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~~~;~.~'
I
La présente invention concerne un système pour la
localisation d'un mobile. Quoique non exclusivement,
elle est particulièrement appropriée à la localisation
et au guidage de missiles, par exemple de missiles
anti-char .
Par le brevet US-A-~ 710 028, on connaît déjâ un système
pour la localisation d'un mobile par rapport à un axe,
comportant un détecteur optique disposé à poste fixe et
coopérant avec un émetteur optique lié audit mobile,
remarquable en ce que .
- ledit détecteur optique comporte, d°une part, une
matrice fixe d'éléments photosensibles à transfert de
charge (matrice CCD ou analogue), dont le plan est au
moins sensiblement orthogonal audit axe et qui est
associée à une optique apte â former sur ladite
matrice une image de l'environnement dudit axe dans
lequel ledit mobile est susceptible à se déplacer et,
d'autre part, des moyens êlectroniques de commande
desdits éléments photosensibles ;
- ledit émetteur optique engendre des 'éclats lumineux ;
et
- des moyens de synchronisation sont prévus pour que
lesdits moyens électroniques de commande délivrent des
impulsions de commande synchronisées avec lesdits
éclats lumineux et déclenchent une prise d'image.
Ainsi, grâce à un tel système, la position du mobile par
rapport audit axe est donnée par la position du ou des
êléments phatosensibles de la matrice, excités par
l'image des éclats lumineux, par rapport audit axe.
On remarquera que l'émetteur optique engendrant des
éclats lumineux et lié au mobile peut être une balise
lumineuse portée par celui-~ci ou bien un simple miroir
recevant des éclats lumineux d'une balise fixe et
renvoyant lesdits éclats vers le détecteur optique.
Dans ce système connu, puisque le fonctionnement est
impulsionnel et non pas continu, on peut obtenir un
rapport signal/bruit particulièrement élevé. En effet,
il est possible de réaliser des prises d'images qui ont
une durée égale à celle des éclats de l'êmetteur optique
et qui sont synchronisées en fréquence et en phase avec
l'émission lumineuse.
Ainsi, la synchronisation du détecteur et de l'émetteur
permet de faire fonctionner ledit détenteur avec un
niveau de signal utile voisin de 1a valeur de crête de
la puissance de l'émetteur.
La liaison émetteur-détecteur peut donc fonctionner avec
un rapport signal/bruit élevé, pour une puissance
moyenne faible, ce qui permet de limiter la consommation
et le coût de l'émetteur.
Comme cela est expliqué dans le brevet antérieur pré-
cité, 1a synchronisation entre le détecteur et l'émet-
teur peut être abtenue par des moyens de liaison perma-
nente ou bien par des moyens de liaison temporaire,
lesdits détecteur et émetteur comportant alors des
moyens (bases de temps), pour maintenir individuellement
ladïte synchronisation.
Dans le premier cas (moyens de liaison permanente), la
synchronisation peut être assurée par une liaison
immatêrielle ou par une liaison matêrielle. Si la
liaison est immatérielle, du type radioélectrique, elle
est coûteuse, car il est nécessaire d'intégrer dans le
mobile des équipements appropriés ; de plus, une telle
liaison radioélectrique est sensible au brouillage et
aux perturbations électromagnétiques, ce qui est un
4a
3
grave inconvénient, pouvant conduire à la perte du
mobile par le détecteur optique. Si ladite liaison est
matérielle, elle doit présenter une bande passante
élevée afin de permettre une fréquence de synchronisa-
tion élevée. Une telle liaison matérielle ne peut donc
étre constituée que par une fibre optique, ce qui
confère au système un coût élevé. De toute façon, une
liaison matérielle limite obligatoirement le rayon
d'action du mobile par rapport à l'émetteur optique.
Ainsi, il est souvent avantageux, et même parfois
obligatoire, que la synchronisation soit obtenue grâce à
des bases de temps synchronisées par une liaison tempo-
raire, préalable au lancement du mobile, l'une desdites
bases de temps êtant associée au détecteur et l'autre à
l'émetteur.
Toutefois, les erreurs de calcul initial de la période
et les dérives relatives des deux bases de temps intro-
duisent un glissement temporel des temps d'intégration
de la matrice CCD par rapport aux éclats de l'émetteur.
