Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
21 78920
Appareillage permet~cant: la prati~ue du ski. ~J pi n ~ un skieur
handicapé des jambes.
La présente invention concerne un appareillage destiné à coopérer
avec un ski pour permettre la pratique du ski alpin à un skieur handicapé
des jambes, le ski présentant un plan de symétrie et un sens déterminé de
glissement et comportant une zone déterminée d'interface avec le skieur
et l'appareillage présentant un plan de symétrie et comportant:
- une semelle susceptible d'etre fixée au ski dans la zone d'interface, dans
une position déterminée telle que lesdits plans de symétrie coïncident, et
~lPFinics~nt un axe de basculement perpendiculaire aux plans de symétrie
et décalé vers l'avant et vers le haut, par rapport à la zone d'interface,
dans ladite position déterminée et en référence au sens de glissement,
lorsque le ski repose au sol et que lesdits plans de symétrie sont verticaux,
- un bras articulé sur la semelle autour de l'axe de basculement et
présentant une extrémité libre décalée vers l'arrière par rapport à l'axe
de basculement, en référence au sens de glissement,
- une coquille de réception du bassin du skieur, solidaire du bras et située
sensiblement à l'aplomb de la zone d'interface lorsque le ski repose au sol
et que lesdits plans de symétrie sont verticaux,
- un ressort-amortisseur télescopique articulé sur la semelle et sur le bras
autour d'un axe d'articulation respectif situé en arrière de l'axe de
basculement, en référence au sens de glissement, et perpendiculaire aux
plans de symétrie, les axes d'articulation étant fixes respectivement par
rapport à la semelle et par rapport au bras pendant la pratique du ski.
Un appareil de ce type est diffusé par la Flrme Américaine SHADOW
et a fait l'objet de commentaires et photographies dans les numéros de
Novembre-Décembre 1988 et de Mai-Juin 1989 de la revue Américaine
"Sports'n SpokesD selon un mode de réalisation dans lequel l'amortisseur
s'articule directement sur le bras, autour d'un axe d'articulation situé sous
la coquille de réception du bassin du skieur; I'amortisseur est par ailleurs
articulé sur la semelle indirectement, par l'intermédiaire d'une biellette
sur laquelle l'amortisseur est articulé directement autour de l'axe
d'articulation correspondant et qui, elle-meme, est articulée directement
sur la semelle autour d'un axe de pivotement perpendiculaire aux plans de
symétrie de telle sorte que:
- dans une position de pratique du ski, cette biellette repose sur la
semelle et l'axe d'articulation du ressort-amortisseur sur la biellette soit
situé sensiblement à la meme distance de l'axe de basculement que l'axe
d'articulation du ressort-amortisseur sur le bras, et le ressort-amortisseur
FEUILLE ~ODIF!'E
. .. 2~ 78920
la
travaille en compression entre le bras et la semelle pour s'opposer
élastiquemerLt au rapprochement relati~ de la coqullle et de la semelle, et
FEUILLE M3DIFIEE
~ Wo 95116S04 2 1 7 ~ 9 2 ~ PCT~t94101459
- dans une position de prise de télésiège, la biellette s'étant
redressée par rapport à la semelle en pivotant autour de l'axe de
pivotement, elle se place dans l'alignement du vénn pour augmenter
l'écartement entre la coquille de réception du bassin du skieur et la
S semelle et faciliter ainsi la prise du télésiège, I'ensemble formé par la
biellette et le ressort-amortisseur travaillant alors en traction entre la
semelle et le bras pour imposer une limite à cet ~c~ Le~ relatif.
Un tel positionn~mrnt, connu, des axes d'articulation du ressort-
amortisseur respectivement sur le bras et sur la semelle, en considérant la
10 position de pratique du ski, permet d'obtenir aisément une linéarité de la
loi liant la course de rotation relative du bras et de la semelle autour de
l'axe de b~cc~ m-onll à partir d'une onentation de repos .U~ UU~ .t à
une absence de sollicitation du ressort-amortisseur, et l'écrasement du
ressort-amortisseur, c'est-à-dire son raccourcissement entre les axes
15 d'articulation à partir d'un état de repos correspondant à cette absence de
sollicitation; la réaction opposée par le ressort-amortisseur dans le sens
d'un rappel vers cette orientation d'absence de sollicitation est elle-même
proportionnelle à cette course de rotation relative et à cet écrasement, du
fait du choi,Y d'un ressort-amortisseur à réponse linéaire, par exemple du
20 t~pe utilisé sur les motocyclettes, comportant un vérin hydraulique
associé coaxialement à un ressort à boudin; en effet, si l'on suppose que
les plans de symétrie sont verticau,Y, le ressort-amortisseur est orienté
pratiquement verticalement, entre ses axes d'articulation respectivement
sur le bras et sur la semelle, en position de pratique du ski, quelle que soit
25 la sollicitation qu'il subit
Cependant, cet appareillage connu présente un inconvénient
important, à savoir une faible amplitude d'oscillation possible du bras
autour de l'axe de basculement par rapport à la semelle, dalls la mesure où,
mesurée en termes de variation de la distance séparant les axes
30 d'articulation respecti~ement sur le bras et sur la semelle, en position de
pratique du sl;i, elle se limite à la course maximale de l'amortisseur,
généralement inférieure à 100 mm et ne dépassant pas, au mieuY, 150 mm
en fonction du type de ressort-amortisseur choisi.
On peut etre tenté de remédier à cet inconvénient en rapprochant
35 de l'axe de basculement les a,Yes d'articulation du ressort-amortisseur
respectivement sur le bras et sur la semelle, en position de pratique du sl;i,
de facon à créer Ul~ effet de levier.
_ _ . _ . , . . _ _, _ _ = .
2~ 78920
~ Wo 9511650~ PCT~R94/01459
Toutefois, à moins d'avoir recours à des montages compliqués et
encombrants, il est necessaire, à cet effet, d'utiliser un ressort-
amortisseur plus court, c'est-à-dire offrant moins de course, ce qui annule
l'effet recherché, et les forces mises en jeu deviennent beaucoup plus
5 importantes, ce qui oblige à renforcer et par conséquent à alourdir
d~ JO I c;ll~gc.
En outre, la linéarité de la loi liant la réaction du ressort-
dlIIVI Li:~;...ll à son écrasement, ~ui-même fonction linéaire de la course de
rotation relative du bras et de la semelle autour de l'axe de basculement, à
10 partir de l'Uli~ dLi~ll de repos entraine un risque important de "coups de
raquette", c'est-à-dire de venues du ressort-amortisseur en état
d'écrasement ma~;imal possible, dans le cas de sollicitations importantes
pendant la pratique du sl;i, si l'on souhaite bénéficier d'une certaine
souplesse dans des états d'écrasement moindre, correspondant au~;
15 sollicitations les plus fréquentes pendant la pratique du sl;i.
