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20~44~
CO~T~ECTE~R ELECTRIQUE POUR LE RACCORDE~ENT D'U~ CABLE
MULTICONDUCTE~R BEI~DE A ~N ENSEMBLE ELECTRIQ~E PLACE
L'INTERIEUR D'U~ CHASSIS.
ka présente invention se rapporte à un connecteur
électrique pour le raccordement d'un câble
multiconducteur blindé à un ensemble électrique placé à
l'intérieur d'un châssis.
Dans la technique de construction des equipements
électroniques utilisés pour les télécommunications et,
plus particulièrement, pour le traitement des
informations, il est fait un large usage d'ensembles
electriques plus ou moins complexes qui, tels que les
enregistreurs électriques ou les circuits électroniques
fonctionnant par impulsions par exemple, sont
particulièrement sensibles aux effets perturbateurs
occasionnés par les rayonnements électromagnétiques
engendrés par d'autres circuits électriques extérieurs à
ces ensembles. C'est pourquoi ces ensembles électriques,
afin d'être protégés contre ces rayonnements parasltes,
sont généralement enfermés à l'intérieur d'un châssis
métallique qui sert à la fois de support mécanlque et de
blindage à l'ensemble électrique.
~ 2034~94
Les ensembles électriques qui, enfermés dans ces châssis,
consomment de l'énergie électrique, sont habituellement
alimentés par des générateurs électriques qui sont conçus
pour délivrer des courants électriques dont les
caractéristiques de tension, d'intensité et/ou de
fréquence, doivent répondre à des conditions bien
déterminés afin de permettre à ces ensembles de
fonctionner correctement. Certains de ces générateurs
électriques, tels que ceux qui délivrent des tensions
continues de quelques dizaines de volts par exemple,
peuvent être logés à l'intérieur du même châssis que celui
qui accueille l'ensemble consommateur qui est alimenté par
ces générateurs. Au contraire, d'autres générateurs, tels
que ceux qui sont connus sous le nom d'ondulateurs par
exemple, ne peuvent prendre place à l'intérieur du châssis
dans lequel se trouve l'ensemble consommateur qu'ils
doivent alimenter, pour la raison que ces générateurs sont
souvent à l'origine d'un rayonnement électromagnétique de
haute fréquence relativement important et nécessitent, de
ce fait, un solide blindage qui les rend particulièrement
lourds et encombrants. ~n outre, ces générateurs par suite
des tensions électriques relativement élevées - de l'ordre
de quelques centaines de volts - qui règnent à l'intérieur
d'eux, nécessitent une isolation électrique soignée et
leur insertion, à l'intérieur du châssis contenant
l'ensemble à alimenter, risquerait de se révéler
2Q34~94
-
dangereuse pour les personnes chargées d'intervenir, lors
des opérations d'entretien, sur cet appareillage, si, pour
une raison quelconque, ces générateurs présentaient un
défaut d'isolement. Etant donné alors que chacun de ces
générateurs est placé dans un châssis différent de celui
dans lequel se trouve l'ensemble consommateur à alimenter,
il est donc nécessaire, pour assurer le raccordement
électrique entre un générateur et cet ensemble, d'utiliser
un cable multiconducteur blindé dont les fils conducteurs
servent à établir les liaisons indispensables entre les
circuits électriques du générateur et ceux de l'ensemble
consommateur, et dont la gaine de blindage est reliée aux
deu~ châssis contenant ce générateur et cet ensemble
consommateur.
Afin de permettre à ce câble multiconducteur blindé d'être
facilement déconnecté de l'un ou l'autre de ces deu~
châssis, en vue notamment de la substitution d'un
générateur ou d'un ensemble consommateur défaillant par un
autre générateur ou un autre ensemble consommateur, on a
utilisé, dans l'art antérieur, des connecteurs blindés du
type de celui qui a été décrit et représenté dans le
brevet des Etats-Unis d'Amérique ~TC 3.90~.265, ce
connecteur étant constitué de deu~ parties de connecteur
dont la première, solidaire d'un châssis, comprend un
corps isolant pourvu de logements dans lesquels sont
2~)3~4~L
. .
