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PROCEDE POUR ENVELOPPER UNE BALLE EN ROTATION,
CONSTITUEE D'UNE BANDE CONTINUE DE FIBRES
MINERALES REVETUE DANS UNE ENVELOPPE DE PROTECTION
DEPOSEE AU COURS DE L'ENROULEMENT DE LA BALLE
EN VUE DE SON CONDITIONNEMENT, AINSI QUE.
DISPOSITIF POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE
L'invention concerne un procédé pour envelop-
per une balle en rotation, constituée d'une bande con-
tinue de fibres minérales revêtue, sous la forme dlun
rouleau de feutre, le revêtement ayant une surface exté
rieure fermée, dans une enveloppe de protection déposée
au cours de l'enroulement de la balle, en vue de son
conditionnement, selon le préambule de la revendication
1, ainsi qu'un dispositif spécialement approprié à
l'exécution dudit procédé, selon le préambule de la
revendication 7.
Pour fabriquer un rouleau de feutre revê-tu, on
dépose sur une chaîne de production, des fibres minéra-
les pourvues d'un liant, on les compac-te dans la mesure
voulue et on les durcit dans un four tunnel, après quoi,
sur le feutre ainsi réalisé, on applique et colle une
bande de revêtement, par exemple en aluminium. Le tapis
de feutre revetu ainsi obtenu est découpé dans le sens
de la longueur et les sections découpées sont enroulées
en balles et enveloppées dans une enveloppe de protec-
tion, constituée de papier ou dlune feuille de matière
plastique, le tout etant maintenu ainsi ensemble pour le
s-tockage et le transport. Un rouleau de feutre ainsi
revêtu est fabriqué et mis en vente par la demanderesse,
sous la marque déposée "ROLLISOL"; il sert principale-
ment à assurer l'isolation par l'intérieur des couver-
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tures, entre les chevrons.
Pour envelopper la balle en cours de bobinagedans l'enveloppe de protection, on place sur un convoy-
eur des sections de l'enveloppe de protection, découpées
à longueur requise, et, en liaison avec le mouvement
d'avance du rouleau de feu-tre, on les envoie au pos-te de
bobinage, de façon telle que l'ex-trémité avant de l'en-
veloppe de protection, lors de l'admission dans le poste
de bobinage, soit coincée dans l'angle formé entre la
face extérieure du feutre déjà bobiné e-t la face inté-
rieure de l'extrémité arrière du feutre, e-t soit ainsi
entraînée. Ensuite, la balle ainsi constituée continue
à tourner et enroule alors, à partir de son extrémité
avant l'enveloppe de protection autour de la face exté-
rieure de la balle, jusqu'à ce que son extrémité arrière
recouvre une zone médiane précédemment bobinée, de l'en-
veloppe de protection. L'extrémité arrière a été garnie
au préalable d'une colle à prise rapide, agissant de
façon durable, et elle est pressée au cours du mouvement
Z0 d'enroulement, de façon que le rouleau constituant de la
balle soit fermé et fixé dans cet-te position par l'enve-
loppe. Ensuite, la balle est expulsée du poste de bobi-
nage et, dans le cas où l'on utilise comme enveloppe de
protection une feuille rétractile débordant des deux
côtés, après passage à travers une zone de réchauffement
(en vue de la retraction des bords pour protéger les
aretes), elle est entreposée et enlevée.
L'entrainement de l'extrémité avant de l'enve-
loppe de protec-tion par la balle en rotation, obtenu
parce que l'extrémite avant y pénè-tre en même temps que
la dernière spire du feutre et ~y est bloquée, est connu;
simplemen-t à titre d'exemple, renvoyons nous à ce sujet
aux demandes de brevets allemands 1 239 979 et 1 ~61 821
ou au brevet US 3 052 073. Ce procédé, destiné à ob-te-
nir au-tomatiquement, au cours de l'opération de bobi-
nage, un enveloppement parfaitement continu sur tout le
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pourtour, grâce à une enveloppe de protection, a rem-
placé le procédé antérieur, qu'on peu't trouver par exem-
ple dans le brevet US 2 681 702, suivant lequel c'était
seulement la bande de feutre que l'on enroulait tandis
que la dernière spire de la balle était ensuite mainte-
nue et scellée par une peti-te bande adhésive; il est
bien évident qu'un tel dispositif de scellement par une
petite bande adhésive, en raison de sa faible résistance
aux détériorations, ne suffit pas à lui seul à assurer
la sécurité dans le transport.
Un problème rencontré de longue date, concer-
nant l'enveloppement parfaitement continu sur tout le
pourtour, tient à ce que la consommation de matériau
d'emballage, sous la forme de l'enveloppe de protection,
est très élevée par balle. Ceci a essentiellemen-t trois
causes :
1. Si l'on veut garantir un entraînement im-
peccable de l'enveloppe de protection entre l'extrémité
du feutre et la couche de feutre précédemment enroulée,
l'extrémité avant de l'enveloppe de protection doit
recouvrir une partie relativement importante de l'extré-
mité du feu-tre, en règle générale plusieurs décimètres,
d'autan-t plus que la pression de serrage, en raison de
la déformabilité du feutre n'est pas tellement élevée et
que c'est seulement quelque temps après l'admission de
l'extrémité avant de l'enveloppe de protec-tion, au cours
du mouvement ultérieur de bobinage, qu'elle devient
pleinement efficace. Ainsi, le fabricant d'un poste de
bobinage utilisé dans la pra-tique recommande d'adopter
une longueur de recouvremen-t de 0,5 m, entre l'extrémité
arrière de la bande de feutre et l'extrémité avant de
l'enveloppe de protection.
