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20~0~
L'invention concerne un procédé de stockage de
matériaux enrobés bitumineux, lors d'un changement de la
formule de composition de cee matériaux.
Les matériaux enrobé~ tels que les enrobé~
pour revêtement routier sont constitués par des aRrégats
tels que des cailloux revêtus de bitume et renfermant
une certaine quantité de matière à fine granulométrie.
Ces matériaux enrobés sont généralement pro-
duits dans des centrales d'enrobage mobiles ou à poste
fixe et transportés sur le chantier routier par des
camions-bennes avant d'être répandu~ sur la route en
cours de construction ou de réfection et compacté~ par
des engins appropriés.
Les centrales d'enrobage comportent un di~po-
sitif de malaxage dans le~uel les agrégats sont intro-
duits et mélangés avec le liant bitumineux. De manière
courante, ce di~positif de malaxa~e est constitué par un
tambour sécheur et enrobeur réalisant à la fois le ~é-
chage et le chauffage des agréBats et des fines et le20 malaxage ~ chaud de ~es matériaux avec du bitume ligui~
de.
Le tambour sécheur enrobeur comporte une
enveloppe cylindrique de grande longueur tournant autour
de son axe et recevant par l'une de ses extrémités les
a6régats froids et humidec qui traversent le tambour
suivant toute sa longueur ~usqu'à une seconde extrémité
de sortie~ où les ~enrobés produits dans le tambour sont
repris par un transporteur tel qu'un convoyeur à raclet-
tes.
Le bitume liquide e~t introduit dans le tam-
bour par une lance d'in~ection, en un point interm~diai-
re entre les extrémités du tambour.
Le débit de bitume liquide introduit par la
lance est réglé en fonction du débit pondéral d'a~r~gat~
qui est mesuré sur un convoyeur pe~eur faisant partie de
-
- 20244~
.. .
l'ensemble de manutention amenant les agrégats froids et
humides à l'extrémité d'entrée du tambour.
Les matériaux enrobés bitumineux produits en
continu dans le tambour et repris à la sortie du tambour
par un convoyeur se déversent à la sortie de ce
convoyeur dans un dispositif de réception constitué par
une trémie antiségrégation ou une goulotte.
Lorsque la trémie antiségrégation est fermée,
le convoyeur assure son remplissage ; la trémie ant1sé-
~ré~ation est ensuite placée en po~ition d'ouverture demanière à déver~er son contenu dans un moyen de charge-
ment tel qu'une trémie.
La trémie de chargement peut a~surer le rem-
plissage successif d'un ensemble de trémies de stockage.
Les camions-bennes de transport des enrobés
viennent se placer successivement sous les trémiee de
stockage dont l'ouverture controlée as3ure le remplis-
~a~e du camion en position de chargement sous la trémie.
Les enrobés peuvent etre élaborés, suivant un
certain nombre de formules de composition ~ui diffèrent
par la composition des agrégats, par la quantité et la
nature des matière~ à fine granulométrie ou d'autres
additifs et par la proportion de bitume a~outée ~ ces
materiaux solides.
Le lancement en fabrication d'une formule de
composition d'enrobés est réalisé depuis le poste de
conduite de la centrale d'enrobagq en commandant le
démarraBe des différents doseurs d'a8régats et de pulv~-
- rulents, suivant un ordre séguentiel d~finl par la
disposition des différentes trémies de ~tocka~e des
matériaux vierges de la centrale d'enrobage.
Ces mat~riaux dos~s suivant une certaine
composition passent sur la table de pesage du convoyeur
peseur, ce qui permet de déterminer, à un inst~nt quel~
'';- ~:
"~ "': `' '
2024~
congue, le débit pondéral de matériaux vierges transpor-
tés par le convoyeur.
Ce débit pondéral est mémorisé de maniere à
pouvoir en déduire le débit néce~saire de bitume liquide
S à introduire au point d'injection. Ce point d'in~ection
est généralement éloigné de la table de pesage, si bien
qu'on doit tenir compte, pour régler l'injection de
bitume, du décalage temporel correspondant au temps de
transport des agrégats entre la table de pesage et le
point d'injection.
Lorsque les matériaux vierges dont le d~bit a
étc mesura sur la table de pesage parviennent au point
d'injection, on incorpore à ces agrégats du bitumc li-
quide d'une qualité donnée avec un d~bit détermin~.