On a tenté de remédier a cet inconvénient en remplacant la liaison
cinématique simple du ressort-amortisseur avec le bras et la semelle par
une liaison cinématique plus comple,~;e, assurant une transmission
mutuelle de mouvement non linéaire, mais cette solution alourdit
20 I'appareillage et en réduit la fiabilité.
Le but de la présente invention est de remédier au moins à certains
de ces incon~énients et, à cet ef~et, la présente invention propose un
appareillage du type indiqué en preambule, caractérisé en ce que les a~:es
d'articulation sont différemment espacés de l'a~:e de basculement e~5 disposés de telle sorte que le rapport sin ~ soit d~J~I u,~ ldtivement égal à
sin I
1, où CLI et cl~ désignent les valeurs de l'angle c. du dièdre que ~orme avec
un plan passant par l'a~:e de basculement et l'a~;e d'articulation du ressort-
amortisseur sur le bras un plan passant par les deu~: axes d'articulation, à
30 I'intérieur d'un prisme dont les deu~ a~;es d'articulation et l'a.~e de
basculement constituent les aretes, respectivemenl lorsque le ressort-
amortisseur se présente dans un état de déteme ma~imale, entre les deu~
axes d'articulation, et lorsqu'il se présente dans un état de compressio
ma~imale, entre les deu~; a~es d'articulation, pendanl la pratique du sl;i
WO9S/16504 2 1 7~920 PCT/FR94/01459~
A titre d'exemple non limitatif, on peut ainsi prévoir que
0,90 5 5 n ~ s 1, lO
sin 1 ou, de préférence,
0,95 s sin 7 s 1, 05
sin c~l
En d'autres termes, on incline le ressort-amortisseur par rapport à
la position qu'il présente dans l'appareillage connu, ce qui permet
d'augmenter le débattement possible du bras, autour de l'axe de
basculement, par rapport à la semelle pour une course donnée du ressort-
lO amortisseur entre ses axes d'articulation respectivement sur le bras et surla semelle, en position de pratique du sl;i; en effet, on démontre que le
rapport de l'amplitude de déplacement du sl;ieur dans le sens d'un
rapprochement vis-à-vis de la semelle au raccourcissement qui s'ensuit
pour le vérin entre ses axes d'articulation respectivement sur le bras et
15 sur la semelle est alors d'une part proportionnel au rapport du rayon d'un
cercle centré sur l'axe de basculement et passant d,~ O~illldLivement par
l'intersection du bras avec la ~erticale du centre de gravité du sl;ieur au
rayon d'un cercle centré sur l'axe de basculement et p:~ssant par l'axe
d'articulation du ressort-amortisseur sur le bras, en position de pratique
20 du sl;i, et d'autre part inversement proportionnel à sinus ~.
Certes, c~ varie au fur el à mesure de l'enfoncement du ressort-
amortisseur du fait de l'inclinaison precitée de celui-ci, mais, dans un
appareillage selon l'invention, ce rapport de démultiplication reste
sensiblement constant du fait de la relation précitée entre sul c~l et sin ~z.
Selon un mode de réalisation préféré, le ressort-amortisseur est
choisi d'un type respectant au moins d~ U,~ d~ivement la relation F_ _,
(,Y-e)Y
où ~ désigne la courbe ma,Yimale possible du ressort-amortisseur, en
compression entre les deux a~es d'articulation, à parlir de l'état de détente
maximale, e lienroncement effectif du ressort-amortisseur, à partir de
l'état de détente maximale, entre les deux axes d'articulation, 1~ la force de
compression ou de ré~ction du ressor~-amortisseur correspondant à cet
enfoncemen~ e, ~ la cons-an~e thermodynamique des gaz p~rfaits, et a une
constante caractéristique du ressor~-amortisseur
On obtient un durcissement de 1~ réaction opposé~ au
rapprochement mutuel du bras et de 1~ semelle à l'approche de l'état de
Wo 95/16504 ~ l 7 8 q 2 0 PCT/FEt94/01459
compression maximale du ressort-amortisseur en choisissant ainsi un
ressort-amortisseur à réponse non linéaire, c'est-à-dire telle que la force
de compression F ou la réaction du ressort-amortdsseur correspondant à un
enfoncement e ne soit pas proportionnelle à cet enfoncement e, mais lui
5 soit liée par la loi précitée.
Des ressorts-amortisseurs répondant à cette loi sont connus d'un
Homme du métier, dans un mode de réaiisation oléopneumatique, c'est-à-
dire mettant en oeuvre un vérin dont on peut régler la raideur et les
paramèrres de non-linéarité en agissant sur une bonbonne de gaz annexe.
De tels vérins sont également dits "à flexibilité variable" ou
Uraideur variable".
Ainsi, par un choix approprié du ressort-du~u. ~ ul et en dépit du
positionnement relatif des axes d'articulation et de basculement
conformément à la présente invention, on obtient que la réaction opposée
par le ressort-~ulu. Li~Ul à un rapprochement de la coquille par rapport
à la semelle, pendant la pratique du ski, croisse plus que linéairement en
fonction de l'amplitude du basculement du bras autour de l'axe de
t~c~ m~nt à partir d'une position d'absence de sollicitation du ressort-
amortisseur, c'est-à-dire également de la course de rapprochement de la
2û coquille par rapport à la semelle à partir d'une telle position, et l'on évite
ainsi les "coups de raquette" sans compliquer ni alourdir l'appareillage.
Pou} une amplitude donnée du débattement angulaire m~ximal
possible du bras, autour de l'axe de basculement, par rapport à la semelle,
lequel débattement est llé au montage du ressort-amortisseur, on obtient
_5 une plus grande amplitude du débattement possible de la coquille de
réceptlon du bassin du skieur dans le sens d'un éloignement ou d'un
rapprochement p~r rapport à la semelle si l'on prévoit, conformément à
un mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, que cette coquille soit
placée en porte-à-faw; vers l'arrière, en référence au sens de gllssement,
par rapport à l'a~ie d'articulation du ressort-amortisseur sur le bras au
moins dans la posltion de pratique du sl;i.
On a pu ainsi, sur un prototype, porter ce rl~h~tr~m~nt à plus de
75 cm au niveau des fesses du skieur, ce qui est largement supérieur à ce
qu'autorisaient Ics appareillages précédemment connus.
Naturellement, le bras doit présenter la résistance mecanique
requise et, à cet effct, on peut choisir de le realiser sous forme de deux
poutres parallèlcs, mutuellement solidaires, comme dans le cas de
WO 95/16504 2 1 7 8 9 2 o PCT/FR94/01459
I'appareillage connu précité, mais on le réalise de l~lér~lell~e sous forme
d'une poutre unique, offrant une rigidité supérieure.
En outre, lorsque l'appareillage est destiné à un skieur possédant
ses jambes, ce mode de réalisation du bras sous forme d'une poutre unique
5 permet de faire passer ce bras entre les jatnbes du skieur et de prévoir de
part et d'autre du bras deu,Y caie-pieds solidaires de celui-ci el situés entre
la coquille de réception du bassin du skieur et l'axe de b~cc~ mrnt, à un
niveau inférieur à celui du bras, pour recevoir les pieds du skieur et
permettre à celui~ci d'occuper une position plus ramassée qu'avec les
10 appareillages actuellement connus.
De facon connue en elle-meme, I'appareillage selon l'inventio~l
comporte de préférence des moyens pour augmenter l'écartement entre la
coquille de réception du bassin du skieur et la semelle, par action
volontaire du sheur, lors de la prise d'un télésiège.
