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WO 99/30970 PCT/FR98/02656
MACHINE DE POSE DE MANCHONS THERMORBIRACTABLES SUR DES OBJETS, A PARTIEL D'UNE
GAINE
CONTINUE
La prësente invention concerne une machine de
pose de manchons en matière plastique thermorétractable sur
des objets, en particulier des objets allongés de faible
section, à partir d'une gaine continue enroulée â plat.
Conformément à la technique classiquement utili-
sée dans ce domaine, ce type de machine de pose de manchons
comporte un mandrin conformateur sur lequel passe la gaine
pour s'ouvrir, un moyen d'entraînement de la gaine utili-
sant des galets motorisés qui coopêrent avec une partie
associée du mandrin conformateur pour enfiler sur un objet
l'extrémité ouverte de la gaine, et un moyen de coupe
intervenant entre le mandrin conformateur et l'objet pour
former un manchon associê audit objet.
On a ainsi dêveloppê depuis une vingtaine d'an
nées un concept de mandrins conformateurs flottants agencés
verticalement. On pourra à ce titre se référer aux docu
ments FR-A-2.490.590, US-A-3,792,807, US-A-3,910,013, US-A
4,016,704, US-A-4,600,371, GB-A-1.430.090, et EP-A-0 109
105 .
Pour le transfert de la gaine continue autour du
mandrin conformateur, les machines décrites dans les
documents précités utilisent des galets presseurs motorisés
coopérant avec des contre-galets portés par le mandrin-
conformateur, la gaine défilant autour du mandrin conforma-
teur étant pincée entre les galets presseurs motorisés et
les contre-galets montés fous sur des axes associês du
mandrin. Ces techniques sont maintenant bien maîtrisées, et
largement utilisées pour la pose de manchons sur des objets
tels que flacons, bouteilles et autres conteneurs.
Toutefois, si l'on souhaite utiliser des gaines
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de faibles diamètres pour garnir des objets fins et allon-
gés, c'est-à-dire des gaines dont le diamètre est largement
inférieur à 20 mm, la technique précédente à contre-galets
montés fous sur le mandrin conformateur devient impratica-
5 ble. En effet, il est illusoire d'imaginer monter des
contre-galets sur un mandrin conformateur de diamêtre três
inférieur â 20 mm, car ces contre-galets présenteraient
alors un diamètre très faible, et devraient alors tourner
à des vitesses de rotation extrêmement élevées lors du
10 défilement de la gaine autour du mandrin conformateur, ce
qui induirait des phênomênes d'usure et d'échauffement
incompatibles avec une utilisation rationnelle à l'échelle
industrielle.
On a par ailleurs proposé d'organiser le défile
15 ment de la gaine sur un mandrin conformateur en pinçant
aussi la gaine entre deux galets motorisés au niveau d'une
ouverture intermédiaire du mandrin conformateur.
Le document JP-A-1.410.808 illustre ainsi un
conformateur du type mandrin flottant présentant, en plus
20 d'un agencement â galets et contre-galets fous, une fenêtre
centrale au niveau de laquelle deux galets motorisés
pincent les parois de la gaine. Toutefois, le support du
mandrin flottant reste assurë par des galets et contre-
galets prévus plus haut sur le conformateur. Selon la même
25 approche, le document US-A-2.765.607 illustre un mandrin
flottant qui est en deux parties reliées par des tiges
latérales, en formant une ouverture centrale dans laquelle
des rouleaux motorisés d'entrainement viennent pincer les
parois de la gaine. Le support du mandrin flottant est
30 alors assuré par un appui d'un bourrelet de la partie
supërieure aplatie ( formant palette d' introduction) sur les
deux rouleaux motorisés. La partie inférieure, à base
circulaire, sert alors de conformateur et de contrepoids.
On pourra ëgalement se référer au document FR-A-2 738 797
35 qui illustre un conformateur â deux torpilles reliées entre
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elles par une plaquette au niveau de laquelle la gaine est
pressée par des galets d'entraînement, ou encore au
document EP-A-0 368 663 qui illustre un conformateur à deux
mandrins flottants, l'un plat à fenêtre (au niveau de
5 laquelle la gaine est pincée par des galets d'entraîne-
ment), et l'autre en forme de torpille, agencée en aval du
dispositif de coupe.
En variante, comme cela est illustré dans le
document FR-A-2 061 240, on a également proposê d'utiliser
10 un conformateur vertical composé de deux torpilles reliées
entre elles par une tige, et des galets d'entraînement qui
pincent la gaine aplatie au niveau de la tige, avec un
contact au niveau de quatre galets fous prévus sur chacune
des torpilles. Là encore, l'utilisation des galets d'appui
15 ne permet pas d'utiliser des gaines de faibles diamètres.
