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2 0 ~ 2
DISPOSITIF POUR PASSER UN ORGANE DE PREHENSION D'UN FIL DANS
LE CHAS D'UNF AIGUILLE A COUDRE ~T APPLICATION DE CE DISPOSITIF
La présente invention a pour objet un dispositif pour pas-
ser un organe de préhension d'un fil dans le chas d'une aiguille
coudre fixee sur un organe-support et une application d'un tel
dispositif.
Elle vise ~ o~frir à l'usager un moyen d'utilisation sim-
ple, au r~sultat fiable, pour lui permettre de procéder ~ l'en-
filage d'un fil dans le chas d'une aiguille ~ coudre , qu'il
s'ag;sse d'une aiguille pour la couture à la main ou, au con-
traire, d'une aiguilla de machine à coudre, piqueuse droite ou
zig-zag par exemple, voire d'une aiguille de machine à broder.
On a déià propos~ une quantité innombrable de moyens desti-
nés ~ cet usage, du plus simple, tel une boucle métallique sou-
ple que l'on engage dans le chas de l'aiguille et dans l'ouver-
ture de laquelle on passe le fil à enfiler qu'on entraîne au
travers du chas en extrayant la boucle de celui-ci, au plus com-
pliqué englobant notamment des injecteurs ou des suceurs pneuma-
tiques devant permettre, les premiers, de propulser le fil dans
le chas par des jets d'air comprimés et, les seconds, d'aspirer
un tel fil au travers du chas. Le brevet US 4,381,021 montre un
dispositif de ce type.
D'autres constructions, telles celles divulguées par les
brevets US 2,707,448, US 2,910,029~ US 4,651,660 ou GB 1,184,085
par exemple, plus particulièrement destinées à des machines à
coudre, ont fait appel à des moyens mécaniques les plus divers
faisant notamment emploi d'un crochet destiné à atre engagé mo-
mentanément au travers du chas de l'aiguille pour saisir le fil
ot pour l'enfiler dans celui-ci par déplacement de ce crochet
dans une di rection de sens contraire au précédent.
.~lalgr~ une structure souvent compliqu~e, ces constructions
pr~sentent toutes le m~me défaut: aucune d'entre elles ne per-
met, ~ l'usager, de 'sentir si le crochet passe librement dans
l'ouverture du chas ou si, au contraire, par exemple parce qu'il
a ~té l~g~rement plié par inadvertance ou parce que l'aiguille a
.
.
~ .
'' 2 ~ 2
été soit déformée, soit mal positionn~e dans son organe-sup-
port, il vient buter contre le corps de l'aiguille et risque de
se dét~riorer encore plus, voire de casser, si le processus
d'enfilage se poursuit.
Par ailleurs, on ne connaft pas, à ce jour, de dispositifs
au fonctionnement et à la structure suffisamment simples et fia-
bles pour pouvoir ~tre mis en oeuvre avec sûreté même par des
personnes handicap~es de la vue et/ou dans leurs capacit~s mo-
trices. Cela est vrai aussi bien dans le cas de l'enfilage d'ai-
guilles ~ utilisation manuelle que dans celui d'aiguilles de ma-
chines ~ coudre.
Le dispositif dont les caractéristiques sont explicitées
dans la revendication 1 et suivantes permet précisément d'obvier
aux inconvénients présentés jusqu'ici par les dispositifs simi-
laires offerts sur le marché.
Dans une application essentielle mais non exclusive, le
di~positif selon l'invention peut faire partie int~grante d'une
m~ehine ~ coudre, fût-elle de type industriel ou à usage ména-
gar.
Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple non
limitatif, une forme d'exécution et une variante d'un dispositif
selon la présente invention, ainsi que deux applications de ce
dispositif ;
les figur~s 1A à lE sont des vues en élévation latérale et coupe
verticale partielle du dispositif, dans cinq positions successi-
ves de travail;
les figures 2A et 2B sont des vues agrandies, en coupe verticale
partielle, de la portion inférieure des figures lA et 1B respec-
tivement;
la figure 2C est une vua de ~ de la fig~re 3, correspondant ~ la
portion inferieure de la figure lC et montrant divers éléments
illustres par les figures 2A et 2B, dans une autre position de
fonctionnement du dispositif;
., . , , : .
