Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
~12~.~~~
1
La présente invention a pour objet une machine à
affranchir comportant notamment une première partie dite
"tête d'affranchissement" et une seconde partie dite "base",
un clavier associé à la première partie et des moyens de
communication reliant ces parties.
Un tel agencement, connu, permet de répartir entre
la tête et la baie les fonctions assurêes par la machine à
affranchir. Ainsi, la tête assure les fonctions strictement
postales, notamment les fonctions sensibles de
comptabilisation et d'impression, qui doivent être protégées
contre toute tentative de fraude ou détérioration
accidentelle des informations, tandis que la base assure la
plupart des fonctions non sensibles, c'est-à-dire ne
nécessitant pas le même niveau de sécurité.
La base est également susceptible de comporter un
ensemble de cartes électroniques permettant la gestion de
périphériques tels un distributeur d'étiquettes à
présêlection électronique, une imprimante, une balance
postale, etc ...
Les moyens de communication permettent à la base
et à la tête d'échanger, de façon bidirectionnelle, toutes
informations requises pour le bon fonctionnement de ces
éléments.
2
La tête comporte un microprocesseur programmé,
notamment de manière à assurer les fonctions postales
hautement sécurisées, notamment l'êvolution des registres
comptables, et en particulier celui comportant l'état du
compte postal de l'utilisateur à tout instant et réactualisé
aprês chaque opération d'affranchissement. Il est également
prévu un programme permettant la modification du contenu de
ces registres, et notamment du registre d'état de compte, à
l'occasion du "rechargement" de 1a machine en fonds postaux.
Pour assurer le dialogue entre l'opérateur et la
machine à affranchir, la tête comporte des moyens de saisie,
'tels un clavier, et des moyens d'affichage.
En général, le logiciel de la tête est hautement
protégé, pour éviter toute tentative de fraude.
Par ailleurs, on sait que la tête postale doit
être împérativement soumise à l'agrément des administrations
postales. Lorsque cet agrément est obtenu, il n'est pas aisê
de modifier ou d' âjouter de nouvelles fonctions à une machine
homologuêe afin de la faire~évoluer. Dans cette perspective,.
d'ailleurs, le logiciel de la tête est figé. Et si on veut
faire évoluer les caractéristiques de la machine, i1 est par
conséquent souhaitable de ne pas avoir à modifier ce
logiciel.
Dans une autre perspective, il est toujours très
difficile de prêvoir des moyens afin de rendre conforme la
machine à affranchir aux différentes règlementations postales
étrangères sans modifier le logiciel de la tête. Or, pour des
impératifs de fabrication, il est souhaitable que 1e logiciel
de la tête des machines destinées à l'administration postale
française et des machines destinées aux administrations
étrangères soit le même.
La prêsente invention a, dans cette perspective,
pour objet de rendre évolutive, notamment par l' adjonction de
nouvelles fonctions, une machine à affranchir dont le
logiciel de la tête ne peut être modifié.
3
Un autre objet est de pouvoir reconfigurer le cas
échéant le clavier de la tête, et d' utiliser ce dernier aussi
bien pour commander l.es fonctions postales que des fonctions
non postales propres à la base.
Un autre objet est également de pouvoir
sélectionner des fonctions particulières qui peuvent être à
disposition d'un usager dans un certain pays, mais pas dans
d'autres.
Un autre objet est de pouvoir traduire en
plusieurs langues les indications apparaissant sur l'écran
d'affichage, sans avoir pour cela à modifier la tête.
Ces objets sont atteints par une machine à
affranchir dont la structure a été brièvement rappelée plus
haut, caractérisée en ce que les premier et second
microprocesseurs mettent en oeuvre, dans un mode de
fonctionnement dit "normal", un protocole de communication
adapté à faire transmettre vers la base des messages
représentatîfs de~certaines au moins des commandes saisies
sur le clavier et à faire retransmettre de la base vers la
tête les commandes exécutables par cette dernière, de telle
sorte qu'â partir du clavier de la tête on ne puisse
commander au moins certaines fonctions, sans que les
commandes relatives â de telles fonctions ne transitent par
la base.
Conformément à l'invention, la machine peut
également être caractérisée en ce que, d'une part, ledit
premier microprocesseur est agencé de telle sorte que, dans
un mode de fonctionnement dit "normal", il identifie la ou
les touches frappées, et, fait transmettre vers la base par
lesdits moyens de communication, un ou plusieurs messages
représentatifs de l'identification, tandis que, d'autre part,
ledit second microprocesseur est agencé pour interpréter les
messages reçus, et faire transmettre, au travers desdits
moyens de communication, un ou plusieurs messages
représentatifs d'ordres exécutables par le premier
CA 02121729 2004-04-19
4
microprocesseur, de telle sorte qu'à partir du clavier de
la tête on ne puisse, dans ledit mode de fonctionnement
normal, commander aucune fonction au moms en rapport avec
l'affranchissement, sans que la commande de ces fonctions
ne transite par la base.
Grâce à ces dispositions, les commandes
frappées par l'usager sur le clavier sont, avant leur
exécution par le microprocesseur de la tête, transmises
au microprocesseur de la base, laquelle se charge de
transmettre au microprocesseur de la tête un message
d'exêcution. De la sorte, on peut empêcher l'exécution
par la tête de certains ordres frappés au clavier de
celle-ci, en empêchant l'émission par la base des
messages correspondants, mais on observera que pour ce
faire, on n'a pas modifié le logiciel contenu dans la
mémoire programme du premier microprocesseur.
En outre, il est aisé de reconfigurer le
clavier (par exemple passer d'un clavier AZERTY à un
clavier QWERTY) en modifiant le seul programme contenu
dans la base.