Finalement, les mandrins conformateurs illustrés
dans les documents prêcités ne permettent pas réellement de
résoudre le problème du transfert de gaines de trës petits
diamètres, car on rencontre des phênomênes incontournables
20 d'êchauffement et d'usure, lesquels phénomènes risquent de
détériorer voire d'arracher la gaine continue transfêrée
autour du mandrin. Ceci est encore plus vrai si l'on
cherche à utiliser la machine à des cadences êlevées, par
exemple de cent â deux cents manchons posés par minute. En
25 effet, une gaine dont le diamêtre est compris entre 5 et 20
mm donne un ruban aplati de largeur réduite (de 8 â 31 mm),
et ce ruban aplati est alors relativement rigide et
difficile à tracter. La forte résistance mêcanique implique
des efforts élevés à vaincre, d'où il en dêcoule les
30 phénomènes d'ëchauffement et d'usure mentionnés plus haut.
De plus, lorsque les cadences sont êlevées, le contrôle
positionnel des objets en défilement sous le conformateur
implique l'utilisation de pinces ou analogues, ce qui
complique encore la structure de la machine de pose.
35 D'une façon gênérale, les techniques précitées ne
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permettent pas d'optimiser réellement l'ouverture de la
gaine avec un contrôle précis de la section de gaine
sortant du mandrin conformateur pour arriver sur l'objet
concerné. Ceci oblige alors à prévoir des gaines dont le
5 diamètre est notablement supérieur à celui de l'objet â
revêtir . La conséquence de ceci est que l' on ne parvient
pas à un contrôle positionnel satisfaisant du manchon, tant
axial que transversal. Ceci est particulièrement critique
lorsqu'il s'agit de rétracter le manchon sur l'objet, dans
10 la mesure où le manchon est imparfaitement positionné sur
l'objet, et où de plus l'appel de rétraction est beaucoup
plus fort. L'homme de l'art connaît bien les difficultés
rencontrées dans de telles situations, en particulier dans
la recherche du contrôle de la position et de la rétraction
15 du manchon, et ce surtout si ledit manchon présente des
impressions et/ou des décors imprimés.
L'invention vise précisément à résoudre ce
problëme, en concevant une machine de pose de manchons qui
soit plus performante et ne présente pas les inconvénients
20 précités.
L'invention a ainsi pour objet de concevoir une
machine de pose de manchons en matière plastique thermoré-
tractable sur des objets à partir d'une gaine continue
enroulée à plat, qui soit tout-à-fait compatible avec des
25 gaines de faibles diamètres, par exemple de diamètres
compris entre 5 et 20 mm, tout en supportant des cadences
élevêes, c'est-à-dire dépassant largement deux cents
manchons posés par minute, avec un contrôle positionnel
optimal des manchons posés sur les objets.
30 Ce problème est résolu conformëment â l'invention
grâce â une machine de pose de manchons en matière plasti-
que thermorêtractable sur des objets, â partir d'une gaine
continue enroulée â plat, comportant un mandrin conformateur
sur lequel passe la gaine pour s'ouvrir, un moyen d'entraî-
35 nement de la gaine utilisant des galets motorisés qui
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coopèrent avec une partie associée du mandrin conformateur
pour enfiler sur un objet l'extrémitê ouverte de la gaine,
et un moyen de coupe intervenant entre le mandrin confor-
mateur et l'objet pour former un manchon associé audit
5 objet, le mandrin conformateur étant sensiblement horizon-
tal et comportant deux torpilles coaxiales reliées entre
elles par un élément central filaire, avec une torpille
amont présentant une extrémité amont formant une palette
d'introduction et une extrémité aval â double biseau lisse,
10 et une torpille aval présentant une extrémité amont à
double biseau lisse et une extrémité aval à bord droit
adjacent au moyen de coupe, chaque torpille dudit mandrin
reposant librement sur un support en V associé, et le moyen
d'entraînement de la gaine comportant, entre les deux
15 supports en V, deux galets de pincement adjacents disposés
symétriquement de part et d'autre de l'élëment filaire du
mandrin conformateur et passant au voisinage des bords
lisses biseautés des torpilles, chaque galet présentant une
gorge périphérique complémentaire de celle de l'autre galet
20 afin de former un passage d'axe horizontal pour ledit
élément filaire.
Grâce à un tel agencement à deux torpilles
horizontales reliêes par un élément central filaire, et
dont les extrémités à double biseau lisse sont exemptes de
25 galets d'appui, on parvient à organiser l'ouverture et le
transfert rapide de gaines continues de três faibles
diamètres. De plus, le transfert horizontal facilite
considérablement le contrôle positionnel des objets, même
aux cadences êlevées, par exemple en utilisant des roues à
30 alvéoles.
