Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
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La présente invention concerne un perfectionne-
ment apporté aux récipients en verre, tels que notamment
ampoules utilisées dans différents domaines tels que mé-
dical, pharmaceutique, cosmetologique, vétérinaire ou
autres, récipients dont l'ouverture est opérée par leur
cassure en un ou plusieurs endroits.
L'invention a principalement pour objet d'é-
viter la Eormation d'éclats ou de débris de verre se pro-
duisant lors de leur ouverture.
Tous les procédés actuellemen-t utilisés pour
réaliser l'ouverture de tels récipients, no-tamment d'am-
poules, quel que soit leur type: ampoules à deux pointes
ou amboules "bouteille" ne sont pas sans inconvenient
malgré les soins appor-tés à la Eabr:ication de ces objets.
En effet, quelle que soit la méthode actuelle
utilisée pour casser la pointe d'une ampoule, soit ~ l'aide
d'une lime pour une ampoule ordina:ire, soit à l'aide d'un
quelconque dispositif, ou même manuellemen-t pour une am-
poule autocassable , il arrive fréquemmen-t que la cas-
sure détermine la formation d'éclats et de débris suscep-
tibles d'être projetés dans le récipient destiné à recevoir
le contenu de l'ampoule, soit encore de blesser la person-
ne qui manipule llampoule.
Pour les ampoules ordinaires, on a recours à
une lime pour effectuer une amorce de rupture avant d'exer-
cer manuellement la pression nécessaire pour briser la
pointe de l'ampoule. On conçoit facilement que cette
façon de faire provoque des éclats car la zone de rupture
n'est ~as limitée; la partie limée est soumise à une force
de traction, la partie opposée à la compression et les
parties comprises entre les deux premières sont soumises
à des tensions ou pressions quelconques non dirigées,
dépendant de la façon dont l'ampoule est maintenue entre
les doigts de l'opérateur.
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Les ampoules autocassables~ malgré l'amélio-
ration qu'elles apportent en ce qui concerne leur cas-
sure, présentent les mêmes inconvénients. Ces ampoules
sont munies d'une rayure annulaire totale ou partielle
et se cassent assez facilement. Toutefois, une cassure
opérée dans ces conditions n'évite nullement la formation
d'éclats car il existe toujours des pressions et tensions
diverses pendant la rupture, notamment dans la partie
située au voisinage et à l'opposé de la rainure formant
amorce de rupture.
Un autre type d'ampoule autocassable est carac-
terisé par le fait qu'un anneau circulaire, de matière
vi-treuse, est appliqué dans la zone de rup-ture de façon
à fragiliser le verre. Dans ce cas également la partie
du verre en compression sous l'anneau provoque de chaque
côté de celui-ci des tensions qui tendent ~ Eavoriser
la Pormation d'éclats au moment de la cassure. Il es-t
tres difficile de Eragiliser le verre d'une manière cons-
tante et, si l'on constate assez souvent des variations
importantes dans les forces de rupture à appliquer pour
la cassure des ampoules, ceci provient essentiellement
des variations, qui peuvent être importantes, de la compo-
sition du verre et de son épaisseur. Mécaniquement, il
est possible de déposer un revêtement de largeur et d'é-
paisseur constantes pour la formation de l'anneau, maisla contraction du verre sera toujours fonction de sa résis-
tance et de son épaisseur et, dans le cas d'épaisseur
anormale, la contraction sera soit inexistante, soit trop
importante et, dans les deux cas, une rupture facile ou
difficile provoque obligatoirement la formation d'éclats
appelés en l'espèce "croissants".
Le procédé qui consiste à déposer un anneau
métallique dans la zone prévue pour la cassure de l'am-
poule présente, pour les mêmes raisons, les memes incon-
vénients.
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I.'invention permet d'éviter la formation d'éclats,
quel que soit le type de récipient, no-tamment ampoules.