; ~ ': : :
'' ', ~:
--' 2 ~ 1 2
la figure 3 est une coupe selon III-III de la fi~ure 2C;
la figure 4 est une vue de B de la figure 2~;
la figure 5 une él~vation, vue de C, avec arrachement partiel,
de l'ensemble illustré sur la figure 4;
les figures 6A, 7A, 8A et 9A sont des vues sch~matiques partiel-
les montrant l'évolution de la forme de la port-ion de fil ~ en-
filer dans le chas d'une aiguille, au cours de diff~rentes éta-
pes d'une opération d'enfilage;
les figures 6B, 7B, 8B et 9B montrent, en plan, comment se pré-
sentent les éléments représent~s aux figures 6A ~ 9A;
les figures 7C, 8C et 9C sont des vues agrandies d'un détail des
figures lB, lC et lD respectivement;
la figure lO est une vue partielle, de D, de la portion infé-
rieure de la figure lE, représentée à plus grande échelle.
la figure 11 est une vue du dispositif, semblable à la figure 4,
mais dans une autre position de fonctionnement, appliqué ~ un
outil ~ main;
la figure 12 est une vue du dispositif, semblable à la figure
1a, appliqué à une machine à coudre;
la ~igure 13 est une vue en él~vation latérale d'une variante de
ce dispositif;
la figure 14 est Une vu9 de cette variant0 semblable à la figure
13, appliquee à une machine ~ coudre.
Le dispositif repr~serlk~ aux dessins est plus particuli~re-
ment destiné ~ permettre d'enfiler un fil dans le chas d'une ai-
guille de machine ~ coudre. Il est toutefois en~endu que les or-
:, ' '- . : , '
.' ~ . .
'
. .
2 ~ 5 1 2
ganes qui le constituent pourront, dûmen~ modifi~s, ~tre in~é-
grés dans un dispositif d'usage plus général, permettant par
exemp1e de proceder à l'enfilage de fil dans le chas d'aiguilles
usuelles.
Ce dispositif est tout entier ~ixé sur un support tubulaire
1 constitué, en l'occurence, par la barre-aiguil 1Q d'une machine
coudre, pour couture droite et/ou zig-zag par exemple.
A son extrémité inférieure, cette barre-aiguille porte une
t~te ~ ~ laquelle vient se fixer amoviblement un organe-support
3 pour une aiguille 4. L'ensemble fonctionnel englobant ces élé-
ments fait l'objet d'un brevet antérieur de la déposante (dde CH
3743~89-~) auquel on se reportera pour plus de d~tails.
A l'intérieur du support 1 est monté coulissant un élément
tubulaire 5 dans lequel est disposée une tige 6, également cou-
lissante et reliée par son extrémité supérieure, ~ un ressort 7
lui-même fixe en 8 au support 1 (fig. lA et 2A).
L' ~lément tubulaire 5 présente une fenêtre longitudinale
5A, s'ouvrant au droit d'une rainure 6A de la tige 6 et qui est
traversee par une goupille lA, solidaire de la portion inférieu-
re de la tête 2 et du support 1 et engagée, par ailleurs, dans
cette rainure 6A.
Comme on le voit plus distinctement sur les figures 2C et
3, le support 1, l'élément tubulaire 5 et la tige 6 traversent
enti~rement la t~te 2: le premier et le second de ces éléments
s'ouvrent donc en-dessous de cette tête.
Sur sa partie inférieure, le dispositif représenté porte un
bo~tier 9 formé, d'une part, par deux coquilles 10 et 11, assem-
bl~es par des vis 12a et 12b (fig. 3 à 5) et qui sont rendues
solidaires de l'élement tubulaire 5 grâce à une goupille 12c en-
gagée dans un passage lOa de la coquille 10 ainsi que dans une
ouverture 5b traversant la paroi de cet ~l~ment e~, d'autre
part, par le fond, 13a, d'une ceinture 13, en forme de U, dont
l'ut;lité apparaîtra par la suite et qui est rendue solidaire de
la tige 6 par une vis 14a (fig. 2A ~ 2C). Cette ceinture 13 est,
par ailleurs, rattachée à la coquille 11 du boîtier 9 par un
ressort 15 ~ixé en position légèrement tendue, respectivement à
cette coquille, en 15a, et à la ceinture, en 15b.
