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CA 02294570 2000-O1-04
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Description:
La présente invention concerne un procédé pour le
traitement des déchets comprenant un broyage ultérieur
de fractions granulométriques séchées et exemptes de
métaux pour obtenir une sélectivité élevée de groupes de
matières, ainsi qu'un dispositif pour la mise en ouvre
du procédé.
Pour pouvoir séparer différents groupes de matières avec
une sélectivité élevée à partir de déchets, on a besoin
de soumettre le mélange de matières à séparer à un
prétraitement approprié. A cet effet, il est requis de
broyer le mélange de matières à séparer pour obtenir des
groupes granulc.métriques homogènes. On obtient
habituellement cette condition avec un broyage grossier
préalable et, par la suite, avec ce que l'on appelle un
broyage ultérieur.
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Des procédés de ce type ont été décrits par exemple dans
les brevets
DE-A-31 05 597
EP-A-02 43 747 B1
US-A-4.623.515
US-A-4.815.668.
L'inconvénient lié aux procédés connus réside dans le
fait que le broyage ultérieur a lieu aussi bien à l'état
non séché, c'est-à-dire à l'état encore plus ou moins
collant des déchets, que de manière encore conjointe
avec des métaux ferreux et des métaux non ferreux. A
cause de l' état encore collant, des groupes de matières
qui doivent être séparés ultérieurement subissent une
contamination réciproque lors du processus de broyage
ultérieur. Cet effet non désiré est encore renforcé par
le fait qu'en l'absence d'une extraction préalable de
tous les métaux, un broyage ultérieur n'est possible
qu'avec des agrégats de broyage robustes et coûteux
comprenant des outils de percussion tels que par exemple
un broyeur à marteaux, entre autres. En conséquence, on
ne peut obtenir qu'un processus de séparation des
groupes de matières dont la sélectivité est modérée.
L'objet à la base de l'invention est d'éviter les
inconvénients décrits liés à un broyage ultérieur de
fractions granulométriques de déchets à l'état non séché
et pollués avec des métaux, et de simplifier le
processus de broyage ultérieur.
Cet objet est réalisé conformément à l'invention par le
fait que l'on monte, en amont du broyage ultérieur, les
étapes opératoires de broyage préalable, d'une première
extraction des métaux ferreux, d'un tamisage grossier,
d'un séchage, d'une seconde extraction magnétique du
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fer, d'un tamisage fin, d'une extraction des métaux non
ferreux, d'une extraction des matières lourdes.
L'invention est expliquée plus en détail en se référant
à un exemple de forme de réalisation par les formes de
réalisation indiquées ci-après en liaison avec un dessin
représentant un organigramme.
Pour obtenir l'effet selon l'invention, on procède
directement après le broyage préalable (2), dans une
première extraction (3) des métaux ferreux, à la
séparation des gros morceaux de fer (lb). Directement
après, on procède à un tamisage grossier (4) pour
séparer une fraction organique grossière (14) à pouvoir
calorifique élevé dont la granulométrie est supérieure à
40-80 mm.
Le produit passé à travers le crible, inférieur à 40-
80 mm, passe ensuite par le séchage (5); en
l'occurrence, on supprime dans une large mesure le
pouvoir agglutinant du mélange de matières. Après le
séchage (5), a lieu une extraction supplémentaire des
métaux ferreux (6) pour séparer les métaux ferreux fins
résiduels (16).
Ensuite, dans un tamisage fin (7), on sépare les
fractions fines et ultrafines. La fraction ultrafine
(17), possédant une granulométrie inférieure à 0,8-2 mm,
est acheminée par exemple directement à l'utilisation
thermique à titre de combustible fin (21).
La fraction fine, sur base de sa structure et de sa
granulométrie, peut déjà être séparée avec une
sélectivité élevée en groupes de matières et est
acheminée aux étapes de séparation, d'extraction des
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métaux non ferreux (12) et de séparation des matières
denses (13). Les produits organiques fins (20) qui
subsistent, sont utilisés comme combustible fin (21).
La fraction moyenne subsistant après le tamisage fin
(7), dans le domaine de granulation d'environ 10 à
environ 80 mm, forme, à partir de toute l'expérience
connue, la fraction principale de déchets en ce qui
concerne la quantité.
La fraction moyenne subsistante est alors acheminée à
une extraction des métaux non ferreux (8) à des fins de
séparation de tous les métaux non ferreux (18) et
ensuite à une extraction des matières lourdes (9), par
exemple à travers un séparateur par rebondissement,
entre autres pour séparer les matières minérales lourdes
et dures (19) telles que le verre, la céramique, les
pierres.
La fraction principale séchée et à présent libérée de
toutes les parties de matières dures est soumise, pour
pouvoir obtenir une séparation de groupes de matières
sélective ultérieure, en particulier pour obtenir la
séparation à l'aide d'une séparation sur base de la
densité (11) de matières (minérales) organiques et
inorganiques, à un broyage ultérieur (10) pour obtenir
un spectre granulométrique homogène inférieur à environ
10 mm.
Ce procédé, grâce aux extractions préalables de toutes
les matières dures, peut être mis en oeuvre avec un
agrégat de découpe, partant de manière extrêmement
économique.
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Les avantages liés à l'invention résident en particulier
dans le fait que, pour obtenir une granulation à
sélectivité élevée inférieure à environ 10 mm, l'on peut
traiter la fraction principale des déchets dans le
5 domaine de granulation de 10-80 mm, libérée des matières
organiques grossières et des matières fines, en
l'absence d'une contamination propre de substances
polluantes telles que par exemple des métaux non
ferreux, entre autres avec des matières organiques et en
l'absence de tous métaux, en utilisant au lieu d'un
broyage ultérieur par percussion, un broyage ultérieur
par découpe essentiellement plus économique et qui
épargne les matières.