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Procédé de protection de container utilisé en pépinière et
horticulture, machine à cet effet et container ainsi protégé.
DESCRIPTION
La présente invention a pour objet un procédé de protection de
container utilisé en pépinière et horticulture, machine à cet effet et
container ainsi protégé.
Le secteur technique de l'invention est le domaine de la culture
des plantes en pépinières ou en horticulture hors sol.
Une des applications principales de l'invention est de réaliser
des containers pour les cultures ci-dessus et des machines de
fabrication ou plutôt de protection de ces containers car l'enveloppe
ou le pot formant ceux-ci est fabriqué et rempli de terre ou de
substrat par d'autres machines et suivant des opérations indépendantes
et préalables aux opérations de la présente invention.
Lesdits containers utilisés dans le domaine ci-dessus sont souvent
constitués de pots de forme cylindro-conique ou autre, généralement
mais pas exclusivement en matière synthétique du genre PVC.
Ces pots sont remplis à grande cadence par une machine empoteuse
qui distribue à chacun d'eux une dose de terre ou tout autre substrat.
La cadence de ces machines est de l'ordre de 1.000 1.200 pots à
l'heure. En aval de cette machine empoteuse de tout type connu, les
pots reçoivent les plantations puis sont dirigés vers des aires de
stockage pendant la période de culture et de croissance.
Pendant cette période, les plantes doivent subir différents
traitements tels que désherbage manuel ou chimique, apport d'engrais
et arrosage,
Les opérations de désherbage chimique sont couteuses de meme que
le désherbage manuel. `
Pour éviter ces opérations il est connu que les pépiniéristes et
horticulteurs posent sur les pots ou containers, au-dessus de la terre
ou du substrat qui enrobe les racines, et autour de la tige de la
plante ou de l'arbuste, des caches protecteurs : un exemple de cache
est décrit dans le brevet FR 2146516 (LEFEUVRE Albert) qui précise que
de tels caches peuvent être constitués par une feuille de matière
déformable en général de matière plastique et qui présente une
ouverture centrale reliée au contour du cache épousant la forme du pot
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ou container par une fente continue pour y engager la tige lors de la
mise en place de ces caches.
Ceux-ci alors, d'une part, empêchent les herbes de se développer
et d'autre part s'opposent à une évaporation trop rapide des eaux
d'arrosage. Divers matériaux peuvent être utilisés pour la réalisation
de ces caches et de préférence à ce jour on utilise, conjointement ou
non avec un cadre de maintien, des feuilles en toile perméable à l'air
et à l'eau de type textile tissé ou non, tricoté ou non, ou de film
microperforé tel que décrit dans la demande de brevet 2633803 du 7
Juillet 1988 (Sté HOLZSTOFF) sur un agrotextile composite et ses
applications.
L'inconvénient de ces systèmes de mise en place de cache est qu'il
nécessite toujours une mise en oeuvre manuelle alors que toutes les
opérations de remplissage de terre dans les containers, de réalisation
d'évidement au centre de la terre empotée et de plantation dans cet
évidement, d'une motte calibrée ou non, contenant des racines et de
laquelle dépasse la tige d'une plante ou d'un arbuste, peuvent et sont
pour la plupart, et au moins pour les deux premières, realisées
généralement sur des machines automatiques à grande cadence comme
indiqué précédemment soit 1.000 à 1.200 pots à l'heure. En effet aucun
système automatisé assez simple ne permet à ce jour de tenir compte de
toutes les formes et tailles de tige pour placer un cache par-dessus
sans risque d'abimer celle-ci et cela d'autant plus que si l'on veut
suivre la même cadence que la machine empoteuse située en amont.
Le problème posé est donc de pouvoir mettre en place un cache sur
tout container, rempli de substrat ou de terre, et apte à recevoir une
plantation, de telle façon qu'au moins les opérations nécessaires pour
l'empotage et la protection de la surface du substrat puissent être
réalisées d'une manière automatique à forte cadence et Permettre` de
supprimer toute opération manuelle, ou tout au moins de réduire leur
coût, en particulier et également pour l'opération de plantation ; et
cela doit pouvoir être effectue quelles que soient les
caract~ristiques de ladite plante ou plantation.
Un autre but de l'invention est d'apporter une croissance
satisfaisant des plantes avec un apport d'eau réduit, ce qui réalise
une économie sensible mais également évite un lessivage du substrat
préjudiciable à l'action des engrais dont il est de ce fait possible
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de réduire l'apport.