insérés des éléments de contact d'un premier type (par
e~emple femelle), ces éléments de contact étant reliés aux
circuits d'un ensemble générateur ou de l'ensemble
consommateur contenu dans ce châssis, et dont la seconde,
fixée à une extrémité du câble multiconducteur, comprend
un corps isolant pourvu de logements dans lesquels sont
insérés des éléments de contact d'un second type ~par
exemple mâle) prévus pour être mis encontact avec les
éléments de contact du premier type lorsque ces deux
parties de connecteur sont accouplées l'une à l'autre, ces
éléments de contact du second type étant reliés aux fils
conducteurs du câble multiconducteur. Le corps isolant de
la première partie de connecteur est muni d'un premier
élément de blindage qui, réalisé en un matériau
conducteur, est relié électriquement au châssis
métallique. De même, le corps isolant de la seconde partie
de connecteur est muni d'un second élément de blindage
qui, réalisé également en un matériau conducteur, est
relié électriquement à la gaine de blindage du câble.
Ces deux éléments de blindage sont profilés de manière à
~enir s'ajuster l'un dans l'autre lors de l'accouplement
des deux parties de connecteur, ce qui assure une
continuité du blindage entre le câble multiconducteur et
le châssis métallique.
~Q3449~
Dans un connecteur électrique de ce genre, il est
nécessaire que les différentes pièces constitutives du
connecteur soient usinées et ajustées avec une très
grande précision afin de permettre, lors de
l'accouplement des deux parties du connecteur, d'une part
aux éléments de contact, qui sont relativement petits, de
pouvoir être mis en contact les uns avec les autres sous
une pression mécanique de valeur déterminée, d'autre part
aux éléments de blindage de s'emboiter l'un dans l'autre
avec un jeu aussi réduit que possible. Il en résulte que,
non seulement la fabrication d'un tel connecteur, qui
e~ige un parfait positionnement des différentes pièces
constitutives les unes par rapport aux autres, se révèle
particulièrement longue et couteuse, mais les opérations
répétées de connexion et de déconnexion des deux parties
du connecteur, qui nécessitent des efforts mécaniques
relativement importants du fait de l'emboitement des deux
éléments de blindage, finissent, à la longue, par
entrainer des désaxements des éléments de contact, ce qui
risque, naturellement, de provoquer une détérioration de
ces éléments de contact et de conduire ainsi à une mise
hors d'usage rapide du connecteur.
La présente invention remédie à ces inconvénients et
propose un connecteur électrique qui, destiné à permettre
le raccordement d'un câble multiconducteur blindé à Ull
203443~
-
ensemble électrique (générateur ou consommateur
d'énergie) enfermé à l'intérieur d'un châssis métallique,
assure la continuité du blindage entre ce câble et ce
châssis, sans pour cela nécessiter des éléments de
blindage co~teux et exigeant des efforts mécaniques
relativement importants lors des opérations
d'accouplement et de désaccouplement des deux parties de
ce connecteur.
Plus précisément, la présente invention concerne un
connecteur électrique permettant à un câble
multiconducteur pourvu d'une gaine de blindage d'être
raccordé electriquement à un ensemble électrique placé à
l'intérieur d'un châssis métallique, ce connecteur étant
constitué, d'une part d'une première partie de connecteur
comprenant un corps isolant pourvu d'éléments de contact
d'un premier type aptes à être reliés électriquement
audit ensemble électrique, ce corps étant destiné à être
solidarisé avec ledit châssis, à l'intérieur de celui-ci,
en regard d'une ouverture pratiquée dans una plaque
d'enceinte de ce châssis, d'autre part d'une seconde
partie de connecteur comprenant un corps isolant
présentant une face d'accouplement destinée à etre amenée
au moins à proximité du corps isolant de ladite première
partie lorsque ces deux parties sont accouplées l'une à
l'autre, le corps de la seconde partie présentant en
211345L!~4
outre des faces adjacentes à ladite face d'accouplement,
ce dernier corps isolant étant pourvu de logements dans
lesquels sont insérés des éléments de contact d'un second
type prévus pour être connectés aux éléments de contact
de ladite première partie de connecteur lorsque ces deux
parties sont accouplées l'une à l'autre, ces éléments de
contact de second type étant reliés électriquement aux
conducteurs dudit câble blindé, ledit connecteur étant
caractérisé en ce que le corps isolant de ladite seconde
partie de connecteur est muni, sur l'une au moins
desdites faces adjacentes, d'une feuille de matériau
conducteur reliée à la gaine de blindage dudit câble
blindé, cette feuille présentantune partie flexible
s'étendant sensiblement vers ladite première partie de
connecteur lorsque celle-ci est accouplée à ladite
seconde partie de connecteur, cette partie flexible ayant
une longueur telle que, lorsque ces deux parties de
connecteur sont accouplées l'une à l'autre, elle est apte
à se trouver en contact élastique avec ladite plaque
d'enceinte et à assurer ainsi la continuité du blindage
de protection des circuits électriques contre les effets
des rayonnements électromagnétiques externes.