I1 est à noter que les techniques à mandrin
flottant illustrées dans les documents prêcités seraient
totalement impraticables pour un transfert horizontal de
gaine.
35 De préfërence, la palette d'introduction de la
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torpille amont s'étend dans un plan qui est sensiblement
perpendiculaire au plan de pincement de la gaine continue
entre les deux galets. Ceci permet une conformation de la
gaine autour du mandrin qui confère à ladite gaine une
5 section en forme d'as de carreau à la sortie d'un mandrin
conformateur dont la torpille aval a une section sensible-
ment circulaire, cette forme étant favorable d'une part
pour le transfert en douceur de la gaine sur un objet
cylindrique, et d'autre part pour l'organisation d'une
10 coupe nette sans pliage de 1a gaine, en aval du mandrin
conformateur. On pourra naturellement prévoir des formes
spécifiques pour la section de sortie de la torpille aval
en vue d'un prêformage de la gaine adapté à la section de
l'objet concerné.
15 Avantageusement, la torpille amont et/ou la tor-
pille aval présente deux facettes latérales planes sensi-
blement perpendiculaires au plan de pincement de la gaine
continue entre les deux galets. Ces facettes latérales
planes diminuent le frottement latêral de la gaine sur les
20 torpilles du manchon conformateur, ce qui est tout particu-
lièrement favorable lorsque ladite gaine porte un dépôt de
vernis ou autre sur sa paroi interne.
De préférence, l'élément filaire précité est un
fil souple ancré à ses deux extrémités dans les torpilles,
25 l' un des ancrages étant libérable de façon â pouvoir régler
la longueur dudit élément filaire entre lesdites torpilles.
Cet élément filaire sera par exemple constitué par un fil
d'acier d'environ 1 mm de diamêtre.
De préférence encore, les doubles biseaux lisses
30 des torpilles amont et aval sont formés de facettes planes
inclinées agencées symétriquement par rapport à un plan
médian passant par l'élément filaire et tangent aux deux
galets de pincement.
En particulier, le double biseau lisse de la
35 torpille amont est formé de deux facettes planes inclinées
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d'environ 30° et les deux galets de pincement passent
tangentiellement sur ce double biseau, tandis que le double
biseau lisse de la torpille aval est formé de deux facettes
planes plus faiblement inclinées. On pourra aussi prévoir
5 un double biseau défini par deux inserts rapportés, de
préférence interchangeables, dont les faces libres consti-
tuent les facettes planes inclinées qui coopèrent avec les
galets de pincement.
On pourra en outre prévoir une encoche longitudi
10 nale au fond de la gorge en V de chaque support de torpil
le . cette encoche facilite le passage du pli inférieur de
la gaine et évite de froisser celle-ci.
Conformément à une autre caractéristique avanta
geuse, le moyen de coupe comporte une lame portée par un
15 bras tournant d'axe horizontal, et ledit moyen est posi
tionné de façon que sa lame rase le bord droit de l'extré-
mité aval de la torpille aval.
De préférence alors, la lame de coupe prësente
deux bords de coupe rectilignes se rejoignant au niveau
20 d'une arête d'attaque, et les deux bords de coupe sont
sensiblement perpendiculaires, en étant agencês de façon
que l'arête d'attaque contacte le sommet de la gaine au
voisinage d'un angle de pliage de celle-ci rêsultant du
passage de ladite gaine sur la palette d'introduction ou
25 entre les deux galets de pincement.
Le moyen de coupe ainsi agencé permet d'obtenir
une coupe parfaitement nette réalisée de façon progressive,
sans pliage de la gaine, en un temps très bref.
Conformément à une autre caractéristique avanta
30 geuse de l'invention, les deux galets de pincement sont
revêtus d'un élastomêre sur leur périphêrie, et sont en
contact l'un avec l'autre de part et d'autre de leur gorge
périphêrique qui est de forme trapêzoidale et présente deux
facettes inclinées symëtriquement par rapport â leur plan
35 médian, en formant un V d'environ 60° d'ouverture, et les
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deux galets de pincement sont chanfreinés sur leurs arêtes
d'extrëmitê.
Avantageusement, les deux galets de pincement
sont montés sur un bâti porteur qui peut pivoter, de
5 préfërence autour d'un axe vertical, en vue de permettre un
dégagement latéral d'ensemble du moyen d'entraînement. Un
tel dégagement permet alors une intervention rapide et
aisée pour une opération de nettoyage ou de changement de
format de gaine.
