Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
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SRI IN~OKrC~ANT DES MOYENS DE LIAISON AVEC
L'ETRIER DE FIXATION DE LA CHAUSSURE DE SKI.
L'invention est du domaine du
sport et elle a plus particulièrement pour objet un ski.
Le ski est élaboré, tant dans sa
forme que dans sa structure, pour procurer le meilleur effet
de glissement en fonction des nombreuses et diverses tensions
auxquelles il est soumis, telles que vibrations, frottements,
torsions et flexions. Le ski est couramment élaboré à partir
de matériaux stratifiés divers, tels que résine, colle,
polymère, enrobant d'autres matériaux plus ou moins durs,
tels qu'acier, bois, céramique ou fibre de verre qui forment
l'âme du ski.
Des étriers de fixation d'au
moins une chaussure sur le ski sont conçus pour permettre la
libération de la chaussure en cas de choc afin de préserver
l'utilisateur de dommages corporels.
Un problème a resoudre réside
dans la liaison entre les étriers et le ski. Couramment, les
étriers sont fixés sur le ski par l'intermédiaire d'une
platine rapportée sur ce dernier au moyen d'une pluralité de
vis. Ce mode de fixation des étriers entraine une
détérioration de la plaque, notamment par le percage des
trous de passage des vis, ce qui induit d'une part une
dénaturation de l'architecture du ski, et d'autre part~des
alterations des surfaces ainsi exposées à l'humidité et à
l'oxydation des vis. En outre, ce mode de fixation des
étriers consiste en une liaison pluriponctuelle inadé~uate
avec les tensions considérées et la structure complexe du
ski.
Un premier but de l'invention est
de remédier aux inconvénients cités et de proposer un ski
dont la liaison avec au moins un étrier de fixation d'une
chaussure n'entraine pas une dénaturation de la structure du
ski.
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Un deuxième but de l'invention
est de permettre l'interchangeabilite simple et rapide d'une
pluralité dlétriers de fixation pour un même ski.
On connait par la publication du
brevet EP 0035343 (S~K1~), un ski incorporant un relief
allongé par rapport à sa face supérieure, le dit relief
allongé présentant des faces latérales opposées, à savoir les
petites faces, c'est à dire les faces transversales,
participantes de moyens de liaison en embo~tement avec une
platine d'un étrier au moins, la dite platine pr~sentant à
cette fin un relief correspondant.
La présence de ce relief permet
de rapporter l'étrier sur le ski sans avoir à percer ce
dernier ; toutefois, le choix des petites faces du relief
comme faces participantes des moyens de liaison entra~ne
plusieurs inconvénients :
1.- la surface globale de liaison
entre le ski et l'étrier est insuffisante pour permettre une
fixation correcte,
202.- la mise en place de l'étrier
s'effectuant transversalement par rapport à l'axe
longitll~;nAl du ski, l'étrier est positionné de manière
déterminé suivant la longueur du ski et de manière imprécise
suivant sa largeur ; il résulte de ces dispositions:
25a.- que la position de l'étrier
suivant la longueur du ski ne peut etre ajustée au gré de
l'utilisateur,
b.- que la distance séparant un
couple d'étriers avant et arrière ne peut être ajustée en
fonction de la taille de l'utilisateur,
c.- qu'un mauvais positionnement
des étriers par rapport à l'axe médian du ski est rendu
possible.
Un troisième but de l'invention
est de remédier aux inconvénients sus visés.
Selon l'invention, un ski du type
de ski conformé en une plaque composée d'éléments de
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structure stratifiés et destiné a recevoir sur l'une de ses
faces, dite supérieure, au moins un étrier de fixation, le
ski incorporant à cette fin au moins un relief allongé en
saillie par rapport à sa face supérieure, le dit relief
allongé présentant des faces latérales opposées participantes
de moyens de liaison en emboitement avec une platine du dit
étrier au moins, la dite platine présentant à cette fin un
relief correspondant, est principalement caractérisé en ce
que les faces du relief allongé participantes des dits moyens
de liaison sont l'une au moins de ses grandes faces, c'est à
dire ses faces longitl~;n~les, de telle sorte que l'étrier
soit positionné, d'une part de façon déterminé suivant le
sens transversal du relief, et d'autre part de façon
ajustable suivant le sens longitl~ l du relief.
