Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
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La présente invention se rappore à un dispositlf
de bouchage étanche à vis pour des récipients tels que des
flacons et des pots, contenant des produits, alimentaires
ou non alimentaires, devant être maintenus à l'abri de
l'oxygène, ce dispositif comprenant une capsule en forme
de godet, avec un fond et une jupe à filet intérieur, le
fond de la capsule présentant, au voisinage de son
raccordement à la jupe, un joint d'étanchéité annulaire
destiné à coopérer avec le bord du goulot ou col du
récipient et constitué par un plastisol coulé à l'état
liquide et gélifié.
Jusqu'à présent, les dispositifs de bouchage
pour des récipients destinés à contenir des produits
devant être maintenus à l'abri de l'oxygène comprennent
généralement une capsule métallique munie intérieurement
d'un joint en plastisol (suspension de résine PVC dans un
plastifiant) ou en des matériaux analogues, assurant
l'étanchéité "mécanique" entre le fond de la capsule et le
bord du goulot ou col du récipient. L'imperméabilité à
l'oxygène du dispositif de bouchage est assurée par le
métal de la capsule.
On connaît par ailleurs un dispositif de
bouchage avec une capsule à encliquetage en une matière
plastique souple telle que le polyéthylène, cette capsule
étant munie sur son fond d'une rondelle d'un complexe de
papier et de PVC. Pour la fabrication de cette capsule
connue, on place une rondelle de complexe dans un moule et
on forme la capsule par surmoulage de la rondelle de
complexe, ce qui assure l'adhérence directe de cette
rondelle de complexe à la capsule de polyéthylène. Sur
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cette capsule connue en polyéthylène, qui est très
permeable à l'oxygène, la rondelle de complexe assure
l'impermeabilite à l'oxygène du dispositif de bouchage.
On connait par ailleurs des dispositifs de
bouchage à vis comprenant une capsule en une matière
plastique telle que le polypropylène munie d'un joint
d'étancheite annulaire en plastisol prevu sur le fond de
la capsule, au voisinage du raccordement du fond à la jupe
de la capsule. La matière plastique n'assure de cette
capsule pas l'impermeabilite à l'oxygène et, du fait que
le plastisol du joint n'adhère pas au polypropylène de la
capsule, il est nécessaire de prévoir, sur le fond de la
capsule, une rainure annulaire destinée à recevoir et à
positionner le joint de plastisol assurant uniquement
l'étanchéité "mécanique".
La présente invention a pour objet un dispositif
de bouchage à vis du type défini ci-dessus comprenant une
capsule qui, tout en étant d'un prix de revient plus
faible que les capsules mécaniques, assure néanmoins à la
fois une bonne impermeabilite à l'oxygène et une bonne
étanchéite "mecanique".
Le dispositif suivant l'invention est
essentiellement caracterise par le fait que la capsule est
constituee par une matière thermoplastique injectee,
permeable à l'oxygène, et que le fond de la capsule est
recouvert interieurement d'une feuille d'un complexe
impermeable à l'oxygène, comprenant une couche de papier
et une couche de PVC, la feuille adherant au fond de la
capsule du fait de la surinjection de la capsule sur la
feuille, côté papier. Un joint de plastisol est coulé sur
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la feuille de complexe, côté PVC, de manière à adherer à
la couche de PVC de la feuille de complexe après
gelification.
Sur la capsule conforme à l'invention, la
feuille de complexe adhère au fond de la capsule
sans utilisation d'adhesif, par le fait que la capsule est
surinjectee sur la feuille de complexe, et le joint de
plastisol qui assure l'etancheite mecanique du dispositif
de bouchage adhère à la feuille de complexe du fait que le
plastisol coule sur la feuille de complexe est de meme
nature que la couche de PVC de cette feuille.
De preference, la feuille de complexe comprend
une couche de papier enduite sur une face de caoutchouc
chlore et contre-collée sur la face enduite d'un film de
PVC .
Pour améliorer encore l'impermeabilite à
l'oxygène de la capsule, la feuille de complexe peut
comprendre en outre un film de PVDC entre la couche de
papier enduite et le film de PVC.