2. Après une rotation de la balle avec l'en-
veloppe de pro-tection, celle-ci parvient, en suivant la
face extérieure, dans la zone de l'extrémité de la bande
de feutre. La bande de feu-tre présente une épaisseur
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d'au moins quelques centimètres, en règle génerale de 10
cm ou plus, si bien que son extremi-te arrière écarte la
partie de l'enveloppe de protection qui la recouvre de
l'enveloppe de protec-tion sous-jacente. C'est pourquoi
l'enveloppe de protection, soumise à une tension et à
une compression de la part de l'extrémite du feutre,
doit être prolongee d'une bonne longueur au delà de
cette extremité arrière, si l'on veut obtenir une zone
de collage avec la spire precédente de l'enveloppe de
protection, qui par suite de l'eloignement de l'effort
d'écartement de cette extrémité arrière, est suffisam-
ment dechargée de cet effort pour garantir un collage
sûr au cours du processus d'enroulement. La longueur
nécessaire derrière l'extrémité de la bande de feutre,
pour la solidarisation de l'enveloppe superieure avec la
spire précédente, peu-t également être de quelques déci-
mètres.
3. Dans des conditions sévères de production,
on ne peut pas exclure de petites pert.urbations instan-
tanées de la commande d'amenée de l'enveloppe de protec-
tion, ainsi que de faibles modifications des réglages,
par exemple celui du mécanisme d'avance de l'enveloppe
de protection. C'est pourquoi il arrive, fréquemment,
qu'une enveloppe de protection pénè-tre dans l'enroule-
ment d'une manière légèrement différente de celle prévue
par la commande. En particulier, pour de grandes vi-
tesses de production, de tels faibles écarts peuvent
entraîner une variation considérable du taux de recou-
vrement entre la zone de l'extrémité avant de l'enve-
3a loppe de protection et la zone de l'extrémité arrière dufeu-tre. Si donc on veut éviter des conditionnements
défectueux dus à des variations, en cours de fonctionne-
ment, de l'instant de l'admission de l'enveloppe de pro-
tection, on doit travailler, d'une part, avec une lon-
gueur nominale de recouvrement telle que, même en cas de
retard de l'admission, il soit encore garanti un recou~
. .:,
.
.
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ii2~
.
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vrement et un en-traînement suffisants, et, d'autre part,
avec des longueurs de l'enveloppe de protec-tion -telles
que, dans le cas d'une admission légèrement prématurée,
]'extrémité arrière du feu-tre sur l'enroulement soit
encore recouverte, sur une longueur suffisante, par
l'enveloppe et qu'un collage correct soit assuré assez
loin de l'extrémité arrière du feutre.
En pratique, cela entraine que, pour envelop-
per une balle d'un diamètre moyen de 55 cm, et par con-
séquent d'un périmètre nominal de 173 cm, il est utiliséune longueur de l'enveloppe de protection qui est supé-
rieure à 3 m, soit à peu près le double du périmètre no-
minal. Il est éviden-t que, dans le cas d'une produc-tion
en grande série, meme avec un matériau bon marché (tel
que le papier) comme enveloppe de protection, cela entre
en ligne de compte de facon tout à fait notable; avec un
matériau plus cher, comme par exemple une feuille de
plastique rétrac-table, cela en-traîne un renchérissement
notable, d'autant plus qu'en pratique l'enveloppe de
protection utilisée est imprimée sur tou-te sa longueur.
L'objet de l'invention est de trouver un pro-
cédé, du genre indiqué dans le préambule de la revendi-
cation l, avec lequel la consommation de matière pour
l'enveloppe de protec-tion peut etre considérablement
réduite sans qu'on renonce à l'emballage continu sur
toute la périphérie, et sans les inconvénien-ts de prépa-
ration précités.
La solution de ce problème s'obtient en me-t-
tan-t en oeuvre les caractéristiques de la revendication
1.
Selon celles-ci, on ne fait pas péné-trer l'ex-
trémité avant de l'enveloppe de protection dans le bobi-
nage, en passant sur l'extrémité arrière du tapis de
fibres minérales pour entrarner l'enveloppe de protec-
tion sans l'intervention de colle, mais l'enveloppe de
protection adhère à la surface extérieure nue du feutre
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i;2~
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formée par la bande de revêtement à surface fermée. On
obtient ainsi une liaison uniquement par adhérence, qui
peut être défai-te par l'utilisateur lors du déballage
des feutres enroulés sans détérioration de la bande de
revêtement, mais il ne faut pas que se produise un che-
vauchemen-t entre l'enveloppe de protection et le dernier
tour du feu-tre, avec les inconvénients qui s'ensuivent.
