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Dispositif autonome de pose de bandes
La présente invention concerne le domaine du marquage de sols, en
particulier de chaussées et d'aires de stationnement, au moyen de bandes de
marquage et a pour objet un dispositif autonome de pose de telles bandes.
Actuellement, le marquage horizontal des aires de stationnement,
ainsi que le marquage provisoire de chaussées, notamment de voies de
circulation
provisoires sur des chaussées en travaux, sont généralement réalisés au moyen
de
bandes, éventuellement autocollantes, appliquées avec un apport de chaleur et
de
pression. La mise en place des bandes est généralement réalisée manuellement
par
découpe préalable, puis application sur le sol, éventuellement avec un apport
de
chaleur et d'une pression supplémentaire au moyen d'un dispositif approprié.
Pour
l'application de bandes autocollantes, un décollement préalable du film de
protection de leur face adhésive est nécessaire, compliquant partiellement les
travaux de pose et entraînant une perte de temps correspondante. En outre, la
pose
manuelle de ces bandes, qui sont relativement lourdes, nécessite le plus
souvent au
I S moins deux opérateurs et est relativement pénible.
Il a été proposé, par FR-A-2 674 874, un dispositif autonome de pose
de bandes autocollantes constitué par un châssis support d'un moyen de
déroulement de bandes, par un rouleau d'application de la bande sur le sol,
par un
dispositif de transfert de ia bande du moyen de déroulement vers le rouleau
d'application, par un moyen de décollement et de récupération du film de
protection de la face autocollante, par un dispositif de sectionnement de la
bande
et par un ensemble d'entraînement du châssis et des différents dispositifs et
moyens de déroulement, de décollement, de récupération et de sectionnement de
la bande à coller.
Par ailleurs, le certificat d'utilité FR-A-2 723 753 divulgue un
dispositif autonome de pose de bandes autocollantes, en particulier pour le
marquage de sols, caractérisé en ce qu'il comporte un châssis roulant
articulé, dont
la partie avant porte le rouleau de bande à dérouler, l'ensemble de
déroulement de
bande, le dispositif de sectionnement et le moyen d'application de la bande
sur le
sol, de sorte que l'ensemble de déroulement et d'application est orientable
indépendamment de la partie arrière du châssis.
Le marquage des sols en bandes préfabriquées est actuellement en
pleine évolution, tant au niveau des colles que des structures même des bandes
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que l'on pose. Les performances sans cesse améliorées des colles font que l'on
assiste actuellement à un retour aux bandes directement collées au détriment
des
bandes auto-adhésives qui nécessitent des machines plus complexes, donc plus
chères et plus difficiles à mettre en oeuvre et à entretenir. Les exigences
toujours
croissantes en matière de vitesse d'application et de qualité de marquage font
que
les machines actuellement disponibles sur le marché ne sont plus adaptées
voire
complètement obsolètes.
La présente invention a pour objet de fournir un dispositif autonome
pour la pose de bandes préfabriquées en particulier pour le marquage des sols
permettant des vitesses d'application beaucoup plus élevées et donc une
réduction
importante du temps pendant lequel les tronçons de route en construction ou en
rénovation sont bloqués. A titre indicatif, et sans qu'il s'agisse ici d'une
quelconque
limitation, un dispositif d'application de bandes conforme à la présente
invention
peut atteindre jusqu'à 4 km/h pour des bandes continues, une vitesse encore
jamais
1 S atteinte en déroulement et pose de bandes préfabriquées. De plus, une
ouverture au
trafic routier est possible dès que le marquage est fini et ce, que le
marquage soit
provisoire ou permanent. Un autre avantage du dispositif de la présente
invention
est qu'il procure en même temps une qualité de marquage (rectitude) et un
confort
d'application largement supérieurs à ceux des machines connues.
La présente invention a pour objet un dispositif autonome de pose de
bandes, en particulier pour le marquage de sols, essentiellement constitué par
un
châssis roulant de support d'une bobine de bande à dérouler, ladite bobine
étant
montée sur un axe porte-bobine pourvu au moins un moyen de serrage, par un
ensemble de déroulement de la bande, par un moyen d'application de la bande
sur
le sol comportant un rouleau applicateur, par un dispositif de sectionnement
de la
bande et par un ensemble d'entraînement du châssis et d'actionnement des
différents dispositifs et moyens de déroulement, caractérisé en ce que ledit
ensemble de déroulement de la bande et ledit moyen d'application de la bande
sont, au moins au moment du déroulement et de la pose de la bande,
synchronisés
en rotation entre eux par au moins un moyen de synchronisation. Le ou les
moyens) de synchronisation utilisés) dans la présente invention consistent) en
un arrangement de courroie(s), de poulies) et/ou de poulies) doubles) ou
analogue(s).
