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ARMATURE ARTICULEE POUR LIT, SIEGE DE RELAXATION OU FAUTEUIL
La présente invention est relative à une armature articulée pour lit,
siège de relaxation ou fauteuil, comprenant trois parties montées sur un
berceau, ces parties formant respectivement un dossier, un siège et un
appui-jambes, le siège et le dossier étant reliés au moyen d'au moins un
arceau pivotant-autour d'un axe fixe solidaire du berceau,et des moyens
de verrouillage pour bloquer en position le dossier par rapport au siège.
Les lits articulés sont plus particulièrement destinés aux établisse-
ments hôteliers,`hospitaliers ou de convalescence, qui sont appelés à
recevoir un grand nombre d'individus de tailIes différentes. Le confort
d'un utilisateur dans un tel lit dépend non seulement de la longueur de
ce lit, mais également de la facon dont il s'articule. Généralement, les
lits articulés fabriqués en grande série ont une longueur standard de
1,9û m. Des lits plus longs, prévus pour les personnes de grande taille,
sont fabriqués en petite série et, de ce fait, coûtent sensiblement plus
cher.
Les moyens de blocage généralement utilisés dans les ensembles articulés
comprennent souvent un organe de serrage agissant sur les deux pièces au
niveau de leur articulation, parallèlement à l'axe de cette articula-
tion. L'organe de serrage est actionné par un levier de commande et de
blocage, qui est assuré par la friction des deux pièces l'une contre
l'autre et qui dépend de l'effort exer é par l'usager.
On conna~t déjà des lits de ce type, notamment un`lit réalisé à l'aide
de l'armature articulée décrite dans le brevet suisse n 597.799. Cette
armature est agencée de telle manière que lorsque l'utilisateur amène
la partie articulée en position relevée, il provoque une augmentation
de la longueur u~ile de l'armature. Des organes de friction sont par
ailleurs prévus pour bloquer les parties articulées en position l'une
par rapport à l'autre.
.
On connait d'autre part un lit, décrit notamment dans le brevet améri-
cain n 2,611,907, comportant un cadre rectangulaire extensible en lon-
gueur et en largeur.
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Le mécanisme de blocage du lit décrit dans le brevet suisse est relati-
vement complexe et de ce fait peu fiable, et implique une réalisation
coûteuse.
Le lit décrit dans le brevet américain cornporte un cadre rigide, et le
mécanisme permettant son extension ne s'applique pas sans modifications
importantes b un lit à armature articulée, objet de la présente inven-
tion.
Un objet de la présente invention consiste à réaliser une armature pour
lit articulé pouvant présenter plusieurs longueurs utiles, et.munie de
moyens de blocage faciles à utiliser, ne nécessitant pas d'effort de
serrage important et ne pouvant se dèsserrer de fa~on intempestive.
~.
Ces buts sont atteints par.la présente invention, le lit articulé tel
que défini précédemment étant caractérisé en ce que les moyens de ver-
rouillage comportent au moins une sangle sous tension, fixée par ses
extrémités respectivement à chaque extrémité de l'arceau, la sangle é- .
tant renvoyée sur au moins un galet, de manière à former une boucle ou-
verte accompagnant de la sorte l'arceau dans son mouvement de pivote-
ment; un excentrique a poulie rotative susceptib.le d'être déplacé entre
une position de verrouillage et une position de repos; et au moins une
came de verrouillage pouvant pivoter autourd'unaxe fixe et disposée en re-
gard d'une plaque fixe, agencée de telle manière que la sangle passe
entre la came de verrouillage et la plaque, cette san~le étan~ pincee
et retenue en position entre la came de verrouilla~e et la plaque lors- -
que la poulie rotative est dans sa première position, et etan~ lihre . ~ :
lorsque la poulie rotative est dans sa seconde position.
La présente invention sera mieux comprise en référence à la descriptiond'un exemple de réalisation et du dessin annexé dans lequel :
' . '
La figure 1 représ~ente une vue en élévation d'une armature articulée
selon l'invention, utilisable pour réaliser un lit ou un siège,
La figure 2 illustre une forme dépouillée schématique d'une armature
pour un lit, illustrant particulièrement la disposition des moyens de
. .
D
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blocage du dossier par rapport au siège,
La figure 3 illustre une vue en coupe longitudinale de la fig. 2 selon
un premier plan, illustrant les moyens de blocage du dossier par rap-
port au siège, et
La figure 4 illustre une vue en coupe longitudinale de l'articulation
du lit de la fig. 2, selon un second plan parallèle audit premier plan
de coupe.
