PROCEDE ET DISPOSITIF POUR IMPREGNER DES MECHES TEXTILES OU AUTRES BOBINEES A LA SORTIE D'UNE CARDE

METHOD AND DEVICE FOR IMPREGNATING TEXTILE OR LIKE WICKS UPON WINDING AS THEY EMERGE FROM THE CARDING MACHINE

French Abstract

ABREGE DESCRIPTIF
La Société dite : SOCIETE ANONYME DES ATELIERS HOUGET DUESBERG
BOSSON
Pour : Procédé et dispositif pour imprégner des mèches textiles
ou autres bobinées à la sortie d'une carde.
Procédé pour l'imprégnation de mèches de fibres
textiles ou autres, après cardage, division du voile et frottage,
et lors du bobinage en cannelles, caractérisé en ce que l'apport
du liquide d'imprégnation se fait par l'intérieur des tambours
sur lesquels s'enroulent ces mèches, au moyen de pulvérisateurs
disposes à l'intérieur de ces tambours.
Les tambours perforés pour laisser diffuser le
liquide de l'intérieur vers l'extérieur sont recouverts d'une
couche absorbante (feutre ou autre) ayant pour but de régulariser
la répartition de l'apport de liquide sur toute la longueur des
tambours.

Claims

Les réalisations de l'invention au sujet
desquelles un droit exclusif de propriété ou de
privilège est revendiqué, sont définies comme il suit:
1. Procédé pour l'imprégnation de mèches de
fibres textiles à la sortie d'une carde, laquelle
formant en fin de machine un voile de fibres divise en
bandelettes sur un contenu diviseur suivi d'un groupe
de manchons frotteurs, lesdits manchons frotteurs
transformant les bandelettes en une structure boudinée,
chacune enroulée sur elle-même pour former des colliers
de cannelle; lesdites mèches étant humidifiées au moment
où elles s'enroulent sur elles-mêmes pour constituer
les cannelles.
2. Procédé suivant la revendication 1,
caractérisé en ce que l'apport du liquide d'imprégna-
tion se fait par l'intérieur de tambours sur lesquels
s'enroulent ces mèches, au moyen de pulvérisateurs
disposés à l'intérieur de ces tambours.
3. Procédé suivant la revendication 2,
caractérise en ce que les tambours, perforés pour
laisser diffuser le liquide de l'intérieur vers
l'extérieur, sont recouverts d'une couche absorbante
ayant pour but de régulariser la répartition de l'apport
de liquide sur toute la longueur des tambours.
4. Procédé suivant la revendication 2 ou 3,
caractérisé en ce que l'apport de liquide aux mèches
textiles ou autres peut être modifié en agissant soit
sur la pression du liquide agissant sur les pulvérisa-
teurs, soit sur la durée et la fréquence des impulsions
pendant lesquelles la pression agit sur les pulvérisa-
teurs.
5. Procédé suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'humidi-
fication peut se faire avec l'eau, celle-ci étant alors
totalement déminéralisée.
6. Un dispositif pour l'imprégnation de
mèches de fibres textiles à la sortie d'une carde, la-
quelle formant en fin de machine un voile de fibres
divisé en bandelettes sur un contenu diviseur, suivi
d'un groupe de manchons frotteurs, lesdits manchons
transformant les bandelettes en une structure boudinée,
chacune enroulée sur elle-même pour former des colliers
de cannelle, comprenant: des tambours sur lesquels
s'enroulent ces mèches; des pulvérisateurs disposés
a l'intérieur de ces tambours servant a l'apport du
liquide d'imprégnation permettant ainsi l'humidifi-
cation des mèches au moment où elles s'enroulent sur
elles-mêmes pour constituer les cannelles; lesdits
pulvérisateurs étant disposes sur une rampe qui s'étend
selon l'axe du tambour; ladite rampe pouvant être fixe
par rapport au tambour en rotation ou bien elle-même en
rotation.

Description

g ~ ~
I,a pr~sente inventioll se rapporte ~ un procedé et a un
disposltif pour lmpregller des rm~clles text:iles ou autres bobinées
cl la sortle d'une carde.
La confection c]assique des mèches textiles en vue de
la formation de fils, sur une carde à cylinclres, est connue et
peut être resum~e comme sult :
~ es fibres textiles, ou autres fibres filables, ou des
mélan~es des unes et des autres, al~ entent une carde à cylindres,
laquelle forme eIl fin cle machine, un voile de fibres qui est
divisé en bandelettes sur Ull contirlu cliviseur suivi d'un groupe
de manchons frotteurs.
Ces manchons frotteurs, par leur mouvement de
va-e-t-vient contrarié, transforment les bandelettes en leur
donnant une struc-ture boudinée.
Les mèches boudins ainsi formées sont chacune enroulées
sur elles~mêmes t selon une certaine croisure, pour former des
galettes cylindriques (colliers de cannelle) d'un certain
diamètre et d'une certaine épaisseur. I,a machine qui forme ces
colliers de cannelle est soit la cannelière mobile t soit
l'attracteur, 3 simple ou double rangée de tambours.
Les figures 1 et lA des dessins ci--joints servent 3
rappeler le principe des dispositifs connus de formation des
colliers de cannelle.
Les mèches frottées t issues du groupe frotteur du
continu-diviseur 1 sont guidees par des gulde-mèches 2 situés
devant les tambours 3 de cannelière ou d'attracteur.
Sur chaque tambour est depose librement un bâton c~lin-
drique 4 (b~ton de cannelle) sur lequel les mèches VOllt S 'en-
rouler de par la rotation du tambour, lequel entraine le bâton
de cannelle.
I.es guides-mèches sont animes d ~UIl rnouvement de
va-et-vient parallèle à l'axe des tambours (dans le cas
d'attracteur à simple ou double rangee de -tambours) ou bien les
tambours eux-memes, en plus deleur rotation sont animés du
35 mouvement de va-et-vient (dans le cas de cannelière mobile).
C'es-tle mouvement combine du va-et-vient (reglable)
et de l'enroulement continu des mèches sur le bâton de cannelle
qui forment le collier de cannelle d'une largeur bien deter-
rninee et d'un diamètre choisi.