L'ensemble de déroulement de la bande est constitué par un axe fixe,
un rouleau d'amenée, un tambour supérieur de traction coopérant avec au moins
un axe porte-galets supérieur, entraîneur et séparateur, dont les galets sont
réalisés
sous la forme de galets ou de rouleaux à pointes ou à parties saillantes, ces
pointes
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ou parties saillantes étant réalisées dans la masse ou rapportées et disposées
en
quinconce d'un galet ou rouleau à l'autre avec intersection de leurs
génératrices.
Dans un mode de réalisation préférentiel, le dispositif selon
l'invention comporte, en outre, un moyen de redressage de la bande, par
exemple,
sous la forme d'un axe redresseur muni d'un rouleau redresseur. Ce moyen de
redressage est alors parallèle à l'ensemble de déroulement et pourvu d'un ou
de
plusieurs moyens) de guidage permettant de régler le redressement, la largeur
et
le maintien de la bande. Le réglage du moyen de redressage est, de préférence,
effectué par l'intermédiaire du ou des moyens) de guidage précité(s), en
regard du
ou des moyens) de serrage de l'axe porte-bobine. En particulier, on peut
prévoir
que le réglage du ou des moyens) de guidage du moyen de redressage est
effectué
de telle manière que la bande soit légèrement tendue sur l'axe redresseur du
moyen
de redressage.
En ce qui concerne le sectionnement de la bande à coller, celui-ci est
réalisé par un dispositif de sectionnement permettant d'effectuer des coupes
dites
"à la volée".
Une coupe est dite "à la volée" lorsque celle-ci ce fait instantanément
sans interrompre le défilement de la bande à couper.
Le dispositif de sectionnement de la présente invention comprend
une lame transversale réalisée dans un acier trempé d'une dureté bien définie.
Ladite lame glisse, pour sa coupe, entre des porte-glissiêres de
guidage en étant actionnée, à son extrémité opposée au tranchant, par un vérin
de
sectionnement. Le vérin de sectionnement peut être un vérin pneumatique
commandé par une électrovanne à déclenchement manuel ou automatique. Le
vérin pneumatique est calculé de façon que sa puissance soit suffisamment
élevée
pour couper tous les types de bandes existants ou à venir. La course aller-
retour du
vérin est de préférence la plus petite possible. D'autre part, pour pouvoir
couper
une bande large et épaisse ou une bande fine et très malléable, il est
avantageux de
pouvoir régler le jeu existant entre la lame et la contre-lame ainsi que les
angles
d'afffltage pour que la coupe soit nette et précise.
La présence d'un rouleau redresseur empêche que la bande ne dévie
vers la gauche ou vers la droite au moment de la coupe. En effet, ledit
rouleau
garde la bande parfaitement perpendiculaire au plan de coupe, ce qui donne des
coupes parfaitement d'équerre.
Comme on le détaillera plus loin, le dispositif de sectionnement
comporte, en plus de la lame précitée, une contre-lame, ladite lame étant
disposée
perpendiculairement au plan de la bande entre l'ensemble de déroulement et le
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moyen d'application et coopère, pour le sectionnement, avec ladite contre-lame
s'étendant sur un support parallèlement à ladite lame entre le tambour
supérieur de
l'ensemble de déroulement et le rouleau applicateur, de manière à produire une
coupe instantanée sans arrêt de la machine.
Ce dispositif de "coupe à la volée" permet d'obtenir des vitesses
d'application de la bande beaucoup plus importantes que celles qui sont
possibles
sur ies appareils de l'état de la technique. Comme déjà évoqué, la lame et/ou
la
contre-lame sont en acier trempé, afin d'assurer une résistance mécanique
suffisante des instruments de coupe ainsi qu'une qualité de coupe élevée et
constante.