2 ~
.,
A relever que ce ressort est tel que l'effort nécessaire
pour déplacer la ceinture 13 vers le bas, au dessinl c'est-à-di-
re pour séparer cette ceinture du re3te du boîtler 9, par exem-
ple pour la conduire de la position visible sur la figure 2A
dans celle illustrée sur la figure 2C, est sup~rieur ~ celui qui
est n~cessaire pour entraîner la tige 6, également vers le bas,
au dessin, à l'encontre de l'action du ressort 7~
Il s'ensuit que, si rien ne s'oppose au coulissement de
l'elément tubulaire ~ dans le support 1, toute traction vertica-
le, vers le bas de la figure, exercée sur la ceinture 13, se
traduira par un déplacement correspondant de l'ensemble du boî-
tier 9, cette ceinture entrainant l'assemblage des coquilles 10
et 11, par l'interm~diaire du ressort 15 et déplacement axial de
la tige 6 et de l'élément 5 ~ l'intérieur du support 1.
D~s que le bord supérieur de la fente 5A de l'élément 5
rencontre la goupille lA, le coulissement de cet élément dans le
support 1 s'interrompt de sorte que les deux coquilles 10 et 11
du boltier 9 s'immobilisent alors que la ceinture 13 et la tige
6 dont elle est solidaire sont susceptibles de continuer leur
course, par coulissement de cette tige 6 dans l'él~ment tubulai-
re 5 et à l'encontre de l'action conjuguée du ressort 7 et du
ressort 15 (fig. 2C), celui-ci se tendant de plus en plus au fur
et à mesure que la ceinture 13 s'~carte de l'assemblage des co-
quilles 10 et 11. On verra ci-après que la ceinture 13 ne peut
être conduite, au plus, que dans la position basse visible aux
figures lC et 2C du dessin.
Comme on le voit plus particulièrement sur les figures 2C,
3 et 4, la coquille 10 du boîtier 9 est creus~e par ~n passage
traversant 16, de section sensiblement rectangulaire, s'étendant
perpendiculairement ~ l'él~ment ~ et formant glissière pour un
coulisseau 17 auquel est fixée, par une vis 18a, une plaquette
18b portant un crochet de préhsnsion 18.
Ce coultsseau 17 présente, montée ~ proximité de son extr~-
mité gauchQ~ au dessin, uns gouPill~ 17a 0ngag~e ~ans une ~lis-
sière à profil fermé l9 creusée dans une plaquekte verticale 20
fixée, par une vis 14b et dans sa zons 20a (fig. 3), sur la par-
tie 13a de la ceinture 13 (fig. 2A).
2041~1~
Comme on le voit au dassin, la glissière 1g est constitu~e
par une rainure formant came définissant, pour la goupille 17a,
un circuit fermé en forme de parallèlogramme dont deux côtés,
19a et 19b, sont sensiblement parallèles ~ l'axe longitudinal
des élements 1, 5 et 6 déj~ cités, l'extrémité inférieure du cô-
té l9a étant plus proche de la partie 13a de la ceinture 13, au
dessin, que ne l'est l'extrémit~ homologue du c6t~ lsb de la
glissière 19. La largeur de celle-ci est lég~rement supérieure
au d;amètre de la goupille 17a, ce qui permet un certain ébat
axial du coulisseau 17 quelle que soit la portion de la glis~iè-
re 19 qui est en prise avec cette goupille.
La position de la glissière 19 dans le boî~ier 9 est telle
que, tant que le ressort 15 est dans un état correspondant à ce-
lui illustré aux figures 2A et 2B, c'est-à-dire tant que la
ceinture 13 et les deux coquilles 10 et 11 sont jointives (fig.
lA et lB, 2A et 2B), la goupille 17a se trouve ~ l'extrémit~ in-
~rieure du côté 19a de la glissière 19 de sorte que le coulis-
se~u 17 occupe la position extr~me gauche au dessin et que le
crochet 18 est en retrait par rapport ~ l'aiguille 4.