Une solution au problème posé est un procédé de protection de
container utilisé en pépinières et horticulture présentant une
ouverture supérieure pour son remplissage par de la terre ou tout
autre substrat, dans laquelle est réalisé un évidement permettant de
recevoir une plantation et protégé par la mise en place d'un cache,
tel qu'avant la mise en place de ladite plantation :
- on fixe solidairement sur ladite ouverture une toile perméable à
l'eau et à l'air fermant celle-ci et assurant ladite protection par
cache dudit substrat,
- on perfore suivant des dimensions réglables et données en
fonction ~de ladite plantation ladite toile au centre de ladite
ouverture,
- on peut alors planter à tout moment ultérieurement après les
opérations précédentes ladite plantation dans l'évidement se trouvant
alors sous ladite toile et à travers ladite perforation.
Dans un mode préférentiel de réalisation on dispense,
préalablement à l'opération de fixation, ladite toile à partir d'une
bande en rouleau qu'on déroule dans une direction donnée au-dessus
dudit container et que l'on coupe après l'opération de fixation
derrière ledit container pour la désolidariser de celui-ci.
De plus et de préférence on entraine les uns derrière les autres
plusieurs desdits containers par tout moyen sous ladite bande de toile
et dans la même direction que son d~roulement pour y fixer ladite
toile, la perforer et la couper suivant les memes opérations
successives de procédé pour chaque container que précédemment. Toutes
les opérations peuvent alors avoir lieu simultanément sur plusieurs
containers à la fois, l'ensemble de ceux-ci étant alors déplacés d'un
poste opératoire au suivant en même temps.
Un autre objectif de l'invention est obtenu en choisissant une
toile de protection en matériau textile non tissé, et tel que le
container et ladite toile sont en matériaux thermofusibles de telle
sorte que ladite toile est thermocollee sur ledit container.
Le résultat est de nouveaux procédés de protection de containers
utilisés en pépinières et horticulture ainsi que de nouvelles machines
permettant de réaliser un tel procédé, et de nouveaux containers ainsi
protégés.
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En effet, la principale caractéristique essentielle de la présente
invention est de pouvoir mettre en place toute plante après la
réalisation de la protection du container tel qu'indiqué dans les
procédés de l'invention, et non pas, comme à ce jour, avant la mise en
place d'un cache ; ainsi, il est possible suivant la présente
invention de faire passer l'ensemble des containers sur des machines
automatiques telles que décrites précédemment et ci-après, pour fixer
la toile de protection à une cadence équivalente à celle des machines
d'empotage, soit de l'ordre de 1.000 à 1.200 pots à l'heure environ.
En effet, les containers remplis de substrat peuvent passer dans de
telles machines et sous la toile se déroulant sur ces containers pour
y être fixée sans risque de détérioration de la plante qui est mise
ultérieurement alors que suivant les procédés connus actuels il n'est
bien sûr pas possible de faire passer des containers contenant déjà
lesdites plantes sous des machines de mise en place de cache. De plus,
une fois la toile de protection mise en place il est possible
d'envisager un poste de mise en place de la plante elle-même par un
automate puisque la perforation du cache et l'empreinte prévue, dans
le substrat en dessous de la perforation, étant situées exactement au
centre de l'ouverture du container il est possible de pouvoir y placer
d'une manière automatique et répét$tive une motte d'une plante
quelconque après les opérations décrites dans la présente invention.
D'autres intérêts peuvent être relevées dans celle-ci, tels que :
- le cache n'est perforé qu'en son centre et autour de la tige qui
en poussant va pratiquement occuper toute la surface de ladite
perforation empêchant ainsi tout ruissellement d'apport d'eau externe
ou au contraire d'évaporation de l'eau située en dessous alors que
dans les caches actuels ayant en plus une fente continue jusqu'au bord
du pot, et une étanchéité périphérique peu sûre ou non fixée, cette
protection au ruissellement et à l'évaporation n'est pas aussi
efficace que dans la présente invention.
- De plus, il peut être envisagé d'effectuer l'opération de
plantation proprement dite au travers de ce cache perforé lors
d'opérations ultérieures décalées dans le temps et/ou dans l'espace
même s'il est préférable pour éviter un effondrement de l'empreinte
réalisée sous ladite perforation de faire ladite plantation peu de
temps après les opérations prévues dans la présente description.
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- On peut citer dans une réalisation préférentielle l'utilisation
de toile et de container thermofusibles et compatibles entre eux, qui
permet de réaliser l'opération de fixation de ladite toile sur le
container d'une manière rapide, efficace au point de w e étanchéité et
compatible avec les objectifs de l'invention.
