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2~3027
La présente invention concerne les appareils
de voie pour véhicules guidés et plus spécialement
guidés par une voie de guidage à ornière distincte du
chemin de roulement sur lequel circulent des roues
assurant la sustentation verticale du véhicule.
Plus particulièrement, l'invention concerne
un a.iguillage pour voie de guidage à ornière qui est
constitué d'un châssis d'aiguillage formé à partir de
deux contre-aiguilles fixes et de deux lames
d'aiguilles partiellement mobiles.
Les véhicules de transport qui se déplacent
sur des chemins de roulement sur lesquels circulent
des roues supportant le véhicule dont le guidage est
assuré par des galets qui suivent une voie de guidage
à ornière sont connus. Pour ce type de véhicules, les
aiguillages classiques utilisés pour les moyens de
transport à voies ferrées classiques ne sont pas
utilisables tels quels. En effet, cela nécessiterait
de mouvoir des pièces pesantes et encombrantes dont la
durée de manoeuvre serait relativement longue et
nécessiterait des efforts importants.
Un type de solution d'un aiguillage pour
voie de guidage à ornière est, par exemple, décrit
dans le brevet français 2 307 639. L'aiguillage décrit
dans ce document est constitué, essentiellement, d'un
sous-ensemble fixe dont les faces verticales internes
en regard constituent les faces externes des ornières
de guidage et d'un sous-ensemble mobile, manoeuvrable
à la manière des lames d'aiguilles d'un aiguillage
traditionnel, dont les faces verticales externes
opposées servent de faces internes pour les ornières
de guidage qui orientent, suivant une direction ou une
autre, un galet de guidage indépendamment de toute
action sur des roues servant à la sustentation du
~ ~302 1
véhicule. Comme il est exposé dans ce document, le
sous-ensemble fixe est constitué d'une seule entité
faite en acier moulé, venue de fonderie, et comportant
en elle-même des parties servant au support glissant
du sous-ensemble mobile et des parties servant à l'en-
castrement du sous-ensemble mobile ainsi que des par-
ties permettant la fixation des systèmes de commande,
d'enclenchement et d'immobilisation du sous-ensemble
mobile dans chacune des positions qu'il peut prendre.
I,'obtention de pièces complexes venues di-
rectement de fonderie exige au préalable la fabrica-
tion de moules qui doivent être, bien s~r, adaptés à
cha~ue type d'appareil qu'il faut fabriquer. Il faut
donc disposer d'une collection de moules pour obtenir
des déviations à droite et des déviations à gauche,
par exemple.
Outre le fait qu'il est nécessaire de dispo-
ser d'une collection de moules importante, le cycle de
fabrication de pièces moulées est particulièrement
long et délicat.
On comprend donc que si cette solution
donne, en général, techniquement satisfaction, elle
est d'une mise en oeuvre coûteuse, pénible et
difficile.
Le but de l'invention est de remédier à la
plupart des inconvénients précédemment rappelés briè-
vement par la mise en oeuvre d'une technique de fa-
brication mécano-assemblée ou mécano-soudée qui permet
d'obtenir rapidement et avec un très petit nombre de
constituants élémentaires des aiguillages de diffé-
rents types pour voie de guidage à ornières.