Il convient, à ce point, de relever que la longueur de la
fente 5A ménagée dans l'élément tubulaire 5 Pst choisie telle
que, lorsqu'on écarte le boîtier 9 de sa position supérieure, de
repos, correspondant à un appui de ce boîtier contre la tête 2,
(fig. 1A et 2A) en l'abaissant à l'encontre de l'action du res-
sort 7, de la manière déjà décrite, la course du bo~tier est in-
terrompue par rencontre du bord sup~rieur de la fente 5a avec la
goupille ~A à un niveau tel que le crochet 18 ~ixé au coulisseau
17, se trouve très exactement en face du chas c de l'aiguille 4
(fig. 1B et 2B), en retrait par rapport à celui-ci.
Si on continue d'exercer une traction sur la ceinture 13,
celle-ci se sépare de l'assemblage des coquilles 10 et 11 puis-
que l'~l~ment tubulaire auquel elles sont fix~es est retenu par
la goupi11e lA et le ressort 15 commence à s'allonger~
Il s'ensuit que la glissi~re 19 se déplace verticalement
~ers le bas du dessin. Tant que la goupille 17a est en prise
avec le côte l9a de la glissière, le coulisseau 17 reste immobi-
le dans sa première position limite, de retrait du coulisseau et
, ~
'
20a~ 2
du crochet 18 qui lui est associé.
Lorsque la goupille 17a entre ~n contact avec le bord sup~-
rieur du c~té l9d de la glissi~re ls, celle-ci exerce sur cette
goupille une poussée dirigée de gauche à droite au dessin de
sorte que la goupille va être entraînée vers la droite et, avec
elle, le coulisseau 17 et le crochet 18, cela jusqu'à ce que la
goupille 17a vienne se trouver dans le coin supérieur droit de
la glissière 19, soit pratiquement à l'extrémité supérieure du
second côtb vertical, 19b, de la glissière. Dès lors, il devien-
dra impossible de continuer à entraîner la ceinture 13 vers le
bas, la goupille 17a jouant alors le r~le d'organe de butée en
cooperation avec la glissière 19.
Dans cette position des eléments décrits, le coulisseau 17
occupe sa seconde position limite, extrême droite, dans laquelle
sa portion recourbée, fonctionnellement active du crochet 1a se
trouve avoir déjà traversé le chas c de l'aiguille (figures lC
et 2C).
Si 'I'on abandonne alors la ceinture 13 du boîtier 9 à l'ac-
tion du ressort 15, la goupille 17a et donc le cowlisseau 17 de-
meureront immobiles tant que cette goupille sera en prise avec
les bords du côté l9b de la rainure 19.
Cette goupille 17a et le coulisseau 17 seront par contre
entrafnés vers la gauche au dessin, pour rejoindre leur position
première, dès que la goupille entrera en contact avec le bord
inférieur du côté l9c de la glissière.
On voit donc que la longueur de la course du coulisseau 17
entre ses deux positions limites est sensiblement égale à l'é-
cart s~parant les axes longitudinaux des côtés verticaux 19a et
l9b de la glissière 19.
Bien que, dans le cas représenté, cette pente soit identi-
que pour chaque côt~ l9c ou 19d et que la longueur des côkes
vcrticaux, l9a et 19b, de la glissibre 19 soit elle aussi iden-
tique pour les deux côtés, on pourrait fort bien envisager, dans
des variantes, de faire usage d'une glissière 19 qui ne serait
plus un parall~logramme mais un trapèze, par exemple. Dans un
tel cas, les vitesses de déplacement du coulisseaw 17 seraient
différentes selon la direction de son mouvement.
;
2 Q ~ 2
A la limite, la glissière 19 pourrait même etre formée par
une simple fente inclin~e, par rapport à l'axe longitudinal de
la barre-aiguille, que la goupille 17a parcourrait successive-
ment dans un sens et dans l'autre.
Il convient, à ce point, de relever que, en position de re-
trait du coulisseau 17 et, donc, du crochet 18~ celui-ci est
tout entier logé dans une rainure de section rectangulaire 21,
formant "fourreau", creusée dans la coquille 11 du boitier 9
(~igures 3 et 4). Ainsi, ce crochet est-il entièrement protégé
tant que le dispositif représenté n'est pas utilisé.
