Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
CA 02238255 1998-05-19
W O 97/19238 PCT/FR96/01770
Dispositi~ de levage d'une charpente e~ le cas écheant
d'une partie de construction reposant sur cette charpente.
,
La présente invention concerne un dispositif de
levage d~une charpente et le cas échéant d'une partie de
construction reposant sur cette charpente, notamment une
toiture, par rapport à des murs sous-~acents, destiné à être
utilisé en plusieurs exemplaires répartis autour de la
charpente
On connaît déja des dispositi~s de levage prenant
appui soit sur le sol environnant du bâtiment dont la toiture
est a lever, soit sur un plancher ou un étage de ce bâtiment
On pourra par exemple se ré~érer aux documents WO-A-94 11596
et FR-A-2.540.543 qui décrivent des dispositi~s de levage
utilisant des vérins en appui sur un plancher du batiment
dont la toiture est à lever On pourra également se ré~érer
au document US-A-4,980,999 décrivant un dispositif de levage
prenant appui sur le sol environnant, et constitué soit de
tours de levage incorporant un système de treuillage, soit de
vérins montés sur un support reposant sur le sol.
Ces dispositifs connus ne sont pas agencés pour
pouvoir être fixés à une sur~ace de mur, et de plus leur
structure est extr~m~n~ encombrante et d'un coût de
fabrication élevé.
Le document FR-A-2.720.430 du demandeur, publié le
ler décembre 1995 décrit un dispositi~ de levage du type
précite, comportant :
- des moyens d'appui, susceptibles d'être ~ixés a
une sur~ace sensiblement verticale, notamment extérieure,
d'un mur,
- une console susceptible d'être placée sensible-
ment a la verticale des moyens d'appui, au-dessus de ceux-ci,
et de coopérer avec un élément de la charpente pour le
soutenir,
- des moyens de guidage de la console à la transla-
tion par rapport aux moyens d'appui, suivant une direction
susceptible d~être orientée sensiblement verticalement,
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
ceci dans une application au levage d'une toiture
et dans un mode de réalisation dans lequel les moyens d'appui
sont constitués par trois platines murales distinctes, ~ixées
au mur indép~n~mm~nt l'une de l'autre, à raison d'une
platine basse servant d'appui à un vérin constituant les
moyens comm~n~s de poussée, et de platines respectivement
haute et intermédiaire coopérant avec des ~h~n~elles portant
la console pour constituer les moyens de guidage de celle-ci.
Ce mode de réalisation d'un dispositi~ de levage
d'une toiture présente l'inconvénient d'être complexe,
coûteux a ~abriquer, long et ~astidieux à fixer et régler à
la sur~ace d'un mur, long à démonter apres que l'on ait leve
la toiture jusqu'à un niveau choisi et complété le mur
jusqu'à la toiture ainsi levée, et particulièrement préjudi-
ciable à l'aspect du mur puisqu~il est nécessaire d'y percerde nombreux trous pour ~ixer les di~érentes platines.
Le but de la présente invention est de remédier a
ces inconvenients et, a cet e~et, la présente invention
propose un dispositif du type indiqué en préambule, caracté-
risé en ce que les moyens d'appui comportent une platinemurale commune aux moyens de guidage et aux moyens comm~n~ps
de poussée, et des moyens communs de raccordement des moyens
de guidage et des moyens comm~n~es de poussée avec la platine
murale, leur assurant une orientation identique.
2~ Grâce à cette conception des moyens d'appui,
mettant en oeuvre une seule platine murale, la pose, le
réglage puis la dépose du dispositi~ s'e~ectuent beaucoup
plus ~acilement et beaucoup plus rapidement, et le dispositi~
laisse moins de traces disgracieuses après sa dépose, ce qui
signi~ie que les travaux de réagréage du mur preexistant sont
reduits.En outre, ce dispositi~ se prête à une réalisation
particulièrement simple et économique, ce qui ressortira
clairement de la suite de la description pour un Homme du
métier.
Un tel Xomme du métier comprendra en outre aisément
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
qu'un dispositi~ selon l'invention pourra trouver son
application dans le levage de tout type de charpente,
éventuellement nue mais portant le plus souvent une partie de
construction, qui consistera généralement en une toiture
comme le décrit la demande de brevet ~rançais précitée, mais
pourra également consister en un autre composant d'une
construction, tel qu'un plancher, auquel cas le terme
"levage'~ devra s'interpréter dans un sens large, impliquant
non seulement un mouvement d'élévation mais également un
mouvement de descente. Naturellement, le choix de la sur~ace
verticale des murs sur laquelle seront ~ixées les platines
murales des di~érents dispositi~s selon l'invention s'e~ec-
tuera en ~onction de la nature de la charpente et de la
partie de construction qu'elle porte, une sur~ace exterieure
étant le plus souvent choisie dans le cas d'une toiture et
une surface intérieure dans le cas d'un plancher.
Lorsqu~il est question de réglage, on envisage ici
essentiellement un réglage tel que l'orientation des moyens
de guidage et des moyens commandés de poussée soit identique
pour tous les dispositi~s de levage d~une même charpente, ce
qui est indispensable si l'on veut éviter que les consoles
tendent a se rapprocher ou s'éloigner mutuellement au ~ur et
a mesure du levage, en imposant à la charpente des contrain-
tes susceptibles d~entraîner la destruction de celle-ci, ou
celle de certains des dispositi~s de levage.
Un tel réglage peut s'e~ectuer exclusivement par
un réglage de positionn~nt de la platine murale par rapport
au mur qui la porte, lors de sa ~ixation contre celui-ci,
mais on pré~ère un mode de réalisation du dispositi~ se~on
l'invention selon lequel les moyens de raccordement compor-
tent des moyens de réglage de ladite orientation identique.
Par exemple, a cet e~et, les moyens de raccorde-
ment comportent un plateau de maintien des moyens de guidage
et des moyens commandés de poussée suivant une orientation
identique et des moyens d'articulation du plateau de maintien
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
par rapport à la platine murale, autour d'un axe susceptible
d'être disposé sensiblement horizontalement et sensiblement
parallelement a ladite surface, ainsi que, de préférence, des
moyens d'immobilisation provisoire du plateau de maintien par
rapport à la platine murale, dans une gamme determinee de
positions angulaires relatives autour dudit axe.
On peut ainsi limiter les reglages de positionne-
ment de la platine murale par rapport au mur a un simple
reglage d'horizontalite de l'axe d'articulation du plateau de
maintien par rapport a cette platine murale, ce que l'on peut
effectuer de facon particulierement simple en ~aisant
legerement tourner celle-ci sur elle-même contre la surface
du mur, en s'aidant de tout moyen approprie de contrôle de
mise a niveau, tel qu'un niveau a bulle ou un télémetre a
laser, avant de la fixer fermement au mur.
Ce reglage peut être facilite si, selon une
variante de mise en oeuvre de la presente in~ention, on ne
~ixe pas la platine murale directement au mur mais on prevoit
que les moyens d'appui comportent un gabarit intermediaire de
~ixation de la platine murale à la sur~ace du mur, suscepti-
ble d~être fixe à ladite surface et de recevoir de ~açon
amovible la platine murale dans une position relative
déterminée. Il peut en effet être plus facile de positionner
rigoureusement puis de ~ixer au mur, en conservant le réglage
rigoureux obtenu, un tel gabarit qui peut être plus leger et
plus maniable que la platine murale, avant de placer celle-ci
sur ce gabarit. En outre, un tel gabarit, convenabiement
dimensionne, permet de fixer une platine murale en regard
d'une zone d'un mur qui, en elle-même, ne présente pas une
résistance mecanique suffisante pour autoriser une fixation
directe, en autorisant un report des fixations vers des zones
plus resistantes du mur, telles que des ~h~î n~ges haut et bas
ou des poteaux, si, selon un mode de realisation pre~ere, le
gabarit est susceptible d~être fixe a la surface du mur en au
moins un emplacement decale par rapport a la platine~murale
CA 022382~ 1998-0~-19
W~D97/19238 PCT~R96/01770
occupant ladite position relative déterminée.
On peut éventuellement prévoir que les dif~érents
dispositi~s selon l'invention, répartis autour d'une char-
pente pour assurer le levage de celle-ci et, avec elle, d'une
partie de construction reposant sur elle, à savoir par
exemple une toiture ou un plancher, soient actionnés indivi-
duellement, auquel cas ils peuvent être d'un type librement
choisi mais nécessitent une main d'oeuvre abondante pour
cs~n~r leur ~onctionnement, le synchronisme de ce fonc-
tionn~m~nt restant toute~ois douteux au risque d'entraînerdes détériorations de la charpente.
On pré~ere par conséquent choisir les moyens
commandés de poussée dans un groupe compor~ant les vérins
hydrauliques et les vérins électromécaniques, et les associer
a des moyens de télécommande communs a d'autres dispositi~s
de levage, a savoir de pr~érence tous les dispositi~s
utilisés pour lever la charpente, afin de synchroniser un
ensemble de dispositi~s de levage, à partir d'un point de
comm~n~e unique.On entend ici par "moyens de télécommande"
aussi bien des moyens associés a une source unique de ~luide
hydraulique sous pression ou d'électricité, respectivement,
reliés respectivement par un ~aisceau de conduites hydrauli-
ques ou de câbles électriques aux di~férents vérins, que des
moyens de radio-commande agissant sur des vérins autonomes
quant à la ~ourniture de ~luide hydraulique ou d'électricité,
respectivement.
Quelle que soit leur conception, les moyens
co~n~s de poussée peuvent être utilisés pour lever la
charpente en une seule opération sur la totalité de la
hauteur désirée, et être ensuite utilisés pour maintenir la
charpente au niveau atteint pendant tout le temps nécessaire
à la surélévation du mur jusqu'à ce niveau.
~ ependant, ceci nécessite des vérins d'encombrement
important et, si l'on désire qu'ils assurent le maintien de
la charpente pendant tout le temps nécessaire à la suréléva-
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
tion du mur, entraîne une dépense importante en énergie,
d'une part, et une immobilisation de longue durée des vérins,
alors qu'ils pourraient être utilisés sur d'autres chantiers,
d'autre part.
On pré~ère donc un mode de réalisation selon lequel
les moyens commAn~s de poussee sont amovibles indépen~mm~nt
des moyens de guidage qui, ainsi, peuvent être laissés en
place pour accomplir leur fonction après une certaine course
de levée de la charpente, lors~ue le niveau désiré est
atteint, pour permettre de démonter dé~initivement les moyens
commandés de poussée et de les a~fecter a un autre chantier
A cet e~et, également, on prévoit que le disposi-
tif selon l'invention comporte des moyens, indépendants des
moyens de poussée, pour l'immobilisation provisoire de la
console à au moins un niveau de levage d~terminé par rapport
aux moyens communs de raccordement.
Ces moyens d'immobilisation provisoire de la
console peuvent se présenter sous di~érents ~ormes, en
~onction de la conception des moyens de guidage.
Ainsi, dans un mode de réalisation selon lequel ces
derniers comportent au moins une tige de guidage disposée
suivant ladite direction et guidée a la translation suivant
celle-ci par rapport aux moyens communs de raccordement et la
console est solidaire de ladite tige de guidage, au nombre
d'au moins une, les moyens d~immobilisation provisoire de la
console comportent avantageusement des moyens d'immobilisa-
tion provisoire de la tige de guidage, au nombre d'au moins
une, à l'encontre d'une translation suivant ladite direction
par rapport aux moyens communs de raccordement.On peut par
exemple prévoir à cet e~et un clavetage au moyen de trous
répartis le long de la tige de guidage et de trous prévus
dans les moyens de raccordement par exemple constitués par le
plateau de maintien précité ou dans la platine murale, ce
qui, à la ~ois, produit une immobilisation provisoire
particulièrement e~icace, simple à realiser puis à de~aire,
CA 022382~ 1998-o~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
r et nécessite peu d'organes supplémentaires, en pratique une
simple youpille engagée dans des trous convenablement choisis
des tiges de guidage et, simultanément, dans les trous des
moyens de raccordement ou de la platine murale.
Selon un autre mode de réalisation, selon lequel
les moyens de guidage comportent au moins une tige de guidage
disposée suivant ladite direction et immobilisee à l'encontre
d'une translation suivant celle-ci par rapport aux moyens
communs de raccordement, la console étant alors montee en
translation suivant ladite direction sur la tige de guidage,
au nombre d'au moins une, les moyens d'immobilisation
provisoire de la console peuvent avantageusement comporter
des moyens d'immobilisation provisoire de celle-ci a l'encon-
tre d'une translation suivant ladite direction par rapport à
1~ la tige de guidage, au nombre d'au moins une. Un ~omme du
metier comprendra aisément que cette immobilisation provi-
soire peut s'ef~ectuer par exemple également par clavetage,
au moyen de trous répartis le long de la tige de guidage et
de trous prévus dans la console, dans des conditions de
simplicité et d~efficacité analogues à celles qui ont été
décrites précé~emm~nt. Naturellement, dans un tel cas, on
peut etre obligé de faire traverser par les tiges de guidage
la partie de construction reposant sur la charpente, notam-
ment une toiture, mais ceci ne nécessite que l'aménagement de
quelques passages localisés ~aciles à refermer ensuite, à
savoir, dans l'exemple d'une toiture, le démontage de
quelques éléments de couverture tels que des tuiles ou des
ardoises, ~aciles à replacer ensuite.
Lorsque, selon le mode de réalisation décrit en
dernier, la tige de guidage au nombre d'au moins une est fixe
en translation par rapport aux moyens communs de raccorde-
ment, on peut prévoir que la tige de guidage porte solidaire-
ment, à l'opposé des moyens communs de raccordement par
rapport à la console et à une distance des moyens communs de
raccordement compatible avec une course m~;m~l e prédétermi-
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
née de levage de la toiture, un caisson de liaison avec des
tirants de raccordement au caisson de liaison d'au moins un
autre dispositi~ de levage. Cette disposition permet de
raccorder entre elles les tiges de guidage de tout ou partie
des dispositi~s selon l'invention, repartis autour d'une
charpente à lever et, en particulier, de constituer au moyen
de tirants une ceinture statique reliant mutuellement les
tiges de guidage de tous ces dispositifs, au-dessus de la
charpente et de la partie de construction qu'elle porte, et
creant avec ces tiges de guidage et avec les murs, par
l'intermediaire des platines murales, un ensemble rigide, de
geometrie par~aitement déterminee, dans lequel les tiges de
guidage restent bien parallèles entre elles pour éviter toute
application de contrainte de traction ou de compression à la
charpente au ~ur et à mesure que les consoles montent le long
des tiges de guidage, et eviter ainsi toute de~ormation,
voire tout dommage de la charpente et de la partie de
construction~qu'elle porte.
La constitution d'une telle ceinture statique est
particulièrement e~icace dans le cas des toitures à quatre
pans, où il est ~acile de disposer tous les tirants horizon-
talement pour en ~aire un cadre rectangulaire, etant entendu
qu'elle peut etre egalement utilisée dans le cas d'autres
con~ormations de la toiture.
IndépPn~mm~nt du mode de réalisation des moyens de
guidage, on peut en outre prévoir que la console comporte des
moyens de liaison mécanique avec la console d'au moins un
autre dispositi~ de levage, par exemple sous la ~orme d~au
moins un bras en porte-à-~aux, perpendiculaire a ladite
orientation et susceptible d'être placé dans le prolongement
du bras de la console d~un autre dispositi~ de levage,
suivant un alignement sensiblement horizontal et sensiblement
parallele à ladite sur~ace, et raccorde rigidement à cet
autre bras par une poutre rectiligne disposee suivant ledit
alignement sensiblement horizontal. Un Homme du metier
CA 022382~ 1998-0~-l9
W~97/19238 PCT~R96/01770
r comprendra aisément que la poutre rectiligne reliant ainsi
les consoles de deux dispositifs de levage selon l'invention,
en pratique deux consoles voisines, puisse prendre appui sous
la charpente au même titre que les consoles elles-memes, à
5 savoir entre celles-ci, ce qui permet de repartir les appuis
de la charpente et par consequent d'éviter les déformations
de celle-ci entre appuis. Pour éviter d'avoir recours, à cet
e~fet, à des cales pour rattraper les eventuelles differences
de niveau entre les consoles, on prevoit avantageusement que
l0 toute console comporte des moyens de reglage de niveau dudit
bras, au nom~re d'au moins un, suivant ladite direction.
Il est bien entendu que, de preference, chaque
console peut comporter deux de ces bras, respectivement de
part et d'autre des moyens de guidage, ce qui permet de
15 disposer de cette continuite d'appui sur une partie aussi
importante ~ue possible du perimètre des murs.
Dans le cas des toitures à deux pentes, on peut
obtenir cette repartition d'appui à la partie inferieure de
chacune des deux pentes. On peut cependant la completer le
20 long des murs pignons et, le cas echeant, des murs de refend
en prevoyant qu'une console puisse porter, le cas echeant, en
plus d'un bras autorisant ainsi une liaison entre les
consoles de dispositi~s selon l'invention disposés en bas
d'une pente de toit, un dispositif de liaison avec une ferme,
25 notamment reglable, susceptible d~etre rapportee sous la
charpente le long d'un mur pignon ou d'un mur de re~end et
d'être raccordee, par un dispositif de liaison similaire, à
la console d'au moins un autre dispositif de levage,ce qui
permet de ~ormer une ceinture d~appui sur la totalité du
30 perimetre de la toiture, cette ceinture étant dynamique en ce
sens qu'elle monte avec les consoles pour maintenir un appui
repartir de la charpente quel que soit le niveau de levage de
'- la toiture. De préférence, la console comporte des moyens de
reglage du niveau de ce dispositif de liaison suivant ladite
35 direction et/ou des moyens de reglage d'orientation de ce
CA 022382jj 1998-oj-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
dispositif de liaison autour d'un axe orienté suivant cette
direction.