- Enfin, on peut souligner le choix préférentiel de toile en
matériau non tissé de façon à faciliter et permettre les échanges
gazeux entre le volume prisonnier sous ledit cache et l'atmosphère
ambiant alors que beaucoup d'autres matériaux utilisés et cités dans
d'autres brevets ou descriptifs prévoit l'utilisation d'autres types
de toile mais dont l'efficacité est moindre et n'est pas optimisée.
On pourrait citer d'autres avantages à la présente invention mais
ceux cités ci-dessus en ont déjà suffisamment pour en démontrer leur
nouveauté et leur intérêt~ La description et les figures ci-après
représentent un exemple de réalisation de l'invention mais n'ont aucun
caractère limitatif : d'autres réalisations sont possibles à partir
des revendications qui précisent la portée et l'étendue de cette
invention en particulier en changeant la forme de base des pots ou des
containers par exemple.
La figure 1 est une vue d'un container réalisé par mise en oeuvre
des moyens de l'invention.
La figure 2 est une we schématique de la machine selon
l'invention.
La figure 3 est une représentation schématique des différents
stades opératoires en we de dessus.
La figure 4 est une vue en coupe partielle d'un container réalisé
selon l'invention.
Tel que représenté en figures 1 et 4, le container selon
l'invention est constitué d'un pot 1, par exemple de forme cylindro-
conique, qui est rempli par un substrat 22 dans lequel est réalisé unévidement 21 permettant de recevoir une plantation 24, et dont
l'ouverture supérieure 2 est obturée par un cache 7.
Dans et suivant la présente invention ledit container 1 est
caractérisé en ce que ledit cache est une toile 7 perméable à l'eau et
à l'air, perforée uniquement en et au voisinage du centre de
l'ouverture 2 du container 1, fixée sur ladite ouverture 2, et au
travers de laquelle dite perforation 23 la plantation 24 est mise en
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place dans l'évidement 21 de telle façon que la tige 3 de cette
plantation dépasse de ladite toile 7 et est entourée sur toute sa
circonférence et d'une manière continue par celle-ci.
Sur la figure 4 la toile 7 présente en son centre une perforation
23 qui de préférence est en forme de croix, constituée par exemple de
deux fentes croisées dont les longueurs correspondent environ au
diamètre de l'évidement 21 réalisé dans le substrat 22 ; les
dimensions de cette perforation et dudit évidement sont réglées et
adaptées à la di~ension de la motte de terre contenant les racines du
plant 24 qui est prévu d'y être planté ultérieurement : après cette
mise en place du plant 24 tel que représenté sur la figure 1, les
bords de~la perforation 23 s'étant ouverts, recourbés et déformés
élastiquement lors du passage de la motte, peuvent de par l'élasticité
de la toile se relever et venir enserrer la circonférence de la tige 3
du plant 24 et cela d'autant plus que ladite tige va augmenter de
diamètre au cours de la croissance de la plante.
Préférentiellement le pot utilisé pour réaliser le container selon
l'invention est un pot 1 à section cylindrique de forme conique mais
il peut être de toute autre forme adaptée.
Comme représenté en vue partielle- à la figure 4, le bord supérieur
du pot 1 est retourné suivant un arc-de-courbe lA.
Le pot utilisé peut être réalisé en une matière synthétique du
type PVC ou tout autre matériau synthétique thermofusible.
La toile 7 utilisée est selon une forme préférée de réalisation
une toile conditionnée en bande et en rouleau, à partir d'un matériau
opaque à la lumière solaire, de préférence noir.
La toile est perméable à l'air et à l'eau, ce qui permet l'apport
d'air nécessaire au substrat et l'apport d'eau par arrosage.
L'opacité de la toile à la lumière solaire va empêcher le
développement sur le substrat 22 des végétations non désirées sans
qu'il soit nécessaire de procéder à un désherbage chimique ou manuel~
hormis dans la partie de la surface du substrat qui sera, du fait de
l'ouverture de passage de la plante, à l'air libre ; comme indiqué
précédemment cette ouverture est réduite au minimum alors que dans les
systèmes actuels la fente qui relie cette ouverture au bord du pot
augmente la surface éventuellement nécessaire à désherber.
De préférence, la toile 7 utilisée est une toile en fibre de
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textile synthétique et thermofusible non tissée.
