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F 1215
2 pl.
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La présente invention concerne une bobine dlinductance
shunt.
De telles bobines sont utilisées pour compenser la puissance
réactive capacitive des longues lignes de ~ransport d'énergie --
électrique à haute tension.
Un type connu d'une telle bobine d'inductance shunt comporte
un noyau magnétique constitué par une pile de tronçons de fer
feuilleté séparés les uns des autres par des entrePers en matériau
amagnétique, un enroulement électrique entourant ledit noyau
et un manteau magnétique pour la fermeture du flux magnétique.
i Un tel manteau magnétique est un circuit magnétique feuilleté
comportant deux jambes parallèles à l'axe de la bobine réunies
par deux culasses, le noyau étant compris entre les milieux
des deux culasses.
Plusieurg solutions existent pour le serrage des oulasses
contre le noyau central.
Il existe une solution où le serrage est réalisé à l'extérieur
de l'enroulement entourant le noyau au moyen de tirants, une
autre où les tirants sont placés entre le noyau et l'enroulement.
Ces deux solutions prennent beaucoup de plaoe et dans
la seconde le poids en cuivre est augmenté.
Une autre golution connue consi~te à placer un tirant
de fixation dans le trou central du noyau. Au point de vue
gain de place et économie de cuivre cette solution est ideale,
~ par contre il y a un échauf~ement du système de ~ixation à
-~ cause de~ pertes par courant de Foucault dans le tirant.
;~ La présente inven~ion a donc pour objet une bobine électriqued'inductance ghunt pour ligne de transport d'énergie électrique
comprenant un noyau magnétique autour duquel est placé un enroulement
électrique, et un manteau magnétique pour la fermeture du flux
magnétique comportant deux branches parallèles à l'axe de l'enrou-
lement réunies par deux culasses, ledit noyau magnétique comportant
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.
. . .
n
un trou central et étant congtitué par un empilement de tronçons
de fer séparés les uns des autres par des entrefers en matériau
amagnétique, caractérisé en ce que leq cula8seg sont serrées
contre le noyau magnétique et lesdites branches au moyen de
plusieurs tirants en matériau amagnétique passant dans ledit
trou central et traversant lesditeq culasseg, des rondelles
entretoises étant placées régulièrement le long des tirants
de manière à empêcher leur vibration.
Salon une réalisation particulièrement avantageuse de
la présente invention, les tirant3 sont au nombre de sept dont
l'un est situé dans l'axe du trou central du noyau et les 3iX
autres régulièrement répartis autour .
Selon une autre catactéristique de l'invention, sur l'extré-
mité ~upérieure des tirants e~t enfilée une pièce en forme
de cuvette dont le ~olld est peroé de sept trous, des écrous
vissés sur les tirants empêchant le retrait de ladite pièce,
laquelle est filetée sur sa périphérie ~-xterne et reçoit un
éorou prenant appui sur deg rondelles ayant une élasticité
axiale et exergant une force d'appui sur la culasse supérieure.
Selon une réali~ation, ledit écrou prenant appui sur
les rondelles est divisé en deux partie~l superposées pouvant
se visser séparément ~ur ladite pièce er~ forme de cuvette,
Ia partie supérieure dudit écrou comportant un fond à sa partie
haute, percé d'un trou taraudé.
L'invention a aussi pour objet un procédé de réali~ation
d'une telle bobine, caractérisé en ce que pour qerrer ledit
écrou en deux parties contre le~dites rondelles, on utili~e
un ~érin creux comportant une "jupe" et une tige ge mouvant
axialement à l'intérieur de la "jupe", la jupe prenant appui
~ 30 sur lesdites rondelle~ et la tige étant vîssée, dans ledit
; trou taraudé dudit fond et en ce que l'on effectue les opérations
` suivantes :
- on met la pression dans le vérin ce qui provoque la remontée
de la tige danq le corps du vérin et l'écrasement des rondelles
par ladite "~upe",
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- on visse à la main la partie inférieure dudit écrou, au traver9
d'une fenêtre percée dang la "jupe", jusqu'à ce qu'il vienne
en contact des rondelles,
- on relâche la pression du vérin,
- on dévisse la tige du vérin dq la partie superieure de l'écrou,
on visse la partie supérieure de l'écrou sur ladite pièce
en forme de cuvette ju~qu'à ce qu'elle vienne au contact de
la partie inférieure dudit écrou.
L'invention sera bien comprige à la lumière de la description
d'un exemple de réalisation de l'invention faite ci-après en
regard du dessin annexé dans lequel :
La figure 1 montre en vue partielle en coupe le di~positif
de ~errage du noyau d'une bobine d'inductance shunt gelon l'inven-
tion.
La figure 2 est une vue de dessus de la ~igure 1 .