L'invention concerne machine à affranchir
comportant notamment une première partie dite "tête" et
une deuxième partie dite "base", un clavier et un
afficheur associés à la première partie, et des moyens de
communication reliant ces deux parties, la tête
comportant un premier microprocesseur agencé pour gérer
un moyen d'impression et une mémoire dont certains
registres sont affectés à la gestion de données postales,
de telle façon que les données postales ne puissent être
modifiées que pour enregistrer les affranchissements
réellement imprimés par les moyens d'impression, et que
les moyens d'impression ne puissent imprimer
d'affranchissement sans que ces affranchissements soient
comptabilisés en modifiant les données postales dans
certains au moins desdits registres; le premier
microprocesseur gérant en outre le clavier et l'afficheur
ainsi que la partie desdits moyens de communication
CA 02121729 2004-04-19
4a
destinée à transmettre des messages à la base et à
recevoir des messages de celle-ci, la base comportant un
deuxième microprocesseur agencé de telle sorte qu'il gère
des moyens de communication destinés à transmettre et à
recevoir des messages à ou de la tête, machine
caractêrisée en ce que les premier et second
microprocesseurs mettent en oeuvre, dans un mode de
fonctionnement dit "normal", un protocole de
communication adapté à faire transmettre vers la base des
messages représentatifs de certaines au moins des
commandes saisies sur le clavier et à faire retransmettre
de la base vers la tête les commandes exécutables par
cette dernière, de telle sorte qu' à partir du clavier de
la tête on ne puisse commander au moins certaines
fonctions, sans que les commandes relatives à de telles
fonctions ne transitent par la base.
L'invention concerne égallement machine à
affranchir comportant notamment une première partie dite
"tête" et une deuxième partie dite "base" , un clavier et
un afficheur associés à la première partie, et des moyens
de communication reliant ces deux parties; la tête
comportant un premier microprocesseur agencé pour gérer
un moyen d'impression et une mémoire dont certains
registres sont affectés à la gestion de données postales,
de telle façon que les données postales ne puissent être
modifiées que pour enregistrer les affranchissements
réellement imprimés par les moyens d'impression, et que
les moyens d'impression ne puissent imprimer
d'affranchissement sans que ces affranchissements soient
comptabilisés en modifiant les données postales dans
certains au moins desdits registres, ce microprocesseur
gérant en outre le clavier, l'afficheur associés à ladite
tête ainsi que la partie desdits moyens de communication
associée à la tête et destinée à transmettre,
respectivement recevoir, des messages vers,
respectivement de, la base, celle-ci comportant un
deuxième microprocesseur agencé de telle sorte qu'il gêre
CA 02121729 2004-04-19
4b
la partie desdits moyens de communication associée à la
base et destinée à transmettre, respectivement recevoir,
des messages vers, respectivement de la tête, machine
caractérisée en ce que, d'une part, ledit premier
microprocesseur est agencé de telle sorte que, dans un
mode de fonctionnement dit "normal", il identifie la ou
les touches frappées, et fait transmettre vers la base
par lesdits moyens de communication, un ou plusieurs
messages représentatifs de l'identification, tandis que,
d'autre part, ledit second microprocesseur est agencé
pour interpréter les messages reçus, et faire
transmettre, au travers desdits moyens de communication,
un ou plusieurs messages représentatifs d'ordres
exécutables par le premier microprocesseur, de telle
sorte qu'à partir du clavier de la tête on ne puisse,
dans ledit mode de fonctionnement normal, commander
aucune fonction au moins en rapport avec
l'affranchissement, sans que la commande de ces fonctions
ne transite par la base.
Les caractéristiques et avantages de
l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui
va suivre en référence aux dessins annexés, sur lesquels:
- la figure 1 est une vue schématique
illustrant l'agencement des principaux moyens mécaniques
d'une machine à affranchir mettant en oeuvre l'invention;
- la figure 2 est une vue de dessus schématique
et simplifiée de la machine illustrée en figure 1;
- la figure 3 est un schema ilustrant
l'organisation matérielle d'une partie de la machine à
affranchir faisant l'objet des figures 1 et 2;
- la figure 4 est un diagramme fonctionnel
illustrant l'interaction des deux parties de la machine,
conformément à l'invention.
Par définition, l'invention est mise en oeuvre
dans une machine à affranchir de structure classique
comportant deux parties, une première dite "tête", et une
2~.~~?2~
seconde dite "base". En figures 1 et 2, les principaux
éléments d'une telle machine ont été schématisés pour
mémoire, étant précisé qu' au jour du dépôt de la prêsente
demande, l'homme de l'art connaît bien les machines à
5 affranchir en deux parties. Sur ces figures, la tête est
schêmatisée sous la réfêrence 11, tandis que la base est
schématisée sous la rêférence 12.
La base 12 comporte un boîtier-bâti schématisé
sous la référence 13 supportant, de manière connue en soi, un
moteur 14, un connecteur 15 de liaison vers des périphêriques
(non représentés), un connecteur 18 de liaison êlectrique
avec la tête 11 et un connecteur 17a de liaison logique avec
cette tête.
La tête d' affranchissement 11 comporte un boîtier
bâti schématisé sous la référence 20. De façon classique, la
tête 11 comporte, agencés dans ce boîtier, un afficheur 21 et
un clavier 22 lequel comporte, dans ce mode de réalisation,
d'une part, des touches numériques et, d'autre part, des
touches fonctionnelles. Dans un autre mode de réalisation, le
clavier peut comporter en outre des touches alphabétiques
configurées, par exemple, sous la forme AZERTY. Classiquement
la tête 11 comporte une mécanique d'affranchissement
comportant elle-même un arbre d'affranchissement schématisé
sous la référence 24, un mécanisme 23 de réglage de valeur
d'affranchissement au moyen d'un moteur pas-à-pas (non
représenté sur cette figure, mais correspondant à celui
décrit dans le brevet européen 0.181.804), un dispositif 26,
27, 28 d'entraînement des lettres ou étiquettes à affranchir,
comportant essentiellement les galets schématisés, une table
de guidage et d'éjection des lettres à affranchir,
schématisée sous la référence 29, (présentant une partie
correspondante 30 dans la base, de façon à former une table
continue) et un dispositif palpeur 25 pour détecter le
passage des enveloppes. Une de ces enveoppes est schématisée
en figure 1 sous la référence 150.