Le dispositif autonome de pose de bandes comporte, en outre, un
pupitre de commande et d'affichage pour le pilotage de l'appareil. Ce pupitre
sera
décrit de manière détaillée plus loin et possède, en plus des organes
habituels
permettant de faire fonctionner l'appareil, un automate programmable de
gestion
de la pose de la bande. Le dispositif comportant un pupitre de commande et
d'affichage possédant un automate programmable de gestion de la pose de la
bande est caractérisé en ce que ledit pupitre comporte un organe de commande
permettant de choisir entre trois manières d'effectuer la coupe, soit de
manière
manuelle, soit semi-automatique, soit automatique.
L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui
se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non
limitatif,
et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels
la figure I est une vue en élévation latérale et en coupe d'un
dispositif conforme à l'invention ;
la figure 2 est une vue partielle à plus grande échelle, en élévation
latérale et en coupe, du cheminement et des différents moyens agissant sur la
bande, de la bobine de stockage jusqu'à l'application de la bande sur le sol ;
ta figure 3 est une vue frontale à plus grande échelle des différents
moyens de la figure 2, agissant sur la bande de la bobine de stockage jusqu'à
son
application sur le sol, et
la figure 4 est une vue partielle en plan, à plus grande échelle, des
galets montés sur les axes porte-galets supérieurs de la figure 2.
Conformément à l'invention et comme le montre plus
particulièrement la figure I des dessins annexés, le dispositif autonome de
pose 1
de bandes 2, en particulier pour le marquage de sols, est essentiellement
constitué
par un châssis roulant 3, un ensemble (non représenté) d'entraînement du
châssis
et d'actionnement de différents dispositifs et moyens de déroulement de la
bande
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2, par un axe de pivotement 4 sur un rouleau d'appui sur châssis 4', un moteur
S,
de préférence thermique, un compresseur b d'alimentation des circuits
pneumatiques, une réserve d'air 7, un pont hydrostatique 8, un pupitre 9 de
commande et d'affichage muni des organes de commande 10 et relié à une source
5 d'énergie électrique telle qu'une batterie (non représentée).
La partie traction du dispositif autonome de pose 1 de bandes 2 peut
être réalisée, en fonction de l'ensemble d'entraînement, selon plusieurs modes
(autoporté, autotracté), le mode décrit ci-après, à titre d'exemple non
limitatif,
étant un mode autotracté.
Comme le montre la figure 2, le trajet parcouru par la bande 2 va de
la bobine 11 jusqu'à son application sur le sol au niveau du rouleau
applicateur 33.
La bobine 1 1 de stockage de la bande 2, montée sur un axe porte-bobine 12,
est
placée dans un logement spécial sur le châssis. Le déroulement de la bande 2
peut
être réglé dans sa position et dans la tension de la bande qui défile par le
biais de
moyens de serrage 13 réalisés sous la forme de flasques 14 ou analogues situés
sur
l'axe porte-bobine 12.
La bande 2 est tirée, partie adhésive 2' vers le haut, dans le sens de
déroulement indiqué par la flèche en direction du moyen de redressage 15
constitué par un axe redresseur 16 muni d'un rouleau redresseur 17 situés
juste
avant l'ensemble de déroulement 19. Comme le montre la figure 3, cet axe
redresseur 16 est monté de manière parfaitement parallèle à l'ensemble de
déroulement l9 entre des flancs 41 et 41' reliés entre eux par une traverse
36', la
rotation de la bande 2 autour de l'axe empêchant la détérioration de cette
dernière
en supprimant au maximum le frottement au moment du défilement. Le rouleau
redresseur 17 est muni d'un, de préférence, de plusieurs moyens de guidage 18
tels
que des bagues, flasques ou analogues qui règlent et maintiennent le
redressement,
la largeur et la position de la bande 2. Bien entendu, le réglage des ce ou
ces
moyens de guidage 18 doit être fait sur le même alignement que les flasques 14
des moyens de serrage 13 de l'axe porte-bobine 12. Les moyens de guidage 18 du
rouleau redresseur 17 peuvent être fixés par des moyens de blocage 18'
habituels
tels que, par exemple, des boulons ou vis moletés ou analogues.
Il est également possible de prévoir plusieurs bobines 11 de bande 2
sur le porte-bobine 12, par exemple, pour réaliser un marquage de chaussé
réalisé
sous la forme de deux lignes parallèles. Il convient alors d'ajouter des
paires de
flasques 14 supplémentaires sur l'axe porte-bobine 12 ainsi que des paires de
guides supplémentaires suc l'axe redresseur 16. On peut ainsi faire dérouler
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simultanément deux ou plusieurs bobines de bande et obtenir un marquage
parfaitement parallèle.