Après cette phase de démarrage, la fabrication
se poursuit de facon continue avec d'éventuels change-
ments de régime, jus~u'à l'arrêt de la production deman~
dé par l'opérateur.
On commande pour cela l'arr~et des doseurs de
matériaux vierges, pUi9 avec un certain décalage dans le
temps l'arrêt de l'in~ection du bitume, le brassage des
agrégats et du bitume étant ensuite poursuivi pendant un
temps suffisant.
Les postes d'enrobage comportant un tambour
sécheur enrobeur permettent de fabriquer successivement
des aRrégats comportant des formule~ de composition
I
diffkrentes.
En utilisant des moyens de commande automati-
gues comportant des calculateurs numériques, il est
possible d'élaborer successivement des enrobé~ de compo-
sitions differentes sans interruption de la circulation
des matériaux et sans arr8t de l'installation.
Une telle procédure de changement de composi-
tion qui est ~énéralement dési~née par changement de
formule ~ la volée présente certains inconvénients.
:' '`~ ''
20244~
Les enrobés étant élaborés en continu dans le
tambour sécheur enrobeur, il se produit un mélange des
matériaux suivant la formule en cours de fabrication et
suivant la nouvelle composition, au moment du changement
de formule.
Il en résulte une production d'une certaine
quantité de matériaux enrobés dont la composition n'ap-
partient complètement ni à la formule en cours ni à la
nouvelle formule
D'autre part, les moyens de transport et de
stockage d'enrobés utilisés actuellement ne permettent
plus d'avoir un contrôle visuel direct sur les enrobé~
et donc de déterminer par observation directe les plages
de séparation des formules de composition.
Enfin, les di~positifs de controle automatique
des postes d'enrobage qui utilisent de~ calculateurs ne
prévoient pas ~usqu'ici un contrôle de la circulation
des matériaux après le point d'in~ection du bitume.
Il n'est donc pas pos~ible de maîtriser par-
faitement le déplacement des matériaux enrobés de compo-
sition intermédiaire corre~pondant au mélange des deux
formules de composition de l'enrobé.
Pour limiter les risques de mélange d'enrobés
de compositions différentes dans les trémies de stocka-
8~, les enrobés de composition intermédiaire sont géné-
ralement diriBés vers un silo recevant le3 matériaux
défectueux non acceptés, appelé silo de refus~
Par précaution, on diri~e les enrobés vers le
silo de refus bien avant et bien après le pas~age de la
composition intermédiaire, ce qui occasionne des pertes
d'enrobés.
Le but de l'invention est donc de proposer un
procédé de stockage de mat~riaux enrob~s bitumineux,
lors d'un changement de la formule de composition ds ces
matériaux enrobés dont la fabrication par mélan~e de
20Z4a~0~i
matériaux ~olides et de bitume est a~surée en continu
dans une installation comportant un dispo~itif de mala-
xage à chaud alimenté en agrégats et en bitume liquide
en un point d'injection, un ensemble de moyens de sto-
ckaga des matériaux enrobés et un moyen de transfert etde distribution des matériaux enrobé~ dPn~ les diffé-
rents moyens de ~tockage, à partir de la sortie du
dispositif de malaxage, comportant un dispositif de
réception et un moyen de chargement dans lequel se
déversent les matériaux parvenant au dispositif de
réception, la fabrication d'enrobés ayant une nouvelle
formule de composition étant déclenchée par alimentation
du dispositif de malaxage en agrégats suivant la nouvel-
le composition et par détermination de l'instant T0
auquel les agrégats suivant la nouvelle composition
parviennent au point d'injection de bitume et du débit
de bitume à incorporer à ces agrégats, ce procédé per-
mettant d'éviter d'éliminer des quantités excessives
d'enrobés, au moment du changement de la formule de
composition et d'altérer de manière inacceptable la
composition des enrobés incorporés dans la production
normale.
Dans ce but :
- on détermine le temps de parcours des matériaux enro-
bés entre le point d'injection et le di~positif deréception,
- on détermine'la quantita de matériaux enrobés fournie
par le dispositif de malaxage, au moment du changement
de composition, ayant une composition interm~diaire gui
diffère d0 manière ~ensible de la nouvelle composition
et l'instant auquel les mat~riaux de composition inter~
médiaire parviennent au dispositif de réception,
- on réalise l'évacuation des matériaux de composition
intermédiaire grâce au moyen de char8ement~ en fonction
de la quantité de matériaux déterminée pracédem~ent et
~024a~0S
en fonction de l'in~tant auquel les matériaux de compo-
sition intermédiaire parviennent au diopoaitif de récep-
tion,
- et on vide le moyen de chargement contenant la compo-
sition intermédiaire dan~ l'un des moyens de stockage
prédéterminé en fonction de la différence d~ composition
entre la composition en cours de fabrication et la
nouvelle composition.
