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Barquette en bois
La prsente invention concerne le
conditionnement de produits alimentaires, en particulier
de produits prt cuire ou rchauffer, ainsi que des
barquettes destines notamment une telle application.
Les produits prts cuire sont
habituellement conditionns dans des emballages forms
par une feuille d'aluminium ou un sachet en matire
plastique. Avec l'apparition des fours micro-ondes,
les emballages mtalliques ont tendance disparatre au
profit d'emballages en matire plastique. De tels
conditionnement sont certes adapts une cuisson ou
un rchauffage, mais confre au produit une prsentation
industrielle peu satisfaisante.
On a propos galement dans l'tat de la
technique un conditionnement de plats cuisins destins
au rchauffage dans un four micro-ondes seulement. Ce
conditionnement a t dcrit dans le brevet allemand
OS3812118. I1 s'agit d'un rcipient en bois agglomr en
forme de coupelle, recouvert d'un revtement interne en
polythylne ou en polyester.
I1 n'a toutefois jamais t envisag
d'utiliser un conditionnement en bois pour la cuisson
dans un four chauffant. Une telle solution va
l'encontre des prjugs de l'homme de mtier, qui
considre logiquement que le bois peut s'enflammer la
chaleur et est de ce fait incompatible avec un usage de
moule de cuisson.
I1 est apparu de manire surprenante qu'un
conditionnement dans une barauette en bois pli et
assembl permet de faire cuire un produit alimentaire
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dans un four traditionnel de boulanger. Il est en
particulier apparu qu'un tel conditionnement était °
adapté à la présentation et à la cuisson de pâte à pain
ou à brioche, de cakes, etc., et plus généralement de
tout produit alimentaire nécessitant une cuisson de
plus de trente minutes dans un four thernique, à des
températures dépassant 200°C, voire 250 °C.
L'objet de la présente invention est en
premier lieu de proposer un procédé de conditionnement
alliant un aspect traditionnel avant l'emploi, et la
possibilité de former le moule de cuisson permettant
l'emploi d'un four thermique. L'invention propose un
procédé de conditionnement présentant en outre
l'avantage d'un coût de fabrication faible et ne
nécessitant pas d'investissements élevées pour la
production industrielle, contrairement aux récipients en
bois moulé décrit dans le brevet allemand susvisé.
A cet effet, l'invention concerne un procédé
de conditionnement pour des produits alimentaires
susceptibles d'être cuits ou réchauffés dans un four
thermique, consistant à déposer ledit produit
alimentaire dans une barquette formée par une découpe
unique en bois déroulé pliée et assemblée au niveau des
parois latérales repliées.
Avantageusement, le procédé de
conditionnement consiste à introduire le produit
alimentaire à cuire ou à réchauffer dans une barquette
formé par pliage et assemblage d'une découpe présentant
une partie centrale formant le fond de la barquette,
découpé ou non, prolongée à deux extrémités opposées par
deux faces séparées de la partie centrale par des lignes
pré-rainées, et par aux deux autres extrémités opposées
par des faces séparées de la partie cer~trale par des
lignes pré-rainées et prolongées latéralement par des
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pattes de raccordement séparées des faces par des lignes
prérainées.
Selon une première variante, l'assemblage
des parois latérales est réalisé par agrafage.
Selon une deuxième variante préférée,
l'assemblage des parois latérales est réalisé par
collage avec une colle de type cyanoacrylate. Ce type
est particulièrement bien adaptée pour des raisons qui
seront explicités dans ce qui suit, et en raison de la
résistance à la chaleur, contrairement à d'autres colles
industrielles telles que les colles thermofusibles.
Selon un mode de mise en oeuvre préféré, le
produit alimentaire est introduit dans la barquette à
l'état de pâte non cuite, la pâte étant destinée à être
cuite dans un four thermique.
Selon une variante, une feuille de papier de
cuisson ou un corps gras est interposée entre la
barquette et le produit alimentaire pour éviter
l'adhésion de la pâte sur la barquette au moment de la
cuisson.
Un autre objet de l'invention est de
proposer des barquettes susceptibles d'être mises en
oeuvre pour le procédé de conditionnement susvisé.