On est alors obligé d'allonger les temps d'intégration
de la matrice CCD, de manière que chaque éclat soit
toujours contenu dans l'intervalle temporel d'intégra-
tion correspondant, pendant la durêe de vol du missile.
Mais alors, le rapport signal/bruit est moins bon et le
bilan peut à la limite n'être guère meilleur que dans le
cas d'un émetteur continu.
La présente invention a pour objet de remédier à ces
inconvénients. Elle permet d'effectuer la poursuite
temporelle du mobile, en boucle fermée, sans qu'aucune
autre liaison que la liaison optique utilisée pour la
localisation soit établie entre le mobile et le système
de localisation. Grâce à l'invention, c'est la matrice
CCD elle-même qui permet de reboucler en permanence la
synchronisation émission-intégration.
~~h~i.~~~~
A cette fin, selon l'invention, le système pour la
localisation d'un mobile par rapport à un axe
comportant
- un émetteur optique lié audit mobile et engendrant des
éclats lumineux, sous la dépendance d'une première
base de temps ; et
- un dêtecteur photosensible disposé à poste fixe et
associé à un systëme optique observant l'environnement
dudit axe dans lequel ledit mobile est susceptible de
se déplacer, ledit détecteur photosensible comportant
un détecteur matriciel à transfert de charges et à
transfert de trame commandé par des moyens électroni-
ques assaciés à une seconde base de temps, et ledit
détecteur matriciel comportant une zone photosensible
sur laquelle ledit système optique est susceptible de
former l'image quasi ponctuelle desdits éclats
lumineux, la succession des temps d'intégration des
images dans ladite zone photosensible et des temps de
transfert desdites images hors de celle-ci êtant sous
la dépendance de ladite seconde base~de temps ;
lesdites première et seconde bases de temps étant
temporairement synchronisées avant le lancement dudit
mobile de façon que chacun desdits éclats lumineux se
produise pendant un temps d'intégration d'image de
ladite zone photosensible, est remarquable en ce que, de
temps à autre, la durée d'un temps d'intégration de
ladite zone photosensible est rêduite à une valeur au
plus êgale à la durée desdits éclats lumineux, de façon
que l'êclat lumineux correspondant se produise au moins
en partie pendant le temps de transfert précédant ou
suivant ledit temps d'intêgration réduit, et en ce que
lesdits moyens électroniques, d'une part, calculent la
dérive temporelle relative desdites première et seconde
bases de temps à partir de la trace lumineuse formée par
ledit éclat lumineux sur ladite zone photosensible et,
d'autre part, mettent à profit cette dérive calculée
pour recaler ladite seconde base de temps par rapport à
~~~~:~~'~
la première.
Comme on peut le voir, la présente invention met à
profit la propriété des zones d'intégration d'images des
détecteurs matriciels CCD à transfert de lignes d'être
sensibles à une image pendant les temps de transfert.
De préférence, la réduction de durée d'un temps d'inté-
gration de ladite zone photosensible, le calcul de
ladite dérive temporelle relative desdites première et
seconde bases de temps et le recalage de ladite seconde
base temps par rapport â la première sont pêriodiques.
Ces diverses opérations ont lieu alors systématiquement
tous les n temps d'ïntégration, le nombre n pouvant par ,
exemple être égal à 10.
Avantageusement, lesdits moyens électroniques calculent
ladite dérive temporelle relative ~t entre lesdites
première et seconde bases de temps à partir de l'ex-
pression
~t = m / F,
dans laquelle m est le nombre des lignes de ladite zone
photosensible sur lesquelles s'étend ladite trace
lumineuse et F est la frêquence de transfert des lignes
dans ledit détecteur matriciel.
Puisque, grâce à l'invention, on obtient en permanence
le calage des temps d'intégration du détecteur matriciel
par rapport aux éclats lumineux, il est possible :
- de réduire les exigences sur la synchronisation
préalable ;
- de réduire 1a marge temporelle de sécurité prise sur
l'intégration, ce qui améliore le bilan de liaison ;
et
- d'accepter des dérives relatives des bases dE temps de
l'émetteur et du détecteur.
6
La plus grande précision temporelle est acquise pour des
sources lumineuses ponctuelles, dont la durée d'émission
est du même ordre que celle des transferts de ligne,
Éventuellement, il est possible de réduire volontaire-
s ment la durée de l'émission lumineuse pour la mesure
particulière toutes les n trames. Le bilan de liaison
est identique compte tenu du non étalement de la trace
du f ait des transferts dans ce cas.