L'invention a pour objet un aiguillage pour
voie de guidage à ornière constituée de deux rails
latéraux ayant de préférence chacun un patin, une âme
~3~2r~
et un champignon entre les flancs en vis-à-vis et
écartés desquels peut circuler librement un galet
monté sur un véhicule à diriger par cette voie, où cet
aiguillage destiné à être porté par des traverses ou
analogues, a un châssis d'aiguillage formé à partir de
deux contre-aiguilles fixes et de deux lames
d'aiguille partiellement mobiles qui ont chacune une
pointe et un talon et qui sont disposées entre ces
contre-aiguilles de manière que leurs talons soient
immobilisés et que leurs pointes puissent être
déplacées simultanément par flexion des lames d'ai-
guille afin qu'alternativement l'une ou l'autre de
celles-ci soit appliquée sur l'un ou l'autre de ces
contre-aiguilles pour, à partir d'un itinéraire prin-
cipal, donner accès à un itinéraire direct ou à unitinéraire dévié. L'aiguillage selon l'invention est
caractérisé en ce qu'il comprend un châssis constitué,
entre autres, d'une platine terminale simple de pointe
mécano-assemblée ou mécano-soudée pour maintenir les
contre-aiguilles ayant leur origine sur l'itinéraire
principal, d'une platine terminale double de talon
mécano-assemblée ou mécano-soudée pour maintenir -~
chacun des deux couples contre-aiguille-talon de lame
d'aiguille de chacun des itinéraires direct et dévié,
des entretoises pour tenir écarté s les contre-ai-
guilles de l'itinéraire principal et les couples
contre-aiguille-talon de lame d'aiguille de chacun des
itinéraires direct et dévié, des selles pour supporter
ces cvntre-aiguilles et/ou lames d'aiguille, des bu-
tées intérieures placées entre les lames d'aiguille àproximité de leur talon et portées par des selles, et
des butées extérieures placées entre les contre-ai-
guilles et lames d'aiguille à proximité de leur pointe
et portées par les contre-aiguilles.
2~43~27
D'autres caractéristiques de l'invention
ressortiront de la lecture de la descriptlon et des
revendications qui suivent, et de l'examen du dessin
annexé, donné seulement à titre d'exemple où :
S- la Figure 1 est une vue de dessus schéma-
tique d'un aiguillage selon l'invention;
- les Figures 2A, 2~, 2C, 2D et 2E sont des
vues en coupe selvn les plans A, B, C, D et E res-
pectivement, de la Figure 1;
10- la Figure 3 est une vue de détail de la
platine terminale simple de pointe; et,
- la Figure 4 est une vue de détail de la
platine terminale double de talon.
Les appareils de voie et, en particulier,
15les aiguillages, qu'ils soient pour des voies ferrées
traditionnelles ou pour des voies de guidage à orniè-
res sont bien connus dans la technique. C'est pour-
quoi, dans ce qui suit, on ne décrira que ce qui con-
cerne directement ou indirectement l'invention. Pour
le surplus, le spécialiste de la technique considérée
puisera dans les solutions classiques courantes à sa
disposition pour faire face aux problèmes particuliers
auxquels il est confronté.
25Dans la suite de la description, un même nu-
méro de référence désigne toujours un seul et même
élément homologue, quel que soit le mode de réalisa-
tion.
Les véhicules qui circulent sur un chemin de
30roulement qui supporte les roues de sustentation et
dont la ~direction est assurée par des pistes de guida-
ge latérales sont bien connus.
L'invention a pour objet un appareil de voie
et, plus particulièrement, un aiguillage qui permet de
diriger et de changer la direction suivie par un véhi-
2~3~2~
cule qui se déplace sur une voie "propre" ou sur une
voie banalisée à l'aide de roues qui assurent sa
sust.entation en circulant sur des chemins de roulement
et dont le guidage est assuré, par exemple, à l'aide
d'au moins un galet se déplaçant dans une ornière lors
des charlgements de voies. Comme on le sait, ce type de
solution est compatible avec les solutions tradition-
nelles banalisées et permet le passage à niveau de
véhlcules tels que des voitures ou camions. Le mot
"propre" a ici sa signification particulière associée
aux moyens de transport.
Pour la commodité de l'exposé, on décrira
successivement chacun des constituants de l'invention
ou qui coopèrent avec celle-ci.
Une voie de guidage à ornière est, par
exemple, constituée, de deux rails 10 lat~raux ayant
chacun un patin 11, une ~me 12 et un champignon 13.
Ces champignons présentent des flancs 130 dont ceux en
vis-à-vis sont maintenus écartés à distance et entre
lesquels peut librement circuler au moins un galet de
guidage G d'un véhicule V sur lequel il est monté afin
de le diriger selon cette voie. Ce sont ces deux
flancs qui délimitent une ornière Q.
