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CA 02282080 1999-07-14
WO 99/26846 PCT/FR98/02513
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT
DE MATERIAUX COMPRESSIBLES
io
La présente invention concerne le conditionnement de matériaux
compressibles tels que des produits isolants à base de laine minérale.
Les produits à base de laine minérale, telle que la laine de verre,
is remplissent d'autant mieux leur fonction isolante que le pourcentage
volumique
d'air qu'ils renferment est élevé et sont de ce fait relativement encombrants.
Pour réduire les coûts de transport et de stockage de ces produits, on a
coutume de les conditionner à l'état comprimé, les produits retrouvant leur
volume
et leurs caractéristiques d'origine une fois libérés de leur emballage.
?o Pour être la plus avantageuse possible, cette technique de
conditionnement devrait permettre d'amener et de maintenir le produit à un
état de
compression aussi proche que possible de sa limite de compression élastique
(compression au-delà de laquelle les propriétés du matériau sont dégradées)
mais
sans la dépasser.
2s Le coût du conditionnement peut également être réduit en procédant à la
compression et à l'emballage de façon continue sur une ligne automatisée. La
technique et la machine employées doivent permettre d'obtenir rapidement et
automatiquement une compression efficace, de maintenir cette compression au
stade de l'emballage, tout en préservant les caractéristiques des produits
3o concernés. Ces exigences ne sont pas toujours satisfaites avec les
techniques
connues de l'art antérieur.
Ainsi, on connaît par exemple du brevet US-A-3 717 973 une machine de
conditionnement en continu de produits compressibles comprenant une zone de
compression avec un transporteur à bande inférieur sensiblement horizontal, et
un
~s transporteur à bande supérieur synchrone, présentant une première partie
inclinée vers le transporteur inférieur et une seconde partie sensiblement
parallèle
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au transporteur inférieur, et une zone d'emballage dans laquelle le produit
comprimé est transporté entre deux nouveaux transporteurs à bande horizontaux
qui pénètrent dans l'ouverture d'un emballage en forme de gaine, dont les
dimensions sont nécessairement supérieures à celles du produit transporté.
s Suivant cette technique, le maximum de compression qui a été obtenu à la fin
de
l'opération de compression, et qui est pourtant toléré par le matériau eu
égard à
ses propriétés isolantes, n'est pas conservé dans l'emballage final, ce qui
représente un manque à gagner important sur le volume d'un lot de production.
Le document WO-A-96/36356 décrit un dispositif qui obvie à cet
to inconvénient dans lequel un volume de matériau compressible est entraîné au
cours de sa compression entre deux bandes de film d'emballage, qui sont liées
l'une à l'autre pour former la gaine in situ directement sur le volume de
matériau
au moment où la compression est maximale. Cette technique de conditionnement
garantit que le volume du produit emballé est maintenu à son niveau minimal.
t ~ Le dispositif utilisé à cet effet comporte deux transporteurs convergents
situés l'un au-dessus de l'autre et animés d'un mouvement synchrone, à une
vitesse pouvant varier de 0 à 25 m/min, qui comportent et entraînent des
chariots
supportant des plaques planes, les plaques planes correspondantes sur un
transporteur et sur l'autre restant parallèles tout au long de la compression.
?o Associé à chaque transporteur, se trouve un distributeur d'une bande de
film
plastique disposé de manière à mettre une bande en contact avec la plaque du
premier chariot inférieur et une autre en contact avec celle du premier
chariot
supérieur. En aval de la zone de compression sont installés des moyens pour
lier
les bandes l'une à l'autre sur les côtés du volume comprimé, notamment par
2s soudure à air chaud.
Cette technique de formation in situ de la gaine d'emballage, si elle résout
le problème du maintien du volume minimal du produit comprimé, réclame
cependant des moyens relativement complexes pour réaliser une liaison de
qualité entre les deux bandes de film plastique.
~o En effet, dans le mode de fonctionnement décrit dans WO 96136356, la
portion de film d'emballage entraînée entre deux volumes de matériau, que l'on
souhaite la plus courte possible pour des raisons économiques, est tout
d'abord
tendue dans la zone de compression où les deux volumes consécutifs
*rB
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progressent avec une différence d'épaisseur constante. Elle a ensuite tendance
à
former un « mou » dans la zone d'emballage où l'écartement entre les plaques
de
pressage supérieure et inférieure ne varie plus.