La présente invention vise un récipient en verre
destiné à recevoir ~es produits comprenant:. une ouverture
5 réalisee par cassure de ce récipient en au moins un endroit,
. ledit récipient présentant, pour éviter la formation
. d'éclats de.verre lors de sa cassure, une zone annulaire de
renforcement formée à proximité dudit au moins un endro.it,
cette zone annulaire de renforcement étant constituée par
une matière vitreuse appliquée sur le recipient de facon à
adhérer et dont le coefficient de dilatation est semblable
au coefficient de dilatation du verre constituan-t ledit
récipient.
La formation de cette zone ou de ces zones, de
renforcement du verre peut etre réalisée de différentes
fa,cons.
De preférence, on peut, par exemple, appliquer, à
l'endroit ou aux endroits voulus, sur le verre un revêtement
constitué par un matériau, une matière ou une composition
dont les caractéristiques physigues ou physicochimiques,
notamment le coefficient de dilatation, sont choisies de
façon à renforcer, ou tout au moins à ne pas diminuer, la
résistance mécanique de la paroi du récipient au droit de la
zone de rupture, ce coefficient de dilatation devant être
voisin de celui de la composition du verre dont est
constitué le recipient.
Llapplication du revêtement doit être faite dans
des conditions telles que ce revêtement adhère complètement
au verre du récipient.
La présente invention vise aussi un procédé pour
obtenir au moins une zone de renforcement d'un récipient en
verre destiné à recevoir des produits, ledit récipient
comprenant une ouverture par cassure de ce récipient et,
pour éviter la formation d'éclats de verre lors de sa
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cassure, présentant ladite au moins une zone de renforcernent
annulaire formée à proximite dudit au moins un endroit,
ladite au moins une zone de renforcement étan-t constituée
par une matière vitreuse dont le coeffic:ient de dilatation
est comparable à celui du verre du récip:ient, utilisée sous
la forme d'un revetement, procédé dans lequel:
a) on applique ledit revêtement qui est dans un.
état pâteux à température ambiante;
b) on provoque ensuite une fusion dudit revetement
sur le verre de façon à produire une légère pénétrati.on du
revetement dans le verre; et
c) on laisse refroidir et se solidifier ledit
revêtement.
De préférence, le xevêtement appliqué aux zoneæ de
renforcement dN verre pourra être associé aux moyens
utilisés habituellement poux rendre l'ampoule autocassable.
On peut, par exemple, procéder à la formation de rayures
totales ou partielles limitées par des zones de renforcement
suivant l'invention.
De préférence, le revêtement peut egalement
consister en une compos-tion dans laquelle entrent un ou
plusieurs eléments métalliques, la présence de cet élément
ou de ces éléments permettant d'obtenir un renforcement de
la zone - ou des zones - intéressees du recipient s'opposant
à la progression de la cassure de ce dernier et empêchant la
formation de débris de verre.
De préférence, le moyen, tel que revetement, de
renforcement peut etre adapté ou appliqué, voir incorporé au
récipient pendant le cycle de sa fabrication, ou bien dans
le cadre d'une opération independante.
Les figures 1 à 3 du dessin annexé montrent, à
titre d'exemples, quelques formes de réalisation déjà
connues.
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Les figures 4 à 7 du dessin annexé montrent,
à titre d'exemples, quelques Eormes de réalisation de
l'invention, appliquées à divers types d'ampoules, ces
exemples n'étant bien entendu nullement limitatifs no-
tamment en ce qui concerne l'application de l'invention
à des ampoules.
Pour les ampoules ordinaires, on a recours à
une lime pour effectuer une amorce de rupture avant d'exer-
cer manuellemen-t la pression nécessaire pour briser la
pointe de l'ampoule. Comme il ressort de la figure 1
du dessin annexé, on conçoit facilement que cette Eaçon
de faire provoque des éclats car la zone de rupture n'est
pas limitée; la partie limitée a est soumise ~ une for-
ce de trac-tion, la partie opposee b à la compression et
les parties c et d comprises entre les deux premières,
ainsi que le montre la figure la, sont soumises à des
tensions ou pressions quelconques non dirigees, dépendant
de la façon dont l'ampoule est maintenue entre les doigts
de l'opérateur.