Dans le cas d'une toiture à quatre pentes ou d'une
toiture de forme complexe, en prévoyant que la console
comporte en outre des moyens de réglage d'orientation dudit
bras, au nombre d'au moins un, autour d'un axe orienté
suivant ladite direction, et en prévoyant deux bras ainsi
susceptibles d'être placés à 90~ l'un par rapport à l'autre,
notamment, on peut également former une telle ceinture
dynamique d'appui sur la totalité du périmètre de la toiture.
Dans le cas d'un plancher, on peut choisir l'une ou
l'autre solution selon que, respectivement, la charpente
repose sur seulement deux murs porteurs ou repose sur quatre
murs porteurs.
Dans tous les cas, il est bien entendu qu'on limite
l'installation de dispositi~s selon l'invention à des murs
porteurs, qu'il s'agisse de murs extérieurs ou de murs de
refend.
De préférence, pour faciliter l~établissement de
cet appui réparti de la charpente, on prévoit que la console
comporte des moyens d~adaptation à la conformation de
l'élément de charpente qu~elle doit porter, ces moyens
d'adaptation étant avantageusement propres à permettre
l'utilisation d'un dispositif de levage selon l'invention non
seulement à la partie in~érieure des pentes d'une toiture ou
sous un plancher mais également sur des murs pignons, dans le
cas des toitures à deux pentes, ou sur des murs de refend.
Dans tous les cas, l'appui des consoles, des bras
en porte-à-faux de celles-ci, des parties raccordant mutuel-
lement ces bras, et des moyens d~adaptation précités, sous lacharpente, peut être direct si la con~ormation de la char-
pente s'y prête, de même qu'il peut être indlrect et s'effec-
tuer par l'intermédiaire de poutres rigides longeant, dans
l'exemple de toitures quelles qu'elles soient, les pannes
sablières et, dans le cas de toitures à deux pentes, les
CA 022382~ 1998-0~-19
W~97/19238 PCT~R96/01770
arbaletriers. En outre, cet appui peut s'ef~ectuer par
l'intermédiaire d'un coussin d'un matériau élasti~uement
compressi~le tel ~u~un caoutchouc naturel ou synthetique, lui
con~érant une certaine souplesse permettant de compenser les
tolérances dans la géométrie de la charpente, dans le
positionnement des dispositifs de levage et dans leur
synchronisation.
Par ailleurs, si aucun réglage de niveau, c'est-à-
dire aucune correction fine de l'horizontalité de l'axe de
basculement du plateau de maintien, n'est pré w pour ce
dispositif de levage, il est nécessaire de prévoir un
accrochage très précis de la platine murale en véri~iant que
le bord supérieur de celle-ci est parfaitement horizontal, ce
qui n'est pas tou~ours possible dans la pratique. A cet
e~et, l'invention concerne égalemen~ un mode de réalisation
plus élaboré, dans lequel le dispositif de levage est agencé
pour permettre un réglage de niveau, tout en simplifiant la
structure générale du dispositif, afin d~en diminuer le poids
et le coût de fabrication.
Il est ainsi préw un mode de réalisation avanta-
geux du dispositi~ de levage précité, selon lequel ledit
dispositlf de levage comporte en outre les moyens de réglage
d'aplomb selon l~orientation identique précitée des moyens de
guidage et des moyens comm~n~S de poussée, et des moyens de
réglage de niveau, lesdits moyens de réglage d'aplomb et de
niveau reliant les moyens d'appui aux moyens communs de
raccordement.
Ces moyens de réglage d'aplomb de niveau permettent
ainsi un positionnement très précis des moyens de guidage et
de poussée de chaque dispositif de levage, assurant une
~ verticalité parfaite de ces moyens, de sorte que le levage
proprement dit peut être realisé avec une totale fiabilité
~ par la mise en oeuvre simultanée de tous les dispositi~s de
levage.
De préference, les moyens d'appui comportent une
CA 022382~ lss8-o~-ls
WO97/19238 PCT~R96/01770
platine intermédiaire d'appui montée pour coulisser selon une
direction sensiblement verticale dans une glissiere solidaire
de la platine murale, ladite platine intermédiaire présentant
des moyens de ~ixation des moyens de réglage d'aplomb et de
niveau. Le montage coulissant de la platine intermédiaire
d'appui permet en particulier un reglage initial précis de la
hauteur de base des moyens d'appui, et la platine intermé-
diaire d'appui réalisée indépendante de la platine murale
permet aussi de simpli~ier le montage et le démontage du
dispositif.
Avantageusement alors, la platine intermédiaire
d'appui est suspendue par une tige filetée a une traverse de
la platine murale, de façon a permettre un réglage ~in de
hauteur pour ladite platine intermédiaire d'appui, et la
platine murale présente supérieurement une équerre pour
permettre un appui direct de ladite platine murale sur un
cha~nage du mur.
De pré~érence encore, les moyens de ~ixation sont
agencés pour permettre un pivotement des moyens de réglage
autour d'un axe susceptible d~etre disposé horizontalement et
parallelement a la sur~ace du mur.
Il est également intéressant que les moyens communs
de raccordement comportent un plateau de maintien sur lequel
sont en appui les moyens de guidage et les moyens commandés
de poussée, et que ce plateau de maintien soit traversé par
les moyens de réglage d'aplomb et de niveau, en présentant en
particulier des ouvertures oblongues de passage associées
autorisant les débattements angulaires correspondant aux
réglages d~aplomb et de niveau.
Con~ormément a un mode d'exécution particulier, les
moyens de reglage d~aplomb et de niveau comportent un axe
~ileté sur lequel se visse un ~ourreau de réglage.
Avantageusement alors, l'axe ~ilete des moyens de
reglage d~aplomb est solidaire d'une tête cylindrique recue
dans un pro~ile creux formant les moyens de fixation associés
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
de la platine intermédiaire d'appui, et l'axe fileté des
moyens de réglage de niveau est solidaire d'une tête d'arti-
culation reliée de fac,on articulée a la platine intermédiaire
d'appui par un tenon qui traverse des é~uerres formant les
moyens de fixation associés de ladite platine intermédiaire
d'appui.
De préférence en~in, chaque fourreau de réglage
présente une tête d'extrémité passant par les ouvertures
oblongues précitées et formant organe de manoeuvre pour
e~fectuer les réglages correspondants.
D'autres caractéristiques et avantages de l'in-
vention apparaîtront plus clairement a la lumiere de la
description qui va suivre et des dessins annexés, concernant
des modes de réalisation particuliers, en référence aux
figures ou :
- La figure 1 montre, en une vue en perspective,
l'ensemble formé par une platine murale, fixée en position
d'utilisation sur un mur, et un plateau de maintien monté sur
cette platine murale, egalement en position d~utilisation.
- Les figures 2 et 3 montrent, en des vues en
perspective, respectivement la platine murale et le plateau
de maintien également dans leur position d'utilisation.
- La figure 4 montre, en une vue en perspective,
l'utilisation de dispositifs selon l~invention pour effectuer
le levage d~une toiture a deux pentes, dont seule la char-
pente correspondant à une pente a été illustree, et ceci en
position basse, c'est-a-dire avant levage ; cette ~igure ne
montre que deux dispositifs selon l'invention, mais il est
bien entendu que de tels dispositi~s sont repartis en un
nombre supérieur d~exemplaires tout autour de la toiture à
lever.
- La figure 5 montre un détail de la figure 4.
- La figure 6 montre le même détail sous une
orientation di~férente.
- La figure 7 illustre, en une vue analogue a celle
CA 022382~ 1998-o~-ls
WO97/19238 PCT~R96/01770
de la figure 4, l'étape ~inale du levage de la toiture,
occupant ainsi une position haute.
- La ~igure 8 illustre, en une vue en perspective,
l'utilisation de dispositi~s selon l'invention pour le levage
d'une toiture à quatre pentes, dont seule la charpente a été
illustrée.
- La ~igure 9 montre un détail de la ~igure 8.
- La ~igure 10 illustre un mode particulier de
realisation d'une console de levage, adaptable à diverses
configurations de charpente.
- La ~igure 11 montre, en une vue en perspective,
un autre mode d~utilisation de dispositi~s selon l'invention
pour effectuer le levage d'une toiture à ~uatre pentes ;
seuls deux de ces dispositi~s ont été illustrés, mais
d'autres sont répartis autour de la toiture, dans les mêmes
conditions que dans le cas du mode d'utilisation illustré à
la ~igure 8.
- ~a ~igure 12 montre, en une vue en perspective,
un accessoire intermédiaire de ~ixation de la platine murale
sur un mur, utilisa~le facultativement.
- Les ~igures 13 à 15 montrent, en des vues en
perspective correspondant à des détails de la ~i~ure 4 ou de
la ~igure 7, des dispositi~s de liaison entre une console
d'un dispositi~ selon l'invention et une ~erme, notamment
réglable, rapportée sous la charpente au niveau d'un mur
pignon dans le cas d'une tolture à deux pentes, de ~açon
illustrée, ou d~un mur de re~end d~une toiture à deux ou
quatre pentes , de fa~on non illustrée mais similaire.
- Les ~i~ures 16 et 17 montrent, en des vues en
perspective, deux modes de liaison entre un entrait et un
arbaletrier de ladite ~erme rapportée, et une panne intermé-
diaire de la charpente.
- La figure 18 illustre en vue ~rontale une
variante du dispositi~ de levage selon laquelle il est
notamment prévu des moyens de re~lage de niveau, les colonnes
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
de guidage etant ici coupées pour mieux distinguer la
structure de la platine murale, et la console de levage
coulissant sur ces deux tiges n'étant illustrée que schémati-
quement en contact avec le bord inférieur (symbolisé en
traits mixtes) de la charpente à lever.
- ~a ~igure l9 est une coupe selon XIX-XIX de la
figure 18, permettant de mieux distinguer l'agencement des
moyens de réglage d'aplomb et de maintien.
- La ~igure 20 est une coupe selon XX-XX de la
figure l9, illustrant notamment de façon schématique deux
types d'agencements possibles de vérins constituant les
moyens com~n~s de poussee.
- La figure 21 est une w e en perspective eclatee
permettant de mieux distinguer les composants du dispositi~
de levage des figures 18 à 20.
Pour des raisons de commodite, les différents
composants d'un dispositif selon l'invention seront décrits
en référence à la position qu'ils occupent, dans la limite de
tolérances admissibles, lorsqu'ils sont en cours d'utilisa-
tion en w e du levage d~une toiture, où l'on entend partoiture non seulement des eléments de couverture mais
également la charpente qui les porte. Il est bien entendu que
la présente invention s'applique également au levage d'autres
parties d~une construction munies d'une charpente, par
exemple à des planchers, moyennant des adaptations relevant
des aptitudes normales d'un Homme du métier.
Dans toutes les applications illustrées, les
dispositifs selon l'invention notés 63, utilisés en tout
nombre requis pour répartir au mieux les e~orts de levage,
comportent avantageusement une platine murale l identique et
un plateau 42 de maintien identique, qui vont être décrits en
premier lieu en référence aux figures l à 3.
- Dans son mode de réalisation illustré, la platine
murale l comporte une plaque verticale 2 de fixation au mur
3, cette plaque 2 étant délimitée par deux ~aces planes 4, 5,
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
16
mutuellement parallèles et verticales, dont la première est
accolée à une surface 112 approximativement verticale,
notamment mais non exclusivement une ~ace extérieure, du mur
3. Ces deux ~aces 4, 5 sont par exemple carrées, et raccor-
dées mutuellement par un chant 6 présentant deux zonesverticales, ou bords verticaux de la plaque 2, et deux zones
horizontales, ou bords horizontaux de la plaque 2, utilisa-
bles avantageusement pour régler l'orientation et le niveau
de la platine murale 1 lorsqu'on la fixe au mur 3, de telle
sorte que les bords horizontaux, respectivement supérieur et
in~érieur, des plaques 2 de fixation des platines 1 corres-
pondant à l'ensemble des ~ifipOSi~i~S selon l'invention
répartis autour d'une toiture soient respectivement disposés
suivant un même plan horizontal. La ~ixation de la plaque 2
au mur 3 est amovible et par exemple assurée par le vissage
à travers des trous 7 la traversant de part en part, perpen-
diculairement à ses ~aces 4 et 5, et disposés par exemple au
quatre coins de la plaque 2.
En général, la face 5 s'applique dans son intégra-
lité sur la sur~ace 112 et y est ainsi ~ixée ~ais, dans lecas d'un dispositif 63 implanté à proximité d'un angle
sortant du mur 3, elle peut ne s'appliquer et se fixer sur la
sur~ace 112 que sur une partie de son étendue, et s'appliquer
et se fixer par ailleurs sur une cornière 113 prolongeant
celle-ci et elle-meme ~ixée au mur 3, comme on l'a illustré
aux figures 4, 5, 7.
Au lieu d'etre ~ixée directement au mur 3 par
vissage à travers les trous 7, notamment lorsque la zone du
mur 3 à laquelle s'accole la plaque 2 ne présente pas une
résistance mécanique su~isante à cet e~fet, la plaque 2 peut
également etre ~ixée au mur 3 par l'intermédiaire d'un
accessoire ou gabarit de ~ixation 115, illustré à la ~igure
12, lequel permet de répartir la charge de la platine murale
1 et, par son intermédiaire, de 1'ensemble du dispositif 63
et de la part correspondante de la toiture à lever, sur des
,
CA 022382~ 1998-o~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
zones plus résistantes mécaniquement et notamment sur le
ch~n~ge haut et, selon une variante, le ch~în~ge bas du mur,
ou encore sur des poteaux de celui-ci.
La figure 12 illustre deux variantes de réalisation
du gabarit de fixation 115, dont l'une est représentée en
trait plein et dont l'autre comporte, par rapport à la
premiere, des compléments illustrés en trait mixte, le
gabarit 115 étant dans l'un et l'autre cas réalisé sous la
forme d'un treillis plat riyide, par exemple métalli~ue ou en
matériau composite, définissant notamment une face plane 208
par laquelle le gabarit 115 est accolé à plat a la surface
112 du mur 3, dans une position déterminée d'utilisation dans
laquelle il est fixé de façon amovible a ~elui-ci et dans
~ laquelle le gabarit 115 va être décrit a présent.
Dans la variante de réalisation illustrée en trait
plein, destinée a assurer la suspension de la platine murale
1, et avec elle de l'ensemble du dispositif 63, au ch~ î n~ge
haut non représenté du mur 3, le gabarit 115 comporte deux
montants rectilignes 116, mutuellement paralleles, verticaux
et respectivement accolés a la surface 112 du mur 3 si l'on
se réfere a la position prédéterminée d'utilisation du
gabarit 115.
En référence à cette position prédéterminée, les
deux montants 116 comportent un tronçon d~extrémité supérieur
117 respecti~ placé à un niveau supérieur à celui de la
platine murale 1 et destiné à la fixation du gabarit 115 sur
le ~h~n~ge haut du mur 3. A cet effet, les deux montants 116
sont percés, dans leur tronçon d'extrémité supérieure 117, de
trous 118 de passage pour des vis de fixation au ch~î n~ge
haut, lesquels trous sont prévus en plusieurs exemplaires
répartis le long de chacun des tron~ons 117, dans le sens de
la hauteur, et orientés perpendiculairement à la face 208 du
gabarit 115, définie notamment par les deux montants 116.
Vers le bas, chaque montant 116 présente en outre
un tronçon d'extrémité in~érieure 119, lequel est destiné à
CA 022382~ l998-0~-l9
W097/19238 PCT~R96/01770
18
s'appuyer librement, à plat, contre la ~ace 112 du mur 3.
Entre leurs tron~ons d'extrémité supérieure 117 et
d'extrémité inférieure 119, les deux montants 116 présentent
des tronçons intermédiaires 120 entretoisés par deux traver-
ses horizontales, respectivement supérieure 121, à lajonction avec les tronçons d'extrémité supérieure 117, et
in~érieure 122, à la jonction avec les tronçons d'extrémité
in~érieure 119, et par une contre~iche 123 raccordant la
jonction de l'un des montants 116 avec la traverse supérieure
121 à la jonction de l'un des autres montants 116 avec la
traverse in~érieure 122. De pré~érence, la contre~iche 123 et
les deux traverses 121, 122 dé~inissent avec les deux
montants 116 la ~ace plane 208 accolée à plat à la ~ace 112
du mur 3 lorsque le gabarit 115 est ~ixé contre ce dernier,
ainsi qu'une autre ~ace plane 209 parallèle à la ~ace 208 et
par consé~uent orientée identiquement à la ~ace 112 du mur 3.
Les deux traverses 121 et 122 sont espacées,
verticalement, d'une distance voisine de celle qui sépare les
bords horizontaux, respectivement supérieur et in~érieur, de
la plaque 2, et chacune d~entre elles porte solidairement, en
saillie sur la ~ace 209, une glissière horizontale respective
124, 125, dé~inissant avec cette ~ace 209 une gorge horizon-
tale respective 126, 127. La gorge 126 correspondant à la
traverse supérieure 121 est ouverte vers le bas et la gorge
127 correspondant à la traverse in~érieure 122 est ouverte
vers le haut, les deux gorges 126, 127 étant en outre
ouvertes de part et d'autres selon une direction horizontale
parallèle à la ~ace 209 du gabarit 115. Les deux gorges 126,
127 sont positionnées, l'une par rapport à l'autre, et
~ nsionnées de telle sorte que l'on puisse y introduire,
par un coulissement horizontal parallèle à la ~ace 209 et
sans jeu, à l'exception d~un jeu ~onctionnel autorisant un
tel coulissement respectivement une zone marginale de la
plaque 2 jouxtant le bord horizontal supérieur de celle-ci
ainsi que ce bord horizontal supérieur lui-même et une zone
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
marginale de la pla~ue 2 jouxtant ~e bord inferieur horizon-
tal de celle-ci ainsi que ce bord horizontal lui-même, alors
~ que la face 4 de la plaque 2 est verticale et glisse, a plat,
contre la face 209 du gabarit 115. Les gorges 126 et 127
retiennent la plaque 2 a l'encontre d'un mouvement dans
toutes directions, à l'exception d'une direction horizontale
parallèle à la ~ace 209, notamment dans une position de la
plaque 2 illustree en trait mixte à la ~igure 12, position
dans laquelle ses bords superieur et inférieur sont horizon-
taux, ses bords verticaux sont mutuellement symetriques parrapport a un plan moyen non re~erence du gabarit 115, lequel
est vertical et ~orme un plan de symétrie mutuelle pour les
deux montants 116, et sa face 4 s'appuie a plat contre la
face 209 du gabarit 115, entre les deux glissieres 124 et
125, en etant parallele a la face 112 du mur 3 du fait de la
conformation et de l~orienta~ion des gorges 126 et 127, et
plus precisement s'appuie a plat contre les tronçons intermé-
diaires 120 des deux montants 116 , contre les deux traverses
121 et 122 et contre la contre~iche 123 qui ainsi, assurent
un interm&diaire d'appui de la plaque 2 a plat contre la
~ace 112 du mur 3.