De plus, un positionnement symétrique des bobines I1 sur l'axe
porte-bobine 12 permettra également de réaliser un marquage symétrique, par
exemple, par rapport à l'axe médian de la chaussée.
Au sortir de la bobine I 1 de stockage, la bande 2 se trouve guidée et
redressée par l'axe redresseur 16, juste avant d'être introduite dans
l'ensemble de
déroulement l9 de la bande 2 qui est notamment composé d'un rouleau d'amenée
20 réalisé, par exemple, en caoutchouc naturel ou en polyuréthanne, d'une
série
d'axes porte-galets supérieurs 21, 22, 23 et d'un axe fixe 24 (figures 2 et
3). A cet
endroit, la bande est pincée entre le premier axe porte-galet supérieur 2l et
le petit
rouleau d'amenée 20 monté en contact des galets à pointes de ce premier axe.
La
combinaison du rouleau redresseur 17 avec le pincement continu entre l'axe
porte-
galet supérieur 21 et le rouleau d'amenée 20 garantit que la bande 2 ne puisse
pas
bouger latéralement, ni à gauche, ni à droite. Ces moyens associés à l'axe
porte-
bobine 12, également fixe sur le châssis, et les flasques 14, qui sont
réglables,
notamment en largeur, et qui viennent serrer les flancs de la bobine 11 de
stockage, permettent de tenir la bande 2 toujours légèrement tendue sur l'axe
redresseur l6, les flasques 14 sur les flancs de la bobine empêchant celle-ci
de
continuer à tourner au moment de la coupe sous l'effet d'inertie.
Comme le montrent notamment les figures 2 et 4, les galets des axes
porte-galets supérieurs 2 i , 22 et 23, entraîneurs et séparateurs, sont
avantageusement réalisés sous la forme de galets à pointes ou parties
saillantes 25,
ces pointes ou parties saillantes 25, réalisées dans la masse ou rapportées
pouvant
être vives ou légèrement cassées. La figure 4 montre que les galets des axes
porte-
galets supérieurs 21, 22, 23 sont disposés en quinconce d'un galet à l'autre
et avec
intersection de leurs génératrices 21', 22', 23' et qu'ils sont solidaires en
rotation
entre eux par l'intermédiaire du moyen de synchronisation réalisé ici sous la
forme
des poulies 21 ", 22", de la poulie double 23" et de la courroie souple
supérieure 26.
L'axe 23 entraîne également, par le biais de la poulie double 23", de la
poulie 31 "
et de la courroie souple inférieure 26', l'axe porte-galet inférieur 31 qui
entraîne à
son tour l'axe porte-galet inférieur 32 par l'intermédiaire des poulies 32",
32"' et
des courroies latérales 35 et 35'. Il est ainsi possible de réaliser un
entraînement
parfait de la bande 2.
Afin d'éviter tout risque de bourrage de la bande 2, notamment
lorsque celle-ci est coupée, et en particulier pour des produits tels que les
bandes
aluminisées, les axes porte-galets inférieurs 31, 32 se trouvant juste au-
dessous de
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la lame 30, et qui sont, par ailleurs, réalisés de manière similaire aux axes
porte-
galets supérieurs 21, 22, 23, sont donc également synchronisés en rotation
avec
l'ensemble de déroulement l9 se trouvant au-dessus de la lame 30 par des
moyens
de synchronisation similaires à ceux utilisés pour la synchronisation des axes
porte-galets supérieurs 21, 22, 23, à savoir, les poulies 31 ", 32", 32"', les
courroies
souples 26, 26', et latérales 35, 35'. Une courroie 26' synchronise notamment
le ou
les axes) porte-galets supérieurs) 21, 22, 23 avec le ou les axes) porte-
galets)
inférieurs) 31, 32, les galets d'un ou des axes) porte-galets inférieurs) 31,
32
pouvant entraîner l'extrémité avant ou frontale de la nouvelle portion de
bande à
découper ce qui évite le bourrage (figure 3).
La largeur de l'aménage de la bande 2 a été optimisée de manière à
avoir une surface, et donc un nombre de pointes ou de parties saillantes 25
des
galets plus importants permettant ainsi de réduire la pression exercée sur la
bande
2. Ceci augmente considérablement la souplesse du déroulement, compte tenu du
I S fait que tous les axes qui portent les galets sont synchronisés en
rotation, à
l'exception de l'axe fixe 24 et des axes de guidage 42, 43, 44 non entraînés.
