Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
' CA 02233260 1998-04-27
Dispositif pour faciliter l'enfilage de chaussettes et articles
vestimentaires similaires
La présente invention concerne de manière générale les dispositifs
orthopédiques. En particulier, la présente invention concerne un dispositif pourfaciliter l'enfilage de chaussettes et articles vestimentaires similaires tels que
socquettes ou bas par exemple.
De nombreuses personnes âgées ou handicapées notamment
éprouvent des difficultés à se baisser et à relever les jambes. Ces personnes
ont souvent de grandes difficultés à se chausser seules et plus encore à enfilero leurs chaussettes ou articles similaires, et doivent donc souvent s'en remettre à
l'aide d'une tierce personne.
De nombreux dispositifs ont par conséquent été développés pour
permettre à ces personnes d'enfiler leurs chaussettes ou leurs bas. Certains de
ces dispositifs, tels ceux décrits dans FR2 712 162, DE4438319, GB2296421
15 OU dans US3853252 par exemple, consistent en une sorte de poignée unique
similaire à un chausse-pied. Ces dispositifs ne permettent pas de maintenir des
chaussettes dont l'extrémité supérieure ouverte est tres large ou très élastique,
et déforment facilement des chaussettes plus serrées. D'autres, tel celui décritdans US4072255, ne comportent pas un manche assez long pour faciliter
réellement l'enfilage.
Le document de brevet US5'513'783 décrit un dispositif pour faciliter
l'enfilage de chaussettes muni de deux mors que l'on insère par l'extrémité
supérieure ouverte de la chaussette et d'une langue qui s'écarte pour
augmenter l'ouverture de cette chaussette. Ce dispositif est relativement
coûteux à fabriquer, car il comporte trois grandes pièces articulées
mutuellement.
D'autres dispositifs sont décrits par exemple dans FR2'424'827 et
dans DE2940038.
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Le but de la présente invention est de proposer un dispositif pour
faciliter l'enfilage de chaussettes amélioré par rapport à ces dispositifs de l'art
antérieur.
Ce but est atteint selon l'invention au moyen d'un dispositif
s présentant les éléments de la partie caractérisante de la revendication 1, desvariantes préférentielles étant en outre indiquées dans les revendications
dépendantes .
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description donnée à
titre d'exemple et illustrée par les figures annexées qui montrent:
La figure 1 une vue de profil d'un dispositif selon l'invention avec
une chaussette enfilée et les deux bras du dispositif ecartés.
La figure 2 une vue de profil du dispositif de la figure 1 avec une
chaussette enfilée et les deux bras rapprochés de façon à maintenir la
chaussette.
La figure 3 une coupe frontale de la portion inférieure du dispositif
de la figure 1.
La figure 4 une vue en perspective d'un dispositif selon une seconde
variante de l'invention.
Afin de simplifier la suite de la description et des revendications, on
emploiera par la suite simplement le terme de chaussette pour désigner toutes
formes de chaussettes, de socquettes, de bas ou des pièces de vêtement
analogues.
Comme on le voit plus particulièrement sur la figure 1, le dispositif
de l'invention comporte deux bras oblongs 1, 2 articulés comme une tenaille.
Les bras peuvent être réalisés en métal, par exemple en acier, en aluminium,
ou en tout autre métal adapté et éventuellement éloxé, ou en matériau
plastique moulé ou injecté. On veillera de préférence à limiter le poids de
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I'ensemble du dispositif de manière à permettre sa manipulation même par des
personnes lourdement handicapées. La longueur des bras 1, 2 est suffisante
pour prolonger les bras de l'utilisateur jusqu'au sol sans se courber, ou en se
baissant seulement légèrement. Les deux bras sont articulés autour d'un point
de pivotement 3 constitué par exemple par un axe, une goupille ou un rivet,
une rondelle en Téflon (marque déposée) pouvant être utilisée pour limiter
l'usure des pièces mobiles au niveau de l'articulation. Dans cet exemple, la
partie centrale du premier bras 1 est élargie et comporte un évidement 100
traversé par le deuxième bras 2 au niveau de l'articulation. Dans une variante,
10 les deux bras pourraient être constitués simplement de deux éléments oblongs
1, 2 assemblés l'un contre l'autre par le point d'articulation 3. La partie
supérieure de chaque bras 1, 2 comporte en outre une poignée 10, 20 de
préférence recouverte d'un matériau synthétique ou naturel, tel que
caoutchouc ou cuir. Dans l'exemple illustré, la poignée est droite; une poignée
courbée ou une boucle peut cependant aussi être utilisée.