Pour s'opposer, de façon amovible, a ce que la
plaque 2 ainsi positionnee echappe aux glissieres 124, 125
par un coulissement horizontal, parallèle a la ~ace 209, les
deux glissières 124, 125 presentent des trous 128 disposés
identiquement aux trous 7 de telle sorte que, lorsque la
plaque 2 occupe la position illustrée a la ~igure 2, chacun
de ces trous 128 coïncide avec un trou 7 respectif de telle
sorte que l'on puisse engager dans ~es trous ainsi coïnci-
dants une goupille ou tout autre dispositi~ d'immobilisationamovible de la plaque 2 par rapport aux glissières 124 et
125.
Un Homme du metier comprendra aisement que l'utili-
sation du gabarit llS permette de disposer la plaque 2 en des
emplacements d~un mur 3 ne presentant pas en eux-mêmes la
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
résistance mécanique nécessaire à un ancrage direct de cette
plaque 2 par des vis engayés dans les trous 7 de celle-ci. Un
Homme du métier comprendra également aisément que les
gabarits 115 puissent être réalisés sous une forme beaucoup
plus légere que la platine murale 1, et puissent être par
conséquent beaucoup plus facilement être positionnés rigou-
reusement de telle sorte que les gorges 126 et 127 soient
horizontales avant d'être fixées au mur 3, le positionnement
rigoureux de la platine murale 1 résultant ensuite simplement
de l'engagement de sa plaque 2 dans les deux gorges 126 et
127 avant son immobilisation dans celle-ci par goupillage, ou
analogue, des trous coïncidants 128 et 7.
L'autre variante de réalisation du gabarit 115
illustrée a la ~igure 12 reprend les ~léments de ceIui-ci qui
viennent d'être décrits mais les troncons d'extrémité infé-
rieure 119 des deux montants 116 se prolongent verticalement,
de façon simplement schématisée en trait mixte a la ~igure
12, jusqu'au niveau d~un chaînage inférieur non représenté du
mur 3, en étant rigidifié par des traverses horizontales et
des contrefiches obliques, en tout point comparables respec-
tivement aux traverses 121 et 122 et a la contrefiche 123.
Les tronçons d'extrémité in~érieure 119 ainsi prolongés
présentent, a un niveau correspondant a celui du ch~î n~ge bas
du mur 3, des trous en tout point comparables aux trous 118,
répartis comme ces derniers dans le sens de la hauteur, pour
recevoir des vis de fixation au c~ î n~ge bas du mur 3. Cette
fixation s~ajoute à la fixation au ch~n~ge haut de celui-ci,
ce qui rigidifie l'appui de la platine murale 1 sur le mur 3
par l'intermédiaire du gabarit 115.
Naturellement, d'autres modes de réalisation d'un
tel gabarit peuvent être choisis sans que l'on sorte pour
autant du cadre de la présente invention.
Sur sa face 5, la plaque 2 présente solidairement,
en porte-à-faux, un berceau 8 plat, horizontal, étayé vis-à-
vis de la platine murale 1 par des goussets 9 et des contre-
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
~iches 10 et ~aisant }ui aussi partie de la platine murale 1.
Lorsqu'il est vu en plan, c'est-à-dire suivant une direction
verticale, le berceau 8 présente une ~orme générale rectangu-
laire, dont l~un des grands côtes est de~ini par sa jonction
avec la ~ace 5 de la plaque de ~ixation 2 et dont les autres
côtes sont de~inis par un chant 11 ~ormé de ~acettes planes,
verticales et perpendiculaires deux à deux, non ré~érencées.
Vers le bas, le berceau 8 est delimité par une ~ace in~e-
rieure 12 de forme indi~férente, et par exemple plane et
horizontale alors que, vers le haut, il est délimité par une
~ace superieure 13 qui, tout en presentant une conformation
génerale plate et une orientation génerale horizontale,
présente une ~orme concave qui va être décrite à présent.
Le long du chant 11, cette ~ace supérieure 13
présente la ~orme d'un bord 14 plan, horizontal, délimité
d'une part par le chant 11 et d'autre part par un epaulement
15 parallèle au chant 11, c'est-à-dire dé~ini comme lui par
des ~acettes planes, verticales et perpendiculaires deux à
deux, et dé~inissan~ comme lui un plan rectangulaire avec la
~ace 5 de la platine murale 1. L~epaulement 15 se raccorde au
bord 14 vers le haut alors qu'il se raccorde vers le bas à
trois pans 16, 17, 18 de la ~ace superieure 13 en dé~inissant
un rebord autour de 1'ensemble ~ormé par ces pans 16, 17, 18
avec la ~ace 5 de la platine murale 1. Le pan 16 est plan,
horizontal, et longe la ~ace 5 de la platine murale 1. Il est
rectangulaire, l'un de ses grands côtés etant de~ini par son
raccordement avec la ~ace 5 et ses deux petits côtes étant
dé~inis par son raccordement avec l'épaulement 15, et il se
raccorde par son deuxième grand côte, dans le sens d'un
3~ eloignement par rapport à la face 5 de la platine murale 1,
perpendiculairement à cette ~ace 5, au pan 17 qui présente
quant à lui une ~orme concave, et plus précisément la ~orme
d'une partie de cylindre de revolution autour d'un axe
horizontal 1g, parallèle à la ~ace 5 de la platine murale 1
et situe du même côte de celle-ci que le berceau 8, au-dessus
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
de celui-ci. Le dé~eloppement angulaire du pan 17, en réfé-
rence à l'axe 19, est inférieur à 180~, et par exemple de
l'ordre de 45~, équitablement réparti de part et d'autre d'un
plan vertical 20 incluant l'axe 19, c'est-à-dire également
parallele a la face 5 de la platine murale 1. Le pan 17
présente ainsi également, lorsqu'il est vu en plan, une forme
rectangulaire dont un grand côté est dé~ini par son raccorde-
ment avec le pan 16, le long d'un grand côté de celle-ci, et
les deux petits côtés par son raccordement avec l'épaulement
15. Par son autre grand côté, dans le sens d'un éloignement
par rapport a la face 5 de la platine murale 1, perpendicu-
lairement a cette face 5, le pan 17 se raccorde au pan 18 qui
est plan et coplanaire avec le pan 16, et présente, lorsqu'il
est vu en plan, une forme rectangulaire dont un grand côté
est défini par son raccordement avec le pan 17 alors que
l'autre grand côté ainsi que les deux petits côtés sont
définis par son raccordement avec l~épaulement 15.
Suivant un plan vertical 21 perpendiculaire a l'axe
19 et au plan 20 et constituant un plan de symétrie pour la
platine murale 1, c'est-à-dire pour la plaque de ~ixation 2
et le berceau 8 de celle-ci, ainsi que pour le dispositif de
levage selon l'invention considéré dans son ensemble, le
berceau 8 présente une échancrure 22 débouchant dans son
chant 11 ainsi que dans ses faces in~érieure 12 et superieure
13 mais n'atteignant pas la platine murale 1. Plus précise-
ment, l'échancrure 22 est délimitée par deux ~lancs latéraux
23, plans, verticaux, mutuellement parallèles et mutuellement
symetriques par rapport au plan 21, lesquels flancs 23 se
raccordent au chant 11 dans le sens d'un éloignement par
rapport a la face 5 de la platine murale 1, perpendiculaire-
ment a cette face 5, a la face inférieure 12 vers le bas et
au bord 14, à l'épaulement 15 et au pan 18 vers le haut. Dans
le sens d'un rapprochement vis-a-vis de la face 5 de la
platine murale 1, perpendiculairement a cette face, les deux
flancs 23 se raccordent a un même ~lanc 24 de fond de
CA 022382~ lss8-o~-ls
W097/19238 PCT~R96/01770
l'echancrure 22, lequel est concave et hemicylindrique de
révolution autour d~un axe vertical 25 situe dans le plan 21
et passant au moins approximativement par la jonction entre
les pans 17 et 18 de la ~ace superieure 13 du berceau 8. Ce
~lanc de ~ond 24 se raccorde ainsi vers le bas à la ~ace
in~érieure 12 et vers le haut au pan 17 de la ~ace superieure
13, approximativement sur la moitié de la ~;m~n~ion que ce
pan 17 presente perpendiculairement à la ~ace 5 de la platine
murale 1, a partir du raccordement entre les pans 17 et 18.
Par ailleurs, suivant deux axes verticaux 26 quant
à eux situés dans le plan 20, perpendiculairement à l'axe 19,
et mutuellement symetriques par rapport au plan 21, le
berceau 8 est perce de part en part,c'est-à-dire entre le pan
17 de sa ~ace superieure 13 et sa ~ace in~erieure 12, de deux
lumières 27 delimitees par une ~ace peripherique interieure
respective 28 cylindrique de revolution autour de l'axe 26
respecti~, avec un diamètre approximativement egal à la
~;m~n~ion que le pan 17 presente perpendiculairement a la
~ace 5 de la platine murale 1, entre ses raccordements
respectivement avec le pan 16 et avec le pan 18.
Au-dessus du berceau 8, la face 5 de la plaque de
~ixation 2 presente des moyens de ~ixation amovible pour deux
chapes 29 mutuellement symetriques par rapport au plan 21,
par exemple sous la ~orme de glissieres verticales respecti-
ves 30 de reception des chapes 29 au coulissement vertical lelong de la ~ace 5 de la plaque de ~ixation 2. Deux butées non
representées limitent le coulissement des chapes 29 vers le
bas, de telle sorte qu'e~les restent espacees, vers le haut,
de la face superieure 13 du berceau 8, et des trous 31 sont
amenages dans la plaque de ~ixation 2 et la traversent de
part en part, entre ses ~aces 4 et 5, pour recevoir des
goupilles non représentées d~immobilisation amovible des
chapes 29 à l'encontre d~un coulissement vers le haut dans
les glissières 30. Lorsqu~elles sont ainsi immobilisees à
l'encontre d'un coulissement par rapport aux glissières 30,
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
24
vers le haut comme vers le bas, les chapes 29 occupent sur la
plaque de ~ixation 2 une position déterminée, dans laquelle
elles vont être décrites.
Chaque chape 29 comporte une âme plate 32, vertica-
le, accolée à la ~ace 5 de la platine murale 1 et cooperan~avec les glissieres 30 en vue du guidage de la chape 29 au
coulissement vertical par rapport à la plaque de ~ixation 2,
et deux ailes 33 egalement plates et verticales, mais
perpendiculaires a l'âme 32 et à la ~ace 5 de la plaque de
~ixation 2, de facon a se presenter en porte-à-~aux au-dessus
de la ~ace superieure 13 du berceau 8, en étant espacees de
cette ~ace superieure vers le haut comme on l'a dit plus
haut. Les deux chapes 29, mutuellement symetriques par
rapport au plan 21, sont respectivement symétriques par
rapport a un plan respecti~ non ré~erence, parallele a ce
plan 21 et incluant l'axe 26 d'une lumiere 27 respective. En
d'autres termes, les deux ailes 33 de chaque chape 29 sont
mutuellement symetriques par rapport a un plan incluant l'axe
26 de la ~ace peripherique intérieure 28 d'une lumiere 27
respective, lequel plan est perpendiculaire a l'axe 19.
Chacune des ailes 33 est dimensionnee de ~açon à
être secante de l'axe 19 et presente, pour l'essentiel au-
dessus de celui-ci, une lumiere respective 34 la traversant
de part en part parallelement a cet axe 19. Chacune des
lumiares 34, qui sont mutuellement identiques, presente la
forme d~une portion d~anneau de revolution autour de l'axe
19, avec un développement angulaire qui, dans l'exemple
illustré, est de l'ordre de 120~ ; ce chi~re n'est toute~ois
indiqué qu'à titre d'exemple non limitati~.
Les lumières 34 des deux ailes 33 d~une même chape
29 recoivent et guident, vis-à-vis d~une rotation autour de
l'axe 19 par rapport à la chape 29 et par consequent par
rapport à la platine murale 1,une goupille rectiligne 35
d'axe 36 parallele à l'axe 19 et ainsi decalee vers le haut
par rapport à celui-ci. On observera que les deux goupilles
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19Z38 PCT~R96/01770
35, correspondant aux deux chapes 29, sont mutuellement
indépendantes, mais un Homme du métier comprendra, à la
lecture de la suite de la description, qu'elles sont en fait
coaxiales lorsqu~elles sont en service. Les deux goupilles 35
sont immobilisées a l'encontre d'un coulissement parallele-
ment a leur axe 36 ou a l'axe 19 par rapport aux ailes 33 de
la chape 29 respectivement correspondante, par exemple au
moyen d'épaulements appropriés, prenant appui sur les ailes
33 autour des lumières 34, mais leur montage est amovible,
chacune d~entre elles étant par exemple réalisée par assem-
blaye de plusieurs parties vissées mutuellement suivant l'axe
36, d'une façon non décrite en détail mais aisément compré-
hensible par un Homme du métier.
Enfin, en dessous du berceau 8, respectivement de
part et d'autre de la verticale de celui-ci, la plaque de
~ixation 2 porte, de façon solidaire, deux chapes 37 en
porte-a-~aux sur sa face 5, et ces deux chapes 37 portent, au
pivotement autour d~un même axe 38 parallele a ~'axe 19 et
situé a proximité immédiate de la face 5, sans autre possibi-
lité de déplacement relatif, une tige filetée respective 39d'axe respectif 40 perpendiculaire à l'axe 38. Chacune des
tiges filetées 39 peut recevoir deux écrous 41 dont l'utilité
ressortira de la suite de la description.
Pour coopérer avec la platine murale 1 ainsi
conçue, le plateau de maintien 42 présente une structure qui
va etre décrite a présent.
Ce plateau de maintien 42 est destiné a prendre
appui sur le berceau 8 et présente a cet effet une plaque
d'appui 43 destinée à venir se loger partiellement entre
l'epaulement 15 du berceau 8 et la face 5 de la plaque de
fixation 2 avec une possibilite de basculement relatif limité
autour de l'axe 19, destiné a permettre un réglage d~horizon-
talité de la plaque 43 au cas ou un défaut de verticalité du
mur 3 entraînerait un défaut de verticalité de la face 5, un
réglage d~horizontalité de l'axe 19 résultant quant à lui du
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
réglage d'horizontalité précité des zones supérieure et
in~erieure du chant 6 de la plaque de ~ixation 2.
Plus précisément, la plaque d'appui 43, supposée
horizontale, présente une ~ace supérieure 44 plane et
horizontale, de plan général rectanyulaire dé~ini par son
raccordement a un chant 45 vertical, se raccordant quant à
lui vers le bas à une face in~érieure 46 qui presente certes
un plan rectangulaire identique a celui de la ~ace superieure
44 mais n'est pas plane, et plus precisement présente une
conformation en rapport avec celle des pans 16 à 18 de la
~ace supérieure 15 du berceau 8 a~in d'assurer le guidage
précite au basculement relatif autour de l'axe 19.
Pour autoriser ce basculement, la ~orme de la
plaque d'appui 43, en plan, c'est-a-dire la ~orme de ses
~aces superieure 44 et in~érieure 46, en plan, est sensible-
ment identique a la forme, en plan, que l'épaulement 15 de la
face supérieure 13 du berceau 8 de~init avec la ~ace 5 de la
plaque de ~ixation 2, toute~ois avec des cotes légerement
in~erieures de ~acon à ménager avec le chant 45 de la plaque
d'appui 43 et l'ensemble ~ormé autour des pans 16 a 18 par
l'épaulement 15 et la ~ace 5 de la plaque de ~ixation 2 un
jeu ~onctionnel qui peut être in~érieur à 1 mm.
Pour coopérer avec les pans 16 à 18 de la ~ace
supérieure 13 du berceau 8, la ~ace in~erieure 46 de la
plaque d'appui 43 présente également trois pans 47, 48, 49
dont le premier et le dernier sont plans, mutuellement
coplanaires, paralleles à la ~ace 44 et disposés respective-
ment de part et d'autre du deuxieme, qui présente quant à lui
une convexité en relation avec la concavité du pan 17 de la
~ace supérieure 13 du berceau 8.