10 D'autres caractêristiques et avantages de l'in-
vention apparaîtront plus clairement à la lumière de la
description qui va suivre et des dessins annexês, concer-
nant un mode de rêalisation particulier, en référence aux
figures où .
15 - les figures 1 et 2 illustrent en vue frontale
et en vue latérale une machine de pose de manchons conforme
à l'invention, ladite machine étant en outre équipée d'un
tunnel de rétraction pour constituer une machine unitaire;
- la figure 3 est une vue en élêvation montrant
20 plus en détail le mandrin conformateur horizontal en deux
torpilles et les deux galets de pincement adjacents
disposés de part et d'autre de l'élément filaire reliant
les deux torpilles ;
- la figure 4 est une vue de dessus de l' ensemble
25 illustré en figure 3,
- la figure 5 est une vue en élévation (partiel-
lement en coupe) à plus grande échelle du mandrin conforma-
teur horizontal, et la figure 6 une vue de dessus dudit
mandrin ;
30 - la figure 7 est une coupe selon VII-VII de la
figure 3, et la figure 8 une vue partielle à plus grande
échelle montrant le mandrin conformateur horizontal sur
lequel passe la gaine ;
- la figure 9 est une coupe selon IX-IX de la
35 figure 3, et la figure 10 est une vue partielle à plus
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grande échelle permettant de mieux distinguer le passage
d'axe horizontal délimitê entre les deux galets de pince-
ment adjacents;
- la figure 11 est une coupe selon XI-XI de la
5 figure 3, et la figure 12 une coupe de dêtail à plus grande
échelle analogue â celle de la figure 8 ;
- la figure 13 est une vue de détail montrant
l'arrêt de l'avancêe de la gaine sur l'objet, juste avant
la passe de coupe de la gaine ;
10 - la figure 14 est un détail illustrant un objet
dans une encoche du double barillet, revêtu d'un tronçon de
gaine â section en forme d'as de carreau ;
- la figure 15 est une vue de détail illustrant
un mode d'exécution préféré du moyen de coupe de la gaine;
15 - la figure 16 est une vue de détail illustrant
une variante dans laquelle l'extrëmité aval de la torpille
amont présente un double biseau lisse défini par deux
inserts rapportés.
Les figures 1 et 2 illustrent une machine 1 de
20 pose de manchons en matière plastique thermorétractale sur
des objets à partir d'une gaine continue enroulée â plat,
agencée conformément â l'invention.
Cette machine comporte un bâti d'ensemble 2
surmonté d'un compartiment vitré 3 dans lequel sont
25 disposés tous les organes mécaniques assurant l'amenée des
objets, ainsi que le transfert horizontal d'une gaine
continue enroulée à plat avec avancêe progressive pour
l'enveloppement de chaque objet individuel et la coupe de
la gaine pour former un tronçon de gaine ou manchon. Une
30 armoire de commande 4, supportée par une console pivotante
5 permet â l'opérateur de surveiller les diffêrents
paramètres de la machine de pose, et éventuellement de
modifier certains réglages du cycle de fonctionnement.
Les objets allongês 10, par exemple des stylos à
35 dessiner, arrivent par une goulotte d'entrée 6 jusqu'â un
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double barillet 7 entrafné en rotation par un moteur 8, le
double barillet présentant des encoches pêriphériques 9
adaptées pour supporter en deux points chaque objet allongé
10. L'objet reçu dans deux encoches alignées 9 du double
5 barillet 7 progresse alors du fait de la rotation du double
barillet, et arrive au niveau d'un poste 11 de contrôle de
présence d'objet (par exemple assuré au moyen d'un capteur
optique), puis au niveau d'un poste 12 qui est le poste
fondamental d'avance de gaine et de coupe pour définir un
10 tronçon de gaine ou manchon revêtant l'objet 10. L'objet 10
revêtu de son manchon poursuit alors sa trajectoire
circuïaire pour arriver au niveau d'un guide inférieur 13
qui l'empêche de tomber, jusqu'à ce qu'il atteigne une
goulotte de sortie 14, agencée ici au niveau de l'axe du
15 double barillet 7, l'objet revêtu de son manchon tombant
alors sur un convoyeur 16 qui se dêplace horizontalement
comme schématisê par la flëche 200. Les objets considêrés
comme défectueux, c'est-à-dire dont le manchon est mal
positionné, passent dans une goulotte d'évacuation 15. Les
20 objets 10 revêtus de leur manchon qui sont déposês sur le
convoyeur 16 passent alors individuellement au niveau d'un
tunnel de rétraction 17 équipé d'élëments chauffants (non
représentés ici), par exemple des êlêments infra-rouges,
afin de réaliser la rêtraction de chaque manchon sur
25 l'objet associé. En sortie de la machine, les objets
revêtus de leur manchon rétracté sont récupérés dans un bac
18.