Dans un mode avantageux de réalisation du système
ï0 conforme à la présente invention, les temps desdits
éclats lumineux sont compris entre 5 et 10 us, les temps
d'intégration de la zone photosensible sont, sauf
lorsqu'ils sont réduits en-dessous des temps desdits
éclats lumineux, compris entre 10 et 20 us, et les temps
15 de transfert correspondant aux temps d'intégration Taon
réduits sont de l'ordre de 10 us.
Lis figures du dessin annexé feront bien comprendre
comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures,
des références identiques désignent des élêments iden
20 tiques.
La figure 1 est une vue schématique illustrant le
système de localisation selon l'invention.
La figure 2 eat le schéma synoptique du détecteur
matriciel à transfert de charges et à transfert de trame
25 utilisé dans le système de la figure 1.
La figure 3 donne le schéma synoptique du système de la
figure 1.
Les figures 4a à 4d sont des diagrammes temporels
illustrant le fonctionnement synchronisé du système de
30 la figure 1.
~~~t~~.~'~
T.es figures 5a à 5c mantrent schématiquement la forma-
tion de l'image ponctuelle d'un éclat sur le détecteur
matriciel.
Les figures 6a à 6d et les figures 7a à 7d sont des
schémas temporels illustrant le fonctionnement réel du
systëme selon l'invention, respectivement dans deux
configurations différentes.
Les figures 8 et 9 illustrent l'ëtat de la zone
photosensible du détecteur matriciel, respectivement
dans les configurations des figures 6a à 6d et 7a à 7â.
Le mode de réalisation ,du système de localisation,
conforme à l'invention et montrë par la figure 1, est
destiné à permettre de connaître en continu la position
d'un missile 1, par rapport à un axe OX qui, par exem-
ple, représente la ligne de visée d'un système d'arme
anti-char (non représenté), équipé dudit dispositif de
localisation.
Le système de localisation est essentiellement constitué
d'un détecteur aptique 2 arrangé à poste fixe, par
exemple dans ledit système d'arme, et d'une balise
lumineuse impulsionnelle 3 portée par ledit missile. On
remarquera que la balise 3 pourrait être disposée à
poste fixe, par exemple dans le détecteur 2, le missile
1 portant alors un miroir qui rêfléchirait vers le
détecteur 2 les ëclats qui lui seraient adressés par
ladite balise fixe. L'émetteur lié audit missile serait
alors formé par 7.edit miroir.
Le dêtecteur fixe 2 comporte essentiellement un détec-
teur matriciel 4 d'élêments photosensibles 5, du type
CCD à transfert de charges et à transfert de trame, un
système optique ~ et des circuits électroniques 7 pour
la mise en oeuvre du détecteur matriciel 4.
Dans le détecteur matriciel 4, les éléments photo-
sensibles 5 sont disposés en un agencement coplanaire de
lignes et de colonnes, respectivement parallèles à un
axe OY et à un axe OZ. Le point O est par exemple le
centre du détecteur matriciel 4 et les axes OX, OY et OZ
forment un système d'axes rectangulaires dont l'axe OX
est orthogonal au plan du détecteur matriciel 4, alors
que les axes OY et OZ sont coplanaires audit détecteur
matriciel.
Le système optique 6 est susceptible de former sur le
détecteur matriciel 4 l'image de l'espace entourant
l'axe OX, et notamment l'image ponctuelle des éclats
lumineux 8 émis par la balise 3.
Comme on le verra en détail ci-après, les circuits
électroniques 7 permettent de lire les charges engen-
drées par les éléments photosensibles du détenteur
matriciel pendant des temps d'intêgration 9 (voir la
figure 4), c'est-à-dire de réaliser des prises d'images
successives de l'espace environnant l'axe OX. La durée
d'exposition du détecteur matriniel 4, c'est-à-dire la
durée desdits temps d'intégration 9 et desdites prises
d'images, est courte et correspond au temps d'intêgra-
tion des photons sur les zones sensibles des éléments
photosensibles 5. Selon l'invention, elle peut être de
l'ordre de 10 à 20 microsecondes.
