Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
~ 15~3
La présente invention concerne une nouvelle carte d'iden-
tification inviolable comportant des photographies ainsi qu'un
procédé pour sa fabrication.
L'usage de telles cartes s'est beaucoup répandu ces der-
nières années, notamment dans toutes les opérations nécessitant
un contrôle d'identité, telles que passeport, cartes de crédit,
etc .. On connaît par exemple des cartes de ce type consti-
tuées par un support en polychlorure de vinyle sur lequel est
collé un support mince revêtu d'une photographie du titulaire
de la carte au côté de laquelle sont mentionnés l'identité de
celui-ci et un certain nombre de renseignements le concernant.
Un film de matière plastique transparente est collé superfi-
ciellement de facon à protéger l'ensemble contre les dégrada-
tions. Une telle carte présente l'inconvénient de ne pas être
totalement inviolable car le film de protection peut être
assez facilement décollé et la photographie retouchée, de sorte
qulune ~raude est relativement facile.
Pour remédier à cet inconvénient, il a été proposé de
réaliser la photographie par dépôt d'une couche photosensible
directement sur le support de la maniere décrite dans le
brevet fran~ais 2 129 198. Dans ce brevet, le support en poly-
chlorure de vinyle ou autre, est revêtu d'une couche photosen-
sible composée d'un produit vendu sous la dénomination commer
ciale DYLUX. Dans ce procédé, les inscriptions alphanumériques
et la photographie sont réalisées lorsque la carte présente
déjà l'aspect fini, c'est-à-dire revêtue de son film de pro-
tection transparent. L'inconvénient des cartes réalisées selon
ce procédé est principalement dû au fait que l'émulsion photo-
sensible précitée n'est pas stable en températureO Lors de
l'opération de complexage ayant lieu généralement à chaud, la
couche photosensible est susceptible de se dégrader.
* DYLUX est une marque de commerce
. ~.
~, r ~ ~ 1
3 ~ 3
D'autre part, la stabilisation du Eond de la photographie
est imparfaite à l'aide d'une simple exposition à la lumière.
Du fait que la couche photosensih:Le est protéyée par un film
transparent, il n'est alors plus possible de s~abi]iser
l'image après développement par lavage.
Dans le brevet américain n 3 002 ~51, il a été proposé de
revêtir un support de polychlorure de vinyle avec une solution
diazo~que photosensible telle que la paradiazodiphénylamine
condensée Eormaldhéyde, puis d'exercer une presslon sur ladite
couche à température élevée aEin cle faire migrer partiellement
cette couche dans le support. On constate touteEois qu'une
telle couche présente une faible adhérence sur le support. Si
on complexe l'ensemble avec un film de protection habituelle-
ment utilisé pour les cartes d'identification, on constate
non seulement une Eaible adhérence de celui-ci, mais également
un transfert des images sur le film de protection au cours du
délaminage.
Par ailleurs, une telle couche peut être attaquée facile-
ment par des solvents tels que l'acétone~ Autrement dit, une
telle carte d'identification ne présente pas du tout le carac-
tère d'inviolabilité actuellement recherché pour de telles
cartes.
Plus récemment, il a été proposé dans le brevet américain
n 4 115 6]8 un film de protection revêtu d'une couche d'alcool
- polyvinylique et d'acétate de vinyle permettant une bonne adhé-
rence dudit film de protection sur la photographie de type
argentique préalablement collée sur le support. Les inconvén-
ients d'un tel système sont liés à la réalisation de photogra-
phies de type argentique. De telles photographies sont coût-
euses et leur mise en oeuvre dans ce procédé est très délicate,car il est nécessaire d'appliquer le film de protection
J l ~
immediatement apres developpement de celle-ci (photo encore
humide). De plus, une telle carte n'est pas reellement
inviolable puisqu'il est possible d'arracher completement le
film de protection et les pho-tographies, et les remplacer par
de nouvelles photographies et un nouveau :Eilm de protection.
De plus~ un tel système conduit a une carte presentant des
surepaisseurs locales e-tant donne que les photographies ainsi
.realisées ont une épaisseur de quelques di~i.emes de milli-
metres.
Dans tous les systemes connus de l'art antérieur, aucune
carte d'identiEication ne présente une adhérence totale aussi
bien entre le support e-t la photo~raphie qu'entre la photo-
graphie et le film de protection, sans surépaisseur locale,
tout en etant simple à reallser et bon marche.