Les
galets des différents axes porte-galets sont préférentiellement montés en
quinconce et sont tour à tour entraîneurs-séparateurs, lorsque la bande passe
sur
les galets à pointes ou parties saillantes 25. La synchronisation permet
également
de diminuer la pression appliquée sur le vérin supérieur 36. Le confort
d'avancement de ce dispositif autonome de pose 1 de bandes 2 est accru par la
présence d'un pont hydrostatique 8 supplémentaire relié à un moteur 5 en vue
de
son déplacement, ledit moteur 5 pouvant également entraîner un compresseur 6
destiné à fournir de l'air sous pression pour l'alimentation de différents
organes
d'actionnement, par exemple, du type vérin 36, 40. Contrairement à une boîte
de
vitesse dont les rapports sont constants, le pont hydrostatique 8 permet un
avancement du dispositif autonome de pose l de bandes 2 avec une souplesse
d'avancement contrôlée à tout instant.
Lors de la mise en place de la bande 2 dans l'ensemble de
déroulement 19, l'extrémité de la bande 2 est introduite entre les pointes ou
parties
saillantes 25 des galets du premier axe porte-galet supérieur 21 et le rouleau
d'amenée 20, ces deux éléments étant montés en pression l'un contre l'autre.
L'utilisateur de la machine actionne alors le ou les organes de commande 10 du
pupitre 9 de commande et d'affichage qui correspondent) à l'amenée du vérin
supérieur 36 contre le tambour supérieur 27 d'entraînement. Les axes porte-
galets
supérieurs 21, 22, 23 étant en contact avec ledit tambour supérieur 27, il
suffit
alors à l'utilisateur de tourner manuellement, par l'intermédiaire de la
molette 37,
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le tambour supérieur 27, dans le sens désiré pour faire avancer ou reculer la
bande
2 et ainsi la positionner. La bande 2 se trouve alors entraînée par les galets
de l'axe
porte-galet supérieur 2 i et en arrivant à l'axe porte-galet supérieur suivant
22,
celui-ci répète l'opération jusqu'à ce que la bande 2 se trouve au niveau de
la
contre-lame 28 du dispositif de sectionnement 29. La bande 2 se trouve ainsi
mise
en place au-dessous de l'axe porte-galet supérieur 23 où se trouve l'axe fixe
24
dont les galets sont montés libres et fous entre eux, ledit axe fixe étant
monté,
solidaire du dispositif de sectionnement 29, entre les porte-glissières 49 et
49' de
la lame 30 (fig. 3).
Depuis le pupitre 9, l'opérateur déclenche la pose de la bande 2 par
un bouton électrique mettant l'automatisme en route : le rouleau applicateur
33 qui
se trouve au contact du sol, et dont le mouvement en rotation est synchronisé
avec
le déplacement de la machine, synchronise en rotation le tambour supérieur 27
par
le biais de la courroie 38 et des poulies 27" et 33", la courroie 38 étant
libre et non
tendue au repos. L'ensemble galet de tension-vérin 39 vient tendre, au moment
du
déclenchement de la pose, la courroie 38, et provoque ainsi la rotation
synchronisée du tambour supérieur 27 et du rouleau applicateur 33 et par la
même,
le défilement de la bande 2.
L'opérateur active alors, par l'intermédiaire des organes de
commande 10 du pupitre 9 d'affichage et de commande, l'automate programmable
de gestion de la pose de la bande 2, permettant de choisir entre trois
manières
d'effectuer la coupe, soit de manière manuelle, soit semi-automatique, soit
automatique. Dans le mode manuel, l'opérateur provoque la coupe depuis le
pupitre 9; dans le mode semi-manuel, la pose suivante ne se fait que sur
l'ordre de
l'opérateur, la coupe étant provoquée par une gestion électronique et dans le
mode
automatique la gestion électronique répète un cycle de mesure de la longueur
de la
bande 2, du vide à éventuellement laisser entre deux morceaux de bande 2
consécutifs et du déclenchement de la coupe.
