Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
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La présente invention concerne d'une manière générale les
colliers, communément dits colliers de serrage, du type de ceux
mis en oeuvre par exemple pour assurer la liaison entre eux d'un
faisceau de câbles dans une quelconque installation électrique,
et/ou pour assurer, dans un quelconque équipement, l'assujettis-
sement à un quelconque support d'un tel faisceau de câbles ou
d'un ou plusieurs autres organes.
Elle vise plu8 particulièrement ceux de ces colliers de
serrage qui comportent, d'un seul tenant, d'une part une lanière
souple, qui présente transversalement, sur l'une au moins de ses
faces, entre ses deux bords longitudinaux, une série de crans,
et, d'autre part, une tête de fermeture, qui présente un passage
propre à l'engagement de ladite lanière souple1 pour fermeture,
en boucle, sur elle-même, de celle-ci, et qui est équipée d'un
cliquet propre à coopérer en retenue avec les crans de ladite
lanière souple.
S'agi~sant par exemple de la liaison entre eux d'un fais-
ceau de câbles, la lanière souple d'un tel collier de serrase
e~t passée autour de ce faisceau avant d'être engagée dans le
passage de sa t~te de fermeture.
Elle est alors ~oumise à une traction, soit manuellement,
~oit, le plus souvent, à l'aide d'une pince adaptée à cet effet,
pour as~urer le serrage recherché des câble~ concernés.
Au cours de cette traction, le cliquet échappe élastique-
ment, cran par cran, au~Y crans de la lanière souple, à la maniè-
re du cliquet d'une roue à rochet.
. Au terme de cette traction, c'est-à-dire lorsque celle-ci
est relâchée, le cliquet, qui est élastiquement articulé à la
tête de fermeture qu'il équipe, s'arc-boute sur un ou plusieurs
des crans de la lanière souple, et, s'opposant ainsi à tout
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mouvement rétrograde de celle-ci, il assure le maintien en bou-
cle fermée sous tension de l'ensemble autour du faisceau de
cables concerné.
La sécurité du serrage assuré se trouve conditionnée, d'une
part par la résistance à la traction de la lanière souple, et
notamment de la zone d'enracinement de celle-ci à la tête de
fermeture, et d'autre part par la résistance à la traction de
la fermeture assurée au droit du cliquet.
En prati~ue, cette dernière est usuellement à ce jour in-
férieure à la résistance propre à la traction de la lanière de
fermeture, et c'est donc elle qui conditionne véritablement,
pour un collier de serrage donné, la sécurité du serrage assuré
par celui-ci.
Le plus souvent, les bords longitudinaux de la lanière
souple sont parallèles entre eux, perpendiculairement aux faces
longitudinales de cette lanière souple, en sorte que la section
transversale de celle-ci est globalement rectangulaire, et il
en est de même pour les parois correspondantes du passage de la
t8te de fermeture.
Par ~uite, c~est contre une paroi de ce passage opposée au
cliquet que celui-ci applique, en position de fermeture, la
lanière souple.
Certes, dans le brevet américain N~ 2.977.145, les bords
longitudinaux de la lanière souple sont transversalement obli-
ques l'un par rapport à llautre, et il en est de même pour les
parois correspondantes du passage de la tate de fermeture.
Mais, dans ce brevet américain, les bords longitudinaux
de la lanière souple se rapprochent transversalement l'un de
l'autre en direction de la face de ladite lanière souple présen-
tant les crans propres à coopérer avec le cliquet correspondant,
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san~ d'ailleurs, que les raisons d'une telle disposition soient
explicitées.
Il en résulte que, comme précédemment, c'est contre la pa-
roi du passage de la tête de fermeture opposée au cliquet, ou
paroi de fond, que ce cliquet, en position de fermeture, appli-
que la lanière souple.
La pré~ente invention a d'une manière générale pour objet
une disposition différentc, qui s'avère conduire avantageuse-
ment à une résistance à la traction supérieure pour la fermetu-
re assurée au droit du cliquet.