Afin de bien faire comprendre l'invention, on
va maintenant décrire, à titre d'exemple non limitatif,
en se référant aux figures iointes en annexe, la mise en
oeuvre du procédé ~uivant l'invention, dans le cas d'une
installation d'enroba~e comportant un tambour s~cheur
enrobeur dans le~uel e~t effectué le malaxage des agré-
gats et du bitume liquide.
La figure 1 e~t une vue en élévation et encoupe d'une installation d'enrobage comportant un tam-
bour-sécheur-enrobeur à circulation à contre-courant et
une batterie de trémies de stockage aliment~es par une
trémie de chargement mobile.
La figure 2 est une vue en élévation et en
coupe d'une installation d'enrobage comportant un tam-
bour-sécheur-enrobeur à circulation à courants paralle-
les et une batterie de trémies de stockage aliment~es
par un convoyeur-distributeur mobile.
Sur la figure 1, on a représent~ une installa-
tion d'enrobage comportant un tambour sécheur-enrobeur 1
alimenté en continu en agrégats froids et humides par un
convoyeur peseur 2 a l'une de ses extr~mité~ longitudi-
nales.
Un brûleur 3 ayant un corps allong~ p~nètrepar la face du tambour oppos~e à l'extrémité d'entrée
des agrégats 4. La flamme 5 du brûleur se développe dans
une zone intermédiaire du tambour constituant une zone
de combustion dans laquelle sont form~o des gaz chaud~
20244~5
qui circulent ensuite dans le tambour, suivant sa direc-
tion longitudinale et en direction de 80n extrémité
d'introduction des agrégats, c'est-à-dire a contre-
courant par rapport aux agrégats.
L'enveloppe du tambour sécheur et enrobeur 1
de forme gén~rale cylindrique est montée rotative autour
de son axe longitudinal qui est légèrement incliné par
rapport au plan horizontal, l'extrémité d'entrée des
agrégat~ étant ~ un niveau supérieur à l'extrémité oppo-
sée de sortie du tambour. Cette extrémité de sortie du
tambour présente un diamètre plus important gue l'extré-
mité d'entrée.
L'enveloppe du tambour est garnie intérieure-
ment par des aubes assurant une certaine agltation ou un
certain relevage des agrégats pendant leur circulation
dans le tambour.
Une lance d'injection de bitume 6 est intro-
duite par l'extrémité de sortie du tambour opposée à
l'extrémit~ d'entrée des agréBats 4. L'extrémité de la
lance 8 par laquelle est effectuée l'inJection de bitume
débouche à l'intérieur du tambour en un point d'in~ec-
tion 7 intermédiaire entre les deux extr~mités du tam-
bour~
La zone du tambour comportant la zone où se
développe la flamme 5 et située entre l'extrémité d'en-
trée du tambour et le point d'in~ection de bitume 7
constitue une zone de séchage et de chauffage des agré-
gats ; la paroi intérieure du tambour est garnie, dans
une partie au moin~ de cette zone, d'aubes assurant le
relevage et la retombée des aBrégat~ dans toute la
section du tambour, de manière que ces a~r~gats soient
exposé~ aux gaz chauds provenant de la æone de combus-
tion.
Dans la zone terminale du tambour située
autour du corps du brûleur 3, entre le point d'injection
202~4()~
7 du bitums et l'extrémité du tambour opposée à l'extré-
mité d'introduction des agrégats, l'enrobage des agré-
gats e~t assuré par malaxage de ces agrégats et du
bitume liquide par des aubes solidaires de la paroi
intérieure du tambour.
Les produits enrobés bitumineux 8 élaborés
dana le tambour se déversent en continu, à la sortie du
tambour, dans un convoyeur à raclettes 10 assurant le
transport des matériaux enrobés jusqu'à un niveau supé-
rieur au niveau de chargement d'une batterie 20 de
trémies de stockage 22, Les matériaux enrobés 8 se
déver~ent à la sortie du convoyeur à raclettes 10 dans
une trémie antiségrégation 12 placée au-dessus de l'ou-
verture d'une trémie de chargement 24
Les trémies de stockage 22 de la batterie 20
comportent des extrémités supérieures 6ituées sensible-
ment à un même niveau et portant un chemin de roulement
~ur leguel la trémie de chargement 24 est susceptible de
se déplacer.
