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Patent 2203179 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent: (11) CA 2203179
(54) English Title: PROCEDE D'ESSAI D'ETANCHEITE D'UNE CAVITE SOUTERRAINE DE STOCKAGE DE FLUIDE
(54) French Title: PROCEDURE FOR TESTING THE IMPERVIOUSNESS OF AN UNDERGROUND FLUID STORAGE CAVITY
Status: Expired and beyond the Period of Reversal
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • G01M 03/02 (2006.01)
  • E21B 41/00 (2006.01)
  • G01M 03/26 (2006.01)
  • G01M 03/28 (2006.01)
(72) Inventors :
  • DURUP, JEAN-GERARD (France)
  • BEREST, PIERRE (France)
  • BROUARD, BENOIT (France)
  • BERGUES, JEAN (France)
  • GUERBER, BENOIT (France)
(73) Owners :
  • GDF SUEZ
(71) Applicants :
  • GDF SUEZ (France)
(74) Agent: ROBIC AGENCE PI S.E.C./ROBIC IP AGENCY LP
(74) Associate agent:
(45) Issued: 2005-06-21
(22) Filed Date: 1997-04-18
(41) Open to Public Inspection: 1998-10-18
Examination requested: 2002-04-18
Availability of licence: N/A
Dedicated to the Public: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): No

(30) Application Priority Data: None

Abstracts

English Abstract

Procedure for testing the imperviousness of an underground hydrocarbon saline storage cavity, including the following stages: (a) measuring the flow of work-fluid expelled by the cavity (10) at rest through the central tubing (20) to the head of the well (18), (b) calibrating a zone of the well, selected for positioning a test-fluid work-fluid interface, (c) measuring temperature and pressure over the whole height of the well in the cavity at rest, (d) injecting additional work-fluid into the central tubing (20) or annular space (22) until the pressure reaches a predetermined test pressure, (e) during stage (d), measuring the compressibility of the cavity (10), (f) injecting a test-fluid into the annular space (22), (g) first measurement of the dimension of the test-fluid work-fluid interface at the end of the injection of test-fluid carried out in the previous stage (f), (h) measuring the pressures of the test- and work-fluids at the well-head (18) level, (i) second dimension measurement of the test-fluid work-fluid interface, (j) evaluating the real leakage flow of the test-fluid having taken place during the said test period.


French Abstract

Procédé d'essai d'étanchéité d'une cavité saline souterraine de stockage d'hydrocarbures, comprenant les étapes suivantes: (a) mesure du débit de fluide de travail expulsé au repos par la cavité (10) à travers le tubage central (20) jusqu'à la tête de puits (18), (b) calibrage d'une zone du puits choisie pour le positionnement d'une interface fluide d'essai-fluide de travail, (c) réalisation d'une thermométrie et d'une mesure de pression sur toute la hauteur du puits de la cavité au repos, (d) injection additionnelle de fluide de travail dans le tubage central (20) ou l'espace annulaire (22) jusqu'à atteindre une pression d'épreuve prédéterminée, (e) durant l'étape (d), mesure de la compressibilité de la cavité (10), (f) injection de fluide d'essai dans l'espace annulaire (22), (g) première mesure de la cote de l'interface fluide d'essai-fluide de travail à la fin de l'injection de fluide d'essai effectuée à l'étape (f) précédente, (h) mesure des pressions de fluide d'essai et de fluide de travail au niveau de la tête du puits (18), (i) deuxième mesure de la cote de l'interface fluide d'essai-fluide de travail, (j) évaluation du débit de fuite réel de fluide d'essai ayant eu lieu pendant ladite période d'essai.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.


13
REVENDICATIONS
1. Procédé d'essai d'étanchéité d'une cavité saline souterraine de
stockage d'hydrocarbures, laquelle cavité (10) est reliée à la surface par un
puits comprenant, d'une part, un tubage central (20) qui s'étend de la tête
de puits (18) jusqu'à l'intérieur de la cavité (10) et permet l'injection et
le
soutirage d'un premier fluide de travail et, d'autre part, un espace annulaire
(22) qui entoure le tubage central (20), se trouve limité à sa périphérie par
au moins un cuvelage cimenté (16) et permet l'injection ou le soutirage d'un
fluide d'essai, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes
suivantes:
(a) mesure du débit de fluide de travail expulsé au repos par la cavité (10)
à travers le tubage central (20) jusqu'à la tête de puits (18),
(b) calibrage d'une zone du puits choisie pour le positionnement d'une
interface fluide d'essai-fluide de travail,
(c) réalisation d'une thermométrie et d'une mesure de pression sur toute la
hauteur de la cavité au repos,
(d) injection additionnelle de fluide de travail dans le tubage central (20)
ou
l'espace annulaire (22) jusqu'à atteindre une pression d'épreuve
prédéterminée,
(e) durant l'étape (d) précédente, mesure de la compressibilité de la cavité
(10),
(f) injection de fluide d'essai dans l'espace annulaire (22) de manière à
amener l'interface fluide-d'essai-fluide de travail à une profondeur
souhaitée située dans ladite zone calibrée du puits,
(g) première mesure de la cote de l'interface fluide d'essai-fluide de travail
à la fin de l'injection de fluide d'essai effectuée à l'étape (f) précédente,
(h) pendant une période d'essai déterminée, mesure des pressions de
fluide d'essai et de fluide de travail au niveau de la tête du puits (18),
(i) deuxième mesure de la cote de l'interface fluide d'essai-fluide de travail
à l'issue de la période d'essai déterminée,
j) évaluation du débit de fuite réel de fluide d'essai ayant eu lieu pendant
ladite période d'essai, à partir des mesures des cotes de l'interface
fluide d'essai-fluide de travail, de la section du puits, des densités
calculées du fluide d'essai et du fluide de travail, de la mesure de la
compressibilité de la cavité, et des mesures de pression en tête de
puits.