Plus précisément, le pan 48 présente la ~orme d'une
partie de cylindre de révolution autour d'un axe qui, lorsque
le plateau de maintien 42 coopère avec la platine murale 1,
se con~ond avec l'axe 19 si bien qu'on l'a designe par la
même ré~érence numérique. Le pan 48 présente ainsi un
CA 022382~ lss8-o~-lg
WO97/19238 PCT~R96/01770
27
diamètre identique a celui du pan 17, mais son developpement
angulaire est legerement superieur, et par exemple de l'ordre
de 60~ et chacun des pans 47, 49 presente entre son raccorde-
ment avec le pan 48 et le chant 45 de la plaque d'appui 43
une ~im~n~ion respectivement inférieure à celle du pan 18
entre le pan 17 et la ~ace 5 de la platine de ~ixation 2, et
à celle du pan 18 entre le pan 17 et l'epaulement 5, si bien
que, lorsque le plateau de maintien 42 est en service, il
repose par le pan 48 sur le pan 17, avec guidage au bascule-
ment relati~ autour de l'axe 19, et ses pans 47 et 49 sontplacés en regard des pans 16 et 18, respectivement, en
presentant par rapport a ces derniers une certaine possibi-
lité de debattement, autorisant le basculement precite, au
cours duquel l'un des pans 47, 49 peut venir au contact du
pan respectivement correspondant 16, 18, ce qui correspond à
une limitation du basculement precité, mais les deux autres
de ces pans sont alors disjoints.
On remarquera que le positionnement des chapes 29
par rapport au berceau 8 est tel qu'il n'y ait pas contact
entre ce~ chapes et la ~ace superieure 44 de la plaque
d'appui 43, c~est-à-dire de limitation au basculement du ~ait
de ces chapes 2g. Ce positionn~m~nt est toute~ois tel que les
chapes 29 empêchent la plaque d'appui 43 de s'echapper du
berceau 8 vers le haut, leur montage amovible sur la ~ace 5
ayant pour but d'autoriser le montage et le demontage du
plateau de maintien 42 par rapport à la platine murale 1.
Lorsque le plateau de maintien 42 coopere avec la
platine murale 1, le plan 21 de symetrie de celle-ci consti-
tue également un plan de symétrie pour lui, et le plateau de
maintien 42 presente, immediatement au-dessus de l'echancrure
~ 22 du berceau 8, une échancrure 50 de même ~orme en plan,
egalement symétrique par rapport au plan 21. Plus précise-
ment, cette echancru~e 50 est delimitee par deux ~lancs
]ateraux 51 plans, mutuellement parallèles et mutuellement
symetriques par rapport au plan 21, dont ils sont espaces
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/0177
28
d'une distance identique à celle qui sépare de ce plan les
~lancs lateraux 23 de l'échancrure 22, de ~açon à prolonger
vers le haut respectivement l'un et l'autre de ces flancs 23.
Les ~lancs latéraux 51 débouchent ainsi d'une part dans le
chant 45 de la plaque d'appui 43 et d'autre part dans la ~ace
supérieure 44 de celle-ci et dans le pan 49 de sa ~ace
in~érieure 46. ~'échancrure 50 est par ailleurs délimitée par
un ~lanc de ~ond 52 concave, egalement vertical, auquel les
~lans lateraux 51 se raccordent dans le sens d'un éloignement
par rapport à leur raccordement avec le chant 45. Ce ~lanc de
fond 52 est par exemple cylindrique de revolution autour d'un
axe vertical 53 du plan 21, lequel axe 53 est situe du même
côte de l'axe 19 que l'axe 25 et, en ~onction de la positon
de basculement du plateau de maintien 42 autour de l'axe 19
par rapport à la platine murale 1, peut se con~ondre avec
l~axe 25 ou couper celui-ci. Les diamètres respecti~s des
~lancs de ~ond 52 et 24 sont identiques, si bien que le ~lanc
de fond 52 prolonge le ~lanc de ~ond 24 vers le haut lorsque
l'axe 53 coïncide avec l'axe 25. Le ~lanc de ~ond 52 debouche
vers le haut dans la ~ace superieure 44 de la plaque d'appui
43 et vers le bas dans le pan convexe 48 de la ~ace in~e-
rieure 46 de celle-ci.
Autour du ~lanc de ~ond 52 de l'echancrure 50 sont
repartis, à une même distance de l'axe 53, des trous taraudes
54 d'axe respecti~ 55 parallèle a l'axe 52, les axes 55 etant
equidistants de celui-ci. Comme il apparaîtra plus loin, ces
trous taraudes 54, debouchant dans la face superieure 44 au
moins, sont destines à recevoir des boulons de ~ixation, sur
la plaque d'appui 43, d'un verin de levage dispose suivant
l'axe 52 et engage dans l'echancrure 50 de la plaque d'appui
43 de même ~ue dans 1'echancrure 22 du berceau 8 pour ~ormer
une saillie en dessous de ce dernier.
Par ailleurs, suivant deux axes 56 paralleles a
l'axe 53 mais secants de l'axe 19, mutuellement symetriques
par rapport au plan 21 lorsque le plateau de maintien 42
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~96/01770
29
coopere avec la platine murale l et situés a une même
distance du plan 21 que les axes 26, de ~acon à pouvoir
coïncider respectivement avec ces derniers lorsque le plateau
de maintien 42 occupe autour de l'axe 19, par rapport à la
platine murale l, une orientation telle que l~axe 52 coïncide
avec l'axe 25, deux trous 57 qui la traversent de part en
part et se prolongent vers le bas à l'interieur d'un manchon
respecti~ coaxial 58, chacun des manchons 58 étant délimité
dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 56 respec-
tif par une face peripherique exterieure ~9 cylindrique derévolution autour de cet axe 56 avec un diamètre inférieur à
celui de la face peripherique interieure 28 d'une lumière 27
de telle sorte que chaque manchon 59 puisse traverser de part
en part le berceau 8 par une lumière 27 respective sans que
lS cela constitue d~entrave au basculement du plateau de
maintien 42 autour de l'axe l9 par rapport à la platine
murale l Interieurement, chaque trou 57 et le manchon 58 qui
le prolonge vers le bas sont delimites par une ~ace periphé-
rique interieure 60 cylindrique de revolution autour de l'axe
56 respectif, avec un diamètre inferieur à celui de la
sur~ace peripherique exterieure 59 Les manchons 58 peuvent
être totalement ou partiellement fermés vers le bas, ce qui
est le cas dans l'application plus particulièrement décrite
et illustree, ou être ouverts vers le bas, ce qui pourrait
être le cas dans cette application, decrite ulterieurement,
si l'on veut éviter de donner aux manchons 58 une dimension
importante parallèlement à leur axe 56 Dans l'exemple
illustré, cette d;m~n~ion est telle que le bas du manchon 58
soit à peu pres situe au même niveau que la zone inferieure,
horizontale, du chant 6 de la platine murale l
Les deux manchons 58 sont identiques, mutuellement
symetriques par rapport au plan 21, et chacun d'entre eux
porte par sa face periphérique extérieure 59, dans le sens
d'un eloignement par rapport à ce plan 21, un oeillet 61 qui
peut être ~ixé ou, de pre~erence, est mobile à la rotation
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PC~R96/01770
par rapport au manchon 58 correspondant, autour d'un axe 62
parallèle aux axes 19 et 38 et situé approximativement au
même niveau que ce dernier de telle sorte que chaque oeillet
61 puisse recevoir une tige ~iletée respective 39, dont l'axe
4 coupe alors perpendiculairement l'axe 62, et que l'on
puisse immobiliser le plateau de maintien 42 a l'encontre
d'un pivotement autour de l'axe 19 par rapport a la platine
murale 1, dans une orientation déterminée correspondant à une
rigoureuse verticalité des axes 53 et 56, en immobilisant
chaque oeillet 61 sur la tige filetée 39 correspondante au
moyen des deux écrous 41 de celle-ci, serrés respectivement
de part et d'autre de l'oeillet 61. Afin de ne pas constituer
d'entrave au passage des manchons 58 dans les lumières 27 du
berceau 8 au montage et au démontage du plateau de maintien
42 par rapport à la platine murale 1 sans que l'on soit
obligé de sur~im~n~ionner à cet effet les lumières 27, les
oeillets 61 sont de préférence montés de ~açon amovible sur
les manchons 58, par exemple par emboîtement, de ~açon non
illustrée mais aisément concevable par un Homme du metier.
Les figures 4 à 8 et 11 illustrent 1'ensemble formé
par une platine murale l et un plateau de maintien 42 dans
diverses conditions d'utilisation.
Dans toutes ces conditions d'utilisation, plusieurs
dispositi~s selon l'invention 63, dont chacun comporte une
platine murale 1 et un plateau de maintien 42, et dont les
compositions peuvent être en partie dif~érentes, sont ~ixés
par leur platine murale respective 1 sur les faces exterieu-
res 112 des di~férents murs exterieurs 3 d~un bâtiment dont
on désire lever la toiture, par l'intermédiaire de la
charpente 65 de celle-ci, étant entendu que l'on pourrait
également prévoir de munir de dispositifs selon l'invention
63 des murs intérieurs, à savoir des murs de refend.Les
différents dispositifs de l~invention 63 sont installés de
telle sorte que les axes 19, parallèles a la face 112
respective du fait de l'application de la ~ace 6 de la plaque
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/~1770
2 respective à plat contre elle, soient horizontaux, ce ~ue
l'on obtient par un réglage approprie d'orientation de chaque
platine murale 1 contre la face 112 du mur 3 lors de sa
fixation sur ce dernier, et ~ue les axes 53 et 56 soient
verticaux même si les axes 25 et 26 ne le sont pas exactement
du fait d'un certain defaut de verticalite de la ~ace 112 du
mur 3, et qui s'e~ectue par basculement du plateau de
maintien 42 autour de l'axe 19 par rapport à la platine
murale 1, et immobilisation dans la position obtenue au moyen
des oeillets 61 et des écrous 41.
Dans chacune des applications illustrees, chacun
des ensem~les formes par un trou 57 et le manchon 58 corres-
pondant recoit de façon solidaire une tige rectiligne
coaxiale respective 64, en butee vers le bas à l'intérieur du
lS manchon-58 respectif et en saillie vers le haut, au dessus de
la ~ace supérieure 44 de la pla~ue d'appui 43, sur une
hauteur supérieure a la hauteur de levage desirée pour la
toiture, compte tenu de ce que, même si l'on fixe les
platines murales 1 des differents dispositifs selon l'inven-
tion 63 aussi près ~ue possible de la toiture, c'est-a-dire
aussi haut que possible sur les murs 3, certains composants
de chacun de ces dispositifs selon l'invention 63 doivent
s'intercaler entre le plateau de maintien 42 et la toiture.
Chacune des tiges 64 est retenue à l'encontre d'une
extraction, vers le haut, hors du manchon 58 correspondant,
de meme qu'à l'encontre d~une chute à l'interieur de ce
dernier s'il est ouver~ vers le bas, au moyen de l'une,
respective, de goupilles 35. A cet effet, cha~ue tige 64
s'engage entre les deux ailes 33 d~une chape 29 respective et
est percée de part en part, perpendiculairement a son axe
confondu avec l'axe 56, d'un trou non illustré, susceptible
de recevoir coaxialement l'une des goupilles 35, engagée par
~ ailleurs dans les lumieres respectives 34 des deux ailes 33
de la chape 29 respectivement correspondante La forme de ces
lumières 34 permet un deplacement des goupilles 35 par
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
rapport aux ailes 33, en relation avec l'orientation des axes
56 par rapport aux axes 36, lors du basculement de réglage
d'orientation du plateau de maintien 42 autour de l'axe 19
par rapport a la platine murale 1.
Cha~ue tige 64 traverse la toiture dont on a, a cet
e~et, ôté quelques tuiles ou ardoises, et presente au-dessus
de cette toiture une extrémite libre respective 66. Les deux
extremites libres 66 des deux tiges 64 sont solidarisées
mutuellement par emboîtement coaxial dans un alésage borgne
respecti~, non re~erence, d~un caisson de liaison ou de
raccordement 67 propre a ces deux tiges, sur les~uels ce
caisson 67 peut en outre être ~ixé par tout moyen approprié,
et notam~ent par goupillage ou vissage.
Le caisson de raccordement 67 présente dans
l'exemple illustré la ~orme generale d'un parallelepipede
rectangle, de~ini notamment par une ~ace in~érieure plane 68,
horizontale, dans laquelle sont amenages les alésages
borgnes, une ~ace supérieure 69 également plane et horizonta-
le, vers laquelle les alesages en question sont ~ermés, deux
~aces ~rontales 70 planes, verticales, paralleles à un plan
non re~erence de~ini par les deux axes 56, et deux ~aces
latérales 71 également planes et verticales, quant à elles
perpendiculaires a ce plan et mutuellement symétriques par
rapport au plan 21, de même que les tiges 64 du ~ait de leur
montage coaxial dans les manchons 58.
Les deux ~aces ~rontales 70 et les deux ~aces
latérales 71 portent chacune, de ~açon solidaire, une chape
respective 72, 73 propre a recevoir et retenir, par exemple
par goupillage suivant un axe respecti~ parallele aux axes
56, un tirant rigide 74, 75 de raccordement avec le caisson
de liaison d~un dispositif de levage 63 voisin, respecti~. En
~onction de la position des deux caissons de liaison à
raccorder mutuellement par un tirant 74 ou 75, l'Homme du
métier choisira, sur chacun de ces caissons de liaison, la
chape la mieux appropriée parmi les chapes 72 des ~aces
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
frontales et les chapes 73 des ~aces laterales.
Ainsi les tirants 74, 75 raccordant entre eux les
caissons de liaison 67 des di~ferents dispositifs selon
l~invention 63 repartis autour d'une toiture forment au-
dessus de celle-ci une ceinture statique, de preference
continue, rigidifiant à ce niveau la structure notamment
définie par les tiges de guidage 64, par ailleurs rigidifiées
par leur liaison avec les murs 3, par l'intermédiaire des
plateaux de maintien 42 et des platines murales 1, ce qui
permet de conserver un parallélisme rigoureux des differentes
tiges de guidage 64 des differents dispositifs 63, sur la
totalite de la longueur de ces tiges 64, c'est-à-dire même
dans leurs zones les plus eloignées de leur liaison avec les
murs 3.
A cet effet, de fac,on non illustree mais aisément
conceva~le par un Homme du métier, on peut également prévoir
une liaison par tirants reglables entre chaque caisson de
liaison 67 et les platines murales 1 des dispositifs selon
l'invention voisins, par exemple entre la chape 72 du caisson
de liaison et des anneaux fixes sur la face 5 de la plaque de
fixation 2 de la platine murale 1 de ces dispositifs voisins,
à raison d'un anneau à proximite des coins inferieurs de
cette face 5.
Le long de la paire de tiges de guidage 64 de
chaque dispositif de levage 63 est montee en translation
suivant les axes 56 de celles-ci, c'est-à-dire en translation
verticale, une console comml~ne à ces deux tiges 64, dont un
premier exemple de réalisation, réference 76, a eté illustré
aux figures 4, 5, 6, 7, 8, 9, 11, et dont un deuxième exemple
de realisation, reférence 77, a été illustré à la figure 10.
Dans son premier exemple de réalisation, la console
76 présente, comme le montre mieux la figure 9, la forme
generale d'un parallélepipède rectangle defini par des faces
inferieure 78, supérieure 79, frontale 80 et laterales 71 du
caisson de liaison 67, quant à leur orientation respective.
CA 022382~ 1998-0~-l9
W097/19238 PCT~R96/01770
34
Suivant chacun des axes 56, qui traversent par con-
séquent les ~aces in~érieure 78 et supérieure 79, perpendicu-
lairement, la console 76 est percée de part en part d'un
alésage respecti~ 82 dont la section interieure perpendicu-
lairement à l'axe 56 respecti~ est étroitement complémentairede la section extérieure d'une tige 64 perpendiculairement à
cet axe, de telle sorte que, par chacun de ces alésages 82,
la console 76 soit montee au coulissement sur les deux tiges
64, suivant une direction parallèle à l'axe 56, c'est-à-dire
verticale. Cette section peut être cylindrique de révolution
autour de l'axe 56 respecti~, de même que la section inté-
rieure des trous 57 et des manchons 58 et celles des alésages
borgnes non ré~érencés du caisson de liaison 67, lesquelles
sections intérieures sont également étroitement complementai-
res de la section exterieure des tiges 64, mais il est bienentendu que d'autres sections, egalement étroitement comple-
mentaires, pourraient être choisies et que, en particulier,
les tiges 64, extérieurement, et les trous 57, alésages 82,
et alésages borgnes non ré~érencés du caisson de liaison 67,
intérieurement, pourraient egalement presenter une section
di~érente, et par exemple une section cannelée permettant
d'assurer un indexage des tiges 64 autour de l'axe 56
respecti~, notamment pour orienter convena~lement les trous
traversant ces tiges 64 perpendiculairement à l'axe 56 pour
recevoir la goupille 35 respective de retenue par rapport a
la platine murale 1.
Sur chacune de ses ~aces latérales 81, la console
76 porte solidairement, en saillie, un palier respecti~ 83
d'articulation autour d'un axe respecti~ 84 parallèle aux
axes 56 et situé dans un plan, non ré~érence, commun aux deux
axes 56, les deux paliers 83 étant mutuellement symétriques
par rapport à un plan con~ondu avec le plan 21. En outre, les
deux paliers 83 sont placés en retrait respectivement vers le
haut par rapport à la ~ace inférieure 78 de la console 76 et
vers le ~as par rapport à la ~ace supérieure 79 de celle-ci.
CA 022382~ 1998-0~-19
W~97/19238 PCT~R96/01770
Par les paliers 83, la console 76 peut recevoir
différents types d'accessoires, adaptés à la conformation de
la charpente 65 de la toiture a lever et à la position du
dispositif selon l'invention 63 par rapport a la charpente 65
ainsi conformée.
Un premier de ces accessoires, constitué d'une
équerre 85, est illustré à la figure 9 en deux exemplaires,
dont chacun est porté par un palier 83 respecti~ et qui sont
ainsi disposés respectivement de part et d'autre de la
console 76, alors que les figures 4, 5, 6, 11 illustrent un
seul exemplaire d'une telle équerre 85 pour une telle console
76.
