àltinvention fait partie integrante de la bombe c'est-à-dire que l'enveloppe 25 est
confondue avec la virole ~ou corps) de la bombe,mais comme cela a déja été dit,
un tel dispositif peut être réalisé sous la forme d'une piece indépendante. Le
coulisseaù 21 et la glissière 22 présentent chacun un chemin de guidage 31 et 32pour le doigt 23. Ils on~ le même profil qui à l'état de repos ne se superpose
cependant pas. Ainsi, le doigt 23 affleure dans le chemin de guidage 31 du
coulisseau 21. Le profil, de ce chemin de guidage 31 vue en plan n'est pas
représenté mais il est le même que ie profil du chemin de guidage 32 dù second
coulisseau qui est représenté sur la figure 4. Cette figure ~, a été représentee,
vue de dessus, dans une confi~uration où le coulisseau supérieur 21, a été
enlevé, ceci pour faciliter la description et la compréhension. De plus, la
glissière 22 comporte un second chemin de guidage longitudinal 33. Enfin, le
coulisseau 21 et la glissière 22 sont maintenus l'un à i'autre par des pattes 330
permettant le mouvement relatif dans deux plans parallèles de l'~me et de
l'autre de ces pièces 21 et 22. L'accrochage de la première bombe porteuse 1
avec la seconde ~om~e portée 2 est réalisé notamment grâce à la cooperation
de ce coulisseau et cette glissière dont le mouvement est assuré par le doigt 23comme cela est maintenant décrit et illustré au moyen des figures 5 et 6.
l_a figure 5, représente, vue en coupe, la position des différents éléments
constituant le système d'accrochage et de calage proprement dit, à savoir le
- coulisseau et la glissière 21 et 22, le doigt 23 ~uidé par les chemins de guidage
31, 329 33. Les ressorts 29 et les coins de calage 12, ces éléments étant
entral'nés en mouvement au moyen de la clé 102, lorsque la clé est dans une
35 position telle que le doi~t 23 est déverrou;lle. I~a figure 6 est une vue en plan de
ce même système d'accrochage et de calage dans une configuration intermé-
diaire suivant la configuration de déverrouillage et précédant le verrouillage,
représentée sur la figure précédente, durant laquelle le doigt 23 Oùidé dans les
' s
chemins de guidage courbes 31 et 32 alors mis en coinciclence, entraîne en
,~ rotation la glissière 22 e~ le cylindre 4 qui lui est solidaire.
Pour cela la clé 100 qui comprend un levier de commande 101 et un pêne
102 capable d'appliquer un effort sur le coulisseau supérieur 21 sur une partie
recourbée de celui-ci appelé, gache 103 par analogie avec le pene 102. Au fur ~tà mesure que l'opérateur appuie le pêne 102 de la clé 100 sur la gache 103 du
coulisseau supérieur 21 dans le sens de la fleche 104 (figure 5), le jeu de
coulisseaux supérieur et inférieur 21 et 24 se déplace dans le sens de la flèche105. Le doigt 23 d'abord guidé par le chemin de guidage longitudinal 33
entral~nant le coulisseau inférieur 24 jusqu'à ce que le chemin de guidage 32
coincide avec le chemin de guidage 31 du coulisseau supérieur ~1, chemins dont
les profils sont l'un et l'autre identiques et courbes comme cela a été dit
précédemment. l~ès cet instant~ il devient possible à l'opérateur de faire
tourner, en agissant sur le bras de commande 101 de la clé 100, llensemble du
coulisseau supérieur et de la glissière 21 et 22 de façon à iEaire tourner le
cylindre 4 jusqu'à ce que les billes 5 se présentent ~ace aux alvéoles 9 de la
cavité 7 de la seconde bombe 2 qui doit être portée et accrochée à la première
bombe porteuse 1 en vue de l'encliquetage des billes sur le rebord 8 de cette
cavité, assurant ainsi l'accrochage recherche. La figure 6 représente
schématiquement une configuration intermediaire montrant bien
l'angle ~C existant déjà entre l'axe longitudinal AB du dispositif et l'axe A'B'lon~itudinal du système de coulisseau supérieur et glissière. Simultanément, le
doigt 23 a entral~né le coulisseau inférieur 24 dans un déplacement longitudinaldans le sens de la Elèche 105 connprimant les ressorts de rappel 29 et déplaçantles coins de calage 12 vers le cylindre d'accrochage 5. Suivant la flèche 106
(Figure 5), ces coins cle calage se trouvent alors dans une position autorisant la
mise en place à leur niveau de la surface oblique de l'appui fixe 13 dit à contact
oblique. Lorsque l'opérateur procède à la dernière étape, à savoir celle du
verrouillage de la seconde à la première bombe, en agissant sur la clé dans le
sens inverse de celui qui vient d'etre décrit, chaque élément retrouve la position
qu'il occupait à l'état antérieur dit de repos décrit précédemment. Notamment
les coins de calage reculant viennent s'appliquer sur l'appui 13, assurant ainsi le
calage de la bombe portée maintenue par ailleurs à la fois par le système
d'accrochage et l'appui Eixe à contact courbe 15. Elle est immobilisee dans
toutes les directios~s sans qu'il soit nécessaire d'avoir recours à des réglage de
calage plus ou moins sophistiqués.