14
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on
procède en outre à des mesures de température aux étapes (g) et (i) de
mesure de la cote de l'interface fluide d'essai-fluide de travail.
3. Procédé selon la revendication 1 ou la revendication 2,
caractérisé en ce que le fluide de travail est constitué par de la saumure.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3,
caractérisé en ce que le fluide d'essai est constitué par de l'azote gazeux.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4,
caractérisé en ce que la pression d'épreuve est prédéterminée pour
équilibrer les phénomènes de fluage et de percolation préalablement
déterminés dans le cadre d'un essai de référence.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5,
caractérisé en ce que la mesure de compressibilité apparente est effectuée
à l'étape (e) à partir de mesures des volumes de fluide de travail injecté à
l'étape (d) et des mesures de pression correspondantes du fluide de travail
au niveau de la tête de puits.
7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6,
caractérisé en ce que l'on effectue un premier essai d'étanchéité de
référence en choisissant, pour le positionnement de l'interface fluide
d'essai-fluide de travail, une zone du puits située au niveau du cuvelage
cimenté (16).
8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'on
effectue un second essai d'étanchéité en choisissant, pour le
positionnement de l'interface fluide d'essai-fluide de travail, une zone du
puits située dans une partie de cheminée surmontant la cavité de stockage
(10) tout en étant placée sous le cuvelage cimenté (16).
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6,
caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une étape
supplémentaire (k) de simulation de fuites artificielles par injection ou
soutirage sélectif de quantités prédéterminées de fluide de travail ou de
fluide d'essai au niveau de la tête de puits (18), une étape (I) de mesure des
pressions de fluide d'essai et de fluide de travail au niveau de la tête de
puits (18) pendant chaque étape supplémentaire (k) de simulation de fuites
artificielles et des étapes (m), (n) de mesure de la cote de l'interface
fluide
d'essai-fluide de travail avant et après chaque étape supplémentaire (k) de

15
simulation de fuites artificielles par injection ou soutirage sélectif de
quantités prédéterminées de fluide de travail ou de fluide d'essai.
10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'on
procède en outre à des mesures de température aux étapes (m), (n) de
mesure de la cote de l'interface fluide d'essai-fluide de travail.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


CA 02203179 1997-04-18
1
PROCEDE D'ESSAI D'ETANCHEITE D'UNE CAVITE SOUTERRAINE
DE STOCKAGE DE FLUIDE
La présente invention a pour objet un procédé d'essai d'étanchéité
d'une cavité souterraine de stockage de fluides, tels que des hydrocarbures,
s laquelle cavité est reliée à la surface par un puits comprenant, d'une part,
un tubage central qui s'étend de la tête de puits jusqu'à l'intérieur de la
cavité et permet l'injection et le soutirage d'un premier fluide de travail
et,
d'autre part, un espace annulaire qui entoure le tubage central, se trouve
limité à sa périphérie par au moins un cuvelage cimenté et permet l'injection
lo ou le soutirage d'un fluide d'essai.
II est courant de stocker des hydrocarbures, tels que du gaz
naturel, du butane ou du propane, notamment sous forme liquide, dans des
cavités souterraines, en particulier des cavités salines qui ont été formées
par forage et dissolution du sel par une circulation d'eau douce. Les cavités
is de stockage peuvent être situées à plusieurs centaines de mètres sous la
surface du sol. Après dissolution du sel, il reste dans la cavité saline de la
saumure (eau saturée en sel) qui peut être évacuée partiellement par la
tubulure centrale du puits d'accès à la cavité. Le fluide à stocker est
introduit dans l'espace annulaire situé entre le tube central et les cuvelages
2o externes concentriques comprenant un tube métallique puis différents
cuvelages cimentés. Lors de l'introduction sous pression du fluide à stocker,
la saumure est refoulée vers le bas de l'espace annulaire et remonte par le
tube central.
II est nécessaire, pour des questions de sécurité, de contrôler
2s périodiquement la bonne intégrité mécanique de la cavité et, en
particulier,
du puits de forage afin de vérifier qu'il ne se produit pas de fuite
significative
dommageable pour l'environnement.
Différents essais d'intégrité mécanique de cavités souterraines ont
déjà été proposés, notamment dans le document US-A-4 720 995. Selon
so ces méthodes d'essai d'intégrité, un fluide d'essai tel que de l'azote est
introduit sous pression par un espace annulaire dans le puits d'une cavité à
tester contenant de la saumure. On observe alors l'interface entre l'azote et
la saumure dans l'espace annulaire et l'évolution dans le temps de la
position de cette interface est interprétée en terme de fuite. La section du
3s puits de forage est déterminée par des organes de calibrage. La
localisation
de l'interface peut être effectuée à l'aide d'un outil de mesure descendu
dans le tube central. La pression du fluide d'essai est généralement de