~ haque équerre 85 comporte trois bras rectilignes
86, 87, 88 rigides et ~ormant un ensemble riyide, dont le
premier est parallèle à l'axe 84 et longe celui-ci, le
deuxième est perpendiculaire à cet axe 84 et placé en porte-
à-~aux par rapport à celui-ci à partir d~une extrémité par
laquelle ce bras 87 se raccorde à l'extrémité supérieure du
bras 86, et dont le troisième raccorde obliquement l'extré-
mité libre du deuxième bras 87 à l'extrémité inférieure dupremier bras 86 pour constituer une contrefiche entre les
deux bras 86 et 87, ré~érence étant ~aite à une position
d'assemblage de l'équerre 85 à la console 76.
Aux ~ins de cet assemblage, le bras 86 porte
solidairement, à l'oppos~ du porte-a-faux ~ormé par le bras
87, une chape 89 comportant deux bras en saillie perpendicu-
lairement à l'axe 84 et sécants de celui-ci, à raison d~un
bras in~érieur 90 situé sous le palier 83 correspondant et
d'un bras supérieur 91 situé au-dessus de ce palier et
prolongeant le bras 87. Ces deux bras 90 et 91 sont mutuelle-
ment espacés, suivant l'axe 84, d'une dimension supérieure à
celle du palier 83 suivant cet axe, et reçoivent de façon
solidaire mais amovible, suivant cet axe 84, une tige commune
92 d'articulation de l'équerre 85, autour de l'axe 84, dans
ce palier 83. A cet effet, la tige 92 présente une ~orme
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
36
extérieure cylindrique de révolution autour de l'axe 84, et
le palier 83 et les bras 90 et 91 sont percés suivant cet axe
d'un alésage respectif présentant intérieurement la même
section. Pour assurer une amovibilité du montage, la tige 92
est par exemple constituée par une vis présentant une tête
que l'on fait reposer vers le bas sur le bras supérieur 91 et
une extrémité filetée qui reçoit un écrou ou un ensemble
écrou - contre-écrou sous le bras in~érieur 90.
Suivant l'axe 84, le bras supérieur 91 de la chape
89 et le palier 83 sont positionnés et dimensionnés de telle
sorte que, si on laisse 1'ensemble de l'équerre 85 reposer
vers le bas, par le bras supérieur 91, sur le palier 83, le
bras 87 de l'é~uerre 85 présente de niveau avec la face
supérieure 79 de la console 76, dans le prolongement de cette
face supérieure 79, une face supérieure plane 93 perpendicu-
laire à l'axe 84, comme le montre la moitié de gauche de la
figure 9. Alors subsiste un espace entre le palier 83 et le
bras inférieur 90 de la chape 89. Ceci permet de placer
également l'équerre 85 dans une position plus haute par
rapport à la console 76, comme on l'a illustré dans la partie
de droite de cette ~igure 9. A cet e~et, de ~açon non
représentée, il su~it d~intercaler des cales d'épaisseur
entre le palier 83 et le bras supérieur 91 de la chape 89,
mais d'autres moyens de réglage du niveau de l'équerre 85 par
rapport à la console 76 pourraient être prévus sans que l'on
sorte pour autant du cadre de l'invention, notamment des
systèmes de crémaillère et cliquet, ou à tige ~iletée, écrou
et contre-écrou à vérin, le cas écheant asservi electrique-
ment pour assurer sensiblement un même niveau aux bras 87 des
différentes équerres 85.
Un tel montage permet également de placer l'é-
querre 85 dans une orientation générale décalée angulaire-
ment, notamment de 9~~, autour de l'axe 84 par rapport à la
console 76, c'est-à-dire par rapport au plan commun non
référencé des axes 56, dans le cas où le dispositi~ selon
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96101770
l'invention 63 est placé a proximité d'un angle rentrant ou
saillant du mur 3, comme le montre également la moitié de
droite de la ~igure 9, étant entendu que les réglages de
niveau des équerres 85 sont mutuellement ind~pendants lorsque
deux équerres sont ainsi prévues sur une même console 76, de
meme que sont ~mutuellement indépendants leurs réglages
d'orientation par rapport a celle-ci.
Ceci permet d'o~frir au mieux, à des éléments de la
charpente 65 de la toiture a lever, un appui réparti sur la
~ace supérieure 79 de la console 76 et sur les faces supé-
rieures 93 des bras 87 des équerres 85.
~ n outre, les bras 87 des équerres 85 sont con~or-
més de ~acon a pouvoir être liés rigidement entre eux, d'une
équerre 85 portée par une console 76 a une équerre 85 portée
par une console 76 voisine, pour constituer autour de la
charpente 65 une ceinture dynamique, c'est-a-dire o~frant un
appui aussi continu que possible aux éléments de la charpente
65 pendant son levage et apres celui-ci, pendant que l'on
réhausse les murs 3 jusqu'au niveau souhaité.
A cet e~et, comme il ressort également de l'~m~n
de la ~igure 9, le bras 87 est constitué par un pro~ilé
creux, a section en U ouverte vers le haut, c'est-à-dire vers
sa ~ace 93, a~in de pouvoir recevoir intérieurement une
poutre rectiligne, rigide 94 de liaison avec le bras supé-
rieur 87 d'une autre équerre 85, correspondant a une console
76 voisine, de telle sorte que cette poutre 94 prolonge
horizontalement le bras 87 et o~re aussi un appui a des
éléments de la charpen~e 65, par une ~ace supérieure 95
perpendiculaire a l'axe 84 et approximativement coplanaire
avec la ~ace 93 du bras 87.
La poutre 94 a été illustrée aux ~igures 5 et 6,
not~mm~nt, sous ~orme d~un pro~ilé en I, dont l~une des ailes
dé~init la ~ace supérieure g5, mais d~autres modes de
réalisation pourraient être choisis sans que l'on sorte pour
autant du cadre de la présente invention.
CA 022382~ 1998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
38
De préference, la poutre 94 est retenue de façon
démontable sur les deux bras 87 qu'elle relie par des moyens
autorisant un basculement vertical limité, compatible avec
les éventuels écarts de course entre les consoles 76 ou 77
pendant l'élévation de la toiture ; à titre d'exemple non
limitati~, on peut admettre à cet égard une tolérance de 3~
sur un mètre de course dans le cas de l'utilisation de
vérins, décrits ultérieurement, pour déplacer les consoles 76
ou 77 le long des tiges de guidage 64, cette tolérance
pouvant être ramenée à 0~ par utilisation de règles électro-
niques de correction.
Par exemple, la poutre 94 est emboîtée à l'inte-
rieur du pro~ilé en U constituant chaque bras 87. Elle y est
retenue d'une part par engagement de son tronçon extrême,
recu à l'intérieur du pro~ilé, sous une goupille horizontale
96 qui longe la ~ace supérieure 93 du bras 87 à proximité de
l'extrémité libre de celui-ci et traverse de part en part le
pro~ilé, perpendiculairement à celui-ci, dans une position
telle que subsiste vis-à-vis de la poutre 94 un jeu vertical
limité autorisant le basculement vertical limité précité
ainsi qu'un coulissement de la poutre 94 à l'intérieur du
pro~ilé. Elle est retenue d'autre part par engagement d'une
autre goupille horizontale 97, amovible, parallèle à la
goupille 96 mais disposée hors du bras 87 et raccordée à ce
dernier par des tirants tels que 98 articulés sur lui autour
d'un axe 129 parallèle à la goupille 96 et reglables en
longueur, dans un trou convenablement choisi, horizontale-
ment, la poutre 94 dans des emplacements régulièrement
répartis le long de celle-ci, au moins à proximite du tronçon
extrême precite.
Les ecarts précités de course entre les consoles 76
ou 77 se traduisent par une variation de la distance separant
les axes 129 correspondant à deux bras 87 recevant une même
poutre 9~, et chaque tirant 98 comporte de pre~erence des
moyens autorisant une variation elastique limitée de la
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
- distance séparant mutuellement l'axe 129, ~ixe par rapport au
bras 87 correspondant, et la goupille 97, ~ixe par rapport à
la poutre 94. Par exemple, à cet e~et, chaque tirant tel que
98 présente la ~orme d'une tige rectiligne 210, de section
constante et de direction perpendiculaire à l'axe 129.A une
extrémité, cette tige 210 porte solidairement un mancho~ 133
engagé coaxialement sur la goupille 97 et retenu de ~açon
amovible sur celle-ci, par tout moyen approprié et par
exemple par goupillage. Par un tronçon ~ouxtant son extrémité
opposée, la tige 210 est recue et guidée au coulissement,
perpendiculairement à l'axe 129, dans un manchon 130 lui-même
articulé autour de l'axe 129 sur le bras 87. De part et
d'autre du manchon 130, respectivement, la tige 210 porte une
butée ~ixe réglable 131, 132, par exemple réalisée sous la
~orme d'une anneau ~endu ~ixé par serrage sur la tige 120,
l'espacement mutuel des deux butées 131, 132 dans le sens de
la longueur de la tige 210 étant supérieur à la dimension
correspondante du manchon 130 pour autoriser ladite varia-
tion, et un ressort hélicoïdal 134, coaxial à la tige, est
maintenu en contrainte de compression entre le manchon 130 et
l'une des butées, par exemple la butée 132 située à l'opposé
du manchon 133 pour raccorder chaque poutre 94 aux deux bras
87 qui la portent.
L'utilisation d'é~uerres 85, en un ou deux exem-
plaires, con~ointement avec une console 76 et avec despoutres 94 de raccordement entre les bras 87 respecti~s de
ces équerres 85 convient tout particulièrement lorsque la
charpente 65 de la toiture à lever présente des elements
répartis le long d'une ligne horizontale, comme ce peut être
le cas par exemple le long d~une panne sablière, en bas de
pente d'une toiture à deux ou quatre pentes.
Le levage d'une toiture à quatre pentes peut ainsi
s'e~ectuer uniquement au moyen de consoles 76 munies
d'équerres 85 elles-mêmes munies de poutres 94 de raccorde-
ment mutuel, prenant appui sous les pannes sablières ou sous
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
les arbalétriers, le long de celles-ci, comme on l'a illustré
aux ~igures 8 et 11.
Dans le cas d'une toiture à deux pentes, par
contre, il est pré~érable d'agir également sous les arbalé-
triers des murs pignons ou sous les pannes le long de cesarbalétriers, et on utilise a cet effet, conjointement avec
une console 76 éventuellement munie d'une seule équerre 85,
si le dispositif selon l'invention 63 se trouve a l'angle de
deux murs, comme le montrent les ~igures 4 à 7, un dispositif
99 de liaison qui s'accommode de la pente du toit. Un montage
en tout point similaire peut avantageusement être utilisé au
niveau de murs de refend, qu'il s'agisse de lever une toiture
a deux pentes ou de lever une toiture a quatre pentes, de
façon non illustrée mais aisément transposable, par un Homme
du métier, à partir du montage qui va être décrit.
Le dispositif de liaison 99 peut être monté sur le
palier 83 de la console 76 d~une façon identique à une
équerre 85, par l'intermédiaire d'une embase 100 munie a cet
ef~et d~une chape 114 en tout point comparable a la chape 89.
Cette embase 89 définit un palier d'articulation,
autour d'un axe 101 perpendiculaire aux deux axes 56, c'est-
à-dire horizontal, pour un berceau 102 de réceptïon d'une
poutre rigide 103, rectiligne et de direction perpendiculaire
à l'axe 101, que l'on dispose le long de l'arbalétrier de
~açon a prendre appui soit sous celui-ci, soit sous les
pannes de la charpente 65, le cas échéant par l'intermédiaire
de cales appropriées, et que l'on fait reposer sur au moins
deux berceaux 102, correspondant à deux dispositifs selon
l'invention 63 repartis sur le pignon. La poutre 103 est par
exemple constituee par un profilé métallique en I dont une
aile, par exemple l'aile supérieure, est reçue et guidée au
coulissement suivant sa direction perpendiculaire à l'axe 101
dans une zone profilée complémentairement du berceau 102.
Avantageusement, la poutre 103 fait partie d'une ferme 136,
de préference ré~lable dont elle constitue un arbalétrier et
CA 022382~ ls98-o~-ls
WO97/19238 PCT~R96/01770
que l'on vient rapporter sous la charpente 65 le long du
pignon, de ~acon amovible, pour assurer la continuité, à ce
niveau, de la ceinture dynamique ~ormée par ailleurs par les
équerres 85 et les poutres 94. Une telle ~erme réglable peut
également être prévue le long de murs de re~end, de pré~é-
rence en deux exemplaires disposés respectivement de part et
d'autre de chaque mur de re~end, pour assurer a ce niveau les
mêmes ~onctions de reprise de charge, lors du levage, et de
lien de continuité de la ceinture dynamique De ~açon
aisément concevable par un Homme du metier, une telle ~erme
136 est avantageusement constituée d'un assemblage de
pro~ilés metalliques rectilignes, à raison de deux arbalé-
triers tels que 103 articules entre eux, et raccordés chacun
par un dispositi~ 99 à la console 76 d'au moins un dispositif
selon l'invention respecti~ et d'au moins un entrait 135, de
préference télescopique, articulé sur ces deux arbalétriers
afin d'autoriser une adaptation de la géométrie de la ~erme
à celle de la charpente 65 et d'assurer un appui de chaque
panne sur la ~erme réglable, le cas échéant par l'intermé-
diaire de dispositi~s de calage appropriés ; les di~érentsaxes d~articulation, tels que 137, dé~inis par exemple par
des chapes telles que 138, sont mutuellement parallèles et
perpendiculaires à un plan moyen, non ré~érencé, de la ~erme
136, lequel est orienté sensiblement parallelement au mur
pignon ou au mur de re~end associé ; les arbalétriers tels
que 103 peuvent eux-mêmes être télescopiques, ou être
sectionnés à la longueur voulue sur site mais on peut égale-
ment prévoir d~en laisser dépasser de la toiture une longueur
plus ou moins grande suivant les ~imPn~ions de la toiture, le
cas échéant par une épargne aménagée à cet e~et dans les
murs.
Un Homme du métier comprendra aisément que l'arti-
culation de chaque berceau 102 autour d'un axe 101 par
rapport à la console 76, permet de s'adapter à chaque
condition d~implantation, et notamment d'orienter si néces-
CA 022382~ ls98-o~-ls
W097/19238 PCT~R96/01770
42
saire l'axe lQ1 perpendiculairement au plan non ré~érencé des
axes 56, comme on l'a illustré dans la moitié de droite des
~igures 4 et 7, dans le cas d'un dispositi~ selon l'invention
63 placé sur un mur pignon ou sur un mur de re~end, par exem-
ple à proximité de la panne ~a~tière.
On observera que, lorsque plusieurs dispositi~sselon l'invention sont répartis sur un mur pignon, dans le
cas d'une toiture à deux pentes, ou sur un mur de refend,
dans le cas d'une toiture à deux ou quatre pentes, il n'est
pas indispensable d'assurer une liaison rigide entre la
poutre 103 de la ~erme réglable 136 et la console 76 du
dispositif selon l'invention 63 la plus proche du mur pignon
ou du mur de re~end, respectivement. Au contraire, il peut
être pré~érable d'utiliser un dispositi~ qui, tout en
assurant une liaison entre la poutre 103 et cette console 76,
autorise un léger débattement mutuel dans le sens de la
hauteur, notamment, afin d~absorber les éventuelles di~féren-
ces de course entre les consoles 76 ou 77.
Dans ces conditions, on remplace avantageusement le
dispositi~ 99, qui assure une liaison rigide entre la poutre
103 et la console 76, par un dispositi~ 139 de liaison qui va
être décrit à présent, en ré~érence à la ~igure 13.
Ce dispositi~ est conçu pour se positionner sur
l'un ou l'autre des paliers 83 de la console 76, d'une ~acon
identique au dispositi~ 99, et présente à cet e~et une
embase plate 140, verticale en position d~utilisation, munie
d'une chape non visible à la ~igure 13 mais en tout point
comparable avec la chape 114 ou la chape 89, pour assurer le
montage du dispositi~ 139 sur le palier 83 correspondant de
la console 76. Le dispositi~ 139 dans son ensemble présente
une symétrie par rapport à un plan vertical non ré~érencé qui
constitue également un plan de symétrie pour la chape
assurant son montage sur le palier 83 de la console 76 et
inclut l'axe 84 de ce palier 83 ainsi que l'axe 53, après
~ontage du dispositi~ 139 sur la console 76, de telle sorte
CA 022382~ Isg8-o~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
43
~u'un même dispositif 139 peut être utilisé indi~éremment à
droite et à gauche d'une console 76, si l'on se place face à
une telle console.
L'embase 140 du dispositif 139 presente la ~orme
generale d'un cadre rectangulaire, comportant deux montants
verticaux 141, mutuellement symetriques par rapport au plan
de symétrie precite de ce dispositi~, et deux traverses
horizontales 142, respectivement superieure et in~erieure,
raccordant rigidement les deux montants 141 respectivement à
leur partie supérieure et à leur partie in~érieure, perpendi-
culairement à ce plan de symetrie.
Avantageusement, l'embase 140 est reglee dans le
sens de la hauteur par rapport a la console 76, par des
moyens analogues a ceux qui ont ete cites a propos des
equerres 85, de telle sorte que sa traverse superieure 142 se
place a une distance compatible avec le débattement mutuel
précité sous la panne sablière de la charpente 65 de la
toiture à lever.