'
En référence à la fig. 1, l'armature pour lit articulé comprend trois
parties, respectivement un dossier 1, un siège 2 et un appui-jambes 3.
Ces trois parties 1, 2 et 3 sont montées sur un berceau 4 constitu~ par ~.
deux flancs 5 reliés par des barreaux 6 formant entretoises.De façon
analogue, le dossier 1, le siège 2 et l'appui-jambes 3 sont formés par
deux flancs respectivement 7, 8 et 9 reliés par des traverses 10. Ces ` ~-
dernières sont fixées à chacune de leurs extrémités dans des logements
11 des flancs 7, 8 et 9.
Le dossier 1 est articulé sur le berceau 4, un alésage 12 de chacun de
ses flancs 7 étant traversé par un pivot 13 solidaire de chaque flanc 5
du berceau 4.
Les flancs 8 du siège 2 présentent chacun une glissière 11 dans laquelle
~est engagé un barreau 10. De chaque côté de l'armature, un levier arqué
15, pivoté sur le flanc 5 du berceau 4, relie le dossier 1 au siage 2.
L'une des extrémités de ce levier 15 pivote sur le flanc a du siège 2,
tandis que l'autre extrémité de ce levier 15 est guid~e dans une glis
sière 16 des flancs 7 du dossier 1.
Les flancs 7 du dossier l~présentent chacun un second alesage 17 sus-
ceptible de coopérer avec un pivot 13 d'articulation. Lorsque l'on monte
les pivots 13 dans ces alésages 17, la longueur utile de l'armature en-
tre le siègè 2 et le dossier l augmente d'une grandeur égale à l'écarte-
ment des deux alésages 12, 17 de chaque flanc 7.
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Des longerons horizontaux 18 et 19 sont fixés au berceau 4 et s'étendent
B
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respectivement 80US le dossier 1 et sous l'appui-jambes 3. Les longe-
rons 18 sont rendus solidaires à leurs extrémités libres de deux pieds
20 reliés par une barre 21. Une tête de lit 22 est susceptible d'être
fixée dans le prolongement des pieds 20. Les longerons 18 constituent
une butée pour le dossier 1 lorsqu'il se trouve en position horizontale,
comme illustré sur le dessin.
De fa~con à pouvoir s'adapter à un allongement de l'armature par dépla-cement de l'articulation du dossier 1 des alésages 12 aux alésages 17,
les longerons 18 sont constitués par deux profilés tubulaires 23, 24,
engagés l'un dans l'autre. Le profilé intérieur 23 présente un téton
élastique 25 susceptible de s'engager dans deux trous 26 du profilé ex-
térieur 24.
Les longerons 19 sont supportés à leurs ex-trémités libres par une paire
de pieds 27 reliés par une barre 28. Le~ longerons 19 portent chacun un
pivot 29 susceptible de coopérer avec l'un ou l'autre des deux alésages
3û, 31, prévus dans le~ flancs de l'appui-jambes 3.
Un dispositif de blocage à crans 32 permet de régler l'inclinaison de
l'appui-jambes 3 par rapport aux longerons 19. Ce dispositif 32 coopère
avec l'un ou l'autredes deux tenons 33 suivant les alésages 30 ou 31,
dans lesquels les pivots 29 sont engagés. Les traverses 10 servent de
support à une toile 34, dont les extr~mités entourent les traverses 10
disposées aux extrémités opposées du dossier 1 et de l'appui-jambes 3.
De fac~on à pouvoir conserver une même toile 34 quelle que soit la façon
dont les articulations du dossier 1 et de l'appui-jambes 3 sont mont~es,
les traverses 10 servant de fixation à la toile 34 sont susceptibles
d'être montées chacune dans deux logements 11 de chaque flanc 7 et 9 du
dossier 1 et de l'appui-jambes 3.
'
L'armature décrite ci-dessus est destinée ~ recevoir un matelas 35 re-
présenté en traits mixtes par le dessin.
Un lit comprenant cette armature est susceptible d'occuper toutes les
positions intermédiaires entre la position horizontale, comme illustré
par le dessin, et la position dite de relaxation, dans laquelle le dos-
.
B
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. .
