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L'invention concerne un connecteur
électrique.
Les connecteurs électriques se composent,
d'une manière générale, d'une embase et d'une fiche sur
laquelle est monté à libre rotation un verrou.
La fiche et l'embase se composent chacune
d'un corps métallique de forme génerale cylindrique, à
l'intérieur duquel est logé un insert en matériau isolant
recevant les broches mâles ou femelles de connexion. Le
corps de fiche et le corps d'embase sont chacun pourvus
de rainures longitudinales complémentaires destinées à
assurer le positionnement angulaire de la fiche par
rapport à l'embase, lors de leur assemblage, et afin que
chaque broche mâle s'assemble avec sa broche femelle
correspondante.
L'assemblage de la fiche sur l'embase est
obtenu par le vissage d'un filetage, prévu sur la face
interne du verrou, avec un filetage complémentaire prévu
sur la face externe de l'embase.
L'un des inconvénients de ces connecteurs
réside dans le fait que le verrou peut se dévisser de
l'embase lorsque le connecteur est soumis à des vibra-
tions, ce qui entra~ne la séparation accidentelle de
la fiche.
Pour remédier à ces inconvénients, on a
alors prévu, dans ces connecteurs connus, un dispositif
de crantage élastique entre le verrou et le corps de
. . '
~ ~ 3~ Q
fiche, de façon que ces crans freinent la rotation du
verrou sur la fiche et empêchent ainsi leur dévlssage.
Cependant, cette réalisation connue, si
elle est efficace pour éviter le dévissage intempestif - :~
du verrou, présente néanmoins divers inconvénients et,
notamment, la manoeuvre du verrou est désagréable du
fait que les crans agissent pendant toute la durée de
rotation du verrou sur la fiche. Par ailleurs, du fait
que ce crantage existe pendant toute la durée de rotation
du verrou, la position de verrouillage est mal définie ~ ~.
par suite d'un nombre trop grand de positions d'enclique-
tage du verrou, si bien que l'opérateur peut arrêter le
vissage du verrou alors que la fiche n'est pas complètement
enfoncée dans l'embase ou, au contraire, forcer le vissage
de ce verrou alors que la fiche est dé~à complètement
enfoncée sur l'embase.
D'autres connecteurs ont alors été mis au
point, dans lesquels les crans sont théoriquement prévus
pour ne coopérer l'un avec l'autre qu'à la fin de la position
d'assemblage du connecteur. Cependant, ces réalisations ne
sont pas non plus satisfaisantes car pratiquement les crans
ont également la possibilité de coopérer l'un avec l'autre
quelle que soit la position du connecteur et même si les
deux parties du connecteur sont séparées l'une de l'autre.
On retrouve donc dans ce cas les mêmes inconvénients que
précédemment et, en outre, cela conduit en général à la
réalisation de crans peu prononcés pour éviter le blocage
du connecteur en position non assemblée.
Une telle réalisation est, par exemple,
décrite dans le brevet français N 2 448 794.
Egalement, suivant les brevets américains
N 3 786 396 et N 4 534 607, il est prévu une bague mobile
librement sur la fiche, respectivement sur le verrou, mais
cette bague coopère pratiquement avec l'élément cranté en
regard, même lorsque la fiche n'est pas connectée à
: ~ ~: , :
: , . ~ ~ .
.:
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l'embase, si bien que l'on ne peut jamais être certain que
l'assemblage du connecteur est correct.
La presente invention vise un connecteur ~lectri-
que comprenant:
- une embase incluant un corps d'embase recevant
un insert en matériau isolant:
- une fiche incluant un corps de fiche ayant un
épaulement et recevant un insert en matériau isolant;
- des broches mâles prévues dans un desdits
inserts desdits corps d'embase et de fiche, et des broches
femelles prévues dans l'autre insert;
- des rainures et nervures complémentaires prévues
sur lesdits CGrps d'embase et de fiche permettant un
déplacement axial relatif lorsque lesdits corps de fiche et
d'embase sont positionnés angulairement;
- un verrou monté à rotation sur ledit épaulement
du corps de fiche et venant en prise sur un filetage
correspondant du corps d'embase;
- des moyens de crantage prévus entre ledit verrou
et ledit corps de fiche pour limiter une rotation dudit
verrou le long du filetage du corps d'embase et empêcher son
dévissage intempestif du coxps d'embase, lesdits moyens de
crantage incluant une bague pourvue d'au moins un cran
formant un doigt orienté vers un alignement circulaire de
crans, ladite bague étant déplaçable axialement sur ledit
corps de fiche; et
- des moyens élastiques incluant deux membres
élastiques disposés de chaque côté de ladite bague, un
desdits membres élastiques maintenant ledit doigt écarté
dudit alignement de crans avant assemblage de ladite embase
avec ladite fiche, ladite bague et lesdits moyens élastiques
étant disposés sur un trajet dudit corps d'embase durant
l'assemblage dudit embase avec ladite fiche, l'autre membre
élastique repoussant elastiquement ledit doigt entre
: . ,
`: :
~- 3a - 1 32~420
lesdits crans.