II en résulte des difficultés importantes pour mettre les deux bandes en
contact l'une avec l'autre dans la configuration souhaitée devant les moyens
de
thermosoudure.
Bien que W~ 96/36356 ait prévu à cet effet des éléments conformateurs, le
risque est grand que la partie distendue ne soit pas prise correctement par
ces
éléments, dans une disposition ne permettant pas la soudure. En outre, lorsque
le
~o film parvient à passer dans les conformateurs, il a tendance à former des
plis pour
rattraper la longueur excédentaire qui donnent un aspect disgracieux à
l'emballage. Ces plis ont en outre l'inconvénient de créer une surépaisseur de
matière plastique, que l'énergie des buses à air chaud ne suffit pas toujours
à
souder, d'où une liaison déficiente. La solution consistant à augmenter
l'énergie
i ~ de soudure n'est pas recommandée car elle risque de détériorer le film là
où il n'y
a bien que deux épaisseurs de film à souder.
L'invention se propose donc de perfectionner cette technique de
conditionnement en continu avec formation in situ de la gaine d'emballage, et
en
particulier d'obvier aux inconvénients précités concernant la qualité de
'o l'emballage, sans nuire naturellement à la qualité de la compression.
A cet égard, l'invention a pour objet un procédé de conditionnement en
continu de volumes de matériau compressible comportant
(A) une étape de charg~~ement dans laquelle les volumes sont présentés à la
suite l'un de l'autre entre deux bandes continues de film d'emballage, en
laissant
entre deux volumes consécutifs une longueur L de film d'emballage sur chaque
bande, et chaque volume et les portions de film d'emballage en regard avec lui
sont placés entre deux surfaces de pressage,
(B) une étape de compression dans laquelle les surfaces de pressage sont
déplacées ensemble suivant une direction de transport, entraînant avec elles
le
.o film d'emballage et le volume de matériau, tandis qu'on rapproche les
surfaces de
pressage l'une de l'autre suivant une direction de pressage transversale à la
direction de transport, et
(C) une étape d'emballage dans laquelle on lie les bandes de film
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d'emballage entre elles de part et d'autre des volumes.
Ce procédé est caractérisé par le fait que, avant ou pendant qu'on lie les
deux bandes de film de part et d'autre d'un volume V1 à l'étape (C)
d'emballage,
an ajuste la distance D entre l'extrémité arrière du volume V1 et l'extrémité
avant
du volume V2 placé à sa suite (cette distance étant mesurée au niveau des
faces
en contact avec une même bande de film d'emballage), de façon à ce qu'elle
soit
égaie à la longueur L de film d'emballage.
Au cours de l'étape (B) de compression, la distance D est généralement au
plus égale à la longueur L, le film d'emballage n'étant d'ordinaire pas ou peu
to étirable. Pour des raisons économiques, la distance D est avantageusement
égale
à la longueur L pendant l'étape de compression.
Avantageusement, on maintient cette distance D constamment égale à la
longueur L de film d'emballage pendant toute l'étape (B) de compression et
pendant l'étape (C) d'emballage.
is De préférence, on maintient la distance D constante depuis le début de
l'étape (B) de compression jusqu'à la liaison des deux bandes de film dans
l'étape
(C) d'emballage. Toutefois, sont égaiement compris dans l'invention des
procédés
comprenant entre l'étape (B) de compression et l'étape (C) d'emballage, une
phase intermédiaire dans laquelle cette distance est réduite. Généralement une
?o telle phase intermédiaire est une simple étape de transport, mais elle peut
également être destinée à réaliser sur le volume de matériau des opérations
supplémentaires connues de l'homme du métier.
Ainsi, selon l'invention, un simple ajustement de l'écartement entre les
volumes permet à la portion de film d'emballage entraînée entre deux volumes
as consécutifs d'être tendue au moment où l'on réalise la liaison entre les
deux
bandes de film dans l'étape d'emballage, ce qui permet de réaliser une liaison
de
bonne qualité avec des moyens automatiques relativement simples.
Ce perfectionnement garantit une fiabilité améliorée du procédé, lequel
peut ëtre mis en oeuvre sur une ligne automatisée avec une cadence élevée.
~o Dans un mode préféré de compression, on rapproche les surfaces de
pressage l'une de l'autre de façon symétrique par rapport au plan médian du
volume.