La trémie mobile 24 est une trémie navette ~ui
peut se déplacer entre une position de chargement située
en-dessous de l'extrémité de sortie de la trémie anti~é-
8ré~ation 12 et une position à la verticale et au-dessus
de l'ouverture de chargement supérieure d'une trémie de
stockage 22 quelconque.
On peut ainsi réali~er le chargement successif
des;trois trémies 22'disposées suivant une rangée trans-
versale, Il est bien évident également que la trémie
navett,e 24 pourrait être mont~e sur un ensemble du type
pont roulant permettant de la déplacer non seulement
transversalement mais également dans la direction longi-
tudinale, pour desservir plusieurs rangéeo successives
de trémies.
Le remplissage dc la tremie navette 24 est
réalis~ dans la première position de cette trémie ~ la
~02~
verticale de la trémie antis~gr~gation 12 dont l'ouver-
ture cyclique permet la vidange de la charge d'enrobés
bitumineux qu'elle contient à l'intérieur de la trémie
navette 24. Pour la mi~e en oeuvre de l'invention, on
utilise une trémie navette 24 dont la capacité e~t au
moins égale au double de la capacité de la trémie anti-
sé~régation. Le remplissage de la trémie navette de
chargement 24 est assuré au cours d~un ou plusieurs
cycles d'ouverture successifs de la trémie antiségréga-
tion 12.
La trémie navette de chargement 24 est ensuiteplacée à la verticale d'une trémie de stockage 22 dont
on assure le remplissage par vidange de la trémie 24.
Enfin, la trémie navette de chargement 24 est replacée
en position de rechar~ement à la verticale de la trémie
antiségrégation 12.
Le réglage des vitesses et débit~ est tel ~ue
pendant le temps nécessaire pour effectuer le déplace-
ment aller et retour de la trémie navette, la trémie
antiségrégation se remplit à ~a charge nominale Q0.
Les camions de transport 25 de~ matériaux
enrobés élaborés par l'installation sont susceptibles de
venir en position de chargement en-des~ous d'une trémie
22 quelconque.
Le convoyeur peseur 2 est aliment~ en continu
en agrégats froids et humides par un ensemble 16 compor-
tant de~ t~émies de ~tockaKe d'agrégats de différentes
~ranulométrie et/ou de matériaux pulvérulente.
Le convoyeur 2 comporte une table de pesage 17
dont la position définit la position du point de pesée,
suivant la direction de déplacement des a8r~gate ~ tra-
vers l'installation d'enroba~e. Le point de pesée 17 et
le point d'in~ection de bitume 7 sont relati~ement ~loi-
gné3 l'un de l'autre, 8i bien qu'il est néce~saire de
prendre en compte le temps de parcours T0 des a8r~ats
;~24a~5
entre le point de pesée 17 et le point d'inJection de
bitume 7 pour régler le débit d'injection du liant bitu-
mineux par la lance 6. La lance 6 est reliée à une pompe
18 dont le débit réel est comparé à un débit de liant
calculé à partir du debit pondéral d'agrégats froids et
humides mesuré au point de pesée 17.
Au moment du lancement d'un changement de
compo~ition suivant une procédure de changement de
formule ~ la volée, on modifie le do~age des agrégats
fournis par l'en~emble de trémies 16, sn réglant, en
fonction de la nouvelle compo3ition choisie, les diffé-
rents doseurs des trémies de l'ensemble 16.
On désignera par la suite par les repères 8a, .:
8b et 8c, les enrobés correspondant respectivement ~ une ~ ::
nouvelle formule de composition, à la formule de compo-
sition en cours de fabrication ou à une formule intermé- .:
diaire ou encore les formules de compositions correspon-
dantes de ces enrobés. . .-
On détermine l'instant auquel les a3régats :~ :
suivant la nouvelle composition 8a parviennent au point
de pesage 17.
Le débit de liant bitumineux calculé gui est
comparé au débit réel de la pompe 18 tient compte d'un
décala8e dans le temps égal à TO, les agrégats 4 selon
la nouvelle compo ition 8a dont le débit est mesur6 au
point 17 parvenant au point d'inJection 7 ~ un instant
déc;alé de TO par rapport à l'instant où ce~ agrégats
parviennent au point de pesage 17. --.