Comme on le voit plus particuli~rement sur les figures 4 et
5, la ceinture 13 enveloppe une partie de la face inférieure et
des deux faces latérales de l'assemblage des coquilles 10 et 11
que comporte le boftier 9. A l'extrémité supérieure des branches
du U de cette ceinture est fixé, par exemple par soudags, un é-
trier 22 formé de deux pattes latérales 22a et ~2b et d'une bar-
re de liaison 22c. I.es pattes 22a et 22b présentent un profil en
formQ de V très ouvert.
C~t ~trier est disposé sur la ceinture 13 sensiblement au
niveau de l'extrémité supérieure de la glissièra ~9 de sorte que
le fond de l'ouverture du V des pattes 22a et 22b se trouve lé-
gèrement en-dessous de cette extrémit~ de la glissière, sensi~
blement à mi-hauteur de la partie l9b de celle-ci. De plus. le
fond de l'ouverture du V des pattes 22a et 22b est sensiblement
coplanaire avec l'axe longitudinal de l'aiguille à coudre 3.
Ainsi que cela va maintenant être illustré en se référant
aux figures lA à 1E ainsi qu'aux figures 6A à 10, notamment, le
dispositi~ décrit permet d'introduire et d'extraire facilement
un crochet, tel le crochet 18, "dans" et "du" chas d'une aiguil-
le ~ coudrQ~ La présence, la position et la conformation parti-
culières de l'étrier 2~ permettent, de plus, de faire en sorte
que, lors du déplacement axial du crochet vers le chas, au tra-
vers de celui-ci et ensuite de son retour en arrière, dans la
position limite gauche du coulisseau 17 (fig. 2B~, il soit pos-
si~le d'obtenir que le crochet 18 saisisse tout ~il qu'on pose-
rait en position tendua sur les pattes 22a et 22b de l'~trier,
plus précisément dans l'ouverture du V que forme chacune de cel-
. . .
~:
.
~041~~ ~
les-ci, ~t qu~il entraîne de droite ~ gauche au dessin pour eF-
fectuer son enfilage dans le chas c de l'aiguille.
Sur la fig. lA, le dispositi~ dé~rit est r~présenté au re-
pos, le boîtier g se trouvant dans sa position la plus é~ev~e,
en contact direct avec la tête 2 à laquelle est fixé l'organe-
support 3 et l'aiguille 4.
Le fil f que l'on désire enfiler dans le chas c de l'ai-
guille est plac~ sur les pattes 22a et 22b (fig. 6A) et en ap-
pui, par la portion intermédiaire de son segment compris entre
les pattes, contre l'organe-support 3 (~ig. 6B). Comme on le
voit sur les figures lA, 6A et 6B, ce segment de fil s'étend
alors à un niveaù supérieur à celui de la trajectoire du crochet
18.
On exerce ensuite une traction dirigés vers le bas de la
figure, simultanément sur les deux brins du fil s'étendant de
part et d'autre de l'étrier 22, de manière ~ provoquer le cou-
lissement de l'el~ment tubulaire 5 à l'intérieur de la barre-
a;guilla l, à l'encontre de l'action du ressort 7, et, simulta-
nément un déplacement correspondant de la tige 6 et donc de
l'ensemble du boîtier 9.
Le mouvement de l'élément tubulaire 5 et de l'assemblage de
coquilles lO et 11 du boîtier 9 qui lui est associé s'interrompt
dès lors que le bord supérieur de la fente 5A de l'élement 5
vient en contact avec la goupille lA.
A cet instant, les divers organes du dispositif d~crit oc-
cupent la position de la figure lB. On voit sur cette figure, et
plus distinctement sur l'agrandissement de la fig 7C, que le fil
f est en appui sur l'aiguille 4 (fig. 7B) et que le crochet 18
se trouve alors au niveau du chas c de l'aiguille. On rappellera
quQ~ à ce moment là, la goupille 17a solidaire du coulisseau 17
est en prise avec l'extr~mité inf~rieure du c8té 19a de la glis-
si~re 19 (fi~. 2A).
Une fois l'assemblage des coquilles 10 et 11 du boîtier 9
empêcilé de se deplacer axialement, la ceinture 13 continue de se
mouvoir verticalement, la tige 6 coulissant ~ l'int~rieur de
l'~lément tubulaire 5 à l'encontre de l'action du ressort 7 et
egalement du ressort 15.
.