A l'interieur du cadre ainsi de~ini par l'embase
140 sont montees de ~açon rigide des tiges verticales 143
dont 1~une est située dans le plan de symetrie du dispositif
139 et les deux autres sont mutuellement symetriques par
rapport à ce plan ; les tiges 143 relient ainsi entre elles
les deux traverses 142, de façon rigide. Sur=les trois tiges
143 est monte au libre coulissement vertical, par rapport à
l'embase 140, un coulisseau 144 qui porte solidairement, en
porte-à-faux à l'oppose de la chape d'articulation de
l'embase 140 sur la console 76, un arbre 145 portant lui-
même, avec guidage a la rotation relative autour d'un axe 146
horizontal et dans le plan de symetrie precite du dispositif
139, ainsi que possibilite de coulissement limite parallèle-
ment à cet axe, un berceau 147 en tout point analogue au
berceau 102 et cooperant de façon analogue avec la poutre
103; toutefois, dans l'e~emple illustré a la figure 13, c'est
l'aile inférieure de celle-ci qui est reçue et yuidée au
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
44
coulissement, suivant une direction perpendiculaire à l~axe
146, qui est egalement la direction de la poutre 103, dans
une zone pro~ilee complementairement du berceau 147, étant
entendu que c'est l'aile supérieure de la poutre 103 qui,
dans le cas de cet exemple de la ~igure 13, comme de celui
des ~igures 4 à 7, prend appui sous les pannes de la char-
pente 65 pour leur appliquer un e~ort de levage par action
des dispositi~s selon l'invention 63 répartis sur le mur
pignon ou, selon le cas, sur le mur de re~end.
Un tel dispositi~ 63 peut avantageusement être
utilise pour agir sur les deux poutres 103, ~ormant arbalé-
trier, de la ~erme reglable 136, au niveau de leur articula-
tion mutuelle, ainsi que sous la panne ~aîtiere, comme on l'a
illustre a la ~igure 4.
Dans ce cas, un dispositif selon l'invention 63 est
disposé immédiatement en dessous de la panne ~a1tiere, de
telle sorte que son axe 53 soit sécant de la panne ~aîtière
et, autant que possible, que le plan de symetrie 21 de la
platine murale 1 et du plateau de maintien 42 coïncide avec
un plan vertical median de symétrie de celle-ci, comme le
montre la ~igure 14.
La console 76, non visible à la ~igure 14, de ce
dispositi~ selon l'invention 63 porte, par ses deux paliers
83 également non visibles à cette ~igure, un dispositi~ 148
de liaison comportant une embase 149 en tout point comparable
a 1'embase 142 quant a sa con~ormation en cadre rectangulaire
comportant deux montants verticaux 150 mutuellement symétri-
ques par rapport a un plan moyen de symétrie de l'embase 149,
incluant l'axe 53 et con~ondu avec le plan 21 dans ce cas, et
de deux traverses horizontales 151 perpendiculaires a ce
plan, à raison d'une traverse superieure raccordant mutuelle-
ment les extrémités superieures des montants lS0 et d'une
traverse in~erieure raccordant mutuellement les extré=mités
in~erieures de ceux-ci. Toute~ois, à la di~erence de
l'embase 142, l'embase 150 présente deux chapes mutuellement
CA 022382~ l998-0~-l9
wa~ 97/19238 PCT~R96/01770
symétriques par rapport à son plan de symétrie, pour permet-
tre la liaison rigide , mais avec possibilité de réglage dans
le sens de la hauteur, de l'embase 150 avec la console 76,
par les deux paliers 83 de celle-ci simultanément ; le
réglage dans le sens de la hauteur est tel que la traverse
supérieure 151 prenne appui sous la panne faîtiere. Ces deux
chapes ne sont pas liées à la figure 14, mais leur conception
relève des aptitudes normales d'un Homme du métier ; elles
sont en tout point identiques aux chapes 158 illustrés a la
~igure 15 à propos d'un autre dispositif 155 de liaison entre
une console 76 et une poutre 103.
A l'opposé des deux chapes, c'est-a-dire également
de la console 76, l~embase 149 porte de façon solidaire un
tableau 152 plan, vertical, parallèle a un plan défini par
les axes 56 des deux tiges de guidage 64, le tableau 152
étant bordé par les deux montants 150 et les deux traverses
151.
En porte-à-faux à l'oppose des chapes de l'embase
149 ainsi que de la console 76, le tableau 152 porte de façon
solidaire deux arbres 153 mutuellement symetriques par
rapport au plan moyen de symétrie de l~embase 149 et situés
a un même niveau; dans le sens de la hauteur, par rapport aux
traverses 151, ces deux arbres 153 assurant le montage d'un
berceau respecti~ 154, d'une part a la rotation d'un axe
horizontal ~55' parallèle au plan moyen de symétrie de
l'embase 149, par rapport auquel les deux axes 155' sont
mutuellement symétriques, et d'autre part à la translation
limitée parallelement à cet axe respectif 155'.
Chaque berceau 154 presente la forme générale d'un
manchon radial par rapport à l~axe 155~ respectif dans lequel
; est emboîté et retenu de ~acon solidaire mais amovible, par
exemple par un clavetage non représenté,un tronçon extrême de
l'une, respective, des poutres 103 constituant les arbalé-
triers de la ~erme reglable 136, si bien que l'articulation
mutuelle de ces poutres lQ3 s~effectue par l'intermédiaire de
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
46
leur articulation autour de l'axe 155' respectif sur le
tableau 152.
Le cas échéant, on peut prévoir une possibilité de
débattement limité du tableau 152 dans le sens de la hauteur
par rapport à l'embase 149, par exemple au moyen d'un guidage
au coulissement en tout point analogue à celui du coulisseau
144, par 1'intermédiaire des tiges 143, par rapport à
l'embase 140 du dispositif 139 décrit en ré~é.ence à la
~igure 13.
Un montage quelque peu similaire peut être utilisé
sous les pannes intermédiaires, comme le montre la ~igure lS
où l'on a illustré notamment un dispositi~ selon l'invention
63 monté sur un mur pignon ou sur un mur de re~end, sous une
panne intermédiaire de la charpente 65 et plus précisément
dans une position, par rapport à cette panne intermédiaire
65, identique à la position qu'occupe le dispositif 63 décrit
en ré~érence à la ~igure 14, par rapport à la panne ~aîtière.
Pour assurer la liaison entre la console 76 et la
panne intermédiaire, d'une part, et la poutre 103 ~ormant
arbalétrier de la ~erme 136, d'autre part, sur les deux
paliers 83 de la console 76 est monté un dispositi~ de
liaison 155 comportant notamment une embase 156 en tout point
identique à l'embase 149, et munie comme celle-ci, sur ses
montants ~57 en tout point identiques aux montants 150, d~une
chape respective 158 de liaison avec l'un, respecti~, des
paliers 83 de la console 76, avec possibilité de réglage en
hauteur de telle sorte que l'une, supérieure, des traverses
159 de l'embase 156, en tout point identique aux traverses
151 de l'embase 149, prenne appui sous la panne intermédiaire
considérée.
Par un ensemble de tiges verticales 160 en tout
point con~ormes aux tiges 143 du dispositi~ 139 décrit en
ré~érence à la ~igure 13, et raccordant solidairement les
deux traverses 159, l'embase 156 porte, avec possibilité de
coulissement vertical limité, un coulisseau non représenté
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
47
mais en tout point con~orme au coulisseau 144, portant lui-
même solidairement un arbre 161 en saillie a l'opposé des
chapes 158, suivant un axe horizontal 162 situé dans le plan
moyen de symétrie de l'embase 156, passant par l'axe 53 et
coïncidant avec le plan 21 ainsi ~ue, au moins approximative-
ment, avec un plan longitudinal médian de la panne intermé-
dlaire en question.
Cet arbre 161 porte lui-même, avec possibilité de
coulissement limité suivant l'axe 162, et guide en rotation
autour de l'axe 162, par rapport au coulisseau un berceau
163' en tout point analogue au berceau 147, notamment quant
a la réception et au guidage coulissant de la poutre 103 par
l'aile in~érieure du pro~ilé en I constituant celle-ci.
Par chacun des dispositi~s 139, 148, 155 qui
viennent d'être décrits en ré~érence aux ~igures 13 a 15, le
ou chaque berceau 147, 154, 163' est libre de se déplacer, de
Eaçon limitée, aussi bien verticalement qu~horizontalement ,
a savoir dans le sens d'un éloignement ou d'un rapprochement
par rapport au mur pignon ou au mur de re~end associé, si
bien que l'utilisation d~une ~erme réglable 136 est compati-
ble avec ~es tolérances dans la course ascendante des
di~érentes consoles 76, d'une part, et avec les tolérances
dans la planéité du mur pignon ou du mur de reEend portant
les dispositifs selon l'invention 63, d~autre part. De
pré~érence, à certains des dispositi'Es de liaison 139, 148,
155 ou a l'un d~entre eux seulement, notamment lorsqu~il
s'agit du dispositi~ 148 constituant l'articulation mutuelle
des deux poutres 103 et assurant le levage de la poutre
.Eaîtiere par action directe sur cette derniere, comme c'est
le cas dans l'exemple de réalisation de ce dispositi~ 148
décrit en réEérence a la ~igure 14, peuvent être associés des
moyens d~immobilisation du ou de chaque berceau correspon-
~ dant, dans le sens de la hauteur, par rapport a l'embase
correspondante, cette immobilisation pouvant s'e~ectuer par
calage ou par tout autre moyen.
CA 022382~ lss8-o~-lg
WO97tl9~38 PCT~R96/01770
103 en ré~érence à l'axe 137, peut être immobilisé par
~riction des pièces 179 et 180 sur l'aile du pro~ilé respec-
tivement associé, à savoir l'entrait 135 et la poutre 103, ou
encore par ef~et de pincement appliqué au niveau de chaque
pièce 179, 180 à l'aile respectivement associée, par exemple
~râce à des patins comm~n~és par vis, en tout point analogues
aux patins 170, 171.
La jambe de ~orce 181 peut présenter une longueur
constante, auquel cas le réglage de l'orientation relative de
l'entrait 135 de la poutre 103 par rotation autour de l'axe
137 s'accompagne d~un coulissement des pieces 179 et 180 sur
l'aile respectivement associée. On peut egalement prévoir que
la jambe de ~orce 181 présente une longueur réglable entre
les axes 182 et 183, et soit par exemple réalisée sous ~orme
d'un vérin à vis, auquel cas les pièces 179 et 180 sont
immobilisées respectivement sur l'entrait 135 et sur la
poutre 103 pendant le réglage d~orientation relative des ces
derniers autour de l'axe 137, et l'on e~fectue ce réglage par
régla~e de la longueur de la jambe de ~orce 181. La réalisa-
tion de ces di~érentes variantes du dispositif 178 relèvedes aptitudes normales d'un Homme du métier et ne sera pas
détaillée davantage.
Pour soutenir une panne intermédiaire non illustrée
à la figure 16r et lui appliquer un e~ort de levage par
levage de la ~erme réglable 136, la paroi supérieure 167 du
~ourreau 165 porte solidairement, dans une zone extrême
supérieure si l'on tient compte de la pente conjointe de
cette paroi 167 et de la poutre 103, supposée en position
sous la charpente 65 à lever, une chape 184 recevant et
guidant, à la rotation autour d~un axe 186 parallèle à l'axe
137, un arbre coaxial 185 portant lui-même de ~acon solidai-
re, vers le haut, une équerre 187 destinée à servir d~appui
à la panne intermédiaire d'une part vers le bas, verticale-
ment, et d'autre part dans un sens horizontal dans lequel la
pente du toit ainsi que la poutre 103 est descendante.
CA 022382~5 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
48
Les dispositi~s de liaison 139, 148, 155 peuvent
être utilisés conjointement, en association avec une ~erme
réglable 136, ou encore séparément ; en particulier7 les
dispositi~s 99 peuvent remplacer les dispositi~s 139 en
association avec les dispositi~s 148 et/ou 155.
On observera que, lorsqu'on utilise des dispositi~s
de liaison 139, 148, 155, ce sont les embases 149, 156 de ces
derniers qui prennent appui sous les pannes pour assurer le
levage de la charpente 65 au niveau des murs pignon ou des
murs de refend, alors que les poutres 103 n'entrent en
principe pas en contact avec la charpente et assurent
simplement la continuité de la ceinture dynamique précitée au
niveau des murs pignon et des murs de re~end.
On peut également prévoir de faire coopérer les
poutres 103 de la ~erme réglable 136 directement avec les
pannes, notamment les pannes intermédiaires, de pré~érence en
prévoyant que ce soit à proximité de celles-ci que se situe
l~articulation d~un entrait 135 de la ~erme réglable 136 avec
la poutre 103 considérée. Alors, avantageusement, c'est un
dispositi~ constituant la chape 138 d~articulatio~ mutuelle
de 1'entrait 135 et de la poutre 103 qui assure également la
liaison de celle-ci avec la panne considéree, comme il
ressort des ~igures 16 et 17 qui illustrent deux modes de
réalisation d'un tel dispositi~, réferencés respectivement
163 et 164. Sur chacune de ces ~igures 16 et 17, 1'entrait
135 est illustré comme la poutre 103 sous ~orme d'un pro~ilé
métallique en I, présentant une âme verticale et deux ailes,
respectivement supérieure et in~érieure, l'une et l'autre
horizontales dans le cas de l'entrait 135 alors qu'elles sont
inclinées par rapport à l'horizontale dans le cas de la
poutre 103 ~ormant arbalétrier. Naturellement, un Homme du
métier adaptera les dispositions ~ui vont etre décrites à
d'autres modes de réalisation de l'entrait 135 et de la
poutre 103 sans di~iculté, et sans sortir pour autant du
cadre de la présente invention.
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
A cet effet, l'équerre 187 présente une aile plate
188, présentant vers le haut de la pente un bord libre à
proximité duquel elle est solidarisée, vers le bas, avec
l'arbre 185, et vers le bas de la pente un bord portant
solidairement une autre aile 189 perpendiculaire à l'aile 188
et parallèle a l'axe 186, ascendant à partir de son raccorde-
ment avec l'aile 188.
A~in que, quelle que soit la pente de la poutre 103
et de la toiture elle-même par rapport a l'horizontale,
l'aile 188 puisse être placée horizontalement et l'aile 189
verticalement, pour s'appuyer à plat contre la panne intermé-
diaire supposee verticale, ou encore présenter une orienta-
tion propre a s'appliquer ainsi a plat contre une panne
présentant une orientation dif~érente par rapport à l'hori-
zontale, et par exemple une orientation perpendiculaire a lapoutre 103, sont prévus des moyens de reglage de l'équerre
187 en orientation, autour de l'axe 186, par rapport au
~ourreau 165, qui vont etre décrits à présent.
Ces moyens comportent, sur la paroi superieure 167
du fourreau 165, deux tiges rectilignes 190 radiales en
ré~érence à l'axe 186 et parallèles a la paroi 167, c'est-a-
dire à la direction générale du canal 169 et de la poutre
103. Chacune de ces tiges l90 présente, compte tenu de la
pente qu'elle présente ainsi, une extrémité supérieure
tournée vers le haut de la pente et solidarisée avec la paroi
167 par l'intermédiaire d~une butée 191 respective que cette
paroi 167 porte de ~açon solidaire à proximité immédiate de
son bord inférieur, c'est-à-dire de son bord tourné vers le
bas de la pente.
Sur chacune de ces tiges 190 est monte au coulisse-
ment, avec possibilite d~immobilisation dans toute position
réglée voulue le long des tiges 190, par exemple par l'inter-
médiaire d'un manchon respecti~ de serrage 192 sur la tige
190, un oeillet respectif 193 d~un sabot 194 ainsi guidé au
35 coulissement par rapport à la paroi 167 du ~ourreau 165, le
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
49
On se ré~èrera en premier lieu à la ~igure 16, où
l'on voit que le dispositi~ de liaison 163 comporte un
~ourreau rigide 165 engagé sur la poutre 103, par coulisse-
ment le long de celle-ci, et comportant à cet e~et deux
parois laterales plates, verticales, mutuellement parallèles
166, disposees respectivement de part et d'autre de la poutre
103 et ~ormant la chape 138 en dessous de celle-ci, une paroi
supérieure plane 167 reliant solidairement les deux parois
laterales 166 et reposant sur l'aile superieure de la poutre
103, et une paroi in~erieure 168 longeant l'aile in~érieure,
de telle sorte que les parois 166, 167, 168 de~inissent entre
elles un canal 169 dans lequel la poutre 103 est guidee au
coulissement dans le sens de sa longueur, sans jeu autre
qu'un jeu ~onctionnel autorisant ce coulissement. Toute~ois,
entre chacune des parois superieure 167 et in~érieure 168 et
l'aile correspondante de la poutre 103 sont intercalés, a
l'intérieur du canal 169, deux patins respecti~s tels ~ue
170, 171 qu'une vis de serrage respective telle que 172,
traversant respectivement la paroi superieure 167 ou la paroi
in~érieure 168 et cooperant par vissage avec cette paroi
respectivement superieure ou in~érieure, permet, a volonte,
soit de serrer sur l'aile correspondante de la poutre 103,
pour immobiliser totalement celle-ci à l'interieur du canal
169, par rapport au ~ourreau 165, dans toute position
relative voulue, soit de desserrer pour liberer la poutre 103
et le ~ourreau 165 vis-à-vis d'un coulissement relati~ dans
le sens de la longueur de la poutre 103.
En dessous de la paroi in~erieure 168, les deux
parois laterales 166 de~inissent l'axe 137 par un arbre 173
les raccordant mutuellement, de ~açon solidaire, suivant cet
axe 137 et portant, avec possibilite de rotation autour de
cet axe 137, un bras rectiligne 174, radial en re~érence à
l~axe 137. Suivant un plan moyen non-reference, perpendicu-
laire à cet axe 137, le bras 174 presente une ~ente continue
175 qui le subdivise en deux pattes 176 mutuellement symétri-
CA 022382~ lss8-o~-ls
WO~7/19238 PCT~96/01770
long des tiges 190. Eventuellement, de facon non ~isible aux
~igures, ce guidaye du sabot 194 peut être complété par
l'engagement d'un tenon de celui-ci dans une gorge amenagee,
parallèlement aux tiges 190, dans la paroi superieure 167 du
fourreau 165.