L'extrémité inférieure du premier bras 1 est munie d'un premier mors
11 constitué dans cet exemple en fer à cheval fixé approximativement à angle
droit par rapport au bras 1. La dimension du fer à cheval 11 correspond environ
à l'ouverture maximale que peut supporter l'extrémité supérieure ouverte 90
d'une chaussette 9 de taille ordinaire. Une forme différente d'un fer à cheval
peut être imaginée sans difficulté qui permette également de maintenir ouverte
l'extrémité supérieure d'une chaussette; il est toutefois préférable d'éviter des
formes totalement fermées, telles que cercle ou ovale, afin de permettre le
passage de la pointe du pied puis du talon du pied dans l'ouverture définie par
le mors 11. Le mors 11 comporte en outre de préférence une portion de butée
110 (particulièrement visible sur la figure 3) destinée a retenir l'extrémité
supérieure de la chaussette 9 et à empêcher ainsi que le mors 11 puisse
passer complètement a l'intérieur de la chaussette. La portion de butée 110 est
dans l'exemple illustré disposée sur toute la périphérie du mors 11; il serait
cependant également possible d'utiliser une butée plus petite, par exemple une
butée constituée d'un ou plusieurs éléments discontinus sur la périphérie du
mors 11 ou par une surépaisseur de n'importe quelle forme adaptée. En outre,
pour prévenir tout glissement de la chaussette 9, il est possible de munir la
face externe 111 du premier mors 11 d'un revêtement anti-glissant, par
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exemple d'un revêtement caoutchouté ou d'une structure en relief dans le
matériau de mors.
L'extrémité inférieure de l'autre bras 2 est munie d'un second mors
21 dont la forme correspond approximativement au premier mors 11. La
s dimension interne du deuxieme mors 21 correspond sensiblement à la
dimension externe du premier mors 11. ~u moins la face interne 211 du
deuxième mors 21 peut éventuellement être recouverte de caoutchouc ou d'un
autre revêtement anti-glissant. En rapprochant les deux bras 1, 2 au maximum,
dans le sens indiqué par la flèche sur la figure 1, les deux mors 11, 21
lO s'emboîtentl la face interne 211 du second mors 21 venant en appui contre la
face externe 111 du premier mors 11, de manière à pincer entre ces surfaces
et à maintenir une chaussette 9 qui aura été enfilée autour du premier mors 11.
Comme on le voit plus particulièrement sur la figure 3, la face externe 111 du
premier mors comporte dans cette variante préférentielle une saillie annulaire
112 venant se loger en position fermée dans une gorge correspondante 212 du
second mors 21, de façon à mieux retenir la chaussette. Dans une variante,
cette disposition pourrait être inversée: la saillie serait alors prévue sur la face
interne 211 du second mors 21 pour venir s'engager dans une gorge prévue
sur la face externe 111 du premier mors 11.
Une arête saillante périphérique 113 sur le rebord externe du
premier mors 11 permet de maintenir les deux mors fermement assemblés.
L'arete 113 peut être disposée sur toute la periphérie du premier mors 11, ou
de préférence telle qu'illustré seulement près des deux extrémités libres du
mors. De préférence, la forme de l'arête 113 permet de refermer les deux mors
25 avec un clic audible.