La clé 100 et le logement 90 dans lequel l'opérateur l'introduit pour
assurer l'accrochage ou le décrochage de deux bombes, comme cela vien~ d'etre
décri~, coopérent entre eux de telle sorte que cette cle puisse être sortie de ce
lo~ement uniquement lorsc~ue le verrouillage est effectif; soit que le dispositif
soit a l'état di~ de repos lors du stockage ou ai~ retrouv~ ce meme état après
l'opér~tion d'accrochage de la bornbe portée. Les figures 7a et 7b, illustrent
5 cette c:ombinaison assurant la verification du verrouillage.
Dans la figure 7a, le coulisseau supérieur et la glissière occupent une
position correspondant a la confi~uration représentée sur la fiPure 1. La clé 103
est introduite dans le lo~ement 90 prévu a cet effet. Le coulisseau supérieur 21et plus particulièrement la gache 103 de ce coulisseau sur lequei doit venir
appuyer le pêne 102 de la clé 100 est prolon~é par un bec 11~ Dans la position
de repos (Fi~ure 7a~, la clé peut être întroduite ou retiree sans difficulté, lelogement 90 n'etant pas occulté par ce bec llO. En revanche, comme cela est
illustre sur la ~igure 7b, quand la clé a accomplit sa fonctlon, c'est-à-dire
lorsqu'elle a amené le coulisseau et la glissière 21 et 22 dans la position
15 notamment représentée sur les figures 6 et 7b, llopérateur ne peut en aucun cas
enlever la clé: en effet, le logernen~ 90 est partiellement occulté par le bec
110. Donc il doit, ou poursuivre la manoeuvre ou revenir en arrière. Il est dansces conditions facile de surveiller le bon verrouillage de toutes les bombes
accrochées les unes aux autres au rnoyen du clispositif conforme à l'invention. Il
20 sufEit de constater qu'aucune clé ne subsiste après montage et slil en subsistait
une ouvliée par erreur, de verif ier qu'il est possible de l'enlever et donc
d'accomplir cette action.
La fonction d'accrochage de verrouillage et de calage vient d'etre décrite,
mais selon une autre caractéristique de l'invention, un tel dispositif comporte
25 également un élément de liaison (référence 70 sur la Figure 1) entre le cy~indre
4 porte bille e~ la cavite 7, élément contenant les organes de transfert
électri~ue d'une part et les moyens d'éjection d'autre part.