La balise lumineuse 3 comporte une source impulsionnelle
susceptible d'émettre les éclats lumineux 8 de lumière
visible ou infrarouge. Par exemple, cette source est une
lampe au xénon pourvue d'une optique de concentration,
ou bien encore un générateur ou une diode laser avec ou
sans optique.
Les éclats 8 ont une courte durée, par exemple de
l'ordre de 10 microsecondes.
9
De préférence, ladite source impulsionnelle est équipée
d'un filtre de faible largeur spectrale, limitant le
rayonnement de la balise 3. De même, un filtre identique
est alors associé à l'optique 6 du détecteur 2, de façon
à éliminer le rayonnement extérieur à la bande d'émis-
sion de la balise 3 et à permettre des séparations
spectrales éventuellement souhaitables.
Grâce à une liaison initiale temporaire de synchronisa-
tion, rompue avant le lancement du missile 1, l'émission
des éclats 8 par la balise 3 est synchronisée avec les
prises d'image effectuées par le détecteur matriciel 4,
déclenché par les circuits 7. Ceci est illustré par les
figures 4a à 4d qui montrent que les temps d'intégration
9 sont synchronisés avec les éclats 8. La durée de
chaque temps d'intégration 9 est au moins égale à celle
des éclats 8 de façon que chaque éclat soit entièrement
recouvert temporellement par un temps d'intégration 9.
La liaison de synchronisation étant temporaire, le
détecteur 2 et la balise 3 comportent des horloges
(bases de temps) stables susceptibles de maintenir la
synchronisation des temps d'intégration 9 de prises
d'images et des éclats 8, pendant tout le vol dudit
missile.
Ainsi, à chaque fois qu'un êclat 8 est émis par la
balise 3, le détecteur 2 est actif, de sorte que l'image
ponctuelle 10 de cet éclat, faite~par le système optique
6, trappe un élément 5 du détecteur matriciel 4. Cet
élément 5 excité constitue danc l'image de l'éclat 8 vue
par le détecteur 2. Puisque l'éclat 8 est lié au missile
1, les coordonnées de l'élément 5 excité par rapport aux
axes OY et OZ sont caractéristiques de la position dudit
missile 1 par rapport à l'axe OX.
10
~!3~:~~
A partir des coordonnées dudit élément 5 excité, les
circuits 7 peuvent élaborer un signal représentatif de
ladite position, éventuellement destiné à corriger la
trajectoize dudit missile.
Le fonctionnement théorique qui vient d'être décrit
suppose que 1a synchronisation entre la balise 3 et le
détecteur optique 2 reste parfaite tout au long du
trajet de missile 1. Or, à cause des erreurs de syn-
chronisation dues à la liaison temporaire de synchroni-
sation initiale, d'une part, et à la dérive des bases de
temps prévues sur la balise et le détecteur, d'autre
part, un tel maintien de 1a synchronisation est illu-
soire, de sorte qu'il est nécessaire de recaler de temps
en temps le détecteur par rapport à la balise, ou
vice-versa. C'est là précisément l'objet de la présente
invention.
Toutefois, avant d'expliquer en détail le procédé
conforme à l'invention, il apparaît utile de décrire
plus précisément le détecteur matriciel CCD 5 et son
mode de fonctionnement, en regard de la figure 2.
Sur cette figure 2, on peut voir que le détecteur
matriciel 4 à transfert de charges et à transfert de
trame comporte
- une zone photosensible 12, qui reçoit le faisceau
lumineux impu:Lsionnel 11 (éclats 8) en provenance de
la balise 3 et qui est constituée d'une pluralité de
lignes d'éléments photosensibles 5 et sur la totalité
desquelles ledit système optique 6 est susceptible de
former une image ; cette zone photosensible 12 est
apte à intégrer les charges électriques engendrées par
les photons de ladite image pour engendrer des infor-
mations d'image soin forme électrique ;
- une zone de mémoire intermédiaire 13, qui est consti-
tuée d'une pluralitê de lignes d'éléments de mémoire
11 ~ ~ 'c) .~ .~
et dans laquelle sont transférées ligne â ligne
lesdites informations électriques d'image contenues
dans les lignes de ladite zone photosensible 12 ; et
- un registre de lecture 14, dans lequel les informa
s tions électriques d'image correspondant à chaque ligne
de la zone de mémoire intermédiaire 13 sont transfé
rées en parallèle, ledit registre de lecture 14
engendrant, à sa sortie 15, un signal vidéo représen
tatif de l'image reçue du système optique 6 par la
zone photosensible 12.
