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PERFECTIONNEMENT A UNE CABINE SANITAIRE A VOLUME VARIABLE
La présente invention concerne un perfectionnement
aux cabines sanitaires à volume variable.
On connaît, notAmm~nt par le brevet FR-A-2 623 387,
des cabines sanitaires à géométrie variable en ce sens
qu'elles sont alternativement extensibles et repliables de
sorte à offrir un espace sanitaire prenant donc une
amplitude mAximAle dans ses périodes d'utilisation et,
inversement, un encombrement réduit en dehors de ces
périodes. Le brevet sus-mentionné décrit à cet effet un
bloc sanitaire composé de deux parties homologues, la
seconde coulissant par rapport à la première par emboîtage
réciproque ; ce dispositif, qui présente indéniablement
certains avantages par rapport à des réalisations à volume
fixe, présente néanmoins des inconvénients pratiques qui
lui retirent une grande partie de son intérêt. En
particulier, la partie mobile du bloc sanitaire ne possède
pas de fond ; de ce fait, il n'existe pas d'étanchéité à
l'eau et, comme rien n'est prévu pour isoler le bac à
douche pendant son utilisation, il s'ensuit des
inondations fort gênantes pour l'utilisateur. D'un autre
côté, la disposition exclusive du bac à douche du côté
fixe du bloc rend la zone utile assez étroite, ce qui va
finalement à l'encontre du but recherché.
La présente invention vise à remédier à ces
inconvénients en proposant une cabine sanitaire comportant
au moins une partie mobile parallélipipédique coulissant
dans une partie fixe, également parallélipipédique, par
emboîtage réciproque de leurs faces latérales et
supérieures, caractérisé en ce que la partie mobile, ou
respectivement la partie fixe, est pourvue d'un fond
articulé qui, lorsque la cabine est déployée, vient former
un plancher continu avec le fond d'au moins la partie
fixe, ou respectivement la partie mobile.
Selon une caractéristique complémentaire de
l'invention, le fond de la partie mobile ou le fond de la
partie fixe comporte une bavette périphérique assurant
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l'étanchéité, en formant avantageusement une butée
limitant l'écartement des deux parties, mobile et fixe,
l'une de l'autre.
Dans une autre forme de réalisation, les deux
parties fixe et mobile de la cabine sanitaire sont reli~es
entre elles par un caisson mobile gigogne, ouvert sur ses
faces verticales antérieure et postérieure en
communication avec lesdites parties fixe et mobile, ledit
caisson étant pourvu d'une plate-forme étanche sous
laquelle est normalement disposé d'au moins une jambe
d'appui reposant sur le sol par l'intermédiaire d'un patin
de glissement ou d'une roulette, de telle manière que
lorsque la cabine sanitaire est déployée, ladite plate-
forme vienne former un plancher continu avec les fonds
respectifs des parties fixe et mobile.
L'agencement intérieur de la cabine sanitaire ainsi
constituée peut s'effectuer de diverses manières.
Dans un premier mode de réalisation, un demi-bac à
douche est agencé dans le fond de la partie fixe, ou
respectivement de la partie mobile, avec une grille
recouvrant la cuvette dudit demi-bac sur le dessus, de
sorte à former, avec le fond de la partie mobile, ou
respectivement de la partie fixe, ou la plate-forme du
caisson gigogne intermédiaire, un bac à douche complet
avec plancher étanche à l'eau.
Suivant une caractéristique complémentaire, la
grille recouvrant le demi-bac à douche de la partie fixe,
ou respectivement de la partie mobile, de la cabine
sanitaire est articulé, par un ensemble de biellettes à
deux axes horizontaux parallèles, sur la paroi verticale
antérieure de la partie fixe, ou respectivement de la
partie mobile, ledit ensemble de biellettes agissant :
- dans une phase de repliement de la cabine, de
manière à permettre le soulèvement de ladite grille
parallèlement à elle-même pour offrir un passage à la
plate-forme du caisson gigogne ou au fond de la partie
mobile, respectivement de la partie fixe, et,
- dans une phase de déploiement de la cabine, de
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manière à permettre le rabattement de ladite grille au
même niveau que celui de la plate-forme dudit caisson ou
du fond de la partie mobile, respectivement de la partie
fixe.