La figure 2 permet de mieux distinguer une gaine
continue 20, enroulée â plat en formant une bobine de
30 réserve 21 montée sur un support fixe 22, qui est dévidée
de cette bobine en passant sur différents rouleaux pour
arriver au niveau d'un poste 12 de transfert horizontal de
gaine. Pour l'entraînement de la gaine, il est prévu un
moyen d'entrafnement de gaine 90 avec deux galets motorisés
35 25, 26, dont l'entraînement est assuré par une courroie 27
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passant autour de l' arbre de sortie d' un moteur d' entraîne-
ment 28. Ainsi qu'on le verra plus loin, la gaine est alors
pincée entre les deux galets 25, 26 entre deux torpilles
constituant le mandrin conformateur horizontal. La gaine
5 arrive au niveau du poste de transfert 12, après être
passêe entre deux rouleaux de guidage 29 ici d'axe verti-
cal, dans une position encore aplatie, la section de la
gaine s'étendant alors dans un plan sensiblement vertical.
Un moyen de coupe 30, qui sera décrit plus en détail plus
10 loin, est agencé en sortie de ce poste de transfert 12, au
voisinage du double barillet 7, afin de couper l'extrémité
de la gaine enfilêe sur l'objet, pour définir un tronçon de
gaine ou manchon.
Le moyen d'entraînement de gaine 90 et ses deux
15 galets motorisés 25, 26 sont en l'espèce montés sur un bâti
porteur 23 agencé sous la forme d'une tourelle assujettie
â une traverse fixe 24, en pouvant pivoter autour d'un axe
vertical 19. Un tel montage pivotant permet un dégagement
latéral d'ensemble du moyen d'entraînement 90. Ceci est
20 très avantageux dans la pratique, car un opérateur peut
intervenir rapidement et aisément, grâce à l'accès dégagé
aux composants du moyen d'entraînement, pour une opération
de nettoyage ou d'entretien, ou encore de changement de
format de gaine. Une fois l'opération rêalisée, l'opérateur
25 ramène l'équipage mobile dans sa position de fonctionne
ment, et l'ensemble revient directement dans la position
d'alignement avec l'objet. Ce montage pivotant permet, en
plus des possibilités d'interventions rapides, une réalisa
tion trës compacte des moyens d'entraînement de la machine
30 de pose.
On va maintenant dêcrire plus en détail l' agence-
ment du mandrin conformateur horizontal et des deux galets
de pincement associés, en se référant aux figures 3 à 12.
Comme dans la technique antérieure, la machine de
35 pose comporte un mandrin conformateur sur lequel passe la
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gaine pour s'ouvrir, un moyen d'entraînement de la gaine
utilisant des galets motorisés qui coopèrent avec une
partie associée du mandrin conformateur pour enfiler sur un
objet l'extrémité ouverte de la gaine, et un moyen de coupe
intervenant entre le mandrin conformateur et le barillet
support d'objets pour former un manchon associé audit
objet.
Le mandrin conformateur 40 de la machine de pose
conforme à l'invention est cependant agencé de façon très
particulière ainsi que cela va être dêcrit maintenant. Le
mandrin conformateur 40 est en effet sensiblement horizon-
tal (par réfêrence à son axe 100) et comporte deux torpil-
les coaxiales 41, 42 reliées entre elles par un élément
central filaire 43. On trouve ainsi une torpille amont 41
prêsentant une extrémité amont 44 formant une palette
d'introduction et une extrémitê aval 45 â double biseau
lisse (c'est-à-dire exempte de galets d'appui), et une
torpille aval 42 prêsentant une extrêmité amont 46 â double
biseau lisse (c'est-à-dire exempte de galets d'appui) et
une extrémité aval 47 à bord droit 51 adjacent au moyen de
coupe 30. Les termes "amont" et "aval" sont utilisés ici
par rëférence au sens de défilement de la gaine, qui est
schématisé sur les figures 3 et 4 par la flèche 101.
L'élément filaire 43, qui est par exemple consti
tuê par un fil souple d'acier d'environ 1 mm de diamètre,
est ancré à ses deux extrémités 52, 53 dans les torpilles
41, 42. L'extrémitë 52 est une olive d'extrémitê qui permet
un ancrage en butée par coincement naturel, tandis que
l'extrémité 53 est fixée par un ancrage qui est libêrable.
On distingue en particulier sur la figure 5 un tel système
d'ancrage libérable, utilisant un mors de serrage 54 â
surface extérieure conique, en appui contre un cône de
butée 55, ainsi qu'une douille de serrage 56 engagée dans
un filetage débouchant associê 57 de la torpille aval 42.