La figure 3 donne une vue partielle en coupe du noyau
magnétique de la bobine selon l'invention.
La ~igure 4 montre l'appareillage utiligé pour le gerrage.
; En se reportant à la figure 3 on voit une petite partie
du noyau magr~étique d'une bobine d'induotance shunt. Un tel
noyau se compose d'un empilement de tronçons de ~er ~euilleté
dont deux tronçons : 1 et 2 sont représentés sur la figure 3.
Les tronçons sont cylindriques et comportent un trou central 3.
Les tronçong gont séparég les un~ des autres par de~ entreferq 4
en matérlau 2~agnétique. Au ~ommet et à la base du noyau magnétique
sont situées une cula se ~upérieure et une culasse inférieure
réunies ? leurs extrémités par des branohes verticales , ces
oulasses et ces branches verticales ne ~ont pas représentées
sur la figure 3.
A~in de serrer le noyau magnéti~ue et les culasses contre
ce noyau, on utilise sept tirants 5, 6, 7, 8, 9~ 10 et 11,
dont troiq seulement sont visible~ sur les figures l et 3.
Comme on le voit sur la ~igure 2, l~un de ce~ tirants,
le tirant 6 est placé dans l'axe du noyau et les autres répartis
~` 35 régulièrement autour.
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~ IB4s~n
-- 4 --
La figure 1 montre le dispogitif permettant d~exercer
et de maintenir en traction les tirants. Sur cette figure,
la partie située à gauche de l'axe 26 de l'enroulement est
représentée avant serrage et la partie située à droite de l'axe 26
e~tt représentée après serrage. Sur l'extrémité des tirants~
est enfilée une pièce 12 en forme de cuvette comportant une
paroi cylindrique extérieure
filetée. Deg écrous 13 servent à retenir la pièce 12 sur les
tirant~. ~n éarou 14 en deux partieg indépendantes 14A et 14B
est vissé sur la paroi externe de la pièce 12 en forme de cuvette,
et l'extrémité inférieure de la partie 14B de l'écrou prend
; appui sur des rondelles 15 qui présentent une certaine élasticité
axiale. Les rondelles 15 repo~ent sur la culaetse supérieure,
; non reprégentée, par l~intermédiaire d'une plaque de répartition
d'appui 16 et d'isolant 17.
Pour serrer l~en9emble, il s~agit de visser l'écrou 14
sur la pièce en ~orme de cuvette 12, a~in d'écraser le~ rondelles 15.
Pour réaliser ce serrage, on utilise, comme il est représenté
~ur la figure 4, un vérin creux 18 qui comporte une "~upe" 19
prenant appui sur le~ rondelle~ 15 et une tige 20 que l'on
visse dans le fond 21 de l'écrou 14A ColDpOrtant un trou taraudé~ 22.
Au départ, l'ensemble est desserré et 9e trouve tel que représenté
sur la partie gauche de la rigure 1. Lorsque la pression est
~ envoyée dars le vérin, la tige 20 du vérir. rentre dans le corps
`~ 25 du vérin et la jupe 19 écrase les rondelle~ 15.
1:
Par une fenêtre 23 de la jupe 19 on peut alorg visser
la~partie 14B de l'éorou 14 ju~qu'à ce qu'il vienne au contact
des~rondelles 15.~0n relâche alors~la pregetion du vérin, on
le dévigse et on~revi.gse la~partie 14A de l'écrou 14 ~usqu'à
~ ce qu'il vienne au contact de la partie 14B.
Pour éviter le~ vibrations des tirants, des rondelle~
entretoises 24 sont placées gur les tirant~ : trois rondelles
sont placées au niveau de~chaque tronçon de fer. Par exemple,
au niveau du tronçon 2 (fig.3) on place une rondelle sur les
tirants 7, 8 et 10 comme on le voit sur la figure 2. Sur la
~.
:
. ... , - : :
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. . - . -
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figure 3 on voit la rondelle 24 sur le tirant 7 et une partie
de la rondelle située sur le tirant 8 placé derrière les tirants 5
et 6. Au niveau du tronçon suivant, par exemple le troncon 1,
les rondelles seront; placées sur les tirants 5, 9 et 11. Ce~
rondelles prennent appui sur un cylindre isolant 25 placé à
l'intérieur du trou central de chaque tronçon.
Le dispositif de serrage qelon l'invention occupe ainAi
tres
peu de place et l'éohauffement des tirants est très faible.
Par ailleur~q, le nombre de tirants égal à sept est oelui qui
permet le meilleur rempli~sage du trou pour un diamètre donné
et il permet également une réalisation très pratique du calage
des tirantq au moyen de trois rondelles décalées alternativement
au niveau des tronçons succeqsifs.
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