Par exemple, à cet effet, I'articulation du ressort-amortisseur sur le
bras ou la semelle, respectivement, est indirecte et s'effectue par
l'intermédiaire d'une biellette sur laquelle le ressort-amortisseur est
articulé autour de l'axe d'articulation respectivement sur le bras ou la
semelle et qui est elle-même articulée directement respectivement sur le
20 bras ou la semelle autour d'un aYe de pivotement perpendiculaire au~;
plans moyens et positionne de telle sorte que:
- dans une position de pratique du s~;i, I'aYe de pivotement soit dec~lé par
rapport à l'a,Ye d'articulation respectivement sur le bras ou la semelle, en
référence au sens de glissement, et la biellette longe respecti~ement le
~5 bras ou la semelle et s'appuie respectivement contre le bras ou la semelle
au niveau de l'a,Ye d'articulation du ressort-amortisseur respectivement
sur le bras ou la semelle, de telle sorte que le bras et la semelle soient en
appui mutuel par l'intermédiaire du ressort-amortisseur,
- dans une position de prise de télésiège, I'axe d'articulation
30 respectivement sur Ic bras ou la semelle soit disposé appro ;imativemènt
entre l'a,Ye de pivotemen~ et l'a~;e d'articulatioll respectivement sur la
semelle ou le bras, et la biellette soit appro~imativement alignée avec le
ressort-amortisseur, avec effet de genouillère, de telle sorte que le ressort-
amortisseur et 1~ bielletle s'opposent à un rapprochement mutuel du bras
35 et de la semelle.
.
wo gS/1650~ 2 1 7 8 9 2 ~ PCT/F~t94/01459
Par contre, I'autre articulation du }essort-amortisseur, à savoir son
articulation respectivement sur la semelle ou le bras, est de préFérence
- directe.
Le skieur peut ainsi aisément provoquer le passage en position de
5 prise de télésiège, par e.Yemple en prenant appui à cet effet sur ses bâtons;
le cas écheant, des moyens de sollicitation élastique tels qu'un ressort
sollicitant la biellette dans le sens d'un passage à cette position peuvent
faciliter ce passage.
Quel que soit le choix eFfectué pour l'articulation ill.directe, I'aYe de
10 pivotement est de préférence décalé vers l'arrière par 7apport à l'aYe
d'articulation respectivement sur le bras ou la semelle, en référence au
sens de glissement, dans la position de pratique du ski. Ceci permet d'une
part de Faire en sorte que le retour à la position de pratique du ski
s'effectue automatiquement sous l'effet d'une poussée appliquee au
15 ressort-amortisseur et/ou à la biellette par le siège du télésiège lorsqu'il
s'engage sous le bras, et d'autre part de dégager un espace aussi grand que
possible pour recevoir le siège du télésiège sous la coquille de réception du
bassin du skieur, notamment lorsque cette coquille est placée en porte-à-
faux vers l'arrière par rapport à ~'articulation du ressort-amortiSseur sur
20 le bras.
Selon un mode de réalisation préféré de l'appareillage selon
l'invention, ce dernier comporte des moyens de verrouillage,
déverrouillables à volonté par le skieur, de la biellette en position de
pratique du ski, par e~;emple d'un type assurant automaliquement le
25 verrouillage de la biellette lorsqu'elle parvient en position de pratique du
ski à partir de sa position de prise de télésiège.
Naturellement, un appareillage selon l'invention peut etre monté
de facon amovible, sur le sl;i, par verrouiliage de la semelle dans 1~ zone
d'interface, notamment au moyen des fi.~ations traditionnellement
30 utilisées pour assujettir le ski au pied d'un skieur, mais la semelle de
l'appareillage selon l'invention peut également etre constituée
directement par 1~ ~one d'interf~ e d'un ski, alors muni à demeure de
moyens d'articulation du bras autour de l'a~:e de basculement e~ du ressort-
amortisseur é~ntuellement indirectement, autour de l'a~ie d'articulation
35 respectiF.
L~ présente in~ention porte p~r conséquent non seulement sur
l'appareillage précité ~n tant que tel, mais égalemcn~ sur ces appareillage
. _ ... _ . _ . .. _ , . . . . , . ,, ,, .. .. ......... _ _, .. _ ..
Wo 95/16~04 PCT/~R94/01459
2 1 7~920
en c~ mhin~ m avec un ski dont la zone d'inter~ace porte solidairement
ou constitue la semelle.
D'autres caractéristiques et avantages d'un appareillage et d'un sl;i
selon l'invention ~ o~ de la description ci-dessous, relative à trois
S exemples non limitatifs de realisation, ainsi que des dessins annexés qui
font partie integrante de cette description.
- La figure 1 montre une vue d'un skieur paralysé des membres
inférieurs, utilisant un appareillage selon l'invention adapté à ce type
d'infirmité.
- La figure 2 montre cet appareillage en élévation latérale et, pour
partie, en coupe suivant un plan moyen de symétrie, constituant
également un plan moyen de symét}ie pour le ski et repéré en 11-11 à la
figure 3.
- La figure 3 montre un détail de la figure 2, en coupe par un plan
~5 perp~n~iir~ ire au plan de symétrie et reperé en 111-111.
- La figure 4 montre une variante de réalisation de ~'appareillage
illustré à la figure 2, en une vue en elévation latérale analogue à celle de
cette figure 2.
- La figure S illustre un détail de la figure ~, pour partie en coupe
2û par le plan moyen de symétrie commun à l'appareillage selon l'invention
et au ski, dans le cas d'un mode de réalisation préféré.
- La figure o illustre, en une vue analogue à celle de la figure 2, un
appareillage selon l'invention adapté au cas d'un skieur amputé des deux
j ambes.
On se réfèrera en premier lieu au,x figures 1 à 3 relatives à un
premier exemple de réalisation d'un appareillage 1 selon l'invention,
illustré à la figure I à l'état monté sur un sl;i 2 et en cours d'utilisa~ion par
un sl~ieur 3 paraly,sé des deux jambes.
On a désigne par 4 le sens normal de glissement du sl;i et par 5 un
plan moyen formant plan de symétrie aussi bien pour le ski 2 que pour
l'appareillage 1. ~ar la suite, pour des raisons de facilité d~expression, on
considérera que le ski 2 repose sur un sol horizontal, le sens 4 sera
également considére comrne horizontal et servira de référellcc aux
notions d'avant et d'arrière, et le plan S sera considéré comme vertical,
I'appareillage selon l'invention I ~tant disposé au-dessus du sl;i 2 comme
~ 78920
~ W095/16504 PCr/FR94/01459
c'est le cas lors de son utilisation; naturellement, on ne doit en déduire
aucune limitation à l'orientation du sens 4 et du plan 5 pendant la pratique
du ski.
Dans cet exemple, le ski 2 est d'un type standard, h~hitl~Pil~m,ont
5 uti~isé par un skieur possédant l'usage de ses jambes, et présente sur sa
face supérieure 6 une zone 7 de position déterrninée, consdtuant la zone
d'iuL~lrd~c entre le ski 2 et le skieur aussi bien lorsque ce dernier possède
l'usage de ses jambes que lorsque ce dernier, paralysé ou amputé des
jambes, a recours à un appareillage selon l'invention pour pratiquer le
10 s~;i.
Dans cette zone d'interface 7, la face supérieure 6 du ski 2 présente
des fixations avant 8 et arrière 9, de type connu, non détaillé, destinées à
caler respectivement l'avant et l'arrière du pied d'un skieur possédant
l'usage de ses jambes en vue de la pratique du sl;i alpin, et servant au
15 montage de l'appareillage selon l'invention 1 dans le cas d'un skieur 3
handicapé des jambes.