L'invention permet de remedier a ces inconvénients.
Selon la présente invention il.est prevu une carte
d'identification comprenant un support en matière plastique .
revetue localement d'une couche pho-tosensible a base de sels
de diazonium, la couche photosensible comportant de 50 ~ a
95% en poids d'au moins une première.resine thermocollante
ayant un point de.ramollissement VICAT compris entre 40C
et 140C, et de 5~ a 50% en poids de sels de diazonium et de
copulant, et un film de matiere plastique assemble audit
support comme couche superficielle de protection.
La couche photosensible a de preference une epaisseur
comprise entre 1 et 10 microns.
Le film de protection peut etre un film transparent en
polychlorure de.vinyle, acetochlorure de vinyle ou acetate
de vinyle enduit d'une seconde.resine thermocollante de point
VICAT compris entre 40C et 140C.
-3-
l 1S~3
Le film de protection peut également ê:tre un filmtransparent en polyester enduit d'une secGnde resine thermo-
collante de point VICAT compris entre 40C et 140C.
De preférence, le point de ramollissement VICAT
de la seconde résine est compris entre 50C et 100C.
L'invention vise également un procedé pour la reali-
sation d'une carte d'identification inviolable, telle que
definie ci-dessus. Le procedé selon l'invention est carac-
térisé en ce que:
a) on dépose localement par serigraphie sur un support
en matière plastique transpa~rent ou opaque, une
solution photosensible de viscosite comprise entre
600 cps et 4.000 cps à 20C comportant au moins un sel
de diazonium, un copulant, des adjuvants de stabilisation,
une première reslne ayant un point de.ramollissement
VICAT compris entre 40C et 140C et un solvant ayant
une.vitesse d'évaporation supérieure à 25,
b) on laisse sécher la couche ainsi deposee r
c) on insole à froid la couche photosensible à l'aide d'un
.rayonnement ultra-violet à travers un original
positif à reproduire, de -façon à detruire le sel de
diazonium dans les zones exposées,
d) on développe les zones non:insolees de la couche photo-
sensible par passage dans un fluide alcalin,
e) on dispose, apres sechage, un film de matière plastique
transparent ou opaque, ayant au moins une co.uche super-
ficielle cl'une seconde resine ayant un point de.ramol-
lissement VICAT compris entre 40C et 140C, la face
thermocollante du film transparent etant en contact
~0 avec le support et/ou les images, le film et le :support
4-
~1'.~ ,!
'
n'etan-t pas choisi.s slmultanemen-t en materiau opaque,
f) on assemble le fllm et le support par chauffage à
une tem
l 15~ 3
pérature supérieure au plus élevé des points VIC~T de la
première ou de la seconde résine sous pression, et
g) on refroidit l'ensernble à température ambiante, le film
et le support ne pouvant alors etre séparés sans déteriorer
les images.
Selon un mode de réalisation préEéré du procédé ci-dessus,
le solvant emplo~é est un solvant du support.
Un tel procédé, par l'utilisation de résines thermocol-
lantes dans la couche photosensible, permet en eEfet une excel~
lente adhérence des photographies sur le support, tandis que la
présence d'une seconde résine thermocol].ante sur le film de
protection permet une excellente adhérence desdites photogra-
phies sur le film. Ainsi, les photographies ne peuvent-elles
être décollées ni du film, ni du support.
De plus, il nlest pas nécessaire dans le procédé selon
l'invention de coller immédiatement sur la photographie déve-
loppée, le film de protection pour rendre la carte d'identifi-
cation inviolable. Cette opération de plastification peut être
effectuée plusieurs heures ou jours après le développement des
~0 images, sans aucune limitation dans le temps.
On a constaté que pour parvenir à une inviolabilité totale
des cartes d'identifications portant une couche sensible
diazo~que, il était nécessaire, de manière surprenante, de réa-
liser une couche pho-tosensible comportant un mélange intime
des produits photosensibles et de la résine thermocollante. Ce
mélange intime doit être réalisé avant l'enduction de la couche
photosensible sur le support (ou le Eilm de protection) pour
parvenir au résultat recherché. On constate en effet, que
lorsqu'on dépose successivement une couche photosensible puis
une couche thermocollante (qui peut être soit une surcouche de
première résine, soit la seconde résine présente sur le film de
-- 5 --
~ 15~3
protection), il n'est pas possible d'ob~enir une carte ~'identi-
fication inviolable, le Eilm de protection pouvant être facile-
ment décollé dans les zones correspondant à la couche photo-
sensible.