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sier 1 est relevé. Un dispositif de verrouillage 36 autobloquant, com-
mandé par un levier 37 fixé au siège, permet de bloquer le lit dans une
position désirée par un utilisateur.
De fa~con habituelle, l'utilisateur d'un lit muni de cette armature peut
modifier sa position en appuyant plus fortement sur le dossier 1 ou sur
le siège 2, après avoir libéré le dispositif de verrouillage 36. En ap-
puyant plus fortement sur le siège 2, celui-ci s'enfonce et le dossier 1
se redresse; inversement, en appuyant sur le dossier 1, celui-ci s'a-
baisse et le siège 2 se relbve.
L'armature pour lit articulé décrite ci-dessus a l'avantage de pouvoir
présenter plusieurs longueurs ou même de pouvoir être modifiée dans sa
longueur, sans qu'aucune de ses pibces constitutives en soit remplacée.
On pourrait pr~voir de nombreuses variantes de l'armature faisant l'ob-
jet de l'invention.
On pourrait notamment envisager une armature dans laquelle le dossier 1
présente des pivots susceptibles d'être montés dans deux alésages de
chaque flanc S du berceau. Dans cette variante, en position dite de re-
laxation, la longueur apparente du sibge 2 est plus ou moins grande sui-
vant les alésages dans lesquels sont montés lesdits pivots. De fa~con a-
nalogue, l'appui-jambes 3 pourrait être susceptible d'être articulé dans
plusieurs alésages prévus dans les longerons 19.
~ ; ~L'armature représentée par la figure 2 est destinée plus particulibre-
ment ~ former un lit de relaxation. Ce lit comprend trois parties, soit
un dossier A, un sibge B et un appui-jambes ~, articulées sur un berceau
51 formant support et reposant sur le sol.
'
Le berceau 51 est formé par deux flancs iatéraux 52 reli~s par des bar-
res transvèrsales 53 formant entretoises.
Les parties A, B et C sont constituées chacune par deux flancs latéraux,
respectivement 54, 55 et 56, reliés par des traverses 57. Ces dernibres
servent de fixation à une toile ou plusieurs sangles parallèles, repré-
B
. .
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~ . .
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sentées schématiquement par des traits mixtes 5a.
Les extrémités supérieures des flancs 52 du berceau51 présentent des pi-
vots 59 et 60. Les pivots 59 sont engagés dans des alésages des flancs
54 du dossier A et les pivots 6û coopèrent avec des glissières des
flancs 55 du siège B.
Chaque flanc 52 du berceau 51 présente en outre un pivot d'articulation
61 pour un levier 62 arqué. L'une des extrémités de chacun-de ces le-
viers 62 est engagée sur un téton 63 d'un flanc 55 du siège B, tandis
que l'autre extrémité de ce levier porte un téton 64 engagé dans une
glissière 65 d'un flanc 54 du dossier A.
De façon habituelle, l'utiiisateur d'un lit présentant une armature de
ce genre peut, selon qu'il appuie plus fortement sur le dossier A ou sur
le siège B, respectivement abaisser ou relever le dossier A, ce qui cor-
respond à un relbvement ou un enfoncelnent du siège B. Lors des mouve-
ments du dossier A et du siège B, les lev.iers 62 arqués pivotent par
rapport aux flancs 52 du berceau 51. Pour bloquer l'armature du lit dans
une position donnée, il suffit de bloquer angulairement ces leviers 62
par rapport au berceau 51.
A cet effet, un dispositif de blocage 16, illustré aux fig. 2 à 4, est
disposé de chaque caté de l'armatLIre, fixé sur la face interne des
flancs 52 du berceau 51. Chaque dispositif de blocage 66 comprend deux
cames constituées par des excentriques 67, 68, montés pivotants entre
deux tales parallbles 69, 70, ces cames 67, 68 faisant face à une plaque
d'appui 71 solidaire desdites tales 69, 70.
- :
Une sangle 72, fix~e aux extrémités du levier 62 sur des prolongements
des tétons 63 et 64, est guidée par des galets 73 et 74, entrela plaque
d'appui 71 et les cames 67 et 68. Cette sangle 72 est maintenue tendue
par un ressort 75 agissant entre le prolongement du téton 63 et une ex-
trémité de la sangle 72.
Chaque came 67, 68 présente deux bras de levier, un premier bras~de le- ;~
vier 76, à l'extrémité duquel agit un ressort 77 et un second bras de
:
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.