Le procédé selon l'invention utilise de préférence une étape de
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compression dans laquelle les surfaces de pressage restent ccnstamment
parallèles deux à deux, à savoir dès les premiers instants de la compression
et
pendant tout leur rapprochement, le déplacement se faisant de façon ;elle que
la
direction de pressage reste parallèle à elle-même au cours du transport.
_ Les mesures d'amélioration du conditionnement proposées par l'invention
s'appliquent avec autant de succès à des procédés utilisant d'autres
techniques
de compression notamment symétrique, qui peuvent cependant ètre moins
préférées du point de vue des qualités du matériau comprimé.
Dans un premier mode de réalisation, l'ajustement de distance peut
io avantageusement ëtre réalisé au cours de l'étape (C) en faisant subir au
volume
V1 maintenu entre les surfaces de pressage une accélération temporaire dans la
direction de transport, cette accélération étant calculée de façon à écarter
le
volume V1 du volume V2 d'une distance suffisante dans la direction ds
transport
pour amener la distance D à la valeur de la longueur L.
i ~ Dans un deuxième mode de réalisation de l'invention. on peut
avantageusement ajuster l'écartement entre les deux volumes consécutifs entre
l'étape (B) et l'étape (C) ou au cours de l'étape (C), en faisant subir au
volume
V2 maintenu entre les surfaces de pressage un ralentissement temporaire dans
la
direction de transport, ce ralentissement étant calculé de façon à écarter le
'o volume V2 du volume V1 d'une distance suffisante pour amener la distance D
à la
valeur de la longueur L.
De préférence, dans ce deuxième mode, on déplace le volume V2
maintenu entre les surfaces de pressage à vitesse constante au cours de
l'étape
(B}, puis on le ralentit -à la fin de l'étape (B), alors que volume V1 est
prèt à ou est
,; en train de subir l'étape (C). Une fois atteint l'écartement voulu entre V1
et V2, on
réimpose à V2 sa vitesse initiale que l'on garde constante pendant tcute
l'étape
(C}, la liaison des deux bandes de film étant réalisée en continu sur les
volumes
circulant à vitesse constante.
Lorsque le procédé en continu est mis en oeuvre de façon cyclique,
.o l'écartement imposé aux surfaces de pressage consécutives par le
ralentissement
temporaire devrait être compensé par un rapprochement correspondant desdites
surfaces à un autre stade du cycle. Dans un mode de fonctionnement
particulier,
on peut effectuer ce rapprochement au début du procédé, entre un volume en
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compression et un volume en cours de chargement. A cet effet. entre l'étape
(A)
de chargement et l'étape (B) de compression, on fait subir au volume V2
maintenu
entre les surfaces de pressage une accélération temporaire dans la direction
de
transport.
L'étape de chargement peut être conduite de différentes façons. Dans un
premier mode de fonctionnement, un seul volume de matériau est placé entre des
surfaces de pressage à l'étape de chargement (A), alors que le volume qui le
précède est déjà soumis à l'étape (B) de compression et a son épaisseur
réduite
en conséquence. La portion de film entraînée entre deux volumes lors du
~u chargement est en général automatiquement tendue à la longueur requise.
C'est
le mode de fonctionnement illustré dans WO-A-96136536.
Dans un deuxième mode de fonctionnement, au cours de l'étape (A) de
chargement, au moins deux volumes de matériau sont transportés simultanément
sans compression, chacun entre deux portions de film d'emballage. II convient
~s alors de veiller à laisser suffisamment de film entre les deux volumes pour
que la
portion de film soit simplement tendue sans s'étirer lorsque le premier volume
V1
subit l'étape (B) de compression, et que les surfaces de pressage qui lui sont
associées se décalent dans la direction de pressage par rapport aux surfaces
de
pressage associées au volume V2 placé à sa suite.
?o L'invention propose deux variantes pour ce mode de fonctionnement.
Dans une première variante, la portion de film laissée entre les deux
volumes est tendue à l'étape (A), la distance entre l'extrémité arrière du
volume
V1 et l'extrémité avant du volume V2 placé à sa suite étant égale à la
longueur L
de film d'emballage. En ce cas, la distance D est maintenue constante depuis
?s l'étape (A) de chargement jusqu'à l'étape d'emballage (C).