6
La base comporte également un organe 14a de
transmission du couple du moteur 1 4 vers la tête 11 . L' organe
de transmission 14a (figure 2) est relié à un dispositif 31
de prise de mouvement lui-même relié, par l'intermédiaire de
divers arbres schématisés sans les références 32-34, au feu
de galets 26-28 et à l' arbre d' affranchissement 24 par un
embrayage schématisé sous la référence 35. L'embrayage 35
reçoit la force motrice par un couple d' engrenages 35a et
35b. L'embrayage 35 est commandé par un dispositif de
déclenchement non représenté.
De façon connue en soi, la tête et la base
comportent des cartes électroniques comportant elles-mêmes
des microprocesseurs assurant les diverses fonctions de la
machine à affranchir.
Dans la tête, les cartes électroniques
schématisées en figure 1 sous la référence 80 ; elles sont
reliées au connecteur 18, de liaison électrique, et à un
connecteur 17b,- de liaison logique, avec la base.
L'électronique 80 de la tête est reliée à la sortie du
dispositif de déclenchement, ainsi qu'à un organe, schématisé
sous la référence 40 de contrôle de valeur d' affranchissement
(en l'espêce décrit dans le brevet de la demanderesse
FR-2.645.267). L'organe 40 surveille, comme expliqué dans ce
document, le mécanisme 23 de fixatïon de la valeur
d'affranchissement. L'électronique 80 de la tête est
également reliée à l'afficheur 21 et au clavier 22.
L'électronique de la base schématisée sous la
référence 90 assure les diverses fonctions propres à celle
ci, notamment les fonctions de gestion de certains
périphériques (par exemple balance, distributeur d'étiquettes
etc ...).
L'ensemble de ces dispositions rappelées ci-dessus
est parfaitement classique depuis quinze ans dans le domaine
des machines à affranchir et n'a pas à être décrit en détail
ici. La description d'un tel agencement peut d'ailleurs être
7
trouvée interalia dans divers brevets déposés antérieurement,
parmi lesquels le brevet GB-1.508.623, dont les descriptions
sont incorporées ici.
On va maintenant décrire, à l'appui des figures
3 et 4, le perfectionnement apporté par la présente invention
aux machines à affranchir du type de celle rappelée ci
dessus.
La figure 3 est une représentation schématique de
la machine à affranchir qui vient d'être décrite à l'appui
des figures 1 et 2. Sur cette figure, on a représenté
certains moyens nécessaires à 'la compréhension de la présente
-invention.
L'électronique 80 de la tête comporte
essentiellement un microprocesseur 50 masqué, c'est-à-dire
muni de son programme gravé sur la même puce électronique,
relié notamment
- à l'afficheur 21,
- au clavier 22,
- à des moyens de communication 51. Ces moyens de
communication comportent d'une part, des moyens d'émission
51a et d'atatre part, des moyens de réception 51b, gérés par
le microprocesseur 50 et reliés au connecteur 17b,
- à une mémoire permanente 70 pour mémoriser les
données postales,
- à une mémoire RAM comportant notamment
. une zone 5g dite tampon de clavier, mémorisant
les touches du clavier qui ont été utilisées,
. une zône 71 dite masque clavier, mémorisant les
touches autorisées de ce clavier,
. une zone 72 dite masque d'allumage des diodes
luminescentes associées au clavier,
. une zone 73 contenant des drapeaux figurant
l'état de divers organes ou fonctions de la machine,
. une zône 74 servant de mémoire de travail pour
les diverses fonctions remplies par le microprocesseur 50.
8
La tampon clavier 59 est constitué par un registre
de deux octets (,X~, X2) (voir Annexe II) ; entre deux remises
à zéro, i1 y a recopie dans ce registre des touches qui ont
été enfoncêes, de façon à reproduire une carte de toutes les
touches qui ont été enfoncées au moins une fois.
Le masque clavier 71 ~Y1, YZ) comprend un registre
de deux octets, dont les bits sont affectês de la même
manière que ceux du tampon ; ces bits, selon leur position,
autorisent ou inhibent chaque touche du clavier.
Le masque 72 d'allumage des diodes
électroluminescentes associées au clavier (voir Annexe I) est
'.un registre comportant deux bits par diode, soit deux octets
(Zi, Z2) pour huit diodes (limitées â six diodes, dans ce
mode de réalisation) ; lorsque les deux bits sont dans le
même état, la diode est allumée ( état logique "1 " ) ou éteinte
(êtat logique "0") et lorsqu'ils sont dans un état différent,
la diode clignate_.
De même, l' électronique 90 de la base 12 comporte
un microprocesseur 53 et sa mémoire programme 57 reliés
notamment
- à des moyens de communication 54. Ces moyens de
communication, qua. sont reliés au connecteur 17a, comportent
des moyens d'émission 54a et des moyens de réception 54b
gérés par le microprocesseur 53,
- à des moyens, de structure connue en soi, de
gestion de périphériques associês à la base. Ces moyens de
gestion sont schématisés sous la référence 55,
- et à d'autres moyens destinés à assurer les
fonctions classiques attribuées en général à la base. Ces
autres moyens sont illustrés sous la référence 56.