On connaît dans l'état de la technique de
nombreuses variantes de barquettes réalisées en bois
déroulé. Les barquettes les plus connues sont réalisées
par entrecroisement de lamelles de faibles largeurs,
reliées par agrafage. De telles barquettes ont une
apparence peu esthétique et conviennent pour des usages
de transport et d'entreposage banaux. L'intérêt
principal de ce type de barquette est son très faible
prix de revient.
Lorsque l'on cherche une présentation plus
agréable, on a également proposé dans l'état de la
technique de réaliser des barquettes par découpe d'une
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feuille de bois déroulé et par agrafage des faces
latérales.
L'assemblage par agrafage est pour l'Homme
de Métier pratiquement la seule solution d'assemblage
compatible âvec une production en grande série,
impliquant de travailler avec du bois venant directement
du poste de déroulage sans qu'il ne soit économiquement
possible de le faire sécher avant de l'utiliser.
L'agrafage présente toutefois plusieurs
inconvénients pour les barquettes destinées à un usage
alimentaire_ Tout d'abord, les agrafes ne sont pas
inertes et peuvent rouiller, ce qui provoque la
dénaturation des aliments contenus par la barquette. Par
ailleurs, les agrafes mal posées, ou se détachant pour
IS diverses raisons, peuvent se mélanger au produit
alimentaire contenu dans la barquette, et présenter
alors des risques graves en cas d'ingestions.
On a certes proposé dans le brevet FR2240633
de réaliser une barquette par collage en répartissant de
la colle sur les rabats latéraux, pour les réunir entre
eux. L'utilisation de la colle pose toutefois de
nombreux problèmes en cas de production industrielle de
barquettes, avec des temps de fabrication courts. En
effet, les colles traditionnellement employées pour
collées du bois sont des colles à bois nécessitant le
maintien prolongé (environ 24 heures) d'une pression sur
les faces assemblées, avant que la prise ne soit
suffisante.
On connaît également l'emploi de colle
thermofusibles ("hot-melt") dont l'application nécessite
des techniques coûteuses et des appareillages de dépose
complexes, nécessitant une maintenance permanente et qui
ne peuvent s'appliquer que sur du bois sec.
L'homme du métier qui serait amené à
s'intëresser à une solution d'assemblage par collage se
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heurterait à des difficultés importantes pour la mise en
oeuvre industrielle.
Aucun des documents de l'art antérieur ne le
conduirait à utiliser des colles monocomposants. Au
5 contraire, s'il envisageait l'emploi d'une telle colle,
l'enseignement de l'art antérieur le conduirait à
écarter une telle solution pour l'application sur du
bois déroulé n'ayant pas fait l'objet d'un séchage
préalable.
En effet, le brevet allemand DE3421360 par
exemple décrit un procédé de collage de surface poreuses
ou hydrophiles, en indiquant qu'une telle cyanoacrylate
est peu adaptée à ce type de surface, sans traitement
préalable. Ce document expose qu'il est nécessaire de
IS faire "mousser" la colle pour pouvoir l'employer.
Un autre document, le brevet anglais
GB1123360 expose que les traces d'humiditë sont de
nature à réduire la stabilité ou l'efficacité du
matériel adhésif. L'état de la technique non seulement
ne suggère pas l'utilisation de colles cyanoacrylate
pour l'assemblage de bois déroulé non séchés, mais
encore contient des indications telles que même si
l'Homme de métier s'y serait intéressé, il les aurait
écartées.
L'invention a pour but de remédier aux
inconvénients des barquettes agrafées en proposant une
barquette compatible avec une fabrication industrielle à
grande cadence, et ne présentant pas les risques des
barquettes de l'art antérieur.
A cet effet, la barquette selon l'invention
est constituée par une découpe de bois déroulé non séché
présentant une partie centrale et par des prolongements
latéraux assemblés par collage des prolongements
latéraux avec une colle de type cyanoacrylate.
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De préférence, les prolongements latéraux
sont liés par collage à l'aide d'un adhésif
monocomposant éthyle cyanoacrylate. De manière
surprenante, de tels adhésifs présentent une prise très
rapide lorsqu'ils sont employés avec des bois déroulés
non séchés. Typiquement, le degré d'humidité relative du
bois déroulé non séché est compris entre 20 et 50 ô.