A cet effet, cet appareillage comporte une semelle 10 rigide,
superposée à la face supérieure 6 du sl;i 2 sur une partie de la longueur de
celui-ci, mesurée parallèlement au sens 4, et portant de facon solidaire, en
20 saillie vers le bas, ciest-à-dire vers la face supérieure 6 du ski 2, deu,Y
pièces 11, 12 de montage sur un ski, respectivement antérieure et
postérieure et présentant respectivement ~ers l'avant et vers l'~rrière un
rebord 13, 14 dont la forme reproduit respectivement la partie antérieure
ou la partie po~L~ ult: de la forme d'une semelle de chaussure de sh pour
25 venir en prise respectivement avec la fixation antérieure 8 ou avec ia
fl,Yation p.~éli~ul~ 9. Les pieces 11, 12 présentent vers le bas ulle face
plane respective 15, 16, les deu,Y faces 15 et lG étant mutuellement
coplanaires et reposant sur la face supérieure 10 du ski 2 dans la zone
d'interface 7 lorsque les pièces 11, 12 coopèrent respectivement la fiYation
30 antérieure 8 et a~ec la fi,Yation postérieure 9.
Selon une variante non illustrée, qui pourrait également concerner
les autres modes de réalisation de l'app~reillage I selon l'invention,
illustrés respectivement aU,Y figures 4 et 5 et ~ figure 6, la semelle 10
- pourrait etre directement intégree au ski 6, dans la zone 7, auquel cas
35 I'appareillage selon l'invention I serait indissociablement lié au ski 2.
La semelle 10 présente par exemple la forme d'un tube rectiligne,
disposé suivant le sens 4 et présentant perpendiculairement à celui-ci une
Wo 95/16504 2 ~ 7 8 9 2 0 PCT/FR941014~9~
section transversale carrée de fason à porter les pièces ll et 12 par une
face inférieure 17 plane, horizontale, à laquelle sont parallèles les faces 15
et 16 des pièces 11 et 12, et vers le haut une face supérieure 18 également
plane, parallèle à la face 17, sauf éventuellement dans une zone 19
5 d'extrémité arrière de la traverse 10; dans cette zone 19 d'extrémité
arrière, qui porte la pièce 12, comme on l'a illustré la traverse 10 s'affine
en effet vers l'arrière dans l'exemple non limitatif illustré.
Vers l'avant, la semelle lO se poursuit au-delà de ia pièce 11, au-
dessus de la fi,~ation antérieure 8, jusqu'à une zone d'e,~trémité antérieure
20 située entre la fixation antérieure 8 et la spatule 70 du sl;i.
Dans cette zone d'extrémité antérieure 20, la semelle 10 forme un
coude de faSon à présenter un appendice rigide 21 qui, à partir de la zone
d'extrémité antérieure 20, est ascendant vers l'avant en forman~ par
rapport à la verticaie un angle non référencé de l'ordre de 30, ce chiffre
étant indiqué à titre d'exemple non limitatif.
L'appendice 21 s'étend vers l'avant et vers le haut jusqu'à une zone
d'e~lrémité superieure 22 clans laquelle deu,~ joues 23, 2 ' rapportées de
faSon solidaire sur lui, par exemple par soudure, dans des positions
mutuellement symetriques par rapport au plan 5, présentent un alésage
respectii 25, 26 suivant un meme axe 27 perpendiculaire au plan 5 et
constituant un axe de basculement, ainsi place en avant de la zone
d'interface 7 mais en arrière de la spatule 70.
i~n effet, les dewi alésages 25 et 26 reSoivent cf~ m~llt un meme
tourillon 28 qui, entre les joues 23, 2~., resoit et guide, à la rotation autourde l'axe 27 par rapport à l'appendice 21 de la semelle lO, une zone
d'extrémité antérieure 29 d'un bras rectiligne 30 qui s'étend ~ers l'arrière
à partir de l'a:;e 77, jusqu'à une zone arrière d'e,~trémité libre 31 portant
elle-méme de fason solidaire, vers le haut, une coqullle 32 de réception e~
d'immobilisation, par sanglage, du bassin du sl;leur 3.
Selon le mode de réalisation préféré qui a été illustré, le bras 30
présente la forme d'une poutre tubulaire unique, rectlligne et de section
carrée, autour de l'axe de basculement 27 comme sur l'essentiel de sa
dimension, vers l'~rrière, à partir de cet axe 27.
Toutefois, on ne sortirait pas du cadre de la présente invention en
adoptant une autre conception du bras 30 et/ou un autre mode
d'articuiation du bras 30 sur la zone d'e,~trémité supérieure 22 de
l'appendice 21 de la semelle lO.
, _ .. . . . . .. . .. .
~ WO 95/16504 2 1 7 ~ 9 2 0 PCT/1~94/01459
A partir de l'axe de basculement 27, le bras 30 est ascendant vers
l'a}rière dans toutes les ~ullrit~UI.ltiUII~ de l'appareillage 1, du mûins dans
des conditions normales d'utilisation de celui-ci, jusqu'à une zone
supérieure 33 située ~l uAillldli-rement à ~a verticale de la pièce
S antérieure 11, et il se raccorde au niveau de cette zone supérieure 33,
solidairement, à un appendice 34 également rectiligne et rigide,
descendant vers l'arrière de la zone supérieure 33 à la zone d'eAtrémité
libre 31 quelle que soit la conflgu}ation de l'appareillage 1 dans des
conditions normales d~utilisation. Cette zone d'extrémité libre 31,
constituant l'extrémité arrière du bras 30, est quant à elle située
dlul,luAillld~ivement à la verticaie de la zone 35 de la semelle 10 située entreles pièces 11 et 12, c'est-à-dire de la zone d'interface 7, en référence au
sens 4, de meme qu'd},~, U.~illlativement à la verticale du centre de gravité
G du skieur assis et sanglé dans la coquille 32, fixée sur l'appendice 34 de
telle sorte que les cuisses du skieur puissent être considérées comme
reposant à plat sur ce dernier par l'intermédiaire de la coquille 32, alors
que les mollets du skieur pendent approAimativement verticalement,
respectivement de part et d'autre du bras 30 entre la zone e~rême 29 de
celui-ci et sa zone supérieure 33, de telle sorte que les pieds du skieur se
situent à un niveau proche de celui de la face supérieure 18 de la semelle
10, dans une zone de cette face supérieure 18 proche de la zone 20 de la
semelle 10, e~ repose à proAimité immédiate de cette zone Z0 sur des cale-
pieds 36 que le bras 3û porte de façon solidaire, dans des positions
mutueilement symétriques par rapport au pian 5. Par exemple, les cale-
pieds 36 sont bouionnes sur le bras 3û, comme on l'a schématisé en 37, à
proximité de la zone d'extrémité antérieure 29 de ce bras 30, c'est-à-dire de
l'axe 27, plusieurs orifices ou groupes d'orifices de boulonnage 38 étant
prévus de façon répartie le long du bras 30 pour permettre de choisir au
mieux le positionnement des cale-pieds 36 en fonction de la morphologie
du skieur 3.
Naturellement, I'appareillage selûn l'invention I est dimensionné
- en relation a~ec les pûsitions respectives de ses différe~lts composal~ts ou
parties de composant qui viennent d'etre décnts.