Les deux mors 11 et 21 sont de préférence réalisés en matériau
synthétique moulé ou injecté, et assemblés aux bras 1 et 2 par collage, serrage
ou rivetage par exemple. Des mors 11 et 21 métalliques peuvent cependant
également être réalisés dans le cadre de cette invention. La fabrication de
30 mors distincts des bras présente l'avantage par rapport à une construction
monobloc de limiter la taille des moules d'injection nécessaires.
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Le premier mors 11 a pour fonction d'écarter l'ouverture 90 de la
chaussette 9 tandis que le second mors 21 ne sert qu'à maintenir la chaussette
contre le premier mors. Le second mors 21 pourrait donc dans une variante
être constitué d'un fer à cheval avec deux brins moins longs que ceux du
premier mors 11, mais apte néanmoins à s'emboîter autour du premier mors.
On notera en outre en particulier sur la figure 2 que le deuxième
bras 2 comporte de préférence un pied 22 permettant de poser l'ensemble du
dispositif verticalement sur le sol avec les deux bras rapprochés sans qu'il
bascule. Le dispositif est en contact avec le sol sur le pied 22 et sur le premier
l0 eVou deuxième mors 11/21. Cette caractéristique permet de ranger le dispositif
verticalement et donc d'y accéder facilement sans avoir à se baisser.
Le deuxième mors comporte en outre de préférence un ergot 23 sur
sa surface inférieure, permettant de retirer ses chaussettes.
L'utilisateur souhaitant revêtir une chaussette 9 I'enfile d'abord par
son extrémité supérieure ouverte 90 sur le premier mors 11, de préférence
avec l'avant de la chaussette pointant dans la même direction que le côté
ouvert du mors 11. La chaussette est ainsi suffisamment ouverte pour
permettre ultérieurement d'y passer le pied. Les deux bras 1, 2 sont alors
rapprochés, en sorte que l'extrémité supérieure de la chaussette est pincée
entre la face externe 111 du premier mors 11 et la face interne 211 du second
mors 21. Les deux mors présentent de préférence une élasticité suffisante pour
garantir un maintien efficace de la chaussette. La butée 110 empêche à ce
moment que la chaussette ne remonte le long du bras 1. L'utilisateur peut alors
facilement passer la pointe du pied puis le talon par l'extrémité supérieure 90
grande ouverte de la chaussette 9, puis remonter la chaussette le long des
mollets en tirant le dispositif vers le haut le long de la jambe. Lorsque la
chaussette est suffisamment remontee, les deux bras 1, 2 sont alors écartés de
manière à libérer la chaussette. La seconde chaussette peut alors être enfilée
de manière similaire.
30Les chaussettes 9 peuvent être retirées plus tard en insérant l'ergot
23 entre le mollet et la chaussette pour repousser cette derniere jusqu'au talon.
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Aucune de ces opérations n'oblige l'utilisateur à se courber, lui
permettant ainsi de revêtir des chaussettes sans efforts et sans l'aide d'une
tierce personne.
La figure 4 illustre un dispositif pour enfiler les chaussettes selon
une seconde variante de l'invention, particulierement adaptée à une fabrication
économique en très grande série. Dans cette variante, les mors 11, 21 et les
bras 1, 2 sont réalisés chacun en une seule pièce moulée ou injectée.
L'utilisation de bras également en matériau synthétique permet d'adopter une
forme plus ergonomique et esthétique que le métal, tout en réduisant le poids
lO du dispositif. Cette variante peut naturellement également être munie d'un
ergot 23 pour retirer les chaussettes et d'un ensemble saillie-gorge 112-212
pour améliorer le maintien des chaussettes. Les autres caractéristiques sont
identiques à celles de la première variante décrite.
Le dispositif de l'invention peut être réalisé en plusieurs longueurs
lS adaptées à des personnes de différentes tailles. De la même façon, des
dispositifs avec différentes ouvertures des mors, correspondant à différentes
gammes de tailles de pied, peuvent être proposés. Il est aussi possible, dans lecadre de la présente invention, de prévoir des jeux de mors amovibles de
différentes tailles.