Avantageusement, la âécoupe présente une
partie centrale formant le fond de la barquette, découpé
ou non, prolongé à deux extrémités opposées par deux
faces séparées de la partie centrale par des lignes pré-
rainées, et aux deux autres extrémités opposées par des
faces séparées de la partie centrale par des lignes pré-
rainées et prolongées latéralement par des pattes de
1~ raccordement séparées des faces par des lignes
prérainées.
Selon un mode de réalisation avantageux, la
largeur de la base des faces prolongeant la partie
inférieure est légèrement inférieure à la dimension de
la partie centrale mesurée selon la même direction de
façon à ce que la barquette mise en forme présente des
coins évidés.
Ce mode de réalisation permet l'expansion du
produit contenu dans la barquette, ce qui peut s'avérer
intéressant pour des produits tels que de la pâte à
brioche. La barquette remplie de pâte peut être
directement introduite dans le four, et l'expansion de
la pâte formera des "oreilles" débordant par les
ouvertures au niveau de quatre coins.
Selon un autre mode de réalisation, deux
faces opposées au moins sont de forme sensiblement
trapézoidale de façon à ce que la barquette mise en
forme présente une forme sensiblement tronconique
autorisant le gerbage des barquettes vides.
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Selon une autre variante, deux faces
opposées présentent des trous pour recevoir des tétons
complémentaires prolongeant latéralement une découpe
formant une cloison transversale parallèle au fond pour
former un couvercle, ou perpendiculaire au fond pour
former une séparation.
L'invention concerne également un procédé de
fabrication d'une barquette, notamment pour produits
alimentaires, par pliage d'une découpe présentant une
partie centrale et par des prolor~gements latéraux,
formée dans une feuille de bois déroulé, préférablement
du bois de peuplier, et par liaison des prolongements
latéraux, caractérisé en ce que la liaison entre deux
prolongements latéraux est formée par collage à l'aide
d'un adhésif monocomposant éthyle cyanoacrylate
appliquée sur le bois déroulé non séché, et par une
pression appliqué sur les surfaces encollées pendant une
durée inférieure à 10 secondes. De préférence, la
pression exercée sur les surfaces encollëes est
supérieure à 20 kilogrammes.
De manière surprenante, de tels adhésifs qui
sont réputés nécessiter un état de préparation soigneux
des surfaces sur lesquelles ils sont appliquées,
présentent des performances améliorées lorsqu'ils sont
appliqués sur du bois déroulé non séchés ni préparé.
L'amélioration des performances concerne en particulier
l'obtention d'une prise beaucoup plus rapide, et
notamment sensiblement plus rapide que sur des produits
séchés.
Avantageusement, on applique l'adhésif
monocomposant éthyle cyanoacrylate en une pluralité de
zone de ~la découpe à plat à l'aide d'une tête
distributrice et en ce que l'on applique aussitôt après
des pressions normales sur les zones encollées à l'aide
d'un moule de mise en forme.
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De préférence, on applique l'adhêsif
monocomposant éthyle cyanoacrylate sur du bois déroulé
non séché et on exerce une pression de plus de 20
kilogrammes normalement aux zones encollées pendant une
durée comprise entre 2 et 5 secondes.
L'invention concerne encore un procédé de
conditionnement d'un produit alimentaire prêt à cuire ou
à réchauffer, caractérisé en ce qu'il est préparé dans
une barquette conforme à l'invention.
Selon un mode de mise en oeuvre particulier,
on remplit partiellement la barquette avec une pâte
prête à cuire.
L'invention sera mieux comprise à la lecture
de la description d'un exemple non limitatif de
réalisation qui suit, faisant référence aux dessins
annexés où .
- la figure 2 reprësente une vue de face de
la découpe ;
- les figures 2 et 3 représentent, à une
échelle réduite, des vues de faces de découpe formant
respectivement une cloison transversale et un couvercle;
- la figure 4 représente une vue en
perspective d'un exemple de réalisation d'une barquette
selon l'invention ;
- la figure 5 représente une vue de face
d'une variante de découpe ;
- la figure 6 représente un exemple de
courbe de performànce de l'adhésif en fonction de
l'humidité du matériau ;
- la figure 7 représente un exemple de
courbe de performance de l'adhésif en fonction de la
durée du collage et de l'humidité relative du matériau ;
- la figure 8 représente une vue de face
d'une autre variante de découpe ;
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- la figure 9 représente une vue de face
d'une variante de couvercle.