Cette adhérence de l'extrémité avant de l'enveloppe de
protection se fera opportunément en commandant l'instant
1~ d'admission de l'enveloppe dans la zone qui est à peu
près opposée à l'extrémité arrière du tapis de fibres et
qui se trouve aussi peu que possible influencée par
celui-ci. Alors, des écarts, même de quelques décimè-
tres, pour des diamètres de rouleaux d'un demi-mètre ou
plus, n'ont pas en pratique d'inconvénients, car il
importe seulement que, ni l'adhérence de l'extrémi-té
avant de l'enveloppe de protection, ni le collage ulté-
rieur de l'extrémité arrière de l'enveloppe de protec-
tion ne soient influencés par l'extrémi-té arrière du
tapis de fibres; c'est pourquoi sont inutiles de hautes
exigences en précision de commande pour l'admission de
l'enveloppe de protection et sont admissibles en prati-
que des écarts considérables par rapport à l'instant
d'admission requis, sans que cela donne lieu à de quel-
conques perturbations et, en particulier, sans que cela
nécessite une compensation au moyen de la mise à dispo-
sition d'une longueur plus grande de l'enveloppe de pro-
tection. Du fait du dimensionnement de l'enveloppe de
protection à une longueur qui est à peine plus grande,
(à savoir; de la largeur de la zone de collage à la
; périphérie) que la périphérie nominale de la balle,
; l'extrémité arrière de l'enveloppe de protection se
trouve à la même distance de l'extrémité arrière du
tapis de fibres que de l'extrémité avant. C'est pour-
quoi le collage de l'extrémité arrière de l'enveloppe de
protection, à écartement correspondant de l'extrémité
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- 7 -
arrière du tapis de fibres, s'e:Efectue aussi de ce fai-t
sans complications, ainsi que sans besoin supplémentaire
de matière pour l'enveloppe de protection. L'extremite
arrière du tapis de fibres se situe dans une zone
médiane de l'enveloppe de protection et elle est tendue
à fond par celle-ci, sans qu'elle influence la zone
d'adherence à l'extremite avant de l'enveloppe de pro-
tection et la zone de collage à l'extremite avant de
l'enveloppe de protection et la zone de collage à ]'ex-
tremité arriere de cette même enveloppe. L'enveloppe deprotection est donc disposée sans aucun recouvrement
avec le tapis de fibres, à la manière d'une banderole
autour du contour extérieur de la balle, la longueur de
l'enveloppe de protection excedant la circonference
nominale de la balle, seulement de la largeur de la zone
de collage à la peripherie, par exemple de 20 cm. Pour
une balle d'un diamètre moyen de 55 cm, il en resulte
donc, au lieu d'une longueur de l'enveloppe de protec-
tion depassant largement 3 m, une longueur d'environ
1,9 m seulement, soit une economie de matière de 1.'ordre
de 40~ sur une enveloppe de protection.
On connaît dejà, par le DOS 1 786 067, des
materiaux fins et rigides, tels des materiaux de recou-
vrement de toitures, par exemple des cartons bitumés
pour toitures qui sont enroules en un rouleau compact,
et entoures d'une enveloppe de protection de sorte que
l'extremite avant de la feuille de protection est dispo-
see dans la balle à une certaine distance de l'extremite
exterieure du dernier tour du materiau à bobiner, et que
la longueur de la feuille de protection depasse la cir-
conférence de la balle enveloppee seulement d'-lne valeur
correspondant en gros a la largeur de la zone de collage
à la peripherie entre l'ex-tremite arrière de la feuille
de protection et le côte extérieur du tour de la feuille
de protection qui se trouve en dessous. C'est ainsi que
sont usuellement obtenus les rouleaux de carton bi-tumé,
.: .
.
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et conduits ainsi préparés à une machine de conditionne-
ment qui sert à l'application de llenveloppe de protec-
tion. L'extrémité avant de l'enveloppe de protection
est garnie d'une bande de colle et introduite entre la
balle de car-ton en rotation et le rouleau support infé-
rieur, de sorte qu'on obtient une liaison par collage
entre l'extrémité avant de la feuille de protection et
la surface externe du carton essentiellement au niveau
du côté de la balle opposé à celui de l'extrémité
arrière du carton bitumé. Du fait de l'étab]issement
rapi.de de la liaison par collage entre l'extrémité avant
de la feuille de protection et la balle, une quantité
supplémentaire de la feuille de protection est étirée à
la suite de la rotation de la balle et est enroulée for-
tement tendue autour de la balle, jusqu'à ce que l.'ex-
trémité arrière de la feuille de protection recouvre
l'extrémité avant et soit alors fixée également à l'aide
d'une colle.