De manière plus précise, elle a pour objet un collier deserrage du genre comportant, d'un seul tenant, d'une part une
lanière souple, qui présente transversalement, sur l'une au
moins de ses faces, entre ses deux bords longitudinaux, une
série de crans, et, d'autre part, une tête de fermeture, qui
présente un passage propre à l'engagement de ladite lanière sou-
ple~ pour fermeture, en boucle, sur elle-même, de celle-ci, et
qui est équipée d'un cliquet propre à coopérer en retenue avec
le~ cran~ de ladite lanière souple, lesdits bords longitudinaux
de ladite lanière souple étant au moins pour partie transversa-
lement obliques l'un par rapport à l'autre, et le passage de la
tete de fermeture comportant en correspondance deux parois la-
térales qui, sur une partie au moins de leurs dimensions, sont,
de manière similaire, transversalement obliques l'une par rap-
port a l'autre, ce collier de serrage étant caractérisé en ce
que, par leurs parties transversalement obliques l'une par rap-
port à l'autre, les bords longitudinaux de la lanière souple se
rapprochent transversalement l'un de l'autre en direction oppo-
sée à la face de ladite lanière souple présentant les crans
propres à coopérer avec ledit cliquet.
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Autrement dit, et au contraire de la disposition adoptée
dans le brevet américain N~ 2.977.145 mentionné ci-de~sus, de
la face de la lanière souple présentant les crans propres à
coopérer avec le cliquet à la face opposée de celle-ci, les
bords longitudinaux de ladite lanière souple se rapprochent
transversalement i'un de l'autre dans le collier de serrage
suivant l'invention.
Il en est, conjointement, de même, pour les parois latéra-
les correspondantes du passage de la tate de fermeture.
De la sorte, lorsque la lanière souple est engagée dans
ce passage, il se développe, par effet de coin, sous la solli-
citation du cliquet, un pincement transversal énergi~ue de la
dite lanière souple entre les parois correspondantes dudit pas-
sa~e.
La résistance à la traction de la ferméture assurée alors
par le cliquet con~ointement avec l~appui, sous la sollicita-
tion de celui-ci, de la laniere ~ouple contre les parois corres-
pondantes du passage de la tate de fermeture, se trouve, les
conditions étant égales par ailleurs, notablement améliorée,
et, donc, notablement augmentée, dans les mêmes proportions,
la capacité globale de serrage du collier de serrage concerné.
Suivant l'invention, pour accro~tre encore cette résistan-
ce à la traction, il est proposé d'augmenter le frottement
entre la laniere souple et les parois correspondantes du passa-
se de la t8te de fermeture.
A cet effet, et suivant l'invention, les parties transver-
~alement oblique~ l'une par rapport à l'autre des bords longi-
tudinaux de la lanière souple, au moins, sont granitées, par
exemple par électro-érosion, et/ou il en est de m8me, au moins,
pour les parties transversalement obliques l'une par rapport à
'
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l'autre des parois latérales du passa~e de la tête de fermetu-
re.
Les caracteristiques et avantases de l'invention ressorti-
ront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d~exem-
ple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels:
la figure 1 est, avec un arrachement local, une vue en
élévation d'un collier de serrage suivant l'invention i
la figure 2 reprend, à échelle supérieure, le détail de la
figure 1 repéré par un encart II sur celle-ci ;
la figure 3 est, à l'échelle de la figure 2, une vue en
coupe transversale du collier de serrage suivant l'invention,
suivant la ligne III-III de la figure ~- ;
la figure 4 reprend, à échelle supérieure, et avec un arra-
chement local, le détail de la figure 1 repéré par un encart IV
sur celle-ci ;
la fi$ure 5 est, à l~échelle de la figure 4, une vue par-
tielle en plan du collier de ~errage suivant l'invention, sui-
vant la flèche V de la figure 4 ;
les figures 6 et 7 sont des vues partielles en perspective
de ce collier de serrage, suivant respectivement les flèches VI
et VII de la figure 5 ;
la figure 8 est une vue en élévation illustrant la ~ise en
oeuvre du collier de serrage suivant l'invention ;
la figure 9 est, à échelle supérieure, une vue en plan
coupe, suivant la ligne IX-IX de la figure 8, de ce collier de
serrase, au cours d'une première phase de sa mi.se en oeuvre ;
la figure 10 est une vue analogue à celle de la figure 9,
pour la pha~e finale de la mi~e en oeuvre du collier de serra-
ge suivant l'invention.