La figure 1 représente une vue de face d'un
exemple non limitatif de découpe pour la réalisation
d'une barquette selon l'invention. Elle est découpée
dans une feuille de peuplier déroulé venant de
l'installation de déroulage. La découpe se fait à l'aide
d'une matrice par exemple. Cette matrice comporte des
zones tranchantes et des zones non tranchantes destinées
à former les lignes prérainées constituant ensuite des
articulations.
La découpe présente une partie centrale (1)
formant le fond de la barquette. Cette partie centrale
(1) peut être pleine ou découpée pour permettre
l'écoulement de jus ou liquides par exemple_ Cette
partie centrale (1) est prolongée sur deux bords opposés
par des faces ( 2 , 3 ) symétriques et sur les deux autres
bords opposés par deux autres faces (4, 5).
Les deux faces (2, 3) constituent les petits
cotés de la barquette après mise en forme. Elles
présentent une forme sensiblement trapézoïdales, avec
une base un peu moins large que la partie centrale (1).
Des lignes prérainées (12, 13) facilitent le pliage de
ces faces (2, 3) par rapport à la partie centrale (1).
Les deux autres faces (4, 5) constituent les
grands cotés de la barquette après mise en forme. Ils
comportent une zone de forme sensiblement trapézoïdale,
leur base étant un peu plus courte que la longueur de la
partie centrale (1). La zone trapézoïdale est prolongée
par des pattes (6, 7, 8, 9) en forme d'oreilles. Elles
sont approximativement symétriques par rapport à une
ligne médiane (22, 23, 24, 25) qui sera, après mise en
forme de la barquette, parallèle au bord inférieur de la
face (2, 3), et de la ligne prérainée (12, 13).
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Des lignes prérainées (10,11) facilitent le
pliage de ces faces (4, 5) par rapport à la partie
centrale (1). De même, des lignes prérainées (14 à 17)
facilitent le repliement des pattes (6 à 9).
5 Les faces f4, 5) présentent par ailleurs des
trous. Ces trous (18, 19, 20) sont destinés à recevoir
des ergots prolongeant un couvercle, ou (trous (20, 21))
des ergots prolongeant une cloison de séparation. Les
figures 2 et 3 représentent, à une échelle réduite, des
10 vues de faces de découpe formant respectivement une
cloison transversale et un couvercle. Ils sont formés
par découpage dans une feuille de bois déroulé, ou dans
un autre matériau déformable élastiquement, et
présentent des tétons (26 à 31) pouvant venir se loger
dans les trous (18 à 21). La raideur du matériau assure
le maintien de la cloison ou du couvercle en position
transversale, grâce à la coopération entre les tétons et
les trous.
La barquette est représentée en figure 4 en
vue en perspective.
Des points d'adhésifs (32) sont déposés sur
la surface intérieure des pattes latérales (6 à 9)
visibles sur la figure 1.
Aussitôt après la dépose de l'adhésif, la
2~ découpe est introduite dans une presse de mise en forme
comportant une matrice dont la section correspond
sensiblement à la surface de la partie centrale (1) et
une contre-matrice assurant le repliement des faces (2 à
5) et le rabattement des pattes latérales (6 à 9). Les
pattes latérales (6, 7) de la face (4) sont rabattues
sur les faces (2,3), et les pattes latérales (8, 9) de
la face (5) sont ensuite rabattues sur les premières
pattes (6, 7).
La figure 5 représente une vue de face d'une
variante de découpe. Elle diffère de la découpe
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I1
représentée en figure 1 par la position des lignes
' prérainées principalement.
Les faces latérales (4, 5) ne sont pas
délimitées par rapport à la partie centrale par des
lianes prérainées. Ainsi, lors de la mise en forme, la
barquette présentera des surfaces courbes_ Les pattes
latérales (7 à 9) sont séparées des faces latérales (4,
5) par une paire de lignes prérainées (40, 41) pour
faciliter le pliage et permettre la formation de lignes
courbes à relativement faible rayon de courbure.
De même, les faces (2, 3) sont séparées de
la partie centrale (1) par deux lignes prérainées (42,
43) sensiblement parallèles.