L'aiguillage selon l'inventioll a pour but de
permettre au véhicule V qui suit un itinéraire princi-
pal P de pouvoir être dirigé soit sur un itinéraire
direct D, soit sur un itinéraire dévié d. Comme on le
voit sur le mode de réalisation de la Figure 1, l'iti-
néraire dévié d est une voie courbe dirigée vers la
droite. Il est clair qu'avec les transpositions néces-
saires, cet itinéraire dévié courbe pourrait aussi
~tre dirigée vers la gauche.
I,'aiguillage selon l'invention est destiné à
être porté par exemple par des traverses, longrines,
~3~1~,7
dalles ou tous supports appropriés convenableslnon
représentées, sur lesquelles il est maintenu par des
moyens de fixation courants non représentés tels des
tire-fonds. Pour. le montage de l'aiguillage selon
l'invention, on utilise des moyens d'assemblage 15 qui
comprennent, Par exemple, des boulons 151 ou des vis-
écrous et des crapauds, contre-fiches 152 ou analo-
gues, comme il est classique.
Cet aiguillage a un châssis d'aiguillage
formé à partir de deux contre-aiguilles 101, fixes, et
de deux lames d'aiguille 102, partiellement mobiles,
qui ont, chacune, une pointe et un talon et qui sont
disposées entre ces contre-aiguilles 101 de manière
que les talons soient immobilisés par encastrement et
que les pointes puissent être déplacées simultanément
ensemble par flexion des lames d'aiguille qui se com-
portent à la manière d'une poutre encastrée par l'une
de ses extrémités. Un système de commande, d'enclen-
chement et d'immobilisation 17 permet, alternative-
ment, de placer l'une ou l'autre des lames d'aiguille
102 contre l'un ou l'autre des contre-aiguilles 101
pour, à partir de l'itinéraire principal P, donner
accès ~ l'itinéraire direct D ou à l'itinéraire dévié
~. Le système de commande, d'enclenchement et d'immo-
bilisation 17, motorisé ou manuel, est de tout type
connu. Il comprend, par exemple, une tringle 171 de
manoeuvre terminée par une patte d'attaque 172 qui
enserre la pointe de l'une au moins des lames
d'aiguille pour les manoeuvrer.
Comme on peut le voir en examinant les di-
verses figures du dessin, l'aiguillage selon l'inven-
tion comprend un châssis constitué, entre autres, de
platines terminales 20, d'entretoises 30, de selles 40
et de butées 50.
3~ 7
Les platines 20 comprennent une platine ter-
minale simple de pointe 21 mécano-assemblée par exem-
ple à l'aide de boulons HUCK ou mécano-soudée pour
maintenir les contre-aiguilles 101 ayant leur origine
sur l'itinéraire principal P. Comme on le voit, la
platine terminale simple de pointe 21 comprend une
embase 200, approximativement rectangulaire, avec une
face 201 destinée à supporter les contre-aiguilles
101.
10Cette embase 200 présente sur deux de ces
côtés opposés qui sont parallèles à la voie des pro-
longements 210 alignés transversalement. Dans cette
embase est ménagé un ajour 211 la transperçant et
disposé dans l'axe des prolongements 210 pour le
15passage de la patte d'attaque 172 de la tringle 171 du
système de commande, d'enclenchement et d'immobilisa-
tion 17 des pointes de lames d'aiguille 102. Sur sa
face opposée à la face 201, l'embase est munie dans
la zone des deux prolongements 210 d'un tunnel 212 en
U fait de deux joues latérales 213, perpendiculaires
aux faces de l'embase, et d'un plancher 214 approxi-
mativement parallèle aux faces et joignant les joues
213 pour le passage de la tringle 171 du système de
commande, d'enclenchement et d'immobilisation 17. Un
socle 215 permet, si nécessaire, la fixation de ce
système 17. Grâce à la construction pratiquement sy-
métrique qui apparait à l'examen du dessin, il est
possible d'assurer la commande d'un côté ou de l'autre
de la voie. L'embase 200 est aussi transpercée de
trous 202 destinés à recevoir les moyens de fixation
tels des tire-fonds ou analogues et de trous 203 pour
les moyens d'assemblage 15.
