Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
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I1 est nécessaire, dans certains cas de
transporteurs mêcaniques, et spêcialement dans les
trottoirs accélérés, de pouvoir disposer d'ëléments, en
particulier pour les mains courantes, susceptibles de ne
pouvoir fléchir, au moins dans certaines zones, que dans
un seul sens. Ce résultat peut être obtezru par
L'utilisation de chaines sur lesquelles sont fixés des
blocs qui s'opposent â la flexion. L'état actuel de la
question est représenté par les brevets 2 274 523 (PATIN
et R.A.T.P.) et 2 431 075 (R.A.T.P.),
La main courante objet de ces brevats, est
destinée à un trottoir roulant accéléré et est
constituée de poignées reliées ente elles deux par deux
par un lien souple. Chaque poignée doit être synchrone
du point correspondant du plancher môbile, par
conséquent les poignées doivent s'écarter dans les zones
d!accélération, se rapprocher dans les zones de
décélération et rester équidistantes dans les zones à
vitesse constante. Ce résultat est obtenu en montant
chaque poignée sur un petit chariot, deux chariots
successifs étant reliés par un élérnent de liaison souple
flexible dans un seul sens pour assurer un appui
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éventuel entre deux poignées; l'élément de liaison
souple se replie sensiblement à angle droit au droit de
la poignée par une poulie et est ancré à un chariot
tendeur ou trolley dant la voie peut se rapprocher ou
s'écarter de celle du chariot porteur de la poignée, ce
qui permet d'assurer la variation de vitesse.
Selon ces brevets, l'élément de liaison souple
est constitué par une chaîne garnie de blocs dont la
forme complexe est déterminée pour que l'élément de
1o liaison travaillant en poutre fléchie sur appuis simples
c'est-à-dire soumis à un moment fléchissant et à un
effort tranchant, ne se déforme pas sous une charge; en
effet, entre deux poignées de main courante, l'élément
de liaison souple sert lui-même de main courante, en cas
de bousculade par exemple. L'inconvénient principal de
ce système est sa complexité, qui entraîne un co~.t
relativement élevë.
Dans le dispositif selon l'invention,
1°élêment de liaison souple est constitué par un lien
souple continu à section constante, tel que courroie,
câble ou ensemble de courroies ou de câbles dont la
caractéristique est d'offrir une résistance â l'effort
tranchant que ne présentent pas les chaînes, associé à
des blocs de compression de forme simple s'encastrant
les uns dans les autres . A titre d' exemple, il va ètre
décrit l'application d'un tel dispositif â une main
courante, maïs des dispositifs analogues pourraient ètre
utilisés dans d'autres éléments de transporteurs, tant
pour les personnes que pour les marchandises.
Un élément de main courante, reliant deux
poignées, est constitué par un lien souple tendu entre
deux poïnts d'attache et passant sur deux poulies de
renvoi écartées l'une de l'autre, qui forment avec les
deux points d'at ache un quadrilatère déformable en
fonction de la vitesse de transport, ledit lien équipé
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d'une série de blocs adjacents comportant chacun une
face inférieure de fixation sur le lien, une face
supérieure d'appui de la main et deux faces frontales,
respectivement avant et arrière, perpendiculaires à la
direction du lien, les faces frontales d'un bloc étant
en contact sur toute leur hauteur avec les faces
frontales correspondantes des blocs adjacents dans une
partie rectiligne du lien tendue entre les deux poulies
et -pouvant s'écarter angulairement dans deux parties
convexes du lien tournant sur les poulies, les deux
faces frontales, respectivement avant et arrière de
chaque bloc, présentant des profils anguleux se
déduisant l'un de l'autre par translation parallèle à la
direction du lien, chaque face avant d'un bloc
comportant au moins un bossage et chaque face arrière
comportant au moins un évidement de prbfil conjugué à
celui du bossage, de telle sorte que, dans la partie
rectiligne du lien entre les deux poulies, chaque
bossage d'une face avant d'un bloc s'emboîta dans un
évidement conjugué de la face arrière en regard du bloc
adjacent en formant une liaison à tenon et mortaise
susceptible de rêsister aux efforts tranchants appliqués
sur le lien, lesdits bossages s'écartant des évidements
dans les parties convexes du lien.
2S De prêférence, le lien souple est constitué
par une courroie crantée.
La constitution et le fonctionnement d'une
telle main courante sont décrits par les figures 1 à 4.