Tel qu'illustré sur ces figures, le collier de serrage
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suivant l'invention, qui, de manière usuelle, peut par exemple
~tre réalisé par moulage d'une quelconque matiere synthétique
appropriée, comporte, d'une manière générale, d'un seul tenant,
d'une part une lanière souple 10, et, d'autre part, à l'une des
extrémités de celle-ci, une tête de fermet~re 11.
Sur l'une au moins de ses faces, et, en pratique, sur une
seule de celles-ci, qui en forme la face supérieure, ou exté-
rieure, 12, dans la forme de réalisation repré~entée, la laniè-
re souple 10 présente transversalement, entre ses deux bords
longitudinaux 13, une série de crans 15.
En pratique, dans la forme de réalisation représentée, les
crans 15, qui sont disposés à pas réguliers, sont établis entre
deux bordures de rive massive~ 16, à niveau avec celles-ci.
Quoi qu'il en soit, il s'agit de crans à flancs dissymétri-
ques, celui, 17, de leurs flancs qui est plus proche de la tête
de fermeture 11 étant plus raide, et en pratique quasi vertical,
que celui, 18, qui e~t le plus éloigné de cette tate de ferme-
ture 11, figure 2.
Il résulte de ce qui précède que la face supérieure, ou
extérieure, 12, de la lanière souple 10 se réduit en pratique
à celle des bordures de rive 16.
Dans la forme de réalisation représentée, sa face inférieu-
re, ou intérieure, 20, est plane, et s'étend parallèlement à sa
face supérieure 12 ; en variante, cette face inférieure, ou in-
térieure, 20, peut être par exemple plus ou moins cintrée, en
présentant une convexité vers l'extérieur ou vers l'intérieur.
Suivant l'invention, le~ bords longitudinaux 13 de la
lanière souple 10 sont au moins pour partie trans~ersalement
obliques l'un par rapport à l'autre.
En pratique, dans la forme de réalisation représentée,
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seule une partie 21 de ces bords lonsitudinaux 13, celle la
plus proche de la face inférieure, ou intérieure, 20, est ain-
si transversalement obligue, la partie 22 restante, celle la
plus proche de la face supérieure, ou extérieure, 12, étant,
au droit des bordures de rive 16, perpendiculaire à cette face
supérieure, ou extérieure, 12.
Suivant l'invention, par leurs parties tran~versalement
obliques l'une par rapport à l'autre 21, les bords longitudi-
naux 13 de la lanière ~ouple 10 se rapprochent transversalement
l'un de l'autre en direction opposée à la face supérieure, ou
extérieure, 12, de cette lanière souple 10 présentant les crans
15-
Autrement dit, par les parties 21 en question, les bordslongitudinaux 13 de la lanière souple 10 se rapprochent trans-
versalement l'un de l'autre de la face à crans de la lanière
souple 10 à la face opposée de celle-ci.
Ainqi, et comme il eqt mieux visible à la figure 3, la
section transversale de la lanière souple 10 e~t au moins pour
partie trapézo~dale, avec une base de moindre longueur du côté
de ~a face opposée a celle présentant des crans.
De préférence, et tel que schématisé en ~risé sur la figu-
re 4, les parties transversalement obliques l'une par rapport à
l'autre 21, au moins, des bords longitudinaux 13 de la lanière
~ouple 10 sont sr~nitees.
Un tel $ranitage, qui se traduit par une certaine rugosité
de surface, et qui peut par exemple être obtenu de manière
usuelle par électro-érosion, peut é$alement, et de préférence,
s'étendre ~ur la face inférieure, ou intérieure, 20, de la
lanière souple 10.
En pratique, dans la forme de réalisation représentée, la
'
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lanière souple 10 s'enracine dans la t8te de fermeture 11 par
une lan~uette de liaison 23, de même largeur, mais dépourvue
de crans, et, à son extrémité opposée à cette tête de fermeture
11, elle se prolonge par une languette de préhension 24, munie,
elle, de crans 25, pour en faciliter la préhension.
Dans la forme de réalisation représentée, ces crans 25
sont établis sur la face inférieure de la languette de préhen-
sion 2l~, et donc sur la face de celle-ci opposée à la face de
la lanière souple 10 présentant des crans 15.