Pour augmente~ encore l'adhérence de la couche photosen-
sible sur la support, il est préférable d'utiliser un solvant
qui soit un solvant du support cle Eaçon à faire pénétrer
légèrement ladite couche dans ledit support.
Afin d'obtenir une inviolabilité totale, les pre!nière et
seconde résines ont un point de ramo].lissement V~CAT compris
entre 40C et 140C et de préférence entre 50C et 100C. On
choisira de préférence ces résines parmi l'acétate cle polyvinyle,
l'acéto-chlorure de polyvinyle, le polychlorure de vinyle et
les polyesters. Le choix de la première résine qui est intime-
ment mélangée dans un solvant aux composés photosensibles (sel
de dia~onium, copulant, adjuvants) se fera évidemment en ~OIlC-
tion de sa compatibilité avec ces différents éléments de la
couche photosensible. Par compatibilité, il ~aut entendre la
non précipitation de la solution de résine lorsqulon introduit
les éléments de la composition photosensible, ou vice-versa~
Par de simples manipulations, l'homme de l'art constatera
l'existence ou non d'une précipitation de la solution photosen-
sible.
Comme sels de diazonium utilisables dans les compositions
photosensibles de l'invention, on pourra choisir tout sel de
diazonium soluble dans les solvan~s organiques. De.préférence,
on choisira le sel de diazonium parmi.
- les para dialkylamino benzène diazonium substitués ou non par
des groupements alkyle, alkoxyl halogèné, etc...
- les para morpholino benzène diazonium, substitués ou non par
des groupements alkyle, alcoxy, halogéné, etc...
.
8~3 ~ ~
- les para alkyl mercapko benzene diazonlum, éventuellement
substitués, de préférence par des groupements alkoxy.
Les copul~nts utilisables dans la couche de la présente
invention seront solubles clans ]es solvants organiques. De
préférence, on utilisera:
- les mono, di ou tri phénols benzéniques, le noyau benzénique
étant substitué ou non, tels que les dérivés des acides ~,
~ et ~ résorcyliques,
- les clérivés du naphtalène, plus particulièrement ceux du mono
ou dihydroxy naphtalène ou les dérivés de l'acide ~ hydroxy
naphtoique,
- les produits à méthylène actif, tels que les dérives de
l'acéto acétanilide.
On incorporera dans la solution photosensible, avec le sel
de diazonium et le copulant les stabilisants nécessaires pour
éviter, de manière connue en soi, la précopulation du sel cle
diazonium et du copulant. Les proportions entre le sel de
diazonium et le copulant varieront, en poids, en'cre 0,1 et 10 et
de préférence entre 0,3 et 3.
Après évaporation des solvants, la quantité de sel de
diazonium et de copulant présents sur le support dans les zones
photosensibles variera entre 5 % et 50 % en poids, tandis que
la quantité de première résine (seule ou mélange de résines)
variera en-cre 50 % et 95 ~ en poids (de ces proportions, sont
exclus tous les adjuvants). Les proportions de ces différents
composants varieront suivant l'épaisseur de couche déposée et/
ou la densité d'image que l'on désire obtenir.
Compte-tenu des supports habituellement utilisés pour la
réalisation de carte d'identification, il est nécessaire d'uti-
liser des solutions photosensibles en milieu solvant pour
obtenir une bonne adhérence de celles-ci sur le support. De
- 7 ~
~ 15~'3~3
plus, le choix du solvant parmi les sol.vants du support, permet
cl'obtenir une adilérellce exceptionnelle de la couche ainsi que
la reproduction des demi-teintes~
Par ailleurs, on a constate qu'il etait nécessaire ~'uti-
liser la technique d'encluction par sérigraphie pour obtenir
une enduction de bonne qualité, précise dans ses contours tout
en étant bon marché et a.daptée à la réalisation dc petites
séries.
Dans ce but, la Demanderesse a constaté que la solution
pho-tosensible devait avoir une viscosité comprise entre 600 cps
et 4.000 cps à 20C. Lorsque la viscosité de la couche photo-
sensible est inEérieure à 600 cps, la solution est trop fluide
et coule toute seule à -travers les mailles de l'écran, sans
l'aide de la raclette utilisée à cet efEet: le travail en
résultant est alors trop impréc.is pour la réalisation de cartes
d'identification. Lorsque la viscosité de la solution est
supérieure à 4.000 cps, la solution est alors trop visque~se
pour traverser les mailles les plus fines de "l'écran de soie".