Le vissage de la douille 56 dans le filetage associé 57
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permet de pousser le mors de serrage 54 contre le cône de
butêe 55, et assure alors un parfait ancrage de l' extrémité
53 de l'élêment filaire 43. En dêvissant cette douille 56,
on peut alors faire coulisser le fil d'acier dans les
5 éléments d'ancrage, et ainsi régler la position du fil par
rapport â la torpille aval 42. Cette possibilité de réglage
est intéressante dans la pratique, car elle permet de
rêgler la longueur de l'élément filaire 43 entre les
torpilles horizontales 41, 42. Ce réglage est important
10 dans la mesure où les galets de pincement 25, 26 viennent
précisément se loger entre les extrémités en regard des
torpilles 41, 42 tout en passant sur l' élément filaire 43 .
L'extrémité aval 45 de la torpille amont 41 et
l' extrémité amont 46 de la torpille aval 42 sont conformées
15 pour présenter un double biseau lisse. Les doubles biseaux
notés 48 et 49 des torpilles amont 41 et aval 42 sont
formés de facettes planes inclinées agencêes symétriquement
par rapport à un plan médian passant par l'élément filaire
43 et tangent aux galets 25, 26. Comme cela est mieux
20 visible sur la figure 5, le double biseau lisses 48 de la
torpille amont est formé de deux facettes planes inclinées,
par exemple d'un angle de l'ordre de 30°, et les deux
galets de pincement 25, 26 passent tangentiellement sur ce
double biseau lisse. Compte tenu des frottements importants
25 intervenant au niveau du double biseau lisse 48 de la
torpille amont 41, on pourra prévoir que ce double biseau
48 soit défini par des inserts rapportés. Le détail de la
figure 16 illustre une telle variante et montre une
extrémité 45 de la torpille amont 41 équipêe de plaquettes
30 75, qui sont de prêférence interchangeables, dont les faces
libres constituent les facettes planes inclinées qui
coopèrent avec les galets de pincement 25, 26. Ces plaquet-
tes 75 pourront être réalisées en tout matêriau adéquat,
tel que matière plastique ou céramique. L'état de surface
35 est alors parfaitement maftrisë au niveau du double biseau
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lisse 48. Le double biseau lisse 49 de la torpille aval est
quant à lui formé de deux facettes plus faiblement incli-
nées.
S'agissant d'un transfert de gaine horizontal (le
5 mandrin conformateur reste en effet toujours sensiblement
horizontal), chaque torpille 41, 42 du mandrin conformateur
40 repose librement sur un support en V 60 associé, les
deux galets d'entraînement 25, 26 étant agencés entre ces
deux supports en V. La coupe de la figure 7 et le détail de
10 la figure 8 permettent de mieux distinguer l'un de ces
supports 60, avec ses facettes en V notêes 60.1 pour un
parfait centrage axial des torpilles. Les supports 60 sont
ici complétés par une butée supérieure 61 évitant le
soulêvement de la torpille 41. On notera également la
15 prêsence d'une encoche longitudinale 60.2 au fond de la
gorge en V de chaque support 60. Cette encoche facilite le
passage du pli inférieur de la gaine en fond de gorge, et
diminue sensiblement le frottement, de sorte que l'on
parvient à tracter la gaine plus librement, sans risque de
20 froissement de celle-ci.
Les figures 7 et 8 montrent également la présen-
ce, sur la torpille 41, de deux facettes latérales planes
58, sensiblement perpendiculaires au plan de pincement de
la gaine continue entre les deux galets 25, 26. Ces
25 facettes latérales planes 58 permettent d'éviter un appui
latéral excessif de la gaine, ce qui est particulièrement
intéressant lorsque la gaine est revêtue d'un vernis
spécial ou autre sur sa face interne.
La gaine 20 passant sur la palette d' introduction
30 44 est plate, mais elle s'ouvre progressivement en passant
sur la partie principale de la torpille amont 41 dont la
section est sensiblement circulaire. Bien que cela ne soit
pas représenté sur les figures 7 et 8, la gaine présentera
dans la pratique un léger pliage en haut et en bas de la
35 gaine qui résulte de sa forme aplatie initiale.
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Ainsi que cela est mieux visible sur les figures
9 et 10, les deux galets de pincement adjacents 25, 26 sont
disposés symétriquement de part et d'autre de l'élément
filaire 43 du mandrin conformateur horizontal 40, et chaque
5 galet 25, 26 présente une gorge périphérique complémentaire
65, 66 de celle de l'autre galet 26, 25 afin de former un
passage 67 d'axe horizontal pour ledit élément filaire.