A titre d'eAemple non limitatif, si I on considère un plan 39
perpendiculaire ~u plan 5 et au sens 4, c'est-à-dire vertical dans l'exemple
illustré, et passant approximativement par le centre de gravité G du skieur
3 suppûsé assis et sanglé dans la coquille 32, ainsi que par le milieu de la
Wo 95/16504 ~ PCT/FR94/01459
2 ~ 78 920
12
zone 35 précitée de la semelle 10 et de la zone d'interface 7, I'a~;e de
basculement 27 est décalé d'environ 70 cm vers l'avant par rapport au
plan 39 et d'environ 35 cm vers le haut par rapport au plan commun, non
référence, des faces inférieures 15 et 16 des pièces 11 et 12, c'est-à-dire de
S la face ~U~ U~ 6 du ski, la zone supérieure 33 du bras 30 culmine à
environ 60 cm de ce plan, et à environ 25 cm en avant du plan 39, et la
zone d'extrémité libre 31 est située d~ u~iUldLivement suivant le plan 39,
à une qududUl~dille de centimètres au-dessus du plan des faces inferieures
15 et 16 des pièces 11 et 12 et de la face supérieure 6 du ski Z. Ces chiffres,
10 qui ne constituent naturellement que des exemples non limitatifs,
s'entendent par référence à un etat d'équilibre stalique entre le poids du
skieur 3, du bras 30 et de la coquille 32, d'une part, et une réaction que
leur oppose, à l'encontre d'un basculement vers le bas autour de l'axe de
basculement 27, un ressort-amortisseur 40 qui agit entre le bras 30 et la
15 semelle 10 et qui va etre décrit a présent, quant à sa nature et son mode de
montage, en référence à la figure 2; cet état d'équilibre statique, illustré
en trait plein à la figure 2, correspond géneralement à un enfoncement
du ressort-amortisseur 40, à partir d'un état de détente ma~dmale, sur une
proportion d'environ un tiers à la moitié de la course de ~ULU~ 51('1~
20 maximale possible du ressort-amortisseur 40 à partir de cet état de détente
maximale.
En vue de mettre en oeuvre la présente invention, le ressort-
all.ulLi~u. 30 est de type rectlligne, présentant un axe ~I qui est situé
dans le plan S et suivant lequel il est télescopique, sous l'effet d'un effort F25 de ~Ulll~ iUII suivant cet axe 31, au moins au~lu~illldlivement suivant la
relatlon:
F-_
(x-e)Y
où x désigne ~ course maximale possible du ressort-amortisseur en
30 compression suivant l'axe 41, à partir d'un état de détente maximale, e
désigne l'enfoncement effectif du ressort-amortisseur, suivant l'axe 11, à
partir de l'et~t de détente maximale suivant cet axe, F la force de
compression ou encore la réaction du ressort-amortisseur correspond~nt à
cet enfoncement e, y la constante thermodynamique des gaz parfaits et a
35 une constante caractéristique du ressort-amortisseur.
On connait des ressorts-dlllo-Li~ul~ ~0 respectant cette relation, à
savoir des ressorts-amortiSSeurS oléopneumatiques dits "à raideur
., , , . . _ _ . ,
o 95/16504 2 7 8 9 2 0 PC~rlFRs4/014ss
variable~ ou "à flexibilité variable~, ~u~ OI ~ t un corps 42 formant un
cylindre d'axe 41 et une tige 43 également d'a~e 41, formant piston à
l'intérieur du cylindre défini par le corps 42, de fason non illustrée dans
le détail mais connu d'un Homme du métier.
Le ressort-amortisseur 40 ainsi constitué est articulé
respectivement sur la semelle 10 et le bras 30 autour d'un axe
d'articulation 44, 45 sécant de l'a,Ye 41 à angle droit, perpendiculaire au
plan S et situé en arrière de l'axe de basculement 27 à un niveau
respectivement inférieur ou supérieur à celui de cet axe de basculement
27; toutefois, I'axe 45 d'articulation sur le bras est décalé vers l'avant par
rapport à la zone d'e~trémité arrière libre 31 du bras 30 et à la coquille 32
qui, ainsi, est placée en porte-à-fau.Y vers l'arrière par rapport à
l'articulation du ressort-amortisseur 40 sur le bras 30; il en résul[e un
effet de levier en référence à l'a~e de basculement 27.
Dans l'exemple illustré, c'est le corps 42 qui est articulé autour de
l'axe 44 sur la semelle 10 et la tige 43 qui est articulée autour de l'axe 45
sur le bras 30, mais on ne sortirait pas du cadre de la présente invention
en inversant ce montage.
L'articulation de la tige 43 sur le bras autour de l'aYe 45 est directe,
en ce sens qu'elle s'effectue sur une chape 46 flxée sous le bras 30, au
niveau du raccordement de l'appendice 3~, imm~ t~ment en dessous de la
zone superieure 33
Par contre, I'articulation du corps ~7 autour de l'aYe ~4 sur la
semelle 10 est indirecte, en ce sens que le corps ~2 est articulé autour de
I'aYe d'articulatlon 44 sur une biellette rectiligne 47 qui, dans une position
de pratique du s;Yi illustré à la figure 7, repose à plat sur la face supérieure18 de la semelle 10 en s'étendant vers l'arrière à partir de l'aYe ~4 jusqu'à
un axe 48 de montage de la biellette 47 au pivotement sur la face
supérieure 18 de la semelle 10 qui définit par eYemple cet a,Ye 48 par une
oreille 49 convenablement alésée, fixée de fason solidaire sur la face
supérieure 18 de la semelle 10, au-dessus de celle-ci. Ainsi, dans la position
- de pratique du sl;i, le bras 30 est ell appui sur la semelle 10 par
l'intermédiaire du ressort-~mortisseur ~0, qui s'oppose élastiquement à
- leur basculement relatif autour de l'aYe de basculemellt 77, dans le sells35 d'un rapprochement mutuel.
Dans la position de pratique du ski illustrée à la figure 2, I'axe d~
pivotement 48 est placé approximativement à la verticale de l'aYe ~5, sous
wo g5,l6504 2 1 7 8 9 2 0 PCr/FR94/014~9 ~
celui-ci, si bien que l'axe 44 est décalé vers l'avant par rapport à la
verticale de l'axe 45, et que l'axe 41 du ressort-amortisseur 40 est
ascendant vers l'arrière, de l'axe d'articulation 44 à l'axe d'articulation 45.
Plus précisément, dans cette position de pratique du siii, I'axe
S d'articulation 44 est plus proche de l'axe de basculement 27 que l'axe
d'articulation 45, et ces trois axes occupent des positions relatives telles
que le rapport sin ~2 soit d~lUI U~ d~ ement égai à 1, où I et ~2
sin cLI
désignent les valeurs de l'angle ~ du dièdre qu'un plan 50 incluant l'axe
d'articulation 45 et l'a~e de basculement 27 et ascendant vers l'arrière
dans des conditions normaies de pratique du siii et un plan passant par les
deux axes d'articulation 44 et 45, et dont la trace se confond avec l'axe 41 à
la figure 2, forment entre eux à l'interieur d'un prisme géométrique dont
les deux axes d'articulation 44, 45 et l'axe de basculement 27 constituent les
aretes, respectivement lorsque le ressûrt-amortisseur 40 se présente dans
un état de détente madmale entre les deux articulations 44 et 45, comme il
est illustré en trait mixte à la figure 2, et lorsqu'il se présente dans un étatde compression maximale, entre les deux axes d'articulation 44, 45, comme
on l'a illustré également en trait mixte à cette meme ~Igure, étant bien
entendu que ces états de detente maximale et de compression maximale
s'entendent par référence à des conditions normaies de pratique du siii.