,
2041612 ':
Tant que la youpille 17a demeure en prise avec le c~té 19a
de la glissière 19, le coulisseau 17 demeure immobile dans sa
posi~ion extrame gauche correspondant à celle de la ~igure 2B,
par exemple; par contre l'étrier 22 est descendu d'une hauteur
correspondant sensiblemen~ à la longueur du côt~ l9a de la glis-
sière l9. Il occupera, de ce fait, une position intermédiaire
telle que le fond du V des pattes 22a et 22b se trouve environ
la hauteur du chas c de l'ai~uille 4.
Le déplacement du coulisseau 17 de gauche à droite, en di-
rection du chas de l'aiguille, d~bute dès lors que la goupille
17A entre en prise avec le côté inclin~ l9d de la glissière 19
et se termine lorsque ce-tte goupille atteint l'extrémité droite
de ce côté 19d.
Pendant ce d~placement, le crochet 18 traverse le chas c de
l'aiguille 4 et l'étrier 22 continue de descendre jusqu'au point
où le fond du V des deux barrettes 22a et 22b vient se trouver à
un niveau inférieur à celui du crochet 18, alors que celui-ci
n'a pas encore traversé complbtement le chas: de ce fait, au
terme de ces d~placements du crochet et de l'étrier, le seg-
ment de fil f reposant sur l'étrier 22 se trouve alors en des-
sous du crochet 18.
Pour que le crochet 18 puisse saisir ce fil, il suffit de
relâcher la traction verticale exercée sur celui-ci, de part et
d'autre de l'étrier 22, de sorte que la ceinture 13 va remonter
en direction de l'assemblage des coquilles 10 et 11 sous l'ac-
tion de rappel développée par les ressorts 7 et 15.
Dans un premier temps, c'est-à-dire tant que la goupille
17a demeure en prise avec le côté vertical 19b de la glissière
19, seul l'étrier 22 va se mouvoir, le coulisseau 17 restant im-
mobile dans sa position extreme droite au dessin: le segment de
fil f compris entre les pattes 22a et 22b de l'~trier va venir
en appUi contre le dessous du corps du crochet l~, par sa partie
mediane et prendra une forme en V telle celle visible sur la
fig~ 9A.
Dès que la goupille 17a va venir en prise avec le côté in-
clin~ l9c de la glissi~re 19, lo coulisseau 17 commence son mou-
vement vers la gauche, de retrait du crochet 18. Celul-ci va
:~
, ~
~,
,-: . ,, , :
11 20~12
alors se saisir du fil f et l'entraîner au travers du chas c de
l'aiguille 4 (fig. lD et 9C).
Le coulisseau 17 atteint sa position extrême gauche lorsque
la goupille 17a se retrouve dans sa position de d~part (fig.
1D), c'est-à-dire dès que cette goupille a termin~ sa migration
de droits à gauche, au dessin, au contact du côté incliné l9c de
la glissière 19.
Il en est ainsi lorsque l'assemblage des coquilles 10 et 11
et la ceinture 13 sont à nouveau jointifs pour former le bo~tier
9, c'est-~-dire d~s que le ressort 15 reprend l'état de moindre
tension dans lequel il apparait sur les figures 2A et 2B, notam-
ment.
A partir de ce moment, comme la traction exercée sur le fil
f est rel~chée, l'ensemble comprenant le boîtier 9, la tige 6 et
l'elément tubulaire 5 retourne dans sa position de départ, sous
l'action du ressort 7, c'est~à~dire dans la position dans la-
quelle le boîtier 9 appuie contre la tête 2 de fixation de l'ai-
guille 4 sur la barre-aiguille l.
Comme on le voit distinctement des ~ig. 1E et 10, le seg-
ment de fil f s'étendant entre les barrettes 22a et 22b de l'é-
trier 22 forme maintenant une boucle de longueur relativement
grande dont la portion extrême est retenue par le crochet 18,
s'étendant entre ce crochet et les barrettes 22a at 22b en pas~
sant par le chas c de l'aiguille 4.