On observe à nouveau que clavier et base sont
reliés par des moyens de communication 51, 54 eux-mêmes
reliés entre eux par une liaison série constituée ici par les
connecteurs 17a et 17b de liaison logique.,
2~.21'~~~
9
La présente invention met en oeuvre une
coopération particulière des microprocesseurs 50, 53 et des
moyens de communication 51, 54, en vue de permettre l'emploi
du clavier 22 et de l'afficheur 21 pour commander ou
contrôler des fonctions assurées aussi bien par la tête que
par la base tout en donnant à cette dernière le contrôle des
opérations, dans la mesure où la sécurité postale n'est pas
affectée. Cette organisation a également pour but de
permettre la recanfiguration d'une part, du clavier 22 et
d'autre part, des formats d'affichage de l'afficheur 21.
Les microprocesseurs 50 et 53 sont programmês pour
assurer les diverses fonctions postales et de gestion.
La mémoire programme du microprocesseur 50 qui est
masquée comme il a été dit plus haut, contient les programmes
qui gèrent et contrôlent les opérations et fonctions postales
(pose de la valeur de l' affranchissement, gestion du compteur
ascendant et du compteur descendant ainsi que des codes
d' erreurs liés à ces fonctions ) . T1s gèrent et contrôlent, en
outre, le clavier 22 et l'afficheur 21 (scrutation des
touches du clavier pour repérer une touche enfoncée, envoi à
l'afficheur des caractères à afficher et de codes de
commande). Ces programmes gèrent enfin les moyens de
communication 51, et notamment la reconnaissance des codes
reçus pour appeler telle ou telle fonction.
La mémoire programme du microprocesseur 53 de 1a
base n'est pas masquée. Les programmes contenus génèrent
l'ensemble des fonctions non postales telles que la gestion
des périphériques (par exemple : distributeur d'ëtiquettes,
imprimante, balance, tête de comptabilité). Les différents
messages à transmettre sont également génërés par ces
programmes ; ces messages permettent la commande de toutes
les fonctions de la tête, y compris de l'affichage et du
clavier.
On va maintenant décrire les caractéristiques
propres à l'invention mise en oeuvre dans le mode de
~~.2~.~
réalisation de la machine à affranchir choisi et représenté
sur les dessins.
Comme exposé plus haut, l'un des aspects de
l'invention rêside en un protocole de communication entre
5 tête 11 et base 12 à la suite de la frappe de certains ordres
sur le clavier 22, prêalablement à leur exécution par la
tête, pour permettre à la base 12 de confirmer l' exécution de
l'ordre souhaité. La logique propre à ce dialogue sera
décrite à l'appui de la figure ~.
10 Généralités sur le protocole
D'une manière générale, la communication entre
tête 11 et base 12 se fait par l' envoi de messages ( également
appelés . "commandes") depuis la tête vers la base et vice
versa.
Dans ce mode de réalisation, les messages ou
commandes sont codês sur des octets, dêfinissant des
paramètres de fonction ou de donnêes, et, comportent, d' autre
part, des mots convenus indiquant le début et la fin du
message.
Dans la description qui suit, les conventions
suivantes sont utilisées
- les chiffres 0_ à 9 et les lettres A à F en
caractères majuscules italiques soulignês
représentent des chiffres hexadécimaux,
- les mots entre parenthèses et en lettres
italiques soulignées représentent des
octets. Il peut s' agit d' octets de données qui
sont intitulés ci-après : (code de onction, Bonn es
(code de commande]~. (paramètresZ ]texte ASCII).
I1 peut également s'agir d'un octet de contrôle
de parité : arité .
- les lettres X Y ou Z en italiques soulignées,
éventuellement indicées représentent des octets
11
de donnêes ou d'adresse dans les mémoires à accés
direct.
- les treize diffêrents messages sont intitulés
DCO_, Dc1_, ... Dcç
A l'exception des messages d'erreur ou d'accusé
réception, le format général des messages ou des commandes
est
Fx donn gs,~, arité FF
où:
Fer: est un octet de début de valeur comprise entre FO
et FC, correspondant à chacun des messages ou
commande DCO_ à DCG,
Données: ce sont un ou plusieurs octets qui véhiculent
des informations telles que codes de commande ou
de fonction et éventuellement le ou les paramètres
nécessaires à l'exécution de la fonction
sêlectiannée.
Parité : c'est un octet de parité qui est calculé avec un
OU exclusif octet par octet sur l'ensemble du
message.
FF : est un octet qui marque la fin du message.
Après envoi d'un message par la base ou la tête,
le récepteur (la tête ou la base) attend l'octet de fin de
message FF. T1 en recalcule la parité. Deux cas peuvent alors
se présenter
- le recalcul de la parité donne un résultat
juste : le récepteur renvoie un accusé de réception composé
des deux octets FD FF
- le recalcul de la parité donne un résultat
faux : le récepteur renvoie un message d'erreur composé des
deux octets FE FF.
Si au bout de 50 ms, le récepteur n'a pas renvoyé
1 'accusë de réception FD FF ou le message d' erreur FE FF,
~z~z~~~
12
l' émetteur renverra à nouveau le même message (voir infra
description figure 4). Au bout de trois tentatives
infructueuses, un code erreur est affiché à l'initiative de
la tête 11 sur l'afficheur 21, lorsque la tête n'a pas reçu
d'accusé de rêception ou de message d'erreur.
Dans le cas où une émission tête vers base se fait
en même temps qu'une émission base vers tête (collision), la
procédure est la suivante
- Côtê base, l'émission vers la tête est
interrompue.
- Côté tête : si FF a déjà été envoyé, le tampon
y de réception est effacê. Une priorité à l' émission
est ainsi conférée à la tête.
Liste des messaaes
1°) Messaae DC_D
Ce message est émis exclusivement de la base vers
la tête. Son format est :
O (code de commande). .(,abrité), FF
Le code de commande, sur un octet, peut prendre
trois valeurs
çQ : affichage du mot "ERR" + code erreur lu dans
la mëmoire de la tête sur l'afficheur
validation de la valeur à affranchir, et mise
en place de l'imprimante.
Ç2 . autorisation de dêclenchement de
l'impression.