Le positionnement, à cet effet, des a.xes d'articulation 44 et ~5 par
rapport à l'a~:e de basculement 27 relève des aptitudes norm tles d'un
Homme du métier et, dc préférence, ce positionnement est tel que:
û,90s~sl,10
sin ~1
ou, de facon encore préférée:
0,95~sin~sl,05
sln cll
Cependant, ces chiFfres ne doivent être considéres que comme des
exempies non limitatiFs, et l'on pourra s'en écarter iégèrement sans sortir
pûur ~utant du cadre de la présente invention.
Llarticulatioll indirecte du ressort-amortisseur 40 autûur de l'axe
d'articulation 4~ p~r rapport à la semelle 10 permet, lors de la prise d'un
3~ télésiège, d'autoriser un écartement de la cûquille 32 de réceptiûn du
bassin du sliieur 3 et de la semelle 10 supérieur à celui qu~autoriser~tit le
~ Wo 95116504 2 1 7 8 9 2 0 PcrlFht94/01459
seul ressort-amortisseur 40, par exemple s'il était articulé directement sur
la semelle 10 autour de l'axe 44 au même titre qu'autour de l'axe 45 sur le
bras 30.
A cet effet, pour perme~tre au siège du télésiège de venir en prise
5 par l'arrière sous l'appendice 34 du bras 30, de préférence muni
solidairement, à cet effet, de deux arceaux latéraux 51 mutuellement
symétriques par rapport au plan S et moins inclinés que l'appendice 34
par rapport à l'horizontale en position de pratique du ski, le skieur 3,
prenant à cet effet appui au sol au moyen de ses batons-stabilisateurs,
soulève la coquille 32 et le bras 30 alors que le ski 2 tend à rester au sol pargravité, et provoque le passage de l'ensemble formé par le ressort
dlllUI ~ 40 et la biellette 47 à une position illustrée en trait mixte à la
figure 2, dans laquelle l'axe 44 se place approximativemellt entre les axes
48 et 45, légèrement en arrière d'un plan les incluant afill de créer un
15 effet de genouillère, la biellette 47 étant pratiquement alignée avec le
ressort-amortisseur 40; la coquille 32 est alors davantage écartée de la
semelle 10, vers le haut, que pendant la pratique du ski, au cours de
laquelle la biellette 47 reste appliquée sur la face supérieure 18 de la
semelle 10. Cette position de prise de télésiège constitue un état stable dans
20 lequel le bras s'appuie sur la semelle par l'intermédiaire de l'ensemble
formé par le ressort-amortisseur 40 et ~a biellette ~7, mais une impulsion
donnée au ressort-amortisseur et/ou à la biellette ~7, vers l'avant, par le
siège du telésiège lorsqu'il s'engage d'arrière en avant sous l'appendice
34, suff~t à faire passer l'axe 44 en avant du plan des axes 48 et ~5 et à faire25 basculer le ressort-amortisseur 40 et la biellette ~7 en retour vers leur
position de pratique du ski.
Des mo~ens, non représentés mais aisément concevables par un
Homme du métier et agissant par exemple entre la biellette 47 et la semelle
10 au niveau de leur articulation mutuelle, s'opposent à ce que la biellette
30 47 et le ressort-amortiSSeur 40 puissent pivoter, lors du passage à la
position de prise d'un télésiège, au-delà de leur position limite
d'alignement mutuel approximatif, af~n de faciliter le retour u~térieur à la
position d~ pratique du ski.
En outre, d~ facon non représentée mais aisement concevable par
35 un Homme du métier, on prévoit avantageusement des moyens de
sollicitation élastique, tels qu'un ressort agissant par exemple autour de
l'a~:e de pivotement 48, entre la biellette ~7 et la semelle 10, dans le sens
Wo 95116S04 PCT/~R94/01459
~ 78~2~ --
16
d'un passage de la biellette 47 de la position de pratique du ski à la position
de prise d'un télésiège, afin de faciliter alors le passage de l'axe 44 en
arrière du plan des axes 48 et 45. Naturellement, I'action de ces moyens de
cn~ ir:~rir n elastique est largement ~u~ f par l'effet du poids du
skieur en position de pratique du ski, afin que la biellette 47 et le ressort-
dlllUI Li,~ul 40 restent dans cette position de pratique du ski tant que le
skieur 3 ne provoque pas volullLdil~ t le passage à la position de prise
d'un télésiège.
Afln d'éviter tout passage intempestif de la biellette 47, par
pivotement autour de l'axe 48, à son orientation de prise de télésiège
pendant la pratique du s~i, on prévoit de préférence, par exemple au
niveau de l'axe 48, des moyens de verrouillage en position de pratique du
ski, avec possibilité de déverrouillage commandé par le skieur lors de la
prise d'un télésiège; de tels moyens n'ont pas été illustrés à la figure 2,
mais vont etre décrits en référence aux figures 4 et 5 à propos d'une
variante de réalisation de l'appareillage 1 illustré aux figures 1 à 3.
Sur ces figures 4 et 5, on retrouve à l'identique et sous les memes
réferences llUlll~.iUUCs les composants ou parties de composant décrits en
référence aux figures 2 et 3, si ce n'est que l'orientation de l'axe 41 du
ressort-du-lul Li~c ul 40 a été inversée, cet axe 41 étant à présent ascendant
vers l'avant pendant la pratique du sl;i, et que:
- le corps 42 du ressort-amortisseur 40 est à présent articulé directement,
autour d'un aYe d'articulation 144 perpendiculaire au plan mo~en 5, non
représenté, sur la semelle 10, à savûir plus précisément sur une chape 146
solidaire de cette semelle 10 et formant une saillie au-dessus de sa face
supérieure 18, et
- la tige 43 du ressort-amortisseur 40 est articulée directement, autour d'un
axe d'articulation 145 également perpendiculaire au plan moyen de
symétrie non représenté, sur une eYtrémité d'une biellette rectiligne 147
quant à elle articulée directement, à son autre eYtrémité, sur l'appendice
34 du bras supérieur 30, autour d'un aYe de pivotement 148 par exemple
matérialisé par une oreille 149 fi,Yée à l'appendice 34, sous celui-ci, et
convenablement alésée.
En position de pratique du sl;i, illustrée à la figure 4, I'axe
d'articulation 1 15 est placé en avant de l'axe de pivotement 148, et plus
proche de l'axe de basculement 27 que l'aYe d'articulation 144, étant
entendu que les deu~ axes d'articulation l-IJ" 145 sont décalés Yers
.