L'intérêt d'utiliser une toile en un matériau textile constitué de
fibres est d'obtenir lors de l'arrosage par rampe ou jets une
absorption des gouttes d'eau par la toile à travers laquelle le
container 1 est alimenté.
On peut également concevoir que la toile utilisée 7 soit réalisée
à partir d'un matériau textile synthétique tissé, ledit matériau étant
thermofusible et ladite toile étant perméable à l'air et à l'eau.
De même, la toile utilisée peut être, sans sortir du cadre de
l'invention, une toile en un matériau synthétique thermofusible non
textile, par exemple une feuille de nylon ou de PVC, mais dotée de
micro-perforations la rendant perméable à l'air et à l'eau.
La fixation de la toile peut être obtenue par thermocollage. A cet
effet, conjointement à un application en pression sur les bords (la)
de l'orifice supérieur (2) du pot (1) est réalisée une opération de
chauffage par des moyens énoncés dans la description qui suit de la
machine selon l'invention.
Avantageusement, la température de fusion de la toile (7) est
supérieure à celle des bords du pot (1) en sorte que la toile
s'intègre dans le bord dudit pot. Le thermocolage est réalisé dans un
temps très court, de l('ordre de deux secondes afin de ne pas
détériorer les pots, qui doivent résister à la pression exercée pour
l'application en pression ou tension de la toile (7).
Cette différence de température de fusion et de thermocollage de
la toile par rapport au pot peut résulter de la nature de la matière
synthétique utilisée et/ou aussi de sa faible épaisseur par rapport à
la section de la paroi supérieure du pot.
On peut également sans sortir du cadre de l'invention réaliser un
container par utilisation d'un pot (1) qui ne soit pas en un matériau
synthétique thermofusible, par exemple un pot en terre cuite ou un pot
en un matériau biodégradable tel que des particules de bois comprimées
et agglomérées.
Selon cette forme de réalisation la fixation de la toile 7 est
réalisée par utilisation entre la toile et le bord du pot 1 d'une
colle thermocollante et/ou thermofusible : par exemple le rebord
supérieur du pot peut être enduit d'une telle colle et la toile
utilisée, perméable à l'air et à l'eau peut être ou non thermofusible
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ou thermocollante, ou enduite sur sa face en regard du pot d'une
matière ayant cette propriété.
La fixation de la toile 7 sur le pot 1 par thermocollage est
avantageuse tant au niveau de la rapidité d'exécution de l'opération
qu'au niveau de la solidité de la fixation obtenue et de la garantie
d'étanchéité.
On peut cependant concevoir que tout autre type de fixation soit
utilisé, par exemple un collage sur la section du bord du pot ou sur
le pourtour extérieur dudit bord du pot. Toutes les fixations
envisageables doivent cependant assurer une liaison solidaire pour
garantir un bon maintien dans le temps durant la pousse des
plantations pour garder l'efficacité de cache, ce qui n'est pas assuré
à ce jour par les systèmes de cache posés après la plantation et
souvent non fixés solidairement pour des questions de temps
d'opération.
En figure 2 est représentée une vue schématique de la machine
selon l'invention et en figure 3 sont représentées en vue de dessus de
manière schématique, les différentes opérations effectuées.
Ladite machine, telle qu'indiquée précédemment, est dite de
fabrication ou plutôt de protection des containers 1 utilisés en
pépinières et en horticulture présentant une ouverture supérieure pour
son remplissage par de la terre ou tout autre substrat réalisé en
amont de ladite machine et dans laquelle on réalise un évidement
permettant de recevoir une plantation, mise en place postérieurement
en aval de ladite machine.
Celle-ci, conformément à la présente invention, comporte au moins,
avant toute opération pour la mise en place de ladite plantation 24 :
- un poste 8 de fixation sur ladite ouverture 2 d'une toile 7
perméable à l'eau et à l'air fermant celle-ci et assurant ladite
protection par cache du substrat 22,
- un poste 9 de perforation 23 suivant les dimensions réglables et
données en fonction de ladite plantation 24 de ladite toile 7 au
centre de la dite ouverture 2
- un système d'alimentation et d'entrainement 4 de plusieurs
containers 1 sur une même ligne et passant sous au moins chacun de ces
postes 8, 9, sous lesquels les containers sont arrêtés successivement
pendant une durée suffisante, grâce à tout moyen connu de
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temporisation pour permettre chacune des opérations correspondantes,
- un moyen de dégagement 20 desdits containers 1 ainsi protégés et
pouvant alors recevoir ultérieurement à tout moment une plantation 24
dans l'évidement 21 se trouvant alors sous ladite toile 7 et à travers
ladite perforation 23.