La figure 6 représente un exemple de courbe
de performance de l'adhésif en fonction de l'humidité du
matériau, mesuré à l'aide d'un contrôleur d'humidité
dont la plage de lecture est comprise entre 4 ô et 60
d'humidité relative, avec une précision de 0,5 ô.
L'expérience a été réalisée avec des éprouvettes de
peuplier déroulé présentant différents degrés
d'humidité_ Le taux d'humidité a été ajusté par séchage
partiel, ou au contraire par ré-humidification des
éprouvettes. On a procédé au collage de deux lamelles de
10 cm2 à l'aide d'un adhésif de type cyanoacrylate
d' éthyle . On a déposé une gout te sur 1 ' une des surfaces
de l'une des lamelles avec une pipette dont la section
de sortie est de 1 mm, et on a exercé une pression de 10
kg perpendiculairement à la surface des lamelles pendant
un temps fixe de 5 secondes.
On a ensuite soumis les lamelles à une
traction suivant une direction perpendiculaire à la zone
de collage, en augmentant la force de traction jusqu'à
la séparation des deux lamelles. La force de traction
exercée au moment de l'arrachement a été notée, afin de
permettre le tracé d'une courbe reproduite
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schématiquement à la figure 6. I1 y a lieu de remarquer
que, dans certaines conditions d'humidité résiduelle et
de temps d'accostage, la résistance au cisaillement de
l'adhésif est très supérieure à la résistance à la
traction des éprouvettes. Dans ce cas, il y destruction
de l'éprouvette avant décollage.
La courbe de la résistance au cisaillement
en fonction de l'humidité du matériau ainsi déterminée
présente une valeur maximale. Cette valeur maximale
correspond sensiblement à l'état d'un bois frais venant
d'être déroulé.
La figure 7 représente un exemple de réseau
de courbes de performance de l'adhésif en fonction de la
durée du collage. L'expérience a été réalisée avec des
éprouvettes de peuplier déroulé présentant différents
degrés d'humidité.
On a modifié la durée de la période pendant
laquelle on exerce une pression constante sur
l'éprouvette, juste après l'accostage. On a constaté
que, pour des degrés d'humidité correspondant au bois
frais venant d'être déroulé, par exemple du bois de
peuplier, il est possible de réduire cette durée sans
dommage pour la résistance du collage.
la figure 8 représente une vue de la découpe
pour la réalisation d'une variante de barquette. La
découpe présente deux lignes prérainées (40, 41)
parallèles à l'axe médian (42) et s'étendant sur les
trois faces latérales de la découpe. Aucune ligne
prérainée ne délimite les deux autres bords
perpendiculaires de la partie centrale (1).
Deux autres lignées prérainés sont divisées
en trois segments. Le segment central (44, 47) est
parallèle à l'axe médian (42). Les segments d'extrémité
(43, 45, 46, 48) divergent et forment un angle d'environ
3~ 10° par rapport à l'axe médian (42). Les surfaces (48,
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49, 50, 51) comprises entre les lignes prérainés forment
des pans latéraux conférant à la barquette une forme
polygonales. Ces surfaces présentent à proximité de leur
bord extérieur des découpes oblongues (52 à 56) dont
l'axe principal est orienté perpendiculairement à l'axe
médian (42).
Ces découpes sont destinées à recevoir des
oreilles (57 à 60) prévues à chacun des angles du
couvercle dont un exemple de découpe est représenté en
figure 9. Ces oreilles se prolongent au-delà des bords
latéraux du couvercle pour former des protubérances
saillantes. La section transversale de ces oreilles (57,
60) est sensiblement également à la longueur de l'axe
principal des découpes oblongues (52 à 56). Le couvercle
peut être mis en. place sur la barquette par déformation
élastique. Les oreilles viennent alors se loger dans les
découpes. Lorsque le couvercle reprend sa forme plan de
repos, les oreilles verrouillent le couvercle sur la
barquette. Le couvercle peut néanmoins être retiré en le
déformant élastiquement.
L'invention est décrite dans ce qui précède
à titre d'exemple non limitatif. L'homme du métier
pourra réaliser différentes variantes sans pour autant
sortir du cadre de l'invention.