De préférence, le dit relief
allongé est de type mâle par rapport au relief correspo~nt
de l'étrier ; selon une forme alternative de réalisation, non
préférée, le dit relief allongé est de type femelle par
rapport au relief complémentaire de la platine de l'étrier et
est formé d'une paire de parois en vis à vis.
Selon une forme préférée de
réalisation, le dit relief allongé présente une section en
queue d'aronde, ses grandes faces latérales surplombant la
face supérieure du ski ; selon une autre forme de
réalisation, le dit relief allongé est globalement conformé
en parallélépipède.
Avantageusement, le dit relief
allongé comporte sur l'une au moins de ses grandes faces des
moyens de positionnement discrets (discontinus) de l'étrier,
constitués par exemple d'une pluralité de crans équirépartis,
tels qu'une crémaillère et/ou des trous borgnes, les dits
moyens étant en outre de façon avantageuse apte à coopérer
avec les moyens d'assujettissement habituels des étriers sur
un ski.
Accessoirement, le dit relief
incorpore au moins un élément ferromagnétique destiné à
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coopérer avec un élément ferromagnétique correspondant
supporté par l'étrier.
Les moyens de liaison entre le
ski et les étriers peuvent être appliqués à tous les genres
de skis du type de ceux susvisés, quelle que soit leur
largeur, tels que par exemple, le ski de fond, le ski alpin,
le monoski, le surf, le ski nautique, et d'une manière plus
générale les skis et planches utilisés dans les sports de
glisse et nautiques.
Ainsi, un ski de l'inven~ion
pourra comporter une glissière unique dans le cas où celui-ci
est d'une faible largeur, tel que pour un ski de fond et/ou
un ski alpin, ou un couple de glissières pour les skis plus
larges, tels que les monoski et surf, les glissières pouvant
être soit l'une à côté de l'autre pour le monoski par
exemple, soit dans le prolongement l'une de l'autre pour le
surf par exemple.
Par ailleurs, selon des formes
alternatives de réalisation d'un ski de i;lnvention en
fonction de son application, le relief allongé est soit
rectiligne, soit circulaire, et peut s'étendre suivant la
longueur du ski et/ou de façon oblique.
La présente invention sera mieux
comprise et des détails en relevant apparaitront à la
description qui va être faite de formes préférées de
réalisation en relation avec les figures des planches
annexées dans lesquelles :
la fig.1 est une représentation
schématique en perspective d'un ski relevant de l'art
antérieur,
les fig.2 à 4 sont ~es vues
schématiques respectivement de face, de dessus et en coupe
d'une forme de réalisation préférée d'un ski de l'invention,
les fig.5 à 7 sont des vues
schématiques respectivement de face, de dessus et en coupe
d'une autre forme de réalisation,
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les fig.8 à 11 sont des
représentations schématiques en perspective de skis pourvus
respectivement de différents moyens de positionnement
discrets d'étriers de fixation,
les fig.12 à 16 sont des
illustrations respectives de différentes applications,
les fig.17 à 20 sont des vues en
coupe illustrant différents moyens respectifs d'obtention
d'un ski de l'invention,
Sur la fig.1, un ski 2 est doté
d'un relief 4 destiné à coopérer par emboitement avec un
relief correspondant 6 ménagé dans la platine 8 d'étriers de
fixation 10 et 12, tel que cela l'a été décrit par le brevet
EP 0035343 (~K'l'~)
Ce relief est en saillie sur la
face supérieure 14 du ski 2 destinée à recevoir les étriers
10 et 12, les faces transversales 16 et 18 du dit relief 4
participant des moyens de liaison entre le ski 2 et la
platine 8 des étriers 10 ~
Il apparait de façon évidente
qu'une tel structure de ski offre des surfaces de liaison
avec des étriers de fixation 10 et 12 insuffisantes, et ne
permet ni d'ajuster 1 la position de la platine 8 suivant la
longueur du ski 2, ni d'ajuster 3 la position d'étriers avant
12 et arrière 10 l'un par rapport à l'autre en vue de régler
celle-ci en fonction de la taille de l'utilisateur, ni de
guider 5 les étriers 10 et 12 transversalement au ski 2 en
vue du réglage de leur position par rapport à l'axe
longitudinal médian de celui-ci.