2°) Message DC1_
a) Lorsque ce message est émis de la base vers la
tête, il transmet à l'afficheur de la tête des codes de
fonction comme par exemple fabulation.
Son format est alors
FI jcode fonction;, lparamètres~,, arité FF
b) Lorsque ce message est émis de la tête vers la
base, il transmet le résultat de la lecture d' un registre qui
13
a été désigné par une commande DCS_ (voir plus bas). Son
format est alors .
F1 ~X1..~Xn~, art FF, où
,(X2 ... Xn,~ : données enregistrées dans le registre
désignê par la commande DCS_.
3°) Messaae DCZ
a) Lorsqu'il est émis par la base, il transmet à
l'afficheur de la tête les caractêres codés ASCII du message
à afficher. Son Format est
F2 (Texte ASCll), arisé FF
b) Lorsqu'il est émis par la tête, il constitue
1a commande d'initialisation mécanique et électronique. Son
format est alors .
F2 arit ' FF
4°) Messaae DC~
a) Lorsqu'il est émis par la base, il envoie le
masque d' allumage des diodes associées aux touches du clavier
(deux,octets ~~, Z2 voir annexe I). Son format est
.~1~ ~~, .~z.L FF
b) Lorsqu'il est émis par la tête, il constitue
le message d'acquittement d'un affranchissement (affranchis-
sement effectué). Son format est
F3 arité ~ .
5°) Messaae DC4
a) Lorsqu'il est émis par la base, il transmet le
masque clavier à la tête (deux octets Y1, Y2 voir annexe II).
Son format est.:
F4 ~Yl Yzj, arisé FF
b) Lorsqu'il est êmis par la tête, il transmet le
contenu du tampon clavier à la base (deux octets X1, XZ voir
annexe II). Son format est
F4 ~X,1 X2y arisé FF.
2~.2~"~~~
14
6 ° ) Messacse DCS_
a) Lorsqu'il est émis par la base, il constitue
la commande de lecture de X octets à partir de l'adresse Y
de la mémoire à accès direct RAM du mïcroprocesseur (53) de
la tête. Son format est
FS ~X _Y,~, arité FF
b) Lorsqu'il est émis par la tête, il rend compte
du relâchement de la derniêre touche enfoncée (lorsque
plusieurs touches ont été enfoncées simultanément, la
dernière relâchée provoque l'émission du message). Son format
est :
FS arité FF .
7°) Messaae DCø
Ce message est exclusivement émis par la base. Il
constitue une commande d'écriture de X octets à partir de
l'adresse i' de la mêmoire à accès direct RAM associée au
microprocesseur 53 de la tête ; 31 est à noter que certaines
adresses sont cependant protégées contre l'écriture, comme
par exemple les registres postaux. Son format est
2 0 ~ø, jX Y~, jdonnêes à enre is~ trer), ar' FF .
8 ° ) Messacre DCZ
Ce message est exclusivement émis par la base. I1
constitue une commande pour réécrire le tampon du clavier
soit X octets à partir de l'adresse Y. Son format est :
F7 ,(X IFS, arité FF.
9°) Message DC8_
Ce message est exclusivement émis par la base. I1
constitue une commande de l'affichage du crédit total contenu
dans ta mémoire permanente 70 de la tête dans laquelle est
enregistrê l'état du compteur ascendant. Son format est
F8 arité FF
21~~.'~~~
10°) Message DC9_
Ce message est exclusivement émis par la base . I1
constitue une commande de l'affichage de la valeur
d'affranchissement courante contenue dans la mémoire RAM
5 associée au microprocesseur 50 ds: la tête. Son format
est
F9 arité FF
11°) Message DCA
Ce message est exclusivement émis par la base. I1
10 constitue une commande qui valide ( en l' espèce met à un ) ,
. _conformément au masque constitué par l'octet Y les bits
drapeaux contenus, à l'adresse spêcifiée par l'octet X, dans
la mémoire à accès direct RAM associée à la tête. Son format
est
15 FA jX Y,), arit' FF
12 ° ) Messacxe DCB
Ce message est exclusivement émis par la base. Il
constitue une commande qui invalide (en l'espèce met â zéro),
conformément au masque constitué par l'octet Y les bits
drapeaux contenus, à l'adresse spécifiée par l'octet X, dans
la mémoire à accès direct RAM associêe à la tête. Son format
est
FB ~X, Y), arité FF
13 ° ) Messacxe DCç
Ce message est émis par la base. I1 constitue la
commande de l' effacement des fenêtres d' affichage. Son format
est
FC arité FF.
Protocole de communication à partir de la saisie
sur le clavier de la tête
La figure 4 représente l'enchaînement des
opérations à partir de la saisie ( 100 ) des touches du clavier
16
et illustre le protocole de communication entre la base et la
tête.
Ce protocole est mis en oeuvre dans des programmes
enregistrés dans les microprocesseurs 50 et 53. Ces
programmes comportent notamment des routines de réception, de
préparation et d°émission de messages, ainsi que des sous-
programmes de gestion des moyens de communication série 51 et
54. Ces routines et ces sous-programmes sont en soi à la
portée de l'homme de l'art qui pourra en outre mettre en
oeuvre le protocole décrit ici sur la base des indications
qui vont suivre. Le programme ne sera pas annexé à la
.présente demande pour des raisons de sécurité des machines
qui vont être fabriquées et commercialisées après le dépôt de
la présente demande.
Le microprocesseur 50, situé dans la tête, gère
le clavier 22, c'est-à-dire que notamment il détecte toutes
les touches au fur et à mesure qu'elles sont enfoncêes
(101) ; il prépare des messages rendant compte de
l'enfoncement de ces touches (102) (voir description du
fonctionnement). Ces messages sont émis (103) par le
microprocesseur 50 puis envoyés (104) par des moyens
d'émission 51a que comportent les moyens de communication 51
en directian de la base en transitant par la liaison série
17a-17b (étape 104).