Dans cette variante, ü est avantageux, entre l'étape (A) de chargement et fe
début de l'étape de compression (B), au moment où les surfaces de pressage en
regard vont commencer à se rapprocher l'une de l'autre, de faire subir au
volume
V2 maintenu entre ces deux surfaces une accélération temporaire dans la
~o direction du transport, de façon à le rapprocher dans la direction du
transport du
volume V1 qui le précède et à permettre au film de prendre une orientation
inclinée. sans s'étirer, entre le volume V1 comprimé et ie volume V2
relativement
plus épais.
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i
Dans une seconde variante, on laisse du mou entre les deux volumes à
l'étape (A), autrement dit la distance D entre l'extrémité arrière du volume
V1 et
l'extrémité avant du volume V2 est inférieure à la longueur L de film
d'emballage,
et on augmente cette distance D de façon à ce qu'elle soit égale à la longueur
L
s au moins au moment de lier les deux bandes de film à l'étape (C). De
préférence,
on fend le film dès l'étape (B) en rapprochant l'une de l'autre les surfaces
de
pressage associées au volume V1 sans rapprocher celui-ci du volume V2 dans la
direction de transport.
Dans ce cas, la distance entre l'extrémité arrière d'un premier volume et
l'extrémité avant du volume placé à sa suite dans l'étape (A) est inférieure à
cette
même distance dans les étapes (B) et (C).
En maintenant ainsi les films d'emballage tendus au moment de leur
assemblage dans l'étape d'emballage, on facilite la fabrication d'emballages
en
forme de gaine, notamment par thermosoudure de bandes de film plastique. De
~s préférence on utilisera la technique selon laquelle la largeur des bandes
de film
d'emballage leur permet de se recouvrir sur les côtés du volume de matériau
comprimé et on lie les bandes de film d'emballage sur les côtés du volume de
matériau disposés suivant la direction de transport, avantageusement en
repliant
la face interne d'une bande de film sur la face externe de l'autre bande de
façon à
?o créer une liaison sollicitée en cisaillement.
L'invention a également pour objet un dispositif de conditionnement en
continu de volumes de matériau compressible. II comprend deux transporteurs
convergents animés d'un mouvement synchrone dans une direction de transport,
disposés en regard l'un de l'autre, de préférence l'un au-dessus de l'autre,
la
~s direction de transport étant alors horizontale, et portant chacun un train
de
surfaces de pressage comportant une aire de réception du volume de matériau
compressible. Ce dispositif inclut
- une zone amont de chargement dans laquelle un distributeur d'une bande
de film d'emballage est associé à chaque convoyeur et disposé de façon à
diriger
~o la bande au contact des surfaces de pressage correspondantes,
- une zone intermédiaire de compression et de transport comprenant des
moyens pour rapprocher les surfaces de pressage l'une de l'autre,
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s
- une zone aval d'emballage dans laquelle les convoyeurs sont parallèles,
équipée de moyens pour lier les deux bandes de film d'emballage.
II est caractérisé en ce que dans un même train de surfaces de pressage la
distance entre l'extrémité arrière de l'aire de réception d'une surface de
pressage
s et l'extrémité avant de l'aire de réception de la surface de pressage
suivante dans
une partie de la zone d'emballage située en amont desdits moyens pour lier le
film
est au moins égale à cette même distance mesurée dans la zone de compression.
De préférence, ladite distance est constante dans toute la zone de
compression et est identique dans la partie de la zone d'emballage située en
lo amont des moyens pour lier le film.
Avantageusement, chaque convoyeur comporte un train de chariots
supportant les surfaces de pressage et comportant un moyen de guidage, tel
qu'un galet, circulant sur un guide tel qu'un rail présentant une partie
inclinée
dans la zone de compression et une partie parallèle à la direction de
transport
i ~ dans la zone d'emballage, chaque chariot étant en outre relié à un système
d'entraînement à chaîne.
Dans une première variante, où l'on rapproche deux volumes consécutifs
l'un de l'autre à l'entrée dans la zone de compression. la distance séparant
deux
chariots consécutifs suivant ia direction de transport est plus courte dans la
zone
?o intermédiaire de compression que dans la zone aval d'emballage.