Des contraintes technologiques différentes de
celles rencontrées dans le conditionnement de rouleaux
de feutres apparaissent dans le cas du conditionnement
de matériaux incompressibles et relativement raides
comme le carton bitumé pour toitures. Ces matériaux
rigides peuvent être stockés et manipulés sous forme de
rouleaux, tandis que le conditionnement de rouleaux de
feutre n'est possible, économiquement, qu'au cours de
l'étape de bobinage. Il serait sinon nécessaire de
prendre des mesures supplémentaires pour éviter que les
balles enroulées consti-tuées d'un matériau à base de
fibres minérales comprimées ne s'ouvrent sous l'e:Efe-t de
~tensions internes. Selon l'inven-tion, le conditionne-
ment à l'aide d'une feuille de protection sert non seu-
lement à former une protection externe, mais aussi à
maintenir la forme enroulée de la balle.
Ainsi, on amène la feuille de protection dans
la phase finale du bobinage de la balle en rotation de
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9 _
facon à ce que dans les conditions des techniques de
production, il en resul-te un en-tralnement assure de
l'extremite avan-t de la feu:ille de protection, car on ne
risque pas de coller la feuille de protection du fait de
la tendance qu'a le revêtement du feutre de s'abimer.
De la solu-tion connue, qui consiste simplement
à coller l'extremite avant de la feuille de protection
exactement de la même façon que l'extremite arrière, on
ne peut donc pas remonter à l'invention. Sans un tel
collage, et sans entraînement mecanique par le maintien
de l'extremite avant de la feuille de protection dans le
dernier tour du tapis de fibres, il n'es-t pas evident de
definir de quelle fason on peut communiquer à la feuille
de protection la force d'entrainemen-t de la balle en
rotation rapide.
Grâce à l'invention, on parvient à une solu-
tion tout à fait inattendue, à savoir que l'on peut
obtenir un tel entrainemen-t, en combinaison avec le
frottement de la feuille de protection sur la surface
externe de la balle, que de la sorte, sans l'in-terven-
tion de colle, il se produit un effe-t d'adherence de
l'extremite avant de la feuille de protection sur la
surface exterieure fermee du revêtement, qui, d'une
part, communique à la feuille de protec-tion une force
d'entraînement suffisante, et d'autre part, exclut tout
risque de détérioration du revetement lors du deballage.
Les revendications 2 à 6 concernent des per-
fectionnements avantageux du procede conforme à l'inven-
tion et ont particulièremen-t trait à des possibilites
avantageuses, qui entralnent la liaison par adherence de
l'extrémité antérieure de la feuille de protectlon au
contour extérieur nu, à surface fermée, de la balle
enroulee, de fa~on telle que, lorsque l'utilisateur du
materiau bobine retire l'enveloppe de protection, il ne
puisse produire aucune deterioration du revêtement du
rouleau de feutre.
., ,
:
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Conformément à la revendication 6, l'eau à
basse tension surperficielle est par-ticulièrement appro-
priée comme agent d'adhérence entre l'enveloppe de pro-
tection et le contour extérieur à surface fermée du
rouleau de feutre. On peu-t aussi utiliser un hydrocar-
bure liquide. Dans le cas de l'eau, celle-ci se vapo-
rise progressivement, et une huile, ou un produit analo-
gue, rend possible lors du déballage par l'utilisa-teur
le retrait de la feuille de protection sans effort.
Un dispositif particulièrement avantageux pour
la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention est
décrit dans la revendication 7; il dérive, dans sa con-
ception générale, du brevet allemand 1 461 821. Les
revendications ~ à 10 concernent des perfectionnemen-ts
avantageux du dispositif conforme à l'invention.
L'invention est exposée plus en détails ci-
dessous, au moyen d'un mode d'exécution, représenté gra-
phiquement, d'un dispositif pour la mise en oeuvre du
procédé selon l'invention.
La figure unique représen-te le schéma simpli-
fié d'une vue latérale d'un dispositif conforme à l'in-
vention.
Sur la figure, on désigne par 1 une bande con-
tinue pour le transport du -tapis de fibres minérales 2
dont il est représenté sur la figure la zone terminale 3
constituée par une bande transporteuse séparée. Dans la
position de fonctionnemen-t représenté, dans un poste de
bobinage 4, disposé à l'extrémité de la zone terminale
3, il a déjà été constitué un enroulement, ou une balle
5, du tapis de fibres 2, ainsi que cela est bien connu.
A cet effet, la bordure avant du tapis de fibres 2, au
cours de l'apport sur la bande de -transport, parvient
dans la zone d'un train de relevage 6, à l'extrémité de
la bande transporteuse l; elle y est déviée vers le haut
(sur la figure), ainsl que cintrée suivant un arc de
cercle, qui est repris par un dispositif 8 à rouleaux
:
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.. . .
~2~
-- 11 --
cardeurs, en mouvement de va-et-vient suivant la double
flèche 7, et qui rebrousse sur la face dorsale de maté-
riau bobiné 2. De cette façon, la totalité de la lon-
gueur d'une section découpée de matériau à bobiner 2 est
enroulée en une balle 5, dont le diamètre moyen d, i.ndi-
qué en trait mix-te, pourrait avoir une valeur de 55 cm
par exemple. En fonc-tion de l'épaisseur du matériau à
bobiner 2, l'extrémité arrière 2 de celui-ci fait sail-
lie sur le diamètre moyen d et forme un gradin terminal
de quelques centimètres de hauteur, selon l'épaisseur du
matériau à bobiner qui vient d'être traité, par exemple
sous la forme d'un rouleau de feutre sous bande de revê-
tement.