Le détecteur matriciel 4 est par ailleurs associé
- â une unité de traitement 16, extérieure audit détec-
teur matriciel 4 et engendrant, à sa sortie 17, les
paramètres définissant l'acquisition des images, tels
que durée d'exposition des images, synchronisation des
prises des images, synchronisation de la lecture,
etc ... ;
- à au moins une mémoire 19 dont l'accès est commandé
par un dispositif de commande 20 ; la mémoire 19 et le
dispositif 20 sont extêrieurs au détecteur matriciel 4
et sont avantageusement incorporés à l'unité de
traitement 16 ; et
- à un séquenceur 21 recevant de la sortie 17 de l'unité
de traitement 16 lesdits paramètres d'acquisition des
images et chargé de commander la prise d'image par la
zone photosensible 12 et de régir les transferts
d'informations.
A cet effet, le séquenceur 21 comporte notamment
- une sortie 22 sur laquelle apparaît un signal adressé
à la zone photosensible 12 et destiné à faire pro
gresser ligne par ligne les informations électriques
d'image à l'intêrieur de ladite zone photosensible 12
en direction de la zone de mémoire intermédiaire 13 ;
- une sortie 23 sur laquelle apparaît un signal adressé
à la zone de mémoire intermédiaire 13 et destiné à
12 ~~~c~.~~ 3~
faire progresser ligne par ligne les informations
électriques d'image â l'intérieur de ladite zone de
mémoire intermédiaire 13 en direction dudit registre
de lecture 14 ;
- une sortie 24 sur laquelle apparaït un signal adressé
au registre de lecture 14 et destinée à commander
celui-ci pour qu'il adresse à la mémoire 19, par
l'intermédiaïre de sa sortie 15 et du dispositif de
commande 20, un signal vidéo série à partir des
informations parallèles qu'il reçoit de la zone de
mémoire intermédiaire 13. Ear ailleurs, la sortie 24
est également reliée audit dispositif de commande 20
de ladite mémoire 19 ; et
- une sortie 25 sur laquelle apparaît un signal de
validation adressé audit dispositif de commande 20.
Chacun des signaux. apparaissant aux sorties 22, 23 et 24
du séquenceur 21 est constitué d'une suite d'impulsions
de fréquence constante, chaque impulsion correspondant à
un passage d'une ligne à la suivante (pour les zones 12
et 13) ou à la transformation d'une ligne parallèle en
une ligne série (pour le registre de lecture 14).
Sur la figure 3, on a reprêsenté schématiquement un mode
de réalisation du système selon l'invention en tenant
compte du schéma de la figure 2. On peut y voir que
l'émetteur optique 3 comporte une base de temps 26
alimentant un séquenceur 27, commandant un dispositif
électronique de dêclenchement 28, qui, lui-même commande
la source lumineuse 29 émettant les éclats 8.
Les circuits électroniques de commande du détecteur
optique 2 comportent une base de temps 30 reliée à un
processeur 31, activant l'unitê de traitement 16
d'acquisition d'images par la commande 32. Conformément
au schêma de la figure 2, le séquenceur 27 est relié au
détecteur matriciel 4 par les liaisons 22, 23 et 24 et à
13
l'unité de traitement 16 par les liaisons 17, 24 et 25.
De plus , on a représenté la liaison 15 entre le détec-
teur matriciel 4 et l'unité de traitement 16. On voit
que les dispositifs 16, 21, 30 et 31 forment les cir-
cuits électroniques 7 de la figure 1.
Le fonctionnement théorique du système des figures 1 et
3 est expliqué ci-après, à l'aide de la figure 2, des
diagrammes des figures 4a à 4d et des schémas des
figures 5a à 5ç,
A un instant initial to, on suppose que la zone
photosensible 12 est entièrement vidée des informations
qu'elle contenait antérieurement. Le séquenceur 21
n'émet aucun signal sur sa sortie 22, de sorte que
commence un temps d'intégration 9 (voir la figure 4b).