Comme on le voit sur les figures 2 et 3, le dispositif de
sectionnement 29 du dispositif autonome de pose 1 de bandes 2 est constitué
par
une lame 30 transversale guidée entre les porte-glissières 49 et 49' et
actionnée à
son extrémité opposée au tranchant par un vérin de sectionnement 40 monté sur
une traverse 40', ladite lame 30 étant disposée perpendiculairement au plan de
la
bande 2 entre l'ensemble déroulement 19 et le moyen d'application 34 et
coopère,
pour le sectionnement, avec ladite contre-lame 28 s'étendant sur un support
28'
parallèlement à la lame 30 entre le tambour supérieur 27 de l'ensemble de
déroulement i9 et le rouleau applicateur 33, de manière â produire une coupe
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instantanée sans arrêt de la machine. Par ailleurs, cette coupe doit être
effectuée de
manière assez rapide, afin que l'effet de mâchage ne vienne pas faire glisser
la
bande 2 entre la lame 3U et la contre-lame 28, ce qui aurait comme conséquence
que la bande 2 ne serait pas coupée. Une vitesse de coupe satisfaisante
pendant le
défilement de la bande 2 est obtenue par le bon choix de la puissance du vérin
de
sectionnement 40, en optimisant son alimentation en air comprimé issu du
compresseur 6 et grâce à la réserve d'air 7 par le biais d'électro-
distributeurs
commandés depuis le pupitre 9 de commande et d'affichage. A titre indicatif,
la
pression de l'air comprimé est comprise entre environ 6 et 8 bars. Bien
entendu, le
vérin de sectionnement 40 ainsi que les autres vérins employés dans la
présente
invention peuvent aussi être actionnés de manière hydraulique ou d'une manière
équivalente. Afin de garantir une coupe de qualité élevée et constante, la
lame 30
et/ou la contre-lame 28 est/sont préférentiellement réalisées) en acier
trempé, la
lame 30 étant déplacée par le vérin de sectionnement 40.
On note également sur les figures 2 et 3 que le rouleau d'amenée 20,
l'axe fixe 24 et les axes porte-galets supérieurs 21, 22, 23 sont montés sur
un
châssis pivotant, compris entre deux flancs 47, 47' reliés par une traverse
48.
Ledit châssis pivotant est articulé autour de l'axe porte-galet
supérieur 23 et positionné par un vérin supérieur 36, l'application des galets
desdits axes porte-galets supérieurs 21, 22, 23 sur la bande 2, contre le
tambour
supérieur 27 de traction et la contre-lame 28, étant réglable par
l'intermédiaire du
pupitre 9 de commande et d'affichage. Les flancs 47 et 47' maintiennent tous
ces
organes parfaitement parallèles entre eux dans un arrangement compact encore
appelé tête de pose qui est délimité par les parois latérales 41 et 41' et qui
se relie
au châssis roulant 3 par des pivots oscillants autour de l'axe 23. De cette
manière,
la tête de pose peut osciller (pivoter) autour dudit axe 23, ce dernier
traversant
l'ensemble de part en part et se logeant dans des roulements montés sur les
parois
latérales 41, 41' en étant positionné par ie vérin supérieur 36 fixé sur la
traverse
36' elle-même fixée sur lesdites parois latérales 41, 41' par des moyens
classiques
connus de l'homme du métier. Ce montage a pour avantage, lorsque la bande 2
passe sous le rouleau applicateur 33, de permettre à la tête de pose
d'effectuer une
légère oscillation vers le haut, le reste de la machine restant parfaitement
stable, ce
qui assure une rectitude de pose parfaite de la bande 2 sur le sol.
Comme on le voit très clairement sur les figures 2 et 3, la bande 2
passe, dans son avancement, entre la lame 30 et la contre-lame 28 et sous les
axes
porte-galets inférieurs 31 et 32 qui sont entraînés én rotation par la poulie
31"
montée sur l'axe porte-galet inférieur 31 et reliés entre eux par les
courroies
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latérales 35, 35', l'axe 31 étant entraîné à son tour par les courroies
souples
supérieure et inférieure 26, 26' mues par les axes porte-galets supérieurs 21,
22,
23. Les galets (non tous représentés) des deux axes porte-galets inférieurs 31
et 32
sont aussi montés en quinconce entre eux, les axes précités étant montés sur
des
S roulements étanches comme le sont préférentiellement tous les axes tournants
de
la présente invention. La bande 2 continue son acheminement et arrive au moyen
d'application 34 de la bande 2 sur le sol, essentiellement constitué par au
moins un
axe porte-galets inférieur 31, 32, au moins un axe de guidage 42, 43, 44 et le
rouleau applicateur 33 qui peut être un deuxième tambour entraîneur. Le ou les
10 axes) de guidage 42, 43 et 44 sont montés) fixes) en avant du rouleau
applicateur 33, vu dans le sens de la marche, entre les piêces latérales de
support
SO et 50' et possèdent des galets (non tous représentés) qui tournent, libres
et fous,
entre des circlips (non représentés). Passée sous l'axe 44, la bande 2 touche
le sol
et le dispositif autonome de pose l, en avançant, fait que le rouleau
applicateur 33
I 5 puisse happer l'extrémité de la bande 2 qu'il fait passer sous lui. Ainsi,
la bande 2,
amenée par l'ensemble de déroulement 19 est parfaitement guidée et appliquée
sur
le sol.