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l'ordre de 10% plus élevée que la pression maximale du fluide stocké en
période d'exploitation de la cavité à la profondeur de l'interface, pour un
test
d'intégrité avant mise en exploitation.
Les méthodes connues d'essai d'intégrité mécanique de cavités,
basées sur des mesures d'interface, présentent cependant divers
inconvénients.
Ainsi, l'interface entre la saumure et l'azote est susceptible de
changer de position même en l'absence de fuite de gaz. Les facteurs
pouvant influer sur le niveau de l'interface comprennent entre autres la
dilatation thermique de la saumure et le comportement mécanique du
massif de sel dans lequel la cavité a été creusée. Les pertes de volume de
la cavité par fluage peuvent être importantes au début de la vie d'un
ouvrage ou après une variation de pression importante dans la cavité. De
plus, compte tenu d'une microperméabilité du sel par rapport à la saumure,
il peut apparaître un phénomène de percolation de la saumure dans le
massif de sel.
On a par ailleurs relevé que la méthode d'essai d'intégrité
mécanique consistant seulement à surveiller l'interface entre saumure et
azote et à prendre en compte le volume défini par le produit de la section de
l'espace annulaire du puits par la variation de la hauteur à laquelle est
située l'interface entre saumure et azote, peut conduire à des sous-
estimations des fuites réelles par un facteur de l'ordre de 50% à 100% par
suite d'un effet barométrique.
L'invention vise à remédier aux inconvénients précités et à
permettre à la fois d'améliorer l'interprétation des méthodes d'essai
d'intégrité mécanique de cavités souterraines de stockage de fluide, en
identifiant et éliminant les risques d'erreur, et de réaliser un contrôle plus
commode et plus rapide de l'étanchéité d'une cavité souterraine, ce procédé
de contrôle restant compatible avec les méthodes préexistantes et pouvant
être combiné avec celles-ci,
Ces buts sont atteints grâce à un procédé d'essai d'étanchéité
d'une cavité souterraine de stockage de fluides, laquelle cavité est reliée à
la surface par un puits comprenant, d'une part, un tubage central qui s'étend
de la tête de puits jusqu'à l'intérieur de la cavité et permet l'injection et
le
soutirage d'un premier fluide de travail et, d'autre part, un espace annulaire
qui entoure le tubage central, se trowe limité à sa périphérie par au moins

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un cuvelage cimenté et permet l'injection ou le soutirage d'un fluide d'essai,
caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes
(a) mesure du débit de fluide de travail expulsé au repos par la cavité à
travers le tubage central jusqu'à la tête de puits,
(b) calibrage d'une zone du puits choisie pour le positionnement d'une
interface fluide d'essai-fluide de travail,
(c) réalisation d'une thermométrie et d'une mesure de pression sur toute la
hauteur du puits de la cavité au repos,
(d) injection additionnelle de fluide de travail dans le tubage central ou
l'espace annulaire jusqu'à atteindre une pression d'épreuve
prédéterminée,
(e) durant l'étape (d) précédente, mesure de la compressibilité de la cavité,
(f) injection de fluide d'essai dans l'espace annulaire de manière à amener
l'interface fluide-d'essai-fluide de travail à une profondeur souhaitée
située dans ladite zone calibrée du puits,
(g) première mesure de la cote de l'interface fluide d'essai-fluide de travail
à la fin de l'injection de fluide d'essai effectuée à l'étape (f) précédente,
(h) pendant une période d'essai déterminée, mesure des pressions de
fluide d'essai et de fluide de travail au niveau de la tête du puits,
(i) deuxième mesure de la cote de l'interface fluide d'essai-fluide de travail
à l'issue de la période d'essai déterminée,
(j) évaluation du débit de fuite réel de fluide d'essai ayant eu lieu pendant
ladite période d'essai, à partir des mesures des cotes de l'interface
fluide d'essai-fluide de travail, de la section du puits, des densités
calculées du fluide d'essai et du fluide de travail, de la mesure de la
compressibilité de la cavité et des mesures de pression en tête de
puits.
De préférence, on procède en outre à des mesures de température
aux étapes (g) et (i) de mesure de la cote de l'interface fluide d'essai-
fluide
de travail.
Le fluide de travail peut être constitué par de la saumure tandis que
le fluide d'essai peut être constitué par de l'azote gazeux.
La pression d'épreuve est prédéterminée, de l'ordre de 10% plus
élevée que la pression maximale du fluide stocké en période d'exploitation
de la cavité, pour un test d'intégrité avant mise en exploitation.
Selon un mode de réalisation particulier, la mesure de compressi-
bilité apparente est effectuée à l'étape (e) à partir de mesures des volumes