Dans une autre réalisation d'une cabine sanitaire
comportant un caisson gigogne intermé~iaire, un demi-bac à
douche, comprenant une cuvette et une grille, est aménagé
dans le fond de la partie mobile et un demi-bac à douche
similaire est aménagé dans le fond de la partie fixe, ce
qui permet, après déploiement, d'obtenir un bac à douche
de grande taille occupant la quasi-totalité du plancher
disponible au fond de la cabine.
Dans ce dernier cas, les deux grilles peuvent se
soulever autour d'un ensemble de biellettes prévu à cet
effet sur la paroi verticale borgne respectivement des
parties fixe et mobile leur correspondant, de sorte à
laisser un passage à la plate-forme interm~ ire du
caisson lorsque la cabine est repliée.
Dans une autre variante de réalisation, chaque
grille est articulée autour d'un axe horizontal unique sur
la paroi verticale borgne de la partie mobile ou,
respectivement, fixe, et présente une profondeur
supérieure à la profondeur desdites parties fixe et
mobile ; de cette manière, dans la phase de repliement de
la cabine, les deux grilles viennent en butée l'une contre
l'autre par leur chant frontal respectif, chaque grille se
soulevant alors autour de son axe d'articulation respectif
en formant un dièdre a l'intérieur de ladite cabine
repliée.
Avantageusement, les deux grilles peuvent être de
profondeurs identiques, au moins égales à la moitié de la
longueur de la cabine sanitaire dépliée ; ainsi, la
totalité du plancher de la cabine est recouvert par une
grille au moment de l'utilisation.
Dans ce dernier cas, il peut etre en outre
avantageux de relier par une charnière les chants frontaux
desdites grilles, ce qui facilite leur mouvement
d'articulation respectif, ou encore de faire coulisser les
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deux grilles en superposition l'une sur l'autre.
D'autres caractéristiques et avantages de la
présente invention ressortiront mieux de la description
qui va suivre de plusieurs variantes d'exécution de
cabines sanitaires à géométrie variable, données à titre
d~exemples non limitatifs en référence aux dessins annexés
sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en coupe verticale et
médiane d'une cabine sanitaire à deux parties, fixe et
mobile, la partie fixe comportant un demi-bac à douche, en
position repliée,
- la figure 2 est une vue similaire `à celle de la
figure précédente, la cabine sanitaire se trouvant en
position déployée,
lS - la figure 3 est une vue en coupe verticale et
médiane d'une cabine sanitaire à deux parties, fixe et
mobile, et une partie inter~ aire ou caisson gigogne,
lui aussi mobile, en position repliée,
- la figure 4 est une vue similaire à celle de la
figure précédente, la cabine sanitaire se trouvant en
position déployée,
- la figure 5 est une vue en coupe verticale et
médiane d'une variante d'exécution des grilles équipant la
cabine sanitaire représentée sur les figures 3 et 4,
- les figures 6 et 7 concernent encore une autre
réalisation d'une cabine sanitaire à trois éléments,
complétée internement d'un habillage souple à soufflet, ou
liner, extensible améliorant l'étanchéité et la finition
de ladite cabine,
- la figure 8 est une vue de face d'une forme de
réalisation de la porte d'accès à la cabine,
- les figures 9 et 10 sont des vues en coupe
horizontale de la porte d'accès, suivant le plan de coupe
A-A tracé sur la figure 8,
- les figures 11 et 12 sont des vues en coupe
horizontale de la porte d'accès, montrant une variante
d'exécution de cette dernière.
L'ensemble des cabines sanitaires représentées sur
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les figures annexées comportent au moins une partie fixe 1
et au moins une partie mobile 2, coulissant en translation
sur le devant de ladite partie fixe 1 par un emboitage
réciproque de leurs faces latérales et supérieure.