. Pour obtenir des solutions photosensibles ayant de telles
viscosités, on a constaté qu'il était nécessaire d'utiliser des
solvants ayant des vitesses relatives d'évaporation supérieures
à 25 et de préférence à 30, en prenant pour référence une
vitesse égale à 1 pour l'éther éthylique.
A titre d'exemple non limitatif, on trouvera dans le
tableau ci-dessous les vitesses relatives d'évaporation des
solvants courants qui conviennent dans le cadre de la présente
invention:
a3 ~ 3
NQtùr~ du solvant Vitesse d'évaporation
___ _ ~
Acétate de méthyl
~lycol 35
Cyclohexamone , ~O
Méthylcyclohexanone ~
Acétate d'éthyl glycol 52
Orthodichlorobenzène 57
Di-isobutylcétone 60
~cétate de cyclohexy] 77
Acet~te de butyl g1ycol 190
Pour obtenir une viscosité comprise entre 600 et ~.000 cps
à 20C avec des solvants ayant une vitesse d'évaporation > à
25, il est nécessaire d'utiliser des solutions contenant de
15 % à 40 ~ en poids d'extrait sec et de 60 % à 8~ % de solvant.
Pour déposer :Les solutions photosensibles définies ci-
dessus, sur un support par sérigraphie, on utilisera de préfé-
rence des trames en fils de nylon ou de polyester comportant de
70 à 165 fils/cm.
P1US la résolution désirée au niveau de llimage sera
élevee, plus les trames utilisées seront fines~
Les supports utilisés dans le cadre de la présente inven-
tion seront de préférence en polychlorure de vinyle ou acéto~
chlorure de vinyle, comportant éventuellement des charges et/ou
des colorants.
Après séchage des couches déposées sur ce support, il est
alors possible de réaliser les images voulues dans les zones
photosensibles de la carte. Dans ce but, on utilisera la tech-
nique classique d'insolation à froid à l'aide d'un rayonnementultraviolet à travers un positif à reproduire. On pourra utili-
_ g _
1 ~8~3
ser par exemple, un chfissis d'exposition destiné aux plaques
offset tel que ceux vendus sous la dénomination NU-ARC Il est
en ef~et important de ne pas Eaire fondre la résine au cours
de cette opération et, dans ce but, les machines de tirage de
plans, par exemple, ne sont pas u-tilisables car la partie
insolation de ces machines est à température trop élevée.
Les images sont ensuite développées dans des vapeurs
ammoniacales. La carte est ensuite prête à être complexée avec
un film de protection sous pression et en présence de chaleur,
de facon connue en soi.
Comme film de proteckion, on utilisera de préférence un
film de polychlorure de vinyle, d'acétochlorure de vinyle, de
polyester ou de polystvrène.
Lorsque le film de protection est en un matériau identique
à celui pouvant constituer la première ou la seconde résine, on
peut dans ce cas, éviter d'enduire cette seconde résine sur
ledit film puisque celui-ci est alors directement thermocollant.
Par ailleurs, toutes les étapes du procédé selon l'inven-
tion permettent de déposer des pistes magnétiques, par exemple
au dos du support de la carte sans aucune détérioration de
celles-ci au cours de la fabrication de la carte. De même, on
- peut réaliser sur lacarte, de facon connue en soi, des embos-
sages représentant chiffres, lettres, etc
L'invention sera mieux comprise à l'aide des exemples de
réalisation suivants, donnés à titre non limitatif, conjointe~
ment avec les dessins ci-joints, dans lesquels:
- la fig. 1, représente une plaque comportant plusieurs cartes
d'identification;
- la fig. 2, représente une vue en coupe d'une carte avant
plastification;
- la Eig. 3, représente une vue en coupe de la même carte après
* NU-ARC est une marque de commerce
.~ - 10 -
. , ,.:
1158~3~3
plastiEication;
- la fig. 4, représente une variante dans laquelle le filrn de
protection est sensibilisé avant plastification.