La fivure 8 illustre schématiquement un exemple de réalisation d'un tel
élément de liaison 70. I~es deux charges (dans l'exemple décrivant la bombe 1
30 porteuse et la bombe 2 portée~, sont représentées. I a surface de séparation au
niveau du cylindre 4 porte-billes de la bombe 2 portée, est symbolisée par le
trait pointillé 78. Dans un premier temps, on décrit d'abord le système du
transfert des ordres electriques. Toute partie femelle 6 réEérencée 6a dans le
cas de la bombe 1 et 6b dans le cas de la bombe 2 comporte une pluralité de
3~ plo~s rnobiles 82a et 82b. Dans l'exemple décrit, ils sont au nombre de quatre
répartis uniformérnent sur une couronne 85a et 85b dont deux sont seulement
visibles sur la figure 9. Des plo~s de contact fixes 83b (les plots fixes
appartenant à la bombe 1 n'apparaissent pas sur la figure 8) en un meme nomhre
que les plots de contact mobile 82a sont prévus et répartis de la même manière
sur une couronne appartenant au cylindre 4 porte-billes. L'agencement de ces
plots mobiles et de ces plots fixes sont tels qu'ils coopèrent entre eux pour
assurer, lorsqu'ils se trouvent appliqués respectivement les uns contre les
autres, un bon con~act électrique. Sur la figure ~, la couronne 85a appartient à5 la cavi~é 6a de la bombe porteuse 1 et les plots rnobiles ~2a (symbolisé par la
présence des ressorts 850 viennen~ en appui sur les contacts fixes 83b du
cylind~e porte-billes 5 de la bombe por~ée 2. A ~ l'extrémité inférieure de
l'élément de liaison 70 sont également représentés les plots mobiles 82b portés
par la couronne 8Sb appartenant à la cavité 6b de la bombe portée 2. I '~rgane
de liaison 70 comporte également un séquenceur 159 qui reçoit les ordres
électriques émis par le pilote de l'aéronef et aboutissant à l'adaptateur accroché
au pylone de cet aéronef. Les ordres transitent de la façon suivante, illustrée
schematiquemen~ au moyen des figures 9a et 9b.
Dans la figure 9a deux bombes sont accrochées l'une à l'autre, I'une
porteuse 1 ~de rang n - 1) se trouvant à la position supérieure, I'autre portée 2
de rang (n~ se trouvant à la position inférieure (ce nombre de deux n'es~ donné
qu'à titre d'exemple). Dans la figure 9b une seule bombe reste accrochée à
l'adaptateur du vehicule porteur (non représenté). Le signal S est appliqué sur le
premier plot de contact mobile 150, dans le cas de la figure 9a, il suit le chernin
conducteur constitué par le ressort 1~1, la pointe 152 s'appliquant sur le contact
fixe 153, le second ressort 151~, la pointe 155 s'appliquant sur le second contact
fixe 156 relié au sé~uenceur 159 par le ressort 161, le contact 158 est ferme par
opposition au contact 160 qui est ouvert. I e séquenceur 157 est hors circuit etne reçoit donc, dans cette séquence, aucune impulsion. Il en résulte que seul leséquenceur 159 va être activé et pouvoir délivrer les signaux de cornmande
assurant le bon déroulement de la suite des opérations programmées. Dans le
cas où une seule bombe est encore accrochée~ le contact 160 est au contraire en
position fermée et ce signal est donc appliqué au séquenceur 157 qui peut ainsi
jouer son r~le. I~ians 1'exemple décrit cornme cela a été dit precédemment les
plots fixes e$ mobiles sont au nombre de quatreD Trois de ces plots sont utilisés
pour commander les séquenceurs et le quatrième pour déclencher une charge
pyrotechnique 170 telle que représentées sur la figure 8. Le circuit de transfert
~electrique destiné à commander la mise à feu de cette charge pyrotechnique
170 suit le même processus que celui qui vient d'être décrit pour les différentsséquenceurs: à savoir que, seule la charge pyrotechnique de la bomhe la plus
inférieure (bombe de rang n) est mise à feu; la bombe de rang (n -1) ne pouYant
quant à elle être mise à feu seulement lorsque la bombe de rang (n) a été elle-
même éjectée. La mise à Eeu d'une char~e pyrotechnique, par exemple la charge
S
170 de la ~igure ~ provoque le mouvement cl'un piston 171 qui accomplit alors
deux fonctions, la première consistant à fermer un interrupteur }90 permettan~
au séquenceur de délivrer les différents ordres de commande initialement
programmés, la seconde de libérer les billes 5 lorsque l'empreinte en creux 193
5 du piston vient s'encastrer dans l'empreinte en relief 194 de la partie femelle de
la bombe 1 supérieure. Ies billes étant escamotées ne soutiennent plu5 la
bombe portée la plus éloignée de l'aéronef qui se trouYe alors éjectée avec une
vitesse dépendant de la charge pyrotechnique mise en jeu.
Toutes les charges ainsi accrochées, se trouvent successivement éjectées
10 l'une après l'autre, la charge in~érieure de rang (n) l'étant toujours avant celle
de rang (n - 1) laquelle l'est avant celle de rang tn - 2) et ainsi de suite~
L'inven tion s'applique notamment aux systèmes d'armes nécessitant le
largage successif d'un grand nQmbre de charges militaires teiles que des bombes
ou projectiles divers.
.