Aussi, lorsqu'à l'instant tl, postérieur à to, apparaît
un êclat lumineux 8 (voir la figure 4a), l'image de cet
éclat est intégrée dans la zone photosensible 12,
jusqu'à l'instant t2 auquel se termine ledit éclat
lumineux. A l'instant t3, postérieur à t2, le temps
d'intégration 9 est terminé.
Ainsi, dans la zone photosensible 12, l'image ponctuelle
10 de l'éclat lumineux 8, représentative de la position
du missile 1 par rapport à l'axe OX, se forme sur un
élément phatosensible particulier 5 de cette zone
photosensible 12. On remarquera que la position de
l'image ponctuelle 10 dans la zone photosensible 12
(voir la figure 5a) ne dépend que de la position du
missile 1 par rapport à l'axe OX ; elle est notamment
indépendante de la relation temporelle entre l'éclat
lumineux 8 et le temps d'intégration 9. La position de
l'éclat lumineux 8 à l'intérieur du temps d'intégration
9 n'a aucune influence sur la position de l'image 10 sur
1a zone photosensible 12.
14
A l' instant t3 correspondant à la fin du temps d' inté-
gration 9, le séquenceur 21 émet un signal sur ses
sorties 22 et 23, sans émettre sur sa sortie 24. Par
suite, l'image 10 de l'éclat 8 est avancée ligne par
ligne en direction de la zone de mémoire intermédiaire
13. Le transfert des lignes de la zone photosensible 12
dans la zone de mémoire intermédiaire 13 s'effectue
pendant l'impulsion temporelle 33 et est terminée à
l'instant t4, postérieur à t3. A cet instant t4, le
sëquenceur 21 émet un signal sur ses sorties 23 et 24,
sans émettre sur sa sortie 22, de sorte que le contenu
de la mémoire intermédiaire 13 est lu par le registre de
lecture 14. Une telle lecture s'étend jusqu'à l'instant
t5, postêrieur à t4 (voir l'ïmpulsion temporelle 34 de
la figure 4d). Pendant l'impulsion 34, le contenu de la
mémoire intermédiaire 13 est avancé, ligne par ligne,
vers le registre 14, puis transféré dans celui-ci, qui
l'adresse, par sa sortie 15, dans la mémoire 19. Grâce à
la liaison entre la sortie 24 du séquenceur 21 et le
dispositif de commande 20, le signal vidéo à ladite
sortie 15 du registre de lecture 14 est échelonné et
synchronisé par le signal de lecture apparaissant à la
sortie 24.
On remarquera que les transferts ligne à ligne du
contenu de la zone photosensible 12 dans la zone de
mémoire intermédiaire 13, puis du contenu de cette zone
de mëmoire intermédiaire dans le registre de lecture 14,
puis la sérialisation dudit contenu par le registre 14,
permettent sans difficulté de connaître la position de
l'îmage 10 par rapport aux axes OY et OZ, c'est-à-dire
la position du missile 1 par rapport à l'axe OX.
A l'instant t5, on se retrouve dans la situation de
l'instant to et un nouveau cycle peut recommencer avec
un nouveau temps d'intégration 9.1 et un nouvel ëclat
lumineux 8.1
15 ~~i~! ~ ..~,~
Dans 1a zone photosensible 12, apparaît alors l'image
10.1 de l'éclat 8.1 suivant (voir la figure 5b). On
remarquera qu'étant donné la fréquence élevée des
impulsions 9 et des éclats 8, la position de l'image
10.1 n'est guère différente de celle de l'image 10.
Grâce à une suite d°impulsions 8, 8.1, 8.2, ..., 9, 9.1,
9.2, ..., 33, 34, ..., il est possible de suivre,
pratiquement en continu, la position 10, 10.1, 10.2
(figure 5c) du missile 1 par rapport à l'axe OX.
On remarquera que le fonctionnement théorique précédem-
ment décrit suppose que le synchronisme de la suite des
temps d'intégration 9, 9.1, 9.2, .., et des éclats 8,
8.1, 8.2, ... soit, sinon parfait, du moins suffisamment
bort pour que lesdits éclats se produisent pendant
lesdits temps d'intégration.
Or, la dérive relative des bases de temps 26 et 30,
ainsi que les erreurs commises au moment de 1a synchro-
nisation temporaire de celles-ci, rendent illusoire un
tel fonctionnement. En réalité, le calage initial To
entre les impulsions 8 et 9 (voir les figures 6a et 7a)
varie (T1, T2, ...) au point que les éclats 8 arrive-
raient à se produire à l'extérieur des temps d'intégra-
tion 9.