.
.. . ..
- : -
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levier 78, susceptible de coopérer avec des moyens de déblocage 79.
Sous l'action des ressorts 77J les cames excentriques 67, 68 pressent
élastiquement la sangle 72 contre la plaqùe d'appui 71. Ces deux camss
67, 68 sont disposées de facon à assurer le blocage de la sangle 72 par
autoserrage contre la plaque d'appui 71, chacune dans un sens de dépla-
cement de la sangle 72 par rapport à la plaque d'appui 71.
Lorsque, par exemple, la sangle 72 se déplace de la gauche vers la droi-
te à la fig. 3, elle entra~ne par friction la came 65. Cette dernière
pivote et, de par sa forme, augmente le serrage de la sangle 72 contre
la plaque d'appui 71 jusqu'au blocage.
Les moyens de déblocage 79 comprennent un excentrique 81 susceptible de
coopérer avec les extrémités 80 des bras de levier 78. Cet excentrique
81 est monté pivotant entre les deux tôles 69, 70, sur un prolongement
de l'axe d'articulation 61 du levier 62. L'excentrique 81 est angulaire-
ment solidaire de deux poulies 82, 83. Sur la première poulie 82, est
enroulé un c~ble 84 soumis à l'action d'un ressort de rappel 85. La se-
conde poulie 83, visibl0 à la fig. 2, est enroulée par une extrémité
d'un câble d'actionnement 86, dont l'autr~ extrémité est rendu0 solidai-
re d'un secteur 87 monté pivotant sur un flanc 55 du siège B, selon un ~-
axe dont la distance avec l'axe de pivotement de l'excentrique 81 est
sensiblement constante pour toutes les positions de l'armature. Le sec-
teur 87 est angulairement solidaire d'une poignée d'actionnement 88 et
présente-un bec de butée 89 prenant appui contre un téton YO. De préfé-
rence, les secteurs 87, dispos~s chacun d'un côté de l'armature du lit,
sont ren~us angulairement solidaires l'un de l'autre, de fac~on à être
actionnés simùltanément par une seule poignée d'actionnement 88.~
En position de repos, comme illustré à la fig. 3, l'excentrique 81 est
écarté des extrémités 80 des leviers 78. I1 est maintenu dans cette po-
sition par le ressort de rappel 85 agissant sur la poulie 82 par l'in-
termédiaire du câble 84, le bec d0 butée 89 des secteurs 87 prenant ap-
pui contre le téton 90.
Lorsqu'un utilisateur désire changer la position de l'armature du lit,
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il lui suffit d'abaisser la poignée d'actionnement 88 contre l'action du
ressort de rappel 85. Lors ds ce mouvement, le secteur ~7 pivote et en-
traine, par l'intermédiaire du câble d'actionnement 86, l'excentrique 81
dans un pivotement en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre,
en référence à la fig. 3. L'excsntrique 81 coopère avec les extrémités
BO des bras de levier 78 et fait pivoter les cames 67, 68, de façon à
libérer la sangle 72. L'utilisateur peut alors changer la position de
~'armature et la bloquer dans une nouvelle position en relâchant simple-
ment la poignée 88.
On voit que dans l'armature articulée décrite ci~dessus, le dispositif
de blocage peut facilement être manoeuvré par l'usager. En outre, un dé-
blocage intempestif est impossible.
Grâce au ressort 75, le siège B et le dossier A peuvent pivoter légère-
ment dans un sens ou dans l'autre, ce qui assure une certaine souplesse
au siège et au dossier, et par là, plus de confort ~ l'usager.
ûn peut prévoir de nombreuses variantes de l'armature articulée faisant
l'objet de l'invention.
On pourrait envisager de tendre la sangle 72 par un tendeur constitué de
façon connue par un galet soumis à i'action d'un ressort, les deux ex-
trémités de la sangle 72 étant fixées aux extrémités du levler 62. On
pourrait prévoir une forme d'exécution dans laquelle les canes 67, 68
sont disposées en regard des galets 73, 74 et sont susceptibles de blo-
quer la sangle 72 par autoserrage contre ces galets 73, 74
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On pourrait encore envisager une armature articulée dans laquelle le le-
vier 62 soit solidaire d'un secteur circulaire contre lequeI agissent
les cames 67, 68. Dans cette variante, le secteur circulaire pourrait
porter sur son pourtour une garniture de friction.
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