A cet effet, l'invention propose d'utiliser un système d'entraînement dans
lequel la longueur effective du train de chariots est augmentée dans la zone
aval
d'emballage. La différence de longueur effective du train de chariots peut
être
obtenue en faisant suivre à la portion de chaîne reliant deux chariots
consécutifs
2~ un trajet de chaïne en forme de ligne brisée dans la zone intermédiaire de
compression, et en permettant à cette même portion de chaïne de suivre un
trajet
rectiligne dans la zone aval d'emballage.
Dans une deuxième variante, où l'écartement entre les chariots (mesuré
suivant la direction de transport) ne varie pas le long de la ligne de
~o conditionnement, l'invention prévoit des moyens pour décaler la position de
la
surface de pressage dans le sens du transport, par rapport au chariot qui la
porte
dans la zone aval d'emballage en amont des moyens pour lier entre elles les
bandes de film d'emballage.
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D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la
description détaillée qui va suivre faite en regard des dessins annexés sur
lesquels
- la figure 1 représente une vue schématique en coupe d'une machine de
s conditionnement selon l'art antérieur,
- la figure 2 représente une vue schématique en coupe longitudinale d'une
machine de conditionnement selon un premier mode de réalisation de
l'invention,
- la figure 3 représente à échelle agrandie le système d'entraînement de la
machine de la figure 2,
~ o - la figure 4 représente une vue partielle en coupe selon l'axe IV-IV de
la
figure 3,
- la figure 5 représente une vue partielle en coupe selon l'axe V-V de la
figure 3,
- la figure 6 représente une vue partielle en coupe selon l'axe VI-VI de la
~s figure 3,
- la figure 7 représente une vue schématique en coupe longitudinale d'une
machine de conditionnement selon un deuxième mode de réalisation de
l'invention.
Sur les figures sont représentés uniquement les éléments fonctionnels
?o suffisant à la compréhension de l'invention. Des éléments tels que
structure, bâtis,
moteurs, mécanismes de synchronisation, bien connus de l'homme du métier
n'ont pas été représentés pour faciliter la lecture des figures. Également par
souci
de clarté, certains éléments sont volontairement représentés à une taille
supérieure ou inférieure à l'échelle générale de la figure.
?s La figure 1 représente une ligne de conditionnement de volumes de
matériaux compressible selon l'art antérieur connu de WO-A-96/36536 réalisant
le
conditionnement de piles de panneaux de laine minérale.
Elle comprend essentiellement deux transporteurs convergents
symétriques 1, 2 disposés horizontalement l'un au-dessus de l'autre.
~o Chaque transporteur porte un train de dix surfaces de pressage inférieures
3 et supérieures 4 consistant en des plaques planes horizontales portées par
un
chariot 5, respectivement 6. Les chariots 5, 6 sont animés d'un mouvement
synchrone entraînés par une chaïne 7, 8 à une vitesse fixée ajustable selon
les
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l0
besoins du procédé de conditionnement.
Le dispositif de conditionnement inclut trois zones successives : une zone
amont 9 de chargement, une zone intermédiaire 10 de compression qui
commence ici à l'entrée des transporteurs et dans laquelle les chariots 5, 6
sont
s guidés suivant une trajectoire inclinée rapprochant tes plaques 3, 4, et une
zone
aval 11 d'emballage dans laquelle les chariots 5, 6 sont guidés suivant une
trajectoire horizontale.
Pendant l'opération de compression, les chariots 5, 6 sont tirés par les
chaînes 7, 8 auxquelles ils sont liés par des axes passant chacun dans le
creux
~o d'un maillon de la chaîne tandis qu'un galet lisse centré sur l'axe permet
de guider
la chaîne. A l'arrière du chariot, de chaque côté sont prévus des moyens de
guidage sous la forme de galets 12, 13 qui suivent un guide 14, 15 (ici un
rail).
Les trajets suivis par les chaînes 7, 8 et par les guides 14, 15 sont tels que
lors de
la progression des chariots 5, 6, les plaques 3, 4 restent sensiblement
horizontales tout en progressant l'une vers l'autre.
Dans ce mode de réalisation, les plaques restent toujours parallèles entre
elles de sorte qu'il ne se produit pas de glissement entre les plaques et le
matériau qu'elles compriment.
A la fin de la compression (qui concerne sur la figure deux chariots en bas
?o et deux en haut) le matériau comprimé est transporté sans changement de
volume.