Le moyen d'application 34 de la bande 2 est en liaison d'entraînement
avec l'ensemble de déroulement 19 par l'intermédiaire d'une courroie 38 montée
entre les poulies 27" et 33" prévues respectivement sur le tambour supérieur
27 de
traction et l'arbre du rouleau applicateur 33, l'ensemble galet de tension-
vérin 39
jouant le rôle d'un embrayage en tendant la courroie 38 en service. L'ensemble
galet de tension-vérin 39 peut être constitué, comme le montre la figure 2 des
dessins annexés, par un galet 45 monté à l'extrémité de la tige de piston 46
d'un
vérin de commande ou encore par l'une des poulies 27" et 33" constituée sous
forme d'une poulie à diamètre variable sous l'action d'un vérin, d'une came,
ou
analogue. Par ailleurs, on notera que tous les vérins sont asservis par des
électro-
distributeurs commandés par l'automatisme du pupitre 9 de commande et
d'affichage. Dans un mode de réalisation particulier, un dispositif selon
l'invention
est caractérisé en ce que le tambour supérieur 27, le rouleau applicateur 33
(tambour inférieur), les axes porte-galets supérieurs 21, 22, 23 et inférieurs
31, 32,
entraîneurs et séparateurs, sont montés sur des roulements à billes et sont,
au
moins au moment du déroulement et de la pose, synchronisés en rotation entre
eux
par au moins un moyen de synchronisation 21 ", 22", 23", 26, 26', 27", 31 ",
32",
32"', 33", 35, 35', 38.
Le dispositif conforme à l'invention fonctionne de la manière
suivante : après insertion du début de la bande 2 dans l'ensemble de
déroulement
CA 02320861 2000-08-14
WO 99/41458 PCT/FR99/00345
19. et branchement des circuits électriques du pupitre 9 de commande et
d'affichage par déverrouillage d'un l'interrupteur général (non représenté),
l'opérateur déclenche le cycle de travail en enclenchant la marche avant et en
actionnant l'embrayage réalisé par l'ensemble galet de tension-vérin 39 de
l'entraînement de l'ensemble de déroulement 19. Les axes porte-galets
supérieurs)
21, 22, 23 et inférieurs) 31, 32 ainsi que l'axe fixe 24 et le ou les axes) de
guidage 42, 43, 44 ainsi que le moyen d'application 34 permettent alors une
progression guidée de la bande 2 vers la lame 30. Avant la coupe de la lame
30,
l'embrayage précité est débrayé pour éviter l'avance de la bande 2 pendant le
temps de coupe. Après le retour en position de repos de la lame 30
transversale,
l'embrayage précité est à nouveau amené en position embrayée avec l'ensemble
de
déroulement 19 de ia bande 2. Cette dernière est alors entraînée par le ou les
axes) porte-galets inférieurs 31, 32 et guidée par le rouleau applicateur 33
et le ou
les axes) 41, 42, 43 jusqu'au sol.
I S Il est, bien entendu, également possible d'effectuer une pose continue
de la bande 2. Enfin, après mise hors circuit des moyens de commande
électrique
par action sur un interrupteur général de sécurité, l'opérateur peut évoluer
avec le
dispositif I sans dérouler et poser de la bande 2. Grâce à l'invention, il est
possible
de réaliser un dispositif autonome de pose I de bandes permettant une pose
rapide
et de qualité desdites bandes 2, sans effort ni contrainte jusqu'au rouleau
applicateur 33, et sans risque de détérioration des bandes lors de la pose.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation
décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles,
notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par
substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de
protection de l'invention.