Dans la variante représentée sur les figures 1 et 2,
la partie mobile 2 comporte un bâti 3 monté sur des
roulettes 4 et soutenant un bac à douche 5 horizontal,
lequel est constitué par une cuvette 6 recouverte par une
grille 7 articulée horizontalement sur la paroi verticale
de ladite partie mobile 2 par le biais d'un ensemble de
biellettes 8 à deux axes horizontaux parallèles dont la
fonction sera mieux explicitée par la suite. La cuvette 6
comporte en sa partie basse une bonde d'évacuation 9 des
eaux usées qui est reliée, par un tuyau flexible, à un
collecteur d~évacuation non représenté sur les figures
pour ne pas nuire à la clarté des dessins.
La partie fixe 1 de la cabine sanitaire comporte
pour sa part un fond lO horizontal, surélevé par rapport
au sol, de manière à se situer au niveau du bord supérieur
du bac à douche 5 équipant la partie mobile 2 lorsque la
cabine est déployée (figure 2).
A l'inverse, lorsque la cabine est repliée, la
cuvette 6 du bac à douche 5 vient coulisser sous le fond
surélevé 10 de la partie fixe 1, tandis que la grille 7 se
soulève autour de l'ensemble des biellettes 8 et vient
glisser par dessus ledit fond 10. Dans sa position de
déploiement, la grille 7 peut de nouveau être rabaissée au
même niveau que le fond surélevé lO de sorte à former un
plancher unique dans le fond de la cabine.
Suivant l'invention, l'étanchéité dudit plancher est
assurée par une bavette périphérique 11, agencée le long
du rebord frontal du fond surélevé lO et des parois
latérales de la partie fixe l pour coopérer avec le bord
postérieur et les parois latérales de la cuvette 6 du bac
à douche 5 ; cette bavette ll forme en outre une butée
permettant de limiter l'écartement des parties fixe 1 et
mobile 2 l'une de l'autre.
Dans la variante d'exécution des figures 3 et 4, un
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élément intermédiaire, ou caisson gigogne 12, est monté
coulissant entre les parties fixe 1 et mobile 2 de la
cabine sanitaire. A cet effet, ce caisson gigogne 12 est
ouvert sur ses faces verticales antérieure et postérieure
pour comml-niquer avec les faces ouvertes des parties
fixe 1 et mobile 2. Ce caisson 12 est par ailleurs pourvu
d'une plate-forme étanche 13, formant un plancher
intermédiaire lorsque la cabine sanitaire est déployée ;
sous cette plate-forme 13, on a normalement aménagé un
certain nombre de jambes d'appui 14 reposant au niveau du
sol par un système de roulettes 15 tout à fait classiques,
le nombre et le dimensionnement des jambes d'appui 14 et
des roulettes 15 dépendant bien sûr du poids en charge de
la cabine sanitaire.
Dans la variante décrite en référence aux figures 3
et 4, on a choisi d'équiper chacune des parties fixe 1 et
mobile 2 de la cabine sanitaire d'un bac à douche 5,
pourvu d'une cuvette 6 et d'une grille 7 articulée par un
ensemble de biellettes 8 sur la paroi verticale lui
correspondant.
Selon l'invention, lorsque la cabine est repliée, la
plate-forme 13 du caisson gigogne 12 vient s'insérer,
aussi bien à sa partie antérieure que postérieure, sous
lesdites grilles 7 qui se soulèvent de la manière déjà
décrite en référence aux figures 1 et 2.
En outre, des bavettes 11 assurent l'étanchéité aux
deux extrémités antérieure et postérieure de la plate-
forme 13 et forment avantageusement des butées limitant
l'écartement des trois parties constitutives (1, 2, 12) de
la cabine sanitaire entre elles.
Dans la variante représentée sur la figure 5, la
cabine sanitaire est du type à caisson gigogne
intermédiaire 12 avec une amélioration portant sur le
système d'escamotage des grilles 7 recouvrant les
cuvettes 6 des bacs à douche 5 des parties mobile 2 et
fixe 1 de ladite cabine. Ainsi, les dimensions des
grilles 7 sont telles qu'en position de déploiement
m~xim~l de la cabine, le plancher de cette dernière est
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complètement recouvert par la juxtaposition desdites
grilles 7 rabattues horizontalement sur le dessus des
cuvettes 6 et de la plate-forme 13. Dans cette variante,
les grilles 7 sont par ailleurs articulées, autour d'un
seul axe horizontal 15, autour de la paroi verticale
borgne de la partie 1, 2 de la cabine qu'elles équipent ;
au moment du repliement de ladite cabine, les champs
frontaux respectifs desdites grilles 7 viennent alors en
butée l'un contre l'autre en provoquant leur soulèvement
autour de leur axe d'articulation 15 respectif, lesdites
grilles 7 formant ainsi un dièdre à l'intérieur de la
cabine repliée. Afin de faciliter ce mouvement de
soulèvement des grilles 7 et de le rendre plus fiable, il
est en outre avantageux de prévoir une charnière reliant
les champs frontaux desdites grilles 7.