De manière connue en soi, la tête de fermeture 11 du col-
lier de serrase suivant l'invention présente un passage 27 pro-
pre à l'ensa~em~nt, par la languette de préhension 24, de la
lanière souple 10, pour fermeture, en boucle, sur elle-même, de
celle-ci, et elle est équipee d'un cliquet 28 propre à coopérer
en retenue a~rec les crans 15 de ladite lanière .~ouple 10.
Dans la forme de réalisation représentée, le passage 27 de
la tete de fermeture 11 8 ~ étend globalement perpendiculairement
au plan général moyen au repos de la lanière souple 10, en sor-
te que, ainsi qu'il appara~tra ci-après, lorsque celle-ci est
fermée en boucle, ses deux extrémités9 à savoir celle par la-
quslle elle s'enracine à la tête de fermeture 11, d'une part,
et celle par laquelle elle est ensagée dans le passage 27 de
cette tête de fermeture 11, d'autre part, sont sensiblement
perpendiculaires l'une à l'autre.
Ainsi donc, dans cette forme de réalisation, le collier de
terrage suivant l'invention est un collier du type à tête
"perpendiculaire".
Mais, il va de soi que l'invention s'étend aussi bien aux
colliers de serrage du type à tete "tangentielle" clest-à-dire
aux colliers de serrage dans lesquels le passa$e de la tête de
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fermeture s'étend sensiblement parallèlement au plan général
moyen au repos de la lanière souple 10, les deux extrémités de
celle-ci éta~t alors globalement parallèlement l'une à l'autre
lorsqu'elle est fermée en boucle sur elle-même.
En plan, et tel qu~il est mieux visible par exemple à la
figure 5, la tête de fermeture 11 forme un cadre, de contour
globalement rectansulaire.
Les deux bords transversaux de ce cadre, c'est-à-dire ceux
de ses bords qui sont sensiblement perpendiculaires à la laniè-
re souple 10, sont massifs et s~étendent à pleine hauteur.
Par contre, dans la forme de réalisation représentée, les
bords latéraux du cadre formant ainsi la tête de fermeture 11,
c~est-à-dire ceux des bords de ce cadre qui sont sensiblement
parallèles à la lanière souple 10, présentent chacun, dans leur
zone médiane, une large échancrure 29.
En pratique, cette échancrure 2g est ouverte en direction
de celle des faces de la tate de fermeture 11 sur laquelle dé-
bouche la sortie du passage 27 que comporte cette tate de fer-
meture 11, dans le sens d'engagement de la lanière souple 10.
Ainqi qu'on le notera, c'est dans la zone médiane de la
tête de fermeture 11 que la lanière souple 10 s'enracine dans
celle-ci par la languette de liaison 23.
Autrement dit, la lanière souple 10 s'enracine dans la tê-
te de fermeture 11 entre les faces de cette tête de fermeture
11 sur lesquelles s'ouvre le passa~e 27 que comporte celle-ci.
En pratique, dans la forme de réalisation représentée, du
côté de la lanière souple 10, celle des faces de la tête de
fermeture 11 sur laquelle s'ouvre l'entrée du passage 27 que
comporte celle-ci, dans le sens d'engagement de ladite lanière
souple 10, présente un pan oblique 30, à compter de ladite
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lanière souple 10.
Tout en restant massive, et ainsi robuste et relativement
riside, la tête de fermeture 11 se trouve de ce fait avantageu-
sement allégée, et il en résulte notamment une économie de ma-
tière non négligeable, sans incidence sur les caractéristiques
mécaniques de l'ensemble.
Intérieurement, le passase 27 de la tate de fermeture 11
est délimité, globalement, par deux parois transversales 32,
33, sensiblement perpendiculaires à la lanière souple 10, la
première relativement éloignée de cette lanière souple 10, la
deuxième rela*ivement proche de celle-ci, et par deux parois
latérales 3~ semblables.
Dans la forme de réalisation représentée, les crans 15 de
la lanière souple 10 étant disposés sur la face supérieure, ou
extérieure, 12, de celle-ci, le cliquet 28 s'étend à compter
de la paroi transversale 32 du passage 27 de la tête de ferme-
ture 11, c~est-a-dire à compter de celle des parois transversa-
les du passage 27 qui, comme précisé ci-dessuq, est la plus
éloi~née de la lanière souple 10.