Le point d'in~ection du bitume 7 se trouve ~:
dans une position sensiblement éloi8née de la trémie
antis~grégation 12 constltuant la trémie de réception
par laguelle est effectué le remplissage de la trémie de
chargement 24.
Pour la mise en oeuvre du procéd~ de mesure .
35 auivant l'invention, on détermine de la manière la plus :-~ : -
.~ . .~ .
, ~,: - -~ ,...
~'~': '
:
202~4~,~
11
precise possible le temps T1 séparant le moment o~ le
bitume liquide est injecté dans les agr~gats 4 selon la
nouvelle formule 8a et le moment où les produits enrobés
bitumineux élaborés à partir de ces agrégats ~ont déver-
sé~ dans la trémle antiségrégation 12. Ce temps corres-
pond à la somme du temps de parcours des matériaux en
cours d'enrobage~ suivant la longueur de la zone de
malaxage du tambour 1 et du temps de transfert des enro-
bés bitumineux 8 par le convoyeur à raclettes 10 entre
la sortie du tambour et la trémie antiségrégation~
Au moment d'un changement de composition, les
matériaux introduits dans le tambour présentent pendant
un certain temps une composltion intarmédlaire 8c entre
la nouvelle composition 8a et la composition 8b en cours
de fabrication, si bien que par in~ection de bitume et
malaxage de ces matériaux, on produit de~ enrobés 8c
dont la composition est intermédiaire entre la composi-
tion en cours et la nouvelle composition. L'inctant
auquel les agréBats correspondant au changement de
composition parviennent au point d'in~ection correRpond
également à l~instant auguel on commence à incorporer le
bitume aux agrégats suivant la composition interm~diaire
8c.
L'introduction du temps T1 dans un registre
décalage permet de déterminer, à partir de cet inRtant
où commence l'élaboration des matériaux de composition
intermédiai~e 8c, l';iNstant auguel ces matériaux enrobés
de composition intermédiaire parviennent dan~ 18 trémie
de réception 12.
En fonction du chan~ement de composition, on
détermine également, de la manière la plus pr~cise
possible, la guantité de mat~riaux enrobés 8c ayant une
composition intermédiaire sensiblement diff~rente de la
nouvelle composition 8a dont on a effecku~ le lancement.
i
20~4~
12
Cette valeur (en tonnes produites) est mémori-
s~e en relation avec l'instant au~uel le~ matériaux de
composition intermédiaire 8c parviennent dans la trémie
de réception.
Ceci permet de programmer la vidange de la
trémie de réception 12 dans la trémie de chargement 24,
de manière à réaliser l'évacuation et le stockage des
enrobés dans une trémie de stockage voulue, au moment du
changement de composition, selon la procédure qui sera
indiquée ci-après.
Au cours de la fabrication de matériaux enro-
bés bitumineux, il est nécessaire d'éviter la dégrada-
tion de matériaux présentant une formule de compositlon
riche en bitume par mélange avec des matériaux pr~sen-
tant une formule de composition pauvre en bitume. Géné-
ralement, les compositions à fine granulométrie corres-
pondent à des formules riches en bitume gui pourront
être désignées par la suite comme formules "fin". Les
formules à granulométrie plus importante sont ~én~rale-
ment des formules pauvres en bitume qui pourront ~tredésignées par la suite par formules 'gros .
Dans le cas où la nouvelle formule est une
formule "fin" et la formule en cours une formule "gros",
la nouvelle formule est polluée par l'ancienne formule
pauvre en bitume, en début de fabrication. Les enrobés
de composition intermédiaire doivent alor être diri~és
vers la trémie de stockage de l'ancienne composition.
Lorsque la nouvelle formule est une formule "~ros" et la
formule en cours une formule "fin", après le chan~ement
de formule, la nouvelle formule n'e~t pae polluée ~ar
la formule en cours riche en bitume. Les enrobés de
composition intermédiaire doivent être dirigés vers la
trémie de stockage de la nouvelle formule.
Les données relatives à la composition des
36 formules à élaborer par le poste d'enrobage sont en~
.:
- ;~024~
trées dans une table de priorité gui permet de comparer
le~ compo~ition~ des formules succe~sives et de détermi-
ner la destination de ~tockage de la composition inter-
médiaire.
