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Barquette étanche et son proce'dé de mise en volume.
La présente invention a trait au domaine de
l'emballage ; elle concerne plus particulièrement une
barquette étanche en carton ob~enue par la mise en volume
d'un flan adapté et le procédé de mise en ~olume de ce
flan.
Certains produits alimentaires, et en particulier
les viandes du type volaille, steak, foie ou autre ...
sont ha~ituellement conditionnés dans des emballages en
forme de barquettes associées à un fil~ plastique de
protection.
Ces barquettes sont généralement réalisées en matériau
du genre polystyrène ; leur coût de fabrication est
relativement modique mais elles présentent l'inconvénient
de n'être ni biodégradables ni recyclables.
Pour pallier à ces inconvénients on a proposé des
barquettes en carton constituées dlun fond généralement
rectanguIaire, bordé par quatre parois latérales.
L'étanchéité au niveau des angles est assuree par des
soufflets rabattus contre l'une des parois latérales et
-maintenus en position par collage.
Ces soufflets sont réalisés en deux par~ies de forme
générale triangulaire. Pour assurer le maintien du volume,
l'une de ces parties est encollée au recto et l'autre
au verso, en fonction de leur positionnement à l'intérieur
ou à l'extérieur de la barquette.
Ce double encollage complique le processus de montage
automatique des barquettes. Cette complexité nécessite
l'utilisation de machines de montage onéreuses et limite
les cadences de mise en volume.
Un conteneur en car~on étanche aux liquides
est décrit dans le document US-A-1 959 613. Ses
angles sont équipés de soufflets en deux parties
dont l'une comporte une ouverture ou découpe
pour permettre un contact direct entre l'autre
partie du soufflet et le côté latéral de réception. Cette
FI~ILLE DE REMPLACEMENT
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particularité dans la possibilité d'encoller un côté
uniquement du flan de carton pour le maintien du volume
de l'emballage.
Dans ce conteneur, les soufflets sont rabattus sur
l'extérieur pour éviter la présence de plis internes et
pour ne pas présenter, dans le volume interne, un rebord
de flan découpé qui absorberait les liquides-. Etant
donné la destination anti-fuite de ce conteneur, pour
le conditionnement de liquides par exemple, il est donc
indispensable de positionner les soufflets sur l'extérieur.
Cependant, en liaison avec le procédé de montage
de l'emballage et notamment l'encollage d'une seule face
du flan, cette structure favorise le passage de liquides
entre les deux parties de soufflet. Le iiquide a la
possibilité de remonter par capillarité et il rentre
rapidement dans l'épaisseur du carton par la tranche
supérieure, provoquant un dédoublement du matériau
constitutif, un affaissement de l'emballage et l'écoulement
du contenu. D'autre part, la présence des soufflets
extérieurs rend ce type d'emballage peu attrayant.
Pour pallier aux inconvénients du conteneur précité,
et en particulier pour éviter le passage des liquides
entre les deux parties de soufflet et les remontées dudit
liquide par capillarité, le document US-A-4 304 352
prévoit, pour une structure similaire, un collage rectc-
verso.
Dans ce conteneur anti-fuite qui est destiné au
conditionnement de produits liquides ou semi-liquides,
la découpe supérieure de l'une des parties de soufflet
assure le collage de l'autre partie de soufflet sur le
caté de réception pour améliorer la résistance au niveau
- des angles ; elle permet également de faciliter la mise
en volume dans les angles, en liaison avec la présence
d'une bordure de réception d'un couvercle scellé.
Etant donné sa destination, ce conteneur impose
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d'appliquer les soufflets d'angle sur l'extérieur, ceci
pour les raisons exposées ci-avant en liaison avec le
document US-A-l 959 613. Une telle structure n'est pas
très esthétique et elle limite les possibilités
d'application d'un marquage extérieur.
D'autre part, le collage recto-verso des soufflets
complique singulièrement l'installation de mise en volume~
Les conteneurs anti-fuites qui sont décrits dans ces deux
documents US-A-1 959 613 et US-A-4 304 352 ont des
destinations bien particulières qui ne sont pas celles
de l'objet de la présente invention ; ils sont en effet
adaptés au conditionnement de produits liquides et ils
doivent être associés à un système d'occultation en forme
de couYercle pour la rétention du produi~ conditionné.
La barquette en carton objet de la présente invention
est destinée au conditonnement de produits alimentaires
du ~enre cuisses de poulet, steak ou autres ...
susceptibles d'exsuder de petits volumes de liquides.
Cette barquette a pour but de contenir ces peti~s volumes
de liquides et elle comporte donc des propriétés
d'étanchéité, au niveau des coins du fond notamment,
adaptées pour éviter les remontées de liquides par
capillarité ; elle est en outre obtenue de façon très
simple et susceptible d'être mise en volume, par des
moyens automatiques, à des cadences très élevées.