Afin d'assurer le positionnement correct du
joint de plastisol coule à l'etat liquide, il est
avantageux que le fond de la capsule soit concave,
c'est-à-dire presente une forme bombee vers l'interieur.
Ainsi, lors de la coulee sur le fond de la capsule
recouvert de la feuille de complexe, le plastisol se
trouve amene et maintenu avec certitude dans la zone du
raccordement du fond à la jupe de capsule.
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D'autres caractéristiques et avantages de
l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de
la descriptlon ci-après d'un mode de realisation prefere
de l'invention tel qu'illustre à titre d'exemple dans les
dessins ci-joints, dans lesquelles:
la figure 1 est une coupe d'une capsule de
bouchage à vis conforme à l'inventioni
la figure 2 est une coupe partielle, à plus
grande echelle, de la capsule de la figure 1 dans la zone
de raccordement du fond à la jupe.
Le dispositif de bouchage illustre, destiné à
etre rapporté par vissage sur le goulot ou col d'un
réciplent, par exemple d'un flacon ou d'un pot, de
preférence en verre, comprend une capsule 1 en matière
plastique, par exemple en polypropylène nuclee. La
capsule 1 est formee d'un fond 2 bombe de façon concave et
d'une jupe 3 sensiblement cylindrique, comportant un filet
intérieur 4 du type à pas rapide.
Le fond 2 de la capsule 1 est recouvert
intérieurement d'une rondelle 5 de complexe comprenant,
selon la figure 2, une couche de papier 6 enduite, sur la
face éloignée du fond 2, d'une couche de caoutchouc chloré
7 recouverte d'un film 8 de PVC.
Un joint 9 de plastisol est rapporté par coulée
sur la face intérieure du fond 2 recouvert par la rondelle
5, dans la zone de raccordement du fond 2 à la jupe 3. Ce
joint de plastisol adhère sans adhésif à la feuille de PVC
8 de la rondelle 5, après gélification.
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On va décrlre ci-après un mode de réalisation
prefere pour la fabrication d'un dispositif de bouchage 1
tel que decrit ci-dessus.
On place d'abord la rondelle 5 de complexe dans
un moule d'injection pour la capsule 1 et on surinjecte la
matière plastique de la capsule 1 sur la rondelle 5, à
savoir sur la face poreuse de la couche de papier 6, de
manière que la rondelle 5 adhère directement à la capsule
1.
Après demoulage de la capsule 1 munie de la
rondelle de complexe 5, on coule dans la capsule
retournée, au voisinage du raccordement du fond 2 à la
jupe 3, sur la feuille 8 de PVC de la rondelle 5, un
bourrelet annulaire de plastisol liquide, par exemple un
plastisol tel que vendu sous la marque de commerce
DARAWAVE de la Société W.R. GRACE et Co.. Après
centrifugation, c'est à-dire rotation de la capsule autour
de son axe de révolution pour bien étaler le plastisol
jusqu'à la jupe 3, on fait passer la capsule dans un four
de gélification comprenant une zone de chauffage à environ
155 C suivie d'une zone de traitement par micro-ondes.
A la sortie du four, le plastisol se presente
sous la forme d'un joint annulaire 9 de plastisol gelifié,
adhérant directement à la feuille 8 de PVC de la rondelle
5 laquelle adhère elle-même directement au fond 2 de la
capsule 1.
La capsule 1 ainsi réalisee assure, grâce à la
rondelle 5 de complexe, une imperméabilité à l'oxygène
comparable à celle d'une capsule métallique, bien que la
matière constitutive de la capsule 1 elle-meme
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(polypropylène) soit très perméable à l'oxygène, et une
bonne étanchétie mécanique par rapport au goulot ou col du
récipient à boucher, grâce au joint 9 de plastisol qui
compense les défauts et tolerances de fabrication du
goulot du récipient.
Pour ameliorer encore l'impermeabilite à
l'oxygène de la capsule, il est possible d'utiliser une
feuille de complexe comprenant, en outre, par exemple une
couche de PVDC entre la feuille 8 de PVC et l'enduction de
caoutchouc 7 de la couche de papier 6.
Bien entendu, la capsule 1 proprement dite
pourrait également être réalisée, dans le cadre de la
presente invention, en une matière thermoplastique
injectable autre que le polypropylène.