La trémie de chargement 24 ou trcmie navette
réalisant la distribution des matériaux enrobés dan~ le~
trémie~ de stockage 22 présente une capacité adaptée au
débit du poste d'enrobage. Cette capacité est supérieure
au double de la capacité de la trémie antiségrégation,
comme indiqué plus haut.
Le remplissage de la trémie de chargement 24
peut donc être réalisé par un ou plusieurs cycles d'ou-
verture de la trémie antiségrégation 12.
Lors du fonctionnement normal de l'installa-
tion pour la production d'enrobés de compoaition con~-
tante, la trémie antiségrégation se vide à intervalles
ré~uliers dans la tr~mie navette La trémie navette
as~ure le transport et la vidange de la char~e d'enrobés
dans une trémie de ~tocka~e et vient se replacer 80U8 la
trémie antiségrégation dont le remplissage ~,'est réalisé
pendant le déplacement aller et retour de la trémie
nav~tte. La trémie navette transporte donc une charge
d'enrob~, constante et égale à la charge nominale QO de
la trémie antiségrégation à chaque cycle.
Lors d'un changement de formule à la vol~e, on
détermine, comme décrit précédemment, l'instant auguel
les matériaux 8c' de composition intermédiaire commen~
cent à ~e déverser dan~ la trémie de réception 12. On
conna~t également la guantité totale de matériaux de
composition intermédiaire.
Dans une phase préparatoire au changement de
composition, on assure l'évacuation, grâce ~ la trémie
navette, de tous les enrobes de la compo~ition en courR
encore présents dan~, l'in~tallation. La derni~re tr~mie
navette peut être remplie d'une quantité d'enrobés de la
~0244 ~
14
composition en cours comprise entre QO et 2 QO, c'est-à-
dire entre la capacité nominale de la trémie antiségré-
gation et deux fois cette capacité, puisque la ~uantité
restante d'enrobés suivant la composition en cours ne
représente généralement pas un multiple exact de la
capacité de la trémie antisé8régation.
On assure ensuite l'évacuation des matériaux
de composition intermédiaire.
Dans le ca~ où la guantité à évacuer est
inférieure à QO, on effectue l'évacuation des matériaux
de composition intermédiaire en une seule opération ; la
trémie navette renferme à la fois le~ enrobés suivant la
composition intermédiaire et une certaine guantlté
d'enrobés suivant la nouvelle composition pour compl~ter
la char~e à la valeur QO.
Dan~ le cas où la quantité à évacuer est
compriss entre QO et 2 QO, on effectue ~galement l'éva-
cuation des enrobés de composition intermédiaire en une
seule opération, la trémie navette étant remplie ~us~u'à
un niveau supérieur au niveau QO.
D'autre part, la table de priorité permet de
déterminer la trémie de stockage dans laquelle doit être
vidée la trémie de char~ement contenant des matériaux de
composition intermédiaire et éventuellement des enrobés
suivant la nouvelle composition.
Dans le cas où la formule en cours 8b est une
formule "gros" et la nouvelle formule 8a une formule
"fin", la ou les opérations de vidange de la trémie
navette 24 sont effectuées dans une trémie da stockage
de la formule en cours 8b puisque la trémie navette
renferme soit des enrobé~ de la nouvelle formule pollués
par des enrobés de composition intermédiaire, ~oit des
enrobés de composition intermédiaire dan~ lesquels la
nouvelle formule est polluée par la formule en cours.
Dans le cas où la formule en cours 8b est une formule
~OZ~40~i
"fin" et la nouvelle formule 8a une formule "gros", le
contenu de la trémie de chargement 24 est déversé dans
une trémie de ~tockage de la nouvelle compoRition 8a,
puisque la trémle navette renferme soit des enrobés de
la nouvelle composition qui ne sont pas pollués par les
enrobés de composition intermédiaire soit des enrobés de
composition intermédiaire comportant un mélange des deux
formule~.
On évite ainsi toute perte de matériaux enro-
bés par élimination des enrobés de compo~ition intermé-
diaire 8c dans un silo de refus. De plus, on peut ainei
~arantir la gualité des produits élaborés par la centra-
le d'enrobage.
Sur la figure 2, on a représenté une variante
de réalisation d'une installation d'enrobage dans la-
quelle on met en oeuvre le procédé suivant l'invention.