Le sabot 194 est ainsi dispose entre l'equerre 187
et les butees 191, c'e~t-à-dire décalé vers le bas de la
pente par rapport à l'équerre 187, et présente vers cette
dernière, c'est-à-dire vers le haut de la pente, un pan 195
plan, parallèle à l'axe 186 et incliné par rapport à la paroi
167 de ~acon à ~ormer avec celle-ci, vers le haut, un angle
de pré~érence superieur à 90~ et par exemple de l'ordre de
135~, ce chif~re n'etant indique qu'à titre d'exemple non
limitati~. Suivant un plan moyen de symetrie qui coïncide
avec celui de la ~erme reglable 136 et consti~ue également un
plan moyen de symetrie pour l'ensemble du fourreau 165 et de
lréquerre 187, le pan 195 est creuse d'une gorge 197 dans
laquelle s~engage un tenon 196 que l'equerre 187 porte
solidairement, vers le bas de la pente, à la jonction entre
ses deux ailes 188 et 189. Respectivement de part et d'autre
de la gorge 197 est amenagee dans le sabot 194 une lumiere
198 parallele au pan 195 et dans laquelle s'engage un ergot
respecti~ 199 du tenon 196, de telle sorte que ce tenon 196
soit guide au coulissement le long de la lumiere 198 et soit
susceptible de tourner en outre sur lui-même a l'interieur de
cette lumière 198 ; à cet effet, les deux ergots 199 presen-
tent avantageusement une ~orme cylindrique de revolution
autour d'un même axe 200 parallele a l'axe 186.
Un Homme du metier comprendra aisement qu'en
faisant coulisser le sabot 194 le long des tiges 190, on
provoque par cooperation entre les ergots 199 du tenon 196 et
les lumieres 198 un mouvement de pivotement de l'equerre 187
autour de l'axe 186 par rapport au ~ourreau 165. Il releve
des aptitudes normales d'un Homme du metier de conformer et
de ~ n~ionner l~ensemble des elements portes par la paroi
CA 022382~ lss8-o~-ls
WO97/19238 PCT~R96/01770
ques par rapport a ce plan et dont chacune est radiale en
référence a l'axe 137, comme le montre la figure 17 ou l'on
retrouve le bras 174 a 1'identique. La ~ente 175 et les
pattes 176 sont ~m~n~ionnées de telle sorte que l'âme du
pro~ilé constituant l'entrait 135 s'engage aussi précisement
que possible dans la ~ente 175, entre les pattes 176, et que
ces dernieres, ainsi disposées respectivement de part et
d'autre de cette ame, s'appliquent au mieux, a plat, contre
l'aile supérieure et l'aile inférieure du profilé. Des trous
177 aménagés en vis-a-vis dans les deux pattes 176, perpendi-
culairement au plan moyen de symétrie entre ces dernières,
recoivent des vis non représentées traversant des trous
correspondants, convenablement aménagés a cet e~~et dans
l~ame du pro~ilé constituant l'entrait 135, pour assurer une
solidarisation de ce dernier avec le bras 174, dans une
orientation radiale du pro~ilé pax rapport a l'axe 137. Cette
orientation peut être choisie librement, en ~onction de la
pente du toit a lever, par pivotement de l'ensemble solidaire
formé par l'entrait 135 et le bras 176 autour de l'axe 137
par rapport au ~ourreau 165 lui-même solidaire de la poutre
103, étant entendu que l'entrait 135 est en principe horizon-
tal quelle que soit l'inclinaison de la poutre 103, adaptée
a celle du toit, par rapport a l'horizontale.
Pour immobiliser mutuellement la poutre 103 et
l'entrait 135 dans la position angulaire voulue, autour de
l'axe 137, au dispositif 163 est associé un dispositi~ séparé
178 de blocage, lequel comporte un coulisseau inférieur 179
monté au coulissemen~ le long de l'entrait 135, par l'aile
supérieure de celui-ci, un coulisseau supérieur 180, monté au
coulissement le long de la poutre 103, par l'aile in~érieure
de celle-ci, et une ~ambe de force rectiligne 181 raccordant
mutuellement ces deux coulisseaux 179, 180 et articulée sur
chacun d~entre eux autour d'un axe respectif 182, 183
parallèle à l'axe 137. Ce dispositif 178, disposé à l'inté-
rieur de l'angle aigu ~ormé par l'entrait 135 et la poutre
CA 022382~ 1998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
54
superieure 167 du ~ourreau 165, tels qu'ils viennent d'être
décrits sous les re~érences numériques 184 à 200, de telle
8 orte que :
- dans une position limite du sabot 194, dans laquelle le
oeillets 1~3 viennent buter contre les butees 191, les ailes
188 et 189 de l'équerre 187 soient respectivement parallèle
à la paroi 167 et perpendiculaire à celle-ci, comme le montre
la figure 17 dans la mesure où le dispositif 174 est identi-
que au dispositi~ 163 à cet égard, ce qui permet d'adapter
l'e~uerre 187 a une panne intermédiaire perpendiculaire a la
pente du toit, c'est-a-dire perpendiculaire a la poutre 103,
les ergots 199 du tenon 196 de l'equerre 187 etant alors
places a la limite des lumieres 198 du sabot 194 la plus
proche de la paroi 167,
- dans une position limite opposée du sabot 194, dans
laquelle celui-ci est placé par son pan 195 a proximité
immédiate de l'arbre 18~, ce qui correspond a une position
des doigts 199 du tenon 196 de l'equerre 187 directement
adjacente a l'extremite des lumieres 198 la plus eloignée de
la paroi 167, les ailes 188 et 189 de l'équerre 187 soient
respectivement hori~ontale et verticale pour la plus grande
valeur envisayeable raisonna~lement pour la pente du toit,
c'est-a-dire également de la poutre 103, par rappor~ a
l'horizontale, etant entendu que la ~igure 16 presente une
position proche de cette position limite et correspondant a
une valeur plus faihle que la pente du toit, avec une
orientation respectivement horizontale et verticale des ailes
188 et 189.
On se re~èrera à présent à la ~igure 17, qui montre
un dispositi~ 164 présentant de grandes analogies avec le
dispositi~ 163, comme il a été indiqué plus haut, dans la
mesure où l'on y retrouve a l'identique et sous les memes
re~erences numeriques l'ense~ble des elements décrits en
re~erence à la figure 16, a l'exception du dispositi~ 178,
alors absent, et d'un mode de realisation di~erent de
=
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
l'articulation du bras 174 autour de l'axe 137 par rapport à
la chape 138 dé~inie par les parois latérales 166 du fourreau
165.
En effet, dans le cas de ce mode de réalisation de
la figure 17, l'ar~re 173 d'axe 137 est solidaire du bras 174
en étant guidé à la rotation autour de l'axe 137 par rapport
aux parois latérales 166 du ~ourreau 165, et porte solidaire-
ment, en dehors de la chape 138 définie par ces parois
latérales 166, un pignon coaxial 201, en prise permanente
avec une vis sans ~in 202 que la paroi laterale 166 corres-
pondante porte, à la rotation autour d'un axe 203 parallèle
à cette paroi 166, par l'intermediaire d'une chape 204. A
l'exterieur de la chape 204, la vis sans fin 202 est raccor-
dee par un cardan 205 à un arbre 206 portant lui-même un
volant de manoeuvre 207, qui permet de faire tourner à
volonte, dans un sens ou dans l'autre, la vis sans fin 202
autour de son axe 203 par rapport à la chape 204. ~ompte tenu
de 1'engrènement permanent de la vis sans fin 202 avec le
pignon 201, cette rotation, dans un sens ou dans l'autre,
s'accompagne d'un pivotement du bras 174, et avec lui de
l'entrait 135, autour de l~axe 137 par rapport au ~ourreau
165 et à la poutre 103, dans le sens de l'ouverture ou de la
~ermeture de l'angle que forment entre eux la poutre 103 et
l'entrait 135, ce qui permet de regler la pente de la poutre
103 par rapport à l'horizontale en conservant l'horizontalite
de l'entrait 135,afin d'adapter la pente de la poutre 103 à
celle du toit. L~irreversibilite de sa transmission assuree
par l'engrènement mutuel du pignon 201 et de la vis sans ~in
202 assure une immobilisation de l'entrait 135 et de la
poutre 103 dans l'orientation relative ainsi reglee.
Un Homme du metier comprendra aisement que le mode
de realisation, qui vient d~être decrit, d'une ~erme reglable
136 ainsi que son mode de coopération, qui vient également
d'être décrit, avec la charpente à lever 65 ne constituent
que des exemples non limitatifs de moyens permettant de
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
répartir sur les pannes les e~orts de levage de la toiture
au niveau des murs pignon, dans le cas d'une toiture à deux
pentes, ou au niveau des murs de re~end, dans le cas d'une
toiture à deux ou quatre pentes, ainsi que d'assurer à ce
S niveau la continuité de la ceinture dynamique précedemment
décrite.
En particulier, au lieu d'être constituees de
pro~ilés en I, les poutres 103 formant arbaletriers et les
L0 entraits 135 pourraient être realises sous d'autres ~ormes,
et par exemple être constitues de tu~es de section circulai-
re, la con~ormation des berceaux, canaux, ou autres compo-
sants ou parties de composants qui coopèrent avec eux étant
adaptée en consequence, sans di~iculté, par un Homme du
métier ; il pourrait en être de même des poutres 94.
On pourrait egalement se dispenser de rapporter une
telle ~erme sous la charpente 65 à lever dès lors ~u'au
niveau des murs pignons et des murs de re~end, on agirait
sous chaque panne au moyen d'un dispositif selon l'invention
63 respecti~, à la condition de pouvoir synchroniser avec
precision le ~onctionnement des dif~erents dispositi~s 63, au
même titre que l'on pourrait se dispenser dans certains cas
de la liaison par poutre 94 entre les consoles 76 en bas des
pentes de la toiture.
Un Homme du metier comprendra en outre aisement
qu~un jeu de poutres horizontales ceinturant totalement ou
partiellement le bâtiment dont on desire lever la toiture et
reposant sur les consoles 76, par exemple par l'intermédiaire
de dispositi~s 99, pourrait se substituer totalement ou
partiellement aux équerres 85 et aux poutres 94 de raccorde-
ment mutuel pour constituer la ceinture dynamique précitee
soit lorsque l'utilisation des equerres 85 et des poutres 94
est rendue impossible par les conditions d'implantation du
dispositi~ selon l'invention, soit du ~ait d'un choix
~5 délibére.
CA 022382~ lss8-o~-ls
WO97/19238 PCT~R96/01770
Par ailleurs, certaines conditions d'implantation
d'un dispositif selon l'invention 63 peuvent nécessiter
d'avoir recours, plutôt qu'à la console 76, à la console 77
illustree à la ~igure 10, laquelle est identique à la console
76 notamment quant aux possibilités de reception d'une ou
deux equerres 85 et d'un dispositif 99 ou 139, mais est en
outre conformee pour recevoir, de ~açon solidaire mais
amovible, par exemple par emboîtement et goupillage, sur sa
surface superieure 104 et/ou sa ~ace frontale 105 tournée à
l'opposé du mur 3, correspondant respectivement aux faces 79
et 80 de la console 76, des accessoires speci~iques 106, 107
de solidarisation amovible d'un élément respecti~ de charpen-
te, notamment d'un entrait de ferme ou d'un arbaletrier,
respectivement, presentant des extremites en porte-à-faux par
rapport au mur 3. La co~formation de ces accessoires 106,
107, par exemple emboîtes dans la console 77 et retenus par
goupillage, peut varier dans une large mesure en ~onction des
conditions d'implantation et ne sera pas davantage detaillee,
dans la mesure où elle relève des aptitudes normales d'un
Homme du metier. La ~ace supérieure 79 de la console 76
pourrait également etre conçue pour recevoir l'accessoire 106
de reception d~un entrait de ferme. On observera que, pour
~aire recevoir et porter par une console 76 ou 77 un entrait
de ~erme ne saillant pas de façon suffisante du mur 3, on
peut prolonger cet entrait par une ~ourrure metallique venant
se positionner sur la ~ace superieure 79 ou 104 de la console
et se ~ixer sur un accessoire 106 convenablement monté sur
cette ~ace superieure 79 ou 104, de ~açon non illustree mais
aisement comprehensible par un Homme du metier.
Les consoles 76 ou 77 des dispositifs 63 selon
l'invention etant equipees des moyens les mieux adaptees pour
coopérer avec les elements de la charpente 65 de la toiture
à lever, à savoir des équerres 85 et/ou des dispositi~s 99,
139, 148, 155 associés à des fermes réglables 130 et/ou des
accessoires lQ6, 107, et après fixation des platines murales
CA 022382~ 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
58
1 sur le mur 3, directement ou par l'intermédiaire d'un
gabarit 115 respecti~, dans le respect d'une horizontalité
aussi bonne que possible des axes 19 puis réglage de vertica-
lité des axes 56 et liaison entre les tiges de guidage 64
correspondant aux di~érents dispositifs 63 par des tirants
74, 75, d'une part, et entre les équerres 85 et les berceaux
102, respectivement, par les poutres 94, 103, alors que les
consoles 76, 77 occupent une position aussi basse ~ue
possible sur les tiges de guidage 64, en étant naturellement
disposées au-dessus des chapes 29, on provoque un levage
simul~ané, synchronisé des di~erentes consoles 76, 77 sur
les tiges de guidage 64 par des moyens de poussée, avantageu-
sement constitues par des vérins 108 hydrauliques,ou électro-
mecaniques, associés à des moyens 111 de téléco~m~n~e communs
aux dispositi~s de levage 63 pour synchroniser la levée de la
toiture par les di~érents dispositi~s 63.
Chaque dispositi~ selon l'invention 63 comporte
ainsi un seul verin 108, monté de ~açon amovible sur le
plateau de maintien 42, par les trous taraudes 54 repartis
autour de l'echancrure 50 de celui-ci.
Plus précisement, chaque verin 108 comportant un
corps 109 et une tige coaxiale 110, le corps 109 est engage
dans les echancrures coïncidantes 50 et 22, respectivement,
du plateau de maintien 42 et du berceau 8 de la platine
murale 1 et visse, par une bride non illustree, sur la ~ace
supérieure 54 du plateau de maintien 42 par les trous
taraudes 54 ~e celui-ci, ce qui assure son positionnement
suivant l'axe 53, c'est-à-dire son par~ait parallélisme vis-
à-vis des tiges de guidage 64. Sa tige 110, egalement
disposee ainsi suivant l'axe 53, est alors placee en appui
vers le haut contre la console 76 ou 77, par la ~ace in~e-
rieure telle ~ue 78 de celle-ci à laquelle cette tige 110 est
eventuellement ~ixee.
On observera qu'il n'est pas necessaire que les
vérins 108 présentent une course de tige 110 aussi grande que
-
CA 022382~ 1998-0~-19
WO g7/19238 PCT/FR96/01770
59
la hauteur sur laquelle on désire lever la toiture.
En e~et, si cette course est in~érieure à la
hauteur du levage, on peut dans un premier temps de levage,
à partir de la position de la toiture dans laquelle la
charpente 65 de celle-ci repose sur les murs 3, ~m~n~r la
toiture 65 dans une positlon intermediaire de levage, dans
laquelle on immobilise les consoles 76 ou 77 sur les tiges
64, de ~acon provisoire, par engagement de clavettes dans des
trous respecti~s, non representes, alors places en coïnci-
dence mutuelle. On descend ensuite les tiges 110 des verins108 pour intercaler entre chacune d'elles et la console
correspondante 76 ou 77 une cale d'epaisseur presentant une
hauteur correspondant à la hauteur initiale de levage.
Ensuite, apres avoir desolidarise les consoles 76, 77 vis-a-
vis d'un coulissement le lon~ des tiges 64, on poursuit lelevage au moyen des vérins 108, jusqu'a la hauteur desiree,
e~ repetant si necessaire cette operation. Une ~ois la
hauteur desiree atteinte, on immobilise à nouveau les
consoles 76, 77 sur les tiges 64, par exemple par goupillage
comme on l'a indiqué prece~m~nt, et l'on peut demonter les
vérins 108 pour les attribuer à un autre chantier, pendant
que l'on complète le mur 3, vers le haut, jusqu'a la char-
pente 65 de la toiture dans sa nouvelle position. Une ~ois
les murs 3 ainsi completes, on peut proceder au demontage des
dispositifs selon l'invention 63. En variante, on peut aussi
etayer provisoirement la charpente 65 par une ossature
d'attente, par exemple metallique ou en bois, dès que la
hauteur desiree est atteinte, et demonter ensuite immediate-
ment les dispositi~s selon l'invention 63 dans leur integra-
lite, avant de completer le mur 3 ; l'ossature d'attente peutensuite être demontee, ou encore être intégree au complément
du mur 3.
1e cas echeant, une retenue de la charpente 65,
vers le bas, dans une succession de positions atteintes lors
du levage peut egalement être obtenue automatiquement, par
CA 022382~ lss8-o~-lg
WO97/19238 PCT~R96/01770
cooperation d'un dispositif d'encliquetage prévu sur chaque
console 76, 77 avec une cremaillère parallèle aux tiges de
guidage 64 et ~ixe par rapport à celles-ci, et par exemple
amenagee directement le long de l'une d'entre elles, de ~acon
non illustrée mais aisement concevable par un Homme du
metier.
On observera que l'on a decrit un mode de mise en
oeuvre de l'invention selon lequel les tiges de guidage 64
sont ~ixes par rapport aux manchons 58 qui les recoivent,
alors que les consoles 76, 77 coulissent sur les tiges de
guidage 64.
On peut également mettre en oeuvre l'invention en
prévoyant que les tiges de guidage 64 coulissent coaxialement
dans les manchons 58 et portent solidairement les consoles
correspondantes 76 ou 77. Dans un tel cas, les vérins 108
provoquent non pas un coulissement des consoles 76, 77 sur
les tiges de guidage 64, mais une levée d'ensemble des
consoles et des tiges de guidage, lesquelles coulissent dans
les manchons 58 pour assurer le guidage souhaite. Dans un tel
cas, naturellement, les goupilles 35 doivent etre enlevees
pendant les opérations de levage, et remises en place, alors
que des trous prévus sur les ti~es 64 coïncident avec les
lumieres 34 des chapes 29, chaque ~ois que l'on desire
interrompre le levage et not~mmPnt lors du rehaussement des
vérins 108 et en ~in de levage, pendant le rehaussement du
mur 3. Un dispositi~ d'encliquetage monté sur le plateau de
maintien 42 et coopérant avec une crémaillere du type indiqué
précé~mmPnt peut egalement être prévu a cet e~et.