La présente invention sera mieux comprise et d'autres
buts, détails et avantages de celle-ci apparaîtront mieux
dans la description suivante, donnée à titre d'exemple
~344~4
non limitatif et en se référant aux dessins annexés sur
lesquels :
- La fiqure 1 est une vue en perspective montrant un
connect~ur électrique établi selon l'invention pour
assurer le raccordement d'un câble multiconducteur
blindé à un ensemble électrique enfermé a l'intérieur
d'un châssis, ce connecteur étant équipé de pièces de
blindage établies selon une première forme de
réalisation,
- La figure 2 est une vue en perspective, avec parties
éclatées, montrant la constitution de la partie de
connecteur qui, sur la figure 1, est fixée à l'une des
extrémités du câble multiconducteur blindé,
- La fiqure 3 est une vue en coupe, suivant un plan
passant par une ligne indiquée par 3.3 sur la figure 1,
montrant la position occupée par les différentes pièces
du connecteur lorsque les deux parties de ce connecteur
sont désaccouplées,
- La figure 4 est une vue en coupe, suivant un plan
passant par une ligne indiquée par 3.3 sur la figure 1,
montrant la position occupée par les différentes pièces
- 20~4~94
du connecteur lorsque les deux parties de ce connecteur
sont accouplées,
- La fiqure S est une vue en perspective, montrant un
autre connecteur réalisé selon l'invention, mais plus
particulièrement adapté au cas où le câble
multiconducteur blindé présente une section de forme
circulaire,
- ka fiqure 6 est une vue en coupe, montrant un
connecteur dont les pièces de blindage sont établies
selon une deu~ième forme de réalisation,
- La figure 7 est une vue en coupe, montrant un
connecteur dont les pièces de blindage sont établies
selon une troisième forme de réalisation, et
- La fiqure 8 est une vue en coupe, montrant un
connecteur dont les pièces de blindage sont établies
selon une quatrième forme de réalisation.
Le connecteur qui est représenté sur la figure l comprend
deu~ parties de connecteur 10 et 11 qui peuvent être
accouplées l'une à l'autre d'une manière qui sera indiquée
plus loin. La partie de connecteur 10 comprend un corps
isolant 12, ayant la forme d'un parallélépipède dont la
2~3~4~4
largeur e est relativement petite en comparaison de sa
longueur L et de sa hauteur h. C'est ainsi que dans
l'exemple décrit cette hauteur h est sensiblement égale à
cinq fois la valeur de la largeur e. Ce corps 12 est
réalisé en un matériau isolant présentant une haute tenue
mécanique et un excellent isolement électrique pour les
éléments de contact, tel que, par exemple la résine acétal
vendue commercialement sous le nom de "Delrin" (marque
déposée) ou encore le polycarbonate vendu commercialement
sous le nom de "Makrolon" (marque déposée~. Le corps
isolant 12 est pourvu de logements 13, de forme
cylindrique, qui, traversant la masse de ce corps,
débouchent chacun sur les deux faces parallèles 14 et 15
de ce corps qui ont pour dimensions les valeurs e et h
indiquées ci-dessus. Sur la figure 1, seule la face 14,
qui constitue la face d'accouplement de la partie de
connecteur 10 est visible, alors que la face 15, qui est
située à l'arrière de la partie 10, ainsi qu'on peut le
comprendre en se référant à la figure 3, n'est pas
visible.
Dans chacun des logements 13 du corps isolant 12 est
inséré un élément de contact du type de celui qui, sur la
figure 3, est désigné par la référence 16. Dans l'exemple
illustré par la figure 3, chacun des éléments de contact
qui sont insérés dans ces logements 13 est du type femelle
2034~
-
et pr~sente une partie évidée 30. ~insi qu'on le voit sur
les figures 3 et ~, chaque élément de contact 16 est
raccordé, à son e~trémité située du côté de la face 15, à
un fil conducteur gainé 17 qui établit la liaison
électrique entre cet élément de contact et un appareillage
électrique lB. On considèrera que cet appareillage
électrique est normalement enfermé à l'intérieur d'un
châssis métallique qui a été représenté en partie sur la
figure 1, ce châssis, désigné par la référence 19, servant
à la fois de support mécanique et de blindage pour cet
appareillage.