Les éléments correspondants ~ur le~ figures 1 et 2
portent les mêmes repères, avec toutefois l'exposant '
(prime) en ce qui concerne les éléments de l'installa-
tion représentée sur la figure 2.
A la différence de l'in~tallation d'enrobagereprésentée sur la figure 1, l'installation représentée
sur la figure 2 comporte un tambour-sécheur-enrobeur 1'
à courants parallèles, dans lequel les gaz chauds pro-
duits par la flamme 5' du brûleur 3' circulent dans lem8me sens que le~ matières solide~ constituées par les
8ranulats 4~
Comme dans le cas du premier mode de réalisa-
tion, le tambour 1' présente une forme générale cylin-
drique et son enveloppe e~t garnie intérieurement d'au-
bes de relevage des agré~ats.
Une lance d'injection de bitume 6' est intro-
duite par l'cxtrémit~ de sortie du tambour. L~extrémit~
de la lance 6' par laquelle est effectuée l'in~ection du
bitume débouche ~ l'intérieur du tambour en un point 7'
2024kO'3
16
intermédiaire entre les deux extrémités du tambour. Le
tambour comporte une zone de flamme dans laquelle se
développe la flamme 5' du brûleur et une zone de séchage
s'étendant à la suite de la zone de flamme (à diamètre
élargi) jusqu'au point d'in~ection de bitume 7'.
Danis la partie terminale du tambour, entre le
point d'injection 7' et l'extrémité de sortie, l'enroba-
ge des agrégats est assuré par un malaxage de ces a~ré-
gats et du bitume liquide.
Les produits enrob~s bitumineux 8' élaborés
dans le tambour se déversent en continu, à la sortie du
tambour dans un convoyeur à raclettei~i 10' a0isurant le
transport des matériaux 8' ~usqu'à un niveau sup~rieur
au niveau de chargement d'une batterie 20' de trémies de
stockage 22'. Les matériaux enrobés 8' se déversent à la
sortie du convoyeur à raclettes 10', dano une goulotte
29 placée au-des~us d'un dispositif de chargement 30.
Le dispositif de chsrgement 30 comporte une
goulotte centrale 31 et deux convoyeu~s latéraux 32 et
32' de direction transversal0. Le dispositif 30 est
monté mobile, grâce à des galets, sur un chemin de
roulement situé au-dessus du niveau supérieur des tré-
mies 22'. Le dispositif 30 peut être placé soit dans sa
position repréisentée sur la figure 2, dans laquelle la
2~ goulotte 29 se trouve à la verticale de la goulotte
centrale 31, soit dans une position décalée vers la
droite ou vers la gauche, dans laquelle la 80ulotte 29
se trouve à la verticale de l'entrée du convoyeur 32 ou
du convoyeur 32' respectivement.
Les camions de transport 25' viennent en
position de chargement en-dessous des différentes tré-
mies 22' de la batterie 20'.
Le convoyeur peseur 2' e~t aliment~ en continu
en granulats froids et hu~ides par un eni~emble 1~
- Z02~ 5
comportant des trémiec de stockage d'a8régat~ de diffé-
rentes granulométrie~ et/ou de matériaux pulvérulents.
Le convoyeur 2' comporte une table de pesage
17'.
Le réglage du débit de bitume injecté par la
lance 6', grâce à la pompe 1~' e~t effectué de la même
manière que dans le cas du dispositif représenté sur la
figure 1.
De même, au moment d'un changement de composi-
tion des matériaux enrobés pour passer d'ùne compo~ition
8'b en cours de fabrication à une nouvelle composition
8'a, la frange de composition intermédiaire 8'c est
évacuée, grâce au dispositif 30, vers une trémie 22'
prédéterminée en fonction de la succession des fabrica-
15 tions. Le temps de parcours et la quantité de matériaux ;~
de composition intermédiaire 8'c sont pris en coneidéra-
tion, comme précédemment.
L'invention ne se limite pas au mode de réali-
sation qui ont été décrits.
C'est ainsi que l'invention peut etre utilisée
dans le cadre d'une centrale d'enrobage d'un type diffé-
rent de ceux qui ont été décrits, dans la mesure où
cette centrale d'enrobage comporte un dispositif de
malaxage en continu, plusieurs trémies de stockage, un ;~
25 moyen de char~ement sélectif des trémies de stocka~e et ~ '~
un dispositif de tranefert des enrobés bitumineux entre
la sortie du disposit'if de malaxa~e et le moyen de
chargement.
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