La barquette étanche selon l'invention est réalisée
à partir d'un flan de carton comportant un fond bordé
de côtes latéraux reliés deux à deux dans les angles par
des souffle~s en deux parties. Ces soufflets viennent
se plaquer sur l'un des côtés latéraux, à l'intérieur
de la barquette. La première partie de soufflet, attenante
au côté latéral de réception dudit souffletl comporte
une découpe dans sa partie supérieure ; Cette découpe
assure, lors de la mise en volume, un contact direct entre
la deuxième partie de soufflet et le côte latéral de
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réception.
Le maintien du volume de la barquette est assuré
par encollage des surfaces internes des cotés latéraux
qui reçoivent les soufflets. Cet encollage est adapté
pour solidariser l'une des faces de la première partie
de soufflet, dans la zone inférieure du coté correspondant,
et l'autre face de la deuxième partie, dans la zone
supérieure de ce côté, tout en évitant ou stoppant les
possibilités de remontée de liquide par capillarite.
Cette structure de barquette nécessite un encollage
en des zones adaptées d'un seul côté du flan de
carton, ce qui permet l'utilisation de lignes de montage
automatiques relativement simples.
D'autre part, le collage des soufflets rabattus à
l'intérieur de la barquette réalise une solidarisation
efficace au niveau des angles qui empêche les liquides
de remonter par capillarité jusqu'aux tranehes du flan
de carton, au niveau de la découpe supérieure réali.ée
dans l'une des parties de soufflet, ou au niveau de la
bordure supérieure de la barquette.
En effet, il est possible d'encoller entièrement
la surface du caté latéral qui reçoit le soufflet. Dans
ce cas toute la surface de la partie de soufflet qui
comporte la découpe supérieure est solidarisée sur le
côté latéral correspondant et le petit volume de liquide
susceptible de stagner dans le fond de la barquette ne
trouve aucune juxtaposition de parois susceptible de
permettre sa remontée par capillarité.
Selon une autre possibilité, l'encollage est réalisé
par deux points de colle ; le premier sur la ligne de
transition entre les deux parties de soufflet plaquées
sur leur côté latéral de réception, et le second dans
la partie supérieure, pour assurer la solidarisation de
la partie de soufflet sans découpe. Pour ce mode de
réalisation particulier, le premier point de colle bloque
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ou stoppe les remontées possibles de liquide par
capillarité et évite à ces dernières d'atteindre les
tranches de la barquette.
La structure de barquette selon la présente demande
avec des soufflets rabattus à l'intérieur confère en outre
au produit fini un aspect extérieur impeccable permettant
l'impression de messages publicitaires sur une surface
sans aspérités.
D'autres caractéristiques ressortiront de la
description ~uivante qui illustre l'invention de fa~on
non limitative en liaison avec les dessins annexés dans
lesquels :
- la figure 1 montre une forme de réalisation possible
du flan de carton permettant la réalisation de la barquette
étanche selon l'invention ;
- les figures 2, 3 et 4 sont des vues en perspective d'un
angle de la barquette, en cours de montage ;
- la figure 5 est une vue en perspective de la barquette
selon l'inYention, mise en volume.
La figure 1 est une vue à plat d'un flan de carton
susceptible d'être mis en volume pour obtenir une barquette
étanche. Ce flan 1 est constitué d'un ~ond rectangulaire
2 bordé de deux grands côtés latéraux 3, 4 et de deux
petits côtés latéraux d'extremité 5 et 6, ayant des
hauteurs sensiblement identiques. Les côtés 3, 4, 5 et
6 ont une forme sensiblement trapézoidale pour l'obtention
d'une barquette en tronc de pyramide ; ils sont reliés
deux à deux par des soufflets d'angles 7 destinés à
réaliser l'étanchéité au moins dans le fond de la barquette
et adaptés pour éviter les remontées de liquide par
capiliarité.
Les quatr~ soufflets 7 sont identiques et constitués
chacun de deux parties 8 et 9, de forme générale
triangulaire, séparées par une ligne de pli médiane 10.
La première partie 8 du soufflet 7 est attenante
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au petit côté latéral correspondant 5, 6. Elle s'étend
à partir du fond 2 sur une hauteur inférleure à celle
du côté latéral 5, 6 adjacent, de façon à former une
ouverture ou découpe 11 dans sa partie supérieure. Telle
qu'on l'a. représentée sur la figure 1, la bordure
supérieure 12 du triangle 8 s'etend sensiblement
perpendiculairement à l'arête du caté latéral adjacent,
à partir de la mi-hauteur de ce c8té. Pour conserver une
etanchéité satisfaisante dans le fond de la barquette
et pour permettre un montage automatique, on veillera
à conserver cette partie 8 de soufflet sur une hauteur
minimale de 1 cm environ.