Le message envoyé par la tête est reçu par les
moyens de rêception 54b de la base ; le messagè reçu est
d'abord vêrifié, afin de dêterminer s'il est complet, et
qu'il ne comporte pas d'erreur de transmission ; pour ce
faire, 1°octet de parité est recalculé (êtape 109) à partir
du message reçu, et comparé avec l'octet de parité reçu dans
le message (test 110) ; si da parité recalculée et la parité
transmise sont différentes, un message erreur de transmission
(FE FF) est préparé ( 111 , 109 ) puis envoyé ( 106, 107 ) par les
moyens d'émission 54a vers la tête. Si les parités' sont
identiques, un message accusé de réception sans erreur
17
(FD FF) est préparé (112, 108) puis envoyé (106, 107) dans
les mêmes conditions.
En même temps que le message a été envoyé par la
tête, une temporisation de 50 ms (113a) est mise en route
dans la tête ; lorsque cette temporisation est écoulée, un
test (114a) est opéré dans la tête, afin de déterminer si un
message accusê de réception sans erreur ( D FF) a bien été
reçu. S'il n'en est pas ainsi (115a), le message initial est
de nouveau émis à destination de la base ; trais tentatives
sont ainsi faites ; si après ces trois tentatives le message
accusé de rêception sans erreur n'est toujours pas reçu, un
code erreur est affichê sur l'afficheur 21 de la tête,
signifiant que le système ne fonctionne pas, et qu'il y a
lieu d'appeler le service de maintenance.
Lorsque le message a été reçu et a donné lieu à
un accusé de réception sans erreur, il est décodé (116) et
son contenu est examiné (test 117) poux déterminer si ce
message s'adresse. à la base, ou s'il s'agit d'un message
concernant la tête. Les conditions de cet examen sont
entiêrement déterminées par 1e programme du microprocesseur
53 de la base ; il s'ensuit que la correspondance, qui a êtê
donnée plus haut, entre les messages reçus de la tête et les
messages que la base renvoie à celle-ci et leur
signification, n'est qu'indicative. Cette correspondance peut
être modifiée par la seule modification du programme du
microprocesseur 53 de la base.
Si le message reçu concerne une fonction de la
tête, un (ou plusieurs) messages) relatifs) à la fonction
est ( sont ) préparé ( s ) ( 118-108 ) puis envoyé ( s ) ( 106-107 ) à la
tête pour exécution de la fonction . Le ou les message ( s ) sont
reçus par les moyens de réception 51b. Des opérations de
contrôle similaires à celles décrites précédemment sont alors
exécutées. La parité du message est tout d'abord recalculée
('120). Un test (121) est alors effectué en vue de déterminer
si la parité recalculée et la parité transmise sont
18
différentes ou non. Dans l'affirmative, un message d'erreur
de transmission (FE FF), est p:rêparé (122-102) puis émis
(103). Dans 1°hypothèse d°absence d'erreur, un message
d'accusé de réception (FD FF) est préparé (123-102) puis
émis. Une temporisation de 50 ms est mise en route (113b)
dans le microprocesseur de la base à chaque envoi de message,
un test ( 1 14b) est opéré afin de déterminer si un message
accusé de réception sans erreur (FD FF) a bien été reçu. S' il
n'en est pas ainsi (115b) le message est de nouveau émis à
destination de la tête ; trois tentatives sont ainsi faites.
Après ces trois tentatives, si elles sont
infructueuses, l'émission d'un message à partir de la base
devient impossible. De ce fait, le prochain message en
provenance de la tête n'étant plus suivi d'un accusé de
réception, un message d'erreur est affiché conformément à la
procédure prêcédemment exposée.
Finalement, si le message émis par la tête
s'adressait à l'une des fonctions gérées par la base, par
exemple distribuer des étiquettes, ou imprimer une ligne d' un
rapport ou d'un état, le microprocesseur 53 prend en charge
cette demande (étape 119).
Sn résumé, le protocole décrit met en oeuvre un
système de liaison bidirectionnelle de la tête et 1a base qui
assure une très grande sêcurité, et un contrôle permanent de
son bon fonctionnement.
On rappellera ici que 1°interprétation des
messages émis à partir du clavier de la tête et le renvoi,
par la base, d' un message exécutable par la tête sont le fait
du logiciel enregistré dans le microprocesseur 53 de la base.
Ce logiciel peut être modifiê. Toutefois le logiciel du
microprocesseur 50 de la tête est figé une fois pour toutes,
et n'est susceptible de comprendre que certains messages. La
présente invention offre donc à la fois une certaine
souplesse, puisque l'interprétation des messages envoyés par
la tête et l'envoi par la base d'ordres exécutables par la
2~.2~.'~~~
19
tête, peuvent être modifiés. Toutefois, la présente invention
présente en même temps une sécurité importante, puisque la
structure des messages compréhensibles par la tête est figée
une fois pour toutes, tandis que les registres sensibles (par
exemple les registres postaux) ne peûvent être modifiés par
les messages transmis depuis la base. Par ailleurs, on
observera également que la signification des touches
enfoncées sur 1e clavier de la tête est déterminée par la
base, ce qui permet, par la simple modification du logiciel
du microprocesseur 53 de reconfigurer le clavier.
Fonctionnement de la machine en mode "clavier"
La machine décrite ici est susceptible de
fonctionner
- en mode "clavier", c'est-à-dire dans un mode où
les commandes et les données (notamment d'affranchissement)
sont saisies sur le clavier 22,
en mode "balance" où le clavier est
partiellement inhibé et où les commandes et données
d'affranchissement sont transmises à la base par un
périphérique comportant une balance et un calculateur de
tàxes postales.
Ci-après, le fonctionnement en mode "clavier" va
être décrit.