Le châssis 19, qui est de forme parallélépipédique,
comporte des plaques d'enceinte qui assurent la
délimitation de l'espace intérieur de ce châssis. L'une,
20, des quatre plaques d'enceinte verticales de ce
châssis est percée d'une ouverture rectangulaire 21 en
regard de laquelle est disposée la partie du connecteur
10, cette partie de connecteur étant placée à l'intérieur
du châssis 19 et étant rendue solidaire de ce châssis
grâce à des moyens de fi~ation de type connu (non
représentés). La position de la partie de connecteur 10
est telle que sa face d'accouplement 14 vient affleurer
ou dépasse legèrement le plan de la plaque d'enceinte 20,
ce qui permet à la partie de connecteur 11 qui se trouve
à l'extérieur du châssis 19 de pouvoir être raccordée à
203~94
-
la partie de connecteur 10, d'une manière qui sera
expliquée plus loin.
Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 2, la partie de
connecteur 11, qui est représentée de façon éclatée sur
cette figure, comprend un corps isolant 22, de forme
parallélépipédique, ayant sensiblement la même largeur e
et la même hauteur h que celles du corps isolant 12 de la
partie de connecteur 10, ce corps isolant 22 présentant
ainsi deux faces ayant chacune pour dimensions e et h.
L'une seulement, 27, de ces deux faces est visible sur la
figure 2. L'autre face, désignée par la référence 23 sur
la figure 3, constitue la face d'accouplement de la
partie de connecteur 11, cette face d'accouplement 23
étant destinée à venir au contact, ou au moins à
proximité immédiate, de la face d'accouplement 14 de la
partie de connecteur 10 lorsque ces deu~ parties 10 et 11
sont accouplées l'une à l'autre. La figure 2 montre que
le corps isolant 22 possède quatre faces 40, 41, 42 et 43
qui sont adjacentes à la face d'accouplement 23 et dont
deux, 42 et 43, sont orientées ~erticalement sur la
figure, chacune de ces deux faces a~ant pour dimensions h
et M, ~ désignant la longueur du corps isolant 22. Dans
la position illustrée par la figure 2, les faces 40 et 41
sont, respectivement, la face supérieure et la face
inférieure du corps isolant 22. Ce corps isolant 22 est
- 2034~4
réalisé en un matériau isolant similaire à celui qui
constitue le corps isolant 12 de la partie de connecteur
10. Les figures 2 et 3 montrent que le corps isolant 22
est pourvu, sur sa face d'accouplement 23, de fiches
isolantes creuses 24, en nombre égal à celui des
logements 13 du corps isolant 12, ces fiches creuses
étant destinées à venir s'engager chacune respectivement
dans chacun de ces logements 13 lors de l'accouplement
des parties 10 et 11. Chacune de ces fiches 24 est percée
d'une cavité c~lindrique 25 dans laquelle s'engage, lors
de l'introduction de la fiche dans un logement 13,
l'élément de contact 16 qui se trouve dans ce logement.
Chaque cavité cylindrique 25 communique avec un logement
26 qui, à partir de la face d'accouplement 23, traverse
la masse du corps isolant 22 pour déboucher sur la face
27 de ce corps qui est opposée à la face d'accouplement
23.