Les ampoules autocassables, malgré l'amélio-
ration qu'elles appor-tent en ce qui concerne leur cas-
sure, présentent les mêmes inconvénients. Ces ampoules
sont munies d'une rayure annulaire totale ou partielle
(voir figure 2) et se cassent assez facilement. Toute-
fois une cassure opérée dans ces conditions n'évite nul-
lement la formation d'éclats car il existe toujours des
pressions et tensions diverses pendant la rupture, no-
tamment dans la partie f située au voisinage et à l'op-
posé de la rainure formant amorce de rupture ~voir éga-
lement figure 2a).
Un autre type d'ampoule autocassable (voir fi-
gure 3) est caractérisé par le fait qu'un anneau g cir-
culaire, de matière vitreuse, est appliqué dans la zone
de rupture de façon à fragiliser le verre. Dans ce cas
. .
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également la partie du verre en compression sous l'an-
neau g provoque de chaque côté de celui-ci des tensions
qui tendent à favoriser la formation d'éclats au moment
de la cassure. Il est très difEicile de fragiliser le
verre d'une manière constante et, si :L'on constate assez
souvent des variations importantes dans les forces de
rupture à appliquer pour la cassure des ampoules, ceci
provient essentiellement des variations, qui peuvent être
importantes, de la composition du verre et de son épais-
seur. Mécaniquement, il est possible de déposer un re-
vêtement de largeur et d'épaisseur constantes pour la
formation de l'anneau g, mais la contraction du verre
sera toujours fonction de sa résistance et de son épais-
seur et, dans le cas d'épaisseur anormale, la contrac-
tion sera soit inexistante, soit trop importante et, dansles deux cas, une rupture facile ou difficile provoque
obligatoirement la Eormation d'éclats appelés en l'es-
pèce "croissants".
Le procédé qui consiste à déposer un anneau
métallique dans la zone prévue pour la cassure de l'am-
poule présente, pour les mêmes raisons, les mêmes incon-
vénients.
Dans l'exemple traité à la figure 4, il s'agit
d'une ampoule dont la cassure est obtenue moyennant l'u-
tilisation d'une lime. Conformément à l'invention, ondétermine la formation de deux zones annulaires de ren-
forcement du verre de l'ampoule, de part et d'autre de
la zone de cassure, au moyen de deux anneaux 2, 2a, d'une
matière vitreuse, satisfaisant les conditions exposées
plus haut, cette matière vitreuse pénétrant celle dont
est faite l'ampoule. On obtient ainsi une cassure sans
éclats.
Des zones annulaires 2, 2a, analogues aux pré-
cédentes sont, comme le montre la figure 5, créées sur
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une ampoule 3, à amorce de rupture 4.
Les exemples des figures 6 et 7 se rapportent
à une ampoule 5, autocassable du type boute:ille.
Suivant la figure 7, deux anneaux de renfor-
Scemen-t, également du type décrit plus haut, sont prévus
de part et d'autre de la zone fragilisée de l'ampoule.
Cependant, on peut également, comme le montre
la figure 6, ne prévoir qu'une zone 2 de renforcement A
L'expérience montre qu'également dans ce cas, on évite
10la formation d'éclats lors de la cassure de l'ampoule.
L'invention peut donner lieu à de multiples
variantes de réalisation, touchant notamment l'importan-
ce, du point de vue de leur surface, des zones de ren-
forcement, leur écartement réciproque ainsi que celui
lSde la zone où a lieu la cassure, ces differents pzlram~-
tres dépendant notamment de la nature du récipient, de
la matière vitreuse qui le cons-titue et du -type de moyen
utilisé pour son ouverture. Egalemen-t, ces zones de ren-
forcement peuvent régner sur la totali-té, ou seulement
; 20sur un secteur de la partie ou des parties intéressées
du récipient.
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