Sur ]a fig. 1, est représentée une pla~ue 1 comportant 36
cartes d'identification réalisées simultanément selon le pro-
cédé de l'invention. Toutes ces cartes sont identiques à la
carte 2, en haut et à gauche de la figure. Sur cette carte,
ont été indiqués trois "timbres" photosensibles 13, 14 et 15 sur
Iesquels seront représentés respectivement la photoyraphie du
titulaire, un numéro d'identiEication et sa signature. Ces
timbres sont déposés par sérigraphie, cornme décrit plus haut.
Pour plus cle détai]$ sur la mlse en oeuvre de cette technique,
- on pourra se reporter à l'ouvrage intitulé: "Les techniques
de la sérigraphie" - Michel CAZA - Presses du temps présent.
La fig. 2 est une vue en coupe d'une carte d'identification
telle que représentée sur la fig. 1. Cette coupe est réalisée
avant plastification de la carte. Le support 20 est revêtu de
zones photosensibles 21 et 22 déposées par sérigraphie. On
dépose ensuite sur chaque partie sensible de la carte, un posi-
tif photographique et on réalise llinsolation à froid del'ensemble du support avec un rayonnement ultraviolet à l'aide
d'un châssis de type "NU-ARC". Les parties colorées sont
ensuite développées par passage en atmosphère ammoniacale.
La carte est ensuite revêtue recto-verso d'un film de pro-
tection transparent, comme représenté sur la fig. 3 par les
références 23 et 24. On réalise ensuite un pressage à chaud
dans les conditions habituelles bien connues de llhomme de
l'art dans ce type d'applications.
Sur la fig. 4, on a représenté une variante de réalisation
de l'invention dans laquelle les timbres photosensibles 31 et
32 ont été deposés sur le film de protection 33.
- -- 11 --
.
I 1~8~:~3
Le coeur 30 de la carte ain.si que le film de protection
34 sont ensuite associés au film cle protection 33 comme sur la
fig. 3, par pression à chaud.
EXEMPLE 1
On réalise la solution suivante:
. Rhodopas AXCMl* (acétochlorure de vinyle de
la Société Rhône-Poulenc) à 25 ~; dans la
cyclohexanone 100 g
. Acide sulfosalycilique 2 g
. Thiosinamine 1,5 g
. Diéthanolamide de l'acide 2-h~droxy-3 naphtoique 0,8 g
. m-hydrox~phénylurée 1,5 g
. 4-diazo 2,5-dimétho~y phényl m~rpholine
borofluorure 1 g
La viscosité de la solution obtenue est de 1.250 cps.
Cette solution est enduite sur un support en polychlorure
de vinyle ayant des pistes magnétiques au dos à l'aide d'un
"écran de soie" en fil de polyester monofilament de trame 100
des Etablissement~ BUISINE ayant une ouverture de maille de 58
microns, un diamètre de fil de 40 microns et une épaisseur de
65 micro~s. L'épaisseur de la couche dépos~ée, après évapora-
tion du solvant est de 5 microns~ On réalise ensuite l'insola-
tion pendant 30 secondes sur un chassis de type NU-ARC à travers
un original positif photoyraphique tramé (trame 150, clest-à-
dire 150 points par 2,54 cm). L'image est ensuite développée
par passage dans des v~peurs ammoniacales et on obtient une
image positive bleu-noir adhérant parfaitement au support. On
revêt ensuite ladite carte (ou llensemble de cartes, comme
décrit sur la fig. 1) d'une ~euille d'acétochlorure de vinyle
transparent et on réalise la complexation à 110C sous pression.
Après refroidissemen-t, on obtient une carte dans laquelle
* AXCMl est une marque de commerce
- 12 -
~ ~58'~3
tous les points de la trame sont parfai~ement reproduits et
nets. De plus, il n'est pas possible de séparer le film de
protection et le support dans les zones où se trouve l'image,
même à l'aide d'une lame de rasoir, sans détruire celle-ci
complètement. De plus, on constat:e également que même si l'on
chauffe l'ensemble de la carte jusqu'à 1~0C, le ~ilm ne peut
être décollé d~ support dans les zones d'images. De plus, à
une telle température, la carte n'est plus réutilisahle.
EXEMPLE 2
._.
On réalise la solution suivante:
. Rho~opas M (acétate de vinyle de la Société Rhône-
Poulenc) à 30 % dans l'acétate de méthyl glycol 100 g
. Acide sulfosalycilique 2 g
. Thiosinamine 1,5 g
. 2-méthylanilide de l'acide 2-hydroxynaphto~que 0,5 g
. 2-4-2'-4' tétrahydroxy diphénylurée 0,5 g
. 4-diazo 2-5 diéthoxy phényl morpholine borofluorure 1 g
La solution obtenue a une viscosité de 600 cps.