Ces embase, joues et planchers sont faits en
acier et sont réunis les uns aux autres par exemple
2~30~ ~
par soudage.
Les platines 20 comprennent une platine
terminale double de talon 22 mécano-assemblée par
exemple à l'aide de boulons HUCK ou mécano-soudée pour
maintenir chacun des deux couples contre-aiguille 101-
talon de lame d'aiguille 102 de chacun des itinéraires
direct D et dévié d. Cette platine terminale double de
talon comprend une embase 200, approximativement tra-
pézoidale, dont la face 201 est destinée à supporter
ces contre-aiguilles 101 et talons des lames d'aiguil-
le 102.
Comme on peut le constater en examinant les
figures du dessin, dans cette embase 200 sont ménagées
deux découpes 221, ouvertes, qui sont placées à proxi-
mité des côtés obliques du trapèze et qui sont orien-
tées parallèlement à ceux-ci. L'embase 200 porte, sur
sa face 201, sur chacun des bords des découpes 221 pa-
rallèles aux côtés obliques du trapèze des ailes 222,
qui sont parallèles aux côtés en question, et des ren-
forts 223, qui sont perpendiculaires à ces côtés et
s'étendent de ceux-ci aux ailes 222. Cette embase est
aussi transpercée de trous 202, de préférence au voi-
sinage des ailes 222, pour recevoir les moyens de fi-
xation de la platine sur des traverses.
Ces embase, ailes et renforts sont faits en
acier et sont réunis les uns aux autres, de préféren-
ce, par soudage.
Les entretoises 30, que ce soit l'entretoise
de pointe 31 ou les entretoises de talon 32, présen-
tent la configuration de poutres longilignes en U.
Comme on le voit en ex~rin~nt les figures du dessin,
ces entretvises comprennent un pont curviligne 301 qui
relie deux branches parallèles 302.
Ces branches sont transpercées de percages
2 f
303, de préférence lamés intérieurement et destinés à
recevoir des moyens de montage 16 tels des vis à tête
non circulaire prismatique et écrous. Le lamage permet
de loger les têtes des vis comme il est classique.
Comme on le voit, l'entretoise de pointe 31
est montée sur les contre-aiguilles 101, alors que les
entretoises de talon 32 sont montées sur les contre-
aiguilles 101 et les lames d'aiguille 102. Comme on
peut le voir, les entretoises de talon 32 sont dissy-
métriques et présentent des branches parallèles
inégales alors que, de préférence, l'entretoise de
pointe 31 est symétrique et présente des branches
parallèles égales.
Selon l'invention, l'entretoise de pointe 31
et les entretoises de talon 32 sont faites, de préfé-
rence, en fonte ou en acier.
Les selles 40 sont faites de plaques 41 pra~
tiquement rectangulaires, dont l'une des faces 401 est
destinée à supporter les contre-aiguilles 101 et les
lames d'aiguille 102. Ces plaques sont transpercées de
trous 402, de préférence à proximité de leurs petits
côtés opposés, pour recevoir les moyens de fixation
aux traverses. Comme on peut l'observer, notamment sur
la Figure 1, la longueur des grands côtés opposés des
plaques va croissant d'une selle à l'autre, de la
pointe au talon de l'aiguillage.
De préférence, les selles sont faites en
acier.
Les butées 50 comprennent des butées inté-
rieures 51 et des butées extérieures 52.