Une fois que la balle 5 est cons-tituee de la
façon habituelle précédemment exposée, elle doit alors
être enveloppée, sur -tout son pourtour, dans une enve-
loppe de protection 9, qui est maintenue à disposition
sur une bande transporteuse 10, située au dessus de la
bande transporteuse 1 du matériau à bobiner 2, et qui,
après constitution d'une balle 5, est amenée par inter-
mittence sur le con-tour extérieur de la balle en rota-
tion 5. La mise en position de l'enveloppe de protec-
tion 9 se fait de façon usuelle à cette fin, à savoir
que l'on fabrique des sections d'enveloppe de protection
9, provenant d'un rouleau d'approvisionnement, et que
celles-ci sont transportées sur la bande transporteuse
10, en direction du pos-te de bobinage 4, jusqu'à ce que
la bordure avant 9a de l'enveloppe de protection 9 qui,
dans la position de travail représentée sur la figure,
3Q est appliquée déjà sur le contour extérieur de la balle
5, vi.enne au repos sur un emplacement 11 de la section
avant terminale de la bande transporteuse 10. A cet
effet, la bande transpor-teuse 10 peut être constituée
de façon bien connue, d'une rnultiplicité de courroies
relativement étroites, situées les unes à côté des
autres, qui se déplacent sur des caissons aspirants lOa,
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. ~
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- 12 -
lesquels peuvent créer une dépression dans l1espace
entre courroies transporteuses voisines. S'il n'est
appliqué aucune dépression, l'enveloppe de protec-tion 9
repose sur les courroies -transporteuses étroi~es et est
entraînée par celles-ci. Aussitot que la section d'en-
veloppe de protection 9 doit etre stoppée, la dépression
est mise en service et elle attire l'enveloppe de pro-
tec-tion dans la zone comprise entre les courroies trans-
porteuses qui continuent à se déplacer, sur la surface
immobile des caissons l0a, si bien que l'enveloppe de
protection est prémunie contre un entraînement par les
courroies transporteuses qui continuent à se déplacer.
Comme on peut le voir sans plus d'explications, une
telle commande usuelle, par dépression, de l'interrup-
tion du mouvement d'apport des sections d'enveloppe de
protection 9, ne fourni-t en service sévère de produc-
tion, qu'une définition approximative de la position de
repos de la bordure avant 9a de l'enveloppe de protec-
tion 9, sur l'emplacement ll prévu à cet effe-t sur la
bande transporteuse l0, lorsqu'on doit renoncer à des
dépenses excessives pour la commande.
Lorsque l'extrémité arriere 2a du matériau à
bobiner 2, après qu'a été complètement constituée pour
la première fois la balle 5 défile pour la première fois
devant la zone de sortie de la bande transporteuse l0 de
l'enveloppe de protection 9, et s'en trouve à une cer-
taine distance, la section d'enveloppe de protection 9
qui repose sur la bande transporteuse l0 est libérée par
suite de l'interrup-tion de la dépression dans les cais-
sons aspirants l0a, en sorte que l'enveloppe de protec-
tiOII 9, du fait du frottement sur les courroies trans-
porteuses, est à nouveau entraînée et vient s'appliquer
par son bord avant 9a sur le contour extérieur de la
balle 5 du matériau à bobiner 2 déjà formée. Ici, de la
façon qui sera expliquée encore plus en détail plus loin
ci-dessous, il doit etre créé un effet d'adhérence entre
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- ~2~
- 13 -
la surface extérieure nue, continue, de la balle 5 et la
surface de l'enveloppe de protection 9 qui s'applique
sur la précédente, dans la zone de la bordure avant 9a
de celle-ci, si bien que l'enveloppe de protection 9 est
entraînée par la balle en rotation 5. La figure montre
une position in-termédiaire de ce mouvement d'entralne-
ment, dans laquelle la bordure avant 9a de l'enveloppe
de protection 9, après pression appliquée par le train
de relevage 6, qui peut etre lui aussi consti-tué d'une
bande transporteuse, a été entrainée déjà sur plus d'un
demi-tour de la balle 5 e-t se déplace en direction du
dispositif à rouleaux cardeurs 8. A ce moment, l'extré-
mité arrière 9b, de la section d'enveloppe de protec-tion
9, repose encore sur la bande transporteuse lO et, du
fait de la trac-tion exercée par la balle en rotation 5
sur l'enveloppe de protection 9, éventuellement secondée
par les courroies de la bande transporteuse lO, en
déplacement plus lent, elle est entralnée et introduite
dans le poste de bobinage ~. Auparavant, l'enveloppe de
20. protection 9, dans la zone de sa bordure arrière 9b, a
été recouverte de la façon habi.tuelle d'une couche de
colle, par exemple par aspersion. La balle 5 continuant
à tourner au-delà de la position présentée sur la
figure, l'extrémité arrière 2a du matériau à bobiner 2
défile tout d'abord devant la zone de sortie de la bande
transporteuse lO de l'enveloppe de protection 9, tandis
qu'une longueur importante de l'enveloppe de protection
9 repose encore sur la bande transporteuse lO et est
entrainée sous traction à partir de là. La balle 5
continuant à tourner au-delà de la position représentée,
l'extrémite arrière 2a du matériau à bobiner, recouverte
de l'enveloppe de protection 9, est alors pressée contre
la bande transporteuse l, sous le poids de la balle 5,
ainsi que par les forces appliquées par le train de
relevage 6 et par le dispositif à rouleaux cardeurs 8
et, en présence d'un matériau à bobiner convenablement
.. ~ . ~ .