Ledit système d'alimentation et d'entrainement de containers peut
être constitué essentiellement d'une chaine sans ~in 4 avec des
taquets 5 entre lesquels sont pris les pots 1.
L'intervalle entre les taquets 5 peut être réglable en fonction
des dimensions des pots. Par exemple, pour des pots ou containers 1 de
l'ordre de 3 ~ 4 litres qui sont ceux souvent utilisés dans le domaine
concerné,~ ce réglage peut être donné par un détecteur de proximité
sans contact et permettre un avancement de la chaine 4 à taquets de
l'ordre d'un pas à pas de 24 centimètres environ.
Ladite chaine 4 est actionnée par un moteur 6 commandé par une
temporisation en sorte que chacun des pots 1 pris en charge soit
arrêté pendant un temps déterminé sous chacun des postes opératoires
tels qu'ils æont décrits ci-après. Lorsqu'un pot 1 se présente ainsi à
l'entrée de la chaîne 4 à taquets 5 il est alors détecté par un
contact : aussitot la chaine à taquets avance d'un pas entrainant le
pot vers le premier poste opératoire. Après temporisation
correspondant à la durée de l'opération de ce premier poste, le second
pot est autorisé à entrer dans la chaine à taquets qui en faisant un
nouveau pas entraine le premier pot sous le poste suivant et ainsi de
suite sous l'ensemble des postes opératoires éventuels jusqu'à ce que
le premier pot ayant pénétré sur ladite chaine arrive en sortie de
ladite machine sur tout moyen d'entrainement 20, tel qu'un double
tapis à courroie avec distribution par un aiguillage de tout type
connu. Ce tapiæ à courroie 20 de sortie peut être entrainé par~un
moteur 19 d'entrainement et permettre de servir de plan de repiquage
pour la mise en place desdits plants 24 dans les perforations des
toiles 7 fixées sur lesdits pots ou containers 1 et réalisées dans les
postes opératoires analysés ci-dessus.
Sur le bâti de ladite machine selon l'invention est monté un
rouleau 25 d'une bande 7 qui est dévidé par tout moyen au-dessus
desdits containers 1 et du moyen d'entrainement 4 suivant la même
ligne et la même direction d'entrainement ; la machine comprend aloræ
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apres le poste de perforations 9, un poste de découpage 10 de ladite
toile 7 pour en désolidariser les parties alors fixées sur les
containers de sa bande d'alimentation 25.
La machine selon l'invention peut comprendre ainsi successivement
dans le sens de défilement de la chaîne 4 :
- au moins un poste 8 de fixation de la bande de toile sur
l'orifice supérieur des pots 1,
- au moins un poste 9 de perçage de la toile en son centre,
- au moins un poste 10 de sectionnement de la bande de toile,
- au moins un poste 11 de détourage par découpage de la toile 7
excédentaire autour du pot 1 et qui peùt être réalisé et réglé
exactement à la forme et suivant le contour exact extérieur de
l'ouverture supérieure du pot 1.
Le poste 8 de fixation de la toile 7 est constitué par un vérin 12
vertical à mouvement ascendant et descendant, de tout type connu.
A l'extrémité inférieure du vérin 12 vers le pot est fixée une
plaque chauffante 13.
La plaque chauffante est maintenue à température souhaitée par des
résistances électriques ou des crayons chauffants de tout type connu.
La plaque chauffante a un contour adapté à la section supérieure
du pot 1 et dans le type de pot représenté, ce contour est circulaire,
son diamètre étant supérieur à celui de l'ouverture du pot.
Par abaissement du vérin 12, la plaque chauffante 13 presse la
bande 7 et par thermocollage la fixe sur l'orifice du pot : ceci n'est
bien sur possible que si on a choisi un container 1 et une toile 7 en
matières thermofusibles donc compatibles entre elles pour pouvoir être
collées ou fusionnées entre elles et de préférence dont le point de
fusion de la toile 7 est supérieur à celui du container 1, de telle
façon que ladite toile 7 s'intègre dans le bord de celui-ci par
pression conjointement audit échauffement dans un temps très court par
exemple deux secondes, de telle sorte que le thermocollage de
l'ensemble soit réalisé sans déformation du bord ext~rieur du pot.
Dans l'exemple de réalisation de l'invention représenté à la
figure 4 la fixation par thermo-soudage de la toile 7 s'effectue sur
le sommet du rebord lA arrondi en arc-de-courbe du pot 1.