On notera en outre que dans certaines variantes
de réalisation 1e mode "clavier" comporte lui-même plusieurs
modes de fonctionnement
- un mode "normal" où le clavier est utilisé pour
la saisie des commandes et des donnêes d'affranchissement,
- des modes de "recharge" ou de "modification" où
le clavier est utilisé par des utilisateurs habilités pour
recharger la machine en fonds postaux et/ou modifier
certaines caractéristiques.
Dans le premïer mode préférê de réalisation décrit
en premier lieu ci-après la machine n'est susceptible que de
fonctionner en mode "normal".
221"~~~
Chaque fois qu' une touche numérique du clavier 22
est enfoncée, le tampon clavier 59 est mis à jour, et le code
du chiffre correspondant est mis dans la zône de travail de
la RAM du microprocesseur de la tête ; au relâchement de la
5 touche, un message DCS_ est envoyé au microprocesseur de la
base. Lorsqu'une touche de fonction est enfoncée, le tampon
clavier est mis à jour et un message DC4_ est envoyé au
microprocesseur 53 de la base. Ce message transmet le contenu
du tampon clavier 59 ; ce tampon clavier sera ensuite remis
10 à zéro avant que le microprocesseur de la base n'accepte de
nouvelles frappes au clavier. Enfin, au relâchement de la
touche, un message DCS_ est envoyé au microprocesseur de la
base.
Le contenu du tampon clavier est analysé par le
15 microprocesseur 53 de la base, afin qu'il puisse déterminer
son comportement ultérieur. Si la base a besoin
d'informations complémentaires, elle enverra un message DCS_
auquel la tête fera une réponse par DCI_.
Le microprocesseur de la base va ensuite procéder
20 en premier lieu aux commandes nécessaires pour exécuter la
mission définie par la touche de fonction contenue dans le
tampon clavier, (par exemple actionner le distributeur
d'étiquettes, afficher un message sur l'écran au moyen des
messages DCI_ et DC2_, modifier le tampon clavier pour inhiber
certaines touches et en activer d'autres, envoyer à la tête
un ordre de validation de la valeur à affranchir par un
message DCl_, ou toute autre action déterminée par le code
fonction reçu et le programme du microprocesseur de la base ) .
Puis elle enverra, en second lieu, un message DC6_ pour
remettre à zêro le tampon clavier.
Il est à remarquer ici que c' est dans le programme
du microprocesseur de la base que se trouvent les
instructions exécutées à la reconnaissance d'un masque reçu
du clavier ; ce qui veut dire que c' est le microprocesseur de
21
la base qui décide de la signification d'une touche du
clavier de la tête, et qui peut éventuellement donner à une
même touche plusieurs effets à différents moments du
déroulement du programme. Le procédé dêcrit permet donc, en
modifiant seulement les signes marquant les touches, et sans
modifier en quoi que ce soit la tête, mais en modifiant
seulement le programme de 1a base, de changer l'affectation
et/ou le rôle des touches dudit clavier ; il est ainsi
possible de créer de nouvelles combinaisons de fonctions dans
la tête, obtenues par combinaison des fonctions élémentaires
disponibles dans la tête et qui peuvent être appelées par la
base .
On observera en outre que dans le mode de
fonctionnement "normal" de la machine décrite ici, aucune
commande de fonction en rapport avec l'affranchissement,
saisie au clavier 22 ne peut être exécutée sans que cette
commande ait transité par la base, ce qui est favorable pour
la reconfiguration éventuelle du clavier et l'adjonction de
nouvelles fonctions par 1a seule modification de 1a base, et
confêre en outre une .bonne sécurité à la machine à affranchir
puisque la structure des commandes compréhensibles par le
microprocesseur de la tête est figée une fois pour toute dans
le logiciel masquê du microprocesseur 50 de la tête.
En variante, le fonctionnement décrit ci-dessus
peut être sensiblement modifié de la façon suivante : chaque
fois qu'une touche numérique est relâchée, à la réception du
message DCS_ qui en résulte, le microprocesseur de la base
peut intervenir pour lire dans la mémoire de travail le code
du chiffre, et l'exploiter à sa guise . par exemple,
mêmoriser ce code pour capter la suite des chiffres frappés
au clavier et en interpréter la combinaison, ou encore
remplacer dans la mémoire de travail de la tête le code en
question par un autre code, ce qui permet de redésigner les
touches du clavier numêrique.
~~.~1~~
22
Dans un second mode de réalisation préféré, toutes
les données frappées au clavier ne sont pas relayées par la
base, pour autant qu'elles ne concernent pas la sécurité de
la fonction d' affranchissement : par exemple, le transfert de
la valeur des chiffres tapés au clavier dans la mémoire de
travail, et 1e transfert des valeurs de décalage d'empreinte
sont aussi transférêes directement du registre de travail au
registre de décalage d'empreinte, lorsque la touche EMPREINTE
est enfoncée. Mais dans ces deux cas, grâce aux messages
envoyês lors du relâchement des touches, et aux messages
transmettant le contenu du tampon clavier, le microprocesseur
~de la base est informé et peut toujours reconstituer les
actions de commande effectuées ; il est dès lors possible que
la base intervienne en envoyant des messages visant à
interdire, ou à modifier ces commandes, et à en rendre compte
sur l'afficheur de la tête.
Dans le second mode de réalisation préfêré, la
machine est susceptible da fonctionner en mode "recharge" et,
à cet effet, il existe encore d'autres commandes qui sont
exécutées directement dans 1e module, sans que le
microprocesseur de la base puisse en être informé et puisse
intervenir : ce sont les commandes concernant 1e rechargement
du registre de crédit de la machine à affranchir par le
personnel habilité à le faire, ou en utilisant des procédures
propres à en restreindre l'accès : par exemple, l'accès à un
tel rechargement peut impliquer l'utilisation d'un code
secret ; le code secret, frappé au clavier de la tête est
reconnu par le microprocesseur 50 et ne provoque aucun envoi
de message ; de même, les données frappées ensuite au clavier
pour recharger le compteur descendant, une fois reçue
l'autorisation ou après usage d'une clef d'accès, ne
provoquent pas non plus de message de compte rendu à la base .