a~7
-
- 14 -
déformable, elle es-t approximativement refoulee dans la
zone comprise à l'interieur de la ligne tracee en poin-
til:le pour le diamètre nominal d, ainsi que recouverte
alors sur sa face exterieure par l'enveloppe de protec-
tion 9. Ensuite la bordure avant 9b de l'enveloppe de
protection 9 quitte la bande transporteuse lO e-t est
appliquée sur la face extérieure de la zone de la bor-
dure avant 9a de l'enveloppe de protec-tion 9 puis, la
rotation se poursuivant, elle est pressée et collée par
la pression de la bande l alimentant le matériau à bobi-
ner.
La zone de collage réalisée sur la face exté-
rieure du domaine de la bordure avant 9a de l'enveloppe
de protection 9, entre la face extérieure du domaine de
la bordure avant 9a et la face intérieure du domaine de
la bordure arrière 9b de l'enveloppe de protection 9, se
situe à distance no-table de l'extrémité arrière débor-
dante 2a du matériau à bobiner et, en conséquence, elle
est dans une très large mesure soustraite à l'influence
de celle-ci. Pour autant que des efforts sont appliqués
dans la zone de collage, par réaction élastique de l'ex-
trémité arrière 2a, il s~agit exclusivement d'effort.s de
cisaillemen-t, qui peuvent être facilement absorbés par
le collage; des efforts d'écartement, qui tendraient à
séparer les unes des autres les deux parties de l'enve-
loppe de protection collées en superposition, n'appa-
raissent en aucun cas. En outre, il est particulière-
ment avantageux que l'extrémité arrière 2a du matériau à
bobiner 2 soit recouverte par l'enveloppe de protection
9 à un mornent où une longue partie de l'enveloppe de
protection 9 est encore appliquée sur la bande transpor-
teuse lO et y est retenue par frottement, lequel peu-t
meme éventuellement etre accru par l'instauration d'une
légère dépression dans les caissons aspirants lOa, si
bien que l'enveloppe de protection 9 sursollicite sévè-
rement, sous contrainte de traction notable, l'extrémité
. . ~
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~ ' .. ~., , , : ,.' '
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- 15 -
arrière 2a du matériau à bobiner 2, et la bloque ainsi,
après soulèvement de l'extrémité arrière 2a à partir du
plan de la bande transporteuse l. De ce fait, le con-
tour extérieur de la balle 5 terminée, enveloppé dans
l'enveloppe de protection 9, est mieux adap-té au contour
nominal idéal, même dans le domaine de l'extrémité
arrière débordante 2a, ce qui, non seulement améliore
l'aspect visuel, mais aussi, grâce à une possibilité
de roulage améliorée, à une possibilité de stockage
intacte, etc. facilite aussi la manutention ultérieure
du produit fini.
En outre, comme on peut le voir sans autres
explications, la seule longueur nécessaire pour l'enve-
loppe de protection 9 est celle qui fournit un recouvre
ment suffisant dans le domaine de la bordure avant 9a et
de la bordure arrière 9b située au-dessus, en sor-te que
la longueur de l'enveloppe de protection 9 sur le con~
-tour extérieur de la balle 5 a uniquement besoin de cor
respondre à la longueur du contour, plus le recouvrement
(de 20 cm par exemple) nécessaire pour le collage. Ici,
en outre, tombent les exigences spéciales concernant la
précision de la commande d'avance de l'enveloppe de
protection 9, ou bien, en cas de commande imprécise de
l'avance de l'enveloppe de protection 9, ne sont nulle-
ment nécessaires des compensations au moyen de surlon-
gueurs de l'enveloppe de protec-tion 9; en effet, il est
parfaitement suffisant que la bordure avant 9a de l'en-
veloppe de protection vienne se situer à un écartement
de quelques décimètres (dans l'exemple considéré) en
avant ou en arrière de l'ex-trémité arrière 2a du maté-
riau à bobiner 2, sans qu'il importe de rigoureusement
respecter une position déterminée. Dans l'exemple pré-
senté, la bordure avant 9a de l'enveloppe de protection
9 a é-té appliquée relativement tôt sur la balle 5 et se
situe donc à une distance relativement faible en arrière
~ de l'extrémité arrière 2a du matériau à bobiner 2.
-" ~ , ~ ,
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.~ . .