` Cette solution est enduite sur un support en polychlorure
de vinyle comme dans l'exemple l. Après insolation et
développement, on obtient une image marron-sépia. On réalise
ensuite la complexation à 110C sous pression avec un film de
protection de polychlorure de vinyle transparent revêtu d'une
couche de 3 microns d'épaisseur d'acétate de polyvinyle. On
o~tient les mêmes résultats d'inviolabilité de la carte que
dans l'exemple 1.
EXEMPLE 3
On réalise la solution suivante:
. LUCOVYL PB 8015*(polychlorure de vinyle de la
Société Rhône-Poulenc) à 20 % dans la Cyclo-
hexanone 100 g
* LUCOVYL PB 8015* est une marque de commerce
- 13 -
, '' .~ '~ .
.~.
1 1~8~313
. Aclde sulfosalycilique 2 g
. Thiosinamine 1,5 g
. 2-hydroxynaphtalène 3-carbox~lic-acide ~-
morpholino propylamide 0,8 g
. Cyano acéto morpholide 0,48 g
. 2,3-dihydroxy naphtalène 0,008 g
. MétahydrOxy acéto acétanilide 0,1 g
. 4-diazo diéthoxy phénylmorpholino borofluorine 12 g
On obtient une solution photosensible de viscosité 2.500 cps.
Cette solution est déposée sur un support en acétochlo-
rure de vinyle à l'aide d'une trame 7~ (ouverture: 90 microns
dimension de filrns: 55 microns - épaisseur de la trame: g0
microns). L'épaisseur de la couche déposée est de 6 microns.
On procède ensuite à l'insolation et au développement des
images comme dans l'exemple 1. On obtient une image positive
marron-noir.
On réalise ensuite la complexation (ou "plastification"
de la carte) à 110C sous pression avec un film de polytereph-
talate d'éthylène glycol revêtu d'une couche de 2 microns de
résine polyester DYNAPOL L 206 (de la Société DYNAMIT NOBEL).
On obtient les mêmes résultats d'inviolabilité que dans
l'exemple 1.
EXEMPLE 4
On réalise la solution suivante:
. DYNAPOL L 206 à 30 % dans l'ac~tate de méthyl
glycol 100 g
- . Acide sulfosalycilique 2 g
. Thiosinamine 1,5 g
~ ~ hydroxy éthylamide de l'acide 2-hydroxy-3-
naphtoique 0,2 g
. m-hydroxy phénylurée 1 g
. diéthanolamide de l'acide 2-hydroxy-3 naphtoique 0,6 g
* DYNAPOL L206 est une marque de commerce
s~
t 158gl~
. 4-diazo-2-5 diéthoxy phényl morpholine borofluorure 1,5 g
La viscosité de la solution obtenue est de 600 cps.
On réalise avec cette solution une carte comme décrit à
l'exemple 1 dans lesmêmes conditions (image de couleur bleu-
noir~. On obtient les mêmes résultats d'inviolabilité que
dans l'exemple 1
EXEMPLE 5
On réalise la solution suivante:
. VINNOL H 40/60*(acétochlorure de polyvinyle de la
Société WACKER) a 25 % dans l'acétate de méthyl
glycol 100
. Acide sulfosalycilique 2 g
. Thiosinamine 1,5 g
. ~-hydroxy phénylurée 0,8 g
. Amide de l'acide ~ résorcylique 0,2 g
. 4-diazo-2 méthyl-l pyrolidino benzène borofluorure 1,2 g
Cette solution a une viscosité de 1.600 cps.
On enduit une couche de 3 microns d'épaisseur de ladite
solution à l'aide dlune trame 140 (ouverture de maille: 33
microns - diamètre de ~ 37 microns - épaisseur de la
trame: 66 microns) sur un Eilm transparent de protection
d'acétochlorure de vinyle. Après insolation et développement
comme dans l'exemple l, on obtient une image brun-noir. Le
film (avec les images développées) est ensuite complexé à
110C et sous pression avec un support en polychlorure de vinyle
On obtient les mêmes résultats que dans l'exemple 1.
* VINNOL H 40/60 est une marque de commerce
,
.~
,~ - 15 -
s