Au bout de la ligne de conditionnement, les chariots sont extraits de la
trajectoire qu'ils suivaient pendant la compression et repartent dans l'autre
sens,
poussés par les chaînes et guidés par une deuxième partie de guide,
~s respectivement 16 en dessous du guide 14, et 17 au-dessus du guide 15.
A l'entrée de la machine, associé à chaque transporteur, se trouve un
système d'alimentation en film d'emballage 18. Le film est issu de deux
rouleaux
non représentés. II possède une largeur précise qui au cours des essais était
pour
chacun des films 18 égale à la moitié du périmètre du volume comprimé
~o augmentée de quelques centimètres pour permettre un recouvrement des films
constituant chacun, la moitié de la gaine qui emballe et emprisonne le produit
comprimé.
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II
Les films 18 sont guidés par des rouleaux 19 de manière à entrer en
contact respectivement avec les plateaux 3, 4 des premiers chariots 5, 6 dans
la
zone de chargement. A son arrivée dans la machine, une pile 20 de panneaux 21
est déposée sur la bande de film 18 au contact d'une plaque horizontale
inférieure
3.
Sur la plaque inférieure 3, le film d'emballage déborde latéralement des
produits à comprimer (et même éventuellement de la plaque 3 elle-même). En
partie haute, les bords de la bande se rabattent de chaque côté de la pile 20.
L'entraînement du film 18 se fait de préférence uniquement par le
lo mouvement des chariots, ce qui assure que le film se tende
longitudinalement
sous et sur la pile 20 de panneaux 21 de laine minérale. Sur la figure 1, les
derniers chariots sont dans la zone de compression, les deux premiers dans la
zone d'emballage, là où la longueur de film entre plaques ne varie plus, et le
cinquième, au milieu, à la transition entre les deux zones.
I s Dans la zone d'emballage sont disposés au niveau du plan de symétrie de
la machine, de chaque côté, des conformateurs non représentés dont le rôle est
de mettre en place les bords des bandes de film 18, ainsi que des moyens de
solïdarisation 22, notamment par soudure autogène de films plastiques adaptés
au moyen de buses à air chaud (température comprise entre 400 et 650°C
pour
~o un film en polyéthylène haute densité), ou bien par apport d'une colle
extérieure
(hot melt notamment) ou d'un adhésif double face.
L'utilisation d'un film résistant et à haut module, c'est à dire qui ne
s'allonge
que très peu sous charge permet de garder à la pile de matelas de fibres
minérales une taille finale qui s'écarte peu de la taille qu'elle a atteinte à
la fin de
zs la compression.
A la sortie de la ligne, les paquets de matériau emballés sont entrainés par
un transporteur 23. Ils sont associés en chapelet dans la gaine d'emballage.
Entre
deux paquets, la gaine se présente comme un boyau vide. La machine peut
comprendre à ce niveau un dispositif connu non représenté qui permet de souder
.o et/ou de couper automatiquement les films pour donner aux paquets de
matériaux
emballés leur autonomie et éventuellement les protéger si l'on ferme
l'emballage.
Le chargement de la pile 20 entre deux chariots 5a,6a se fait alors que les
chariots 5b,6b qui les précèdent entrent dans la zone de compression, de sorte
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!?
que le film 18 est tendu entre la pile 20a et la pile précédente 20b en cours
de
compression. La longueur L de film 18 entrainée par ces deux piles est donc
supérieure à l'espacement horizontal des chariots 5a et 5b, respectivement 6a
et
6b. Cette portion de film reste tendue tant que les chariots 5,6 progressent à
la
même vitesse et à espacement constant, dans la zone de compression.
Par contre, à l'entrée de la pile 20b dans la zone d'emballage,
l'espacement constant entre les chariots qui progressent toujours à la même
vitesse constante mais cette fois suivant une trajectoire horizontale, ne
permet
plus au film 18 d'être tendu. La portion de film 18 entre deux volumes
consécutifs
~o forme au contraire un mou qui empêche les deux bandes de film d'être
correctement solidarisées par les moyens prévus à cet effet, et ce malgré la
présence des éléments conformateurs.
Le perfectionnement apporté par l'invention permet d'empêcher ou de
rattraper la formation de ce mou et par conséquent de faciliter l'opération de
i s solidarisation des films d'emballage.
Un premier mode de réalisation de l'invention est représenté sur la figure 2
où l'on a conservé les références de la figure 1 pour désigner des éléments
identiques.