Dans l'hypothèse où la portion du fil reposant sur la bar-
rette 22a de l'étrier 22 est directement rattachée à une bobine
d'alimentation en fil de l'aiguille à coudre 4, et où celle re-
posant sur la barrette 22b est adjacente ~ l'extrémité libre de
ce fil, on voit qu'il va suffire à I'usager de couper par exem-
ple le brin droit de la boucle de fil comprise entre le chas c
de l'aiguille et le crochet 18 pour que la machine à coudre soit
pr~te à fonctionnsr, le fil de couture étant enfilé et présen-
tant, au-delà du chas, une amorce dont la longueur pourra ~tre
accrue par traction sur le fil et qui sera suffisante pour atre
saisie par le crochet de formation du point de couture dont ~st
pourvue la machine.
Le dispositif décrit est donc d'un fonctionnemant particu-
-:
2~fil2
12
lièrement simple et très fiable. De ce fait, il peut être utili-
sé tr~s facile~ent même par des personnes malvoyantes, pour les-
quelles l'enfilage d'un ~il dans le chas d'une aiguille consti-
tue une difficulté quasiment insurmontable ou même par des han-
dicapés ou des personnes âg~es affectées de tremblements parti-
culièrement intenses.
De plus, on relèvera que, comme l'effort nécessaire à la
mise en oeuvre du dispositif décrit lui est transmis par le fil
m~me devant être enfilé dans le chas de l'aiguille, si le cro-
chet 18 vient buter contre l'aiguille, notamment parce que la
crochet et/ou l'aiguille ont été déformés de façon indue, et si
l'usager continue à exercer une traction sur le fil, ce fil va
casser avant que ne puisse se produire une déformation supplé-
mentaire de ces eléments.
L'invention n'est bien entendu pas limités à ce qui a ~té
repr~sent~ ou décrit.
Parmi les variantes d'exécution et d'application possibles
on citera, par exemple :
Comme illustré par la figure 13, le bo~tier 9' du disposi-
tif pourrait être monté sur un support tubulaire 23 distinct
jouant le même rôle que celui de la barre-aiguille 1 dans la
forme d'exécution des figures 1 à 10 et cinématiquement solidai-
re de la barre aiguille 1'. Les éléments tubulaires télescopi-
ques 5 et 6 qui ne sont pas visibles sur la figure 13 sont donc
montés à l'intérieur du support tubulaire 23 et la butée 1A est
solidaire de ce même support tubulaire 23. Le fonctionnement du
dispositif est par ailleurs en tout point identique ~ celui d~-
crit en relation avec les figures 1 ~ 10 aux quelles on pourra
se reporter. La figure 14 illustre une application de la varian-
te de la figure 13 à une machine ~ coudre 24.
La figure 12 représente la forme d'exécution du dispositif
illustré aux figures 1 à 10 monté sur la barre-aiguille 1 d'une
machine à coudre 25. On distingue sur cette figure le bo7tier 9
ainsi que la partie de l'étrier 22 qui fait saillie à droite de
ce boftier pour recevoir le fil ~ en~iler ~ans le chas d~ l'ai
guille 4.
Le dispositif décrit pourrait faire l'objet d'une utilisa-
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13
tion autre que celle dans laquelle il est associé à une machineà coudre. Il pourrait en effet ~tre employ~ de fa~on autonome
pour enfiler un fil dans une aiguille de couture ~ la main. Un
tel dispositif est illustré par la ~igure 11. On voit dans cette
figure que le support tubulaire 1 est fixé à un manche 26, la
reste du dispositif étant montr~ comme illustr~ par la figure 4
sauf que la ceinture 13 et l'étrier 22 sont repr~sent~s avant le
coulissement de l'élément tubulaire 5 dans le support 1 et du
boft;er 9 à l'encontre des ressorts 7 et 15.
Parmi les autres variantes non représentées, on peut encore
indiquer que :
- le ressort de rappel 7 pourrait fort bien ~tre relié
l'élément tubulaire 5 et non à la tige 6;
- la glissière 19 pourrait être cinématiquement solidaire
du coulisseau 17 et la goupille 17a de la ceinture 13, étant
entendu que le profil de cette glissière devrait alors pr~senter
une forme symétrique de celle illustrée aux dessins;
- le crochet 18 pourrait ~tre remplac~ par tout aukre orga-
ne de préhension adéquat. Il pourrait par exemple s'agir d'une
fourche qui procèderait à l'enfilage en poussant le fil vers et
au travers du chas.
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