Ce logement 26 sert à recevoir un élément de contact 28
se terminant par une tige 29 qui, s'étendant suivant
l'axe de la cavité cylindrique 25, vient s'introduire
dans la partie évidée 30 de l'élément de contact 16 lors
de l'accouplemant des deu~ parties de connecteur 10 et
11. Chaque élément de contact 28 est raccordé, à son
extrémité située à côté de la face 27, à chacun des fils
conducteurs 31 d'un câble multiconducteur blindé 32
(figure 1), l'ensemble de ces fils conducteurs étant
~ 2~34~94
disposé à l'intérieur d'une gaine de blindage 33 réalisée
en un matériau conducteur de l'électricité, cette gaine
étant elle-même enfermée à l'intérieur d'une en~eloppe 34
de matériau isolant. La partie de connecteur 11 qui est
représentée sur la figure 2 comprend en outre deux capots
isolants 35 et 36 qui, prévus démontables, peuvent être
assemblés l'un à l'autre au moyen de vis 37. Ces deux
capots 35 et 36, qui sont pourvus chacun d'une patte
recourbée 38 pouvant être engagée dans un étrier 39 formé
par moulage sur le corps isolant 22, sont destinés à
protéger la portion terminale du câble multiconducteur
blindé 32 sur laquelle a été fixée la partie de
connecteur 11, en assurant, comme on peut le comprendre
d'après la figure 3, un renforcement de la rigidité
mécanique de cette portion terminale, ce qui réduit les
risques de désolidarisation du câble 32 et de la partie
de connecteur 11 lors des opérations répétées
d'accouplement et de désaccouplement de cette partie avec
la partie de connecteur 10. En outre, ces deux capots,
qui sont disposés de part et d'autre de cette portion
terminale du câble 32, comme on le voit sur la figure 3,
empêchent, lorsqu'ils sont assemblés l'un à l'autre, que
l'extrémité dénudée de la gaine de blindage 33 de ce
câble ne subisse, lors des manipulations de ce câble, des
déformations capables d'entrainer une mise en contact
2834~9~1
involontaire des fils conducteurs 31 les uns avec les
autres par l'intermédiaire de cette gaine 33.
Les figures 3 et 4 permettent de comprendre que, lors
d'une opération d'accouplement des deu~ parties de
connecteur 10 et 11, chacune des fiches creuses 24 de la
: partie 11 vient s'engager respectivement dans l'espace
libre de chacun des logements 13 de la partie 10, c'est-
à-dire dans la région du logement qui n'est pas occupée
par l'élément de contact 16 qui se trouve dans ce
logement, tandis que, simultanément, chacune des tiges 29
pénètre respectivement dans chacune des parties évidées
30 des éléments de contact 16. Afin de réduire l'effort
: nécessaire à cette opération, tout en assurant un bon
contact électrique entre chacune de ces tiges 29 et
chacun de ces éléments de contact 16, les logements 13,
les fiches creuses 24 et les éléments de contact 16 sont
dimensionnés de manière à ménager un faible jeu entre
chaque logement et chaque fiche creuse introduite dans ce
logement et entre chaque fiche creuse et chaque élément
de contact 16 introduit dns cette fiche creuse. .~u
contraire, les parties évidées 30 et les tiges 29 sont
réalisées de telle sorte que l'introduction d'une tige 29
dans une partie évidée 30 s'effectue avec un léger
frottement des surfaces de ces pièces qui sont mises en
contact. On peut observer, en comparant les figures 3 et
2~34~
-
16
4, que, à la fin de l'opération d'accouplement des deux
parties de connecteur 10 et 11, les faces d'accouplement
14 et 23 de ces deux parties se trouvent à proximité
immédiate l'une de l'autre. Afin d'éviter un
désaccouplement involontaire des deux parties de
connecteur 10 et 11, par exemple sous l'action des
vibrations engendrées, au cours du fonctionnement, par
l'appareillage 18 qui est enfermé à l'intérieur du
châssis 19, ces deux parties sont munies d'un dispositif
de verrouillage constitué, dans l'exemple décrit, par une
patte d'accrochage 45 (figure 1) qui, réalisée en un
matériau similaire à celui constituant le corps isolant
22, est fixée, de manière flexible, sur la face
supérieure 40 de ce corps 22, cette patte 45 étant
pourvue d'une ouverture 46 dans laquelle vient s'engager,
lorsque les deux parties de connecteur 10 et 11 sont
accouplées l'une à l'autre, un ergot 47 formé par moulage
sur la face supérieure de la partie de connecteur 10. La
patte 45 est solidaire d'une languette d'actionnement 48
qui, lorsque les deux parties de connecteur 10 et 11 sont
accouplées l'une à l'autre, permet à l'opérateur de
soulever la patte 45 pour dégager l'ergot 47 de
l'ouverture 46 et libérer ainsi la partie de connecteur
11 afin que celle-ci puisse être ensuite désaccouplee de
la partie 10. Un autre dispositif de verrouillage,
analogue à celui qui vient d'être décrit, est également
2Q3~9~
_
17
prévu sur la face inférieure 41 de la partie de
connecteur 11.
Les figures 1 et 2 montrent encore que le face latérale 42
du corps isolant 22 de la seconde partie de connecteur est
revêtue d'une feuille 50 qui, réalisée en un matériau
conducteur de l'électricité, est munie d'un évidement 51
dans lequel peut etre engagé, lorsque le capot 35 est
démonté, l'étrier 39 qui fait saillie sur cette face ~2.