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de fluide de travail injecté à l'étape (d) et des mesures de pression
correspondantes du fluide de travail au niveau de la tête de puits.
Le procédé d'essai peut servir, dans un premier temps, à définir des
conditions de référence. Dans ce cas, on effectue un premier essai
d'étanchéité de référence en choisissant, pour le positionnement de
l'interface fluide d'essai-fluide de travail, une zone du puits située au
niveau
du cuvelage cimenté. La pression d'épreuve est alors choisie de façon à
équilibrer l'effet de fluage et l'effet de percolation, phénomènes devant être
connus par avance dans le cadre d'un essai de référence.
Cependant, on effectue l'essai d'étanchéité à une pression
d'épreuve de l'ordre de 10% plus élevée que la pression maximale en
période d'exploitation, en choisissant, pour le positionnement de l'interface
fluide d'essai-fluide de travail, une zone du puits située dans une partie de
cheminée surmontant la cavité de stockage tout en étant placée sous le
cuvelage cimenté
Le procédé selon l'invention peut permettre d'acquérir une
connaissance plus complète des caractéristiques d'une cavité souterraine,
dans des conditions de référence.
Dans ce cas, le procédé peut comprendre en outre au moins une
étape supplémentaire (k) de simulation de fuites artificielles par injection
ou
soutirage sélectif de quantités prédéterminées de fluide de travail ou de
fluide d'essai au niveau de la tête de puits, une étape (I) de mesure des
pressions de fluide d'essai et de fluide de travail au niveau de la tête de
puits pendant chaque étape supplémentaire (k) de simulation de fuites
artificielles et des étapes (m), (n) de mesure de la cote de l'interface
fluide
d'essai-fluide de travail avant et après chaque étape supplémentaire (k) de
simulation de fuites artificielles par injection ou soutirage sélectif de
quantités prédéterminées de fluide de travail ou de fluide d'essai.
On procède en outre à des mesures de température aux étapes
(m), (n) de mesure de la cote de l'interface fluide d'essai-fluide de travail.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de
la description suivante de modes particuliers de réalisation, donnés à titre
d'exemples, en référence aux dessins annexés, sur lesquels
- la Figure 1 est une vue schématique en coupe verticale d'un
exemple de cavité souterraine et de puits de forage auxquels est applicable
le procédé d'essai selon l'invention,

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- la Figure 2 est une vue simplifiée analogue à la Figure 1
montrant différentes sections d'un puits et d'une caverne souterraine
auxquels est applicable l'invention,
- la Figure 3 est un diagramme montrant divers modes d'évolution
5 de paramètres en fonction des quantités injectées ou soutirées du fluide de
travail et du fluide d'essai, et
- la Figure 4 est un organigramme donnant les différentes étapes
d'un test d'étanchéité d'une cavité saline en saumure, conformément à
l'invention.
La Figure 1 montre une cavité souterraine 10 formée dans un
massif de sel et comprenant une accumulation de matière insoluble 24
formée dans le fond de la cavité 10. Un puits de forage 12 est formé entre
la cavité 10 et la surface du sol 14. Un cuvelage cimenté 16 comportant un
tube métallique interne constitue le revêtement interne du puits de forage 12
et vient se raccorder à la partie supérieure 11 de la cavité 10. Un tube
central 20 est disposé dans le puits de forage 12 depuis la tête de puits 18
jusqu'au coeur de la cavité 10. Un espace annulaire 22 est défini entre le
cuvelage cimenté 16 et le tube interne 20.
L'espace interne du tube central 20 communique par une vanne 32,
une ligne 30 et une pompe 28 avec un réservoir 26 de mesure de poids ou
de volume, lui-même en communication, par une ligne 58, avec un
déversoir extérieur 56 de saumure. Une source de fluide d'essai, de
préférence gazeux, tel qu'un gaz neutre comme l'azote, est en
communication, par une ligne 36 et une vanne 38, avec l'espace annulaire
22.
Un dispositif de mesure de pression 40 est relié, par une ligne 42 et
une vanne 44, avec l'intérieur du tube central 20 rempli de saumure. De
façon similaire, un dispositif de mesure de pression 46 est relié, par une
ligne 48 et une vanne 50, avec l'espace annulaire 22.
Un dispositif 52 de détection d'interface entre le fluide d'essai
(azote) et le fluide de travail (saumure) peut être introduit par un câble 54
à
l'intérieur du tube central 20. Ce dispositif 52, de type connu, par exemple
diagraphique, est sensible aux variations de position de l'interface entre
fluide d'essai et fluide de travail dans l'espace annulaire 22.
La Figure 2 montre un cuvelage cimenté 16 composé de plusieurs
cuvelages 16a, 16b, 16c emboîtés les uns dans les autres. Ainsi, un
cuvelage interne 16a descend depuis le niveau du sol 14 jusqu'au niveau du