Comme cela est visible sur la figure 3, les galets de
pincement adjacents 25, 26 passent également au voisinage
10 des bords lisses biseautés des torpilles 41, 42, c'est-à-
dire des facettes planes inclinées 48 de la torpille amont
41 et 49 de la torpille aval 42. La gaine 20 passant sur la
torpille amont 41 et arrivant au niveau du double biseau
lisse 48 est alors pincée par les deux rouleaux 25, 26 qui
15 aplatissent la gaine sur l' élément filaire 43 tout en la
transférant horizontalement, et la gaine n'est aucunement
bloquée sur cet élément filaire, grâce â la présence des
gorges périphériques 65, 66 qui définissent le passage 67.
Sur la figure 9, on distingue aussi les boîtiers 62, 63
20 portant les galets 25, 26, et, de l'autre côté de ces
boftiers, les poulies 64 sur lesquelles passe la courroie
de transmission 27 précitée servant â entraîner en rotation
les galets 25, 26.
L'agencement des galets 25, 26 est représenté
25 plus en détail sur la figure 10.
Sur cette figure, on constate que les galets 25,
26 sont en contact l'un avec l'autre de part et d'autre de
leur gorge périphérique 65, 66. Dans la pratique, les deux
galets de pincement 25, 26 seront revêtus d'un élastomère
30 sur leur périphérie, par exemple du polyuréthane de dureté
adéquate. La gorge périphérique 65, 66 de l'un au moins des
deux galets de pincement 25, 26 (en l'espèce des deux
galets) peut être de forme trapézoîdale comme cela est
illustré sur la figure 10 (on pourra bien entendu en
35 variante prévoir une forme différente, notamment une forme
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en V traditionnel). Ces deux gorges 65, 66 présentent alors
deux facettes inclinées 68, 69, l'inclinaison étant
symétrique par rapport au plan médian noté P des deux
galets 25, 26, en formant un V d'environ 60° d'ouverture.
5 Ces facettes 68, 69 participent au guidage d'ensemble, et
évitent tout décalage latéral de la gaine en défilement qui
passe sur l'élément filaire 43. On. notera également la
présence de chanfreins 70, 71 sur les arêtes d'extrémité
des galets 25, 26. Ces chanfreins 70, 71 permettent
10 d'éviter un écrasement excessif de la gaine 20, qui
créerait un pli au voisinage des bords de ladite gaine dont
le marquage important serait difficile à éliminer lors de
la rétraction du manchon sur l'objet. L'élément filaire 43
reste positionné dans le plan médian P, grâce au position-
15 nement correct des torpilles amont 41 et aval 42 formant le
mandrin conformateur horizontal 40.
En aval de la paire de galets 25, 26, la gaine 20
passe sur la torpille aval 42, et le bord libre de ladite
gaine arrive au niveau du bord libre 51 de ladite torpille,
20 qui est ici un bord circulaire droit. Les figures 11 et 12
permettent de distinguer des facettes latérales planes 59
également prévues sur la torpille aval 42 pour ëviter un
frottement excessif, de la même façon que les facettes 58
de la torpille amont 41. Bien que cela ne soit pas visible
25 sur la figure 12, la gaine qui passe horizontalement entre
les supports 60, 61 et la torpille aval 42 présentera dans
la réalité un pliage léger selon quatre arêtes lui confé-
rant une section en as de carreau. Les plis supérieur et
inférieur correspondent au passage de la gaine sur la
30 palette d'introduction 44, et les deux plis latéraux
correspondent au passage entre les deux galets de pincement
25, 26 adjacents.
La forme en as de carreau pour la section de la
gaine 20 est intéressante dans la mesure où le quadrilatère
35 ainsi formé vient juste passer sur la section de l' objet 10
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â revêtir en glissant légèrement sur cet objet. Ceci est
favorable pour l'obtention d'un positionnement axial et
transversal très précis du manchon sur l'objet. De plus,
lorsque l'objet revêtu de son manchon arrive dans le tunnel
5 de rétraction, l'appel de rétraction est limité, dans la
mesure oû la gaine tangente l'objet à revêtir au niveau de
quatre zones latérales, l'appel de rétraction concernant
principalement les quatre arêtes légèrement marquées.
La forme circulaire de la section de sortie de la
10 torpille aval 42 ne constitue naturellement qu'un exemple,
et l'on pourra prévoir d'autres formes spécifiques (en
carré, en losange ou en ellipse) en fonction de la forme de
l' objet concernê, afin de réaliser une préforme de la gaine
en sortie du conformateur qui est parfaitement adaptêe â la
15 section de l'objet. Ceci facilite la mise en place précise,
et autorise des cadences de pose élevées pouvant dépasser
deux cents manchons posês â la minute.