De préférence, suivant une autre caractéristique
de l'invention, la bague est disposée axialement entre deux
moyens élastiques.
5De préférence, suivant une autre caractéristique
de .l'invention, l'alignement de crans est prévu sur un
rebord interne du verrou, tandis gue la bague et les moyens
élastiques sont disposés sur le corps de fiche de façon que
/
~ _ .
? ~
.
~. 1 329420 -~
le corps d'embase puisse repousser le dolgt vers les crans
en fin d'assemblage du connecteur.
De pr~ference, suivant une autre caractéristique de
l'invention, l'alignement des crans prévus sur le rebord
interne du verrou, d'une part, et la bague ainsi que les
moyens élastiques montés sur le corps de fiche, d'autre
part, sont disposés de part et d'autre de l'épaulement du
corps de fiche, le doigt étant en permanence maintenu dans
une encoche de l'épaulement du corps de fiche.
De préference, suivant une autre caractéristique de
l'invention, l'alignement de crans d'une part, et le doigt
d'autre part, sont prévus en regard l'un de l'autre, l'un
sur l'épaulement du corps de fiche, l'autre sur une bague
mobile axialement prévue sur le verrou entre deux moyens
élastiques pour être située sur le trajet du corps d'embase
lors de l'assemblage du connecteur.
L'invention est représentée à titre d'exemple
non limitatif sur les dessins ci-~oints dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en demi-coupe
axiale, partiellement arrachée, de l'embase et de la fiche
d'un connecteur, cette embase et cette fiche étant repré- ~
sentées en position désassemblée ; ~ :
- la figure 2 est une vue en demi-coupe
axiale, partiellement arrachée, du connecteur de la figure
2S 1, en position assemblée ;
- la figure 3 représente, en demi-coupe
partiellement arrachée, un autre mode de réalisation du
connecteur, ce connecteur étant représenté dans la position
du début d'assemblage de la fiche sur l'embase ;
- les figures 4 et 5 représentent, en
perspective, les bagues mises en oeuvre dans le connecteur
des figures 1, 2 et 3. :
La présente invention a en conséquence pour
but la réalisation d'un connecteur qui soit de manoeuvre
agréable, qui permette de mettre en évidence la position
.. , :
. ~
r~
~ ~ 1 32~4~0 ~
assemblée du connecteur et qui permette également d'évlter
la séparation des deux parties du connecteur lorsque
celles-ci sont soumises à des vibrations.
Suivant l'exemple de réalisation des figures
1 et 2, le connecteur comprend une embase 1 et une fiche 2.
L'embase et la fiche comprennent chacune un corps d'embase 3
et un corps de fiche 4, de préférence métalliques, a
l'intérieur duquel est logé un insert en matériau isolant,
respectivement 5 et 6, ces inserts recevant, l'un les broches
mâles 7, l'autre les broches femelles 8 de connexion.
Le corps de fiche 4 comporte un épaulement 9
contre lequel est monté à libre rotation un verrou 10
pourvu d'un filetage interne 101 coopérant avec un
filetage 31 prévu sur le corps d'embase 3.
Le verrou 10 est en appui sur l'épaulement 9
par l'intermédiaire d'une pièce rapportée 12 fixée par
vissage, sertissage ou tout autre moyen au verrou. Le
verrou 10 est maintenu sur le corps de fiche 4 entre
l'épaulement 9 et une rondelle çlastique fendue 11 logée
dans une rainure.