~ Wo 9S/16504 2 ~ 7 8 9 2 0 pcTni~94/ol4ss
17
I'arrière par rapport à l'axe de basculement 27 et situés à un niveau
respectivement inférieur ou supérieur a celui de cet axe 27. Dans cette
position, le bras 30 est en appui vers le bas, entre l'axe de basculement 27
et sa zone supérieure 33, sur la biellette 147, au niveau de l'articulation de
5 celle-ci sur la tige 43 du ressort-amordsseur 40, c'est-à-dire sur ceressort-~ullul~ u 40 lui-meme que le bras 30 peut ainsi solliciter en
compression suivant son axe 41, et la blellette 147 longe
~,uj,l.,Ailll~Li~remerlt horizontalement le bras 30, en dessous de celui-ci,
entre son articulation sur la tige 43 du ressort-amortisseur 40 et son
articulation sur l'oreille 149, sous la zone supérieure 33; I'axe
d'articulation 144 et l'axe de pivotement 148 sont aiors placés erl arrière de
la verticale de cette zone ~u~ ule 33, aiors que l'axe d'articulation 145
est placé erl avant de cette verticaie.
NatureLiemerlt, les positions respecti~es des axes 144 et 145 par
rapport à ~'axe 7 sont telles que se vérifie la relation précitée entre les
vaieurs limites c: I et ~2 de l'angle c~ que l'axe 41 du ressort-amortisseur 40,
sécant à angle droit des axes d'articulation 144 et 145, ou un plan non
référencé passant par ces deux axes d'articulation 144, 145, forme par
rapport à un plan 150 passant par l'axe l~S d'articulation, ici indirecte, du
ressort-amortisseur 40 sur le bras 30 et l'axe de basculement 27 de ce
dernier par rapport à la semelle 10.
Un Homme du métier comprendra aisément qu'en dehors de la
position de pratique du sl;i illustré à la hgure ~, I'articulation indirecte du
ressort-dlllulLi~ u, 40 sur le bras 30 permet également à ce dernier de
pivoter, dans le sens d'un éloignement de la zone d'e~trémité libre 31 et de
la coquille 32 par rapport à la semelle 10, jusqu'à une position de prise de
télésiège, non représentée, dans laquelle la blellette 147 est placée
approximativement dans le prolongement du ressort-amortisseur 40,
suivant l'axe 41 de celui-ci, I'a,Ye d'articulation 145 étant placé
d,u,u.u~illlativement entre l'axe d'articulatiûn 14~ et l'axe de pivotement
148, légèremerlt en arrière d'un plan incluant ces derniers afin de créer
- un effet de genouillère; le ressort-amortiss~ur 40 et/ou la biellette ~7 sont
avantageusement sollicités élastiquement, par e.xemple par un ressort
- agissant entre la biellette 47 et le bras 30 autour de l'axe 148, vers cette
35 position de prise de téiésiège, étant entendu que cette sollicitation est
sllFFiC~mm~nt faible pour que la position de pratique du sl;i soit stable et
ne puisse etre quittée que par action volontaire du sldeur.
Wo 95/16504 PCT/F7t94/0145
2 1 7 8920 9~
18
Pour éviter le passage intempestif de l'ensemble ressort-
~UII~ Ul 40 - biellette 147 de la position de pratique du sl;i à la position
de prise de télésiège, pendant la pratique du sl;i, on prévoit de préférence,
comme il est illustré à la figure 5, des moyens de ~errouillage,
5 déverrouillables de fason commandée, de la biellette 147 dans sa position
correspondant à la position de pratique du sl;i.
Ces moyens 52 CJI11~01~t:11L dans l'exemple illustré un secteur denté
53, formant roue a rochet, solidaire de la biellette 147 à la rotation autour
de l'axe de pivotement 148 sur lequel cette roue 53 est centrée.
10 Avanl~ u~lllellt, comme il est illustre, la solidarisation de la roue 53 avecla biellette 147, à la rotation autour de l'axe 1~8, s'effectue par des moyens
54 autonsant un réglage de leur position angulaire relative autour de l'axe
148; ces moyens 54 presentent par exemple la forme d'une jambe de force
55 articulée sur la roue 53, montée libre en rotation autour de l'aYe 148 par
rapport à la biellette 147 et à l'oreille 149, autour d'un aYe 56 parallèle à
l'axe 148 et traversant une équerre 57 solidaire de la biellette 147, par un
aiésage 59 de cette équerre 57 disposé de telle sorte qu'un axe moyen 58,
rectiligne, de la jambe de force 55, sécant à angle droit de l'a~ie 56, ne soit
jamais secant de l'aYe 148 quel que soit le réglage adopté, obtenu et ensuite
assuré par vissage, sur la jambe de force 55 convenablement filetée, de
deux écrous 59 disposés respectivement de part et d'autre de l'équerre 57
pour assurer l'immobilisation de la jambe de force 55 par rapport à la
biellette 147 par serrage de l'équerre 57 entre eu:i.
Sur la trajectoire qu'accomplissent les dents de la roue 53 lors du
pivotement de la biellette 47 autour de l a.~:e 148 entre ses positions
~ull~ lldnt à sa position de pratique du sh et à la position de prise d'un
télésiège, est monté sous l'appendice 34 du bras 30 ull cliquet 60 articulé
sur cet appendice 34 autour d'un axe 61 perpendiculaire au plan moyen de
symétrie non représenté, et sollicité par un ressort 6~ dans le sens d'u
engagement entre Ics dents 63 de la roue 53, lesquelles sont orientées de
telle sorte qu'elles viennent en prise avec le cliquet 60 dans un sens 64 de
rotation autour de l'a,Ye 1~8 correspondant au passage de la biellette 1~7 de
sa position correspondant à la position de pratique du slii à sa position
correspondant à la position de prise d'un télésiège, de facon à immobiliser
la biellette 1~7 à l'encontre d'un tel passage, alors qu'elles peuvent
franchir librement le cliquet 160, en provoquant un escamotage
automatique d~ celui-ci, dans un sens 65 de rotation de la biellette 1~7
~ Wo 95/16504 2 1 7 8 ~ 2 0 PCr~R94/01459
autour de l'axe 148, correspondant au passage de la position de pnse d'un
télésiège à la position de pratique du ski.
La bie~lette 147 est ainsi verrouillée automatiquement en position depratique du slii; eLie peut également etre ~errouillée automatiquement
- 5 dans plusieurs positions intermédiaires entre la position de prise d'un
télésiège et la position de pratique du ski, à l'encontre d'un retour à la
position de prise d'un télésiège, lors de son passage automatique à la
position de pratique du si~i sous l'impulsion du siège du télésiège.
Cependant, une rnmm~nfl~ par exemple par câble Bo-vden 66, mise à
I0 la disposition du skieur, permet à ce dernier d'appliquer lorsqu'il le
désire, au cliquet 60, une traction dans le sens d'un éloignement par
rapport à l'axe 148, avec compression élastique du ressort 62, pour dégager
le cliquet 60 des dents 63 et autoriser ainsi le passage de l'ensemble
ressort~ lolLi~ul ~0 - biellette 1~7 à la position de prise d'un télésiège.
Dès que cesse la sollicitation appliquée à cet effet, par le sl~ieur, au
cable Bowden 66, le ressort 62 provoque un retour du ciiquet 60 dans sa
position de prise avec les dents 63 si bien que, notamment lorsque le siège
du télésiège pénètre sous le bras 30 et vient so~liciter le ressort-
amortisseur 40 et/ou la biellette 47 vers l'avant, ces derniers peuvent
regagner librement et automatiquement leur position de pratique du ski;
le cliquet 60 assure un verrouillage de la biellette 1~7 dans les orientations
qui se succèdent lors de ce passage, et enfin dans la position de pratique du
ski.