L'évidement 51 est dimensionné de telle sorte que
l'engagement de l'étrier 39 dans cet évidement s'effectue
avec un très faible jeu, de sorte que la feuille 50 ne
peut se déplacer sur la face 42 sur laquelle elle a été
appliquée. Par ailleurs, cette feuille 50 est choisie
suffisamment mince pour que, une fois appliquée sur la
face ~2, elle ne gêne pas l'introduction, dans l'étrier 39
de cette face, de la patte recourbée 38 du capot 35, cette
introduction, qui a pour but d'assurer la solidarisation
du capot 35 avec le corps isolant 22, ayant en outre pour
effet d'empêcher le dégagement de la feuille 50 de cet
étrier. La feuille 50, qui a été ainsi positionnée sur la
face latérale 42, présente une partie libre 52 qui, à
partir de la face 27 du corps isolant 22, se prolonge au-
delà de ce corps, c'est-à-dire à droite du corps 22
représenté sur la figure 3, de manière à prendre place,
dans l'espace intérieur compris entre les deu~ capots
2~3~
18
isolants 35 et 36, contre la face interne du capot 35.
Cette partie libre 52 est connectée électriquement à la
gaine de blindage 33 du câble 32, cette opération de
connexion, réalisée par soudure, étant effectuée, soit
après que la feuille 50 ait été engagée, par son évidement
51, dans l'étrier 39 de la face 42, soit, au contraire,
avant que cette feuille ne soit engagée dans cet
évidement. La feuille 50 qui a été engagée dans cet étrier
présente en outre une partie flexible 53 qui, comme on le
voit sur la figure 3, s'étend le long du corps isolant 22,
vers la gauche de celui-ci, c'est-à-dire sensiblement en
direction de la première partie de connecteur 10, lorsque
la seconde partie de connecteur 11 est positionnée en vue
d'être accouplée à cette première partie de connecteur.
Dans la forme de réalisation illustrée par la figure 3,
cette partie flexible 53 présente, au voisinage de son
e~trémité 5~, une portion terminale 55 qui a été
légèrement pliée, dans un sens ayant pour effet d'éloigner
cette extrémité 54 du plan P de la face latérale 42, cette
portion terminale 55 formant avec ce plan P un angle B
inférieur à quatre-vingt di~ degrés. Dans un mode de
réalisation plus particulièrement avantageux, cet angle B
a une valeur pratiquement égale à quarante cinq degrés
Par ailleurs, comme on peut le comprendre en se référant
aux figures 3 et 4, la partie fle~ible 53 a une longueur
telle que, lorsque la partie de connecteur 11 est déplacée
- 20344~
19
pour 8tre accouplée à la partie de connecteur 10, la
portion terminale 55 de cette partie flexible arrive au
contact de la plaque d'enceinte 20 un peu avant que
l'opération d'accouplement des deux parties de connecteur
ne soit terminée. Au cours de ce déplacement, au fur et à
mesure que les faces d'accouplement 1~ et 23 des deux
parties de connecteur sont rapprochées l'une de l'autre,
cette portion terminale 55 est contrainte, après avoir
contacté la plaque d'enceinte 20, de glisser sur la face
externe de cette plaque, dans un sens tendant à l'éloigner
de l'ouverture 21, ce qui a pour effet de faire fléchir la
partie flexible 53, comme on peut le voir sur la figure ~.