Cette variante de realisation n'a pas ete illus-
tree, mais elle ressort des aptitudes normales d~un Homme dum~tier prenant connaissance de ce qui precede.
On va maintenant decrire une autre variante de
l'invention en se re~erant aux ~igures 18 a 21. Les compo-
sants communs au dispositi~ precedemment decrit seron~
a~ectes des mêmes re~erences.
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
Sur les ~igures 18 à 21, on a représenté un mur 3
avec sa sur~ace 112 sensiblement verticale, qui est ici la
s~r~ace extérieure du mur, etant entendu que le dispositi~ de
levage peut egalement etre ~ixe contre une sur~ace interieure
de ce mur.
Un dispositi~ de levage, note 300, est ~ixe au mur
3 par des moyens d'appui ~ui sont essentiellement constitues
par deux composants de base, à savoir une platine murale 301
et une platine intermediaire d'appui 308. Il convient de
noter que, dans certaines applications particulières, par
exemple les ~âtiments industriels à charpente metallique, le
dispositi~ de levage sera ~ixe à un poteau et non à un mur,
ceci requerant alors une adaptation relevant des aptitudes
normales d'un Homme du metier pour un montage sur poteau.
La platine murale 301 pourrait être ~ixee à la ~ace
112 du mur 3 soit directement par boulonnage, soit par
l'intermediaire d'un gabarit, comme dans le mode de realisa-
tion precedemment decrit. Toute~ois, on a ici prevu un appui
direct de la platine murale 301 sur un rh~fn~ge du mur 3,
c'est-à-dire sur la ~ace superieure notee 212 de ce chaînage.
A cet e~et, la platine murale 301 présente supérieurement
une équerre 302 prenant appui sur la ~ace 212 du ~h~ln~ge du
mur, la ~ace ~rontale notee 303 de cette equerre 302 presen-
tant des trous 304 servant au passage de boulons de ~ixation
304.1 (representes seulement sur la ~igure 21) ancrés dans la
~ace 112 du mur 3. Dans une variante (non representee), la
partie horizontale unitaire de l'equerre peut etre remplacee
par deux sabots d'appui independants, dont la position par
rapport à la partie verticale est reglable, permettant un
reglage d~orientation de la platine murale grace à un montage
des sabots d'appui sur un axe horizontal respecti~ perpendi-
culaire à cette partie verticale : ceci est en particulier
interessant en cas d'appui sur un rh~ln~ge incline.
~a platine murale 301 presente en outre une paire
de montants verticaux 305 s'etendant vers le bas à partir de
CA 022382~ l998-05-l9
W~97119Z38 PC~R96/01770
62
l'équerre 302, et qui ont la particularité de ~ormer une
glissiere grâce à leur section en U dont l'ouverture est
tournée vers l'intérieur. En partie basse de chacun des
montants verticaux 305 est prévue une plaque inférieure
d'appui, ~ui peut ou non être boulonnée à la paroi murale
112.
La platine intermediaire d'appui 308 est quant à
elle essentiellement ~ormée d'une pla~ue ~rontale 311 et de
deux traverses horizontales 312 et 313 dont les extrémités
passent à l'intérieur des montants verticaux 305 en ~ue d'un
guidage vertical en coulissement pour cette platine interme-
diaire d'appui 308. On pourrait prévoir un système de trous
et de goupilles associes aux montants verticaux pour avoir
des hauteurs successives pour la platine intermédiaire
d'appui 308. On a toute~ois ici pré~éré un montage en
suspension qui permet un réglage plus ~in avant d'initier le
levage proprement dit de la charpente. A cet e~et, la
platine murale 301 presente supérieurement une traverse
horizontale 307 au centre de laquelle est suspendue une tige
~iletée 309 s~étendant ainsi dans le plan vertical de
symétrie de la glissière ~ormée par les ~ontants 305, jusqu'a
un niveau bas proche des plaques in~erieures d'appui 306. La
traverse superieure 312 et la traverse inferieure 313 de la
console intermediaire d~appui 308 presentent alors un perçage
central permettant le passage de la tige filetée 309, et
l'appui de la platine intermediaire 308 a la hauteur desiree
est assure par un ecrou inférieur de blocage 310 vlsible
seulement sur les ~igures 18 et 19. La plaque frontale 311
presente in~erieurement deux paires d'equerres 314 qui sont
fixees par une aile respective 315, l'autre aile 316 s'eten-
dant en saillie sensiblement perpendiculairement au plan ~e
la plaque ~rontale 311. Les ailes 316 presentent chacune un
perçaye 317, les percages etant tous alignés sur un axe
commun 19, dont on verra par la suite que cet axe n'est autre
que l'axe autour duquel pivote le plateau de maintien raccor-
,
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/01770
63
dant les moyens de guidage et les moyens commandés de poussée
avec la platine murale 301. La traverse supérieure 312 de la
platine intermédiaire 308 porte par ailleurs deux petits
pro~ilés creux 321 s'étendant dans une direction parallele a
celle de la glissiere formée par les montants verticaux 305,
et disposés symétriquement par rapport au plan médian de la
platine intermédiaire d'appui 308. Chaque profilé creux 321
présente au niveau de sa ~ace frontale une lumiere oblongue
débouchante 322 dont la fonction sera précisée plus loin.
Dans une variante (non représentée), on pourra agencer les
moyens d~accrochage 321, 322 au dos d~une pla~ue frontale 311
de plus grande hauteur, entre les traverses horizontales 312,
313 qui sont alors plus éloignées l'une de l'autre : ceci
permet de ~;m;nller le couple de renversement (grâce a
l'abaissement du point d~appui, et a l~augmentation de la
distance entre les points d~arrachage dans la glissiere), et
évite aussi d'avoir une ouverture débouchante en partie haute
des pro~ilés 321, laquelle pourrait être obturée par des
débris.
Z0 En cas de montage sur poteau, la platine intermé-
diaire d'appui 308 sera équipée d'un dispositif de bridage
adapté relevant des connaissances normales de l'Homme du
métier, par exemple une bride a auto-coincement, dont le
couple de serrage augmente avec la charye levee (la charge
est alors bloquee dans toutes les directions grâce a des
coins contraries et des patins a têtes de diamant).
Le dispositi~ de levage 300 comporte en outre un
plateau de maintien 342 supportant les moyens de guidage 64
de la console 76, ces derniers moyens etant réalisés ici sous
la ~orme de deux tiges paralleles, sur lesquelles peut
coulisser parallelement a son plan la console de levage 76
qui est amenee au contact du bord inférieur de la charpente
65, bord qui est représenté schématiquement par une ligne en
traits mixtes sur la figure 18. Les tiges 64 pourraient être
reçues in~érieurement dans des manchons solidaires du plateau
CA 022382~5 1998-0~-19
WO97/19238 PCT~R96/01770
64
de maintien 342 comme cela est le cas dans le mode de
réalisation précé~mm~nt décrit, mais on a prévu ici une
variante selon laquelle chaque tige 64 présente in~érieure-
ment une portion 323 de plus petit diamêtre, permettant un
appui direct de chaque tige 64 sur la ~ace supérieure du
plateau de maintien 342, cette portion debouchant de la ~ace
inferieure dudit plateau de maintien et permettant un
verrouillage par exemple au moyen d'une cale 324, ainsi que
cela est represente sur la ~igure 18. Le plateau de maintien
342 presente en outre ici une echancrure centrale 352
associee au passage du corps l09 du verin de levage 108, la
tige ll0 dudit vérin etant representée seulement par son
extrémité supérieure sur la ~l~ure 18, en appui contre la
~ace in~erieure de la console de levage 76. Dans une variante
~5 (non représentee), la console 76 pourra etre ~ormee de deux
manchons coulissant sur les tiges 64, reunis par un boîtier
relié inférieurement à la tige du vérin de poussée et équipé
d'un axe transversal horizontal sur lequel pivote un plateau
d'appui d'inclinaison réglable : ceci est intéressant pour
les bâtiments industriels à charpente metallique, car le
plateau d'appui peut ê~re lié directement, par exemple par
boulonnage, à une poutre horizontale ou inclinee de la
charpente. Il sera alors interessant de prévoir une platine
supplémentaire de guidage au niveau de la partie superieure
de la poutre, coopérant avec les tiges verticales 64.
On pourra naturellement en ~ariante prevoir un
autre type de moyens co~m~n~s de poussee, par exemple sous
la ~orme d'un verin à vis actionne par un système à cliquet
co~m~n~e pneumatiquement, ce vérin, represente schématique-
30 ment en 108' sur la ~igure 20, etant en appui au centre de la
~ace superieure du plateau de maintien 342, auquel cas
l'échancrure precitee 352 devient inutile. Sur la ~igure 21,
on distingue des perçages 354 associes à la ~ixation du verin
108 ou 108' par des boulons (non representes).
Con~ormement à une caracteristique très a~antageuse
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 PCT~R96/0177Q
de ce mode de réalisation de l'invention, le dispositi~ de
levage 300 compo~te en outre des moyens de réylage d'aplomb,
notes 325, et des moyens de réglage de niveau, notés 335, ces
moyens de réglage 325 et 335 reliant les moyens d'appui
constitués par la platine murale 301 et la platine interme-
diaire d'appui 308 aux moyens communs de raccordement
constitués par le plateau de maintien 342.
Le réglage d'aplom~ était dé~à prévu dans le mode
de réalisation précé~mm~nt décrit, sous ~orme d'un bascule-
ment autour d'un axe par l'intermédiaire d'un appui sur unberceau cylindrique. En l'espece, les moyens de reglage
d'aplomb sont agences di-.E~éremment, ce qui permet de simpli-
~ier et d'alléger considéra~lement la structure du disposi-
ti~.
Les moyens de réglage d'aplomb 325, mieux visibles
sur la vue eclatée de la ~igure 21, comportent essentielle-
ment (en double) un element 326 de reglage d'aplom~ et un
~ourreau 329 de réglage d'aplomb. L'élément de reglage
d'aplom~ 326 est constitue par une tête cylindrique 327 et un
axe ~ilete 328. La tête cylindrique 327 est con~ormee pour
être reçue a l'interieur de l'un des deux pro~iles creux
~ associes 321, de ~acon que l'axe ~ilete associe 328 passe par
l'ouverture echancree 322 en s'etendant en saillie de la
platine intermediaire d'appui 308. Le ~ourreau de reglage
d~aplomb 329 comporte quant a lui un corps 330 ~ileté
interieurement pour se visser sur l'axe fileté 328, et une
collerette arriere d'appui 331 prévue a l'extrémité du
~ourreau 329. A son extrémité ~rontale, le ~ourreau 329
pr~sente une extrémité con~ormée 332, par exemple sous la
~orme d'un six pans, cette extrémité formant ainsi tête de
~ manoeuvre pour.pouvoir ~aire tourner le ~ourreau 329 autour
de son axe. ~a platine intermédiaire 308 présente ainsi des
moyens 321 de ~ixation des moyens de réglage d'aplomb 325,
qui sont ici constitués par les pro~ilés creux 321. Lorsque
l'ensem~le est monté, on dispose d~une paire d~élements 326
CA 022382~ 1998-0~-l9
w097/ls238 PCT~R96/01770
66
et de ~ourreaux associes 329, qui traversent le plateau de
maintien 342 dans une direction sensi~lement horizontale, en
ressortant par des ouvertures ~rontales 333 dudit plateau qui
sont realisees oblongues dans une direction verticale de
façon à autoriser le debattement angulaire correspondant à un
reglage d'aplomb du plateau de maintien 342. On notera que
les moyens de ~ixation 321 sont agencés pour permettre un
pivotement des moyens de réglage 325 autour d'un axe suscep-
tible d'être dispose horizon~alement et parallelement a la
sur~ace 112 du mur 3.
Les moyens de reglage de niveau 335 comportent
quant à eux, également selon une paire, des elements 336 de
réglage de niveau et des fourreaux 339 de réglage de niveau.
On a prévu ici un élement de réglage de niveau 336 comportant
une tête 337 d~articulation 337 surmontee d'un axe ~ilete
338. Pour le montage du plateau de maintien 342 sur les
moyens d'appui 301, 308, la tête d~articulation 337 de chaque
élément de niveau 336 est mise en place entre une paire
d'equerres 314, et cette tête presente une ouverture d'axe
334 permettant le passage d~un tenon d~articulation 318. Pour
~aciliter la mise en place ou l'enlèvement de ce tenon 318,
on a ici prevu une tête de tenon 319 de plus gros diametre
qui vient en appui contre la ~ace exterieure d'une equerre de
la paire d'equerres concernee, l'autre extremite du tenon
traversant l'equerre opposee et recevant une goupille de
blocage, et la tête de tenon 319 est en outre equipee d~une
poignee de manoeuvre 320 ~acilitant la mise en place rapide
dudit tenon. Chaque paire d~elements 336 et de ~ourreaux 339
de reglage de niveau traverse le plateau de maintien 342 en
ressortant au niveau de la ~ace superieure de celui-ci par
des ouvertures oblongues de passage 343, ces ouvertures étant
agencees dans une direction parallèle a l'axe de pivotement
19 defini par les tenons d~articulation 318. ~omme pour les
moyens de réglage d'aplomb, chaque ~ourreau 339 de reglage de
niveau présente un corps 340 ~ileté intérieurement pour se
CA 022382~ l998-0~-l9
WO97/19238 pcT~Rs6/ol77o
visser sur l'axe fileté 338, une collerette d'appui 344 en
extrémité inférieure, et, à l'autre extrémité, une tête de
manoeuvre par exemple hexagonale 341.
Sur les figures 18 à 20, on a également représenté,
pour les moyens de réglage d'aplomb 325, une rondelle d'appui
345 venant contre la ~ace frontale du plateau de maintien 342
et maintenue par une goupille ou un circlips non représenté
associé au fourreau de réglage 329, et, pour les moyens 335
de r~glage de niveau, des cales d'appui inférieure 346 et
supérieure 347, ainsi qu'une rondelle terminale d'appui 348.
Lorsque 1'ensemble est mis en place, le réglage
d'aplomb s'e~ectue en manoeuvrant les têtes 332 des four-
reaux de réglage d'aplomb 329, ce qui produit le basculement
désiré autour de l~axe 19 pour le plateau de maintien 342, et
donc pour le vérin 108 ou 108' et les tiges de guidage 64
supportés par ledit plateau de maintien. Ce réglage d'aplomb
est schématisé par la ~lèche 400 sur la ~igure l9. On
observera que, lors d~un réglage d~aplom~, les lumieres
oblongues 333 ne viennent pas interférer avec l'extrémité des
moyens de réglage 325.
Le réglage de niveau s'e~ectue de ~açon analogue,
en intervenant sur l'w.le et/ou l'autre des deux tetes de
manoeuvre 341 qui sortent des ouvertures oblongues associées
343, cette intervention visant à ~aire tourner le ou les deux
fourreaux 339 manoeuvrés de façon à faire varier le niveau du
plateau de maintien 342, comme cela est schématisé par les
flèches 401 sur la figure 18. On est ainsi assuré, meme si la
~ace d'appui 212 du mur 3 n'est pas parfaitement horizontale,
d'avoir un rattrapage de niveau par les moyens 335 de réglage
qui garantit une horizontalité parfaite pour la face supé-
rieure d'appui du plateau de maintien 342, et donc une
verticalite parfaite pour les tiges de guidage 64 et pour
l'axe principal du vérin commandé 108 ou 108'. Comme on a pu
le constater, la platine intermédiaire d'appui 308 présente
des moyens 314, icl sous ~orme d~équerres, de fixation des
CA 022382~ 1998-0~-l9
WO97/19238 PC~R96/01770
68
moyens de réglage de niveau 335. De plus, ces moyens de
~ixation 314 sont agencés pour permettre un pivotement des
moyens de réglage de niveau 335 autour de l'axe 19 qui est
susceptible d'être disposé horizontalement et parallèlement
à la sur~ace 112 du mur 3. On notera également que les
ouvertures oblongues de passage 343 autorisent les débatte-
ments angulaires du plateau de maintien 342 lors d'un réglage
de niveau.
L'invention n'est pas limitée au mode de realisa-
tion qui vient d~être décrit, mais englobe au contraire toutevariante reprenant, avec des moyens equivalents, les caracté-
ristiques essentielles énoncees plus haut.
En particulier, le dispositif de levage selon
l'invention pourra être utilise non pas seulement pour lever
la charpente d~un bâtiment existant, mais aussi pour lever la
charpente d'un bâtiment en cours de construction après mise
en place de poteaux droits stabilises et contreventes. Le
dispositi~ permet alors de maintenir la charpente à une
course intermédiaire grâce à un système de coincement
relevant des connaissances normales d~un Homme du métier : on
peut alors en remontant d~un niveau à chaque ~ois les moyens
de raccordement et de poussee, envisager un levage complet de
la charpente à partir d'une hauteur ~aible (deux mètres du
sol par exemple) jusqu'à son positionnement de~initi~, ce qui
permet un montage de la charpente au niveau du sol d'ou un
gain de temps important et une diminution considérable des
risques pour le personnel operant sur le site de construc-
tion.
Naturellement, un Homme du metier comprendra
aisement qu'encore d~autres variantes de mise en oeuvre selon
l'invention peuvent également être choisies, par exemple en
adoptant les dispositions qui viennent d~être décrites, en
relation avec le levage d'une charpente 65 portant une
toiture, au cas où il s'agit de lever ou de baisser une
charpente portant un plancher.