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haut de la cheminée 11 constituant la partie supérieure de la caverne 10.
Un cuvelage intermédiaire 16b descend du niveau du sol 14 jusqu'à une
profondeur inférieure à celle du cuvelage interne 16a. Un cuvelage extérieur
16c ne descend qu'à une profondeur réduite à partir du niveau du sol autour
des cuvelages interne 16a et intermédiaire 16b. Le puits de forage et la
cavité 10 définissent ainsi trois zones principales : une zone supérieure A
pour laquelle il existe plusieurs cuvelages cimentés, et par suite une
étanchéité en principe renforcée, une zone intermédiaire B qui ne comporte
plus qu'un seul cuvelage cimenté 16a et se raccorde à une portion
supérieure 11 de la cheminée comportant la base de ce cuvelage cimenté,
ou sabot. La zone inférieure C est constituée par la caverne proprement
dite 10.
C'est la partie artificielle de la cavité souterraine et en particulier le
dernier cuvelage et son sabot qui doivent faire l'objet d'un contrôle
d'étanchéité.
Le procédé selon l'invention permet de contrôler la validité d'une
méthode traditionnelle d'essai d'intégrité mécanique d'une cavité sou-
terraine par la méthode dite de détermination de la position de l'interface
entre un fluide de travail tel que de la saumure remplissant préalablement la
cavité et un fluide d'essai tel que de l'azote introduit dans l'espace
annulaire
22.
Les conditions opératoires de référence sont telles que l'interface
gaz/saumure se trouve bien au-dessus du sabot du dernier cuvelage
cimenté 16a, c'est-à-dire dans une zone où en principe les fuites de gaz
sont inexistantes.
On choisit par ailleurs ces conditions opératoires de référence telles
que les facteurs qui font évoluer l'interface en l'absence de fuite de gaz
sont
absents ou bien connus.
Pour cela, on choisit d'effectuer un essai avec une pression
d'épreuve modérée. Ces conditions opératoires doivent permettre d'obtenir
que le fluage naturel (c'est-à-dire la saumure expulsée naturellement par la
tête de puits) compense l'effet de percolation de la saumure.
Pour une cavité ancienne bien stabilisée où la saumure est très
proche de l'équilibre thermique, les effets thermiques peuvent être très
réduits et, dans les conditions opératoires précédentes, on pourra constater
que les mouvements de l'interface gaz/saumure dûs à la dilatation
thermique sont nuls ou très faibles.

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7
Après un constat de stabilité des conditions opératoires, au cours
de cet un essai d'étanchéité de référence, il est possible de procéder à des
essais de simulation de fuites artificielles calibrées par injection, ou
soutirage, en tête de puits, de quantités mesurées avec précision de
saumure ou d'azote, tout en procédant à des mesures classiques du niveau
(cote) de l'interface après chaque étape de simulation de fuites artificielles
par injection ou soutirage sélectif de quantités prédéterminées de fluide de
travail ou de fluide d'essai. La comparaison entre la mesure directe des
quantités de fluide soutirées ou injectées en tête de puits et la mesure
indirecte de ces quantités à partir des mesures classiques du niveau de
l'interface avant et après injection ou soutirage, permet de juger de la
qualité de la technique classique de mesure de l'interface et, le cas
échéant, de valider celle-ci.
Par un contrôle continu des pressions du fluide de travail et du
fluide d'essai en tête de puits par les dispositifs de mesure 40 et 46, il est
par ailleurs possible d'établir une corrélation entre les mesures faites par
la
technique de l'interface et le simple suivi de l'évolution de ces pressions de
fluide.
Lorsqu'une série d'essais de validation de la technique classique de
mesure ont été accomplis et qu'une série de corrélations ont été établies
avec un contrôle continu des pressions d'azote et de saumure en tête de
puits lors de simulations de fuites, il est possible de définir, au cours
d'une
autre série d'essais, une zone de localisation de l'interface dans une partie
de puits où les risques de fuite réelle sont effectifs, par exemple au-
dessous du sabot du cuvelage cimenté 16a descendant le plus bas, car le
cuvelage métallique du haut de la cheminée peut être par exemple affecté
par la corrosion.
Dans ce cas, le procédé selon l'invention permet, par la simple
observation des pressions en tête de puits, de détecter une fuite de gaz et
de différencier celle-ci d'autres facteurs pouvant conduire à une variation
de niveau d'interface. En particulier, la technique d'observation des
pressions en tête de puits permet d'éviter les sous-estimations des fuites
de fluide d'essai dues à la non prise en compte de l'effet barométrique.
On peut noter qu'à partir des pressions de la saumure et du gaz
d'essai mesurées en tête de puits, on peut déduire toutes les pressions
dans les colonnes de fluide soit à l'intérieur du tube central 20, soit dans
l'espace annulaire 22. Les variations de la masse volumique de l'azote et de

