Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
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Sectionneur à ouverture verticale et colonne oscillante
La présente invention est relative à un sectionneur
utilisable notamment en haute tension, du type comprenant
une prise de courant de type femelle placé à une extrémité
S d'une première colonne isolante verticale, une lame
articulée à une extrémité d'une seconde colonne isolante
verticale et portant à une première extrémité un contact
mâle destiné à coopérer avec ledit contact femelle, le
mouvement de ladite lame étant assuré par un mécanisme relié
10 à une colonne isolante oscillante.
Un sectionneur de ce type est décrit dans le le brevet
anglais n306 198. Dans le sectionneur décrit dans ce
document, le mécanisme comprend un premier levier articulé
d'une part à ladite lame et d'autre part à ladite colonne
15 oscillante, un second levier articulé d'une part à ladite
lame et d'autre part à ladite seconde colonne isolante
verticale, et une came solidaire de ladite seconde colonne
isolante verticale et coopérant avec une roulette disposée à
la seconde extrémité de ladite lame.
Un premier but de l'invention est de réaliser un
sectionneur du type précité mais de construction plus
simple.
On observe que le fonctionnement du sectionneur décrit
dans le brevet précité peut être fortement altéré si de la
25 glace se forme sur la came ou sur la roulette; en effet, la
pression exercée par la roulette sur la came ne pourra pas
briser la glace, de sorte que le mouvement de la lame sera
perturbé au point de ne pas pouvoir fermer le sectionneur.
Un autre but de l'invention est de réaliser un
30 sectionneur dont le fonctionnement ne soit pas perturbé par
la présence de glace qui se formerait soit sur le mécanisme
de mouvement de la lame, soit sur les contacts.
Un autre but de l'invention est de réaliser un
sectionneur mettant en oeuvre des contacts à tulipe qui ont
35 une meilleure résistance au court-circuit que les contacts à
mâchoire.
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Tous ce buts sont atteint par l'invention qui a pour
objet un sectionneur à haute tension du type comprenant une
prise de courant de type femelle placé ~ une extrémité d'une
première colonne isolante verticale, une lame de manoeuvre
5 articulée à une extrémité d'une seconde colonne isolante
verticale et portant à une première extrémité un contact
mâle destiné à coopérer avec ledit contact femelle, le
mouvement de la lame étant assuré par un mécanisme relié à
une colonne isolante oscillante, caractérisé en ce que
l'articulation de ladite lame à ladite seconde colonne est
assurée au moyen de deux leviers de longueur inégale reliés
chacun par une première extrémité à une pièce solidaire de
ladite seconde colonne isolante et par une seconde extrémité
à des points distincts de ladite lame, ledit mécanisme
15 reliant la colonne oscillante et ladite lame comprenant un
bras articulé à une extrémité à ladite colonne oscillante et
à une autre extrémité à ladite lame, ledit contact femelle
étant constitué par un tube d'axe sensiblement horizontal et
fendu longitudinalement sur une partie de sa longueur pour
former des doigts de contact, ledit contact femelle étant
protégé par une cloche munie d'ergots brise-glace, ledit
contact mâle présentant une partie renflée pouvant s'engager
entre lesdits doigts, la longueur et la disposition relative
des leviers étant choisie pour assurer, lors d'une ouverture
25 du sectionneur, tout d'abord un mouvement de la lame ayant
une composante horizontale tendant à séparer les contacts
mâle et femelle ainsi qu'une composante tendant à faire
descendre l'extrémité de la lame au-dessous du niveau
qu'elle possède lorsque le sectionneur est en position
30 fermé, ledit mouvement étant suivi par un mouvement de
rotation de la lame centrée sur l'extrémité de la seconde
colonne isolante.
L'invention sera bien comprise à la lumière de la
description d'un exemple de réalisation en référence au
35 dessin annexé dans lequel:
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- la figure 1 est une vue en élévation d'un pôle d'un
sectionneur selon l'invention, représenté en position
fermée,
- la figure 2 est une vue en coupe axiale du contact
5 femelle du pôle du sectionneur,
- la figure 3 est une vue en élévation du même pôle,
représenté en`position ouverte.
Dans la suite, on ne décrira qu'un pôle du
sectionneur, étant entendu qu'un sectionneur pour ligne
10 triphasée comprendra trois pôles identiques.
Dans la figure 1, la référence 1 désigne une poutre
métallique constituant la partie supérieure du bâti d'un
sectionneur. Ce bâti, réalisé de manière classique et ne
faisant pas partie de l'invention, n'est pas décrit plus en
15 détail.
Sur la poutre 1 est fixé une première colonne isolante
verticale 2 portant un capot protecteur 3 contenant un
contact électrique femelle 4 , visible de manière détaillée
dans la figure 2, et constitué d'un tube fendu
20 longitudinalement sur une partie de sa longueur de manière à
constituer des doigts de contact 4A disposés de la manière
connue sous le nom de tulipe. Ce contact femelle est destiné
a coopérer avec un contact mâle qui sera décrit plus loin.