Le dispositif de la figure 2 se distingue de celui de l'art antérieur par le
fait
zo qu'il comporte un système pour faire varier l'espacement horizontal des
chariots
5a,6a, 5b,6b le long de la ligne de conditionnement de telle sorte que la
distance
D entre l'extrémité arrière de la pile 20b et l'extrémité avant de la pile 20a
placée à
sa suite soit constamment égale à la longueur L. Le film d'emballage est donc
tendu tout au long de la ligne de conditionnement.
?s La modification se situe au niveau du système d'entraïnement qui comporte
des moyens pour taire varier la longueur effective du train de chariots entre
deux
chariots consécutifs 5a,5b, respectivement 6a,6b, sur le transporteur 1,
respectivement 2. Ce système est représenté plus en détail sur la figure 3.
Les chariots 5,6 sont toujours liés aux chaînes 7,8 par des axes passant
~o dans le creux d'un maillon 24.25 de la chaîne, équipé d'un galet lisse de
guidage
qui coopère avec un rail de guidage incliné 26,27. Le système d'entraînement
particulier va être décrit maintenant uniquement en ce qui concerne la chaïne
7,
mais il est entendu qu'un système identique existe sur la chaïne 8.
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1.
Sur la portion de chaîne 28 située entre deux chariots consécutifs 5a,5b, un
autre maillon 29, qui est ici l'avant-dernier de la portion de chaïne 28 (mais
il
pourrait en ëtre autrement), est lui-même pourvu de deux galets lisses.
visibles en
particulier sur la vue en coupe de la figure 5 : un premier galet 30 est
centré sur
l'axe du maillon 29 et coopère avec un second rail de guidage incliné 31
parallèle
au raü 26, situé au-dessus de ce dernier dans le mëme plan vertical ; un galet
supérieur 32 est fixé au bout d'un bras 33 vertical passant par l'axe du
maillon 29
et coopère avec un guide 34 disposé au-dessus du rail supérieur 31. De façon
tout à fait équivalente le second rail 31 et le guide 34 peuvent ëtre disposés
au
~o dessous du rail 26.
Le fonctionnement du système est illustré sur la figure 4 qui représente une
vue en coupe selon l'axe IV-IV de la machine de la figure 3 à un autre instant
du
fonctionnement, c'est-à-dire à un instant où un chariot 5 est en position
extrême à
l'entrée de la zone 10 représentée en pointillé sur la figure 3 : lorsqu'un
maillon 29
t ~ arrive à l'entrée de la zone 10 de compression le galet supérieur 32
s'engage sur
une première portion 35 de guide incliné qu'il suit, amenant le maillon 29
jusqu'à
une position haute.
Dans cette position haute, représentée sur la figure 5, le galet 30 s'engage
dans ie rail de guidage supérieur 31, alors que le maillon 24 suivant reste au
.o niveau du rail de guidage 26.
La portion de chaine 28 entre deux chariots 5a,5b consécutifs prend alors
une forme de ligne brisée. L'écartement entre le rail 26 et le rait supérieur
31 est
avantageusement tel que la portion de chaîne 28 entre ces deux rails (c'est-à-
dire
comprise entre le maillon 24 et le maillon 29) est horizontale, de préférence
de la
longueur d'un chariot.
Pendant le passage du maillon 29 en position haute, le chariot 5a entrant
dans la zone 10 de compression subit une accélération temporaire qui le
rapproche du chariot 5b précédent qui est dans ia zone 9 de chargement.
Comme précédemment, le film 18 entraîné par le chariot 5b se tend derrière lui
~o avec sensiblement la même inclinaison que la partie inclinée de la portion
de
chaîne brisée. La chaïne 7 conserve cette conformation de ligne brisée dans
toute
la zone 10 de compression. Entraînée à vitesse constante, elle entraïne à son
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tour les chariots à vitesse constante et espacement constant, le film 18
restant
tendu entre deux chariots consécutifs.
La figure 6 illustre le guidage de la chaîne entre les zones 10 de
compression et 11 d'emballage. A l'extrémité de sortie de la zone 10 de
s compression, le rail supérieur 31 prend une orientation horizontale alors
que le rail
26 reste incliné. Le rail supérieur 31 s'interrompt à son tour un peu plus
loin pour
permettre à la chaîne 7 de rejoindre le niveau supérieur atteint par le
maillon 29.