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ô
la saumure varient également peu avec la pression sur toute la hauteur d'un
puits de quelques centaines de mètres dès lors que la pression et la
température ont des effets qui se compensent. A titre d'exemple, sur une
hauteur de 500 mètres, la température de l'azote varie de 5% (par exemple
12°C à la surface et 27°C à une profondeur de 500 m), tandis que
la
pression varie de 5,5% de sorte que la masse volumique de l'azote ne varie
elle-même que de 0,5%.
Avant chaque essai, il peut être nécessaire de pré-pressuriser la
caverne 10 en injectant, par le tube central 20 ou, mieux, par l'espace
annulaire 22, un volume de saumure saturée dans la caverne fermée, ce
qui a pour effet de faire croître la pression de la saumure en tête de puits.
Cette étape de pré-pressurisation n'est toutefois pas indispensable dans
les cas où la pression d'épreuve n'est pas très élevée et où la caverne est
petite.
En cas de pré-pressurisation, la compressibilité apparente ~3V de la
caverne 10 peut être déterminée par un suivi des volumes de saumure
injectés et des pressions de la saumure en tête de puits. Si aucune pré-
pressurisation n'est prévue, la compressibilité peut être déterminée lors de
la phase d'injection de saumure destinée à atteindre la pression d'épreuve,
par une mesure simultanée des volumes de saumure injectés et des
évolutions de pression correspondantes.
A titre d'exemple, une étape d'injection de saumure afin d'atteindre
la pression d'épreuve peut se faire progressivement en une ou deux
semaines. De l'injection d'azote dans l'espace annulaire 22 peut ensuite
s'effectuer progressivement, en l'étalant par exemple sur trois semaines,
avec des soutirages périodiques de saumure pour maintenir à peu près
constante la pression d'épreuve. Pendant cette phase de descente
progressive de l'interface gaz-saumure jusque dans une zone souhaitée,
un ou plusieurs contrôles de position peuvent être effectués par le dispositif
52, tel qu'un outil diagraphique.
Dans le cas de cavités de stockage récentes pour lesquelles la
stabilisation thermique n'est pas complète après les opérations de lessivage
de ces cavités, il est avantageux d'effectuer, avant tout essai puis à la fin
de l'essai, une thermométrie sur toute la hauteur de la cavité au repos. La
connaissance de la distribution des températures dans le massif, depuis la
surface du sol 14 jusqu'à la cavité 10 permet d'apporter d'éventuels

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correctifs visant à tenir compte de diverses perturbations d'origine
thermique.
Dans les étapes d'injection ou de soutirage d'azote et de saumure
visant à simuler des fuites dans des conditions de référence, il convient en
pratique de pouvoir simuler des fuites de l'ordre de quelques litres par jour,
qui se traduisent par des évolutions de pression de gaz et de saumure en
tête de puits de l'ordre de 10-2 bar. La précision de mesure peut en
pratique se situer entre 10-3 bar et 10-2 bar.
Un processus d'injection de saumure permet de simuler par
exemple le cas d'une dilatation thermique. On peut ainsi effectuer, au cours
d'une simulation, une injection de par exemple 200 litres de saumure étalée
sur quelques heures, ce qui peut provoquer par exemple une variation de
hauteur d'interface de l'ordre de 1,6 m et une variation de pression de
l'ordre
de 0,5 bar dans une caverne de 8000 m3 avec une interface à 400 mètres.
Un processus de soutirage de saumure permet de simuler les effets
de fluage transitoire, de percolation transitoire ou de retour à une
saturation
transitoire.
Au cours d'une simulation, on peut ainsi simuler un soutirage de par
exemple 200 litres de saumure, étalé sur quelques heures, ce qui provoque
des variations de hauteur d'interface ou de pression du même ordre que ci-
dessus.
Un processus de soutirage d'azote correspond au cas d'une fuite.
Au cours d'une simulation, on peut ainsi à titre d'exemple simuler
un soutirage de 150 litres d'azote (17 kg) étalé sur par exemple plusieurs
jours.
Soit m la masse d'azote dans l'espace annulaire 12, m : la variation
de la masse m d'azote (en kg) par rapport au temps, sV : la variation de
volume de saumure injecté ou soutiré (en litres) par unité de temps, Fg : la
variation de la pression de gaz (en bars) par rapport au temps, Pb : la
variation de la pression de saumure (en bars) par rapport au temps et h : la
variation de niveau de l'interface gaz-saumure (en mètres) par unité de
temps, on a représenté sur la Figure 3 un diagramme ayant en abscisse EV
et, en ordonnée, m et faisant apparaître les droites h = 0, g = PO et Pb = 0.
La partie inférieure du diagramme correspondant à m < 0
correspond au cas de la simulation d'une fuite d'azote. Dans le cas où la
grandeur ~V est positive, c'est-à-dire lorsque l'on injecte de la saumure
(partie droite du diagramme), on simule un effet de dilatation thermique