Cette pièce rapportée 12 fixée au verrou 10
est réalisée en métal dur et comporte un alignement circu-
laire de crans 12. Par ailleurs, le corps de fiche 4 comporte
une bague 13 (voir également figure 5) qui est pourvue de
trois doigts 14 orientés vers l'alignement circulaire de
crans 12.
Les doigts 14 sont chacun logés à libre
coulissement dans une encoche 91 de l'épaulement 9, afin
que l'extrémité de ces doigts puisse venir se loger entre
les crans de l'alignement de crans 12.
La bague 13 est disposée entre deux rondelles
ondulées en métal à ressort 15 et 16, l'une 15 étant dis-
posée entre la bague 13 et l'épaulement 9, l'autre 16
étant disposée entre la bague 13 et une seconde bague 17
(voir également figure 4).
.; :: :-
~; : ; , . : -
-: ~ .
~ - 1 329420
Le corps de fiche 4 comporte sur sa face
externe, des nervures longitudinales 18 qui correspondent
à des rainures 19 formées sur la paroi interne du corps
de fiche 3, ces rainures et nervures formant des cannelures
de détrompage permettant l'assemblage axial, du corps de
fiche 4 sur le corps d'embase 3, suivant une seule
position angulaire, pour laquelle chaque broche mâle 7
est disposée dans l'axe de sa broche femelle 8.
Afin de permettre le montage des bagues 13,
17, celles-ci comportent des encoches 20 correspondant en
nombre, position et dimensions à ceux des nervures 18.
Après mise en place des bagues et des rondelles 15, 16
sur le corps de fiche au-delà des nervures 18, les
rondelles 13, 17 sont tournées afin de décaler angulai-
15 rement les encoches 20 des nervures 18 et éviter ainsi :~
la sortie intempestive de l'empilage de bagues et de
rondelles de dessus le corps de fiche.
Par ailleurs, de préférence, le décalagedes doigts 14 et des encoches 20 de la bague 13, sera
différent du décalage des encoches 91 et des nervures 18,
afin d'éviter de manière sûre que les encoches 20 puissent
revenir se placer dans l'alignement des nervures 18
lorsque les doigts 14 sont disposés dans les encoches 91
de l'épaulement 9.
Egalement, pour des raisons qui seront
exposées ci-après, la rondelle ressort 15 est de préfé-
rence d'une force plus faible que celle de la rondelle 16.
Dans la construction décrite, l'empilage de
bagues et rondelles 13, 15, 16, 17 qui fait saillie à
l'extérieur des rainures 18, est disposé sur le tra~et
du corps d'embase 3 lors de l'assemblage du connecteur.
Ainsi, lorsque l'on assemble la fiche avec l'embase, les ~
nervures 18 sont tout d'abord introduites dans les . ~ -
rainures 19 puis le corps de fiche se déplace axialement
vers le corps d'embase, tandis que le filetage 101 du
' . , 1.~' ` ~ ' ' ''
;
~ 1 3~4~
verrou 10 coopère avec le filetage 31 du corps d'embase 3.
Lors de cette opération de vissage, les broches mâles 7
pénètrent dans les broches femelles 8 puis l'extrémité
libre du corps d'embase 3 vient en appui sur la bague 17
pour repousser l'ensemble des deux bagues 16, 17 et
des deux rondelles 15, 16 vers l'épaulement 9 afin de
faire coulisser les doigts 14 dans les encoches 91 vers
les crans 12. Lors de ces déplacements des bagues et
rondelles, du fait du déplacement axial relatif du corps
de fiche et du corps d'embase, la rondelle 15 se comprime
étant donné qu'elle est d'une force élastique moindre que
celle de la rondelle 16 puis en fin de vissage du verrou
sur le corps d'embase, l'extrémité des doigts 14 pénètre
entre les crans de l'alignement de crans 12, si bien que
la rotation finale du verrou 10 pour produire la fin du
vissage et la fin de l'assemblage de la fiche sur le
connecteur, est ressentie par l'opérateur à la fois
mécaniquement et auditivement.
En effet, lorsque les doigts 14 pénètrent
entre les crans de l'alignement 12, la rotation du verrou
ne peut se poursuivre que par extraction des doigts 14
de ces crans, à l'encontre de la rondelle 16, ce qui se
traduit par une résistance locale accrue à la rotation
du verrou et par un déclic sonore, cette résistance
accrue et ce déclic sonore augmentant au fur et à mesure
que l'on approche de l'assemblage final, c'est-à-dire au
fur et à mesure que la rondelle ressort 16 tend elle-même
à être comprimée par l'enfoncement du corps de fiche 4
sur le corps d'embase 3.