Le poste 9 de perçage de la bande de toile peut être constitué
d'un vérin 14 vertical mobile de haut en bas gui porte à son extrémité
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un couteau 15.
Lors de l'arret du pot sur lequel la bande de toile a été
précédemment fixée, sous le poste 9 par abaissement du vérin 14, le
couteau 15 perce la toile tendue sur le pot 1.
De préférence le couteau 15 est constitué de deux lames
triangulaires orthogonales qui découpent au centre de la toile
obturant le pot, une croix permettant le passage ultérieur du plant
24.
Le poste 10 suivant est constitué d'un fil chauffant 16
transversal à la bande 7 qui est monté sur un cadre porté par un vérin
vertical mobile de haut en bas.
Le fil chauffant est abaissé après le passage de chacun des pots
en sorte de désolidariser le pot, ayant subi les opérations des postes
8 et 9, de la bande 7.
L'actionnement du poste 10 est synchronisé par temporisation avec
le fonctionnement du poste 8 en sorte que la bande 7 soit toujours en
tension.
Le poste 11 de détourage qui a pour fonction de découper
l'excédent de la bande 7 autour du pot peut atre constitué par une
fraise 17 actionnée de toute manière connue, par exemple pneumatique
portée par un plateau rotatif 18 en bout d'un vérin vertical de monte
et baisse.
Le plateau 18 peut etre incliné en bout de son vérin support en
sorte que la fraise 17 vienne tangentiellement au bord en arc-de-
courbe du pot et que le détourage s'effectue sur le coté externe duditrebord.
Par abaissement du vérin et du plateau 18, la fraise vient au
contact de la bande excédentaire et la découpe autour du pot
Entre le poste de perçage 9 et le poste de détourage 11 peut être
intercalé sur la machine un vérin mobile de haut en bas et pourvu en
bout de sa tige d'un cône ou de toute autre forme qui passe Par
l'ouverture en croix de la toile et ménage alors a ce moment ledit
év~dement 21 dans le substrat 22 tel que représenté dans la figure 4.
Cette forme de réalisation de l'invention n'est pas représentée
pour simplifier la figure 2 mais il peut etre également envisagé que
ce soit le couteau 15 du poste de perforation 9 qui comporte sur le
support desdits couteaux une forme qui permette de réaliser ledit cone
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d'évidement 21 : les lames constituant ledit couteau 15 dépassent
alors de cette forme pour en permettre le passage à travers la toile 7
et son enfoncement dans le substrat. Cette opération de découpage et
de réalisation de l'évidement, dans la machine suivant l'invention,
permet d'éviter de faire cette opération préalablement et donc de
réduire également le temps global de l'ensemble de l'opération
d'empotage, de protection et de mise en place des plants dans lesdits
containers 1.
La machine selon l'invention est en effet particulièrement adaptée
pour être disposée en aval d'une machine empoteuse qui va suivant une
cadence prédéterminée et réglée avec celle de ladite machine selon
l'invention distribuer une dose de substrat dans chaque pot 1.
En aval de la machine selon l'invention, les containers réalisés
recevront un plant introduit à travers l'ouverture 23 de la paroi
supérieure 7 dont ils sont dotés de façon à obtenir un container prêt
à la pousse du plant, ainsi introduit dans le container 1 tel que
représenté sur la figure 1 : ces containers sont ensuite
commercialisés quand le plant a atteint une taille satisfaisante et
vendus sans autre opération, directement aux consommateurs.
Cette machine suivant l'invention, constituée d'une chaine à
taquets et au moins de trois ou quatre postes automatiques de travail
tels que décrits précédemment, peut être gérée par un programmateur et
permettre ainsi d'assurer le débit de 1.000 à 1.200 pots à l'heure
mais on peut envisager une cadence supérieure, bien que cela ne soit
pas trop nécessaire puisque ces cadences sont compatibles avec celles
des autres machines de rempotage utilisées par la profession à ce
jour.
La cadence ci-dessus peut être réalisée grâce au procédé et/ou à
la machine décrits précédemment suivant l'invention, qui comporte en
particulier une opération de thermocollage de toile non tissée sur
lesdits containers de pépinières et d'horticulture, caractérisé par-le
principe du travail en chaine en quatre postes différents tels que le
collage 8 de la toile, le découpage en croix de celle-ci, le découpage
au carré pour séparer ladite toile de la bande d'alimentation et le
détourage de celle-ci avec simultanéité de ces quatre opérations sur
ou entre quatre ou cinq pots situés sur ladite chaine de travail.