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avec un effet de fuite modéré. Dans le cas où la grandeur sV est négative,
c'est-à-dire si l'on soutire de la saumure (partie gauche du diagramme), on
simule des effets transitoires importants, comme par exemple une dilatation
de la caverne pendant le fluage transitoire consécutif à l'augmentation de
5 pression, alors que les fuites restent modérées en comparaison. Dans la
partie inférieure du diagramme comprise entre les droites h = 0 et Pb = 0,
on simule au contraire de fortes fuites de gaz qui dominent tous les
mouvements de saumure quels qu'ils soient.
La Figure 4 constitue un organigramme montrant différentes étapes
10 d'un procédé d'essai d'étanchéité d'une cavité saline contenant de la
saumure.
Lors d'une première étape 101, on procède à la mesure du débit de
saumure expulsé par la cavité au repos, c'est-à-dire avec la pression
atmosphérique en tête de puits 18.
Lors d'une étape 102, on procède au calibrage de la zone du puits
choisie pour le positionnement de l'interface fluide d'essai-saumure.
A l'étape 103, il est procédé à une thermométrie et à une mesure
de pression sur toute la hauteur de la cavité au repos.
A l'étape 104, on injecte de la saumure par le tube central 20 ou,
mieux, par l'espace annulaire 22, jusqu'à atteindre la pression d'épreuve
prédéterminée (par exemple 35 bars).
Durant cette étape 104, on effectue la mesure simultanée des
volumes injectés et des pressions de façon à mesurer la compressibilité
apparente de la cavité.
A l'étape 105, on procède à une injection du fluide d'essai tel que
de l'azote dans l'espace annulaire 22 et on soutire de la saumure par le
tube central 20 de façon à amener l'interface fluide d'essai-saumure à la
profondeur souhaitée pour l'essai, tout en conservant la pression d'épreuve
prédéterminée.
Les étapes 104 et 105 peuvent présenter une durée de par exemple
trois semaines pour assurer une bonne stabilisation de la cavité. Les
quantités de. fluide injecté ou soutiré sont mesurées avec précision, de
même que les évolutions de pression en tête de puits. Ces mesures de
pression sont faites avec une résolution d'au moins 1 kPa (10-2 bar).
Lorsque l'interface entre fluides atteint le niveau souhaité, à la fin du
processus d'injection de fluide d'essai, on procède à une mesure précise de
l'interface fluide d'essai-saumure et à une mesure de température.

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A l'étape 106 on procède au démarrage de l'essai proprement dit.
Des mesures des pressions du fluide d'essai et de la saumure sont
effectuées durant toute la durée de l'essai. A la fin de l'essai, on procède à
la mesure de la position de l'interface et à une mesure de pression.
Si l'essai proprement dit est effectué dans une cavité stable et dans
une zone où les risques de fuite sont pratiquement exclus, les mesures de
variation de pression sont exploitées pour évaluer l'influence des facteurs
annexes concourrant à l'évolution éventuelles du niveau de l'interface.
Si l'essai proprement dit effectué à l'étape 106 ne constitue pas un
essai de référence, mais se situe dans une cavité où les risques de fuite
sont possibles, on procède à l'étape 107 à la détermination du débit de fuite
réel de fluide d'essai ayant eu lieu durant l'essai, d'après la cote de
l'interface, la section du puits, le calcul des densités des fluides et la
mesure de la compressibilité de la cavité.
Une interprétation définitive est effectuée après confrontation avec
le débit initialement expulsé de la cavité et la position finale de
l'interface
après l'essai.
Selon une variante, si un essai est conduit dans une cavité stable,
une fois effectuée l'étape 105, on peut procéder à une seconde mesure
précise de l'interface fluide d'essai-saumure quelques jours après la
première mesure. Si une stabilité de l'interface est constatée, on peut alors
procéder à des essais de simulation de fuites, ou autres phénomènes
pouvant affecter le niveau de l'interface, par des injections ou soutirages de
fluide d'essai ou de saumure.
Dans ce cas, à titre d'exemple, une étape de simulation et de
substitution à l'étape 106 pourrait comprendre les démarches suivantes
Injection dans la cavité 10, par le tube central 20, d'une quantité
donnée (par exemple 200 I) de saumure.
Mesure de l'évolution du niveau de l'interface et des pressions de
fluide en tête de puits.
Soutirage, par le tube central 20, d'une quantité donnée (par
exemple 200 I) de saumure.
Mesure de l'évolution du niveau de l'interface et des pressions de
fluide en tête de puits.
Injection, dans l'espace annulaire 22, d'une quantité donnée d'azote
(par exemple 10 kg).