Le cliquet 28 est issu d'un seul tenant de la paroi 32,
par une zone de moindre épaisseur 36 formant charnière.
Compte tenu du matériau constitutif du collier de serrase
suivant l'invention, il est ainsi élastiquement articulé à la
tete de fermeture 11 qu'il équipe, et, au repos, il définit
avec la paroi transversale 33 opposée du passase 27 de celle-
ci un col 37 de largeur Ll inférieure à l~épaisseur L2 de la
lanière souple 10, figures 5 et 2.
Dans la forme de réalisation représentée, le cliquet 28
s'étend tout entier à l'intérieur du passage 27 de la tete de
fermeture 11, sensiblement parallèlement à ses parois transver-
- -
l 17632~
sales 32, 33-
Autrement dit, dans cette forme de réalisation, le cli-
quet 28 ne fait pas saillie sur la t~te de fermeture 11.
Il est à noter, toutefois, que, de manière connue en soi,
son extrémité libre s'étend au droit des échancrures 29 de la
tête de fermeture 11, ce qui, notamment, en facilite le moula-
ge.
Le basculement, dans un sens, du cliquet 28 est délimité
par la paroi transversale 32 correspondante du passage 27 de
10 la tête de fermeture 11, ce cliquet 28 pouvant directement ve-
nir en appui contre cette paroi transversale 32, dont il n'est
normalement séparé que par une échancrure borgne 40.
Son basculement dans l'autre sens est également délimité
par la paroi transversale 32 du passage 27 de la tête de ferme-
ture 11, un talon 41 qu'il comporte à cet effet à sa base pou-
vant venir en appui contre la partie correspondante de cette
paroi transversale 32.
A son e~:trémité libre, le cliquet 20 comporte, dans la
forme de réalisation représentée, deux dents 43, par lesquelles
20 il est adapté à coopérer en retenue avec les crans 15 de la
lanière souple 10.
Suivant l'invention, et de manière similaire aux bords
longitudinaux 13 de la lanière souple 10, les dewc parois laté-
rales 34 du passage 27 de la tête de fermeture 11 sont, sur une
partie au moins de leurs dimensions, transv~irsalemcnt obliques
l'une par rapport à l'autre.
En pratique, dans la forme de réalisation représentée,
chacune de ces parois latérales 34 comporte une partie 44,
sensiblement parallèle à la lanière souple 10, et une partie
30 45 oblique sur celle-ci.
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Suivant l'invention, les parties transversalement obliques
l'une par rapport à l'autre 4~ que comportent ainsi les parois
latérales 34 du passage 27 de la tete de fermeture 11 se rap-
prochent transversalement l'une de l'autre en direction oppo-
sée au cliquet 28.
Elles s'étendent au moins pour partie au droit de l'extré-
mité libre de celui-ci.
En pratique, dans la forme de réalisation représentée, et
ainsi qu'il est mieux visible à la figure 6, elles s'étendent
sur toute la hauteur du passase 27 de la tête de fermeture 11.
De préférence, et tel qu'il est schématisé sn grisé sur
cette fisure 6, elles sont granitées, suivant un processus et
pour les raisons précisées ci-dessus.
En pratique, et de manière connue en soi, le passage 27
de la tête de fermeture 11 présente, intérieurement, deux épau-
lements coplanaires 47 disposés chacun respectivement de part
et d'autre du cliquet 28, figures 4, 5 et 7.
Suivant l'invention, et ainsi qu'il appara~tra ci-après,
ces épaulements 47 sont suPfisamment proches de l'e~trémité
libre du cliquet 28 pour être propres à l'appui de la lanière
souple 10 lors de l'engagement de celle-ci dans ledit passage
27.
En pratique, ces épaulements 47 sont en décrochement par
rapport à la paroi transversale 32 correspondante de ce passa-
ge Z7, en direction de la paroi transversale opposée 33 de
celui-ci.
Cependant, pour des commodités de moulage, et ainsi qu'il
est mieux visible à la figure 7, il présente une largeur plus
grande au droit du talon 41 du cliquet 28 qu'au droit de l'ex-
trémité libre de celui-ci.