La figure l représente en coupe longitudinale
une telle courroie susceptible d'être pliée seulement
vers le bas avec un rayon faible dans une certaine zone,
mais également vers le haut, avec un rayon beaucoup plus
grand, dans une autre zone.
La figure 2 représente un autre mode de
3S rêalisation.
Les figures 3 et 4 montrent l'utilisation
d'une telle main courante dans un trottoir roulant
accéléré.
La figure 1 représente un élément de main
courante dont
- la zone 4 peut se courber avec un rayon de
l'ordre de quelques centimètres vers le bas en
s'enroulant sur le pignon 7,
- - la zone 5 est rigide et solidaire d'un petit
chariot porté par un essieu 9;
- la zone 6 peut flêchïr vers le haut avec un
rayon de l'ordre du mètre.
La main courante est constituée d'une courroie
crantée 10 à laquelle sont fixés des blocs 11 dont la
forme permet un emboîtement réciproque entre deux blocs
contigus, grâce à un bossage 12 qui vient s'encastrer
dans un évidement 13. La fixation d'un bloc au dos de la
courroie s'effectue, soit par un collage 1~, comme pour
les blocs 11a, 11b, sait par un boulonnage 16 sur un
insert l5, comme pour les blocs 11c, 11d, cette fixation
s'effectuant toujours au droit d'une dent, emplacement
de rigidité maximale de la courroie dont la flexion
s'effectue essentiellement dans les creux entre dents.
L'épaisseur d'un bloc en un point quelconque, mesurée
parallêlement au dos de la courroie, est constante et
égale aû pas des dents.
T~e fonctionnement d'un tel système est le
suivant: toute charge de la main courante, qui travaille
comme une poutre entre appuis simples, introduit un
moment de flexion et un effort tranchant. La compression
longitudinale due au moment est prise par les têtes des
blocs, la tension par la courroie; l'effort tranchant
est transmis â!un bloc à l'autre par le couple bossage-
évidement et le cisaillement qui en résulte au contact
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bloc-courroie est repris par le collage 14 ou le
boulonnage 16.
Dans la zone 5 rigide, la face intérieure da
la courroie est fixée, toujours par collage ou
5 boulonnage, au chariot 8.
Dans la zone 6, pour permettre la flexion de
la main courante vers le haut, les blocs 11 ont une
épaisseur très légèrement décroissante régulièrement du
bas-vers le haut, la fixation des blocs étant identique
ZO à celle de ceux des autres zones.
Sur la figure 2, on a reprêsenté une
disposition différente dans laquelle le systéme a êtê
doté d'une certaine symétrie de fonctîonnement, ce qui
peut présenter certains avantages. Chaque bloc 17
comporte sur chaque face perpendiculaire à l'axe de la
courroie crantée 10 d'une part un bossage 18 et un
êvidement 19, d°autre part et en regard des précêdents,
un évidement 20 et un bossage 21. Le fonctionnement de
ce dispositif est analogue au précédent. Des formes
différentes pourraient être retenues sans sortir du
domaine de l'invention.
Les figures 3 et 4 montrent l'utilisation
d'une telle main courante dans un trottoir roulant
accêlêré. Un élément de main courante 23 relie entre
elles deux poignées de main courante 24a, 24b, en
passant par les pignons de renvoi 7a, 7b, et sont ancrés
à des tralleys de variation de vitesse 25a, 25b. Les
poignées 24a, 24b sont munies de galets portés par les
axes 26a, 26b des pignons 7a, 7b. Les essieux 9a, 9b des
char~:ots 8a, 8b sont munis de galets analogues et tous
ces galets se déplacent entre deux rails 27 et 28.
Les trolleys de variation de vitesse 25a, 25b
auxquels sont ancrées les extrémités des courroies, sont
maintenus par un -rail 30 à une distance D variable des
rails 27 et 28, ce qui permet de faire varier
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l'écartement des poignées et, par conséquent, leur
vitesse, le débit, en nombre de poignées par seconde
étant constant.
Sur la figure 3, on voit l'ensemble d'un
élément dans une zone du trottoir roulant accéléré avec
main courante horizontale dans une zone d'augmentation
de vitesse.
Sur la figure 4, ce même ensemble est dans une
zone où la main courante passe d'une section horizontale
à une section en rampe. 1Ga courbure est prise dans 1a
zone 6, dont 1e rayon r est évidemment beaucoup plus
court que le rayon de raccordement R, les zones à faible
vitesse 4 et S restant rectilignes.