Sur la figure 3, on a également représenté un
moyen de coupe 30, constitué par une lame 31 montée sur un
20 bras 32 qui est tournant autour d'un axe horizontal 32', en
étant entraîné par un moteur associé 33. Le plan noté 50 de
passage de la lame tournante 31 sera dans la pratique
directement adjacent au bord droit 51 de la torpille aval
42, ce qui participe à l'élaboration d'une coupe précise
25 sans pliage de la gaine lors de cette phase de coupe. On
pourrait bien entendu prévoir un moyen de coupe du type à
guillotine, mais les essais menés par la demanderesse ont
montré qu'une lame tournante, avec en plus le choix d'un
agencement particulier qui sera décrit plus loin en
30 référence à la figure 15, donne d'excellents résultats pour
l'obtention d'une coupe parfaitement nette.
Comme cela est visible sur la figure 13, la gaine
continue 20 dépasse le bord droit 51 de la torpille aval
42, pour venir s'enfiler sur l'objet 10 à revêtir, et ce
35 sur une longueur prëdéterminée à l'avance (qui peut même
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aller jusqu'à la longueur totale de l'objet). Une fois cet
avancement atteint, l'entraînement des galets motorisés 25,
26 est arrêté, et la coupe intervient, au niveau du plan de
coupe 50. Le détail de la figure 14 permet de bien distin-
5 guer l'élément 10 reçu dans une encoche 9 du double
barillet 7, avec la gaine 20 en forme d'as de carreau qui
le recouvre. Une fois la coupe effectuée, le tronçon de
gaine ainsi désolidarisé forme un manchon 80 qui est
destiné à être ensuite rétracté sur l'objet 10 au niveau du
10 tunnel de rétraction 17 de la machine de pose.
On va maintenant décrire un mode de réalisation
préféré pour le moyen de coupe 30, en se référant à la
figure 15.
Sur cette figure 15, on distingue le moyen de
15 coupe 30, avec sa lame 31 portée par un bras tournant 32
d'axe horizontal 32' parallêle à l'axe des torpilles 41,
42, ledit moyen étant de préférence, comme cela a été
décrit plus haut, positionné de façon que sa lame 31 rase
le bord droit 51 de l'extrémité aval 47 de la torpille aval
20 42 . En l' espèce, la lame de coupe 31 présente deux bords de
coupe rectilignes, notés 31.1, 31.2 se rejoignant au niveau
d'une arête d'attaque notée 31.3. Les deux bords de coupe
31.1, 31.2 sont de préférence sensiblement perpendiculai-
res, et agencés de façon que l'arête d'attaque 31.3
25 contacte un sommet de la gaine 20 au voisinage d'un angle
de pliage de celle-ci résultant du passage de ladite gaine
sur la palette d'introduction 44 ou entre les deux galets
de pincement 25, 26. En l'espèce, on a illustré un agence-
ment des deux bords de coupe 31.1, 31.2, avec une attaque
30 au niveau de l'angle de pliage supérieur 20' de la gaine
20, mais il va de soi que l'on pourrait prévoir une attaque
selon un aûtre angle de pliage. Cet agencement des bords de
coupe et de l'arête d'attaque de la lame 31, permet
d' effectuer une coupe extrêmement satisfaisante de la gaine
35 20 grâce â l'effet massue de la percussion exercée au
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niveau de l' angle de pliage 20' , et suivi immédiatement par
une coupe du bord supérieur gauche de la gaine réalisée par
le bord 31.1 de la lame, avec simultanément l'attaque
progressive du bord supérieur droit puis du bord inférieur
5 droit par le bord de coupe 31.2. Cette double coupe
progressive s'effectue sans pliage, avec un effet de
cisaillement qui est extrêmement favorable pour la netteté
de la découpe de la paroi de la gaine.
On est ainsi parvenu à réaliser une machine de
10 pose de manchons thermorétractables qui est parfaitement
adaptée au transfert et à la pose de manchons de faibles
diamètres, c'est-à-dire par exemple de diamêtres compris
entre 5 et 20 mm, et ce avec des cadences de pose pouvant
dépasser largement deux cents manchons par minute. Le
15 transfert horizontal de la gaine s'effectue de façon
totalement contrôlée, sans pincement excessif de celle-ci,
et sans génération de phénomènes d'échauffement ou d'usure
défavorables.
L'invention n'est pas limitée aux modes de
20 réalisation qui viennent d'être décrits, mais englobe au
contraire toute variante reprenant, avec des moyens
équivalents, les caractéristiques essentielles énoncées
plus haut.