Un Homme du métier transposera aisémen- cette conception des
moyens de verrouillage S~ pour verrouiller de facon anaiogue la biellette
47 en position de pratique du slii, en autorisant toute~ois un déverrouiLiage
commandé en ~ ue du passage à la position de prise d'un télésiège.
On remarquera que la possibilité d'écarter pro~isoirement la
coquille 32 de la semelle 10 de l'appareillage seloll l'in\~ention 1 lors de la
prise d'un télésiège es- particulièremerlt intéressante lorsque, comme il
est illustré au~; figures I à S, I'appareillage selon l'invention 1 est destiné
- à être utilisé par un siiieur possédant ses jambes, lc si~ieur ~ant alors assis
dans une pOsitioll basculée ~ers l'arrière, dictan~ ia présellce de
I'appendice 34 ~ormant un coude par rapport au res-e du bras 30 e~
amenant la zone d'e~:trémité libre 31 de ce bras 30, en fail définie par cet
appendice 34, relati~ement près de la face 18 de 1~ scmelle 10 en position
de pratique du siii.
WO 95/16504 2 ~ 7 8 ~ 2 ~ PCr/FR94/01459 ~
_O
Cependant, on pourrait également articuler directement le ressort-
amortisseur 40 sur le bras 30 et la semelle 10, autour d'aYes d'articulation
dlsposés comme on l'a décrit en référence à la position de pratique du s~
sans sortir pour autant du cadre de la présente invention.
Une telle possibilité a été illustrée à la figure 6,en référence à une
variante de l'appareillage selon l'invention 1 plus particulièrement
destinée à un skieur amputé des jambes.
En effet, bien que l'on puisse prévoir également dans ce cas la
possibilité d'établir une différence entre une position de pratique du ski et
une position de prise d'un télésiège, dans lesquelles la coquille 232 de
réception du bassin du sl;ieur serait respectivement plus proche et plus
éloignée de la semelle lO, que l'on retrouve à l'identique, une telle
différenciation est superflue dans ce cas dans la mesure où un sl;ieur
amputé des deux jambes pratique le sl;i plutot dans une position penchée
vers l'avant, le bras 30 muni de l'appendice 34 étant remplacé par un bras
230 rectiligne d'une zone extrême 129, correspondant à la zone 29,
d'articulation sur la semelle 10 autour de l'a~:e de basculement 27, jusqu'à
une zone d'e,~trémité libre 231 située en arrière de l'axe de basculement
27, appro~;imativement à la verticale de la pièce 17 et, par un
positionnement approprié de la coquille 232 sur le bras 230,
d~Jpl o~ ld~ivement à la verticale du bas du dos du sheur,
Pendant la pratique du sl;i, le bras 230 peut évoluer entre une
onentation limite ascendante vers l'arrière à partir de l'a,Ye 77, illustrée
en trait mi~;te à la figure 6 et correspondanl a une absence de sollicltation
notamment par le poids d'un sheur, une orientation illustrée en trait
plein à la figure 6, moins ascendante vers l'arrière et correspondant à un
équilibre statique sous l'effet du poids du sl;ieur mais sans sollicitation
dynamique, et une orientation limite inclinée vers l'arrière à partir de
l'a~:e 127, également indiquée en trait mi~:te à la figure 6 et correspondant
à une sollicitation dynamique maYimale Un Homme du métier comprendra
aisément que la position occupée lors de la prise d'un télésiège cst la
position d'équilibre statique sans sol~icitation d~namique, ce qui dégage
pleinement un accès, pour le télésiège, par l'arrière de l'appareillage l,
sous la coquille 232.
3~ Un ressort-amortisseur 10 identique à ceu,~i qui ont éte décrits en
référence auY ~Igures I à 5 s'oppose élastiquement au passage du bras 230,
par basculement au~our de l'a~ie 27 par rapport à la semelle 10, de son
.. . . . . .. , .... . _ . _ . ~ _ . _ .
2 1 78920
Wo 95/16504 PCr/FRs4/01459
2I
orientation d'absence de sollicitation à son orientation de sollici~ation
dynamique ma~;imaie.
A cet effet, en l'absence de différenciation entre une position de
prise d'un télésiège et la position de pratique du siii, le ressort-amortisseur
40 est articulé directement, respectivement par son corps 42 et sa tige 43,
sur la semelle 10 autour d'un axe d'articulation 244 et sur le bras 230
autour d'un axe d'articulation 245, ces deu.x axes 244 et 245 étant
perpendiculaires au plan moyen de symétrie non illustré et décalés vers
l'arrière par rapport à l'axe de basculement 27.
Conformément à la présente invention, les axes d'articulation 244 et
245 sont différemment éloignés de l'a,xe de basculement 27, dont l'axe
d'articulation 245 est plus éloigné que l'axe d'articulation 24~ dans
l'exemple illustré, I'axe 41 du ressort-amortisseur 40 étant ascendant ~ers
l'arrière, mais il est bien entendu qu'on ne sortirait pas du cadre de la
présente invention en disposant l'axe d'articulation 244 plus loin de l'axe
de basculemerlt 27 que 1'axe d'articulation 245, et en faisant en sorte que
l'a~e 41 du ressort-~ul-ol ~ Ul 40 soit ascendant vers l'avant.
Naturellement, le positionnement relatif des axes d'articulation 244
et 245 de l'axe de basculement 27 est tel que, dans ce cas égaiement, soit
respectee la rela~ion précitée entre les sinus respectifs des valeurs limites
Ql~ Q~ de l'angle que forme, avec un plan 250 p~ssant par l'axe
d'articulation 245 et l'axe de basculement 247 et constituant d'ailleurs dans
cet exemple un plan moyen du bras 230, I'a~:e ll du ressort-amortisseur 40,
sécant à angle droit des axes d'articulation 2~ i et 2~5, ou un plan no21
référencé passant par ces deux axes e- dont la trace sur le plan mo)~en non
référencé se confond avec l'a~ie ~1.
Un Homme du métier comprendra aisément que cette relation peut
etre vérifiée pour un grand nombre de positions relatives des axes
d'articulation du ressort-amor~isseur sur la semelle et sur le bras et de
I'a~e de basculement du bras par rapport à la semelle, quel que soit le
handicap du si;ieur auquel est destiné l'appareillagc selon l'in~entiol1 1 et
queiles que soienl les adaptations apportées à ceiui-ci à cet effet, et qu'un
appareillage selon l'invention peut connait~e par conséquent de
nombreuses variantcs sans que l'on sorte pour autant du cadre de cette
in~ention.
Un Homme du métier comprendra également aisémel1t comment on
peut lier illdissociablement à un si;i un app~reillage I selon l'in~ention,
Wo 95/16504 PCI/~R94101459
2 1 7892~ : --
22
en intégrant au ski la semelle 10 et en liant de facon appropriée au ski
l'a~e de basculement 27 et l'a~:e 44, 144, 2~ d'articulatjon du ressort-
amortisseu} 40 sur le ski, alors considéré comme constituant la semelle 10,
étant entendu qu'il y a lieu de conserver alors la meme position de la
5 verticale du centre de gravité G du skieur par rapport au ski, à savoir un
positionnement identique à celui que présenterait cette verticale dans le
cas d'un ski prévu pour le skieur possédant l'usage de ses jambes et
présentant à cet effet une zone 7 d'interface avec le skieur.