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~ 7
,
- 16 -
Aussi bien, la bordure avant 9a de l'enveloppe de pro-
tection, dans la posi-tion angulaire représentée de la
balle 5, pourrait cependant se si-tuer n'importe où sur
la balle 5, dans le domaine cornpris entre les surfaces
d'application de la bande transporteuse 1 et du train de
relevage 6, sans que cela en vienne à engendrer quelques
perturbations, ou meme simplemen-t des modifications
notables des conditions d'emballage. Grace à la pres-
cription diune longueur déterminée de la section utili-
sée de l'enveloppe de protection 9, la bordure arrière9b de l'enveloppe de protection 9, après un tour com-
plet, vient automatiquemen-t se placer sur la surface
extérieure de la bordure avant 9a, des modifications
dans la position de la bordure avant sur le contour de
la balle entrainant uniquement une modifica-tion corres-
pondante de la position de l'emplacement de collage,
sans modifications perturbatrices des conditions de
travail.
Dans le domaine d'extrémité 3 de la bande
transporteuse l du matériau à bobiner dans le cas du
traitement d'un feutre sous bande de revetement, il est
d'usage de travailler avec des courroies transporteuses
distantes les unes des autres, qui avancent au-dessus
d'un caisson aspirant équipé d'orifices de succion. En
raison de la succion de l'air introduit dans le caisson
aspiran-t la à travers les orifices de succion, la bande
de matériau à bobiner est pressée plus fortement contre
les courroies transporteuses, et son effet d'entraîne-
ment est ainsi accru par frottement, en sorte que la
bande du matériau à bobiner 2 est introduite en consé-
quence impeccablement dans le poste de bobinage 4 et
peut y etre transformée en rouleau ou en balle 5.
Pour seconder l'effet d'adhérence de la bor-
dure avant 9a de l'enveloppe de protection 9 sur le
contour extérieur de la balle 5, il est prévu, conformé-
ment à l'invention, de disposer, dans le domaine de la
, . . .
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surface d'appui de la balle 5 sur la bande transporteuse
l, au lieu d'un caisson aspirant pneumatique la, une
boîte à air comprimé lb, et de prévoir également, dans
le domaine de la bande transporteuse de relevage 6, une
boîte à air comprimé 6b, avec des orifices de soufflage,
non représentés plus en détail, traversant les bandes
transporteuses. Les boîtes à air comprimé lb et 6b
peuvent être exploitées avec une pression d'alimentation
de 400 à 500 mm d'eau environ et, moyennant une disposi-
tion et un dimensionnement appropriés des orifices desoufflage, elles provoquent par écoulement d'air une
pression complémentaire de la bordure avant 9a de l'en-
veloppe de protection 9 sur le con-tour extérieur de la
bande 5 sur la bande transporteuse l ou sur la bande de
relevage 6. Il s'est avéré que jusqu'à des vitesses du
matériau à bobiner 2 sur la bande transporteuse l de
l'ordre de 80 m/mn, on peut renoncer sans problème à
une telle assistance par boîtes à air comprimé, l_ ou
6_. Cependant, pour des vitesses d'alimentation plus
élevées, qui peuvent aller jusqu'à 140 m/mn, ou même
d'avantage, l'assistance par air comprimé qu'on vient de
décrire peut être de grande valeur.
L'effet d'adhérence de la bordure avant 9a de
l'enveloppe de protection 9 sur le contour extérieur nu,
à surface continue, de la balle 5 peut ê-tre obtenu de
différentes façons. En particulier, lorsqu'on utilise
une feuille de plastique comme enveloppe de protection
9, l'enveloppe de protection 9 peut être chargée élec-
trostatiquement, d'une manière bien connue, qui n'est
pas représentée plus en détail, et adhérer 50US 1 ' effet
de cette charge. Ici, l'effet d'adhérence dû à la
charge n'a en aucune façon besoin d'être limité à la
bordure avant 9a de l'enveloppe de protection 9, mais
peut accroître, sur toute sa surface, l'entraînement par
frottement de l'enveloppe de protection 9 sur le contour
extérieur de la balle en rota-tion 5. La condltion préa-
: ,. . . .
~ 18 -
lable à une telle charge électrostatique, soit de l'en-
veloppe de protection 9, soit de la surface du contour
exterieur de la balle 5, est cependant un choix conve-
nable du materiau, si bien qu'une adherence par charge
electrostatique ne peut être obtenue dans tous les cas.
C'est pourquoi il peu-t etre prevu, eventuel-
lement à titre de complement, en particulier dans l.e
domaine de la bordure avant 9a de l'enveloppe de protec-
tion 9, d'appliquer sur celle-ci un adjuvant de collage.
Un tel adjuvant de collage, à la difference de la colle
qui peut être appliquee en même temps dans le domaine de
la bordure arrière 9b de l'enveloppe de protection 9, ne
doit cependant creer aucun assemblage colle durable ou
phenomène analogue, mais seulement une adherence au
cours de l'enveloppement qui, ou bien doit avoir disparu
au plus tard lors de l'enlèvement de l'enveloppe de pro-
: tection 9 par l'utilisa-teur du materiau bobine 2, ou
bien doit être consti.tuee dès le depart de facon telle
que son elimirlation soit possible sans problème sans
de-terioration de la surface exterieure de la balle 5.