Les butées intérieures 51 sont disposées
entre les deux lames d'aiguille 102 et ont, de pré-
férence, la configuration d'un tronçon de poutre en T
avec une table 510, trapézoidale, et un socle 511,
r~J
parallélépipédique. Ces table et socle sont transper-
cés d'un trou 502 pour recevoir les moyens de fixation
aux traverses. Comme on peut le voir, la longueur des
bases parallèles de la table 510 trapézoidale va
croissant d'une butée intérieure à l'autre, de la ..
pointe au talon de l'aiguillage.
Les table et socle des butées intérieures
sont faits en acier et sont réunis l'un à l'autre de
préférence par soudage.
Les butées exterieures 52 ont, de préféren-
ce, la configuration de pions cylindriques qui sont
percés axialement d'un alésage 503 borgne, de préfé-
rence taraudé, pour recevoir des moyens de montage sur
les contre-aiguilles 101. Comme on peut l'observer, la
longueur axiale des butées extérieures 52 va croissant
d'une butée à l'autre de la pointe au talon de
l'aiguillage.
Ces butées extérieures sont faites, de pré-
férence, en acier.
Pour fabriquer les platines, les selles et
les butées et les entretoises, on utilise, de préfé-
rence, des aciers E 24-2, A 50 et E 26-1.
Les rails 10 dont sont faits les contre-
aiguilles 101 et les lames d'aiguille 102 sont, par
exemple, des rails VIGNOLES traditionnels en acier au
carbone.
Les constituants que l'on a décrit précédem-
ment sont réunis, comme schématisé sur la Figure 1,
pour fabriquer un aiguillage selon l'invention.
On commence par placer les contre-aiguilles
101 sur une table de montage et on les réunit à
l'aide de l'entretoise de pointe 31, ainsi qu'à la
platine terminale double de talon 22; on procède, de
préférence, dans cet ordre puisque ceci permet de
2~3~27
positionner avec précision, en pointe et en talon, le
contre-aiguille 101 courbe par rapport au
contre-aiguille 101 rectiligne. La mise au rayon,
suivant sa longueur, du contre-aiguille 101 courbe est
obtenue par la mise en place des selles 40 qui
permettent de fixer avec précision les ordonnées de la
courbe à obtenir. Ensuite, on met en place la platine
terminale simple de pointe 21 qui a pour r~le essen-
tiel d'assurer une des ordonnées dv contre-aiguille
101, d'une part, et, d'autre part, éventuellement de
supporter le système de commande, d'enclenchement et
d'immobilisation des lames d'aiguille qui peut diffé-
rer d'un aiguillage à l'autre.
On réunit les pointes des lames d'aiguille
102, de préférence, avec interposition d'un tampon en
un matériau qui facilite le glissement relatif des
deux lames d'aiguille l'une contre l'autre lors de
leur flexion afin de diminuer l'effort de manoeuvre
appliquer pour changer de direction. Ces tampons sont,
par exemple, fait en polyamide ou en polyéthylène.
Les lames d'aiguille 102 ainsi réunies sont
placées entre les contre-aiguilles 101 et sont fixées
en talon sur la platine terminale double de talon 22.
Pour ce faire, on utilise d'une part, les entretoises
de talon 30 qui permettent d'associer les talons de
chaque couple contre-aiguille et lame d'aiguille. Ceci
permet ainsi de fixer avec une grande précision
l'écartement des flancs des champignons qui définis-
sent l'ornière de guidage. Ceci fait, on fixe alors
les butées intérieures 51 de talon, puis on met en
place les butées extérieures 52 de pointe.
L'aiguillage selon l'invention convient par-
ticulièrement aux voies pour véhicules automatiques de
transpvrt de personnes.
De ce qui précède, on comprend facilement
tout l'intérêt d'un aiguillage selon l'invention qui
est obtenu à partir d'un nombre minimum minimorum de
constituants qui sont essentiellement réunis par mé-
cano-assemblage ou mécano-soudage. Ceci permet notam-
ment de supprimer la durée préparatoire de fabrication
des moules et la durée d'exécution de la coulée tout
en permettant des gains notables en masse et en
encombrement.