Les dimensions des crans, doigts et ressorts
pourront, par exemple, être déterminées pour produire,
en fin d'assemblage, quatre déclics mécaniques et sonores
de force croissante mettant ainsi en évidence de manière
parfaite l'assemblage correct du connecteur, la coopération
des doigts et des crans permettant, en outre, d'éviter le
.... .. . , ................. ~ . - .
:- : . ,
.; ~ .... ... . . .
dévissage intempestif du verrou 10 lors de vibrations et,
donc, la séparation de la fiche et de l'embase.
Dans la présente description, il est indiqué
que le corps de fiche et le verrou comportent, l'un un
alignement de crans, l'autre au moins un doigt. On notera
cependant que les termes différents "cran" et "doigt" sont
uniquement utilisés pour des raisons de terminologie de
langage car les crans et les doigts peuvent être remplaces
l'un par l'autre, ce connecteur pouvant également mettre
10 en oeuvre deux alignements circulaires de crans. . ~ .
Ainsi, dans l'exemple des figures 1 et 2,
la bague 13 pourra comporter une couronne extérieure
pourvue de crans, susceptible de passer au-dessus de
l'épaulement 9 afin de venir s'engager sur des doigts
(ou des crans) 12. Dans ce cas, cette bague 13 mobile
axialement, sera immobilisée en rotation par des nervures
et rainures complémentaires prévues sur le corps de fiche.
Egalement, dans l'exemple de réalisation des
figures 1 et 2, la bague 13 mobile axialement, est montée
sur le corps de fiche, tandis que l'alignement circulaire
de crans (ou les doigts) est prévu sur le verrou.
Une construction inverse pourra cependant
être prévue comme cela est représenté sur la figure 3.
Dans ce cas, l'épaulement 9 de l'embase
comporte des doigts ou un alignement circulaire de crans
21 disposés en regard d'un alignement circulaire de crans
(ou de doigts) 22, prévus en regard sur une bague 23. :~
Cette bague 23 comporte à sa périphérie,
des encoches venant se loger sur des cannelures 24 prévues :~
30 sur la face interne du verrou 10 afin que cette bague 23 ~:
puisse se déplacer axialement par rapport au verrou, tout
en étant immobilisée en rotation. Dans ce cas, et compte
tenu du mode de construction adopté, le verrou 10 comporte
un rebord interne d'extrémité 25 qui est rapporté et fixé,
35 par exemple par vissage, afin de permettre la mise en place :
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de la bague 23 sur les cannelures 24.
La bague 23 est disposée entre deux moyens
élastiques constitués, dans cet exemple, par un ressort à
boudins 26 disposé entre l'épaulement 9 et la bague 23
et par une rondelle ondulée en acier à ressort 27 disposée
entre la bague 23 et une seconde bague 28 destinée à rece-
voir, en appui, l'extrémité du corps d'embase 3. Cette
seconde bague 27 peut être montée soit sur le verrou 10
comme la bague 23, soit sur le corps de flche 4 comme la
bague 17 dans l'exemple de réalisation des figures 1 et 2.
Le fonctionnement de ce connecteur est
similaire à celui des figures 1 et 2 et l'on constate que,
lors du vissage du verrou 10 pour enfoncer axialement le
corps de fiche 4 dans le corps d'embase 3 et relier
électriquement les broches mâle et femelle, l'extrémité
du corps d'embase 3 vient en appui sur la bague 27 afin
de repousser tout d'abord la bague 23, vers l'épaulement 9,
à l'encontre du ressort 26. Lorsque le ressort de rappel 26,
qui est plus faible que le ressort 27, est comprimé, les
doigts et crans 21 et 22 viennent en prise l'un avec
l'autre à la fin de l'assemblage du connecteur et la
rotation du verrou 10 se poursuit alors en produisant
des déclics mécaniques et sonores croissant en fonction de
la compression du ressort 27 par l'embase 3.
: . . . ., . , , ~,,, , .,~ . . .
. . ,. ~ , : . :- : . : ~ -