A ce moment, la chaîne est guidée par le galet supérieur 32 qui circule
dans une nouvelle portion de guide 36 horizontale cette fois, dont l'extrémité
37
to correspond à ia fin de la zone 10 de compression.
Dans le prolongement débute la zone 11 d'emballage, dans laquelle la
chaîne ayant atteint le niveau supérieur est guidée horizontalement par les
galets
26,30 des maillons 24,29, qui circulent dans un rail unique horizontal 38 en
continuité avec le rail 26.
ts A l'entrée de la zone 11 d'emballage, la portion de chaïne 28 entre les
deux
chariots consécutifs reprend donc une forme rectiligne, en imposant au chariot
5a
un ralentissement temporaire qui l'éloigne horizontalement du chariot 5b
précédent, lequel se trouve dans la zone de compression, de façon à maintenir
tendue ia portion de film 18 entraînée entre ces deux chariots.
2o Dans le mode de réalisation de la figure 2, le maintien de cette tension
est
rendu possible par le système d'entraïnement des chariots qui assure Que la
distance entre l'extrémité arrière 39 d'une pile de panneaux sur la plaque 3b
et
l'extrémité avant 40 de la pile sur la plaque 3a suivante du même train reste
constante, fixée par la longueur de chaïne invariable entre le maillon 29 et
le
2s maillon 24 attaché au chariot 5a suivant.
Dans le mode de réalisation de la figure 7, au lieu de maintenir cette
distance en éloignant les chariots eux-mêmes à l'entrée dans la zone
d'emballage, on déplace simplement les plaques inférieure 3 et supérieure 4.
Le chargement et la compression se font de la mëme façon que dans la
~o machine de la figure 1, à ceci près que l'espacement horizontal de deux
chariots
consécutifs est cette fois invariable.
A la différence du système de la machine de la figure 2, le système
d'entraînement à chaïne de la figure 7 ne comporte plus qu'un rait de guidage
en
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deux parties 26,38 continues, la portion de chaîne 28 entre deux chariots
étant
rectiligne hormis à la jonction entre les deux parties 26 , 38 de rail.
La modification par rapport à la machine connue de l'art antérieur se situe
au niveau des chariots eux-mêmes : les plaques inférieure 3 et supérieure 4
sont
s montées sur les chariots 5,6 avec un degré de liberté en translation dans la
direction de la flèche F. Dans la zone de compression, ce degré de liberté
peut
ëtre bloqué par tout moyen approprié. La simple force de pressage est
suffisante
à cet effet mais il peut être préférable de prévoir un moyen de blocage
additionnel
quelconque.
io La machine comprend en outre des moyens pour, le cas échéant débloquer
la plaque et, faire avancer la plaque lorsqu'un chariot parvient dans la zone
d'emballage. Ces moyens peuvent être purement mécaniques, tels que par
exemple une came en rotation dans un plan vertical susceptible de venir en
appui
sur une butée latérale attachée à la plaque.
~ s Dans une variante, les chariots 5, 6 peuvent être équipés par exemple de
vérins commandés selon les paramètres de fonctionnement de la machine pour
pousser les plaques 3, 4 en avant de la distance nécessaire dans la direction
de
transport, lorsque les chariots atteignent un emplacement déterminé de la zone
d'emballage.
2o Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 7, ces moyens
produisent leur effet juste à l'entrée de la zone 11 d'emballage, de telle
sorte que
l'on empêche le film 18 de former un mou à la jonction des deux zones 10,11.
En variante, ces moyens pourraient être installés plus en aval, mais
toujours en amont des moyens 22 de thermosoudure, le film étant
2s momentanément distendu au début de la zone d'emballage.
Dans une autre variante, où l'on met deux piles de panneaux en place
entre les bandes de film d'emballage dans la zone de chargement, on prévoit de
laisser entre deux piles consécutives une longueur L de film supérieure à
l'espacement horizontal des chariots 5b,5a, 6b,6a. Du fait de la progression à
~o espacement constant des chariots, la longueur L de film se tend
automatiquement
lors du rapprochement des surfaces de pressages dans la direction de pressage
dans la zone de compression.
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L'invention, qui vient d'ëtre décrite dans le cas particulier d'une
compression symétrique, n'est nullement limitée à ce mode de réalisation et
s'applique à toutes les techniques de compression connues pour ie
conditionnement de matériaux compressibles.