Dans ce second mode préféré de réalisation, le
protocole décrit à l'appui de la figure 4 est sensiblement
modifié. Les modifications sont illustrées en traits mixtes.
2~2:~"~~~
23
Après l'étape (101) de détection des touches enfoncées, il
est procédé à un test ( 131 ) en vue de déterminer si la touche
ou la combinaison de touches enfoncées sont privilêgiées
(c'est-à-dire qu'elles correspondent aux ordres exécutables
directement par la tête, sans transit par la base par
exemple , reconnaissance du code d'accès au mode
"rechargement"). Dans l'affirmative, le microprocesseur 50
commande l'exécution (132} de tels ordres (par exemple
passage en mode de "rechargement" ) . Dans la négative, l' étape
(102) de préparation de messages peut être exécutée comme
dêcrit plus haut. Un test ( 133 ) peut également être prévu
.pour empêcher le compte rendu à la base de certains ordres
exécutables par la tête (en mode "rechargement"). Pour le
reste le protocole est inchangé.
Fonctionnement de la machïne en mode "balance"
Dans les deux modes préférés de réalisation, la
machine peut fonctionner sans utilisation du clavier : c'est
par exemple le mode de fonctionnement de la machine en
couplage avec un périphérique constitué d'une balance munie
d'un calculateur de taxe. Un tel périphérique est bien connu
de l'homme de l'art. Pour mettre la machine en mode
"balance", l'opérateur appuie sur une touche désignée
"BALANCE" sur la clavier, ce qui a pour effet d'envoyer à la
base un message DC4 transmettant le masque clavier, ce qui
permet au microprocesseur 53 de 1a base d'identifier la
touche désignée "BALANCE". Le microprocesseur 53 de la base
envoie alors en retour
- un message DCA pour valider dans la zone 73 de
la RAM de la tête, le drapeau autorisant le déclenchement de
l'impression,
- un message DC3_ pour allumer la diode
luminescente associée à la touche "BALANCE",
- un message DC4 pour transmettre au module un
masque clavier chargé d'inhiber certaines touches, la touche
"BALANCE" exceptée ;
24
Dés lors, et tant que la touche "BALANCE" n'aura
pas été enfoncée une deuxième fois pour revenir au mode
"clavier", le microprocesseur 53 de la base prend le contrple
du registre d' impression de la tête, par des messages DCf, et
de l'afficheur 21, par des me:csages DC1_ et DC2 ; et le
microprocesseur 53 de la base envoie aussi des messages DCO_
pour faire que l'imprimante se r~:gle automatiquement sur les
indications de tarif reçues par le périphérique constitué par
la balance et son calculateur de taxe.
Bien entendu la présente invention se ne limite
nullement aux modes de rêalisations choisis et représentés
'mais englobe bien au contraire, toutes variantes à la portée
de l'homme de l'art.
25
ANNEXE I MASOUE DES DIODES
Dans cet exemple, poux gérer six diodes associées
à six touches, on organise le maaque de la manière
suivante
TOUCHE CLAVTER BIT OCTET 1 OCTET 2
DATE 0 ___-Z1o __ __- Z2o
__
BALANCE 1 z 11 z21
EMPREINTE 2 z12 z22
IMPRIMANTE 3 z13 21 z23 Z2
GVA 4 z14 z2a
ETIQUETTES 5 z15 z25
* 6
* Z16 Z26
~ Z17 Z27
* Diodes non existantes dans cet exemple, les bits 7 et 8
des octets ne sont pas significatifs ici. Ils peuvent
être utilisés-en cas d'implantation de deux nouvelles
diodes.
z1i = bit de l' octet 21
z2j = bit de l' octet 72
si z1i = z2j = 0 diode éteinte
si z11 = z2i = 1 diode allumée
si z1i < > z2~ diode clignotante
26 ~i~~ ~~
ANNEXE II MASQUE ET TAMPON CLAVIER
Dans le mode prêféré de réalisation, pour gérer
un clavier possédant 10 touches numériques indifférentiées et
12 touches de fonction, on organise le tampon clavier
(2 octets X~, ~Y2) et 1e masque de validatïon (2 octets Yi, Y2)
de la facon suivante
SENS SENS
TETE BASE
BASE TETE
TOUCHE BIT TAMPON MASQUE DE
CLAVIER VALIDATION
DATE 0 x10 yi 0
BALANCE 1 x y
EMPRE INTE 2 x~2 y~ 2
IMPRIMANTE 3 xl3 ~'~ y~3 Yt
* 4
~4 y14
ETIQUETTES 5 x~s y~s
SOUS-TOTAL 6 x~6 yts
COMPTE-PLIS ~ x17 y17
SERVICE 0 x20 y20
VIRGULE 1 x2~ y2~
CLEAR 2 x22 y22
VALIDATION 3 x23 y23
TOUCHES NUMERIQUES 4 x
' 2a y2a
(quelles qu
elles
soient) ~.2 y2
VA 5 x2s y2s
* 6 x2s y2s
* 7 x2~ y2~
* Touches non existantes dans cet exemple, les bits N° 3 du
premier octet Xi ou Y~ et N°s 6 et 7 du second octet X2 ou
Y2 ne sont pas significatifs ici. Ils peuvent être utilisés
en cas d'implantation de trois nouvelles touches
x~~ = bit de l' octet X~
x2~ = bit de l' octet X2
x~~ ou x2j = 1 touche enfoncée
xii ou x2; = 0 touche non enfoncée
y~~ = bit de l' octet Yj
y2; = bit de l' octet Y2
y~~ ou y2~ = 1 touche autorisée
y~ ~ ou y2~ = 0 touche inhibée