12 _ - -
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Pour sa mise en oeuvre, et s'agissant, par exemple, te
que schématisé pàr des hachures à la fi$ure 8, d'a~surer la
liaison entre eux d'un faisceau de câbles 50, le collier de
serrage suivant l'invention est passé autour de ce faisceau de
câbles 50, et, par la languette de préhension 24, sa lanière
souple 10 est engagée dans le passase 27 de sa tête de ferme-
ture 11.
Sous les effets de la traction qui lui est exercée, cette
lanière souple 10 vient, par ses bordures de rive 16, en appui
contre les épaulements 47 prévus, a cet effet, dans le passage
27 de la tête de fermeture 11, figure 9.
Conjointement, au cours de cette traction, le cliquet 28
échappe élastiquement, cran par cran, aux cra~s 15 de la la-
nière souple 10, son basculement correspondant vers l'arrière
se trou~ant limité par la paroi transversale 32 du passage 27
de la tête de fermeture 11.
Lor~que, figure 10, la traction ainsi exercée ~ur la la-
nière souple 10 du collier de serrage suivant l'invention pour
mise en oeuvre de celui-ci est relâchée, le cliquet 28 repous-
se élastiquement cette lanière souple 10 en direction de laface transversale 33 du passage 27 de la tête de fermeture 11
qui lui est opposée.
Les par'cies transversalement obliques 21 des bords longi-
tudinaux 13 de cette lanière souple 10 viennent alors au con-
tact des parties transversalement obliques 45 correspondantes
des parois latérales 34 du passage 27.
De ce fait, sous la sollicitation du cliquet 28, il se
développe, par un effet de coin, un pincement transversal de
la lanière souple 10 entre les parois latérales 34 du passage
27 de la tête de fermeture 11, de nature à affermir de maniè-
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re d'autant plu~ sûre qu'elle intervient entre des surfaces
sranitées la fermeture elle-même ainsi assurée de la lanière
souple 10.
- Dans la forme de réalisation représentée, et tel qu'il est
mieux visible à la fisure 10, il a été prévu qu'un jour J sub-
siste alors entre la face inférieure, ou intérieure, 20, de la
lanière souple 10, d'une part, et la paroi transversale 33 cor-
respondante du passage 27 de la tête de fermeture 11, d'autre
part.
Mais, notamment si, sous la sollicitation du cliquet 28,
cette lanière souple 10 prend transversalement une flèche, un
tel jour peut, au moins localement, disparaître.
La présente invention ne se limite d'ailleurs pas à la
forme de réalisation représentée, mais enslobe toute variante
d'exécution.
Par exemple, l'expression "globalement obliques" appliquée
à tout ou partie des bords lon$itudinaux de la lanière souple
n'implique pas nécessairement que ladite partie desdits bords
~oit plane, comme plus particulièrement envisagee dans la for-
me de réalisation représentée ; elle pourrait au contraire
être par exemple au moins en partie courbe.
De plus, au lieu d'être trapézoidale, la partie concernée
de la section transversale de la lanière souple pourrait par
exemple être triangulaire.
En outre, comme mentionné ci-dessus, le domaine d'appli-
cation de l'invention ne se limite pas aux colliers de serrase
dont la tête de fermeture est du type "perpendiculaire", mais
s'étend au contraire aussi bien aux colliers de serra~e dont
la tête de fermeture est du type "tan~entiel".
En outre, le do~aine d'application de l'invention n'est
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pas non plus limité aux colliers de serrage à crantage exté-
rieur, c'est-à-dire awx colliers de serrage dont les crans 15
de la lanière souple 10 se trouvent dirigés vers l'extérieur
lors de leur mise en oeuvre, comme décrit ci-dessus, mais s'é-
tend au contraire aussi bien aux colliers de serrage à cranta-
ge intérieur, c'est-à-dire aux colliers de serrage dont les
crans se trouvent alors dirigés vers l'intérieur lors d'une
telle mise en oeuvre.
Enfin, dans tous les cas, des crans peuvent être prévus
sur l'une et l'autre des faces de la lanière souple 10, les
crans prévus ainsi sur la face inférieure, ou intérieure, de
celle-ci pouvant coopérer avec par exemple une dent établie
en re~ard du cliquet 28, dans le passage 27 de la tête de fer-
meture 11.