Ainsi, comme adjuvant de collage, on peut, à
; titre d'exemple, envisager un materiau dont l'effet
d'adherence peut être supprime par un effet de pelage
~dit de "peel-off"), ainsi qu'il est d'usage avec ce
qu'on appelle les scellements adhesifs.
Cependant, une utilisation des adjuvants de
collage usuels dans les scellements adhesifs, d'une
part, est relativement couteuse et, d'autre part, n'ex-
clut pas completement des deteriorations du fait de
l'utilisateur, dans le cas d'un enlèvement incorrect de
l'enveloppe de protection 9. C'est pourquoi on prefère,
comme adjuvant de collage, un liquide qui, dans le
domaine de la bordure avant 9a de l'enveloppe de protec-
; tion 9, produit un film liquide, pour l'essentiel con-
tinu, qui atteint l'effet d'adherence désire grace à des
: forces d'adherence physique ainsi que grace a des forces
,
; :-: .
. . : , , ~ , :,.,
~ : ~
27
-- 19 --
in-ternes de cohésion. A cet effet, on peut en principe
envisager toute une serie de liquides mouillants, parmi
lesquels figurent en particulier des hydrocarbures
liquides. Il est par-ticulièrement avantageux de choisir
ici un liquide qui, en particulier sans dispositions
complementaires, s'evapore pour l'essentiel sans residu,
par exemple des liquides à base d'alcools volatils,
d'ethers ou de corps analogues.
Dans le cas de l'exemple, on utilise, comme
adjuvant de collage, de l'eau à basse tension superfi-
cielle. L'eau à basse tension superfi.cielle est un
liquide mouillant bien, qui forme un film continu et par
conséquent assure un bon effet d'adhérence. A la suite
de l'enveloppement, l'eau, introduite du reste en faible
quantité, s'evacue très simplement par sechage et s'éva-
pore de cette façon, si bien que, lors de l'enlèvement
de l'enveloppe de protection 9 par l'utilisateur, son
extrémite avant 9a est appliquee simplement, sans aucun
effet d~adherence ou autre liaison, sur le contour exte-
rieur de la balle 5, et se detache de celui-ci après
dissociation de l'assemblage colle. Par ailleurs, l.'eau
à basse tension superficielle est bon marché, facile à
manipuler et à traiter.
Pour introduire le liquide utilisé comme adju-
vant de collage, donc l'eau à basse tension superfi-
cielle dans le cas de l'exemple, il est prevu, comme
dispositif d'alimentation 12, une eponge 13, qui est
fixée sur une rampe pivotan-te 14 et qui es-t imprégnée,
d'une Eaçon non représentée plus en détail, avec le
liquide constituant l'adjuvant de collage. La rampe
pivotante 14 est disposée, dans le sens d'alimenta-tion
de l'enveloppe de protection 9, juste avant l'emplace-
ment d'arrêt 11 pour la bordure avant 9a de l'enveloppe
de protection 9, ell.e peut s'abaisser sur la surface de
la bande transporteuse 10 et se soulever à nouveau de
. celle-ci, suivant la double flèche 15; elle est egale-
~ ' .
S~7
- 20 -
ment mobile, d'une façon non représentee plus en dé-tail,
normalement au plan de la figure, le long de la bordure
avant 9a de l'enveloppe de protection 9. En cas de
nécessité, à ce mouvement perpendiculaire au plan de la
figure peut être superposée aussi une composan-te dans le
plan de la figure, le cas écheant dans la direction de
l'arete de la bordure avant 9a de l'enveloppe de protec-
tion 9, afin de mouiller complètement celle-ci et d'in-
-terdire, en toutes circonstances, un soulèvement de
l'arete avant de la bordure 9a de l'enveloppe de protec-
tion 9. Dans tous les cas, l'eponge 13 execute ainsi,
sur la face supérieure de l'enveloppe de protection 9,
dans la zone de sa bordure avant 9a, un mouvement de
balayage, qui garantit l'apport approprié d'un film
liquide continu.
Avec une zone ainsi mouillée de la bordure
avant 9a, l'enveloppe de protection 9, par suppression
de la dépression dans les caissons aspirants lOa arrive
à la surface périphérique nue de la balle 5, à une dis-
tance aussi grande que possible de l'extrémité arrière2a du matériau à bobiner 2, y adhère e-t est entraînée,
en passant par la position intermédiaire représentée,
jusqu'à ce que la bordure arrière 9b de l'enveloppe de
protection 9 recouvre la bordure avant entralnée 9a et
s'y colle. De cette façon, il peut être réalisé des
balles enveloppees de façon complè-te sur tout le pour-
tour, avec une surface périphérique bien ronde, moyen-
nant une faible consommation de matière pour l'enveloppe
de protection 9, en une succession rapide, si bien que,
selon la vitesse d'apport du matériau à bobiner 2 sur la
bande transporteuse, il est possible de fabriquer des
balles -tout emballées avec des temps unitaires infé-
rieurs à 10 secondes, dans les meilleures conditions
possibles de sécurité de production.
.
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