En conséquence, à la fin de l'opération d'accouplement,
l'extrémité 54 de la partie flexible 53 se trouve
appliquée sur la plaque d'enceinte 20 avec une force dont
l'intensité est d'autant plus importante que la flexion
subie par cette partie flexible 53 est plus grande. On a
trouvé, en désignant par a la longueur, par b la largeur
et par e l'épaisseur de cette partie flexible 53,que
lorsque cette partie flexible subissait une flexion telle
que son extrémité 5~ se trouvait déplacée d'une distance f
par rapport à sa position d'origine, la force G avec
laquelle cette extrémité était appliquée sur la plaque
d'enceinte 20 était donnée sensiblement par l'expression :
G = Ee3fb . sin A
4a_
2~34~
E représentant la valeur du module d'élasticité du
matériau constituant la feuille 50 et A l'angle (indiqué
sur la figure 4) que forme la face latérale 92 avec le
plan tangent Q àla portion 56 de la partie flexible 53
qui est contiguë à la portion terminale 55 de cette
partie flexible. Dans le mode de réalisation qui est
illustré sur la figure 4, cet angle A a une valeur
voisine d'une vingtaine de degrés, de sorte que la valeur
de sin A est pratiquement égale à 0,~. La force G avec
laquelle la partie flexible de la feuille 50 est
appliquée sur la plaque d'enceinte 20 doit avoir une
valeur suffisante pour permettre d'assurer un bon contact
entre cette feuille 50 et cette plaque 20. Cependant il
lS convient que cette force ne dépasse pas une certaine
valeur limite au-dessus de laquelle l'opération
d'accouplement des deux parties de connecteur 10 et 11 se
révèlerait difficile pour l'opérateur. Afin de répondre à
ces conditions, on s'arrange pour que la valeur de cette
force G, exprimée en newtons, reste, préférentiellement,
comprise entre 0,02b et 0,12b, b représentant la
dimension, exprimée en millimètres, de l'extrémité 5~ de
cette feuille. C'est ainsi que, dans l'exemple décrit,
cette feuille 50 est réalisée en acier et présente ainsi
un module d'élasticité pratiquement égal à 25 000
daN/mm2. En outre, cette feuille a une épaisseur
-
~ 2û:~4494
21
pratiquement égale à 0,1 mm et une largeur b (figure 2)
pratiquement égale à 45 mm, tandis que la partie flexible
53 de cette feuille a une longueur pratiquement égale à
16 mm. Il faut également signaler que, dans l'exemple qui
est illustré par la figure ~, le déplacement f subi par
l'extrémité 54 de la partie flexible 53 est sensiblement
égal à ~,5 mm. Dans ces conditions, la force avec
laquelle cette extrémité est appliquée sur la plaque
d'enceinte 20 a pour valeur :
G = 25000 x (0,1)3 X ~,5 x ~5 x 0,1 = 14,8 x 10-2 daN
~ ~ (16)3
soit pratiquement : G = 1,5 ~ewton.
_On peut observer que, avec une force de cette valeur, le
contact entre la feuille 50 et la plaque d'enceinte 20 est
bien assuré, et cela d'autant plus que le frottement
exercé par l'extrémité 5~ de cette feuille, lors des
opérations d'accouplement et de désaccouplement des deux
parties de connecteur 10 et 11 a pour effet de nettoyer la
zone de cette plaque 20 qui est soumise à ce frottement,
en la d~barassant des traces de matière isolante qui
peuvent se former sur cette zone, ces traces pouvant etre,
par exemple, des traces d'oxydes. Ainsi, la feuille 50
réalise une excellente continuité entre la gaine de
2034~94
blindage 33 du câble 32 et la plaque d'enceinte 20 qui
participe au blindage du châssis métallique 19. Par
ailleurs, comme on peut le voir sur la figure 1, la
portion terminale de la feuille 50 peut être pourvue
d'échancrures 57 qui, pratiquées à intervalles réguliers
et orientées suivant une direction perpendiculaire à
l'e~trémité de cette portion terminale, permettent une
meilleure répartition de la force de contact tout le long
de cette extrémité.
La feuille conductrice 50 peut naturellement être réalisée
en un matériau conducteur, autre que l'acier, capable de
subir de petites déformations élastiques et de reprendre
sa forme initiale après la disparition de la force de
flexion. C'est ainsi, par exemple, que cette feuille
pourrait être réalisée en un alliage de cuivre au
béryllium. Dans ce cas, l'épaisseur de cette feuille est
pratiquement égale à 0,2 mm.
~fin d'améliorer encore la continuité du blindage entre
la gaine de blindage 33 du câble 32 et la plaque
d'enceinte 20, la face latérale 43 du corps isolant 22
est également munie, comme on le voit sur les figures 2,
3 et 4, d'une feuille de matériau conducteur 60, cette
feuille étant analogue à la feuille 50 et étant montée de
manière similaire à celle de cette dernière feuille.
2û34~9~
. ~_
Il est utile de signaler que, lorsque les deux parties de
connecteur 10 et 11 sont accouplées, la partie de
connecteur 11 a tendance à être écartée de la plaque
S d'enceinte 20 sous l'action des forces qui s'e~ercent sur
les portions terminales des feuilles 50 et 60. Cependant,
étant donné que ces deu~ parties de connecteur sont rendues
solidaires l'une de l'autre par l'un au moins des
dispositifs de ~errouillage qui ont été décrits plus haut,
ces deu~ parties ne risquent pas de se désacoupler aussi
longtemps que ces dispositifs de verrouillage n'ont pas été
débloqués par l'opérateur.