Les fig.2 à 20 illustrent un ski
2 présentant un re'ief allongé 20, en saillie par rapport à
la face supérieure 14 du ski 2, les grandes faces 22,24 et 26
du dit relief allongé 20 étant participantes des moyens de
liaison avec les étriers. On comprendra par grandes faces les
faces longitudinales du relief allongé, tant ses faces
latérales 22 et 24 que sa face supérieure 26.
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On remarquera sur les fig.2 à 4
d'une part et sur les fig.5 à 7 d'autre part que le relief
allongé 20 peut être soit de type male (fig.2 à 4), soit de
type femelle (fig.5 à 7) par rapport au relief complémentaire
de l'étrier, le relief allongé 20 étant formé dans ce dernier
cas de deux parois 28 et 30 en vis en vis.
Sur les fig.8 à 11, le relief
allongé 20 comporte des moyens de positionnement discrets
(discontinus) des étriers, les dits moyens étant destines à
coopérer avec les moyens d'assujettissement dont sont
généralement pourvus les étriers. Ces moyens de
positionnement et d'assujettissement sont par exemple
constitués d'une crémaillère 32 (fig.8 et 9) et/ou de trous
borgnes, tels que 34 (fig.10 et 11), ménagés sur les faces
latérales 22 et 24 (fig.8 et 10) ou supérieure 26 (fig.9 et
11) du relief allongé 20.
Sur les fig.2 à 7, le relief
allongé 20 présente une section en queue d'aronde, ses
grandes ~aces latérales 22 et 24 surplombant la face
supérieure 14 du ski 2, t~n~; que sur les fig.8 à 11, le
relief allongé 20 est un parallélépipède. On notera toutefois
que les dispositions décrites concernant les dits moyens de
positionnement discrets 32 et/ou 34 sont envisageables pour
des reliefs 20 de section diverse, tels que ceux représentés
sur les fig.2 à 7.
Sur les fig.12 à 16, les
applications d'un ski de l'invention sont diverses et
nombreuses : à l'instar des applications au ski de fond et
ski alpin représentées sur les fig. 2 à 7, un ski de
l'invention peut encore trouver son application dans le
monoski (fig.12) ou encore dans le surf (fig.13 à 16).
On remarquera que le ski 2 peut
comporter un relief 20 unique (fig.13) comme un couple de
reliefs 21 et 23 -ou davantage encore- (fig.12,14 à 16), que
le relief 20 peut être rectiligne et s'étendre suivant la
longueur du ski 2 (fig.1 à 12, 15) ou de manière oblique
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longueur du ski 2 (fig.1 à 12, 15) ou de manière oblique
(fig.13 et 14), et que le relief 20 peut être de conformation
circulaire, en demi lune par exemple (fig.16).
Sur les fig.17 à 20, le relief
allongé 20 est formé à partir d'un insert 3~, celui-ci étant
élaboré à partir, soit d'une matière métallique, soit de
l'une des matières à partir desquelles sont élaborées les
différentes strates du ski, telles qu'une résine et/ou une
matière composite.
Sur la fig.17, l'insert est
rapporté pendant le thermoformage du ski 2 pour se trouver
enrobé par la strate externe 38 de ce dernier, t~ntl;s que sur
la fig.18 l'insert 36 est serti dans le ski 2, et que sur la
fig.19 l'insert 36 est clipsé à l'intérieur d'une encoche 40
ménagée dans le ski 2 et éventuellement collé ; toutefois,
l'insert pourrait être simplement collé sur un emplacement 42
préparé sur la face supérieure 14 du ski 2.
On a pu observer, à la
description qui vient d'être faite de formes de réalisation
de la présente invention, que ces formes reprennent dans leur
caractériste principale celle des figures 2A et 2D de la
demande de brevet FR 9211002 (HUDRY) dont la priorité est
revendiquée dans la présente demande internationale, les
dites figures 2A et 2D de la demande française se retrouvant
respectivement dans les figures 6-7 et 3-4 de la ~ n~e de
brevet internationale ; les autres réalisations de la demande
française ont été ~h~n~onnées.
Bien que l'on ait décrit et
représenté des formes préférées de réalisation, il doit être
compris que la portée de la présente invention n'est pas
limitée à ces formes mais qu'elle s'étend à tout ski
comportant les caractéristiques énoncées plus haut.