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Mesure de l'évolution du niveau de l'interface et des pressions de
fluide en tête de puits.
Soutirage, par l'espace annulaire 22, d'une quantité donnée d'azote
(par exemple 10 kg).
Mesure de l'évolution du niveau de l'interface et des pressions de
fluide en tête de puits.
On procède ensuite à un soutirage total de l'azote par l'espace
annulaire 22, de manière à ramener à zéro la pression en tête de puits 18.
Comme dans l'étape 101, une mesure du débit quotidien de
saumure expulsé par la cavité au repos peut être à nouveau effectuée, de
même que des mesures de température dans le puits.
Les essais de simulation de fuites ou autres phénomènes de
fluage, percolation, dilatation thermique, peuvent être exploités comme
indiqué plus haut en référence au diagramme de la Figure 3.

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
Administrative Status

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Inactive: IPC expired 2012-01-01
Inactive: IPC expired 2012-01-01
Inactive: Correspondence - MF 2010-08-10
Letter Sent 2009-08-03
Letter Sent 2009-06-30
Inactive: IPC from MCD 2006-03-12
Inactive: IPC from MCD 2006-03-12
Inactive: IPC from MCD 2006-03-12
Inactive: IPC from MCD 2006-03-12
Inactive: Cover page published 2005-07-29
Inactive: Acknowledgment of s.8 Act correction 2005-07-28
Inactive: Applicant deleted 2005-07-27
Inactive: Inventor deleted 2005-07-27
Inactive: S.8 Act correction requested 2005-06-30
Grant by Issuance 2005-06-21
Inactive: Cover page published 2005-06-20
Pre-grant 2005-02-15
Inactive: Final fee received 2005-02-15
Letter Sent 2004-09-30
Notice of Allowance is Issued 2004-09-30
Notice of Allowance is Issued 2004-09-30
Inactive: Approved for allowance (AFA) 2004-09-14
Letter Sent 2002-05-31
Request for Examination Received 2002-04-18
Request for Examination Requirements Determined Compliant 2002-04-18
All Requirements for Examination Determined Compliant 2002-04-18
Application Published (Open to Public Inspection) 1998-10-18
Letter Sent 1998-03-02
Letter Sent 1998-03-02
Inactive: Single transfer 1997-08-06
Inactive: First IPC assigned 1997-08-04
Inactive: IPC assigned 1997-08-04
Inactive: IPC assigned 1997-08-04
Inactive: Filing certificate - No RFE (French) 1997-07-03
Inactive: Courtesy letter - Evidence 1997-05-23

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There is no abandonment history.

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Note : If the full payment has not been received on or before the date indicated, a further fee may be required which may be one of the following

  • the reinstatement fee;
  • the late payment fee; or
  • additional fee to reverse deemed expiry.

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Please refer to the CIPO Patent Fees web page to see all current fee amounts.

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Past Owners on Record
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BENOIT GUERBER
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JEAN-GERARD DURUP
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Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Representative drawing 1998-10-08 1 7
Description 1997-04-17 12 646
Abstract 1997-04-17 1 31
Claims 1997-04-17 3 117
Drawings 1997-04-17 4 87
Representative drawing 2005-05-25 1 9
Filing Certificate (French) 1997-07-02 1 165
Courtesy - Certificate of registration (related document(s)) 1998-03-01 1 118
Reminder of maintenance fee due 1998-12-20 1 110
Reminder - Request for Examination 2001-12-18 1 118
Acknowledgement of Request for Examination 2002-05-30 1 179
Commissioner's Notice - Application Found Allowable 2004-09-29 1 160
Courtesy - Certificate of registration (related document(s)) 1998-03-01 1 114
Maintenance Fee Notice 2013-05-29 1 171
Correspondence 1997-05-22 1 39
Fees 1999-03-16 1 35
Fees 2002-04-17 1 33
Correspondence 2005-02-14 1 26
Correspondence 2005-06-29 1 37
Correspondence 2009-08-02 1 30
Correspondence 2010-08-09 1 48