~lS6~14
La présente inventiorl a pour but de pcrmettre d'im-
prégner d'un liquide quelconclue :Les m~ches textiles au moment
de la formation cles coll.iers sur .l.es tambours de la cannelière
ou de l'attracteur, et cela d'une maniere régulière et continue
S tant dans chaque colli.er (c'est-à-dire du coeur jusqu'à sa
périphérie) que dans les différents colli.ers juxtaposes sur les
bois de cannelle.
En vue de la réalisatiorl de ce but, l.e procédé objet
de l'invention se distincJue en ce que l'appor-t du liquide d'im~
prégnation se fait par l'intérieur des tambours su~ lesquels
s'enroulent ces mèches, au moyen de pulvérisateurs disposés à
l'intérieur de ces tambours.
D'autre part, les tambours, perforés pour laisser
diffuser le liqui.de de l'intérieur vers l'extérieur, sont re-
couverts d'une couci-e absorbante (feutre ou autre) a~ant pour
but de régulariser la répartition de l'apport de liquide sur
toute la longueur des -tambours.
Afin de bien faire connaitre l'invention on décrira
ci-après à titre d'exemple non limitatif un dispositif ou une
.installation en vue de la mi.se en prati.que du procédé, en se
référant à la figure 2 des dessins c.i-annexés.
Comme le montre cette figure, le tambour 5 de canne-
lière est consti.tué cl'une enveloppe fine cyllndrique percée
de trous 6.
A chaque extrémité du cylindre sont prévus des
plateaux 7 avec axe permettant de monter le tambour sur paliers.
` L'axe des plateaux est percé coaxialement d'un alésage
permettant le passage d'une conduite 8 d'amenée du liquide d'lm-
prégnation.
` Cette conduite 8 est prolongée à l'intérieur de l'en-
veloppe cylindrique et s'étend selon l'axe du cylindre ou -
comme dans l'exemple représenté ~ parallèlement à l'axe du
cylindre. Cette conduite porte des pulvérisateurs 9 de liquide
de manière à constituer une rampe garnie de ces pulvérisateurs.
Celle-ci peut être fixe par rapport au cylindre en rotation ou
bien peut être elle~même en rotation dans le meme sens ou en
sens contraire par rapport à l'enveloppe cylindrique.
La rampe pulvérise le li.quide sur la surface intérieure
perforée de l'enveloppe7 cylinclrixlue.

3 ~56~ ~
~'ne carcl(terici~ ue :Importante est que l'enveloppe
cylindrique perforee est revetue e~terie-lrelllent d'une couche
mince absorbantelO (textile ou autre) qui ré2artit et régularlse
le liquide pulvérisé sur toute la surface du cylindre.
De plu5, ce revetemellt sert d'él~ment de transfert
du liquide, du tambour au~ mèches, qui viennent s'appuyer dessus
au moment o~ elles s'enroulent sur le bois cle cannelle, pour
former la cannelle.
Les cannelles qui grossissellt en cliamètre au fur et
mesure de la rotation du tambour, restent en contact permanent
avec le revetement humide, continuellement e-t régulièrement r~-
alimenté en liquide par la pulvérisation intérieure.
La répartition rec3ulière du liquide pulvérisé est
réalisée grâce à la disposition judicieuse des pulverisateurs
lS sur la rampe, en fonction de l'angle de pulvérisation de chaque
tuyère, du diam~tre de perçac3e de la tuyère, de la distance de
la rampe par rapport ~ la face interne de l'enveloppe, de la
forme du jet projeté.
La quantité de liqulde es-t bien entendu réglable selon
le résultat d'impregnation que l'on veut obtenir aux cannelles
et ce réglage de c~ébit, pour un type de pulvérisateur choisi,
peut l'être par un réglage de la pression du liquide et par la
durée du t~mps de pulvérisation, ainsi que du nombre des
s~quences d'injection.
Il est ~ remarquer que dans l'invention les mèches
sont humidifiées au moment où elles s'enroulent sur elles-mêmes
pour constituer les cannelles.
Cette humidification peut être mise en oeuvre avec
de l'eau laquelle doit être totalement démin~ralis~e.
Un avantaye supplémentaire est que les mèches bobinées
sous forme de cannelles humldes n'émettent plus de poussières
lors des opérations ultérieures de fila~e, notamment en ce qui
concerne le travail de la fibre d'amiante ou similaire, pure
ou en mélange.