La variante d'exécution représentée sur les
figures 6 et 7 consiste en une amélioration des variantes
des figures 1 à 4. Dans cette dernière variante, les
parties mobile 2 et fixe 1, et éventuellement le caisson
gigogne interm~iaire 12, sont pourvues d'un habillage
souple à soufflet 16, communément appelé liner, qui
améliore l'étanchéité et la finition de la cabine. La
fixation de l'habillage 16 est conventionnelle, des
dispositifs d'étanchéité classiques étant prévus partout
où celà s'avère nécessaire pour le passage des
canalisations et autres équipements sanitaires.
A cet égard, il est clair que d'autres aménagements
peuvent etre faits sur la cabine sanitaire et, en
particulier, il est tout à fait envisageable d'équiper le
caisson gigogne 12 et/ou les parois latérales des parties
fixe 1 ou mobile 2 de tous les objets suspendus
nécessaires dans une salle de bain (miroirs, armoires de
toilettes, etc...). En outre, des wc et un lavabo peuvent
également être aménagés, soit sur la partie fixe 1, soit
sur la partie mobile 2, soit sur le caisson 12. Enfin, on
observera que le principe de la cabine énoncé plus haut
pourrait s'appliquer à des fins non sanitaires telles que
la réalisation de cabines pour sauna ou de cabines de
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développement photographique à géométrie variable
(permettant d'obtenir un laboratoire obscur et étanche
dans un appartement ou une maison exiguë n'offrant pas
d'endroit sombre), ou encore la réalisation de chambres
isolées, etc...
Enfin, suivant une autre caractéristique de
l'invention qui sera maintenant décrite en référence aux
figures 8, la porte d'accès 17 à la cabine est constituée
d'un battant extérieur 17a, articulé par une charnière
verticale sur ladite cabine qui coopère avec un battant
intérieur 17b, s'inscrivant dans ledit battant
extérieur 17a, et s'articulant verticalement sur ce
dernier. Le battant intérieur 17b comporte sur sa face
avant un lavabo 18 ou tout dispositif sanitaire analogue ;
ce lavabo 18 est disposé en retrait vers l~intérieur de la
cabine et est articulé sur le battant extérieur 17a par la
même charnière que le battant intérieur 17b. En position
d'utilisation du lavabo 18 (figure 9), qui correspond à la
position de non utilisation de la cabine sanitaire, le
battant intérieur 17b est repoussé vers l'intérieur de
ladite cabine de sorte que le lavabo 18 se trouve en
retrait à l'intérieur de la cabine, avec un encombrement
mi ni mA 1 à l'extérieur de celle-ci ; à l'inverse, lorsque
l'utilisateur veut prendre une douche (figure 10), il
ouvre le battant extérieur 17a pour accéder à l'intérieur
de la cabine, puis repousse le battant intérieur 17b et le
lavabo 18 vers l'extérieur de manière à dégager
complètement l'espace intérieur de ladite cabine. Etant
donné l'encombrement assez faible du lavabo 18, il est
clair que le battant intérieur 17a pourra présenter
seulement une demie hauteur, suffisante pour permettre le
dégagement ou l'escamotage dudit lavabo 18.
Dans une variante de réalisation de la porte 17
illustrée sur les figures 11 et 12, le battant
intérieur 17b est remplacé par une cloison pivotante
autour d'un axe vertical médian 20, sur laquelle est
directement fixé le lavabo 18. Les figures 11 et 12
montrent le lavabo 18 dans ses positions respectives dans
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et hors du volume de la cabine sanitaire.