Dans les modes de réalisation qui sont représentés sur les
figures 1 et 2, les faces supérieure 40 et inférieure 41 du
corps isolant 22 ont chacune une largeur e qui est
relativement petite, cette largeur étant voisine de cinq
millimètres dans l'exemple décrit. Par suite, la surface de
chacune de ces deux faces est relativement faible et, de ce
fait, il n'est pas nécessaire de munir ces faces de
feuilles de matériau conducteur, les feuilles 50 et 60
étant en effet suffisantes pour assurer la continuité du
blindage de protection des circuits électriques contre les
effets des rayonnements électromagnétiques externes. ~u
contraire, dans d'autres modes de réalisation, tels que
celui qui est illustré sur la figure 5 par e~emple, le
~3~
2~
corps isolant 22 peut avoir une forme dans laquelle les
quatre faces 40, 41, 42 et 43 qui sont adjacentes à la face
d'accouplement de ce corps ont chacune des dimensions non
négligeables, c'est-à-dire au moins égales à quinze
millimètres par exemple. Dans ce cas, pour obtenir une
protection efficace contre les effets perturbateurs des
rayonnements électromagnétiques externes, il est nécessaire
de munir chacune de ces quatre faces d'une feuille de
matériau conducteur, certaines de ces feuilles, telle que
celle qui est désignée par la référence 80 sur la figure 5,
pou-ant être découpées de manière à laisser à découvert les
dispositifs de verrouillage dont sont pourvues les faces
sur lesquelles ces feuilles sont disposées. Le connecteur
électrique qui est représenté sur la figure 5 est plus
particulièrement destiné à assurer le raccordement d'un
câble multiconducteur blindé présentant une section
circulaire.
Il faut signaler encore que la portion terminale 55 de
chacune des feuilles de matériau conducteur peut avoir une
forme différente de celle qui est représentée sur les
figures 1 à 5. C'est ainsi que, dans la forme de
réalisation qui est illustrée sur la figure 6, la feuille
qui est montée sur la face 42 de la partie de
connecteur 11 comporte, au voisinage de son extrémité 54,
une portion terminale 55 qui est repliée de manière que sa
_ ~0344~g
section droite ait pratiquement la forme d'un U, ce
présentant deu~ branches 70 et 71 orientées sensiblement
suivant une direction parallèle au plan de la face 42, ces
deux branches étant réunies par une base 72 qui, lorsque
les deux parties de connecteur 10 et 11 sontaccouplées
vient au contact de la plaque d'enceinte 20.
Dans la forme de réalisation qui est illustrée sur la
figure 7, la portion terminale 55 de la feuille 50
présente une section droite qui a également la forme d'un
U, mais avec cette différnce que les deux branches 70 et
71 de ce U sont orientées sensiblement suivant une
direction perpendiculaire au plan de la face 42. On peut
voir, sur la figure 7, que la branche 70, qui est la plus
éloignée de l'extrémité 54 de la feuille 50, est en effet
pliée pratiquement à quatre-vingt di~ degrés par rapport
au restant de cette feuille, et que la branche 71, qui
est parallèle à cette branche 70, vient au contact de la
face externe de la plaque d'enceinte 20 lorsque les deux
parties de connecteur 10 et 11 sont accouplées.
Dans la forme de réalisation qui est illustrée sur la
figure 8, la portion terminale 55 de la feuille 50
présente une section droite qui a sensiblement la forme
d'un V, ce V présentant deux branches 70 et 71 qui
forment entre elles un angle C dont la valeur est
203~
26
comprise entre 60C et 75. En outre, la branche 71 qui
est la plus proche de l'extrémité 54 de cette feuille 50,
forme avec la plaque d'enceinte 20, lorsque les deux
parties de connecteur 10 et 11 sont accouplées, un angle
D dont la valeur est comprise entre 15 et 25.
Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux
Modes de mise en oeuvre décrits et illustrés qui n'ont
été donnés qu'à titre d'exemple. Au contraire, elle
comprend tous les moyens constituant des équivalents
techniques de ceux décrits et illustrés, considérés
isolément ou en combinaison, et mis en oeuvre dans le
cadre des revendications qui suivent.