Aussi, selon :L'invention, on prévoit que de temps à
autre, par exemple périodiquement, tous les n temps
d'intêgration 9 (par exemple n = 10), la durée tot3 d'un
temps d'intégration 9 soit réduite à une valeur (par
exemple égale à 1 us) au plus égale à la durée tlt2 des
éclats 8. Sur les figures 6 et 7, on a représenté un
temps d'intégration 9.n, correspondant à une telle durée
d'intégration réduite. Dans les deux exemples repré-
sentés, on a supposé que la durée de chaque temps
16
d i C.~ '~
d'intégration rëduit 9.n était inférieure à celle des
éclats 8.
Bien entendu, une telle réduction, de préfërence pério-
dique, de la durée des temps d'intégration 9, entraîne
corrélativement un allongement des impulsions de trans-
fert 33 et 34 (voir les impulsions de transfert 33.n et
34.n des figures 6 et 7).
La réduction de la durée des temps d'intégration 9.n et
l'allongement corrélatif de la durée des impulsions 33.n
et 34.n sont gérés par 1e processeur 31, qui adresse ses
ordres â l'unïté 16, elle-même commandant en conséquence
le séquenceur 21 par 1a liaison 1î.
Du fait de 1a rëduction de durêe du temps d' intégration
9.n, l'éclat lumineux 8 correspondant s'étend partiel-
lement, soit sur la durée des impulsions de transfert 33
et 34 suivant immédiatement le temps d'intégration 9.n
(cas de 1a figura 6), soit sur les impulsions de trans-
fert allongées 33.n et/ou 34.n précédant ledit temps
d'intégration 9.n (cas de la figure 7).
Ainsi, ledit éclat lumïneux frappe en partie la zone
photosensible 12, pendant le transfert du contenu do
celle-ci, dans ~.a zone de mêmoire intermédiaire 13 et/ou
dans le registra; 14. I1 en résulte, dans le premier cas,
une trace luminE:use 35 qui s'êtend sur plusieurs lignes
d'image depuis l'image 10 formée par la partie de
l'éclat 8 en correspondance temporelle avec le temps
d'intégration réduit 9.n (voir la figure 8) et, dans le
second cas, une trace lumineuse 36 qui s'étend sur
plusieurs lignes d'image jusqu'à ladite image 10 (voir
la figure 9).
Si m est le nombre de lignes d'image sur lesquelles
s'étendent les traces 35 ou 36, on voit que
17
m = F x D t,
expression dans laquelle F (par exemple égale à 2 MHz)
est 1a fréquence de transfert des lignes d'images et D t
le décalage entre le temps d'intégration réduit 9.n et
l'éclat 8 correspondant.
Bien entendu, le processeur 31 connaît la fréquence F ;
de plus, il connaît le nombre de lignes m par l'unitê de
commande 16. I1 peut donc facilement calculer D t.
Le processeur 3l calcule donc aisément le décalage
T ~ ~ t (le signe + correspondant au cas de la figure 6,
et 1e signe - à celui de la figure 7), que la dërive
relative des bases de temps 26 et 30 a introduit entre
les temps d'intégration 9 et les éclats lumineux 8.
I1 peut donc commander l'unité de commande 16 et le
séquenceur 21 pour recaler lesdits temps d'intégration 9
par rapport aux éclats lumineux 8, de façon que le temps
d'intégration 9 suivant le temps d'intégration réduit
9.n présente, par. rapport à l'éclat lumineux 8 corres-
pondant, un calage temporel égal au calage initial To.
Ainsi, on obtient un recalage continu des temps d'inté-
gration 9 par rapport aux éclats 8.
Bien entendu, la synchronisation préalable balïse 3-
détecteur 2 est assurée au départ du missile 1 avec une
précision suffisante (par exemple 0,5 us) pour maintenir
pendant quelques images successives (prises par exemple
au rythme de 50 Hz environ), 1'êmission lumineuse des
éclats 8 (par exemple 5 â 10 us) dans des temps d'intê-
gration 9 courts (par exemple 20 us), synchronisës en
phase et en fréquence avec l'émission desdits éclats.