La deuxième partie 9 du soufflet 7 est attenante
au grand côté 3, 4 correspondant ; elle s'étend
sensiblement sur toute la hauteur de ce dernier. Son angle
libre 13, lié à la présence de la découpe 11, est tronqué
pour éviter d'avoir à manipuler une pièce de carton
comportant des ~rlgles trop serrés.
La face interne du flan 1, au moins, a subi un
~,20 traitement d'imperméabilisation qui perme~ de supprimer
ou tout au moins de limiter la pénétration à coeur de
llhumidité provenant des produits conditionnés.
La mise en volume de la barquette est réalisée de
~façon automatique par des moyens mécaniques appropriés.
-~ 25 Ce~te mise en volume est réalisée en rabattant les
deux parties 8 et 9 des soufflets 7 contre les faces
internes, soit des petits cotés latéraux 5, 6, soit des
grands côtés 3, 4, selon le cas. Ce choix est conditionné
par les dimensions de la barquette et en fonetion des
techniques utilisées si on la recouvre d'un film plastique
étirable. Dans le cas présent, les soufflets 7 sont
rabattus sur les faces internes des petits côtés S et
6.
Les soufflets disposés à l'intérieur de la barquette
assurent une esthétique de qualité et ils ne gênent pas
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l'empilage des produits les uns dans les autres, sous
réserve de prévoir une conicité (à déterminer en fonction
du résultat final souhaité). D'autre part, ils permettent
un marquage extérieur (publicité, décoration, informations
...) sur une surface lisse, sans aspérités.
La première étape du montage consiste à encoller
les zones latérales de la face interne des petits côtés
5 et 6, sur lesquels vont venir se plaquer les deux parties
8 et 9 des soufflets. Cet encollape peut être réalisé
sur l'intégralité de la surface 14 ha$hurée, ou être défini
par dés points de colle, disposés judicieusement, de la
façon decrite plus loin.
Tel qu'on l'a représenté sur les figures 2 à 4,
l'étape suivante consiste à _relever les côtés latéraux
3, 4, 5 et 6 en plaquant les deux parties 8 et 9 des
soufflets d'angles 7 contre le côté latéral de réception
5, 6. Par cette opération, le recto de la première partie
8 de soufflet vient se plaquer contre la zone inférieure
d'encollage ; en outre et grâce à la présence de la découpe
11, le verso de la deuxième partie 9 de soufflet vient
se plaquer contre la zone supérieure d'encollage.
Selon une disposi~ion préférée, l'encollage est obtenu
au moyen de deux points de colle 15 et 16, alignés
- verticalement sur la zone d'encollage 14. Le point de
colle 15 est disposé au niveau de la bordure supérieure
12 de la première partie 8 de soufflet ; il bloque la
ligne de transition entre cette première partie 8 et la
deuxième partie 9 de soufflet. En outre, il empêche la
remontée d'humidi~é par capillarité. Le deuxième point
de colle 16 est disposé dans la partie supérieure ; il
assure la solidarisation de la face interne du petit côté
5, 6 avec la deuxième partie 9 de soufflet. En fonction
de la hauteur de la barquette, des points de colle
supplémentaires peuvent être ajoutés. A noter également
que l'encollage peut se faire par tampon afin d'obtenir
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une surface de collage plus importante.
L'encollage est réalisé sur une face seulement du
flan, la mise en volume de la barquette, qui suit cette
opération d'encollage, est réalisée de façon très simple
et très rapide ; le montage peut ê~re réalisé à des
cadences très élevées.
Le procédé particulier de montage permet un blocage
correct au niveau des angles et une bonne étanchéité des
soufflets dans le fond de la barquette.
Selon un mode de réalisation particulier, il est
possible de supprimer la ligne de plis prévue entre la
deuxième partie 9 de soufflet et le côté latéral 3, 4
adjacent. Cette particularité permet de réaliser une
barquette ayant des angles_ moins marqués, légèrement
arrondis.
La forme de la barquette, en tronc de pyramide,
facilite le gerbage des emballages, à vide. Bien entendu,
il est tout à fait possible d'envisager de faire varier
cette forme, tout en conservant la m8me struct-ure et le
même principe de montage.
Ainsi, les côtés latér'aux de la barquette peuvent
être perpendiculaires au fond pour obtenir un emballage
parallélépipédique. D'autre part, le fond 2 peut avoir
une forme polygonale quelconque.
En outre, la découpe 11 réalisée dans la zone supérieure
de l'une des partie~ du soufflet peut être réalisée- par
tout moyen approprié et se présenter sous une forme
quelconque.