Un ressort 4B assure la pression de contact. Le capot est
25 ouvert en forme de cornet et comporte des ergots brise-glace
4C et un égouttoir 4D. Le contact 4 est relié à une première
prise de courant 5.
La poutre 1 porte également une seconde colonne
isolante verticale 7 munie d'une seconde prise de courant 8.
30 Au sommet de la colonne 8 est fixée une plaque verticale 9
munie de deux points d'articulation 10 et 11. A
l'articulation 10 est reliée une première extrémité d'un
premier levier 12 dont la seconde extrémité est articulée à
une extrémité 13A d'une lame métallique 13 dont l'autre
35 extrémité porte un contact mâle 13B coOpérant avec le
contact femelle 4. A l'articulation 11 est reliée une
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première extrémité d'un second levier 14 dont l'autre
extrémité est articulée en un point 15 à la lame 13. Lorsque
le sectionneur est en position fermée, le contact mâle est
engagé dans le contact femelle et la liaison électrique
5 entre les deux prises 5 et 8 est assurée par la lame 13. Le
contact mâle 13A est constitué par un tube présentant une
portion renflée permettant d'assurer une bonne pression de
contact avec la tulipe de contact. Une tresse métallique 16
relie électriquement la prise 8 et la lame 13.
Comme on le voit, une première caractéristique de
l'invention est d'utiliser des contacts à tulipe en lieu et
place de la mâchoire utilisée classiquement; ceci présente
un double avantage:
- d'une part, le contact à tulipe a une meilleure
15 résistance au court-circuit,
- d'autre part, la glace sur le contact femelle se
forme plus difficilement puisque le contact femelle est
protégé par le capot et que son ouverture n'est pas tournée
vers le ciel.
Le mouvement de la lame est assuré par une colonne
isolante oscillante, réalisée sous la forme d'une pièce
isolante 20 de même nature que les colonnes 2 et 7, et
articulée à sa partie inférieure autour d'un axe horizontal
fixe 21. Cette colonne est munie de moyens non représentés
25 pour lui permettre d'effectuer des mouvements oscillatoires
dans un plan vertical, d'amplitude ne dépassant pas vingt
degrés environ autour de la verticale. Ces moyens peuvent
comprendre par exemple une tringle fixée à la base de la
colonne 20 associée à un mécanisme de manoeuvre par traction
30 sur la tringle.
Le sommet de la colonne 20 porte une articulation 22 à
laquelle est articulée une première extrémité d'un bras 23
dont la seconde extrémité 24 est articulée à la lame 13.
Le fonctionnement du sectionneur est le suivant:
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- en position fermée, la colonne 20 est inclinée au
m~; mllm de sa course et dans l'illustration de la figure 1,
vers la gauche de la figure.
- pour ouvrir le sectionneur, on va imprimer au
5 mécanisme de commande un mouvement tendant à faire basculer
la colonne 20 vers la droite de la figure. On se référera à
la figure 3, dans laquelle la ligne 40 représente le
déplacement du contact mâle au cours d'une manoeuvre
d'ouverture du sectionneur. Compte tenu de la nature du
10 mécanisme de liaison entre la colonne oscillante 20 et la
lame 13, et particulier grâce à la longueur inégale des
leviers 12 et 14, l'extrémité 13A de la lame 13 effectue
d'abord un mouvement rectiligne le long de son axe dans le
sens qui tend à séparer les contacts 4 et 13A, ce mouvement
15 étant associé à un léger mouvement de descente de la lame.
Puis la lame effectue un mouvement de pivotement dans un
plan vertical, jusqu'à atteindre la position représentée
dans la figure 3, correspondant à la position ouverte du
sectionneur, la lame étant alors verticale et assurant la
20 distance d'isolement électrique entre les contacts.
La manoeuvre de fermeture du sectionneur est obtenue
en effectuant les mouvements en sens inverse. Le mouvement
de descente du contact mâle au-dessous de l'horizontale,
puis sa remontée, lorsque le contact mâle approche du
25 contact femelle, permet de briser la glace qui a pu se
former sur le contact mâle, ce dernier venant se heurter aux
ergots 4C disposés à l'entrée du contact femelle.
Le sectionneur de l'invention est de construction
simple et par suite moins onéreurse que les sectionneurs de
30 l'art antérieur.
La possibilité d'utiliser une tulipe de contact permet
une meilleure résistance au court-circuit que les contacts à
machoire.
La glace a moins d'inconvénient que dans les
35 sectionneurs de l'art antérieur, puisque l'entrée des
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contacts se fait horizontalement et qu'un capot protecteur
peut être utilisé.
Bien entendu, dans ce qui précède, on a donné une
description schématique de l'appareil. On a décrit notamment
5 des leviers 12 et 14, un bras 23, etc... Il est évident que
ces éléments peuvent être doublés et disposés respectivement
de part et d'autre de la lame, avec des écartements
convenables pour pouvoir se croiser, et afin de réaliser un
ensemble symétrique et équilibré.
L'invention s'applique à la réalisation de
sectionneurs à haute tension, à partir de 25kV.